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[RP] Tribunal du Maine - Affaire Leha

Karyaan
De nouveau un regard à la cours, et de nouveau le même geste.
Puis elle reporte son attention sur l'avocat.


Eh bien Maitre, calmez vous, vous vous emportez et vous perdez contenance là.
Pourquoi criez vous ?
Il ne faut pas crier hein, c'est mauvais de crier dans un prétoire.


Lui sourit tendrement, lui parlant presque comme à un enfant.

En plus ça vous discrédites, c'est bien dommage.
Voyez ce qui se passe quand on détourne le but de ce procès ?
On en vient à parler de tout autre chose et d'oublier que l'accusée est derrière assise sur le banc et non pas vous, ni moi.
Je crois que vous avez à présent compris... non ?


Gardant son sourire, elle reporte son attention sur le Juge, reprenant une voix normale, posée, ton neutre.

Votre honneur, il en a fini apparemment, dois-je retourner m'assoir ou dois-je attendre d'autres questions ?
Je ne voudrais faire d'autres bévues protocolaires qui pourraient nuire à la bonne marche de ce procès.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Elendillefin
Un échange incroyable avait eu lieu avant que le juge n'ait l'occasion de mettre fin à ce qui ressemblait furieusement à un règlement de compte.

Bien, je crois en effet que cela a assez duré.

Messire Giboint, vous avez prononcé des paroles qui me laissent pantois. Je crois que vous êtes largement sorti du rôle qu'on attend d'un avocat qui défend son client et ce, malgré mon rappel à l'ordre. Cela sera consigné à qui de droit.

Procureur, merci de prononcer votre réquisitoire. Toute autre personne prenant la parole sera immédiatement éjectée du tribunal et mise en accusation d'outrage à la cour.


BLAM
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Rossonero666
Un tribunal, mais que diable était-il venu y faire?
l'Irlandais était entré ici, attiré par la foule, avide de l'inconnu qui s'offrait à lui. Il était là en mission aussi, à la demande d'un ami, d'un frère, qu'il avait juré de seconder tout juste sorti de son grabat de fortune au campement des Dragons Pourpres. Il avait galopé des heures de rang et glissé sa haute silhouette vêtue de cuir sombre dans le prétoire, à peine sorti du Manteau Rouge, où il avait palabré avec d'autres Irlandais, aussi mal en point que lui.
Il était le dernier des Ard rí Érenn, déchu et solitaire, dernier des Danairn, guerrier échoué en terre mainoise après une vie passée à combattre pour des causes sans espoir, ayant rejoint en Maine son ancien compagnon d'armes, dont la bannière frappée du corbeau bicéphale flottait maintenant aux portes de Laval.
Il avait écouté les arguties juridiques, observé d'un œil presque clinique le duel fascinant entre deux esprits, l'un touffu, bouillonnant et cependant froid, celui de l'avocat, l'autre plus paisible, empreint de féminité et pourtant empli d'une passion sous-jacente, qui avait éveillé son intérêt.
Il avait observé les intervenants l'un après l'autre.
L'accusée d'abord, à la jeunesse exubérante, dont les saillies lui avait arraché un sourire trouble, dont les boucles rousses lui évoquaient les beautés de sa lointaine Tara et, plus encore, la tendre compagne de celui qui l'avait mandé en ces lieux.
Le juge ensuite, à la bonhomie sincère, dont le calme visage lui avait inspiré une confiance immédiate, de même que celui de sa jeune greffière.
Le procureur, dont l'élégance canaille et le ton placide dévoilaient l'assurance tranquille de celui qui accomplissait une tâche qui ne lui plaisait guère mais dont il s'acquittait avec méthode.
Ses yeux se posèrent ensuite sur l'avocat et là, l'Irlandais resta perplexe; cet homme semblait dans son élément mais quelque chose dénotait. Son allure n'était pas celle d'un juriste chenu, croulant sous les affres nés de la fréquentation assidue des scribarii. Il lui sembla voir un spadassin caché sous la défroque d'un calot, qui malgré ses verbiages ne parvenait tout à fait à celer ses premières amours, qui aurait dû se trouver les armes à la main sur un champ de bataille et non dans la pénombre de cette salle glaciale.
Enfin, il contempla la Comtesse, mince silhouette enveloppée d'un lourd mantel, dont le regard de brume brûlait d'un feu étrange, à la fois séduisant et dangereux. Il réfléchit aux paroles douces-amères de son ami et comprit l'admiration que cette jeune femme à la voix douce avait suscité chez le colosse à l'armure noire et à la mine farouche, admiration qui sourdait malgré les grognements du Salentin, qui l'avait enjoint de le remplacer au tribunal pour ne pas avoir, avait-il grondé, à la recroiser.
Il murmura quelques mots étouffés avant de l'applaudir discrètement.


