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[RP] Tribunal du Maine - Affaire Leha

Arnaud_giboint
Décidément c'etait du grand n'importe quoi, on sentait la pression de la Comtesse derrière le Juge; à n'en pas douter on allait tout droit vers le pourvoi en appel

Votre honneur, il me semble que vous ne comprenez pas éxactement le sens de l'argument de la COur d'Appel que je cite
Citation:
Argumentons que :

l'examen du barreau chez les avocats du Dragon fait référence en la matière ;

ce droit de plaider à travers le Royaume permet d'assurer à tout accusé la possibilité de disposer d'un avocat en dehors de toute politique locale ;


il est bien dit en dehors de toute politique local

Je n'ai donc pas à prêter quelconque serment à une autorité Mainoise si vous voulez vous en assurer je vous conseille fortement avant de commettre un nouveau vice de forme de vous le faire confirmer via la question préjudicielle auprès de la Cour d'Appel du Royaume.

De plus votre honneur Il me semble qu'une reconnaissance royale prévaut sur quelconque loi locale qui plus est en Domaine Royale. Ceci dit un avocat n'a pas à prêter serment devant une autorité de justice car ceci l'assujettirais à être subordonné à cette autorité hors un avocat est indépendant afin de garantir l'impartialité de lala justice pour ses clients; Il prête serment devant le Bâtonnier et en l'occurance concernant l'ordre du Dragon les avocats qui ont font parti prête serment devant leur Bâtonnier. Metteriez vous en cause ce qui est accepté par la couronne de France ?
Je pense que là encore les lois du Maine serait bonnes à revoir afin d'en rectifier les incohérences sans doute due à une mauvaise connaissance du droit

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--Les.potineuses.


Hannnnnn l’as pas signé l’velin lui non plus.. hihihihi

Ouep ça m’en as tout l’air. Mais il dit qu’il avais pas besoin, qu’il est intègre. Suffit qu’il prête serment au chef du bâton.

Ahhh bon ? Mais alors un avocat breton pourrait v’nir défendre un accusé ici ?.

Ben ch’ais pas M’ame Clotilde. C’est ben compliqué tout leur truc.

Oh et puis c’est bien long. Si elle avait tué quelqu’un, elle s’rait d’jà morte avant d’être punie la mignonne.

Ouep. Vous vous rendez compte si l’baron anglois là, qui r’vient d’la guerre, l’es v’nue avec ces amis bretons pour sauver la d’moiselle des griffes du juge ? héhéhé.
D’nos jours faut s’attendre à tout pas vrai ?


Roooo ben ça alors. C’est vrai qu’l’as invité la p’tite bretonne. Ca déplace pas toute seule une fille de duchesse hein !

D’ailleurs z ‘avez entendu qu’le souriceau est de retour ? Il l’met l’brin à mayenne maint’nant. C’est étonnant cette coincidence qu’les deux arrivent en même temps, trouvez-pas ?
Karyaan
Croisant les bras, haussant un sourcil en écoutant l'avocat et le juge. Joute verbale s'il en est. Se disant qu'il serait plus approprié de faire une demande claire et précise au bâtonnier ou tout autre autorité qui a savoir en la matière.
Car il semblerait qu'ici se joue un conflit d'interprétation d'écrits et que seul un haut dignitaire pourrait trancher.

Et comme de bien entendu, l'esprit corrompu et perfide de celui qui manipule pense automatiquement que comme l'autre n'est pas d'accord, alors forcément il est manipulé aussi. Aucune pression, jamais. Elle la veut libre la justice, la Comtesse.
Mais ça, ça rejoint ce que disait une de ses amies hier...
"Quand on a un défaut on pense que le reste de l'humanité à le même".

Secouant la tête dépitée, la Comtesse se leva lentement et va faire un tour comme l'a proposé le Juge. Accompagnée toujours, par la garde comtale qui ne la quitte jamais, restant non loin, sur le qui vive. Et d'autant plus, depuis que celui qui l'a menacé plusieurs fois, avait remis les pieds dans le Comté.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Bezuto
Le roux se releva à son tour à la suggestion du Juge endoloris par la longueur de se procès qui prenais vraiment des proportions inadapté .
A quoi bon une justice , si la moindre faute peu être épargné .
Cela lui fait penser à un voleur qui volerais sur une étale un morceau de pain , pris en flagrant délit et traîné au tribunal ,
celui ci dira juste que le marchand n’était pas à la place qui lui était attribuer le lundi et le jeudi...
Et hop le voleur ressortirai miche dans le bec ... du grand n'importe quoi , un voleur et un voleur ..
Bien mettre les choses en places , m'enfin bref que voulais vous .
Voyant la comtesse repartir faire un tour accompagné de la garde il part la rejoindre , il n'a pas envie de la laisser seule avec un traître dans le coins et puis il y a des choses qui se raconte qui ne donne pas vraiment
envie de faire confiance à certaine gens ..

