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[RP] Le Palazzo

Mysouris
Impression étrange de se sentir soudain aggrippé et tirer ses pieds raclant le sol. Impression qui fait se transformer les rêves. La voilà perdue dans les nuages, à flotter au grès du vent. Mais les nuages sont douloureux pourtant.

Dans sa tête des voix lui parlent. Elles lui disent que tout est fini. Et la lieut' entrevoit la fin. Elles lui disent qu'elles vont la ramener, et elle interprète l'emmener ailleurs dans le Paradis Solaire par exemple. Elles lui demandent quel est son rève quand elle est persuadée de ne pas rêver justement. Mais Mysouris se rend compte que ce n'est qu'un rève quand elles lui disent qu'il lui faut une guérisseuse. Les anges n'ont pas besoin de guérir leur "victime". Son temps n'est pas encore venu.

Alors la blanche sort de son rève, écarquille les yeux dans un réflexe pitoyable et maugréé doucement : Drizz.... lache moi, j'ai mal
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Bitterly
Des cris, des paroles, des murmures, du sang, des corps, de tout... L'horreur de l'être humain dans toute sa splendeur. Elle était aux abords des grilles. Soudain son regard fut attiré par sa filleule, Elliandra, qui tirait, ou plutôt qui tentait de tirer... Quoi ? Non qui ?! On aurait dit Mysouris... Elle s'approcha chancelante, intriguée.
Mais oui c'était bien Mysouris !

Elle se précipita vers l'écuyère et l'apprentie. Enfin, dans la limite de ses moyens. Elle crispa son visage dans une moue de douleur mais ne pipa mot, pas plus qu'un son d'ailleurs.

Finalement elle arriva enfin à hauteur. Elliandra semblait fusiller du regard quelqu'un qui... Elle se retourna, un ennemi ? Non Zya qui... Etait avec Rebaile. Elle fronça les sourcils puis décida de ne pas s'en occuper.

Elle se pencha vers ses soeurs.


Humpf, je vais t'aider Elliandra, tu comptais l'amener où ? Faut qu'on lui trouve un cheval, et d'la corde... Sinon elle tiendra jamais. Norf Mys qu'ont-ils osé te faire...

Sa voix n'exprimait aucun sentiment, elle tentait de contrôler sa haine. Regard vers Elli...
Il fallait se tirer d'la au plus vite.

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Rebaile
Parait qu'avant d'mourir, on voit sa vie défiler d'vant soi.
Mais la Baile ne voit rien. Doit-elle comprendre alors qu'elle ne mourra pas?
Yeux fermés, respiration lente et saccadée sur laquelle elle tente de se concentrer pour apprivoiser la douleur, elle n'a qu'une envie, dormir et oublier. Tout oublier, être libre à nouveau, ailleurs, sans aucune attache...

La neige est froide, et les frissons qui la parcourent l'empechent de sombrer dans le sommeil qu'elle recherche.
Elle est là sans être là. Impression de flotter dans son être, dans son corps.
Quelqu'un s'approche. S'pose près de son corps.
Nanny?... Non, c'est Zya, l'autre Lieut'.
Crie pas Zya, j'te r'connais, mais je n'ai pas la force d'te répondre, ni d'ouvrir les yeux...
Deux claques qui n'la sortent pas d'sa léthargie.
J't'ai dit que je n'ai pas l'énergie d'réagir, tu n'm'entends donc pas?
Pourquoi tu m'parles? Y a plus rien qui compte maintenant.
J'suis pas p'tite... c'est quoi ces conneries?... De quelles geoles tu parles?
Pis j't'échapperai si j'veux hein? J'suis Baile... mais là, j'n'ai ni la force ni l'envie... t'as bien choisi ton moment pour m'asséner tes mots.

Ahhh... t'ain tu fais quoi?

S'redresse instinctivement sous l'coup d'la douleur quand les mains pressent sa blessure puis retombe brutalement sur la neige.
Quelqu'un parle.
La Baile tourne la tête vers la Lieut' et plante son regard flou dans l'sien.