Tom, mon frère, tu avais raison, elle ne déparerait pas au sommet du Teamhair na Rí.
Oui... elle a la grâce altière des filles des Ard rí Érenn, cette ville me semble trop terne pour elle.


Un sourire étrange se dessina sur ses lèvres et il repensa à Tara, à ses murailles puissantes jadis, ruines rongées par la mousse désormais.
Cette femme lui semblait droit sortie des landes de Meath et le Dalcassien la regarda une fois encore avant de s'abimer dans une réflexion nostalgique.
Dimaro
Le procureur pensa un instant qu'il devrait obliger le tribunal à servir quelques chopes de noisettes avant de commencer... l'ambiance en serrai que meilleur!

Il avait beau se torturer le neurone, rien n'en sortait des multiples témoignages, objections, diversions, abnégation et plein de truc en ion qui n'aboutirent qu'à une seule conclusion selon lui... Qu'est-ce que c'est barbant un tribunal! Un champ de bataille avec un arbitre, un jury, et une interdiction de se battre nu dans la boue ... Pour sur qu'une taverne ferait un cadre plus adéquate parfois.

Bref, il rebrancha son cerveau de blond sur sérieux et se leva après le coup de marteau du juge l'invitant à prendre la parole. Il se gratta le menton,l'autre main appuyée contre le bureau de l'accusation, réfléchissant intensément, laissant déchaper quelques mots assurés d'un ton serein.


Votre Honneur, Mesdames et Messieurs de la cour...

Que dire... Que dire de toute cette mascarade théâtrale. Un peu de philosophie ne fait jamais de mal même si la morale est insondable.
Y a-t-il un bien et un mal?
Quel est le vice d'une vertu?
La vérité est elle véritable si elle puisse être nuancée?

Tout ceci je ne puis le dire... Et encore moins y répondre en toute impartialité. Mais il y a une justice, des lois et des coutumes issues du bon sens et de la morale. Or, le bon sens ne peut aujourd'hui avoir une moralité pour me dire si les lois contemporaines au procès sont justiciables.. ou pas.

La comtesse et la défense ont émis les failles d'un système législatif non défini avec éxactitude, par jeu d'abrogation, de vice d'écriture et cætera, valant preuve communes et faisant poids sur celles divergentes.

Comme en l'absence de Chope on ne peut juger de la mousse d'une bière, en l'absence de cadre juridique établi le tribunal ne peut officier à sa juste valeur.

Ainsi, par causalité, même si sans mousse la chope peut être remplit, nous Dimaro di Campiglio, procureur du Maine, ne pouvons correctement réclamer à la cours un issu en bonne et due forme. Par moralité comme par justice. Nous demandons donc l'annulation du procès, purement et simplement.

Par ailleurs, les lois ayant été corrigées depuis le 16 novembre 1459, nous inviterons fortement le juge à réclamer la signature de la dite nouvelle charte par damoiselle Leha Giffard dans les plus bref délais, comme celle-ci le souhaitait. Cela afin d'éviter toutes nouvelles procédures similaires, vote et recours judiciaires, en adéquation avec une législation, cette fois-ci, conforme et non réfutable.

Merci de votre écoute. J'en ai finit votre honneur.


