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[RP] Le Palazzo

Bitterly
Crécelle, crécelle... pourquoi être si cruelle !
Pourquoi devoir hurler tant de haine à mes esgourdes … et me sortir ainsi d'mon univers enchanteresse ?


Bitterly la regarda froidement. La gamine parlait lentement, comme si ces mots lui coutaient. Peut-être l'avait-elle trop amoché... Peut-être.

Cependant elle étira son visage en un sourire qui se voulait angélique, ou fou... Peut-être les deux. En tous les cas une chose était sûre, la pauvre n'avait visiblement pas toute sa tête. Etait-ce dû aux coups ? Ou cela remontait-il à quelques temps pour ne pas dire toujours ? L'Esquire n'avait aucun moyen de le savoir. Et après tout, elle s'en fichait royalement.

P'tain mais foutez moi la paix,... !

Là c'était certain. Elle se parlait toute seule, entendait des voix, ou était proche de l'agonie ? Non elle avait l'air bien en vie, à gigoter un peu, Bitterly se demandait d'ailleurs ce qu'elle allait faire ? Devait-elle tuer cette sale mioche ? A y penser, elle aussi s'parlait à elle même. Cela l'enragea, non pas de point commun avec son ennemie. Ennemie au nom de quoi ? Son esprit commencait peu à peu à gagner du terrain, à la raisonner. Surtout lorsqu'elle regardait le visage ensanglanté de la petite sous elle.

Mais ces pensées si belles, si honorables, si raisonnables s'évanouirent d'un coup d'un seul lorsqu'elle sentit, contre elle, la pointe si familière d'un acier bien aiguisé. Leger coup d'oeil rapide vers son ventre. C'était bien ca. La diablesse avait une sorte de couteau. Celle ci semblait d'ailleurs tout à coup plus joyeuse, elle déglutit avant de dire, lentement, pour changer :


Alors qu'allons nous faire, ma belle ?
Nous entre-tuer ?
Ça pourrait-être sympathique pour moi que d'te voir tomber ainsi dans mes bras pour ton dernier souffle, tu serais mon linceul,...même si j'te l'avoue quand même et ce malgré ton joli minois, j'en aurai préféré un autre que toi … mais ce ne sera pas l'cas, ainsi va la vie !


Sa main trembla legerement, non pas de peur, ca non, qu'elle la tue, après tout, au fond, mis à part sa vie, elle n'avait rien d'autre à perdre, personne qui ne dépendait vraiment d'elle. Non. Rien.
Elle aurait voulu l'égorger sur le champs. S'entretuer, ma foi pourquoi pas ? C'était là une idée. Elle se pencha un peu vers les p'tits yeux de son adversaire. Laissant la pointe de la lame s'enfoncer legerement dans son bidou.


J'ai d'autres projets.
Lui murmura-t-elle.

Elle s'écarta vivement, se jetant en arriere pour s'eloigner de la lame de la folle dingue. Du sang lui coula le long du ventre, dans un mince filet chaud et poisseux.

A quatre pattes elle s'avanca à nouveaux, du plus rapidement qu'elle put.
Elle lui frappa alors la main avec le plat de sa dague, pour lui faire lacher son arme, ce qui réussi sans mal, puis sans plus reflechir, dans un mouvement de rage mêlé à de la pseudo survie, elle profita du moment de surprise et lui planta la fine lame dans ce qu'elle estimait être le foie. Devrait-elle ensuite remercier sa marraine Claudi pour lui avoir enseigné des rudiments de medecine et lui permettre approximativement d'identifier l'organe qu'elle venait de toucher ? Surement pas...
Elle retira sa dague et s'écarta vivement de nouveau, se faisant efilocher le bras au passage par la vilaine gamine.

Humpf ! Ca fait mal !

Certes l'autre devait souffrir un brin plus. Mais à chacun ses problemes. La question desormais était... Allait-elle mourir ? Etait-ce suffisant ? Ou bien... Devait elle la soigner ? Devait-elle faire quelque chose ? L'achever ?...

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Ayerin
Morsure...

Il était temps, grand temps que tout cesse, tous ces faux semblants, cet immondice merdeux qu'était tout ceux qu'la gamine avait connu jusque là … pas un à ce jour n'méritait qu'elle tente de retrouver la mémoire qui la fuyait et ces conteuses de haine, ces hyènes faisaient tout pour l'en empêcher, elles disaient vouloir l'aider pour cette nouvelle ère,... autre destin, dérive en action !

« Mais Harpies, cessez d'me harceler sans relâche, j'vous en conjure, j'ai 'fin compris... que d'la bête humaine, d'la merdasse, des hypocrites, sans valeur, ni morale, privé d'honneur, devant tous crevés et ce grâce à votre aide,... j'suis devenue invincible car j'y mettrai toute ma hargne, mon ardeur, ma combativité et j'ne ferai plus que cela, pourchasser, tuer ces vils pendards, et tout c'qui trainera sur ma route mais par pitié CASSEZ-VOUS et laissez-moi respirer pour que tout cela se mette en place.
J'ai bien entendu vos paroles, elles sont toutes imprimées, pas un ne doit être épargné, tous dans le même sac, même lot, du mécréant/royalo, aux royalos, aux traitres en tout genre, aux pov'gueux … il n'y a plus aucun ami, ni compagnon, ni fratrie, ni frère, ni sœur que d'la raclure …
Je ne suis plus qu'un cœur de pierre, une Tour inébranlable, prête à choir pour tous les coups que je porterai qu'ils ou elles soient cinq, dix ou des armées face à moi, j'foncerai dans le tas … et j'vous jure que j'obtiendrai Votre Vendetta, furieuses compagnes »

Ses pensées cessèrent dès lors ou la môme sentit ses chairs se déchirer à nouveau,... elle était à terre, elle en avait oublié celle qui se tenait à califourchon sur elle, arme sous sa gorge lui faisant une belle saignée, même sort offert à ses soeurs auparavant... la furieuse s'éloigne d'la gamine mais revient à l'assaut et celle-ci vint la désarmer et dans la foulée lui planta son fer en plein gras,... carmin qui s'écoule, son flanc pleure des larmes rouges, chaudes autant qu'Aye sous l'effet de la douleur,... son corps n'était plus que plaie...
Devait-elle alors s'abandonner là et laisser faire le destin, le sort était-il jeté, sa fin venait-elle de sonner le glas,... avait-elle envie de s'en sortir ou d'en finir ?