L'a raison, la Poit'vine... Va aider Mys.. C'est moi qui l'ait mise dans c't'état t'sais, et si tu m'sauves la vie, t'vas te faire des ennemies dans ton propre camp hein?


C'est fatigant d'parler. Mais elle n'a pas la force d'repousser physiquement la jeune Blanche, qu'est pas si fragile que ça malgré son âge. Ptêtre que les mots la convaincront.
Nanny est là aussi... T'aurais dû m'tuer toi, ca aurait tout réglé...
Si elle tend la main elle la touche...
Mais elle ne le fait pas. Elle la r'garde avant d'fermer les yeux et d'les rouvrir. Finit par poser sa pogne sur la main qui lui sert de garrot et reporte ses yeux vers la Lieut'.

Tout s'embrouille.
Cette femme à côté d'elle, cette autre qui la maintient en vie...
Elle les a am'nées ici, s'ils avaient été plus nombreux, c'tait elle qui s'rait en train d'les sauver sans doute.
Mais voilà, elles sont là.. Voudrait que l'temps se fige...

Aye partie.. Nea partie... Plus personne qu'elle et c'qui l'habite..
Il faut qu'elle retourne à Tulle...
Tente de se redresser sur un coude, la main appuyée sur celle d'la Blanche.

J'dois partir...



Electre, incarné par Huna
La température du corps de cette femme inconnue chuta d'un coup à la vue de telles paroles. Une pellicule de sentiments divergents tapissait son esprit, en cet instant, là, jusqu'à former une croute épaisse de mauvaises pensées.
Pas le moindre filament incondescent de joie qui se profilait, et elle considérait le bonheur comme des bougies plantées là, dans tous les coins, telle une colonie de champignons vénéneux...
Dans la pénombre de sa personnalité se contorsionnent le bien et le mal.

Loin, très loin, elle entendait des voix plaintives, des regrets...

Elle aperçut une dame, femme Rebelle d'après les rumeurs...
Elle pensait la connaitre...
Brusquement, une pression s'exerça sur son coeur.

Mais le nuage de souffre qui envahissait son propre aura, l'empêcha d'y preter attention.

Il est rare pour une entité de sa stature de se trouver en ces lieux, et ce soir était le moment qu'elle attendait pour y pénétrer... L'aboutissement d'une personnalité construite au fil du temps...
Wonderanny
Nanny, Nanny... Dis à Mys que je suis désolée...

A peine a elle posé un genou à terre que Zya est a ses côtés. Les regards s’échangent, les mots non prononcés vacillent dans les faibles prunelles de la femme qui git. Lentement elle laisse la place, lentement, le visage se referme. Blanche.

Oui elle le dira a Mys, si la lieutenante s’en sort…


J'dois partir...

Moi aussi !
Détacher son regard de cette vision d’une blessée. Détacher son regard de la béante plaie. Une main se pose délicatement sur l’épaule de la lieutenante. Courte pression de celles qui sont complices, de celles qui n’ont pas besoin de mots. Une blessée parmi d’autres. Une proie trop facile, un combat non réalisé. Une geôle attendue…
A chaque rang, à chaque dame ses connaissances. Elle a confiance, Zya fera au mieux.
La Baile vivra.
En attendant, elle l'ignorera.


Fais au mieux.

Lâcher les bailes prunelles. Lâcher celle qui les a blessées. Se relever. Se détourner. Plus tard, ailleurs, elles prendront les mesures qui s’imposent.

Seul lui importe les Blanches souillées. Seul lui importe de vérifier si tout danger est écarté. La lame joue toujours dans la main gantée. Mal qui résonne dans ses tempes au son du sang qui découle de tout cela.
Le regard circulaire couvre la cours. Un véritable désastre… l’avantage est que le lieu a l’air… apaisé à présent. Mais ? Serait ce le calme avant la tempête ?

