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[RP] Hostel de La Suerte ( En travaux).

---fromFRLa Chique
Aux tonalités le Chicard parierait pour un orage foudroyant, ça lui fait gratter la fesse droite frénétiquement. Faudrait pas qu'il lui abîme le tourtereau, l'est plutôt d'accord avec la Demoiselle, un type pareil ça se consomme. Seulement faudrait avoir le temps d'y goûter et même s'il comprenait pas bien ce qui avait pu allumer la mêche, pour sûr c'est pas un dé à coudre de flotte qui suffira à l'éteindre.

Au claquage de porte sur le pif de l'humanité, l'oeil de flétan du Chicard tente d'apporter des réponses au cerveau, pas une tâche aisée, que non, seulement il y croit le rond d'humidité sous paupière, il se dit que si y'en a un qui est capable de percuter la dedans c'est lui.

Il fait dans le traveling arrière, note la présence d'une vache cornue, de la Carline à qui la course a filé des couleurs. Tiens, si la donzelle lui avait fait de l'effet possible qu'il aurait tremblé à l'unisson des mamelons, sauf que tout ce que ça lui invoque c'est la vieille purée dégueulasse qu'on refile aux troufions en casernement. Il lui décroche quand même un sourire, on n'est pas des sauvages, même la tambouille ratée a le droit à sa part de politesse.

Puis, tout ruisselant, telle une flaque guêtant du coin de la goutte le moment de son évaporation, un Asdrubal bloblotant. Il sait pas additionner un plus un le Chicard, alors ...


Ben forcément, une vache s'pas facile à dégoter par ici ...

Tiens, l'avait du s'en voir des pierres le Joseph, elle avait de drôles d'idées la Demoiselle à aller leur demander un ruminant, pis quant à savoir ce que le joli fessier voulait en faire y'avait un monde que La Chique n'était pas prêt de visiter. Voir, il devait avoir du goût pour le lait frais au réveil, mais où qu'il allait pouvoir se la mettre ? Au milieu du salon ça ferait un poil baroque non ?
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Tout ce qui brille est or.
Luna.ciredutemps
Bon, qu’on vienne plus jamais dire à Carline qu’avec des Si on mettrait Paris en bouteille au risque de se becqueter la mandale de sa vie. Parce que des Si voyez vous, elle en avait pleins les esgourdes et des Do aussi et des La, plus faux que les sermons des curetons jours de soldes d’indulgences et on parle même pas des Ré et autre Fa…daises.

Fadaises, oui, m’sieur dames. Des fadaises que Paris était tout p’tit. Des fadaises que ces pavés étaient les plus beaux du monde. Des fadaises que c’était la ville des lumières.
D’abord, paris c’est grand comme un jour sans pain et sans vin pour qui se trimballe un piano à roulette, et pis les pav’tons sont pt’ être beaux mais quand ils vous font trébucher tout les trois pas parce’qu’l’nigaud de cantonnier est pas foutu de les jointer correctement, vous paraissent déjà nettement moins sexy. Se mettent à r’sembler à un tas d’pavasses avachie sur ce qui devait être une ballade digestive. Quand à la lumière, parlons-en de la lumière. Jamais là quand il faut celle là, doit être de mèche avec les cognes y a pas d’autres explications qui tienne. A vous faire croire que vous êtes sur la scène de l’Olympia quand tout ce que vous demandez c’est de la discrétion bordel ! Et aussi absente que le courage chez un Hérault de France quand la roue de votre bahut s’est pour la énième fois bloquée dans les pavés cités plus hauts.

Bref, la Carline commençait à en avoir ras les miches de c’te traversée et c’est pas les coups d’œil furibards du cul de jatte qui améliorait quoique se soit. Et que celui qui a déjà traversé paris avec un piano vache jettes le premier poncif. C’est avec un soupir de soulagement à en faire exploser son décolleté plutôt lâche, qu’elle vit apparaître le terminus de leur train de l’enfer.

La vue de Chicard faillit la faire sortir de ses gonds tant son regard lui rappelait ceux des bovidés. Impressionnant la ressemblance qu’il pouvait y avoir entre son calvaire à roulette le c’t’espece de rejeton de la nature. A parier qu’en plus l’un et l’autre dézinguait la gamme avec autant d’ardeur.