Hé bien, tout ceci lui avait donné soif. Il alla se rassoir, glissant sa flasque de noisette à sa bouche ni vu ni connu.
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Arnaud_giboint
A l'ecoute du réquisitoire Arnaud se retint d'afficher un léger sourire, en pensant que les propos du Procureur allait pour le moins à l'encontre des volontés de la Comtesse d'obtenir une condamnation, il se pencha vers sa cliente pour lui murmurer

Et bien voilà qui abonde largement dans notre sens, attendons donc que le juge nous demande de formuler notre défense en réponse au réquisitoire, comme le veut la procédure, afin de conclure définitivement en amenant un dernier argument pour affirmer votre bon droit et demander qu'il soit reconnu
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Karyaan
Assise sur son banc, la Comtesse leva un sourcil à l'écoute de ce qui semblait plus une plaidoirie de défense qu'un réquisitoire de procureur qui est censé appuyer l'accusation.
Quoi dire après une telle aberration ?
Pas grand chose. Laisser faire, et continuer.
Blasée ?
Si peu, mais pas démotivée pour autant, à tout faire pour le Comté.
Étonnée ?
Même pas en fait.
Et s'il y a bien une chose où il avait raison le Procureur là, c'était que ce procès était bien une mascarade théâtrale et il venait d'être l'apothéose clownesque de toute cette fumisterie juridique.

Peu importe. Les choses sont ainsi faites et elle fera avec.
Ça ne l'empêchera pas d'avancer et d'entrainer tout le Comté dans son sillage.
Juste dommage que certains prennent les choses à la légère.
Juste dommage que pour eux se ne soit qu'un jeu.
Par cette légèreté, il foule du pieds tout le travail des autres qui se donnent corps et âmes. Mais comme on dit, il en faut. C'est ainsi.

Elle reporta son attention sur le Juge qui se retrouvait à présent dans une situation des plus délicates. Elle n'aimerait pas être dans ses chausses...
S'il allait contre l'avis du Procureur, l'autre ne manquerait pas de baver qu'il est corrompu. En sommes, il est au pied du mur.
Voilà ce qu'est la justice, un jeu de manipulation crasse.
Quand tout va contre soi, alors on se joue de bassesse.

Alors elle le regarde, léger sourire rassurant, calme et sereine.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Ailvin
Juste à temps !
Oui, il était de retour juste à temps, de retour dans le Maine, après avoir combattu les félons au sud du Maine, et juste à temps pour entendre le verdict du Juge du Maine dans cette affaire qui avait retenti du Maine jusqu'aux provinces méridionales de France, ou plus loin encore, Dieu sait.
Ah ce tribunal, ce tribunal où tintait les voix de la justice Mainoise, ce tribunal qu'il avait côtoyait pendant presque un an, en tant que procureur d'abord, et juge ensuite, il l'aimait ce tribunal et pourtant, n'espérait pas à avoir à y siéger à nouveau.
Du moins pas en l'état, ça ne serait autre chose que pure folie, folie de rendre la justice au nom d'un despote friand de fessiers royaux.
Que dites-vous, mauvaise langue ? non, une formidable comtesse oeuvrant pour son peuple, la gloire de son Comté, mais aussi l'élimination des opposants et la ridiculisation du Maine et de sa noblesse.

Il entra donc dans la Cour alors qu'un silence de plomb pesait, tous les regards étaient tournés vers le blond Procureur, qui vraisemblablement avait fait un réquisitoire des plus sensationnel et c'est avec un :


« Voyons donc, Votre Honneur, ce que vous comptez faire. »

Qu'il prit place, jetant un rapide regard à l'assemblée, La Sorcière était là, son valet démoniaque aussi, ce qui répugna bien assez bite le Wolback...
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Elendillefin
Quelques murmures à peine audibles seuls osaient rompre le silence qui s'était installé dans la salle d'audience.

Len rompit celui-ci de quelques mots.


Le dernier mot est à la défense. Nous vous écoutons maître. J'espère que vous saurez faire preuve de davantage de retenue.
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Arnaud_giboint
Arnaud se levan adressa un peit signe de tête et un sourire à Léha puis s'avança au centre du prétoire ça plaidoirie était prête elle résumerait les fait et l'ensemble des arguments qui faisait qu'il allait de plein droit réclamer le non lieu

Votre honneur permettez moi avant tout de saluer respectueusement le bon sens et le discernement du Procureur qui a su prendre en compte le fait que les arguments de la défense n’étaient pas injustifiés et contrebalançaient largement ceux de l’accusation.

