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[RP] Tribunal du Maine - Affaire Leha

Lyssea_giboint
Lys arriva tranquilement dans la salle. En voyant la bande de viperes, aussi bien homme que femme, elle eu un sourire narquois.
"Que cela aller être amusant" pensa- t-elle. Elle regarda tom et se dit qu'il avait trop changé et qu'elle ne voulait même pas avoir à le saluer. Fourbe était écris en gros sur son front.
Elle se retourna vers son époux, lui sourit ainsi qu'à la contesse, et alla s'asseoir au fond de la salle en attendant que les choses serieuses commencent. Même si cela n'en valait pas la peine puiisque tout était déja décidé d'avance : Leha serait coupable sur des apprances sans autres formes de procès qu'une réunion de serpents.

_________________
Dimaro
Dimaro arriva à la cour, le regard penaud, le dossier en main, et s'installa aux cotés de l'accusation comme il se doit. Le juge et la greffière prirent place également. L'assemblé justiciable présente, on fit entrer accusée, avocats et témoins. Coup de marteau de la part de Len et le procès débuta.

Il y avait du monde pour ce procès.C'était plaisant d'avoir un public s'intéressant enfin à la justice du comté. Malgré quelques interventions inutile passible de coup de fouet, si ce n'est du marteau, et les bancs se mirent à chuchoter.

Le blond espérait que ce procès ce déroulerait sans encombre, afin que les tenants et aboutissants de cette affaire se rejoignent le plus justement possible. Il avait toujours prôné une équité parfaite au sein des mainois. Et ce jours ne dérogerait pas à la règle des convictions et des valeurs de respects qui sont les siennes.

La greffière pris la parole, rappelant la bienséance de mise en ces lieux. Le Campiglio s'éclaircit la voix et se leva, en remerciant la greffière, pour énoncer l'acte d'accusation.


Votre honneur, mesdames et messieurs de la Cour, mes hommages.

Nous, Dimaro di Campiglio, Procureur en charge de la justice du comté du Maine, présentons devant vous le dossier Giffard.

Après vote du conseil comtal au trois quarts, damoiselle Leha Giffard est accusée de Trahison pour le non respect de la décision majoritaire, l'obligeant selon la charte du conseil, a démissionner 48 heures au clos de ce vote, ceci a compté du 31 octobre dernier.

Ainsi, vous êtes mit en accusation pour avoir enfreint l'article 5.5 de la Charte du Conseil Manois de septembre 1459, article similaire à la précédente Charte du Conseil de mai 1459 ainsi sachant de cause, applicable depuis votre élection au sein de ce dit conseil.
De surcroit, vous enfreignez l'article 5, sous-section B crimes et délits, du droit pénal définie par le Codex du Maine en vigueur depuis le 19 juin 1459.


Il rappela à la cours les dit textes en libre accès publique, à savoir l'annonce Comtale du 31 octobre 1459 ainsi que l'extrait du codex énoncé.

Citation:


À vous, Mainois et Mainoises,
À tous ceux qui de droit liront ou se feront lire,
Respect et amitié,


En vertu de l'article 5.5 de la Charte du Conseil Manois de septembre 1459, article qui se retrouve également dans la Charte du Conseil de mai 1459 que Demoiselle Giffard a signé, ci-joint:

Citation:
Article 5 : Du Devoir de présence et de participation

Article 5.5 : Tout conseiller comtal n'assumant pas les responsabilités de sa charge pourra se voir imposer sa démission à l'issue d'un vote à la majorité des 3/4 (auquel il ne pourra prendre part). Le vote, d'une durée maximale de 4 jours, pourra être initié par le comte ou par un conseiller comtal. Si la majorité ainsi exprimée confirme la volonté de voir le conseiller démissionner, ce dernier devra s'exécuter dans les 48h suivant le résultat du vote, sous peine de poursuites pour trahison devant la cour de justice du Maine.



Nous avons soumis donc au vote du Conseil l'obligation de démission de Mademoiselle Leha Giffard.
En vertu de ce texte, onze conseillers ont pu voter ainsi que Monseigneur Yut en accord avec le Concordat qui lie le Maine à sa fonction d’Évêque du Maine.

Ce vote a duré 4 jours et s'est clos dimanche 30 octobre à minuit.
Les résultats sont les suivants.
Neuf conseillers sont POUR l'obligation de démission.
Deux conseillers sont CONTRE.
Un absent.


Nous nous permettons de mettre ci-joint les commentaires de ceux qui se sont exprimés, avec leurs accords bien entendu.
Sa Seigneurie Dotch de Cassel, Grand Maitre de France, qui a accès au Conseil mainois, pourra en témoigner, ainsi que la Vicomtesse Aubane, Secrétaire d’État assignée au Maine.

Les commentaires des POUR:

Citation:
J'ai envie de travailler dans une bonne ambiance, loin des discordes futiles qui n'apportent que des pertes de temps, temps que nous n'avons pas.
Ce n'est pas la première fois comme plusieurs personnes me l'ont dit que cela se produit, et je veux sincèrement que cela cesse.

Pour.


Citation:
Je suis épuisée là.... Elle nous fait perdre un temps précieux...

Je suis POUR.


Citation:

Je me suis déja exprimé sur le sujet, je suis POUR.


Citation:
je suis d accord avec tous

donc POUR


Citation:
Elle n'a jamais rien apporté de constructif à ce conseil, y compris du temps de la majorité VOX.
Son intention semble bien être de continuer de la sorte.

POUR


Citation:
Pour les raisons qui on été vu dans les différents sujet la concernant et au vu de ses décisions et réponse , je vote ..
POUR


Citation:
Je vote pour, c'est le revers de la médaille


Les commentaires des CONTRE:

Citation:
Contre.

Cela me parait légèrement absurde.
D'un parce qu'elle n'est pas dans la possibilité corporel de répondre à ses responsabilités de conseillère vu son manque de clés. Et de deux car on a d'autre chat a fouetté je pense.


Citation:

Contre.

Personne n'a voulu me donner de faits et d'explications sur ses hypothétiques fautes commises, je ne vois donc aucune raison de révocation.



La majorité ainsi exprimée confirme la volonté du Conseil de voir Leha Giffard démissionner, cette dernière devra s'exécuter dans les 48h, sous peine de poursuites pour trahison devant la cour de justice du Maine.