Le hurlement du Jo vit Carline s’affaler sur le piano, soupirant, levant les yeux au ciel pour ce qui fut peut être la première prière sincère de sa vie :


Du silence les enfants, surtout du silence…
Elderlyne
Alors comme ça, c'était là que créchait le frangin.
Adossé à une porte cochère, dans l'ombre, elle observait le batiment depuis un moment déjà.

Pas mal comme bicoque.
Il s'embourgeoisait le Marlou.

Machonnant un fétus de paille, elle note.
Le jeu des lumières derrière les vitres, le curieux équipage musical qui s'annonce. Ca semble vivant là dedans.

Il lui avait dit "A la Suerte frangine".
Elle avait trainé en route, prit des chemins détournés, s'était perdue puis retrouvée. Bref, le temps avait passé.
Pas trop grave en fait. Ils avaient l'esprit de famille plutot large, avec une vision de temps assez particulière.
Elle filant vent arrière, et lui tirant des bords improbas.

Finalement, elle crache son brin de paille, se redresse, s'étire et et jouer ses articulations et disparait dans l'ombre de la ruelle, sur le côté de l'hotel.
Encore une manie partagée, ne jamais prendre la grande porte, toujours vérifier que la sortie peut servir d'entrée.
A l'arrière, une cour, sombre et vide, commune à plusieurs bâtiments.
Avec prudence, elle pousse la porte de ce qu'elle estime être la cuisine.

Lentement, elle entre, humant l'air, l'oreille aux aguets.
Maintenant, reste à trouver le funambule.

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---fromFRJoseph des rouscilles
Ha ça ! ils sont bouchés dans ce bastringue ! Vu le bordel qui rugit à ses oreilles, c’est pas sa propre puissance vocale qui est en cause faut donc bien que ce soit de leur côté de ça coince.

Faut arrêter de trop penser les enfants, ça rend sourd !

Si le Marlowe’s ne vient pas au Joseph c’est le furibard qui ira trouver l’arpette des banlieues. Aucune chance que la recherche aide à faire tomber la pression, c’est comme les pistons, plus tu les actionnes plus ça compresse. Il a un avantage le malabar qui en a marre, il connaît la baraque. Même pas besoin de se concentrer pour pas se paumer dans les kilomètres de couloirs, ça lui laisse l’occasion de continuer à râler tout haut.

Ca se triture sans envisager les conséquences et voilà, on y perd en audition ! J’vais te nettoyer les esgourdes, t’faire le grand ménage de printemps et pas b’soin de coton tige, à l’artisanal, que du naturel.

Il a rien décidé du tout, il avance en piochant dans l’énergie du nerf tendu. Une porte et une autre, elles s’éclatent toutes sans exception, chacune sa part de baffe, faut pas lui faire obstacle, il est pas là pour un concours de sauts le gaillard, il est là pour une leçon accélérer de musique.

A quoi ça tient, une silhouette filiforme au loin, c’est pas qu’il soit pas physionomiste juste que rien ne ressemble plus à un petit merdeux sapé comme un milord qu’une gamine qui se trémousse. Un Joseph qui fond sur un carrelage n’a rien de commun avec neige sous soleil, l’accélération sans doute ou la masse compacte. Arrivant dans son dos, une paluche se pose sur l’épaule et retourne le corps d’un seul bloc, sans lui décoller les talons du sol.

Faut bien admettre que la rousseur et l’œil rehaussé d’une épaisseur de cils sont trop féminins même pour la p’tite frappe. La broussaille des sourcils du Joseph se fait forêt inextricable, y’a des souris dans la place le jour où lui joue les livreurs.


Qu’est ce que tu fous là toi.