La gamine jeta un oeil mauvais autour et vers ceux et celles qui étaient là, vue pourtant toujours brouillée mais visages qui resteront gravés en sa mémoire... pas besoin de leur nom... mauvaise jusqu'au trognon, elle saura reconnaître l'odeur de la haine qui l'assaille, ne fera pas dans le détail... elle saura les retrouver jusqu'à Elle que les Harpies lui ordonnent à l'instant de tuer, de haïr bien plus que toutes celles et ceux qui jusque là lui ont mis à mal sa masse...
Coeur qui la broie, souffle coupé, respiration saccadée !
Elle ne peut pas,... ne le veut pas !
Mais n'était-elle pas la première a lui avoir porté en cette journée le premier coup ?
La gamine se remémora alors ce poing lui ayant éclaté la lèvre parce la Baile voulait protéger l'Oie qui de toute évidence avait une place importante, était-ce manœuvre de sa part,... elle ne le saura jamais mais cette certitude qui faisait plus grande place en son centre était qu'elle avait préféré la protéger au dépend d'elle !
De toute évidence, l'infidèle avait choisi son camp à cet instant et c'n'était pas la gamine, ni les rouges qu'elle avait choisi mais bel et bien ses anciennes amours !

Elle porta ses mains vers cette plaie qui lui brulait l'bout d'gras,... ses mirettes n'quittaient plus cette blessure, appuyant dessus afin d'être certaine qu'elle ne rêvait pas. Mais lâcha aussitôt, le mal se faisant plus grand... porte alors son regard vers l'autre, la belle était toujours là, face à elle, la regardant se vider de son sang...
Locarin lui offrit ce sourire qu'elle aimait tant, plus grimaçant que charmant, son grain de folie l'envahissant un peu plus... dernier effort, il lui fallait montrer a cette garce qu'elle n'avait pas peur,... lui rendre sang pour sang,... alors s'traine au sol la gamine en direction de l'affreuse qui l'épiait toujours et qui semblait en proie a ses pensées,... mais de quel genre ?
L'occire ? La trouer un peu plus ? Lui faire bouffer ses organes ?

Elle aurait raison… la laisser en vie serait idiot… la gamine trouvera toujours le moyen de son vivant de la retrouver, mais bien trop orgueilleuse d'avoir tant bouffé, elle ne pouvait supplier que cesse ce combat et continuait de ramper vers son adversaire,... celle-ci n'bougeait plus,... la gamine chopa au passage cette lame dont la belle l'avait privé, se leva chancelante mais tomba sur les g'noux, aux pieds d'la belle, hurlant à pleins poumons son mal et luttant afin de ne pas sombrer de suite, trouva la force de lever son bras à hauteur d'la belle afin d'offrir a l'autre un dernier coup qui ne l'atteindra pourtant jamais car la belle furieuse était déjà sur pieds et balança rafale de coups sur la gamine qui termina sa course contre le mur de ce Palazzo de malheur,...

Dernière vision d'la môme avant de s'affaler à terre !
La belle et ses frangines, l'infidèle et celle qui lui faisait front mais qu'elle n'osera jamais blesser, le borgne, Jean-bapt' et une barbie dans les vap' et son sang qui continuait de nourrir la merdeuse cour des miracles,...


Néaaaaa,... … !
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Bitterly
Elle savait qu'elle faisait une erreur. Bloquée sur l'image de la ptiote qui se vide de son sang, elle ne pouvait se résoudre à la tuer. Ou était passée cette rage d'autrefois ou elle aurait tué sans réfléchir ? C'était sa la maturité ? Oh non, elle en doutait. Celle-ci se mit alors en mouvements, l'Esquire la regarda se mouvoir sans ciller. En proie à ses propres pensées intérieures.
Elle savait que si elle lui laissait la vie sauve...
La gamine poussa un cri.
Ceci la ramena un brin à la réalité. Elle tourna le regard vers ses soeurs qui bataillaient toujours vaillament. Elle regarda ensuite son adversaire sanguinolante. De qui était-elle la plus proche ? En fait elle ne se situait peut-être dans aucun des deux camps. Un sourire étira son visage. Elle n'était moulée par personne.

L'autre leva son bras à sa hauteur, lame au poing. Bitter' fronça les sourcils. Levée d'un bond, grimace de douleur, nausées ignobles qui l'envahissent. Tape et tape sur la gamine jusqu'à ce que cette dernière se retrouve projetée sur le mur d'en face.

Une sorte de râle. Et puis les yeux se ferment. Est-elle encore en vie cette folledingue ? Bitterly s'en approche, se penche prudemment au dessus d'elle. C'est qu'son sang la recouvre entièrement, mais un coup d'oeil sur ses propres vêtements lui fait dire que ca n'indique en rien l'état réél d'la personne. Met une main prêt de son nez. Toujours est-il qu'elle respire.

Pauvre gamine... Aveuglée par la haine, la folie, les pulsions.

L'Esquire se dit qu'une fille comme ca... Non elle ne la tuera pas. Et Rebaile... Elle ne la pardonnera pas. Elle, il faudra qu'elle meure. Enfin qui est-elle pour juger que l'une est plus coupable que l'autre ? Arf. C'est ainsi voilà tout.

