Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 57, 58, 59   >   >>

[RP] Le Palazzo

---fromFRGardes du Palazzo
La rue devant le Palazzo est calme. Pas un mendiant, pas même un rat…
Soudain la lourde porte d’entrée s’ouvre, une conversation, quatre hommes en sortent.
Plutôt costaud, une bonne tête mais faut pas s’y fier. Un coup de leurs poings et on s’en va voir Aristote. Surtout que la plupart ont une dague en ceinture et parfois plusieurs en bandoulière…


Temps pourri !
Oué…
L’un d’entre eux va s’asseoir contre un mur, pendant qu’un autre marche un peu dans la rue, les deux derniers discutant discrètement.

Eh vous jacter quoi là ? De quoi vous complotez ? fait celui assis.
Oh rien t’occupe !
Celui assis se lève et s’approche.
Vous parlez encore de la fille du bordel hein !

Conversation banale en somme, rien de bien original…
Tais-toi donc va ! tu sais pas d’quoi tu causes. Il fouille dans ses poches et en sort un vieux paquet de cartes fort abîmé par les longues soirées.

En attendant l’relève, une partie ça vous dit ?
Mouais...vas-y.

L’un d’entre eux va chercher un semblant de caisse en bois, traînant dans la rue et ils s’installent tous autour, patientant en jouant et en trichant. Rigolant de quelques blagues.

Plus tard la relève arrive, trois hommes et une femme sortent prenant leur place dans un concert de blagues et de beuglements. Nos quatre premiers compères prennent alors leur ronde à l’intérieur du bâtiment croisant de temps à autre, une autre ronde.

Passant devant l’aile Nord, ils s’arrêtent un instant discutant avec la demi-douzaine d’autres gardes patientant non loin de l’entrée…

Une fois leur ronde terminée, ils se dirigèrent ensuite vers leur quartier où une longue nuit de beuveries et de boustifailles les attendaient…peut-être même qu’ils arriveraient à faire venir la fille du bordel en douce…qui sait.

_________________
Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
Truffian
Il glisse sur les toits du Palazzo. Les dernières heures ont été fructueuses. Libertad entisse la Cour en mailles fines et solides. La partie est lancée. Les premières cartes abattues. Les échos d'une conversation lui parviennent de la ruelle. Le palais est à nouveau habité. Gardé solidement. Pas le temps pour les entrées habituelles. Il trouvera bien la propriétaire des lieux.

Il se faufile par une lucarne. Il respire l'odeur particulière des combles. Ancienne, poussiéreuse. Se laisse tomber par une trappe, tache de se repérer. Il est entré par l'aile nord. Elle lui avait paru plus paisible. Voyons. La pièce est ronde. Haute de plafond. Lumineuse. Un sourire pointu découvre ses dents. Il commence déjà à tirer des plans d'aménagement.

Telle une sourit, Marlowe's parcourent les couloirs. Entrouvrant des portes au grés de sa fantaisie. S'arrêtant pour étudier un détail de boiserie. Baguenaudant les mains dans les poches. Il se sent immédiatement chez lui. Les travaux ont pris possession des lieux. Il s'arrête parfois pour juger l'oeuvre des artisans. Approbateur ou suspicieux.

Peu à peu. Sans même le percevoir, ses pas le mènent vers des quartiers moins désert. Perdu dans sa rêverie, il s'amuse de son ombre dansant dans la lumière des flambeaux. Une porte sculptée attire sa main. Il l'ouvre avec désinvolture.


Hhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!

Oh pardon. Le rouge de ses joues transparaît sous son maquillage Hrm, je cherche la Comtesse, vous ne...

Au viiiiiiiiiiiioooool !!! A ma vertu !!!!!!!!!!

Il claque la porte précipitamment. Laissant la soubrette à sa toilette. **Décidément, les bains ne me portent pas chance.** Débouchant au sommet de l'escalier central, il admire l'efficacité de la relève des gardes. Tente de s'éclipser discrètement.

Regardez !!! Un blanchâtre !!!