Plié en deux pour poser son blaire sous celui du tendron, il n’a pas posé la question, il a aboyé qu’on est en train de se payer sa gueule et on a beau être dans les cuisines c’est pas lui qui ferait la farce pour le dindon.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
Elderlyne
Une paluche de quinze livres qui lui écrase l'épaule provoque un réflexe purement animal, et longuement exercé.
Une dague pointe dans sa main, mouvement souple du poignet et cliquetis de ressort, ça, c'est un truc que lui a appris la vie et le frangin.
La gueule qui lui fait face en impressionnerait plus d'une.
Une rangée de dents avec des restes plus ou moins identifiables coincés entre les chicots et une odeur....
Sur qu'il a bouffé de l'ail en guirlande le gonze.

Ca tombe mal, elle a le nez sensible et elle est pas d'humeur.
Il fait quoi lui ici ?
Elle se serait trompée de baraque ? Non... mais lui p'te bien.

La main s'avance, la dague pique le lard sur le ventre, un peu au dessus du nombril, la zone de l'estomac persillé.
L'autre main monte, et pousse la pogne qui la maintient.
C'est pas qu'elle soit farouche l'écuyère, mais elle préfère choisir ses partenaires, et jamais au premier rencard, surtout impromptu.
Elle fait face.
Les yeux verts dévisage le visage qui porte de telles ratiches.
Froideur calculatrice, elle prend son temps pour répondre, évalue l'homme, sa taille et sa vêture.
Après tout, s'il doit l'occire, autant savoir à quoi il ressemble.
Finalement, elle recule d'un pas, histoire de permettre à ses narines agressées de sentir des odeurs plus saines.


- C'que je fous là ?
Ca t'regarde pas.
Par contre, ce que je peux foutre avec la dague sur ton bide, ça, ça te regarde.
Alors d'abord, tu m'lache, et ensuite on cause... si j'ai envie.

Certaines personnes comprennent mieux les sensations que les sons.
Pour ponctuer son discours, elle approfondit son argument, chatouillant un peu plus la chemise de la pointe de la dague. Pour le reste, pas la peine de crier, parait que Paris est une ville civilisée peuplée de gens éduqués.

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---fromFRJoseph des rouscilles
C’est une constante, cause à une gonzesse même quinze secondes, même sans faire exprès et les emmerdements déboulent. C’est comme les hérissons, ça se fout en boule tu sais pas pourquoi et ça sort direct les piquants. Elles sont incapables de répondre clairement à une question toute simple. Faut que ça développe, que ça ergote deux plombes sur des arguments foireux qui alourdissent la conversation plus qu’autre chose.

La sensation au bide confirme le cliquetis cachottier. Sauf que là, c’est pas le moment de lui touiller le gras. Deux doigts surmontés d’un vieux sourire vachard écartent la lame pendant que l’autre main envoie la rouste lui câliner la joue.


T’es pas du genre à savoir jouer du piano, faut du doigté. Toi t’as juste une bouche trop grande pour ton allonge.

Il a qu’une règle le Joseph, l’acier faut garder ça pour les grands jours, les fois où t’as pas d’autre choix parce que t’as épuisé toutes les autres formes de négociation. Mais si tu dois lui faire prendre l’air, faut pas causer, faut y aller franco. S'il prenait le temps d'y réfléchir, il pourrait bien se découvrir quatre autres principes à graver dans l'éphémère des nuées mais il se garde le jeu pour plus tard.

Un ronflement léger lui tombe dans l’oreille droite, celle qui s’était promis des vacances. Y’a un chiard affalé sur une table, bien tiens, il manquait plus que ça au tableau.


Il fait collection de pique assiettes ou quoi ?

Il laisse tomber ce problème qui n’en est pas vraiment un pour se recentrer sur la minette, au pire, les fenêtres feraient usage d'évacuation. Il se colle un coup de défroissage de chemise.

Et maintenant t’as envie ou faut réellement qu’on se mette les poings sur les i ?

C’est pourtant pas compliquer de bosser sa communication, il avait pas été agressif, presque jovial, aller poulette, m’oblige pas à poursuivre l’investigation corporelle, je sais pas lequel de nous deux y prendrait le plus de plaisir.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
Elderlyne
Sont tous les mêmes, chatouilleux du bas ventre et obtus du ciboulot.
Elle s'entaille la lèvre sous le coup et finit les quatre fers en l'air.
Y'a pas à dire, c'est pas son jour.
Elle sait même pas ce qu'il veut le larbin.
Faudra qu'elle touche deux mots au frangin. Il a des progrès à faire dans le recrutement de petit personnel !
Heureusement, la nature a doté les hommes d'un point qui fait parfois leur orgueil mais cause souvent leur perte.

