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[RP] Le Palazzo

---fromFRTythia
Une fois de plus ce brave cheval avait accepté de la transporter elle et Mara.
Arrivant devant le Palazzo, elle descendit agilement de démon. Avant que celui-ci n’aille rejoindre le cheval de Sélène, elle le caressa une dernière fois. Et suivit du regard celui s’éloignant tranquillement.
Elle se tourna alors vers la bâtisse, elle murmura :


La Palazzo enfin…

A peine eut elle put finir de dire cela qu’une sensation bizarre l’envahit.
La beauté du lieu était déconcertante : Jamais aussi loin qu’elle s’en souvenait, elle s’était retrouvé face à une demeure comme celle-ci.
Tout semblait s’agencer à la perfection, les lignes parfaites s’entremêlaient aux statues, les courbes harmonieuses donnaient souplesse grâce, Les toits et les bordures dentelées dessinaient la finesse du lieu, les fenêtre concurrencées par les portes donnaient une vivacité peu commune : les couleurs pâles et non criardes rassemblaient le tout sous une et une seule demeure : Le Palazzo.
Rien n’avait été mis au hasard, rien n’était en trop. Tout avait sa place, tout donnait au Palazzo sa grâce. Emerveillée par tant de splendeur, elle ouvrit deux fois plus grands ses yeux noirs , tentant d’aspirer toutes les lumières et reflets possible. Tentant d’emmagasiner le plus d’image, afin de pouvoir en jouir par souvenir plus tard. Sa vue la première fut charmée.

Tythia franchit la grille en même temps que les autres, elle se laissait conduire, attirée irrésistiblement pas le lieu, envoûtée par un « je ne sais quoi » qu’elle n’arrivait pas à définir. S’approchant d’un des murs elle le caressa, sous ses doigts fin le pierre semblait se modeler, s’assouplir. Ce fut le tour du toucher d’être conquis pas le lieu.
Elle recula, étrange sensation que cette pierre sur ses mains fines, elle allait recommencer lorsque apparut la propriétaire du lieu. Retirant sa main au plus vite comme un enfant pris en faute, elle arrêta son étrange exploration.

Le parfum de la comtesse enivra alors son odorat, de tous ces sens jusqu’alors exaltés, celui-ci n’allait pas non plus être épargné. Mais le Palazzo et la comtesse recelaient encore bien des surprises et des charmes.
Tandis que le parfum de la comtesse lui chatouillaient les narines, charmant celles-ci, rendant sa perception brouillée comme ci elle avait trop bu : elle planait.
Envoûtée complètement par l’ambiance étrange et mystérieuse du lieu.
La musicalité des mots prononcés par la comtesse, le pouvoir attracteur qu’ils avaient, finir de charmer Tythia.
Tout semblait avoir été prévu pour qu’on ne puisse se détacher du Palazzo. Tous ces sens avaient été charmés, tous ou presque…il ne manquait plus que le goût…
Observant la comtesse, elle attendait sagement comme un enfant attendant sa récompense, que ce dernier sens soit lui aussi charmé, soit lui aussi comblé.

Envoûtée comme elle était, elle suivait difficilement ce qui se passait autour d’elle.
Les gardes, la soubrette….tout cela semblait loin…lointain …
C’est alors qu’elle entendit la voix puissante de Garnulf qui la ramena à la réalité : celui-ci pestait contre les gardes.
Un sourire se dessina sur ces lèvres entendant celui-ci maugréer.


Elle s’attarda alors à ceux qui se trouvaient prés d’elle : Un étrange pierrot au teint couleur de lune, une vaillante guerrière au cheval au combien serviable, une fée aux ailes abîmées resplendissante de courage et volonté, une brute aussi attachante que repoussante.
A côté des membres de Libertad présent se trouvait un loup et une créature, mêlés l’un à l’autre par un profond serment.
Tythia ne pouvait s’empêcher d’admirer en plus de la beauté du lieu, celle résidant dans chacune des personnes présentes.

Ceci la perturbait quelque peu, elle regarda alors la comtesse plongeant ses deux grands yeux noirs dans les siens. Elle cherchait une réponse : était ce par ce qu’elle était la plus faible que le lieu produisait en elle, un si grand bouleversement ?
Pourquoi cette sensation étrange et bizarre qui ne semblait affecter qu’elle ?