Et cela malgré que le témoin de l’accusation n’ait eu de cesse que de vouloir placer le débat sur des éléments n’ayant pas de point commun avec les événements ayant motivé le contenu de l’acte d’accusation.

Il est évident que sa Grandeur la Comtesse du Maine a voulu faire feux de tous bois afin d’obtenir coute que coute une condamnation qui lui semblait largement justifiée, n’hésitant point tout d’abord pour cela à mettre en cause le codex Mainois sur lequel le procureur et vous-même vous vous appuyez depuis maintenant une mandature et demi, ce qui suffit largement à en valider l’utilisation même si d’origine ont eu put mettre en cause sa validité par suite d’un vice de procédure.

Ensuite, comprenant sans doute que cet argument ne pouvait être reconnu Sa Grandeur n a pas hésiter à mener de front plusieurs attaques personnelle dirigées contre nous, argumentant de supposées mauvaises relations communes pouvant influencer notre mode de défense et n’hésitant pas par ailleurs à nous insulter indirectement en donnant à supposer que nous étions je cite

De vulgaire Crapules se servant des lois pour assouvir quelque basse vengeance, pour toutes réponses à nos questions, attaque mettant en cause notre crédit en tant qu’Avocat auxquels nous nous devions de répondre afin de justifier de notre crédibilité dans cette affaire

Certes votre honneur ce prètoire n’est pas le lieu le plus adapter pour procéder à de tels supposés règlements de compte entre personne qui de toutes évidences sont loin de s’apprécier, mais il est toutefois juste de penser qu’e l’on puisse avoir le droit de répondre à des affirmations infondées lorsque celle-ci peuvent faire dévier du sujet qui nous occupe.

Malgré cela dans les rares occasions ou nous avons pu le faire, il nous fut donné de démontrer que l’article 5.5 de la charte du conseil ayant amené se procès ne pouvait d’aucune façon être opposé à la conseillère Léha Giffard.

En effet votre honneur nous sommes ici en présence d’une charte qui se veut droit écrit ne faisant nullement ni d’aucune manière appel à la coutume, et dans la quel l’article 5.5 stipule bien que ne cite

Par suite d’un vote exprimé à la majorité des membres du conseil il pourra être exigé la démission d’un conseiller ne remplissant pas les devoir de sa charge

Hors nous avons noté que la Comtesse a reconnu que la conseillère Léha Giffard n’était détentrice d’aucune charge particulière au sein du conseil. Dans ce cas Comment a-t-on pu vouloir reprocher de ne pas souscrire aux devoirs de sa charge à quelqu’une qui n’en possédait aucune ?

Quand bien même l’on pourrait sous-entendre, ce qui n’est nullement écrit, que l’obligation de présence et de participation aux débats soit de fait charges inhérentes de plein droit dévolue à tous conseillers, là encore l’article 5.5 de la charte ne serait pas opposable à la conseillère au regard du fait qu’il est établis qu’elle a largement satisfait en ce cas à ses devoirs puisque c’est accès au conseil lui ont été arbitrairement retirés pas la Comtesse du Maine aux motifs de ces incessante interventions contestataire interdisant au conseil de travailler sereinement au dires même de la Comtesse du Maine.

Enfin votre Honneur concernant se vote cause de notre inculpation et de notre comparution ici même il est par ailleurs à noter que celui-ci fut ouvert un certain temps après que l’on ait arbitrairement privé de ses accès la Conseillère Léha Giffard dans ces conditions Comment pourrait on justifier que l’on puisse demander de démissionner de ses fonctions à une personne qui se trouve être exclue de faite et qui par conséquence ne peut plus exercer sa charge ?

Il nous serait facile en cela de démontrer que le fait de retirer se accès à un conseiller lui interdisant par la même de sieger vaut exclusion et de fait démission forcée.

Toutces éléments étant preuve qu'est suffisamment apporté par nous que les motifs ayant amené notre inculpation, et de fait notre comparution devant cette cour, sont pour le moins irrecevables et qu’en conséquence l’acte d’accusation ne repose sur aucun éléments probants ne pouvant donner lieu à quelconque poursuites judiciaires.