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Nel_krabat
Traînant ses guêtres dans le bled, Krabat voyant animation poussa la porte de la salle.. Justice..
Renifle un grand coup en matant le garde qui avait l'air de pioncer plus qu'autre chose, se marre, et levant la tête, bombant le torse, entre dans la salle du tribunal..

B O N D E E

On aurait dit une fête de patelin.. Y avait de tout.. Du noblio.. Du cousu.. De la mouette sauvageonne.. Des pellerions avec un brassard noir..

Purée z'allaient enrouiller les coursives avec leur étendard fleuri de moribonds..

Il se frotta les mains calleuses, (faut dire que pour le moment il avait que sa a foutre de labourer son champ le gueux). Il sortit son tabac à mâchouiller et se fourra dans un coin prêt d'un crachoir.
Histoire de se marrer deux minutes..
Un pied posé sur une colonne, le dos bien positionné tout le long, le corbac sur l'épaule qui gueulait de temps à autre, il admirait l'assemblé de pèlerins aux aboies de pendaisons et d'autres tortures animales qui leur fourrageraient le ciboulot pendant les longues semaines de famines canularesque..
Il aimait ça le Korbac la merdouille, et quand c'était celle des autres..
Ce n'était que du bon..!!! Et en plus .. Il était au chaud..!!!
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Elendillefin
Après une longue période de réflexion solitaire, Len revint au tribunal, le front barré d'un pli soucieux.

Dans un contexte de lois mal rédigées et sujettes à caution, il est difficile de porter un jugement basé uniquement sur ce qui est écrit.

Len soupira après avoir fait ce constat puis il s'éclaircit la voix avant de prendre la parole.


Messire Giboint, je crois que finalement vous n'avez pas raison en ce qui concerne cette prestation de serment.

Voici une missive que quelqu'un que vous êtes supposé bien connaître a eu la grâce de nous faire parvenir.


Citation:
A Sa Grandeur Karyaan Lómàlas, Comtesse du Maine,
A Arnaud Giboint de la Maurinière, Avocat de l'Ordre du Dragon,
A Elendillefin, Juge du Maine,
Aux Mainois,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,
Salutations,


    A la demande de votre comtesse et de mon confrère nous venons apporter précision et notre analyse concernant cette histoire de serment et l'appartenance au Dragon.
    De part la qualité de son enseignement et la volonté de la Couronne de fournir des avocats à ses sujets hors de toutes contraintes politiques, les avocats de l'Ordre du Dragon, ont la possibilité de plaider où bon leur semble, sans examen supplémentaire ni contraintes d'aucunes sortes.
    Il n'est donc pas nécessaire à mon confrère de faire le serment prévu par les lois mainoises pour plaider. Cependant si celui ci veut porter l'appellation "Avocat Mainois" il se doit de respecter les lois locales et de prêter serment.

    Concernant l'essence même du serment et la validité d'en demander un, nous sommes mitigées sur le fait. Faire du barreau une institution régit par le régnant est dangereux en fonction de la façon dont cela est fait. Il faut que l'avocat reste indépendant du pouvoir en place afin de pouvoir servir au mieux l'intérêt de ses clients. Si le serment implique de rester dans la ligne de conduite du conseil, ce n'est qu'un exemple, l'indépendance n'est plus de mise. Aussi nous recommandons aux régnants de faire attention à ce qu'ils demandent aux avocats de leur province et ce dans un but de justice équitable qui rappelons le, peut aussi les aider. Les avocats ne sont pas contre le pouvoir en place mais neutre et là pour défendre un client. Rien de plus.
    Fait à Paris, le trentième jour du mois de Novembre de l'an de grâce quatorze cent cinquante neuf.