Et une Bitter qui sort d’un Palazzo fumant. Personne d’autre ?

Visage sans aucune expression lisible. Blanche. Epuisée. Trop d’émotions qui la submergent quand au centre de la cours elle observe. Flammes, neige, fumées. Rouge, blanc, noir… gris ? quel mélange ! Que d’horreur ! Tout ça pour ça ! Pressant soupir.

Partir il le faut et vite. Ou sont les blessées ? Ou est Mys ? Comment va elle ? Et Azz ? d'autres sont blessées ? Et les médicastres ? Font grève aussi ?
Pas le temps de se poser trop de questions, déjà certaines s’activent. Les chevaux sont rattrapés, les rassemblements se font entre Blanches alertes et Blanches blessées.
Entraide … Sœurs entre sœurs. Serment qui bat la chamade. Serment qui bat la mesure, encore et encore.
Allez on rentre !
Fini le Rouge, que vivent les Blanches !

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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Azzera
Ne rien ressentir, ne rien dire!
Juste se relever et s'accrocher à ce semblant de réalité.
Cette réalité qui fait qu'il est maintenant temps de partir.
L'apprentie n'a pas tout compris, mais, ce qu'il semble se passer pres de l'amazone est)il compréhensible?
Pas si sûr que cela!

Se lever, péniblement et rejoindre Kali qui semble avoir trouver le moyen de partir.
Mys, on s'en occupe, mais les autres blanches?
Quid des autres blanches...
Maintenant debout, main serrant son doigt fantôme... douleur niée!
Regard circulaire... Téia, Al, Jades, Finute... Elle ne les voit pas!
Pourtant, elles doivent être là, pas loin!

Un pied devant l'autre, doucement, comme si elle avait un mal fou à mettre un pied devant l'autre! Ah bon, il n'y a pas de raison pourtant, Azz n'est presque pas restée dans la neige.

Voir une soeur, se diriger vers elle.
Elles s'agrippent l'une à l'autre.
Partir... ne pas se retourner et maudire cette journée plus que toutes autres... Plus rien ne sera jamais plus pareil, jamais...

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Elliandra
Elliandra continuait à trainer péniblement Mysouris. Pourtant, elle n'était pas si lourde, mais ses forces l'abandonnaient. Elle se sentait fatiguée, sale, poisseuse. Elle ne rêvait que de rentrer, prendre un bain et s'étendre devant un bon feu. Pourtant elle avait fait à peine deux pas qu'elle releva les yeux vers une silhouette et son visage s'illumina d'un beau sourire en reconnaissant Bitterly.

Humpf, je vais t'aider Elliandra, tu comptais l'amener où ? Faut qu'on lui trouve un cheval, et d'la corde... Sinon elle tiendra jamais. Norf Mys qu'ont-ils osé te faire...

Je suis venue avec ma jument, elle doit être par la bas...

Elle enleva une main de sous les bras de Mysouris pour désigner le lieu ou elle avait laissé Ninja. Puis elle se retourna de nouveau vers sa marraine.

Pour la corde, on en trouvera surement! Peux-tu prendre ses pieds?

Elle ne répondit pas à la question de Bitterly sur ce que les Libertad lui avaient fait, elle ne lui était d'ailleurs pas adressé, et elle ne voulait même pas y penser... Elle attendit que l'esquirre attrape la lieutenante par les chevilles et entreprit d'avancer de nouveau. Mais elle s'arreta net en comprenant que l'on parlait d'elle.

L'a raison, la Poit'vine... Va aider Mys.. C'est moi qui l'ait mise dans c't'état t'sais, et si tu m'sauves la vie, t'vas te faire des ennemies dans ton propre camp hein?

La poitevine...? Comment Rebaile pouvait-elle savoir qu'elle était poitevine? Elles ne se connaissaient même pas ! Anny, en plus de son nom, avait-elle hurlé sa provenance? Dans sa peur et sa colère, peut-etre qu'Elliandra ne s'en était pas rendu compte...