Dans l'espoir que les mainois et mainoises comprennent que ce n'est en rien une croisade personnelle à l'encontre de cette Demoiselle, et qu'il y a bien un conflit entre elle et la majorité du Conseil.
Dans l'espoir qu'à présent tout cela s'apaise et que nous puissions travailler en paix.

Que le Très Haut protège la France
Vive la Reyne
Vive le Maine
Fierté, Honneur, Justice !

Fait au Palais des Comtes du Maine, le trente et unième jour du mois d'octobre de l’an de grâce quatorze cent cinquante neuf.



Comtesse du Maine.

























































Citation:
Codex du Maine

Section I - Statuts du Comté

Article 1 : De l'appartenance au Domaine Royal

Le Comté est propriété personnelle de la Couronne.. A ce titre, il reconnaît son autorité souveraine, et celle de la Curia Regis en son nom, ainsi que l'autorité supérieure des institutions royales de façon générale.

Article 2 : Des valeurs

Symbole de son identité propre, affirmée par la nation Mainoise, le Comté du Maine répond de ses valeurs par une devise "Fierté, Justice et Honneur." et par un cry "Mainois un jour, Mainois toujours".
La religion aristotélicienne est la seule religion officiellement reconnue.


Article 3 :Des villes du Maine

Article 3.1 : Les maires sont habilités à promulguer des arrêtés municipaux valables dans la ville qu'ils administrent ; sous réserve cependant de la ratification du texte par le conseil comtal.

Article 3.2 :Les demandes de validation devront être faites au Comte

Article 3.3 :L'absence de réponse à une telle demande dans le délai d'une semaine après la demande vaut accord.

Article 4 : Du Comte

Article 4.1 :Le Comte du Maine est habilité à édicter et abroger tout texte, de quelque nature qu'il soit, à l'exception des édits royaux, sa parole ayant force de loi.

Article 4.2 :Lors d'un vote, lorsque la répartition des suffrages exprimés sera paritaire, le Comte déterminera librement l'issue du scrutin.

Article 5 :De la hiérarchie des normes.

Article 5.1 :Les principes juridiques veulent que tous les textes n'aient pas le même degré de priorité dans leur application.

Article 5.2 :La hiérarchie de ces normes est, en Maine, la suivante, en ordre décroissant:

  • - Les édits royaux : textes émanant du Roy où des officiers royaux qui lui sont rattachés et qui ont reçu officiellement pouvoir de sa Majesté;
  • - Le Codex Mainois : ensemble des textes fondamentaux régissant le fonctionnement et l'organisation du Comté Mainois et de ses institutions;
  • - Les décrets comtaux : textes émanant du Comte visant à compléter les dispositions fondamentales du Codex ou
    consistant en des annonces et décisions pouvant ou non produire des effets juridiques;
  • - Les arrêtés municipaux : décisions administratives d'application locale et validées par le conseil comtal;
Article 4.3 :Si deux textes de même nature, à la condition d'être valables et applicables, sont contradictoires dans leur contenu, le plus récent s'applique.

Article 6 :Du vote, de l'abrogation et de la modification des textes.

Article 6.1 : La promulgation, l'abrogation ou la modification d'un texte sont susceptibles de conduire à la modification significative du droit applicable en terres mainoise. Afin d'assurer le justiciable dans ses
droits et devoirs, toute décision visant à la promulgation, à l'abrogation ou à la modification d'un texte, sera soumise à un vote du Conseil Comtal.
Ce vote durera au minimum quatre jours afin de permettre à tous les conseillers de s'exprimer. Pour un souci de rigueur et de constance du droit, ce vote ne pourra durer plus de sept jours.
Si la majorité des douze conseillers s'est exprimée en deçà de ce délai, le vote, sur décision du Comte, pourra être écourté.
La proposition soumise au vote ne sera valable que si la majorité des suffrages exprimés est atteinte.

Article 6.2 :La promulgation, l'abrogation ou la modification de décrets peut se faire par simple déclaration du Comte.

Article 6.3 :Le Comte dispose du droit de veto sur ces modifications comme sur n'importe quel vote du conseil.

Section II - Du droit pénal

Sous-section A - Principes généraux.

Article 1,1 : Toute personne est autorisée à recourir à la Justice, sous réserve de se trouver présente au Maine, ou d'en être le sujet.

Article 1,2 : Le Procureur décide, au nom du Comte, de l'intérêt du procès dans les cas qui lui seront présentés.

Article 1,3 : Le Juge rend la Justice au nom du Comte en fondant sa décision sur les éléments présentés par les deux parties, les lois, la coutume et le sens commun.

Article 1,4 : Chacun a le droit d'être représenté ou aidé d'un avocat qu'il pourra choisir librement.

Article 1,5 : Les procès pour trahison ou haute trahison doivent recevoir l'accord du Comte avant ouverture.

Sous-section B - Crimes et délits.

Ci-après sont exposés l'ensemble des actes susceptibles d'amener à l'ouverture de poursuites voire à une condamnation pénale en Maine. De façon générale, il est considéré que la tentative vaut l'acte et que le bon sens doit toujours être considéré au premier chef par les parties concernées.

Article 1 : Sorcellerie

Toute personne se livrant à des pratiques mystiques de dédoublement de soi sera considérée comme usant de sorcellerie, acte pour lequel la seule peine applicable est la mort par démembrement, avant que les restes ne soient brûlés en place publique. La Très Sainte Inquisition dispose du droit de passer outre les procédures usuelles dans ce genre de cas.

Article 2 : Esclavagisme

Il pourra être fixé par le comté une rémunération minimale pour tout emploi. Toute embauche d'un ouvrier pour un salaire inférieur à celle-ci sera considéré comme un acte d'esclavagisme.

Article 3 : Escroquerie

Article 3.1 : Tout acte de nature spéculative constitue un acte d'escroquerie.

Article 3.2 : Les ventes et/ou achats jugés abusifs et nuisibles de produits sur un marché du comté seront considérés comme escroquerie.

Article 3.3 : Tout acte susceptible d'apporter un bénéfice injuste à son auteur au dépens de la communauté pourra être considéré comme un acte d'escroquerie.

Article 4 : Trouble à l'ordre public

Article 4.1 : Tout acte nuisant au-delà de ce que le bon sens tolère à une personne ou un groupe de personnes pourra être considéré comme trouble à l'ordre public.

Article 4.2 : Sera pareillement considérée comme un trouble à l'ordre public, toute atteinte aux intérêts du comté du Maine commise par quelqu'un qui ne lui serait pas assujetti.