Le serment demandé par le code du barreau mainois est "d'exercer vos fonctions avec dignité, indépendance, honnêteté dans le respect le plus profond du coutumier et des institutions Mainoises et des lois Royales" et non de vous soumettre à la ligne politique d'un régnant ou du conseil.

Donc, il semble que vous puissiez exercer votre métier dans le Maine, mais sans ce serment, le doute subsiste quant aux intérêts que vous pourriez défendre et chacun appréciera ce fait.

Je reviens maintenant sur votre plaidoirie, messire Giboint.

Il est évident que si sa grandeur Karyaan, comtesse du Maine a demandé à ce que ce procès soit ouvert, c'était dans le but d'obtenir une condamnation. C'est en général le but poursuivi par un plaignant dans un procès. Un certain La Palice pourra nous le dire dans quelques années.

Par contre, là où je ne vous suis pas c'est quand vous dites qu'elle a parlé de vous comme d'une crapule. J'ai beau repasser ses paroles dans ma mémoire, je ne vois pas que c'est vous qu'elle visait par ce substantif. Elle l'a d'ailleurs précisé par après. Mais, messire Giboint, vous aurait elle visé directement pas ces termes, ce tribunal n'était pas le lieu pour entretenir un tel débat. Ce sont les propos que vous avez tenus à ce moment-là, messire Giboint qui m'ont laissé pantois, car vous êtes sorti de votre rôle d'avocat, vous laissant emporter par vos émotions, qui plus est sur la base d'une mauvaise compréhension de votre part des propos tenus par sa grandeur. Vous avez perdu votre dignité, celle-là même dont il est question dans ce fameux serment …

Me suis-je emporté, moi, quand vous avez suggéré que je pourrais ne pas être impartial ? A ce propos, je vais vous citer un autre document, puisque vous aimez vous raccrocher aux documents écrits comme un naufragé à une bouée. Il s'agit de la charte du juge qui dit ceci:


Citation:
Un juge ne peut être juge et partie. De ce fait, un juge ne peut être plaignant, accusé ou procureur au cours d'un même procès.


Il n'y est pas cité le fait qu'être conseiller comtal et de remplir son devoir de vote, en supposant que j'aie voté pour l'exclusion de damoiselle Leha, soit un cas où l'on soit considéré comme juge et partie. Vous pourriez également arguer du fait que je n'aime pas la couleur de sa robe ou le timbre de sa voix et que donc je ne suis pas objectif à son propos.

Je vous trouve d'ailleurs bien hardi de m'accuser de partialité alors même que vous m'avez envoyé de nombreuses missives pendant la durée de ce procès, sous prétexte de m'aider pour son déroulement.

Ensuite, venons-en à cette fameuse charte du conseil, dans laquelle les paragraphes qui nous intéressent passent à la trappe, car ils font référence à un coutumier abrogé et remplacé par le codex. Sa grandeur Karyaan a brillamment démontré que ce codex n'était pas valable à cause du moment où il a été promulgué. Mais personne ne l'avait mis en évidence et il était donc considéré comme valide au moment des faits.
Il y un point sur lequel je vous rejoins, messire Giboint, c'est le fait que si un texte n'a pas été dénoncé comme non valable, il est réputé pouvoir s'appliquer.
Malheureusement, il est vrai que dans ces circonstances, les droits et devoirs des conseillers comtaux restaient indéterminés, car définis dans un document abrogé. Nous sommes donc dans un vide juridique à ce propos.
Je reviens donc à la charte du juge qui nous dit ceci:


Citation:
Devant l'absence de loi spécifique, le juge se doit de rendre la justice en se basant sur son seul bon sens juridique.


Nous voilà rendus à notre bon vieux bon sens …

Len se tourna vers la demoiselle.

Vous avez dit en parlant de la charte du conseil datée du 02 septembre

Citation:

Mais en tant que conseillère comtale, c'était mon devoir de m'offusquer contre un tel texte


Je trouve étrange que vous vous soyez offusquée de ce texte seulement vers le 23 octobre, moment où vous avez refusé de la signer alors même que ce texte avait été promulgué lors du mandat du conseil précédent dont vous faisiez partie.
Votre sens du devoir était-il soudain devenu plus aigu en octobre qu'en septembre?


Se tournant à nouveau vers Lego.