Et non... Zya ne deviendrait pas une ennemie pour autant. Elle le deviendrait uniquement si une guérisseuse passant par là choisirait de venir en aide à Rebaile avant la lieutenante et surtout si, de ce fait, Mysouris en gardait de graves séquelles ou venait même à en mourir... Là était dirigé toute sa colère. Pas sur le fait de sauver la Libertad non, ça elle s'en foutait, qu'elle vive, qu'elle meure, c'était pareil. Ce qu'elle ne voulait pas c'était qu'on tente de la sauver en délaissant Mysouris... Choisir entre la mort d'une blanche et celle d'une rouge... Il n'y avait aucun doute à avoir...

La baronne posa un instant ses yeux verts dans ceux de Rebaile puis finit par l'ignorer totalement, se retenant même de venir la gifler et lui cracher au visage ce qu'elle pensait de ses façons de faire. Elle fit un signe de tête à Bitterly, doublé d'un faible sourire et reprit sa route.

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Kalimalice
Kali!!!!! Là bas!!! Teia!!

Heureusement que Zya avait les yeux partout et la tête plus fraîche que la sienne les maudit coup de l’homme l’avait un peu estourbi.
Donc son cheval qu’elle tient par la bride ses pas la mène vers Teia .Elle s’approche d’elle, lui sourit et murmure


N’aies crainte ma sœur je vais te ramener bien tôt cette histoire ne sera plus qu’un mauvais souvenir et sitôt sortie de cet enfer, je te conduirais à la commanderie je suis sure que Claudi sera assez en forme pour te soigner .De toute façon la bas il reste nos apprenties que nous n’avons pas emmener.

Joignant le geste à la parole, Kali prit sa sœur dans ses bras et tant bien que mal la hissa sur sa monture

He de une !!!

maintenant il faut voir si une autre peut en profiter de se ramassage de fortune .Un peu plus à l’avant pas très loin des grilles .Une silhouette avance comme pour venir à elle .Très vite elle reconnait Azzera et accélère le pas .
La voila prés d’elle maintenant, mais que vois t’elle l’apprentie en piteux état et remarquer de suite sa main et ce doigt qui manque .Kali a envie d’hurler.

Pourquoi Rebaille, pourquoi avoir fait cela .Oh non de quelle liberté as-tu embourbé tes ex sœurs dans ce traquenard .Tu dis les aimer mais tu mens, ta bouche n’est que mensonge.
Te pardonner ah que non tant que je vivrais tu n’auras pas ce pardon que tu cherches

Elle prend Azze par l’épaule, elle est si jeune, si épuisée, si meurtrie .L’esquire n’a pas de mot pour la réconforter .Elle tente quelques paroles qu’elle veut apaisantes


Azze, viens profite de ma monture, il reste de la place avec Teia moi je continuerais à pied.
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kalimalice.....
Teia
La mort n'était pas un sujet auquel nous pensions volontiers. La plupart du temps, nous avions tendance à faire comme si cette réalité n'existait pas ou ne nous concernait pas. Pourtant, c'était une question qui nous touchait tous directement. Du fait que nous sommes vivants, nous étions voués à mourir tôt ou tard, d'une mort définitive mais là Teïa n'aurait su dire si elle était vivante ou morte. L'esprit embrumé mais elle avait froid donc pas encore passé de l'autre côté. Elle essaya d'ouvrir les yeux, elle avait mal partout, atrocement mal.

Elle essaya de voir ou était ses soeurs, mais son regard embué ne discernait pas les formes. Ou se trouvait La Baile, était-elle morte, ses soeurs avaient-elles réussies a tuer ce démon. Elle se rappelait son arrivée à la commanderie et les moments passés avec elle. Elle l'avait beaucoup aimé mais maintenant elle n'avait que dégoût. Comment pouvait-on faire tant de mal à ses anciennes soeurs si l'on n'était pas un monstre. Teïa repensait à la rage qu'elle avait montré à leur arrivé, elle se rappelait ses paroles......non si elle s'en sortait jamais elle ne lui pardonnerait.