Elle allonge la minuscule contre le mur, la regarde une dernière fois et cours, non... Marche, à cause de la douleur, vers les grilles du Palazzo de malheur.

En son fort intérieur, elle en est sûr, ca n'sera pas sa dernière rencontre avec la sale gosse... La mauvaise herbe ca crève pas, même quand on pense qu'elle est partie, elle revient toujours...

Douleurs de partout, mais guère le temps d'y penser. Maintenant il faut prendre tout le monde et filer. Peu importe ces mecreants. Les neutraliser et partir. Les tuer, les embrocher, les laisser frustrés ici ? Quelle différence ? Partir... De toutes façons ils se reverront tous.

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Zya62
Etrange regard que lui jette l'homme à terre, comme elle lui avait demandé de se relever... Mais... Mais... Il la reluque, là, non??? Limite les yeux seraient sortis de leurs orbites si elle n'avait voulu garder ce masque qui la caractérise tant. Comportement étrange pour le lieu et l'instant. Mais plus rien ne l'étonnera, ici. Elle même n'est pas cohérente avec l'histoire qui se joue ici, de toute façon.

Lâche un "plus vite" sifflant, entre ses dents, comme il tarde. Et la voilà regardant le spectacle qu'il lui offre. S'appuyer vainement sur ses mains et tomber. Encore et toujours. Par trois... quatre fois. Et chaque fois, un coup à lui rendre. Le faire se tordre, rouler? L'encourager à vouloir en finir. Toucher la mort de près, la voir dans ses yeux, comprendre ce que cela fait. Ou l'expérimenter soit même. A voir.
Nouveau coup donné, comme il retombe encore. Va-t-il obéir, à la fin? Un homme! Ca tient debout, bon sang!! Et là, les efforts paient.
Sur ses jambes, faible. Récompense pour tel exploit. Epée fichés devant son nez, à cueillir de ses mains. Se contenter de sa miséricorde, qu'elle sort de sa cache. Fin sourire, comme il s'élance, une fois l'offrande recueillie.
Après tout, il n'aurait pas été juste qu'il combatte plus désavantagé qu'il ne l'était.
Un coup qui part, aléatoire. Esquive par un mouvement en arrière du corps. Fatigue qui lui fait retomber le bras et reprendre son souffle, un bref instant.
Elle en profite, lancant en avant sa dague. Apposer sa marque, sur lui, visible. Visage plus que griffé qui reçoit nouvelle décoration.
Et le manège se répète, une seconde fois.
Mais, cependant qu'il s'élance pour la troisième fois, cependant qu'il ajuste enfin un coup, elle, hésite. Bref instant. Tentation de rejoindre un au delà accueillant, selon les dires de la Ste Eglise. Et penser à ses deux hommes. Seule bouée dans cette marée de sentiments contradictoires qui menace de la submerger un peu plus chaque jour. Et puis il y a Mys... sa Soeur.

Dévier la lame de sa miséricorde, comme elle peut. Avantage d'avoir un éclopé en face de soi. Grimace comme elle sent la morsure de la lame sur son bras droit. Cri sourd, rauque. Et se souvenir que ca fait mal! Futile et inutile pour le lecteur, comme constatation, mais elle l'avait simplement oublié. Car à force d'être qualifiée d'inhumaine, on se prend à le penser soi même, parfois.

Recul de quelques pas, mais le regarder toujours, en chien de faillance.


Et maintenant que je suis blessé on peut s'en arrêter la ou on continue a s'abimer nos jolies minois jusqu'à qu'on puisse plus se reconnaitre?

Miséricorde qu'elle fait tourner dans sa main droite, sourire qui reprend sa place. Bras droit qu'elle avait tenu, maculant sa paume gantée d'un rouge carmin, et qui reprend sa place. Panser les plaies plus tard. Elle n'en a pas fini...

En finir? Jusqu'à ce qu'on soit non reconnaissable? Mon minois m'importe peu... J'ai juste besoin de ce que tu tiens dans la main et que tu cries miséricorde, mon tout beau...

Provocation dans l'oeil. Sourcil qui se hausse. Elle a encore toutes ses forces, n'ayant pas réellement combattu, encore. S'avancer, alors, pas après pas, s'approcher jusqu'à être à la limite de sa portée. Lame tournant, toujours, tête penchée. Où?... Comment?...
Puis fente en avant et comme il lève sa lame pour l'atteindre, dévié sur la droite, sa gauche à lui, et plus rapide, plus souple, frapper avant d'être atteinte. Lame qui s'enfonce, facilement, comme dans du beurre, entaillant sur toute la longueur le bas ventre. Botte qui s'enroule et tire la jambe. Le faire tomber à genoux. L'agripper par derrière, lui mettre la lame au cou, provoquer un fin filet de sang qui va se mêler à la poussière et la crasse le recouvrant...
Chuchoter à son oreille, comme elle appuie de plus en plus...


Crie... mon tout beau... Crie et implore ma miséricorde... Et alors... alors seulement... Aristote se penchera sur ton cas et t'accordera par ma lame ou non ta délivrance... Peu m'importe un adversaire à moitié mort...

Bâtarde qui gisait au sol. Ne restait que ce Cry. Celui du supplicié. Le rédempteur. Qui marquerait la fin... celle qu'il choisirait de s'accorder.

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Rebaile
Lache-la!

Comme dans un rêve, elle retire sa lame de sur la gorge de Mys et fixe Nanny...
Plus rien ne compte maintenant que cette femme qu'elle était allée chercher à la Commanderie, qu'elle n'avait pas trouvée mais qui était finalement venue à elle...
S'avancer, regard plongé dans le sien...
Etrange impression que la mort est au bout du ch'min...
Mort salvatrice, mort libératrice, qu'elle avait été incapable de se donner elle-même, et qu'elle avait refusé de ceux qui avaient essayé de la lui donner...