Semblant reprendre ses esprits, elle allonge subrepticement les jambes.
C'est long des jambes de cavalière, fin mais noueux , façon vieux cep de vigne.

Alors qu'il s'avance en posant une question sans aucun sens, elle calcule.

Envie ? Envie de quoi ? Faut être outillé pour ça.

Son pied décolle brusquement du sol, pointe du pied en avant, direction la couture des braies, là où les aiguillettes se croisent.
Douleur dans le cheville, et un curieux bruit de viande malaxée quand son gros orteil cueille une partie délicate de l'anatomie masculine.
Enfin, délicate, faut le dire vite.

Curieux comme les hommes ont tous le même réflexe dans cette situation.
La couleur vire délicatement du rouge sanguin au verdâtre alors que les mains en coupe rejoignent hâtivement la partie meurtrie la plus importante de leur anatomie.

Ce petit répit lui permet de se relever et de saisir une chaise par le dossier, pieds en avant.
Faut pas croire, grandir aux miracles, ça forge le caractère.
Le maintenant à distance façon dresseuse dans la cage aux fauves, elle crache sur le sol une trainée sanglante, avant de répondre.


- Piano ? M'est avis que t'en as pris un sur le caisson toi !
J'crois que j'ai pas envie non. M'étonnerait que tu puisses avant un p'tit moment de toutes façons.
Les poings tu les gardes et tu m'expliques où je peux trouver le maitre des lieux.

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---fromFRJoseph des rouscilles
Rhaaaaaaaaa mais non mais qu’est ce que c’est que cette gonzesse, elle en a pas assez de ses griffes faut qu’elle refile des coups de pattes en traître. Typique un plan pareil, un gars il t’éclate la tronche à la régulière mais ces machins qui pèsent pas plus lourd qu’une de ses godasses ça vous a des idées qui fleurent la pourriture à vingt lieues. Sous prétexte que quoi ? elles seraient moins bien pourvues en musculature, ben merde, le Jo’ veut bien lui refiler quelques grammes de biscotos en échange d’un peu de souffle.

Ca lui coûte mais faut qu’il le fasse, abandonner les frangines qui hurlent à la mort pour se permettre un peu d’amplitude de mouvement. Ho pas grand-chose, juste choper le pied de la chaise qu’elle lui brandit en paravent à sa pudeur, bien aimable à elle, sauf qu’il préfère se la carrer à l’aise la pudeur.


Mais lâche ça bordel !

Y’a des relents de propriétaire chez la môme ou d’amoureuse transie pour le bois tourné. Une teigneuse qui s’accroche façon tique. Va pas lui falloir une demande en douze exemplaires tout de même, formulaire B2875, tampon de l’amirauté et tout l’tremblement. La pauvre montagne qui pleure ses roubignoles sans trop savoir par où commencer à avoir mal se retrouve à jouer à scions du bois pour la mère de Nicolas, un peu qu’il tire, beaucoup qu’elle démord pas de son étreinte, il finit par devoir y mettre une dose d’épaule pour qu’elle cède.

Un soupir de soulagement accompagne le clac de la chaise sur le sol et le dépôt de cul du Joseph. Y’a bien un chapelet de jurons qui lui viennent mais faudrait y dépenser trop d’énergie, la seule qu’il s’accorde étant de lever la main pour demander une trêve. Deux secondes jeune fille, j’arrive, dès que ces demoiselles auront réintégré leur place au sous sol. Pas à dire, si la nature les a mises ici et pas ailleurs c’est qu’elles sont pas faites pour être déplacées.

Les minutes filent dans le silence, le Joseph se fait une descente chromatique en usure de patience puis clôture le débat intérieur les coudes fixés dans les genoux et le regard sur le minois de la rouquine.


T’as quand même pas cru que … rhooo mais t’as l’esprit dévissé ma belle.