Elle prit peur : peur qu’enivrée par ce lieu, elle ne puisse plus servir efficacement Libertad, peur d’oublier ce pour quoi ils étaient tous venus ici. Peur que ce lieu ressemble quelque peu aux chants de sirène envoûtant et destructeurs.
Elle se rapprocha alors de Sélène et Mara. L’assurance, le courage et la détermination se dégageant de ces deux femmes eurent pour effet de rendre à Tythia un peu de sa clairvoyance.
Protégée comme elle se sentait elle reprit confiance, elle inspira une grand bouffée d’air et en expirant sourit : Elle était prête. *Palazzo nous voici*
Elle jeta un rapide regard de remerciement aux deux femmes, regard remerciant simplement de leur présence rassurante et réconfortante.

La comtesse les emmena dans un jardin, leur demandant leur intention. Tythia regarda autour d'elle, afin de savoir qui prendrai la pârole en premier. Elle ne se sentait pas encore assez mise en confiance pour le faire. Parcontre elle avait tout à fait confiance dans le premeir membre de Libertad qui le ferait.

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---fromFROdalisque
Bien souvent, ces sens l'avaient guidés. Son existence entière n'était qu'une succession de pressentiments qu'elle avait suivi. Sans jamais se demander pourquoi. Sans jamais se poser une seule question. C'est ainsi qu'elle était arrivé en ce lieu, ce Palazzo qui semblait lui parler. Et soudainement, un choix s'offrait à elle, choix qu'elle ne savait trancher.

Elle avait écouté attentivement le garde. Elle n'oubliait pas qu'elle était une intruse et qu'il portait une épée. Aucun de ses charmes ne sauraient combattre la lame d'une rapière. Quand il en était arrivé à lui proposer un choix, elle avait ouvert de grand yeux. Ses sens ne la guidaient plus, ils semblaient s'être évanouis. Et elle en restait partagée. Le lieu l'attirait, elle révait de visiter chaque pièce, l'une après l'autre, de les détailler. mais seule. En contrepartie, peut-être était-ce cette Comtesse qu'elle était venue voir. Elle ne risquait pas grand chose, après tout. Et cette découverte des lieux, elle voulait la mener seule. Elle la repoussa donc de ses pensées, se promettant que ce n'était que partie remise.

Peu de temps s'était écoulé, pendant ces réflexions, mais dans ce lieu, dans cette pénombre, il semblait qu'une éternité s'était écoulée. Relevant la tête qu'elle avait incliné en même temps qu'elle réfléchissait, Odalisque répondit, toujours sur ce même ton bas et sucré, comme un murmure de complotteur.


-Vous avez raison. Laissons le papillon s'approcher de la lumière de ces lieux. Je désire rencontrer votre Comtesse. Une voix me souffle qu'il est temps de découvrir les danseurs qui participent à ce ballet

Ce faisant, elle tendit la main, en signe d'accord, en même temps qu'un large sourire éclairait son visage. Ce n'était plus le sourire de la séductrice. Celui ci était rangé en bonne place. Il ne fallait pas l'user. C'était le sourire d'une enfant gaie, un sourire franc. Pour un instant, l'odalisque avait retiré son masque..
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---fromFRLe Rouquin
Il était entré dans les bonnes grâces de la Comtesse... elle l’aimait bien et le laissait libre d’aller et de venir en toute liberté au sein du Palazzo et il appréciait cette confiance tacite. Pour elle il effectuait de menues courses. Messages à délivrer en toute discrétion par exemple, surveillance discrète autour d’elle et de cela particulièrement il était très fier, quelques travaux surtout dans la serre où il s’occupait des roses.

Il était devenu rapidement un familier des lieux jusqu’à en connaître les moindres recoins et de ce fait voyait tous changements et était capable de se déplacer rapidement par des passages discrets.

A ce moment précis il allait la rejoindre au jardin quand il s’arrêta brusquement derrière la tenture, écoutant l’échange entre un des gardes et... il fronça les sourcils, quelqu’un qui était entré sans être invité et ça... c’était une faute... il eut toutefois un petit sourire, se souvenant de sa propre indiscrétion... mais aujourd’hui il veillait sur le Palazzo et sa Comtesse comme sur sa propre vie.

Il surgit comme un diable au coté du garde interrompant la discussion, s’inclinant galamment face à la jeune femme il lui tendit son bras,


V’nez donc Mdame j’vais vous conduire mais elle s’ra pas contente pour sur... c’est pas des façons ça... d’s’introduire chez les gens comme ça...