Lame pointée vers la neige, continuer de marcher, jusqu'à être à portée d'épée d'la Grande Amazone.
Alors, d'un geste lent, remonter l'arme de la Dame à la verticale du sol.
Baisser un instant les yeux pour fixer la pointe , puis les fermer...
L'heure est venue, pour elle.
Elle ne tuerait jamais cette femme, elle le sait depuis l'début...
Le seul choix qui s'offre à elle, à présent, est de laisser partir cette vie de tourments qui est la sienne...

Tu es venue...
Mys ne va pas mourir, tu viens de la sauver...


Fait un pas vers elle, regard plongé dans le sien, et sent la lame lui piquer le ventre.

Tue-moi donc, mon rêve de liberté s'est brisé les ailes, et je n'ai plus de raison d'vivre.

Un pas de plus pour la Baile, et l'épée lui déchire doucement la chair.
Déglutir pour ravaler la douleur et contrôler son corps.
Regard flou qui s'accroche aux prunelles de la seule à avoir ce pouvoir sur elle, parce que c'est comme ça.
Bouge légèrement pour sentir la lame s'enfoncer un peu plus.
Se demande combien de temps il lui faudra pour se vider de son sang et que sa tête s'arrête de fonctionner, la libérant de sa torture intérieure...
Voix douce quand la Baile s'adresse à elle.

J'suis partie, j'ai trouvé la liberté, mais je n'ai jamais réussi à en payer le prix.
J'te la donne aujourd'hui, elle ne me sert plus à rien...
T'sais Nanny, des fois, il m'est arrivé de rêver que tu me gardais, à la Commanderie. que tu n'me laissais pas partir.


Sourit, et fait un pas de plus vers elle.
Jeanbaptiste63
Alors c'était non, la dame avait décider de prolonger la lutte. C'était bien dommage enfin pour lui. Pour la première fois il savait qu'il allait perdre, plus de tour, plus d'échappatoire; juste la mort dans le meilleur des cas. Ca fait sacrement réfléchir de se dire que le chemin risque de s'achever surtout qu'il avait pas eu le temps de préparer son dernier jour, ce matin il c'était levait avec bien d'autre projet que mourir. Mais quand le destin vient nous chercher il n'y a pas grand chose a faire. Dommage qu'il n'aie jamais cru a la vie après la terre aussi non il aurait pu accueillir la mort sereinement...
Et maintenant on revient au present ou se joue l'épilogue de cette tragédie qui vous tient en haleine depuis tout ce temps.

Mon tout beau? Vraiment dommage que l'on ne soit pas rencontrer dans d'autre circonstance, j'aurai pu vous retourner le compliment et tellement plus. Vraiment vous devriez préservez vote minois qui doit faire le bohneur de tant d'homme.

Il la voit maintenant s'approcher, elle se joue de lui, le nargue rien qu'avec sa présence froide comme la mort. Elle frappe et il tente encore de parer mais trop faible il est... Il sens la lame glacé le blesser et tout son sang le fuir comme si sa vie s'écouler de son corps... Sentir ses genoux s'écraser sur le sol et sentir et sentir de nouveau l'acier sur son cou. Laisser ses paroles penetrer son esprit.
C'est donc ce qu'elle voulait, le voir la supplier de lui donner la mort? Elle n'était donc pas si différente de lui malgré toute son éducation et ses principes..Elles avaient beau les traiter de monstre, de barbare peu de chose les différencier dans le fond.

Et moi qui croyait que c'était pas votre genre, vous vous cachez surement de beau principe en sociéte mais nous savons qu'au fond vous cherchez comme nous. Vous aimez sentir le sang de votre ennemi couler...vous vous délectez de ses cri...Vous aimez se sentiment de puissance et Aristote n'est qu'une excuse.

Maintenant il avait dit ce qu'il aviat a dire il ne lui rester plus qu'a choisir sa destinée: implorer le pardon de son ame ou mourir...Choix qui le fait éclater d'un dernier rire. Lui supplier son adversaire? Non cela jamais! Préférait plutôt laisser son cadavre au corbeaux. Alors il ne lui restait plus que la mort. Il pensait l'avoir accepter mais une partie de son esprit refusait ce choix, il accepterait de mourir qu'après avoir livrer un vrai combat...Non il ne pouvait pas se decider à mourir.
Désolé je sais que tu auriat prit beaucoup de plaisir a m'entendre te supplier mais pas aujourd'hui, je te promet qu'on se reverra un jour; question d'honneur....

La lame poser sur son coup se préparait maintenant a lui ôter la vie, déjà elle s'enfonçait dans ces chaires, il sentait ses forces le quittait lentement; sa vue se troublait et lentement il s'enfonçait dans le grand néant; dernier acte guider par son corps qui repousse la main de son bourreau avant que l'office s'achève. Puis son corps s'écroula sur la blanche neige. Mort il ne l'était pas encore....
Wonderanny
Sans un mot la rebelle Rebaile s’avance. Les yeux se fixent, les deux femmes se toisent. Seul résonne le crissement de la neige. Un pas, un autre… puis encore un autre.
Inclinaison de la tête en toute lenteur, résister à la pression, serrer les doigts et tendre encore tous les muscles du bras qui soutiennent la lame. Rester prête au cas ou l’attaque surviendrai… Etrange sentiment, étrange silence. La lourde lame reste fixe. Derniers frissons sur la blafarde scène.


Tu es venue...
Mys ne va pas mourir, tu viens de la sauver...
Tue-moi donc, mon rêve de liberté s'est brisé les ailes, et je n'ai plus de raison d'vivre.