Celle là, elle est forte, accuser le Jo’ de propositions grivoises, ça pourrait bien lui couper le souffle une seconde fois.

Faudra nettoyer tes glaviots, c’est cradingue de faire ça n’importe où. T’es pas sur un champ de course là, faut te tenir un peu.

Sûr c’est pas Mademoiselle qui cracherait par terre, note qu’elle balancerait pas non plus de coups de latte dans les roustons, sert à rien de comparer mais si jamais elle découvre qu’on lui pourrit le foncier à la bave de crapaude elle pourrait bien devenir casse burnes à sa façon.

J’explique rien gamine, je cherche aussi, même que j’me demande qui ça peut bien être le bébé qui fait des bulles sur s’te table. Tu l’connais ?

Un bras se détend avec une lenteur pesante pour crocheter la jumelle de son reposoir à fessier et la dépose près de la demoiselle.

’site toi, faut que j’récupère pis toi idem, s’ra toujours temps de s’alpaguer quand on aura récupéré la forme hein. Alors, d’où tu sors petite ? Si c’est pas trop indiscret de ma part bien sûr, j’voudrais pas te froisser.

Elle plisse sévère, autant lui mettre les formes de l’ironie goguenarde, ça épargne l’ambiance entre autre. Position détente, les guiboles s’étendent, les doigts se croisent sur le bide, le merdeux perdait rien pour attendre, il y gagnerait même sûrement un chouilla de fioritures.
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Du silence les enfants, surtout du silence !
Elderlyne
Lutter pour la chaise, c'est distrayant, mais pas trop longtemps.
Il est costaud le bougre, et ça serait dommage de se faire abimer pour un meuble.
Finalement, elle lui accorde cette petite victoire, et cède le territoire réclamé.

Sans commentaires, elle attrape une pomme dans une coupe, récupère sa dague et coupe le fruit en deux.
La fraicheur est apaisante sur sa lèvre meurtrie, qui pulse douloureusement à chaque battement de cœur.
Elle observe l'homme reprendre une couleur plus naturelle et son souffle.
Faudra qu'elle remercie le Coucou pour les longues heures de patience pendant leurs passes d'arme amicales.

Une chaise lui ai tendue, gage d'une trêve au moins passagère.

Elle hoche la tête en remerciement, décale le siège. Toujours conserver deux longueurs de bras de distance, la prudence est mère de sûreté.
En échange, elle offre la moitié de pomme.
Donnant, donnant. Dans la vie les cadeaux n'existent pas, tout à un prix.

Croquant dans le fruit, elle écoute, et observe la pièce à présent.
Visiblement, elle intrigue. A moins qu'il ne masque ainsi autre chose, cherchant à gagner du temps. Le ton narquois et moqueur lui déplait, mais une leçon par jour, ça suffit.
Elle ré-installe soigneusement sa dague dans son étui avant de prendre la parole.


- Je m'appelle Elderlyne.
Je viens de dehors... la cour. Et toi ? tu fais quoi dans cette baraque ?

T'accueille toujours les donzelles comme ça ?


Elle contemple le sang qui orne le sol et hausse les épaules.


- J'suis pas là pour faire le larbin.


La main calleuse désigne un endormi que la lutte brève n'a pas réveillé. Curieux, mais avec Marl... Fataliste elle hausse les épaules.


- Nan, je sais pas qui c'est le rouquin. Pas de la famille...
Marl', il fait souvent dans le chat perdu... c'est ses affaires.


S'il y a deux choses qu'elle sait sur son frère c'est :
Règle 1 : Faut pas se mêler de ses affaires sans son accord.
Règle 2 : Si on le cherche, on ne le trouvera jamais. C'est lui qui décide.

Finalement, elle se lève et repousse la chaise.


- Je vais crécher ici quelques temps... Evite de m'alpaguer trop souvent, comme tu dis.
Et pour Marl, un conseil. Si tu veux le voir, le cherche pas. Il te trouvera quand il en aura envie.

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--Akzanss


Déjà le gamin détale, la piecette qu'il vient de lui remettre soigneusement enfouie dans les replis de ses hardes.
Akzanss soupire, hausse les épaules, et lève le nez vers la façade qui le surplombe.
Cossu, rien à redire.