Article 4.3 : Toute pratique allant à l'encontre de la religion aristotélicienne constitue un trouble à l'ordre public.

Article 4.4 : Le manque flagrant de respect des ordres sociaux pourra être considéré comme trouble à l'ordre public, au même titre que toute usurpation.

Article 5 : Trahison

Tout acte nuisant de façon sérieuse aux intérêts du comté ou susceptible de le faire, commis par quelqu'un lui devant fidélité pourra être qualifié de trahison.


Article 6 : Haute trahison

Tout acte nuisant de façon grave au comté, ou susceptible de le faire, et commis par une personne disposant de hautes responsabilités en Maine (qu'elle soit détentrice de la noblesse mainoise, ou une haute fonction comtale) pourra être qualifié comme acte de haute trahison, dans la mesure où l'accusé aura usé de ses responsabilités dans le cadre de l'acte reproché.

Section III - Élections

Article 1 : Critères d'éligibilité pour une élection comtale

L'éligibilité Mainoise lors d'une élection comtale se caractérise par cinq points :

  • Le fait de posséder sa propriété principale en Maine depuis au moins 2 mois au jour des résultats.
  • Avoir durant ces deux mois, été présents sur le territoire Mainois durant au minimum 30 jours.
  • Ne pas avoir été condamné par un tribunal depuis 3 mois.
  • Avoir déposé sa liste en gargote au vue et au sus de tout un chacun.
  • Avoir reçu l'aval du Collège Nobiliaire quand à l'éligibilité de la liste.


Toutes infractions à au moins l'un de ces cinq points, seront considérées comme délits et seront passibles de poursuites pour Trouble à l'Ordre Public ou Trahison de par les articles 4.2 et 5 de la Section II.

Article 2 : Critères d'éligibilité pour une élection municipale

L'éligibilité Mainoise lors d'une élection municipale se caractérise par trois points :

  • Le fait de posséder sa propriété principale dans le village en question depuis au moins 2 mois au jour des résultats.
  • Avoir été présent dans la ville durant au minimum 30 jours.
  • Ne pas avoir été condamné par un tribunal depuis 3 mois.


Toutes infractions à au moins l'un de ces trois points, seront considérées comme délits et seront passibles de poursuites pour Trouble à l'Ordre Public ou Trahison de par les articles 4.2 et 5 de la Section II.


Puis le procureur revint sur ses pas, derrière le bureau qui lui était attribué, avant de reprendre.

Monsieur le Juge, nous appellerons pour témoigner, La comtesse Karyaan Lòmàlas, ainsi que le Grand Maistre de France, Sa Seigneurie Dotch de Cassel. Nous n'excluons pas d'autres témoignages si l'un d'eux pouvait apporter nouvelle pierre constituante pour faire évoluer ce procès, avec l'accord des deux parties.

Merci. J'en ai finit votre Honneur.


Le procureur se rassit finalement devant son dossier, laissant place à la greffière de rappeler les droits de l'accusé.
_________________
Bezuto
un procès qui commençait , procès non moins futile d'un refus d'obéissance aux lois ,peut être celle ci n’était pas toujours claire , mais elles n'en restaient pas moins des loi applicable.
Il arriva dans la salle alors que la greffière ouvrait l'affaire , lourde cape , habillé chaudement du fait de la fraîcheur de ces temps si , sa fille dans les bras enrouler dans une petite couverture .
Scrutant la salle prenant compte des personnes présente , il adressa un signe de tête au trois personnes rangés au même endroit
murmurant à sa petite


-regarde mon coeur c'est maman là bas


Mais ce n’étais pas le moment pour s'organiser à des retrouvailles mère fille
il était là pour voir ce que ça donnerais ici , et de son grand avis ça ne serait pas fameux , lutte interminable entraînant une nouvelle perte de temps , il alla non loin de la comtesse , il lui fit un sourire las , car il l’était , la raison de sa venue .. beaucoup trop d'agitation pour pas grand chose , et son devoir de conseiller, cela le concernait il avait voter pour la démission de la jeune rouquine .
Il avait suivit en direct toute l'affaire et étais au fais de bien des choses , ancien du Vox , il a quitter le partit un peu avant les élections , car on voyait la bas beaucoup trop de personne qui ne pensait car leur petite réussite personnelle , beaucoup trop oui ...
Et qu'une politique basé à soixante pour cent sur le fait de faire tout pour descendre une personne...
Très peu pour lui ça ne s’appelle pas essayer d'avancer ou d'améliorer les choses , malgré tout il y avait la bas quand même des personnes méritantes et qui en voulaient ..
Le Bailli , car il a était décision qu'il reste sur la liste Vox malgré qu'il démissionne de celui ci , il en avait discuter avec le président , personne qu'il apprécie pour sa convivialité et son honnêteté ainsi que son esprit ouvert .
Il se rappelle bien de cette brève explication et plus particulièrement d'une phrase :"on ne peux pas ressuscité les morts .."
ou quelque chose dans le genre enfin pour lui cela trouve tout son sens .
Il écoutera, il verra bien la tournure des choses et les grande tirades ponctué de non sens de certain .
La scène politique attirera toujours des aventuriers irresponsables, des ambitieux et des escrocs.

_________________
Cleo
Cléo écouta le procureur énoncer l'acte d'accusation. Par moment elle jetait un œil à la salle qui continuait de se remplir. Quand elle du rappeler ses droits à l'accusé, la jeune greffière retourna au devant et, s'adressant à la principale intéressée annonça d'une voix claire:

Damoiselle Giffard, de par le Codex Mainois en vigueur, de l'article 1.4 des principes généraux du droit pénal, vous avez le droit d'être représentée ou aidée d'un avocat de votre libre choix.

La parole est donc à la défense.


Elle balaya la salle du regard avant de reprendre sa place.

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Tomnissa666
Arrivé à la porte, Tom fit demi-tour; ancien procureur lui-même, il se dit que finalement le spectacle pourrait le distraire de la tension quotidienne.
Voyant arriver Lyssea, il surprit son regard à son encontre et pensa avec un soupir las que la belle blonde avait la mémoire bien courte. Il passa outre ce sentiment, se rappelant les paroles de son parrain et ancien suzerain:


Mein sohn, n'oublie jamais ces paroles, jamais tu n'auras pouvoir à rendre les gens meilleurs malgré eux.