Yeux écarquillés elle la regarde avancer, ahurie, figée, comme hypnotisée par le Baile regard. Quoi ? la tuer ? Voler sa vie ainsi ? Sans combat ? Ici ? Maintenant ?
Non ! tout ça ne correspond en rien à ses principes !
Non ! Elle ne tombera pas du côté obscur !
Non ! mais ça va pas du tout ça !

C’est que vaudrait voir à lui expliquer à la Baile que dans la logique des choses, c’est pas à elle de s’avancer sur la lame… mais l’inverse. Pis faudrait voir à arrêter d’avancer aussi … ça coupe, ça blesse ces choses là. Pis bon…
Douleur. Souffrance. Mort…
Tressaillement de la lame, odeur du sang, perles de rubis qui coulent unes à unes sur la pure blanche… neige. Ho ! Réaction la Blanche ! Il est temps de sortir de la torpeur !
Tressaillement de la Dame des Dames au souvenir de la dernière épée qui est venue pénétrer sa chair…
Tressaillement quand les paroles d’une voix douce s’enchainent…


J'suis partie, j'ai trouvé la liberté, mais je n'ai jamais réussi à en payer le prix.
J'te la donne aujourd'hui, elle ne me sert plus à rien...
T'sais Nanny, des fois, il m'est arrivé de rêver que tu me gardais, à la Commanderie. que tu n'me laissais pas partir.


Encore, la Baile avance… enfin la Dame des Dames lâche la fixation, des yeux, de la lame.

NOONNNnnn !

Un cri tout en tirant l’épée vers arrière. Un cri avant de se ruer sur la Baile et de la repousser d’un violent coup de coude.
Et paf la Baile !
Hurlement du cœur en réponse aux paroles entendues, au geste désespéré annoncé. Résonnances qui l’assaillent. Et cette phrase implacable : Sœurs entre sœurs. Baile est partie oui… pour rejoindre l’amour. Baile est humblement partie, oui. Et l’ordre a pour principe d’aider les… cf charte et historique hein ! pis… même parties, une sœur reste une sœur ! ça c’est pas dans la charte mais bien gravé dans son cœur… qu’on se le dise !

Dernier frisson. Une pensée en la regardant chuter : Beaucoup à apprendre, tu as encore... (Merci Maître)

Regarder la réaction d’Elliendra en un rapide coup d’œil avant de se fixer sur le corps inanimé de Mys. Sursaut dans la poitrine. La lieutenante est vivante. Oui ! Elle vit ! Les Dames auront au moins cette victoire… Sauf que, gros doute d’un coup… Et si ? Et si elles étaient trop en retard ? Si Mys… Vite !!!


Elli !!! Nos sœurs ! On a besoin d’elles ! Pour Mys !!! Viiite !!!!

Un genou à terre contre la lieutenante. La main gantée repousse quelques humides mèches sur le visage de la jeune femme. Rapide mais attentif examen de la Blanche blessée. Fatigue, nervosité, blessures diverses, respiration lente, saccadée par moment. C’est qu’ils ne l’ont pas raté ! Soupirs, les yeux se ferment, le visage se plisse pour ne point laisser échapper les larmes qui pointent. Que lui ont-ils donc fait pour la laisser dans un tel état ? La haine s’infiltre, tandis que la douleur s’immisce.
Profonde inspiration, mélange de souffrance, de réflexion. Faire face au mal qui a son tour l’envahie.
Retour vers la Libertad allongée et plus ou moins assommée.


Baile ! Baiiillle ! Tu m’entends ??!!
Baile pour ce que tu lui as fait…


Les mots se perdent, les mots se coincent. Lutte contre la haine, lutte pour ses principes… lui dire que jamais elle ne pardonnera ? A chacune son tour finalement. Un cœur déchiré, une âme divisée.

Baile à l’ordre entier tu es redevable ! Tu entends ?

Les doigts rageurs s’agrippent à la tenue ensanglantée. Les prunelles se plongent dans les yeux mi-clos de la prochainement libérée. Entre larmes et haine, le cœur hésite, les pensées se balancent.

Non je ne te ferai pas ce plaisir d’être celle qui t’ôtera la vie.
Jamais ! C'est bien clair ?!

Est-ce que tu as bien compris ?!!
Tu vivras ! Hooo Oui ! Tu vivras ! J'te l'dis !
Et tu sais pourquoi Rebaile...

Pour mieux servir l’ordre !

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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Elliandra
As Baile...

Elliandra regardait la rouge avancer sur la lame de la GA ahurie... Mourir... Oui elle avait rêvé la voir mourir... Mais pas de cette façon, pas comme ça, pas de son plein gré. Ca n'était pas à elle de décider, non! Ce qui gênait surtout la baronne c'était de savoir que Rebaile était d'accord pour payer, pour payer les souffrances qu'elle avait infligée aux autres. C'était injuste, il fallait lui oter la vie et qu'elle n'en soit pas d'accord! C'était ça la règle, on ne tuait pas quelqu'un qui en mourrait d'envie... Le plaisir de la vengeance n'y était plus...

Les bras ballants, l'épée tenait toujours dans sa main, elle ne savait pas comment. Elle entendait à peine les deux femmes parler, elle ne voyait que la scène, que l'épée, leurs deux corps et le sang... rouge au milieu du blanc, l'horreur sur l'immaculé...

Et puis soudain, alors que la scène s'était figée, Wonderanny s'était décidée à cesser la folie de Rebaile. D'un geste brusque elle la repoussa et Elliandra sursauta en l'entendant crier son nom.


Elli !!! Nos sœurs ! On a besoin d’elles ! Pour Mys !!! Viiite !!!!

Le son revint, soudainement. Les cris, les pleurs, les bruits de combat... encore. Revenant subitement à la réalité, elle croisa le regard de Anny une fraction de seconde puis posa ses yeux sur Mys au sol. Comme si on l'avait pincé soudainement, elle lacha son épée qui atterit lourdement sur le sol et se précipita vers sa soeur aveugle, hurlant:

Au secours!!!!! A moi!!! J'ai besoin d'aiiiiiiide!!! Myyyyys!!!