Il regarda le garde en souriant crânement ... allez mon brave... r’tournez donc à vot’poste, c’t’une passoire ici ! j’emmène Madame... dit il d’un ton important...
---fromFRGardes du Palazzo
Laissant à la dame le temps de la réflexion, il attendit patiemment, profitant du moment pour l’observer un peu mieux. L’observation dura peu que déjà la jeune femme lui répondait.
Un soulagement pour sûr, elle choisit le plus sage en effet.


Eh bie…
V’nez donc dame...
Ainsi fut interrompue leur conversation, par le jeune garçon que la comtesse semblait apprécier.

Le garde fut plus qu’étonné par l’importance que le gamin se donnait. Lorsqu’il eut fini de lui donner son « ordre » et qu’il se retourna, allant vers la comtesse, il mima un coup de pied au fessier du galopin.
Il eut peine à le retenir mais ne pas se faire remarquer était plus important.
Il s’inclina comme un au revoir à la dame et repris le chemin de la pièce où il devrait attendre encore un peu…

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Giles le Boiteux et Moriset l'Esperon
Gardes du Palazzo.
---fromFRmara.des.acoma
Mara avait suivi le mouvement, se sentant un peu gauche finalement... mais affirmant peu à peu son pas dans ce réseau de couloir débouchant sur un îlot de verdure bienfaisant.

Même la guerrière un rien frustre et peu habituée à ressentir les choses avec poésie et lyrisme se laissa envahir rapidement d’une douceur peu commune en pénétrant dans ce qui ressemblait à une... accalmie, ce mot lui était venu soudainement à l’esprit... Elle comprit l’engouement de Marlowe’s et du Nordique. Quelque chose en ces lieux respirait... on s’y sentait... en trêve.

Elle observait ses compagnons, Marlowe’s un rien fanfaron... Sélène et Garnulf peinant à rester debout ...Tythia qui regardait autour d’elle d’un air halluciné... Cry était là, Serment aussi... cela allait de soi... l’une sans l’autre et l’autre sans elle... inconcevable...
Il manquait toutefois Ris, partie poursuivre un rire secret au fond fin des ruelles, pas revue depuis son départ du Borde...
L’Homme du Nord et la Balafre étaient absents aussi... retenus par une affaire délicate...


Il est temps de répondre pensa t’elle de toutes ses forces, argumenter de façon si évidente, prouver leur bonne foi à tous et gagner sa confiance pour qu’elle ne repousse pas leur proposition, elle proposait un bastion, soit... mais eux tous que pouvaient ils lui proposer... Marlowe’s avait parlé d’assurer la sécurité... cela suffirait il ? elle n’avait pas l’air femme craintive... une force certaine émanait d’elle, soigneusement dissimulée sous le satin et le velours...

Elle fit un pas en avant, muette encore, le front plissé de concentration
.

Madame... nous sommes en quelque sorte une... confrérie d’esprits libres, oeuvrant en cette cours mais bien au delà pour le respect des libertés. Je suis Mara, Dame des Acoma. Elle s’inclina brièvement. Votre demeure a attiré l’attention de deux de nos membres, une sorte de reconnaissance... enfin... comment vous dire... il y a quelque chose de spécial ici et nous le ressentons tous.
Nous souhaiterions discuter avec vous des modalités d’un arrangement qui serait profitable pour tous, une aile de votre Palazzo, l’aile Nord... exclusivement réservée à Libertad. La présence de gardes déjà mis à votre disposition est un premier pas...
Elle se tourna vers le reste du groupe... espérant que quelqu’un prenne la relève...
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Truffian
Il restait muet et silencieux
L'âme et l'esprit radieux
Allongé sans façons excessives
Quoique un rien lascives
Face à une écarlate comtesse
Tendresse et détresse délaisse
Délasse en ce lieu protecteur
Son masque engrimacé d'acteur

Une Cour inscrite dans les marges
Un Palazzo naviguant au large
gréement craquant en roses de sel
Ses cales recèlent et ruissellent
D'une cargaison goûtant mystère
Scintillante des sphères de l'éther

Il boit du thé, très étonné
Fait des rimes, fort surpris
Plisse parfois, taquin, le nez
Par l'ambiance il est pris