Messire Giboint, que pensez-vous que le bon sens nous dicte lorsque quelqu'un refuse explicitement de s'engager à accomplir le devoir de sa charge? En refusant de signer la charte, damoiselle Leha s'est mise elle-même hors jeu, cherchant la confrontation directe avec la comtesse légitimement élue. Qu'espérait-elle? Qu'on la laisse aller et venir dans le conseil sans s'être engagée à en respecter les règles?

Sa grandeur, la comtesse Karyaan avait-elle d'autre choix pour faire respecter son autorité et comme elle l'a dit, pour permettre à son conseil de travailler dans la sérénité que de mettre sur la touche quelqu'un qui la défiait?
Tous les autres conseillers ont signé cette charte sans sourciller.


Le juge se mit à lire d'un ton ferme le parchemin de nombreuses fois raturé qu'il avait rédigé dans la solitude de sa délibération.

Voici mon verdict:

Vu qu'un vide juridique existait au moment des faits à cause de l'incohérence entre la charte du conseil du 02 septembre et le codex mainois en vigueur à ce moment, en ce qui concerne les droits et devoirs des conseillers comtaux,
Vu que la charte des juges prévoit qu'en cas de vide juridique, le juge se fie à son bon sens juridique,
Vu le fait que la charte du conseil promulguée le 02 septembre 1459 avait été légitimement votée par le conseil en place à ce moment,
Vu que damoiselle Leha Giffard faisait partie de ce précédent conseil et a donc eu l'occasion de s'élever contre ce texte,
Vu que damoiselle Leha Giffard a refusé malgré cela au début du présent mandat de signer la charte du conseil en vigueur alors que tous les autres conseillers avaient signé la charte de bonne foi,
Vu que sa grandeur la comtesse Karyaan n'avait d'autre choix que d'exclure du conseil une personne qui refusait de s'engager à en suivre les règles,

Moi, Elendillefin, au nom du comte du Maine et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par le peuple en tant que juge du Maine, je déclare que damoiselle Leha en refusant de signer la charte du conseil s'est mise elle-même dans l'incapacité de remplir sa charge de conseiller comtal, ce qui a eu pour effet de déclencher le vote ayant conduit à sa demande de démission.
Il est vrai qu'un autre verdict aurait pu être rendu au vu des éléments en notre possession. Mais en âme et conscience, je ne peux pas relaxer damoiselle Leha.
Le faire serait contraire à mes principes et à mon bon sens.
En conséquence de quoi, je déclare damoiselle Leha coupable de trahison pour ne pas avoir démissionné du conseil après le vote majoritaire exprimé par le conseil, s'étant mise elle-même dans l'incapacité de remplir son devoir de conseiller comtal.

Je la condamne à une peine symbolique d'un écu.

BAM


Fait en le tribunal du Maine le 08 décembre 1459.
_________________

RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Arnaud_giboint
Arnaud entendit le discourt du juge pour le moins chaotique ne réfutant point certains arguments tout en ne les acceptant point, introduisant à plus d'un titre la subjectivité dans ses propos et interprétant certaines choses à son avantage. Il se leva donc pour conclure.

Votre honneur j'entends bien votre discourt et puisque vous me posez question, à propos du bon sens je vous répondrais simplement que le bon sens veut quand les lois sont écrites que l'on s'en tienne aux écrits peut importe que cela introduise ou non des vides juridiques ou des contradictions que peut relever un avocat, et qu'il s'en serve pour obtenir la relaxe de son client, car c'est justement là son devoir. Il appartient ensuite au législateur de corriger les manques ou les erreurs de texte.

Nous prenons donc acte de votre verdict et nous verrons maintenant avec notre cliente si cette dernière veut poursuivre afin de faire lever les closes d'inéligibilités résultantes de ce dernier, cette décision lui appartenant en propre et non à nous même.

Maintenant j'aimerais revenir sur deux points dont vous faites état me concernant

Concernant ma dénégation à prêter serment devant le régnant du Maine notre Bâtonnier précise bien dans sa missive je cite.


Citation:
Les avocats de l'Ordre du Dragon, ont la possibilité de plaider où bon leur semble, sans examen supplémentaire ni contraintes d'aucunes sortes.
Il n'est donc pas nécessaire à mon confrère de faire le serment prévu par les lois mainoises pour plaider. Cependant si celui ci veut porter l'appellation "Avocat Mainois" il se doit de respecter les lois locales et de prêter serment.