Il s'approcha d'Enora, qu'il salua d'un sourire, avant de prendre place à l'avant de la salle, non loin des autres membres du Conseil.
_________________

Genibus nitito canis
Karyaan
Sortant de sa réserve, la Comtesse s'approcha donc de la barre, déposa quelques parchemins devant elle et reporta son attention sur le Juge, le Procureur et le Jury.

Messieurs Dames, bonjour,

Ayant déjà fait un témoignage avant que ce procès ne s'ouvre publiquement, et ayant été une nouvelle fois appelé, je me permets donc de venir compléter celui que j'ai déjà fait.
Je viens apporter de nouveaux éléments qui je pense seront des plus intéressant pour la cours.

Je ne m'en tiendrais donc qu'aux faits et uniquement aux faits. En d'autres termes... aux lois.

Pour rappel, je tiens à me référer aux Archives de France que l'on trouve à cette adresse ci.
Dans ces archives, il est stipulé ceci:

Citation:
du 27/06/1459 au 22/08/1459
Comte Michelmichel (35e Comte du Maine)


Hors, le Codex qui a été mis en place par le Comte est daté du vingt septième jour de juin quatorze cent cinquante neuf.
D'aucun dirait que comme Michel de Villefort faisait son second mandat, celui-ci était encore Comte au moment de la dite signature.
Cependant, en vertu de la Charte du Conseil en vigueur au moment des faits et de l'article 6.6 ci-joint.


Citation:
Article 6.6 : Si un vote n'est pas terminé à la clôture des votes pour l'élection d'un nouveau conseil, il est ajourné et reporté après la mise en place du nouveau conseil. Les votes précédemment exprimés sont annulés, un nouveau vote est lancé, conformément à l'article 6.3 ;
Le nouveau Conseil est mis en place dès nomination du comte.


Je me permets de rappeler également l'article 8 du Coutumier Mainois alors en vigueur à ce moment là:

Citation:
Article 8 : De la modification ou de l’abrogation des lois
Pour toute modification ou abrogations des lois présentes, le Comte et son Conseil, légitimement élus, doivent se réunir en congrès et procéder à un vote qui reconnaisse à la majorité la modification ou l'abrogation de la loi considérée.

Le non respect de cet article par une personne ou un groupe de personne peut être poursuivi devant les tribunaux mainois et sera considéré comme haute trahison.

La majorité est définie comme suit :
Un vote positif d’au moins 7 Conseillers Comtaux.
S’il y a égalité passé le délai de 4 jours de vote ou suite au vote de tous les Conseillers Comtaux, le vote du Comte est comptabilisé comme double.


Quatre jours...
Car je rappelle qu'en vertu de l'article 6.3 de la Charte du Conseil, sur le Fonctionnement interne ci-joint


Citation:
Article 6.3 : L’annonce d’un vote ouvre un délai de 4 jours au cours duquel les conseillers comtaux sont appelés à voter. Passé ce délai, si la mesure a recueilli la majorité requise des voix exprimées, elle est adoptée, dans le cas contraire, elle est rejetée.


Il est donc apparent que le Codex Mainois mis en place le 27 juin 1459 n'a pas été fait suivant les procédures légales d'abrogation. Le Codex Mainois du 27 juin ne peut donc être considéré comme étant en vigueur ce jour.
D'aucun dirait, que le Comte a été élu le 21 juin et a été reconnu par la Reyne le 27, le texte serait donc en vigueur car le Comte a été élu depuis le 21 juin.
Il en est rien car le nouveau Conseil est élu le 21 juin, le Régnant alors en place perd son statut de Comte pour devenir Régent le temps de la reconnaissance de son successeur. L’article suivant prouve les dires :

Citation:
De nous Perrinne de Gisors-Breuil, dicte "Montjoie", Roy d'Armes de France,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Apportons informations et communication sur le point suivant :

Il s’avère que la période s'écoulant entre l'élection du conseil et la reconnaissance du nouveau régnant d'une province est sujet à diverses interprétations quant au tenant de la loi et la légitimité dans sa Province.
C'est pourquoi nous tenons à re-préciser les choses à ce sujet.

Après discussion et réflexion, les précisions suivantes sont donc apportées :

[b]Précisions et compléments quant à l'article 3 du Chapitre I du Codex Héraldique et à l'article 2 du Chapitre II relatifs au système vassalique, aux fins de mandature politique et aux fiefs de retraite.

Il est considéré que le mandat politique d'un feudataire se termine lors de l'élection du nouveau conseil de sa province. Dès lors, c'est ce terme qui fait foi vis à vis des textes héraldiques en vigueur quant aux droits au fief de retraite.

Cependant, étant donné qu'il y a lieu qu'une autorité demeure à la tête de la province tant qu'un nouveau régnant n'est point élu par le conseil et confirmé comme vassal de la Couronne, indiquons que le dit feudataire sortant et légitime se voit confié la régence légitime de facto et de là, la gestion en bon père de famille de la dite province tandis que se déroule l'élection du nouveau feudataire, en vertu des textes définissant les régences.

Qu'une mauvaise gestion durant cette régence peut suspendre le droit à un fief de retraite.

De même, le feudataire une fois élu est considéré comme régent temporaire de sa province, et ne recevra les pleins pouvoirs ou la confirmation de sa régence qu'une fois son serment vassalique formulé et confirmé par la Couronne de France.

-----------------------------
La hérauderie a débattu,
La Curia a discuté,
Sa Majesté Nebisa de Malemort a confirmé

Ce 29e d'Aout 1459, en les bureaux de la Curia Regis,



Selon la logique élémentaire, un Régent ne peut diriger un Conseil ordinaire, le Conseil est donc lui aussi de Régence. Le vote ayant eut lieu dans la période de reconnaissance du nouveau Régnant, le vote ne peut avoir de durée que pendant la période de Régence, soit du 21 au 26.

Citation:
Du statut de Régent

Est appelé régent toute personne dirigeant une province françoise sans bénéficier de la légitimité de comte ou duc régulièrement élu par les habitants de ladite province. Par extension est appelé conseil de régence toute équipe administrant une province françoise sans bénéficier de la légitimité accordée par une élection valide par les habitants de la province, ainsi que tout conseil ducal ou comtal dès lors qu’il est dirigé par un régent. La régence nécessite validation par la chambre des pairs de France et dure jusqu’à la tenue de nouvelles élections comtales/ducales.