Hrm, bonjour. Il se retourne l'air assuré La comtesse m'attends... Une soubrette échevelée, court vêtue d'un drap rendu transparent par l'eau, choisis ce moment pour faire irruption Euh, rebonjour...

Les gardes restent figés un instant par l'apparition. Puis les cris se mélangent. Marlowe's décampe. Poursuivis par des interjections peu plaisantes. Le remue-ménage fais surgir des visages mal réveillés. Il saute par-dessus les outils, les tapis roulés, se faufile entre les meubles n'ayant trouvé place.

Discrétion. Discrétion... Sont doués ces gardes. Jette un oeil derrière lui. Voit une soubrette en furie se rapprocher dangereusement. Talonnée par de grands gaillards peu amènes. Wouaaaap... Du jarret mon gars.

Il déboule dans une vaste salle. Au parquet usé par les pieds d'une génération de danseur. Trouve le lustre fort élégant. Décide que le moment n'est pas des mieux choisis pour l'admirer. Sans reprendre son souffle, il traverse un vestibule, un fumoir, une pièce dont il ne comprends absolument pas l'utilité et reclaque une porte, s'empresse de pousser un lourd fauteuil devant. Un guéridon par-dessus. Une statue de faune pour faire bonne mesure. S'apprête à y ajouter une armoire ouvragé, quand un léger toussotement retentit.

Il se retourne d'un bloc. Une élégante au port d'aristocrate le scrute, le sourcil relevé, ponctuant son air intrigué. Un petit livre noir repose entre ses mains. Elle en marque la page d'une rose noire, et se relève de son sofa. Nulles craintes dans la profondeur de son regard vert. Un air frais parvient de la véranda ouverte. Il apperçoit les début d'un jardin intérieur.

Il s'affale, essoufflé, dans le fauteuil. Essayant de prendre un air dégagé. Tandis que des coups sourds résonnent à la porte.


Je dois vous paraître incongru. Mais l'explication est fort simple. **Simple sans doute. Si seulement je la connaissais.** Je... En fait voilà... Hrm... Vous aussi vous entendez le murmure du Palazzo ?

Les mots le surprennent. Il entends des voix réclamer un bélier. Se demande bien comment il va s'en tirer cette fois. Belle course tout de même. Cela le fait sourire comme un gamin.
Selene2rr
Sélène rit de bon coeur en voyant la maladroitesse de Garnulf pour monter sur son cheval, un magnifique frison à la robe noir jais...Elle ne répondit pas à ses éculubrations et effaca son rire pour le remplacer par un froncement de sourcil en entendant brailler le bougre, à gorge déployée, de viles chansons paillardes....*ça pour de la discrétion, c'est de la discrétion...*

Dédale de ruelles après dédales de ruelles, ils arrivèrent enfin devant la bâtisse impétueuse de beauté architecturale...Sélène l'admira, appréciant le détail des pierres, sculptures et autres gargouilles....Elle arrêta son cheval et sauta à terre, puis elle noua les rênes dans un anneau mural....Elle s'inquièta, aucun garde à l'entrée....pourtant elle avait fait venir des hommes de confiance, pour garder le lieu afin d'aider la Comtesse...

Elle poussa la grille de fer forgé et traversa le jardin fleuri sans en admirer la beauté tant elle était inquiète et rageuse...* si ces bougres de gardes ne font pas leur travail et sont en train de boire dans un coin je les vire grrr...* Elle arriva devant une porte massive et sculptée de floritures et arabesques et la poussa....ouverte....Elle entra précipitant le pas, montant les marches du long escalier de marbre rose quatre à quatre...sortant son sabre en entendant des éclats de voix et se planta devant la demi-douzaine d'hommes de mains tambourinant devant une porte close...

Et bien ?? Je vous paye pour garder ce lieu non pas pour le démolir !! Que se passe t'il ici ? Vous, vous et vous... hurla t'elle en désignant trois hommes hébétés de la voir dans les lieux... retournez à l'entrée et soyez sur vos gardes !! Se retournant vers le reste des gardes, les yeux rageurs... Alors ? j'attends une explication....