Mara l'a exposé d'élégance
Je dois me faire navrance
Pour ajouter l'incompréhension
A son exposé de femme d'action
De la passion, ce bastion est un don
Mais pour le tirer ainsi de l'abandon
Un projet, une envie, une motivation
Je n'oserais prétendre une mission
Sert de fanal à votre volonté
Offrir au Marquis, à sa rareté
Un écrin, un havre, source de répits
Et rendre jeunesse aux murs décrépits
Est-ce l'unique justification ?
De votre venue la résolution ?
Nous ne sommes gardiens de maisons
Fussent-elles à la hauteur de nos déraisons
Pouvons-nous en un partage
Echanger nos héritages ?
Admettons, vous donnez une aile
De la jouissance de cette parcelle
Quelle sera alors notre cuisse ?
En aucunes façons que je puisse
Je ne veux vous imposer
Pas plus vous offenser
Juste, j'aime m'engager
Le regard clair, le pas léger
---fromFROdalisque
L'arrivée du gamin n'avait, visiblement, pas été prévue par le garde. Son air condescendant avait quelquechose de risible. Pourtant, malgré l'air qu'il se donnait, il semblait sympathique. sympathique et malicieux. Odalisque se surprit à pense qu'elle gagnait peut être au change.

-Eh bien, allons-y, lança-t-elle au galopin, en même temps qu'un clin d'oeil. Voyez, la lumière reprend ses droits, ajouta-t-elle à l'attention du garde qui déjà tournait le dos. Le papillon reprend sa route.

A peine quelques pas fait, elle s'adressa au gamin, toujours d'une voix basse:


-dites moi, Je suis certaine que parfois vous entendez ce que les autres ignorent. Quelle est l'histoire de ce lieu? Il semble posséder son âme propre.
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Selene2rr
Sélène avait donné les consignes à chaque homme de main servant de garde au Palazzo...Sa rage était tombée et un garde lui tendit une missive, gromellant qu'elle provenait d'un gamin qui avait osé réclamer du pain...Elle prit la missive la lue rapidement et lui répondit sèchement..

Tu aurais du lui donner du pain, on ne doit pas ignorer la souffrance des autres...attends ici que je donne réponse..

Elle s'éclipsa dans la suite dont La Comtesse lui avait donné la clef récemment...un cadeau de bienvenue...une signature bien à elle...elle sourit pénétrant dans le lieu, admirant la beauté du mobilier et s'installa face à l'écritoire...Elle prit un parchemin au velin de qualité, trempa la plume délicate dans un encrier d'étain et écrivit la missive, sourcils fronçés...son ami...son vieil ami....

La missive terminée, elle la parapha de son nom, la scella d'une pointe de cire qu'elle marqua de sa chevalière...Soufflant doucement sur la cire pour la refroidir, elle ressassa les évènements passés..un passé qui la rattrappait indubitablement...

Puis elle sortit de la suite, prenant soin de fermer à clef et rejoignit le garde qui attendait nonchalemment là où elle l'avait laissé...

Voici ma missive, quand le gamin reviendra, tache de lui donner du pain ou tu entendras parler de moi...

Sélène prit le chemin de la sortie, soucieuse elle traversa le jardin sans voir la Comtesse et ses camarades...Puis un enfant tira sur le pan de son manteau de cuir, une missive à la main...elle la prit lui donnant une pièce et la lue...un sourire éclaira son visage et elle pensa amusée...* décidemment les amis reprennent tous contact...* Elle regarda la ruelle, appuyée contre la grille de fer forgé, un murmure sur les lèvres...

Nimroden...tu es donc de retour...

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---fromFRP'tit Gars
Le p'tit gars revint trainer devant le Palazzo.
Il resta un moment à révasser à admirer le bâtiment lorsqu'il se rendit compte qu'un des gardes en faction essayer d'attirer son attention.

Il s'approcha prudemment...

'Jour m'sieur. Zavez du pain ?

Oui. Tient petit.
Le gamin prit le pain en ouvrant de grand yeux et s'empressa de le dévorer avant de répondre entre deux bouchées.

Merchi m'chieur... ch'avais faim... Chavez... pas une michive...
Ah... c'est ben bon de manger quand même hein ?
Si p'tit. La voilà.