Article 1 : De l’accession à la régence

Une régence peut-être mise en place notamment dans les cas suivants :

- Suite à vacance du pouvoir (décès, absence, démission du comte/duc légitime)
- Invalidation des résultats de l’élection comtale/ducale par la pairie
- Défaut d’allégeance au Roy de France
- Allégeance refusée par le Roy de France
- Prise de pouvoir par révolte ou par la force armée

Elle est soumise dans tous les cas à l'approbation de l'assemblée des pairs du Royaume de France.

Article 2 : Des pouvoirs du régent/du conseil de régence

Un régent/conseil de régence a pour mission d’administrer sa province « en bon père de famille » pour en assurer la stabilité en attendant la tenue d’élections comtales/ducales régulières. Il dirige en conséquence les institutions de sa province.

Toute décision ou mesure prise par un régent/conseil de régence ne peut avoir de portée que sur la durée de son mandat.

Un régent/conseil de régence ne peut en aucun cas modifier les orientations de la politique de sa province, réformer ses institutions, ennoblir, engager sa province dans une guerre - attendu qu'au contraire de la défense et de la riposte, l'attaque n'est pas de son pouvoir - céder ou acquérir terres de ou pour sa province.

Article 3 : de l'usage des scels provinciaux

Un régent n'étant pas feudataire en titre, et ne pouvant engager sa province sur la durée, il ne peut en aucun cas utiliser les scels officiels de sa province pour sceller et signer quelque document que ce soit. Si le régent n'est pas d'extraction noble, une dérogation peut être accordée par édit scellé du Roy d'Armes de France.

Article 4 : de l'allégeance au Roy de France

Pour être habilité à administrer sa province, le régent doit prêter allégeance au Roy de France. Il indique ainsi respecter les lois royales, connaître ses prérogatives et devoirs et s'y plier.

Article 5 : du conseil des Grands Feudataires

Une fois l'allégeance acceptée par le Roy de France ou l'un de ses représentants, le régent est invité à accéder au conseil des Grands Feudataires. Il n'y dispose en revanche pas du vote de sa province, n'étant pas feudataire en titre.

Article 6 : du fief de retraite

L'attribution d'un fief de retraite au régent s'effectue selon les règles héraldiques en vigueur.

Au Louvre, le 27 de Mai 1457,

SMLIII



L’article précise bien que les décisions d’un Conseil de Régence ne peut avoir de durée que pendant sa durée propre. Le 27, en ratifiant le nouveau Codex, le Comte a utilisé un accord donné par un Conseil de Régence, alors que celui-ci aurait dû relancer les votes pour que la décision soit valide.
Cela implique donc que le Codex Mainois du 19 juin 1459 est celui qui est censé être en vigueur à présent.
Cependant, à la lecture de celui-ci, on peut se rendre compte qu'il y a plusieurs soucis de nomenclature.


Citation:
Article 3 :Des villes du Maine

Article 2.1 : Les maires sont habilités à promulguer des arrêtés municipaux valables dans la ville qu'ils administrent ; sous réserve cependant de la ratification du texte par le conseil comtal.

Article 2.2 :Les demandes de validation devront être faites au Comte

Article 2.3 :L'absence de réponse à une telle demande dans le délai d'une semaine après la demande vaut accord.


Nous avons de nouveau l'article 3...

Citation:
Article 3 : Du Comte

Article 3.1 :Le Comte du Maine est habilité à édicter et abroger tout texte, de quelque nature qu'il soit, à l'exception des édits royaux, sa parole ayant force de loi.

Article 3.2 :Lors d'un vote, lorsque la répartition des suffrages exprimés sera paritaire, le Comte déterminera librement l'issue du scrutin.


Et encore une fois...

Citation:
Article 3 : De la hiérarchie des normes.

Article 4.1 :Les principes juridiques veulent que tous les textes n'aient pas le même degré de priorité dans leur application.

Article 4.2 :La hiérarchie de ces normes est, en Maine, la suivante, en ordre décroissant:

- Les édits royaux : textes émanant du Roy où des officiers royaux qui lui sont rattachés et qui ont reçu officiellement pouvoir de sa Majesté;
- Le Codex Mainois : ensemble des textes fondamentaux régissant le fonctionnement et l'organisation du Comté Mainois et de ses institutions;
- Les décrets comtaux : textes émanant du Comte visant à compléter les dispositions fondamentales du Codex ou
consistant en des annonces et décisions pouvant ou non produire des effets juridiques;
- Les arrêtés municipaux : décisions administratives d'application locale et validées par le conseil comtal;

Article 4.3 :Si deux textes de même nature, à la condition d'être valables et applicables, sont contradictoires dans leur contenu, le plus récent s'applique.


N'est-ce pas ce qu'on appelle un vice de forme ?
Ce Codex a une nomenclature tout bonnement aberrante et ne peut être juridiquement reconnu.
Donc le Codex du 27 juin a été abrogé avec vice de procédure.
Le Codex du 19 juin ne peut être valide car il y a vice de forme.
Il semblerait alors que le Coutumier Mainois soit le seul texte des lois qui soit réellement en vigueur ce jour et donc le seul qui peut être pris en compte.

C'est pourquoi nous tenons à rappeler cet article du Coutumier Mainois

Citation:
Article 2 : Droits et devoirs des conseillers

Les conseillers ont obligation, de par leur charge :

Article 2.1 : De reconnaitre et de prêter allégeance au comte élu.
Article 2.2 : De signer la charte du conseil après en avoir pris connaissance et ce, dès leur prise de fonction.


Une dernière chose votre Honneur, qu'il soit su que nous trouvons cependant dommage tout cet imbroglio juridique et législatif. Et qu'il est fort regrettable que celui qui a fait abrogé le Codex dans de telles conditions, soit décédé, car il est clair qu'au vue d'une telle erreur commise par précipitation pour abroger une loi, nous n'aurions pas hésité à le poursuivre en justice pour Haute Trahison en vertu de l'article 8 du Coutumier.
A trop se presser, on commet des erreurs impardonnable. Et d'autant plus dommageable lorsqu'on a la charge Comtale.

Cependant, je me suis laissée dire qu'il ne serait pas mort. Sans doute un fou qui se prend pour lui.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons en effet jamais retrouvé son corps, donc pourquoi pas.
S'il s'avère qu'il est en vie, nous entamerons donc la procédure pour Haute Trahison comme les lois mainoises nous y autorisent.

Si vous avez d'autres précisions à me demander, je suis et reste à votre entière disposition. En attendant, permettez que je me retire, j'ai du travail.

Merci de votre attention.