Ceci étant établis il reste deux faits dont nous tenons à prendre acte pour le cas ou il pourrait y avoir une suite donné à ce procès devant d’autres instances.

En premier nous prendrons acte du fait que l’Accusation à cité à comparaitre sa Seigneurie le Grand Maitre de France Dotch de Cassel. Bien sure cette personne appelé ailleurs du fait des devoirs inhérent à sa charge ne peut être présente ici en ces jours toutefois nous savons qu’elle à préalablement à son départ du Maine tenu à déposer en sa qualité de témoin, et nous somme pour le moins étonné que vous n’ayez point donné ou fait donné lecture de son témoignage par le Procureur ou votre greffière avant que ne soit prononcé le réquisitoire , ceci pourrait donc constituer un vice de forme et de procédure puisque l’on pourrait invoquer la rétention d’information et la dissimulation de preuve, aussi nous permettrez vous d’en donner maintenant lecture


Arnaud pris un instant pour retourner à son pupitre, profitant de l’instant pour boire une gorgée d’eau fraiche il se saisi du parchemin sur lequel figurait copie du témoignage et revint au centre du prétoire

Voici donc témoignage porté par sa Seigneurie Dotch de Cassel

Voici son témoignage :
Citation:


Votre Honneur, Monsieur le Procureur,

Je ne suis pas sûre de bien comprendre pourquoi je suis invitée à témoigner pour l'accusation, mais puisque je suis là, je vais en profiter pour donner mon point de vue sur cette affaire.

Je trouve personnellement - et ça n'engage que moi et pas la couronne ou autre - que ce vote est inique au vue du déroulement des événements.

Un vote pour imposer la démission d'une personne qui n'a pas assumé ses responsabilités, puisque c'est cela dont il est question dans l'article 5.5 du Codex Mainois. Comment peut-on réellement dire que Demoiselle Giffard n'a pas assumé sa charge, alors qu'elle n'avait plus accès au conseil depuis le 23 octobre ?

Comme j'ai pu le dire au conseil, je pense qu'il aurait été pertinent d'écouter pourquoi Demoiselle Leha refusait de signer la charte du conseil et d'avancer. Plutôt que de lui retirer les clés et de comprendre le pourquoi une fois une saisine déposer à l'encontre de la Comtesse.

Je n'ai rien d'autre à ajouter votre Honneur.


Avouez votre Honneur qu’i aurait été dommage de ne pas faire état de ce que peut penser un Grand Officier de la Couronne quand aux motivations ayant pu conduire à ce procès. Pensés et réflexions est il besoin de le souligner en totale oppositions aux paroles ayant pu être prononcées durant l’audience par la Comtesse du Maine et qui nous donne entière raison de dire que les motifs de ce procès sont irrecevable.

Comment ne pourrait-on pas prendre en compte les propos même du Grand Maître de France même si ils ne sont là que le fruit de sa réflexion personnelle n’engageant en rien La Couronne.

Enfin le second fait dont nous prendrons acte et sans doute à propos duquel je suppose nos dires vous auraient laissé pantois est celui qu’il nous à été possible d’invoquer relatif au devoir de neutralité d’un juge.

Le document partiellement anonyme déposé par la Comtesse faisant état du résultat du vote et des réflexions de certains conseillers ne peux du fait du refus de cette dernière de faire savoir lequel des conseillers pouvait être absent, compte tenu des résultats exprimés nous amène naturellement que vous ayez pris part à ce vote en tant que conseiller, ce qui n’est nullement reprochable. Toute fois eu égard à la charte de bonne justice qui établis le principe par lequel on ne peut être juge et parti, sachant que le résultat de ce vote pourrait conduire à une mise en procès que vous auriez alors à juger, en votre qualité de juge vous auriez pu vous abstenir et le résultat du vote ferait état d’une abstention ce qui n’est pas le cas.
Si vous avez estimé que votre devoir de conseiller vous imposait de prendre parti dans ce vote, Peut importe en fait que vous puissiez avoir pris fait et cause pour ou contre la Conseillère car dans un cas comme dans l’autre nous pouvons arguer que cela puisse influencer votre jugement, vous auriez du vous déclarer inapte à juger et demander à ce que soit nommer en vos lieu et place un juge indépendant non membre du conseil.