Toujours grignottant son quignon, le p'tit gars mis la missive sous sa tunique et repartit dans les ruelles de la cours...
---fromFRComtesse Ekarlate
Le sourire de ses yeux démentait son visage de marbre
Car elle n’était pas femme à dévoiler ses émotions,
Soigneusement réservées au Marquis, son unique passion.
Silencieuse, elle suivait l’horizon et sa lisière d’arbres...

De son voyage songeur, elle revient brusquement,
Presque tressaillant, les regardant tous et puis les écoutant,
Tentant de percer l’armure, le bouclier, le sourire de façade...
Cherchant le vrai, le juste mot, épurant les tirades.

Elle ne voyait des sentiments que la plus pure trace
De leurs êtres intérieurs et non de leurs tourments,
Ils portaient tous en eux, un paradis plus que vivace,
Et de l’ enfer refusaient le moindre déchirement.


J’offre l’abri, le refuge, l’âme de ces pierres assemblées,
Je propose mon amitié, je concède ma loyauté,
L’aile Nord est à vous désignée, soyez en assurés,
Puissiez vous en ces lieux, votre propre Graal trouver...


Puis d’un gracieux mouvement, se tournant vers une douce,
La secrète, la discrète, elle tendit vers elle une main désarmée
,
Tythia, vos mots m’ont touchée, mon nom vous avez célébré,
D’une bien belle façon et devant tous soyez en remerciée.


Bienvenue au Palazzo.... Libertad, Libertad à tout jamais...
Une unique condition, un seul lieu vous ne devrez venir troubler,
Derrière une tenture toute dissimulée se cache une porte fermée,
L’amour de toute une vie, mon Marquis, lui seul possède la clé.



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Truffian
A nouveau son silence. Et puis l'évidence. Il se lève, comme pris d'un rêve. Se hausse sur la pointe des pieds, en équilibre sur un rocher affleurant. Ses bras se meuvent lentement, recherchant du bout des doigt des appuis invisibles. Une moue canaille anime ses lèvres tandis qu'il s'incline vers la Comtesse avec légèreté.

Ainsi nous ferons Ma Dame. Vos mots sont les nôtres.

Il s'étire, détendant ses articulations, jouant de sa souplesse. L'évidence grandit. Le temps de palabres est achevé. Une noire colonne de fumée s'élève, le Bal meurt, avec panache. Ses poignets enchaînent des passes sinueuses, hypnotiques, répétition d'un ballet mortel.

Je vous quitte comme je vous ai trouvé Comtesse, impromptu. Une prompte tuerie retardée sans noblesse m'emporte.

La certitude s'impose. Le fil reprends ses droits. Plus de résistance possible. Juste valser du déséquilibre, riant à en défier l'abîme. La rage contenue depuis la mort du Prophète réclame son dû. **Tu te souviens du plan ? Ouaip. Tu vas le foutre en l'air. Ouaip. Tu t'en fous. Ouaip.** Les yeux brillants, il fixe Mara et Tyhtia, tour à tour. Leur adresse un haussement d'épaules, en une attitude d'inéluctabilité mutine.

Il parcours au pas de course les couloirs et escaliers du Palazzo. Retrouvant instinctivement son chemin vers les combles. Tout en courant, il reprends ses passes d'armes. Sa dague semble murmurer une mélopée guerrière à sa peau. Il réprime une hilarité sauvage, surgissant sur les toits en une glissade vers le vide, d'un coup de talon sur la gouttière il réoriente sa course à un soupçon du vide.

Il file sur les corniches. Silhouette que l'impatience attise, bondissante dans les hauteurs en direction d'un ancien palais, Marlowe's aiguise sa folie d'acrobaties grisantes, dansant sur les limites, ivre de vents et d'horizon.
---fromFRTythia
Les paroles de la comtesse tirèrent Tythia de la léthargie dans laquelle elle se trouvait...Aux mots de remerciement elle sentit ses joues s'enflammer. Elle baisse alors la tête et les yeux, tentant de maîtriser la couleur pourpre de ses joues...*Seul la comtesse Ekarlate porte aussi bien le joue…Et surtout pas tes joues Tythia*.Elle tentait de se convaincre, de se contrôler.

Au mot d'une pièce secrète et réservé elle relève la tête et se mord la lèvre. Jamais la comtesse n'aurait du parler d'un lieu défendu. Mille idées traversent alors la tête de Tythia, les unes plus farfelues que les autres... croise le regard de Mara.
Celle ci semble avoir bien compris ce qui se tramait dans son esprit, d'un regard sévère et juste, elle la dissuade instantanément.