Elle se jeta au sol et attrapa la lieutenante entre ses bras. Une main tremblante lui caressa les cheveux, le visage, tandis que son corps la berçait machinalement.

Mys! Mys!

Sa voix cassée, s'emplissait de sanglots.

Réponds moi s'il te plait, tu as mal...? Mys...?

Son ton était presque plaintif et elle leva les yeux pour voir si quelqu'un venait vers elles.

Pitiiiié!!
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Mysouris
Des bruits, des cris et au milieu de son brouillard une personne qui se penche et qui semble l'examiner attentivement.
Murmure inaudible : Baile

Mais déjà la personne est repartie la laissant seule sur la neige froide. Que se passe t'il ? Où est passée Baile ? Les yeux mi clos elle respire, mais c'est à peu près tout ce qu'elle arrive à faire.

Tandis qu'elle décide de se laisser aller et de repartir vers cette lumière lointaine qu'elle aperçoit en fermant les yeux, une autre personne se penche et la retient d'un murmure :
Réponds moi s'il te plait, tu as mal...? Mys...?

Ses lèvres s'entrouvrent avalant goulument l'air froid. Doucement elle frissonne perdue dans les bras d'une soeur qu'elle ne reconnait pas. Partie dans des rêves de douceur et d'enfance à jouer dans la neige. Les yeux se referment, sur ce monde étrange qui renait en sa mémoire tourmentée. Bercée, elle s'endort sans plus faire attention à la douleur qui l'envahit depuis quelques jours maintenant.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
*amalinea*
Quand le monde se calme....enfin.

L'avait bien voyagé La souris, dans les mondes oniriques et baltringues des délires provoqués par une omelette aux champignons. L'en avait vu des trucs, pas forcément beaux, pas forcément agréable mais pas si terrible non plus. Parfois ses visions avaient du être teintées de réalité. Parfois le combat qui s'était déroulé dehors avait du influencer ses pensées. Mais ce n'était pas sûr, une vague impression qu'il s'était passé un truc important, un truc qu'elle n'aurait pas du rater. Mais c'était il y a longtemps, enfin peut être pas tant que ça, longtemps pour elle en tout cas. C'était avant qu'un son ne vienne la tirer de ses allégoriques délires intérieurs. Et oui, c'est comme ça, le monde est bizarre, incompréhensible en fait. Une souris peut rester imperturbable lorsque le combat fait rage, que les haines se déchainent et coulent les rivières vermeilles, trop occupée qu'elle est à débattre avec ses fantômes personnels, et sursauter comme si le diable lui avait croqué le derrière à un souffle, un murmure, l'évocation de son nom par une voix amie. Amie ? Est ce le mot exact ? Non, ce n'est que le pâle reflet d'une réalité. Amie, pour ne pas dire sœur, frangine, sang mêlé une nuit d'ivresse. Cette voix qui il n'y a pas si longtemps l'a tiré des griffes de la faucheuse lorsque les nuits étaient froide et que Néa regardait ses tripes gelées. Cette voix réclame sa présence, cette voix déclenche des réflexes que le cerveau aurait de toute manière approuvé si on lui avait posé la question.

A-t-elle ouvert les yeux, La souris en descendant les marches qui mènent à la cour du palazzo ? A-t-elle eut conscience qu'elle se dirigeait vers une Ayerin ensanglantée ? Aucune importance que ces réponses. Son seul souvenir sera d'avoir contemplé son corps ensanglantée, meurtri, déchiré, gisant près d'une oie en piteux état elle aussi.

Les Souris sont des êtres d'action, pas de réflexion. L'origine des choses bien souvent leur importe peu et l'origine des blessures d'Aye n'eurent aucunes importances pour Néa. Seul le résultat comptait. Une frangine en sang, un combat en décrépitude comme un mat sur un jeu de dupe.
Le regard ne s'est pas perdu en vaine contemplation. Néa a attrapé les épaules d'Aye et à commencer à la tirer hors de la cour du palazzo. Petite silhouette trainant le corps d'une frapadingue à moitié clamsée. Et elle va la trainer sa frangine, hors de ce palazzo qui lui a fait tant de mal, elle va traverser le champs de bataille sans un regard ni un mot pour les protagonistes quels qu'ils soient. Elle va emmener Ayerin ailleurs, là ou elle pourra panser ses plaies et tenter de remettre un peu d'ordre dans ses folles pensées. Plus tard La souris reviendra voir ce que devient le palazzo et ses habitants car quoiqu'il se passe, quoiqu'il se dise c'est ici chez elle.
Kalimalice
Tout avait été très vite, blessure à l’épaule meurtrie par les coups de l’homme, à terre la tête dans la neige dans la gadoue devrait je dire .Neige qui a perdu sa blancheur pour laisser place à une couleur grisâtre mêlait de tache rose, du sang de tous les protagonistes de cette histoire.
Elle lève les yeux dans ce ciel gris et maussade .Elle aperçoit la lame de Zya pointait sur l’homme, devine que celle-ci à trop d’honneur pour ne pas l’abattre comme un chien .Elle regarde autour d’elle et elle voit le désastre, des sœurs jonchées à terre, les prisonnières aux grilles. Elle doit réfléchir rapidement à ce qu’elle doit faire.
Rebaille en tête à tête avec Nanny, kali pensait que cette femme était la fautive de sa présence en ces lieux, traitise de la donzelle, qui a enlevé Mys et la faite souffrir.
Tout tourbillonne dans sa tête, mais pas le temps pour ses états d’âme, il faut que l’esquire se bouge les fesses.
Elle se relève, cherche du regard les chevaux, siffle le sien perdu un peu durant l’affrontement.
Essayer dans attrapé un ou deux, ou bien chercher l’endroit ou elle pourrait en trouver un à prés tout elle ne dépareillerait pas dans la cour des miracles ou le vol était roi.
Le sien répond à son appel, elle attrape la bride, et commence à avancer .Mais le dilemme vers qui se diriger, qui mettre en premier à l’abri .Elle ne va pas toutes pouvoir les mettre sur son bourrin

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kalimalice.....
Rebaile
C'est dingue comment on s'habitue si rapidement à la présence d'un corps étranger dans le sien...
Pendant les longues secondes où elle est restée enfoncée dans ses entrailles, la lame froide et implacable s'était presque unie à sa chair, avait formé comme une excroissance naturelle que la Baile contemple avec délectation et qu'elle apprend à aimer...