Sachez bien votre honneur qu’en évoquant ce fait je ne mets nullement en cause vos qualité de probité et d’impartialité, je ne fait en fait que mettre en avant les principes du droit évoqués par la charte de bonne justice établie par la Cour d’Appel du Royaume, rien de plus, ce qui est en cause ici n’est point vous-même mais ce que veut être la procédure de justice, et du fait qu’il est du devoir d’un avocat de pourvoir à la meilleure défense possible de son client y compris en usant des moyens que lui offre la justice en dénonçant les éventuels vices de forme ou de procédure, y compris tous comportements même involontaires pouvant porter atteinte à la charte de bonne justice comme aux principes élémentaires du droit.

En conséquence Votre honneur aux vues des éléments que nous avons apportés en cette affaire au profit de la défense, élément qui ne peuvent à contrario être réfutés du fait qu’ils s’appliquent stricto sensu sur les textes relevant de la Charte du Conseil Mainois, et plus généralement du droit et des procédures judiciaires, attendu que nous pouvons également invoquer divers vices de forme et de procédure en ce présent procès, et faisant suite aux réquisitions du Procureur.

Nous demandons au terme de notre plaidoirie à ce que soit prononcé le Non Lieu afin que dans l’avenir, et pour le cas improbable ou la Damoiselle Giffard aurait de nouveau à comparaître devant quelconque Cour de Justice, il ne puisse être fait état à charge ou a décharge de la présente affaire à son encontre, et que soit restitué immédiatement les accès au conseil de la conseillère Léha Giffard.

A défaut de quoi en présence de tout autre verdict que vous pourriez prononcer nous nous verrions en droit de contester ce dernier, et éventuellement de nous pourvoir en Appel

J’en ai terminé votre Honneur et vous remercie de nous avoir entendus
Je me permets donc de saluer la Cour dans son ensemble , et laisse place à damoiselle Léha Giffard pour le cas ou elle voudrait ajouter quoi que cela soit après nous.


Arnaud après s’être incliné en guise de salut regagna son pupitre. Les dés étaient jetés, il avait accomplis son devoir d’avocat en toute indépendance de la justice et des intervenants de la partie adverse comme le voulait la déontologie de sa corporation. Il n’avait fait, outre les réponses apportées aux accusations de la Comtesse, que s’appuyer sur les textes en vigueur et sur le respect des principes de la justice édictés dans la charte de bonne justice. Il ne restait plus désormais qu’à attendre le verdict.
Il se rassit donc à côté de sa cliente tout en lui adressant un léger sourire confiant.

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Karyaan
Toujours assise sur son banc, n'osant plus en bouger tant que le Juge ne lui en donnait pas l'autorisation, la Comtesse écouta la plaidoirie de l'avocat.
Léger sourire en coin devant la magnifique preuve de manipulation de l'intégrité d'un juge en menaces sous-jacentes et à peine sous entendues.
Voilà une bien laide image d'une justice qui se dit honnête et droite.

Son regard se reporta sur le nouveau entrant et elle fronça les sourcils.
Celui la même qui l'avait menacé plusieurs fois de mort. Ses gardes comtaux ne bougeant pas, mais restant sur le qui vive.

Elle trouvait cependant amusant qu'un ex-Officier Royal, soupçonné de traitrise à la Couronne pour connivence avec la Bretagne, ose se pavaner en prétoire de justice.
Ah mais oui c'est vrai, il venait soutenir son amie. Ne dit-on pas qui se ressemble s'assemble ?
Amusant, oui, très amusant.
Les masques tombent les uns après les autres et elle se fait un plaisir d'être celle qui les fait et fera tomber.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Tomnissa666
Il est des jours où les nerfs commandent à l'âme de s'apaiser. Des jours où l'intérêt supérieur du comté impose de rester calme.
A voir entrer Thorn, le voilà que se lève, le regard parcouru de lueurs meurtrières, avant de se tourner vers sa Comtesse, calme, impassible et impavide.
Un sourire étrange se dessine alors sur son visage, de ces sourires qui laissent à craindre que celui qui les offre agira en contradiction avec ceux-ci, un sourire qui dévoile des promesses funestes.