Je me permets de vous rappeler que je me suis présenté en cette Cour en ma qualité d'Avocat du Dragon et non d'avocat du barreau Mainois, mais peut être cela vous a t il échappé.

Le fait que je puisse être inscrit au barreau Mainois ne fais pas de moi un avocat local, et de ce fait n'ai point à souscrire aux obligations d'une charte qui ne me concerne pas.

Ceci étant, vu qu'appartenant à l'Ordre du Dragon et n'ayant pas obligation d'être inscrit en cour locale pour plaider, afin qu'il ne puisse être fait confusion dans l'avenir, je viens d'adresser ma demande au Bâtonnier du Maine de bien vouloir me rayer de la liste des avocats locaux.

Maintenant vous dites que vous avez revu les propos de la Comtesse en soutenant qu'elle n'avait tenu aucun propos à notre encontre je me permettrais de vous citer deux de ces affirmations


Citation:
Aujourd'hui, nous sommes ici parce que quelqu'un veut se jouer de ces manquements pour avoir raison et faire plier le Maine à ses volontés.
Se sert de ces failles pour déstabiliser le Conseil et le Pouvoir.


Avouez que l'allusion est nullement dissimulée concernant le quelqu'un en question, car qui d’autre que nous a durant ce procès mise en exergue les failles des lois et charte mainoise ? Et encore autre allusion du même ordre.

Citation:
Et cette affaire démontre à quel point oui, les lois sont importantes car ça évite que des crapules en jouent pour leur vengeance basse et mesquine.


Qui sinon nous s'appuie dans ce procès sur l'incohérence des lois mainoises ?
Ajoutez à cela le petit couplet sur les supposées mauvaises relations qu'il peut y avoir entre la Comtesse Damoiselle Léha et nous même pour que l'allusion fusse pour le moins dirigée. Le fait qu'elle démente par la suite que cela soit dirigé contre nous n'exclue nullement le sous entendu.

quand à venir dire que je me sois laissé emporter par mes émotions alors que je n'ai fait que répondre aux attaques personnelles dirigée à mon encontre, est pour le moins surfait, Quand à avoir perdu ma dignité cela me fait sourire, car si l'on doit perdre sa dignité lorsque l'on se contente de répondre à des attaques personnelles visant à amener le débat hors du sujet d'origine, il y a fort à parier que beaucoup de gens la perde fréquemment, et que je la perdrais encore si l'occasion se représente.

En attendant nous retiendront de ce procès qu'il soit largement nécessaire pour les conseillers mainois de revoir certains points de leurs lois et de la charte des avocats de son barreau, non en adéquation avec le principe d'indépendance comme le spécifie la Bâtonnière de l'Ordre du Dragon je cite.


Citation:
Concernant l'essence même du serment et la validité d'en demander un, nous sommes mitigées sur le fait. Faire du barreau une institution régit par le régnant est dangereux en fonction de la façon dont cela est fait. Il faut que l'avocat reste indépendant du pouvoir en place afin de pouvoir servir au mieux l'intérêt de ses clients. Si le serment implique de rester dans la ligne de conduite du conseil, ce n'est qu'un exemple, l'indépendance n'est plus de mise.


Sur ce acceptez mes respects ainsi que l'ensemble de cette Cour ?
[i]Voilà tout était dit, et la suite éventuelle appartenait désormais à Léha si elle voulait ou non poursuivre devant les Instances Royales. Arnaud lui fit savoir qu’ils se verraient hors
_________________
Karyaan
N'écoutant pas le monologue insipide de celui qu'elle considérait à présent comme un traite à la Couronne, la Comtesse se leva et rejoignit celui qui partageait sa vie à présent.
Sous bonne escorte, elle s'approcha de lui qui était resté au fond de la salle.


Il est usant...
Si déjà il se comportait comme un vrai avocat qui sait que quand un juge donne son verdict et déclare la séance levée, plus aucun commentaire ne doit être fait...
Mais il aime tellement remuer la boue qu'il en rajoute.
Il a déjà bien de la chance de ne pas s'être pris un outrage à magistrat pour non respect envers celui-ci.


Elle lui sourit.

On y va ? On a du travail.
Laissons le parler au mur l'autre Traite, il fait vraiment pitié.


Elle sortie donc. Le prétoire, théâtre d'une scène burlesque, se vidant doucement.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
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