Elle s'inclina légèrement en guise de salut respectueux à toute l'assemblée de juristes.
Aucun regard vers le banc de l'accusée.
Ses yeux se posèrent sur les Conseillers Mainois venus assister au procès et soutenir leur décision de révoquer celle qu'ils ne veulent plus voir dans les murs du Conseil.
Léger sourire à leur encontre puis elle s'approcha du roux et de sa fille. Clin d’œil à celui-ci, elle continua son chemin et sortie du tribunal.
Si on avait quelque chose à lui demander, on l'appellerait. Auquel cas, ce procès ne la regardait plus. C'était entre la justice mainoise et l'autre.
Et s'il y a bien une chose qu'elle ne veut pas, c'est qu'on pense que la justice du Maine soit corrompue et à sa botte.
Elle s'en alla donc et retourna travailler au Palais, calme et sereine.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."















































Arnaud_giboint
Interloqué Arnaud regarda Karyann s'avancer et commencer à causer
était elle donc à ce point inculte des procédures judiciaires ne savait elle pas qu'elle devait attendre qu'on l'appela à la barre?
Ne savait elle pas que c'est à la défense de parler en premier lieu après lecture de l'acte d'accusation ? Cela en etait trop il se leva et s'avança au centre du Pretoire


Sir Procureur ,Sir Juge Votre Honneur ainsi qu'a tous ceux présent en cette Cour Respects et Salutations

Arnaud Giboint avocat du Dragon commis par la défenderesse pour pourvoir conjointement avec elle à sa défense

Votre Honneur je m"élève contre l'intervention innopinée de la Comtesse la parole est en premier lieu à la défense après lecture de l'acte d'accusation. Les temoins qu'ils soient de l'accusation ou de la défense se doivent d'attendre d'être appelé à la barre pour témoigner. En d'autre lieux cela pourrait être considéré comme outrage à la Cour.

Votre Honneur il vous appartient de mener les débats non de les subir je demande à ce qu'il soit fait rappel des procedure de comparution à la Comtesse, sa qualité de régnante ne l'autorise pas à intervenir à son gré

Je prend solennellemet acte du vice de procedure introduit par son action,
Je demande à ce que l'on entende Dame Léha et que la comtesse soit rappeleée à la barre comme cela doit être fait après l'audition de la défense pour deposer son temoignage et la possibilité cequi est notre droit de lui poser question à propos de celui-ci.


Ayant parlé Arnaud resta au centre du Prétoire attendant la Réponse du Juge pour pouvoir regagner sa place, tout en pensant ça commence bien.
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Karyaan
Au moment où elle allait sortir, l'aboyeur s'exprima.
Elle se retourna et haussa un sourcil. Penchant la tête de coté étonnée d'un tel charibari.
Le Procureur n'avait-il pas dit ceci ?


Citation:
Monsieur le Juge, nous appellerons pour témoigner, La comtesse Karyaan Lòmàlas, ainsi que le Grand Maistre de France, Sa Seigneurie Dotch de Cassel.


Elle n'a fait que répondre à son appel. Elle est Comtesse, pas juriste, donc elle fait ce qu'on lui demande. On l'a appelé, elle est venue, elle a témoigné.
Le Juge la rappellera au besoin.
Préférant ne faire aucun commentaire, elle se détourna et laissa celui qui devrait être objectif, faire son office.
D'objectivité il n'a pas, tout le monde le sait.
Elle sourit légèrement et fit demi-tour. S'en retournant cette fois-ci sans s'arrêter.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Leha
La jeune fille restait là, droite comme un i. Elle regardait cette femme se ridiculiser à intervenir alors qu'on venait d’appeler la défense, puis ce juge muet qui semblait ne pas arriver à s'imposer face à l'affaire -il fallait le comprendre-, et cette justice mainoise qui appelait témoins de l'accusation et défense en même temps.

Un signe à son avocat pour qu'il se penche vers elle, et elle lui murmura à l'oreille :


Dites, on doit écouter qui dans cette histoire ? Le procureur, la greffière ou le juge ? Si ce procès ne se déroule pas dans les règles, ne peut-on pas demander à le reporter, le temps qu'ils se décident sur qui appelle et quand il doit appeler qui?

Oui, agacée. Très agacée, elle l'est.

Et j'aimerais aussi savoir pourquoi elle fait part d'un témoignage avant le procès. Je n'ai pas eu vent de tout ceci, comment voulez vous que je me défende si je n'ai pas toutes les pièces d'accusation ?
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Arnaud_giboint
Arnaud attendant que le juge se manifeste revint vers Leha et se pencha vers elle pour lui donner les explications qu'elle réclamait en lui murmurant

De toutes évidences la Comtesse ne connait rien aux procédures de comparution devant une cour de justice. Le Procureur n'a pas commis de faute il a bient dit Nous appellerons à témoigner et non j'appelle à témoigner c'est elle qui n'a pas compris la nuance. c'est regrettable, ce procès démarre mal.

Par principe c'est le juge qui mène le débat et c'est à lui non à la greffière de donner la parole d'abord à la défense en réponse à l'accusation puis ensuite à appeler les témoins,mon bon nous n'alllons pas nous formaliser pour se détail.

Quand au fait qu'elle dit avoir témoigner sans doute veut elle dire qu'elle a témoignée devant le procureur pour dresser l'acte d'accusation. nous poserons bien sur la question de savoir ou et quand mais cela n'est qu'un détail nous aurons d'autres arguments bien plus méchant à faire valoir ne vous en faites pas


Explication étant donné il revint au centre du prétoir faisant face au juge et repris

Je demande par ailleurs que soit consigné dans les minutes du Procés le fait que le temoin de l'accusation à déposé d'autorité sans y avoir été invité. Je precise que nous sommes toutefois disposé à passer sur cet incident voulant bien croire que la Comtesse ne soit pas une habituée des procédures en Cour de Justice, si toutefois la suite de ce procès peut se dérouler comme cela doit être et sous votre unique conduite.
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Feuilllle
Dans le public...

Elle était présente depuis le début pour suivre le procès de Dame Leha. Il n'était vraiment pas utile de ressasser les raisons qui l'y avaient mené!

Elle sourit de loin à ses amis, puis joignit le regard de Dame Karryan, pour lui exprimer toute sa confiance et sa sympathie.
De son avis, c'était une des rares Comtesses qui avaient vraiment œuvré pour l'évolution positive du Maine...

*Elle est unique* pensa t-elle en souriant.

... Elle écrivait régulièrement les nouvelles à son époux Oldtimer, elle savait qu'il était en accord avec cette pensée.