_________________
http://img231.imageshack.us/img231/1204/bannireau7.gif
---fromFRGardes du Palazzo
J'ai trouvé un bélier !!!

Pousse crétin... Hé le blancheâtre, sort de là si t'es un homme !!!

J'en fais quoi du bélier ?

Hiiiiiiiii... Otez vos pattes de là. Occupez-vous de l'autre plutôt. Il a failli me faire un enfant.

Améne-le là. Vous faites quoi ce soir damoiselle ?


Un hurlement interrompis l'activité frénétique. Les gardes se tournérent comme un seul homme. Tandis que la soubrette disparaissait sans façon. Les trois désignés ne pipérent mots, jetant des regards d'encouragement à leurs camarades. Soulagés d'avoir une excuse pour partir.

Ben chef. Y'a un intrus. Tout blanc chef. L'a failli choper l'enfant de la soubrette dans son bain. Chef.

Sa virginité crétin. A failli sa... C'est ça chef. Tout comme il dis. Un intrus blancheâtre chef.

Je fais quoi du bélier chef ? Il a bloqué la porte chef. Permission de la faire sauter chef.

Nous on nous as dit pas d'intrus chef.


Les gardes dansent d'un pied sur l'autre. Se regardant hésitant. Pas un bruit ne filtre de dérriére la porte. L'un d'eux poussé par les coups de coudes de ses compagnons finit par lacher, piteux.

Je crois que la Comtesse est dans cette pièce aussi chef...
_________________
Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
Selene2rr
Elle serra des machoires et des poings...trop s'en était trop...ces bougres n'avaient même pas reconnu Marlowe's alors qu'elle leur avait donné la description de chaque membres de Libertad...Elle ne put s'empêcher de rire intérieurement en se disant que décidément, partout où son ange étrange passait une tempête s'en suivait...

Dégagez bande d'ignorants et ne m'appellez pas chef !!


Elle s'approcha de la porte et frappa sur la boiserie faite de marquetterie délicate...Aucun sons n'en sortit, elle clama d'une voix claire...

Madame la Comtesse ? Marlowe's ? C'est Sélène...Veuillez excusez l'ignorance et l'incompétence des gardes, ils n'ont pas su reconnaître un membre de Libertad, mais il faut dire que celui-ci est un cas particulier, il ne sait entrer par les portes et cherche toujours la difficulté...

Elle pouffa de rire, se rémorant des entrées et sorties non conventionnelles de lieux et de tavernes...

Vous pouvez sortir, pour ma part je vais donner les directives à suivre aux gardes et je vous rejoindrais plus tard...

D'un geste énervé et autoritaire elle invita les gardes à la suivre et descendit l'escalier monté à la hâte..Elle rejoignit les autres gardes dispersés vers la porte en fer forgé et dans le jardin...

_________________
http://img231.imageshack.us/img231/1204/bannireau7.gif
---fromFRGarnulf
Arrivant à l'endroit prévut, Garnulf arrêta de chanter (brailler des paroles incompréhensibles serait plus juste.

Hep l'affranchie!
Attend, l'Garnulf étions l'garde du... euh... corps! Ouais d'ton corps, enfin d'ta vie!
Donc j'dois passer d'vant
Hep attend!

Trop tard, fulminante, Sélène était déja rentrée.
Le mercenaire jura puis esseya de descendre de la monture.
Alors qu'il allait mettre pieds à terre, Garnulf s'arrêta et s'accrocha de toutes ses forces à la bête :


ARGH!
L'Serres, t'as vu? L'sol y bouge! Sa tourne... beuh... aaah vais tomber!

Les Serres, crossa, puis l'ivrogne tomba sur le sol, manquant de se briser le nez sur les pavées.
Garnulf se releva et titubant, esseya de rejoindre Sélène


L'affranchie! L'affranchie!
Beurp... m'sent mal... Hé l'Serres, c'moi ou un truc r'monte dans ma gorge?