Le traître est donc de retour, celui que ses origines bretonnes ont rattrapé, celui qui s'est compromis avec une ennemie de la Couronne, celui qui ose revenir dans le Comté qui eût dû le justicier et châtier pour ses mensonges et sa félonie.

Alors le Chien de guerre laisse place au Chancelier, la froide raison gèle la colère vengeresse et un autre sourire se dessine, destiné à celle que tous ont vilipendée tandis qu'elle sauvait ce Comté qui n'est pas leur de la ruine et de la honte. De sa bouche, un murmure seul s'échappe, incongru eu égard à sa silhouette.


A la fin les masques tombent, d'autres que nous prendront le relais mon amie.

Le Salentin se lève désormais, il a assez vu et entendu. Il se dirige vers la sortie avant de saluer son frère d'armes vêtu de noir. Un regard vers lui et les voilà qui sortent tous deux, reprenant leurs armes des mains des gardes qui surveillent la salle. Avant de quitter le tribunal, une dernière phrase, prononcée d'une voix quasi inaudible, glaciale et impérieuse.

Veillez sur Sa Grandeur, que personne n'approche d'elle.
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Genibus nitito canis
--Les.potineuses.


c’est fini ?

J’sais pas. Mais tout c’temps pour même pas une réprimande… pffff nos us foutent l’camps j’vous l’dit moi.

Pis avec tout ça la pauvrette elle a même pas pu travailler au conseil.

La pauvrette ? vous vous foutez d’ma trogne là ?

Oh ben non alors. Pourquoi qu’vous dites-ça ?

Non mais la pauvrette comme vous dites, si elle avait vraiment voulu œuvrer pour not’bien comme vous l’dites, elle aurait signé leur papier comme ceux qui travaillent vraiment pour l’maine ont fait.
Tiens j’vais faire pareille, j’savais point quoi faire.


Quoi vous allez vous présenter aux élections ?.

Ben pourquoi pas ? J’ai jamais visité l’château. Suffira d’pas signer où d’trouver qu’chose de travers.

Ben et c’est quoi l’intérêt?.

D’faire parler d’moi. Tout l’maine connaitra M’dame Ermengarde. Et pour sûr qu’j’trouvait un galant.

Un galant à votre âge ?.

Soyez pas vexante. Ah ben tiens r’gardez donc qui nous r’vient. L’baron anglois.

Ah ben vouiii. Ben l’as plutot l’air en pleine forme pour quelqu’un qui r’vient d’la guerre ?.

Ben j’comprends pourquoi qu’la bretonne l’es encore en procès à coté. C’doit’être lui qui l’as ramnée une fois d’plus. L’as pas du comprendre la première fois qu’les bretons sont indésirables chez nous !
Elendillefin
Len laissa le silence s'installer dans la salle d'audience. Seuls quelques murmures se faisaient entendre dans le public.

Messire Giboint, merci pour votre intervention. A propos, un détail me chiffonne.
Vous avez été nommé avocat, n'est-ce pas? Mais pour exercer en Maine, il semble que le code de déontologie des avocats du Maine vous oblige à prêter serment au comte ou à la comtesse en exercice.

Pouvez-vous me présenter une copie de cette prestation de serment?

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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Arnaud_giboint
A la question du Juge Arnaud ne pu s'empécher de sourire, il se saisit donc d'un velin dans son dossier et s'avança vers le bureau du juge

Votre honneur, il se trouve, voyez vous, que les Avocats du Dragon ont la reconnaissance de la Couronne de France et sont habilités à plaider en toutes Cours de Justice du Royaume, sans qu'il soit necessaire d'être inscrit à quelconque barreau local et donc à prêter serment à qui que ce soit d'autre qu'à leur Ordre.

Le code de déontologie des avocats du Dragon reconnu par la couronne veut qu'ils puissent être independants de toutes autorité afin de servir au mieux les droits de leurs clients et la justice.

j'ai donc bien mieux qu'un serment à vous proposer pour toute réponse à votre questionnement,
Voici la reconnaissance de l'ordre et de son droit émanant de la Grande Chancellerie.