Elle s'assit, sereine, écoutant sagement et sans bruit tout ce qui se déroulait lors de ce procès.

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--Les.potineuses.
Pas tous les jours que les villageois pouvaient assister à un procès.
Après avoir assisté au défilé des candidates à l’élection de la Princesse d’ Automne, les deus vieilles s’installèrent sur un banc au fond. De là elles pouvaient voir toute la salle et pérorer à loisir sans être entendues.



Allez v’nez m’ame Clotilde, v’nez donc sur l’banc.


Alors c’est t-y quoi c’procès ?


Ben j’sai point bien. Semble la p’tite demoiselle en robe bleue là-bas qu’es accusée d’trahison l’as dit la greffière. .


Ahhh vouiiii c’est-y pas la fille du grand chef de l’armée ? .

Si fait m’ame Clotilde. C’était la promise du comte aussi. .

Ahh oui voilà j’me l’as rappelle maintenant qu’vous l’dites. N’étiez pas à la cathédrale pour les funérailles du Comte ? .
Si si. Mais Y’avait point eu d’cérémonie d’ailleurs. Sa fille et la d’moiselle elles z'’aviont point voulu. Préféraient l’enterrer en famille à Montmirail. .

Ah ben vouiii.. J’les comprends aussi. Avec tout c’monde ça fait grande peine hein ? les pauvres enfants elles étaient bien mal toutes les deux. .

Ben vous avez du aller à la cérémonie à Montmirail vous alors ? .

Ah ben non.. Y as point eu d’funérailles. .
Comment ça ? Pas d’enterrement ? pas d’funérailles ? Avec tout l’foin qu’elle as fait la d’moiselle ? C’est bizarre non ? z’ont fait quoi ? .

J’chai pas.. L’ont p’têt enterré la nuit dans les fleurs… Pour qu’personne les voit et toucher l’héritage p’tête bien. .

Mouais… j’vois d’ici qui vas nous r’venir encore plus jouvenceau qu’ les deux premières fois. .

Ah vous pensez qu’l’était pas vraiment mort ? Rooooo elles auraient fait semblant… Toute la famille ??? La belle dame en vert elle aurait joué la comédie vous croyez ?
hummm c’est vrai qu’la dernière fois l’était rev’nu tout rajeuni hein ? sans bésicles et sans cannes.. roooo vous imaginez qu’la p’tite demoiselle va devoir épousailler un enfançon encore en lange hihihi !
Ohhh et c’est qui le beau jeune sire là-bas. .


Ben ohhh ben c’est l’ancien chancelier… L’avait disparu….

Rhoooo ben lui aussi ? Les disparus sont de retour ? r’marquez c’est normal hein c’est l’époque des morts qui ressucitent non ? j’aim’rais bien qu’mon époux r’vienne aussi d’outre tombe.
Z’avez-vu l’géant ?


Ouep c’est l’nouveau chancelier qui remplace l’ancien chancelier qu’avais disparu mais qu’es plus disparu vraiment.

Et donc vous l’as connaissez l’accusée vous ?
Ben ouais j’l’avions croisée au Mans quand elle est arrivée d’Normandie. Voulais nous donner des macarons. D’vais s’marier avec un noble normand.

Ahhh le comte était normand ?
Mais non un Normand !! belagre.. melagre… enfin un nom comme ça

Ahhh bon. Ben elle est as des accordailles avec deux hommes. Ca s’fait pas ça.

Les témoignages se succédaient, tel celui de sa grâce la comtesse du Maine, ce qui n’eu pas l’air d’être de l’avis de l’avocat.

Ahh voui d’accord. Et l’sire élégant qu’as grimacé c’est l’avocat. Il cause bien hein ?

Ah bon vous comprenez son baratin vous ? c'est rien qu'pour vous emberlificoter la tête m'ame Clotilde.

Non rien du tout. Mais il parle bien quand même.

Mais alors la p’tite demoiselle, si j’ai bien comprit l’as pas voulu signer la charte du conseil ? et ça fait quoi d’pas la signer ?

J’sais pas M’ame Clotilde elle doit avoir ses raisons. Son papa était pas là pour la conseiller p’têt bien. Elle est si jeunette.

Mais si elle voulais pas signer pourquoi qu’elle s’est présentée aux élections ? J’comprends pas elle l’était déjà là le dernier mandat et y as pas eu d’procès ?

Non y’as pas eu. Ben la dernière fois l’as bien voulu et là elle voulait plus. Qu’est-c’que vous voulez j’vous dise M’ame Clotilde. Font des pieds et des mains pour être au conseil et une fois qu’ils y sont veulent plus y être… faut pas chercher M’ame Clotilde ça va vous turlupiner les neurones.

Chuuutttt parlez donc plus bas y as la Comtesse qui parle… Ohhh ben j’y comprends rien non plus.

Tsss parle des lois.. que l’conseil as voté pour fermer la porte à la p’tite demoiselle qui voulait pas signer.

He ben, y as besoin d’palabrer pendant des heures pour ça ?
Elendillefin
Quelques instants d'inattention et c'était le souk ...
Comme les choses allaient, le marteau du juge n'allait pas chômer pour remettre de l'ordre là dedans.


BAM

Messire Tomnissa, je vous prierai de ne pas communiquer de documents quels qu'ils soient à l'accusée. Ceci est d'ailleurs valable pour tout le monde et pour toutes les parties prenantes du procès.

BAM

Je vous prierai aussi de ne pas entrer et sortir de cette salle d'audience. Ce n'est pas un moulin, que diable! Si quelqu'un veut faire partie du public, soit, mais qu'il reste jusqu'à la fin, diantre! Quant aux parties prenantes, c'est-à-dire l'accusé et son avocat et les témoins, elles n'ont pas le choix, elles restent jusqu'à la fin, qu'on soit comtesse ou le pape en personne!

BAM BAM !

Comtesse, vous êtes intervenue avant votre tour. Comme l'a annoncé la greffière en la personne de Cleo, suivant mes instructions, c'est à la défense à s'exprimer en premier après le procureur.
Comme le souligne messire Giboint, il s'agit en effet d'un vice de forme susceptible de mettre en péril mon verdict.
Nous mettrons cette maladresse sur le compte de votre emploi du temps chargé et votre peu d'habitude des procédures judiciaires et comme messire Giboint semble disposé à passer l'éponge sur cet incident, nous pouvons reprendre le cours normal de ce procès.
Grandeur, je vous prie de bien vouloir vous asseoir sur le banc réservé aux témoins et de rester prête à répondre aux questions, qu'elles émanent de la défense ou de l'accusation.