Les yeux de Garnulf s'exhorbitèrent. Il plaqua une de ses grosses mains poilues sur sa bouche et entra dans les jardins du Palazzo.
Faisant fi des merveilles de la nature, Garnulf alla en courrant vers un buisson (piétinant au passage quelques fleurs) dans lequel il régurgita son dernier repas.
Soupirant, Garnulf se releva puis appela encore :


L'ffranchie!

Le gors gueux entendit des éclats de voix...
Se fiant à son instinc, il décida d'y aller.
Il surprit Sélène et six gros bras devant une porte.
Garnulf grogna et beugla :


Hého les quoquerets putrides, z'avez comprient l'affranchie?
Dégagez et l'ppeler pas chef!
Non mais!


Bougonnant, l'ivrogne se posta aux côtés de Sélène, la main sur le manche de sa masse...
_________________
Garnulf Knotwise, Bourreau de l'Alençon
Les Serres :
---fromFRmara.des.acoma
Démon d’un pas sûr évitait les ordures et les crève-la-faim que la misère jetait là sur le pavé d’une cour impitoyable. Tythia derrière chantonnait doucement une complainte inconnue qui semblait plaire aux oreilles de l’étalon qui trottait obligeamment.

Elles arrivèrent bientôt en vue de la bâtisse, impressionnante certes... pensa Mara levant les yeux sur les hauteurs de pierres creusées de minuscules arches. Un instant muette, elle admira le travail d’un oeil respectueux, l’ensemble était d’une harmonie indéniable et l’écrin de verdure mal dissimulé en son pourtour semblait un havre inespéré en cette ruelle étouffante.

Elles mirent toutes deux pieds à terre et laissèrent Démon rejoindre le cheval de Sélène, les deux montures se côtoyaient souvent et avaient l’habitude de patienter ensemble... elles arrivèrent aux grilles et aperçurent Sélène qui fulminait accompagnée de quelques gardes.


Des ennuis ? elle loucha d’un air peu amène sur Garnulf se tenant aux cotés de Sélène, son teint était plus que verdâtre...

Avez vous vu Marlowe’s et les autres ? Que devons nous faire ? les attendre ici ou.. entrer... elle regarda l'imposante porte, vaguement intimidée...
_________________
---fromFRComtesse Ekarlate
Accueillis en ces lieux sombres de prières refoulées,
Mais de certitudes et d’espérances renouvelées,
D’une manche de guipure écarlate, sa main se tend…
Courtoisement touche la sienne en un geste inconscient.


Que de bruit... que de charivari... elle sourit néanmoins
Mais cette demeure engourdie, de bruit a bien besoin !
Venez, suivez moi. De cette barricade, redescendez
Allons chercher vos amis, nous avons à parler.


D’un dédale de couloirs éclairés aux flambeaux,
Le guidant au berceau d’une serre embaumée,
La Comtesse égrène à mi-voix l’histoire du Palazzo.
Evoquant d’un Marquis, son amour passionné.

Une voûte en fraîcheur de feuillages et de rose creusée,
Elle se niche au vert, lui fait signe d’avancer,

Que voulez vous de nous ? cela ? un geste sur l’horizon..
Nous vous offrons un bastion, quelle est votre proposition ?


_________________
---fromFRSerment
Invités dans la demeure de la Comtesse, tout du moins il le pensait, Serment l'être d'un lien s'avancait parmis tentures d'un couloir aux teintes chatoyantes et vestiges d'une demeure aux allures rougeoyantes.
Sa main se serra dans sa mitaine d'un loup qui un soir de pleine lune lui confectionna ce vêtement qu'à présent il chérissait par dessus tout.

La créature et son Être de Serment se rapprocha de celui qu'elle protégeait, de celle qu'aucune peine ne devait atteindre plus jamais.
Plus de larme...
Plus de peine...
Survie à tout jamais engagée à ses côtés.
Sa main glissa sur le pommeau d'une rapière et l'étreignit sans se forcer. L'atmosphère d'un lieu s'amplifiait d'un murmure éternel, d'une histoire contée à un groupe bruyant. Ennemis? Amis? Liberté.