Il lui sembla entendre crier mais qui? Puis elle sentit quelqu'un qui l'attrapait. Le calvaire était-il fini ou était-ce une nouvelle brimade. Elle n'aurait pu en supporter d'autre.
Citation:

N’aies crainte ......je vais te ramener......sera ..........mauvais souvenir...............enfer, ......Claudi........... soigner ...........emmener.


Quelques mots attrapés au passage......ramener..... Claudi ........donc on rentrait à la commanderie. Elle se sentit soulever de terre et poser sur une surface chaude. Elle essaya de bouger ses doigts et ......du poil, elle était sur un cheval. Teïa se laissa glisser sur l'animal, le cauchemar allait finir, elle allaient quitter le palazzo et laisser les Libertad et surtout la Baile à Paris. Enfin!!!! Elle sombra de nouveau dans l'inconscience en espérant tenir sur l'animal....
Bradbury
[Réveil tardif ! ben oui, faut bien se réveiller un jour…]

Brad entendit au loin, comme dans un brouillard des sons, puis quelque chose d’humide sur son visage et un souffle. Elle balance son bras devant son visage, les yeux toujours fermés, mais le souffle revient ainsi que l’humide. Elle ouvre un œil, difficilement et puis le deuxième, la tête crie au martyr, et devant son visage, elle voit la tête d’un bourrin qui, de ses naseaux, lui souffle sur le nez.

Rhaa, non c’est pas vrai, lâche moi un peu ! Beurk, beurkk !
Elle passe sa main sur son visage pour s’essuyer de dégoût, et se relève tant bien que mal, le corps endolori, comme si un coche lui était passé dessus, et se tient la tête.

Ah Diab ! Diab !, il va falloir que nous ayons une conversation au sujet de l’hospitalité, manifestement toi et moi, nous n’avons pas la même définition.

La bataille avait l’air d’être terminée, ce qui s’était passée après avoir été attachée, puis que le feu se soit déclaré, elle n’en avait aucun souvenir, si ce n’est une épouvantable douleur au niveau du cou et la tête qui bourdonnait comme si on sonnait les cloches à toutes volées.


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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Bitterly
Je suis venue avec ma jument, elle doit être par la bas...

Elle enleva une main de sous les bras de Mysouris pour désigner le lieu ou elle avait laissé Ninja. Puis se retourna de nouveau vers Bitterly.

Pour la corde, on en trouvera surement! Peux-tu prendre ses pieds?

Elle acquiesce et s'en saisit sur le champs. Sa filleule semble fixer encore a côté, L'Esquire ne s'en préoccupe pas. Enfin Elliandra détache le regarde et lui fait signe. Elles peuvent avancer, Bitter' à du mal à tenir debout avec sa cheville. Aussi la progression est-elle assez lente.

Mais après un temps qui lui parait très long et une douleur lancinante dans la cheville qui ne cesse de s'amplifier elles arrivent à destination.


- Ca va être dur pour la hisser, j'peux pas prendre appui sur ma jambe droite...

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Mysouris
Cahin Caha le chemin se fait, et le bercement douloureux réveille la blanche qui écoute et reconnait ses soeurs. Bitter et Elli. Léger sourire de se savoir en de bonne main, même si la douleur lancinante reprend vite le dessus et que le sourire s'efface pour laisser place à une grimace.

- Ca va être dur pour la hisser, j'peux pas prendre appui sur ma jambe droite...

Réponse qui vient naturellement sans même se rendre compte : Posez moi, je vais y arriver.

Elle n'est même pas sure de tenir sur ses jambes, mais la douleur durant le voyage lui a redonné pleine possession de ses sens et elle est maintenant pleinement consciente. Un bruit familier lui manque Où est le fol ? Où est Drizz ? Mauvaise image qui vient la torturer, un Drizz au sol ensanglanté une épée dans les flancs. Non, non, elle l'aurait su. Chassant les mouches pour faire déguerpir l'image elle bouge dans les bras des deux Blanches-brancard et manque leur échapper.