Les forces commencent à lui manquer. Elle se dit que c'est la fin, et que mourir de la main de cette Blanche qui représente le fil...rouge de sa pensée, c'est ça le bonheur. Le sourire qu'elle affiche quand elle relève péniblement la tête vers la Grande Amazone est sans équivoque. En cet instant où un vide incroyable s'installe dans sa tête, elle est heureuse...

Merci Nanny...

Ses lèvres articulent doucement, en un murmure, les seuls mots auxquels elle arrive à penser...
Mais soudain tout bascule.
L'épée est retirée en un geste sec et brutal, et c'est tout son monde qui s'effondre autour d'elle quand ses genoux se replient instinctivement. Un rictus barre ses lèvres qui laissent échapper un gémissement de douleur retenue.
Elle essaie de ne pas quitter l'Amazone du regard, mais même ses pupilles chancellent et elle ne voit plus que le blanc de la neige qui brouille sa vision.
Un choc sur sa poitrine la met à genoux. Elle tombe sur le dos et le froid du matelas blanc l'envahit directement.
Lâche dans un souffle des mots qu'elle n'est pas sure que le vent porte.

J'aurais préféré une caresse, ma Nanny.

Tentative de dérision parce qu'elle a mal.
Désinvolture illusoire pour se convaincre qu'elle n'a pas peur.
D'un coup la mort lui parait absurde, tout autant que sa vie.
Elle gémit, une main posée sur sa blessure, l'autre à son côté.
Elle aurait dû mourir de son épée, elle va crever ici, vidée de son sang.

Elle entrevoit l'image fugace d'une souris qui traine Aye loin de ce carnage.
Oui elle va crever ici, et surtout seule...
Les mots d'la Blanche entrent en elle sans qu'elle les enregistre.
Elle s'accroche à cette voix comme à une bouée, et lorsqu'elle se tait, lorsqu'elle se sent emportée dans une semi-conscience qui lui fiche la trouille, elle tend sa main gauche, la rouge carmin, vers celle qu'elle aime au-delà de tout.

Nanny, Nanny... Dis à Mys que je suis désolée...

Elle ferme les yeux, fatiguée.
Du rouge et blanc dans sa tete, avant le noir...Complet...

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Bitterly
De loin, de loin... Mais de plus en plus près, elle se traîne, elle avance, comme elle peut, vers ses soeurs, vers ces autres sur qui elle voudrait bien cracher. Et là elle reste soudainement plantée, plantée, debout, vascillante, hébétée. Dégoûtée...
Là bas, dans l'épée de W, c'est Rebaile qui avance... Déliberemment. Sans savoir pourquoi cela l'enerve encore plus. Trop facile, c'est trop facile, ha bien tiens ! LÂCHE ! a-t-elle envie de lui cracher à la figure. Même pas capable d'aller jusqu'au fin fond de sa trahison ? Et W qui semble presque abattue... Pressent que toute cette histoire n'est pas finie mais que tout ne se terminera pas comme elle l'aurait souhaité. Il parait que les méchants ne sont pas tout noirs et que les gentils ne sont pas tout blancs.

Elle savait qu'elle était Dame Blanche mais son coeur était loin d'être seulement teinté de la couleur de la paix et de la perfection. Là elle voyait peut-être l'ampleur du chemin qu'il lui restait à parcourir avant d'être peut-être un jour nommée chevalier. Mais que diable, Rebaile... Elle... Cela l'écoeurait. Qu'esperait-elle par cette action ? S'attirer la pitié ? Qu'on la pardonne ? Qu'on se dise qu'elle avait assez souffert ? Qu'elle n'était pas maître d'elle-même ? Et puis quoi encore ! Âneries !

Elle secoua sa tête pour se desengourdir, ce qui eu surtout pour effet de lui malmener le crâne et de lui arracher un petit cri de douleur, une douleur sourde, éparse mais vin diou...

Elle commencait à trembler aussi, de froid... A force de pas bouger... Forcément vu l'etat de sa chemise... Elle se remit a avancer, un pas devant l'autre. Ne pas tomber. Elle s'avancait, encore et encore. Mais une fois à la grille ? Que faire ?

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Zya62
Désolé je sais que tu auriat prit beaucoup de plaisir a m'entendre te supplier mais pas aujourd'hui, je te promet qu'on se reverra un jour; question d'honneur....

Un fin sourire égaye un instant le visage de l'Ange blanc de Stra, alors que l'Ange noir est trainé au loin par une... fouine? Regard qui se pose sur la scène, comme la lame est toujours sous la gorge du Jean... Une question d'honneur... Une question d'honneur! Se faire violence. Ne pas céder à la facilité de faire couler le sang qui... mais qui coule déjà!!
Lame qui avait légèrement glissé le long du cou du Rouge, ou demi-rouge.

Honneur. Se battre avec Honneur. Mourir avec Honneur. Et ce combat, il n'y avait eu aucun honneur, dedans. Alors la lame s'écarte, doucement, glissante. Chuchotis à son oreille


Si tu veux me revoir et qu'il soit vraiment question d'honneur... cherche une Zya...