Serment vint à son loup, murmura doucement des mots qui le taraudaient, qui dansaient en son esprit en une chorégraphie d'hégérie.
Ce lieu était un endroit de survie. Mais où pouvaient-ils se rendre?
Liberté, liberté chérie.. libre de vivre sans attache d'une peine vibrante, et pourtant la voici qui se terrait en ces ombres flagrantes.
Serment s'enfuit puis revint. Ne savait que faire mais avancait, à Ses cotés, ne jamais l'abandonner.

Un jardin à présent en lequel se tenait tout un groupe hétéroclite des plus bigarré. Serment eut peur pour son loup, se serra tout contre lui, raffermit sa main sur le pommeau d'une lame. Mourir avant lui, pour lui, mais sans lui, pas de survie.
Mais ils furent invités. Ou peut être attirés en ce lieu. Que pouvaient ils craindre? L'Être ne le savait et dans un doute incertain il se raccrochait au souffle calme et mesuré d'un loup à ses cotés.
Il se pencha doucement, au creux d'une oreille dressée, et dans l'ombre tout deux, écoutes de cet instant, il se mit à chuchoter...

Cry, loup de ma vie, de mon serment fidèle d'être toujours à tes cotés. Sens notre quête d'une survie en ce lieu, reconnais notre utilité d'arriver. Mais j'ai peur...
Peur de te voir entrainé en une vie trop poignante, menant à la mort et aux larmes, peur de te perdre par mon incompétence, de nous perdre, car sans toi, le Serment sera radié, irradié d'une trop grande peine.

J'ai peur de la haine que ceci pourrait éveiller. Et je ne percois que des rires. Mon loup, Louve de mes pensées, restons cachés, attendons la suite d'un évènement qui passe et repasse sans se troubler.
Attendons notre survie. Nous sommes à elle, elle ne peut nous refuser.
Quête éternelle, je suis à tes cotés. Je trouverai notre utopie et te l'offrirai, pour ton sourire, pour ton rire, pour voir fleurir sur ce visage toute émotion qui n'est pas de tristesse mélée.
Survivons... attendons...


L'Être aimant et amant d'un coeur blessé se courbe doucement, en une position d'écoute discrète, restant près de son loup, attendant son appel, son cri, mais sans courroux et haine ni peine vengeresse. Juste un devenir qu'il recevrait. Il attendrait ainsi...
Cry à ses cotés, ainsi était sa vie d'une quête de survivance.
_________________
- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
Le loup aussi le sentait…la douleur étrange qui régnait en se lieu. Un sévice…Une mort peut-être… Pas de peur, ou peut être juste celle de ne pas être a la hauteur d’un amour qui en demande beaucoup…Méfiant il se déplace comme en quinconce… et pourtant la Grande Dame …La comtesse bien qu’incroyablement présente, n’était nullement froide ou sèche, non…

Il abaissa la tête, en signe de salut et de respect…Son être à coté de lui n’était pas tranquille du tout. Il lui murmura…

Mon ange, tiens toi droit… n’aies peur de rien…Confiance…ne le sens tu pas ? Rien ne l’effraye plus en ce monde.
Et surtout n’aies craintes…Je ne suis pas si simple à tué…Et quand bien même…Qui est plus fort que sa propre destiné ?


Sa voix douce, et très basse reprit…

Ne t’en fait pas mon ange…Je te protèges…Et ne fuit plus, car c’es mon cœur qui fuit quand tu es loin de moi…



Ses yeux, lui indiquait la douleur qu’il avait ressenti quand L’Être l’avais quittés…

Ses yeux se plantèrent alors dans ceux de Sélène…Plus tard ils devraient parlés.
Il regarda le jardin, les herbes folles ou tout avait un ordre relatif et presque inconscient… le moindre brin d’herbe avait envie de faire plaisir à la Comtesse, c’était comme ça qu’il le percevait.