BAM

Messire Giboint, la greffière a agi selon mes instructions et joue son rôle à merveille. Je ne changerai rien à cette façon de faire car elle m'est d'une aide précieuse.


BAM BAM

Len soupira légèrement, espérant que cette fois les choses étaient claires.

Damoiselle Leha, maître Giboint, nous vous écoutons.
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Arnaud_giboint
Arnaud regarda le Juge satisfait de son intervention permettant de remettre les choses à leur juste palce, fallait que les chose soient claires et le juge venait de faire en sorte que cela le soit, la seule chose qui lui importait à lui, Arnaud, en fait était que ce procès se déroula sereinement et dans le respect du droit. Il adressa donc un sourire et un hochement de tête entendu en direction du juge tout en précisant

Votre Honneur que votre greffière se charge d'appeler les parties en présence et les temoins ne nous dérange absolument point dans la mesure à ce que vous puissiez veiller au bon déroulement de ce procés, et pour ce qui est de l'erreur de la Comtesse nous la mettrons sur le compte effectivement de sa méconnaissance des procédures et la trop grande précipitation à vouloir rejoindre ses bureaux, nou n'en tiendrons donc point rigueur.
Avec votre permission je laisse Damoiselle Léha exposer les faits.


Arnaud se tourna vers Léha et l'invita à prendre la parole, en lui glissant quelques mots

A vous damoiselle et n'oubliez pas de conserver la ligne de défense que je vous ai expliqué
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Leha
Conserver la ligne ? Bien sur qu'elle sait le faire, voyez cette taille fine et ces hanches soigneusement mises en valeur par cette robe ... Bref, passons.
La ligne de défense ? Quelle ligne de défense ? Aaaah, ce procès ! On parlait tellement, et son avocat était tellement poussé dans son travail, qu'elle ne suivait plus rien. M'enfin, c'était à son tour de parler, ça elle le savait.

Elle se lève, et marche lentement, la tête haute, vers le-lieu-où-ils-parlent-tous-genre-quand-t'es-dans-le-rond-t'as-la-parole-et-tout-le-monde-écoute.

Éclaircissement de gorge, et c'est bon, on y va !


Votre honneur, il est tout à fait vrai que je n'ai pas démissionné du conseil et ce malgré l'ordre qui m'en a été fait. Mais j'ai des raisons.
L'annonce faite du vote de ma démission est très claire, le motif est un non respect du "Devoir de présence et de participation". Ma démission a donc été votée par le conseil puisque je n'assumais pas selon eux les responsabilités de ma charge. Or, si l'on se penche sur l'article invoqué, il est écrit : "Tout conseiller comtal n'assumant pas les responsabilités de sa charge pourra se voir imposer sa démission etc.". Et non pas "Tout conseiller comtal ne pouvant assumer les responsabilités de sa charge pourra se voir imposer sa démission". Car mes responsabilités de conseillère comtale, je les ai assumées.

Si je ne pouvais accomplir mon devoir de présence au conseil, c'est pour la simple et bonne raison que la comtesse ici présente m'en a retiré les accès. J'ai pour preuve de ce retrait d'accès une annonce publiée en gargote le 26 octobre de cette année, signé et scellé par la comtesse, signifiant ce retrait :


Shaun a écrit:
Citation:


De nous, Karyaan Lómàlas, Comtesse du Maine

À vous, Mainois et Mainoises,
À tous ceux qui de droit liront ou se feront lire,
Salut et connaissance de vérité,


Que cela soit su qu'à compter du 24 octobre 1459, Demoiselle Leha Giffard, n'a plus accès au Conseil.

Refusant de signer la Charte du Conseil Mainois, qu'elle estime mal rédigée, alors qu'elle a participé aux débats lors de sa mise en votation et que l'ensemble de ses collègues l'ont signé, elle se met alors elle-même en retrait et en porte à faux, pouvant alors être libre de faire ce que bon lui semblera sans avoir à être assujetti à des règles qu'elle refuse d'accepter.
Nous ne refusons pas de revoir ensemble cette Charte qui semble lui poser problème, mais nous nous refusons de laisser une personne qui n'est soumise à aucune restriction avoir accès au Conseil. Car en effet, en refusant de signer, elle a alors le droit de faire ce que bon lui semblera sans risquer quoi que se soit. C'est une chose en temps normal qui est inacceptable, en temps de guerre ça en devient beaucoup trop risqué.

Ne pouvant tolérer une telle défection et un tel irrespect envers ses collègues, nous prenons la décision de lui retirer l'accès au Conseil jusqu'à ce qu'elle accepte de signer la Charte et soit soumise à ces devoirs et responsabilités que le peuple lui a confié.

Dans l'espoir qu'elle cesse de chercher la discorde au sein du Conseil qui a besoin d'union et de sérénité.

Fait au Palais des Comtes du Maine, le vingt-quatrième jour du mois d'octobre de l’an de grâce quatorze cent cinquante neuf.



Comtesse du Maine.




Suite à ce retrait, j'ai d'ailleurs saisi la Curia Regis, puisque l'intervention en privé de Sa Seigneurie le Grand Maitre de France -n'oublions pas que le Maine est sous tutelle- a été vaine, la comtesse refusant de me rendre mes accès légitimes. La saisine a reçu réponse, m'orientant vers le Grand Prévôt pour demander une enquête pour abus de pouvoir, d'ailleurs. J'ai prit la peine de demander une médiation de Sa Seigneurie, puis fait saisine. Tout ceci est la preuve que j'ai cherché par tous les moyens à assumer ma charge, chose impossible vous en conviendrez, sans accès au conseil.

Donc, chercher à me condamner pour ne pas avoir démissionné, alors que la démission a été votée sur un motif totalement absurde puisque c'est la comtesse elle même qui m'empêchait de faire mon travail ... c'est tout simplement rocambolesque.

Pis, je connais les lois mainoises, et je sais très bien que l'on est susceptible d'être mis en procès lorsque l'on est forcé de démissionner. Entre un procès ou un autre ... Nous avons choisit d'assumer et d'exposer ces abus devant votre cour, plutôt que de baisser la tête.


Elle est fière, oui. Elle demande justice, oui. Et elle se bat pour son honneur.
C'est pas ça, la devise du Maine ? Fierté, Justice, Honneur ?

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