Halètements et délicate folie qui vient la submerger : Drizz ! Drizz ! Où est le fol ? Il ne sera pas dit qu'elles partent sans lui, vivant ou mort, il faut le retrouver. Une larme coule sur sa joue et un murmure presque inaudible : Rebaile ? Qu'en avez vous fait ?

Souvenirs qui la submerge. Elle voudrait fermer les yeux, se rendormir et se réveiller pour se rendre compte que tout cela n'est qu'un cauchemar immense. Mais elle sait que tout est réel.

Pas loin, la lieut' sent l'odeur du cheval et son souffle chaud. Rentrer, partir et oublier si possible, ou au moins guérir.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Elliandra
Elliandra respirait profondément pour se donner du courage et finir la distance qu'il leur restait jusqu'à sa monture. A peine étaient-elles arrivées que Bitter déclare ne pas etre sure de pouvoir hisser Mysouris. Alors que l'apprentie ouvrait la bouche pour lui répondre, la Lieutenante le fit à sa place et c'est des yeux ronds de stupeur qu'elle posa sur elle.

Posez moi, je vais y arriver.

Les deux soeurs ne se firent pas prier et aidèrent Mys à se tenir debout.

Où est le fol ? Où est Drizz ? Drizz ! Drizz ! Où est le fol ?

Elliandra posa une main sur son épaule.

Doucement, doucement ma soeur, il ne doit pas être loin, on va le retrouver... Monte sur ma jument et reste calme...

Elle aperçut les larmes de Mys et déglutit difficilement après la suite de ses paroles...

Rebaile ? Qu'en avez vous fait ?

Elle va bien... ne t'en fais pas, Zya s'occupe d'elle...

Inutile d'incendier Mys et de lui dire sa façon de penser sur les agissement de la Libertadienne... Un jour peut-etre... et encore... inutile de rappeler cette période difficile à la Lieutenante...

Elliandra leva des yeux impuissants vers sa marraine.


Monte aussi Bitter, je vais t'aider pour pas que tu ai trop mal à ta jambe et puis je vais aller chercher Drizz!
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Bitterly
Mysouris qui se réveille.
Murmures, affolement, on réconforte, on calme. Merci Elliandra. La plus valide des trois.


Monte aussi Bitter, je vais t'aider pour pas que tu ai trop mal à ta jambe et puis je vais aller chercher Drizz!

Humpf, Elli, j'peux aider à chercher Drizz, suffit qu'j'm'appuie pas trop sur ma ch'ville... Fin quoi que... Mys, tu preferes que je reste avec toi ?

Ne sais pas trop quoi faire. Desorientée. Enragée. Lavée de toutes forces. Le tourni proche du néant. Petite bulle t'enveloppe.

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Azzera
Chaos terminé?
Non, à peine commencé, car les blessures infligées ici les marqueront à vie!

Mais il est temps de partir, de ne pas se retourner si ce n'est pour s'assurer que chacune est bien présente.
Plusieurs noms résonnent dans la tête de l'apprentie: Azelie, Ela, Cyrielle, Alandrisse, Jades, Téia, Bitterly, Kalimalice, Elliandra, Alixe Brad et biensur Nanny.

Ne laisser aucune blanche sur place... prête à partir, oui, mais surtout, ne pas oublier de soeurs.
Soeurs entre soeurs!
S'en inquiéter aupres de Kali, sans trop oser poser les yeux sur le spectacle qui s'étale devant elle.

Kali... nos soeurs... ne laisser personne... Kali... sont-elles toutes en route?
D'ou elle était, Azz ne pouvait apercevoir toutes ses soeurs.
Mais il était hors de question pour elle de sauver ses fesses en laissant une blanche au Palazzo.
Alors, que faire?
Regard vers sa soeur...

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