Arnaud déposa le premier document sur le bureau du juge


Citation:
À tous présents et qui liront,

Rappelons ce jour la reconnaissance passée de la Couronne de France envers l'Ordre des avocats du Dragon. Qu'ainsi, la reconnaissance apportée par un de nos prédescesseurs permet aux avocats du Dragon de pratiquer partout dans le Royaume de France où l'apport d'un avocat au déroulement d'un procès est permis.

Louis-Hubert d'Harlegnan,
Chancelier de France,


Et si vous pouviez avoir encore un doute voici autre notification faisant suite à une requette mettant justement en cause ce droit et qui fait jurisprudence en Cour d'Appel

Citation:
Faict le 1 mai de l'an de grasce 1458 à Paris.

A tous présents et advenir, salut.


Nous, Grégoire d'Ailhaud, Chancelier de France, Duc Consort d'Alençon, Comte de Lille et de Sainct-Omer, Baron d'Aire-sur-la-Lys et d'Arques, Seigneur de Dammarie-les-Lys,

Attendu la demande de dame Celestine., Juge du Languedoc, sur la légitimité de plaider d'un avocat du dragon au Languedoc sans passer l'examen du barreau du Languedoc ;

En vertu des lois languedociennes sur le droit des avocats ;

En vertu du décret royal d'un précédent Chancelier de France concernant le droit de plaider à travers le Royaume de France aux avocats du Dragon ;

Confirmons que les avocats du Dragon peuvent pratiquer partout dans le Royaume de France où l'apport d'un avocat au déroulement d'un procès est permis, et que nul examen supplémentaire n'est nécessaire en province ;

Argumentons que :

l'examen du barreau chez les avocats du Dragon fait référence en la matière ;

ce droit de plaider à travers le Royaume permet d'assurer à tout accusé la possibilité de disposer d'un avocat en dehors de toute politique locale ;

Rappelons néanmoins que les avocats du Dragon ne sont pas une institution royale, encore moins une institution dépendant de la Grande Chancellerie.


Ces documents répondent ils à vos interrogations sur le fait que je ne sois point astreint à préter serment à l'autorité Mainoise pas plus qu'à une autre et que cela vaut d'ailleurs pour n'importe lequel de mes confrères de l'Ordre du Dragon.
Je préciserais en outre que, par courtoisie vis à vis des autorités de ce Comté, je me suis inscrit à son Barreau puisque résidant ici, chose dont je pouvais fort bien me dispenser vous pouvez le constater

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Elendillefin
Len écouta ce que lui dit Lego. Il connaissait ces documents mais n'en avait pas la même interprétation que lui.

Ma foi messire Giboint, je connais ces documents. Cependant, ils ne sont pour moi nullement contradictoires avec ce qui est demandé par le code de déontologie du barreau du Maine.
D'ailleurs, si vous l'avez lu, ce code précise bien que vous êtes automatiquement membre du barreau Mainois si vous êtes membre d'un ordre d'avocat reconnu par le Maine et l'ordre du Dragonn, comme vous le dites, est reconnu par le Maine.

Non, non, messire Giboint, il ne s'agit pas non plus de vous faire passer un examen pour vérifier vos connaissances.

Il s'agit ici de prêter serment, comme le dit le texte du code d'exercer vos fonctions avec dignité, indépendance, honnêteté dans le respect le plus profond du coutumier et des institutions Mainoises et des lois Royales.

Cela fait partie des lois du Maine et ces lois doivent être respectées, en premier lieu par quelqu'un comme vous, messire Giboint.
Quelle crédibilité avez-vous si vous prétendez venir défendre la loi et l'ordre en faveur des accusés mais que vous-même ne la respectez pas scrupuleusement?

Si vous voulez dénoncer cette loi, faites le, messire Giboint, mais comme vous l'avez vous dit vous même, une loi qui n'a pas été dénoncée est réputée valable et je considère donc qu'elle l'est pour la durée de ce procès.

Je vais maintenant me retirer quelques instants pour préparer mon verdict.
Vous pouvez allez prendre l'air pour le moment.


BAM
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
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