Un seul être vous manques…
Et tout est dépeuplés…


Voila se qu’il dit a la comtesse…Il connaissait sa douleur…Pourtant il ne la vivait pas…Il savait ou l’amour l’attendait, mais tant qu’il ne l’aurais pas mérité, tant qu’il ne se sentais pas plus valable de cœur, plus pur…Son amour quittes a le perdre, resterais hors de portées…
Il regarda alors l’être, un trouble étrange l’assaillait…Quelques fois il l’aimait plus…Cela lui fit peur…Il grogna mais le sentiment resta là…. Révélation… Il sourit…Après tout…Qui n’aimerais pas un Ange tombé du ciel ?
_________________
Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFROdalisque
Il est des lieux comme des âmes, qui attirent. Ce palais semblait vivre. un palais de décombre, là où il fut grandeur; un palais de ruine, là où il fut festoiement; un palais de poussière, là où il fut magnificience.

Le lieu attirait Odalisque ainsi que la lumière le pauvre papillon nocturne. De loin, elle avait observé le manège des aller et venues. Le lieu semblait prendre vie, elle n'osait y entrer mais ne pouvait s'en éloigner.

Les gardes ayant accourru aux cris de la soubrette, la voie était libre. Elle s'y glissa, partagée. Elle avançait en longeant les murs, dans la pénombre, cherchant à percevoir ce qu'ils avaient à cacher, à révéler. Des frissons la parcourait d'avoir tant d'audace. Peu à peu, elle pénétrait dans l'antre du palais, espérant qu'il ne se transformerait pas en piège.

Ses sens lui soufflent que la voie est libre, l'étage, le grand escalier. voila où il faut s'aventurer. Chaque détail, chaque moulure arrête son regard. Mais non son ascension. Lentement mais inexorablement, elle s'achemine...



_________________
---fromFRGardes du Palazzo
Les couloirs semblaient calmes…malgré tout le bruit que pouvait faire les gardes et garnulf près de la fameuse porte.

Un groupe de garde faisait sa ronde et tournait le coin d’un couloir lorsqu’une intrus se glissa furtivement. Ils ne la repérèrent donc pas.

Mais un peu plus loin dans le couloir, se trouvait une porte…porte derrière laquelle se trouvait un homme…seul, dans une salle de garde, attendant de prendre son quart…

Il ne dormait que rarement, en fait rare était les nuits où ils dormaient bien. A chacun son passé après tout…et le sien le hantait.
L’attente fut donc longue pour lui, patientant comme il le pouvait, jouant aux cartes seul ou buvant quelques bière, parfois même avec d’autres.

Perdu dans ses pensées, il voulut sortir un peu de la pièce qui l’étouffait. Il ouvrit donc la porte et sortit dans le couloir, s’adossant sur un mur. Regardant à gauche, sans raison particulière il aperçut la jeune femme se faufilant au gré des ombres.

La règle aurait voulu qu’il alerte tout le monde mais il n’avait pas l’habitude de toujours suivre les règles.
Aussi s’était-il, lui aussi faufilé, à sa suite et ce le plus silencieusement du monde, ayant pris soin de s’armer d’une épée juste pour le cas où…
Rester discret, c’était son métier en fait, voleur qu’il avait été avant. C’est d’ailleurs en s’essayant au Palazzo qu’on l’avait recruté, mais ça c’est une autre histoire…

Arrivant à la hauteur de l’intrus, il l’interpella.


Pssssssst
Psssssssst

On peut savoir ce que vous faites ici ?

A vous balader ainsi, on a pas dû vous inviter, je me trompe ?


Il sourit de ses traits chaleureux. La barbe naissante qu’il avait lui donnait un air plutôt joviale alors, et les cheveux courts terminaient de dégager son visage, donnant une fort bonne impression aux premiers abord. Un de ses plus grands atout également…il y aurait là aussi, une multitudes d’histoires à conter, mais là n’était pas le meilleur moment.

Alors, on peut savoir qui vous êtes ? dit-il en haussant le sourcil, certain de son petit effet…
_________________
Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFROdalisque
Odalisque n'avait pas pris garde au liseré de lumière qui passait sous la porte. Son regard se portait plus haut, bien plus haut, déjà à l'étage.


Pssssssst

Un sens se mit en éveil, qui tentait de l'avertir. Mais toujours elle regardait vers l'étage.