Au départ grandiloquent de Marlowe's elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire...il avait le don pour les entrés et sorties spectaculaires ce funambule, néanmoins son regard l’avait troublé.

Il ne restait plus que elle et Mara, elle s'inclina alors s'adressant à la comtesse :


"Je ne fais que répéter les mots de Marlowe's...Mes Libertad a des projets en cours…trop longtemps retardés...trop longtemps repoussés il s'agit maintenant de les achever..."

Elle se tourna alors vers Mara :

"Je ne sais pas ce que tu comptes faire, ni où tu veux aller? Mais si jamais tu veux partir avec moi tu seras toujours la bienvenue"

Elle lui murmura alors à l’oreille :

« Je suis Marlowe’s »

Elle cherchait Marlowe’s, lorsqu’elle avait croisé son regard, une long frisson avait parcouru son corps.*ainsi il allait y aller* elle avait compris ses intentions : le prophète trop longtemps oublié, peut être par certains membres de Libertad, mais pas par Marlowe’s.
Sélène avait du partir…appelée elle aussi ailleurs. Tythia réfléchit alors, Marlowe’s seul elle ne se faisait pas de souci.Marlowe’s seul ayant de tels projet l’inquiétait plus. Elle regarda la direction dans laquelle il s’était enfuit. Sélène n’étant pas là pour veiller sur son ange, elle le ferai à sa place.
Et si Marlowe’s n’acceptait pas son aide, elle le laisserait n’insistant pas…
Un petite promenade dans la cour peut-être….
Pour le moment elle se contenta de partir dans la direction où il avait disparu.

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---fromFRmara.des.acoma
Tout s’était bousculé ensuite et Mara avait quitté précipitamment le jardin, secouant la tête furieusement devant ce qu’elle avait lu dans les yeux de Marlowe’s, Tythia l’avait suivi, la gueule du loup est toujours grande ouverte pour qui veut s’y jeter… et c’est là qu’il allait elle l’avait bien senti à la pointe de son regard aiguisé, là aussi que Tythia irait jouer… la toute douce avait aussi envie d’action, comme eux tous oui…

Sélène… c’est à Sélène qu’elle pensait et qui avait disparue depuis quelques temps. C’est à Sélène que sa loyauté allait d’abord et avant tout, elle que première dague avait toujours protégée.

Mara longea le couloir de pierre, le cœur battant, cherchant son amie dans l’urgence, lui dire que Marlowe’s et Tythia partaient en chasse, lui dire qu’il fallait les rejoindre et vite, rameuter les autres, MAINTENANT !

Vite elle fut à la grille, Sélène y était appuyée, seule.

Elle déboula dans son champ de vision, lui tendit l’arbalète qu’elle avait déposée non loin,
VIENS !
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---fromFRComtesse Ekarlate
Une Comtesse en quête, d’un cœur écarlate affligé,
Souvenez vous cherchait d’un Marquis l’amour fou,
Aux détours de quelques rimes, elle cru l’avoir trouvé,
Mais ce n’était qu’un songe, funeste rendez-vous…

Assise en ses lys au berceau végétal d’un palais attristé,
Elle rédige des notes et son testament tout en encre teintée,
Un parchemin froissé, quelques mots s’y couchant, à l’absent.
Je vous ai tant aimé, mélancolie mortelle en moi déferlant.

De sa main serrée, glisse lentement à ses pieds,
Une rose noire affreusement déchirée.

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Selene2rr
Perdue dans ses pensées...le bal en cendres fumantes au loin...une fumée noire se dégageait de la demeure d'Hébus...Sélène sursauta...une impression mauvaise en elle....une apparition tel un diablotin dans les flammes...Mara !!

Lui tendant son arme, son amie semblait préoccupée..enragée, les machoires serrées elle l'intimait à la suivre...Perturbée, Sélène prit son arme et lui emboîta le pas promptement...sans questions aucunes..elle savait où elles allaient...La demeure de l'ancien Rey....

L'angoisse lui vrillait les tripes...Marlowe's...une pensée prenant tout son esprit...son ange...ses sens étaient en alerte...un danger....devant elles s'élevait la bâtisse royale enflammée...tel les feux de l'enfer réunis....brasier incandescant...flammes léchant tout sur leurs passages....l'angoisse grandissait....

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