Et de le laisser tomber face au sol. Scruter l'horizon. Pas de Dragonet en vue? Il n'était pas là pour soigner, lui? Soupirs puis regard qui trouve une scène. Une Baile empalée sur une épée, limite confiante et sereine. Face à une Nanny qui lui hurle dessus.
S'approcher rapidement, comme la scène avance vite.
Voir Kali sur son cheval. Teia, à terre, non loin.


Kali!!!!! Là bas!!! Teia!!

Et lui montrer du doigt la forme allongée qui semblait divaguer.
Et se rapprocher, toujours, de l'acte final. Epée qui se retire avec un bruit de sang bouillonnant. Une Baile qui se retrouve à terre, alors que Wonder se précipite déjà sur Mys... Mys... Sa moitié de Lieutenante.
S'approcher, vite, mais Elli est plus rapide, plus proche. Alors la route se poursuit sur Baile.
Rebaile... Hésiter entre la laisser souffrir ou la soulager un peu.
Se souvenir de ce qu'on essaie de lui inculquer. Valeurs chevaleresques... Compassion... Pardon...
Pardonner? Ce n'est pas à elle, qu'elle a fait mal. Et encore moins à l'Ordre, hormis quelques blessures. C'est avant tout et uniquement à Mys.
S'agenouiller précipitemment.


Baile...? C'est Zya... Baile...

Une claque donnée sur les joues. Un aller-retour par forcément tendre. Elle pardonne? Pas encore.

Baile! Ouvre les yeux!!

Toujours pas de réponse. Soulever les pans de la chemise, à l'endroit où la lame s'est effoncée. Grimace, devant l'ampleur. Elle n'est pas guerisseuse, elle!! Regarder aux alentours et murmurer, sifflante :

Oh! que non! Tu ne vas pas mourir, petite Baile! Hors de question! Trop facile, de se donner la mort sans repentir, sans contre-partie. Tu es l'occasion pour moi de réouvrir nos geoles... Tu n'vas pas m'échapper, tu crois quoi!

Appliquer les mains sur la plaie et appuyer. Appuyer de toutes ses forces, quitte à faire mal, pour stopper l'écoulement sanguinolent.
Et crier un :


Une guérisseuse!!! Ici!!! Vite!!!!!!

Et une Nanny qui revient, de nouveau, après un retour rapide vers Mys... Elles en font quoi, de la Baile?



[Dernière action ajoutée, en accord avec LJD Wonderanny, suite à un souci de deux actions qui s'interceptent, faute de rédaction et de mise au point claires entre les deux Joueuses... ]

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Elliandra
Perosnne... Personne pour l'aider... Elliandra eut un regard circulaire sur la cour, les environs, le Palazzo... le feu, la neige, les corps... l'horreur. Personne ne pourrait venir l'aider. Il y avait trop à faire, trop de mutilés, trop de souffrances. La baronne baissa les yeux sur sa soeur qui n'avait pas répondu à ses cris désespérés, juste ouvert vaguement les yeux pour les refermer. Elle observa un instant son visage cerné, des taches rouges et d'autres sombres, les lèvres gersées... Elle serra la machoire pour ne pas pleurer et posa deux doigts dans le cou de Mysouris pour s'assurer qu'elle vivait toujours. Elle ne voulait meme pas penser au fait qu'elle ait trépassé...

Son coeur battait contre ses doigts et un sourire illumina le visage de l'apprentie, suivit de près par une larme qui lui brula la joue. Parler. Parler pour ne pas perdre pied, pour essayer de tenir Mysouris le plus proche de la réalité possible, peut-etre que ça l'aiderait à ne pas sombrer... parler pour se rassurer, pour se dire: oui je vis encore...


Mys... ne t'en fais pas, c'est terminé maintenant, tu ne risques plus rien, on va te ramener...

Elle se releva et s'immobilisa un instant pour réfléchir à comment elle allait transporter le corps de la Lieutenante... Non pas qu'elle devait être plus lourde que la moyenne, mais Elliandra ne brillait pas par se force physique...

Elle se pencha et attrapa Mys par les épaules. Elle ne pourrait jamais la porter entièrement, alors elle la "trainerait". Pas très sérieux mais mieux valait cela que rien du tout...


Allez, allons-y... Je me demande à quoi tu rêves, j'espère juste que tu ne fais pas de cauchemars. C'est pas drole les cauchemars, surtout quand tu as l'impression que c'est très très réel...

Elle devait etre prise pour une folle à parler ainsi. Mais bon... qui pouvait bien l'écouter? Chacun pensait plutot a sauver sa peau, le reste n'avait pas d'importance...

C'est à ce moment que son regard croisa la scène... Zya, agenou devant Rebaile qui venait de perdre l'épée qui l'empalait.


Une guérisseuse!!! Ici!!! Vite!!!!!!

Elle faillit s'étouffer. Humpf quoi? Elle fusilla Zya du regard ne pouvant s'en empecher.

Oui! Une guérisseuse pour Mys! Zya, laisse les Libertad s'occuper d'elle, et gardons nos guérisseuses pour les notres...

La rage, la colère bouillonaient en elle. Certes, il était inconcevable de laisser un blessé sans soins, mais il valait mieux privilégier son camps! Et pas aller soigner l'ennemi numéro un... C'était injuste, et Mys dans tout cela? Elle regardait Zya, setaisant désormais. Allait-elle l'aider à porter la Lieutenante? Ou préférerait-elle continuer de s'occuper de Rebaile.

Elle n'attendit pas son geste, elle garda le reste de ses pensées pour elle et continua son chemin, espérant qu'une bonne âme viendrait l'aider, car trainer Mys dans la neige ne l'enchantait pas...

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