Pssssssst

Elle sursauta. Tourna rapidement sur elle même, aperçut l'homme qui lui faisait face. De suite, son regard habitué à la pénombre devina l'épée. Elle sourit discrétement, songeant au petit poignard qu'elle avait glissé contre sa hanche. au cas où.. Mais le sourire affiché la rassura, et le fait que l'homme d'arme n'ait donné l'alerte. Elle rendit le sourire, un sourire de séductrice. Odalisque elle avait été, Odalisque elle restait.

S'approchant, avec des gestes fluides, sans heurts, elle se tint tout près de lui, le contourna pour se tenir juste derrière lui. Plaçant une main sur son épaule, légère, et se hissant sur la pointe des pieds, elle lui murmura à l'oreille:

On ne m'invite pas, non. nul besoin pour que je trouve ma route.

Elle connaissait la magie du parfum qui l'auréolait. Elle poursuivit, toujours à voix basse:


Qui je suis? Peut être une invention de votre esprit. L'odalisque échappée du dernier des harems. Un papillon prêt à se bruler les ailes dans le feu du Palazzo.
_________________
---fromFRP'tit Gars
Un petit garçon, plutôt crasseux, se présenta devant les gardes.
Il renifla et se moucha bruyament de sa manche salle.

Snif.

Bonjour m'sieur. j'ai un message pour m'dame Sélène.
A lui remettre qu'à elle qu'on m'a dit... sinon elle vous mordra.

Il tend au garde interloqué une missive qu'il sort de sous sa tunique.
Au fait, z'auriez pas un ch'tit bout d'pain ?
Non ? Tant pis...

Il renifla à nouveau avant de repartir en courant... en criant
Si ya une réponse je r'passerai demain...
---fromFRGardes du Palazzo
Le garde devant la jeune intrus parut stupéfait de la réponse qui lui fut faite…il fut inquiet lorsque la demoiselle le contourna et s’approcha de son oreille, combien d’ignorant s’était ainsi fait poignardé le dos, il serra la main sur son épée.

Il lui murmura ses mots alors, et il sentit son parfum, frais et délicat, mais l’homme était consciencieux au travail, n’importe qui ne pouvait être garde du Palazzo, et même derrière les bières, les plaisanteries de mauvais goûts, chaque garde était bien formé.
Aussi conserva-t-il toute sa concentration, il commença même à se méfier.


Jolie demoiselle, le Palazzo est ouvert à tous sachez-le, mais la Comtesse aime à savoir qui s’y trouve, vous comprendrez que cela reste sa demeure. Peut-être souhaiteriez-vous la rencontrer, ou bien si vous avez tant que ça hâte de poursuivre la visite du bâtiment je me ferai un plaisir de vous accompagner dans les endroits qui vous sont autorisés.

Que choisissez-vous ?


Le garde s’était alors complètement retourné, lui faisant face totalement. Il ne se laisserai plus contourner désormais, une fois mais pas deux, après tout il ne la connaissait pas et prenait déjà un très gros risque…



Pendant ce temps là, à l’entrée du bâtiment…

Trois gardes ruminent sur le pas de la porte. Venant d’être renvoyé manu militari par Sélène, ils râlent dans leur coin.

C’est franch’ment pas juste, c’était pas nous qu’étions à la porte vrai ?!
Vrai…Bah t’en fait dont pas va, demain y zauront oublié…

Leur conversation fut interrompue par un ptit gars sortant de nul part.

Le plus grand d’entre pris la missive dans son énorme main, un peu étonné par le gamin.

Un peu d’pain ? Non…et file maint’nant. Le gamin déguerpit donc en leur criant une dernière informations.
Oué c’est ça repasse demain…retournant auprès des autres…Zavez vu ça, haut comm’ trois pommes et ça s’prend déjà pour…raaa ch’ai pas.

Tiens t’as pas ton jeu de cartes ? la dernière fois tu m’as battu mais l’autre gustave sait pas jouer !

Ainsi s’installèrent les trois gardes, comme à leur habitude, sauf que cette fois-ci le perdant irait porter la missive à Sélène…
_________________
Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 57, 58, 59   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)