Suerte, donc... marmonne-t-il entre ses dents.
Nouveau soupir.
Cossu, certes... mais vide, également. C'est du moins ce que semble confirmer le long écho qui roule dans les profondeurs du bâtiment, lorsqu'il heurte le vantail.
Sans la moindre réponse à son coup de semonce, il se décide à faire tourner la poignée, qui n'oppose aucune résistance.
Quelques pas dans l'entrée obscure le convainquent que l'hostel n'a pas été occupé depuis quelque temps. Des tas de paille et de chiffons dans les recoins marquent le passage de vagabonds qui ont dû s'abriter là, et emporter les objets de valeur qu'ils ont trouvés, car l'immeuble est pratiquement vide, hors quelques vestiges de meubles désarticulés. Odeurs d'urine et de renfermé.

Akz s'apprêtait à tourner les talons, lorsqu'un motif mural attire son attention. Il s'approche, recule, revient sur ses pas pour ouvrir une porte. Un rai de lumière traverse la pièce, et vient mourir au pied du mur qu'il observe. La scène qu'il distingue à peine dans la pénombre le captive. D'improbables volutes naissent des personnages fantastiques, plumes d'anges à brune chevelure, vagues aux couleurs éteintes dans le clair-obscur environnant. Un éclair d'amadou fait danser leurs ombres mouvantes aux nuances chatoyantes, jusqu'au plafond qui semble lui aussi peuplé d'êtres colorés.

Il s'abîme un moment dans les méandres de la fresque, songeur.
Voici donc la maison où le blême fils de la vieille folle bretonne l'avait convié à le rejoindre. Ainsi donc son visage d'albatre faisait face à ces explosions colorées. L'homme était décidément bien surprenant.

Quoi qu'il en soit, la demeure était désormais abandonnée. Sans doute avait-il trop tardé à revenir à Paris, la vie avait porté ses pas en bien d'autres lieux...
Il ne lui restait plus dès lors qu'à retourner aux méandres de la Cour, retrouver l'antre, qui sait... peut-être encore habitée.

Un dernier regard vers l'hostel de Suerte, avant de tourner à l'angle de la rue.
Sa vie aurait pu être ici...
Sa vie serait ailleurs.

Il le regrettait presque.



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"Meurs, si tu ne vis pas vraiment". Calembredaine...
--Martel_est_cloche
Martel

Nous sommes revenus, il y a quelques jours, lecteur.

Voyez-vous, ça nous a fait mal. On l’avait soignée, bichonnée, caressée.

Nous l’avions aimée. Nous sommes restés, couchés dans la grande salle, observant l’ange au plafond.

Plusieurs choses déplaisantes nous vinrent à l’esprit. L’œil en craché l’offense. Et finalement, nous avons jugés que le silence, en ces lieux, n’avait que par trop durer, que les odeurs malignes donnaient des humeurs, et nous avons, repris le nettoyage par le vide. Ainsi. Et de nuit. Comme la première fois ou nos doigts ont œuvrés de concert séant, manœuvrant avec une maladresse calculée, une pudeur réellement prise en nous. Vint le temps de la confiance. Nous avons vu respect dans les yeux. Ici.

Un peu ailleurs, un peu nulle part.

Nous espérions l’étrange intelligence des doigts, nous espérions le loyal, nous espérions le pâle, nous espérions l’ange. Et même une chiquenaude au destin.

Nous t’espérons toujours, lecteur. Toi et tes yeux magiques. Nous ne voudrions pas t’en demander trop. Juste une étincelle.

Merci.



Et de voir s’allumer les lampes, voir jaillir lumières vacillantes dans l’antre des courants d’air. Les mouvances d’un rêve, le sortir d’un cauchemar. A nouveau, caresser tout les contours, regretter les meubles moelleux à l’œil. Et de nos puits sortir toutes les eaux. Et de tout vos visages, penche toi, tu peux te voir, aussi.

Phoenix, demeure, nous t’avions vu renaître. Phoenix, demeure, nous t’avons vu mourir. Reviens encore au jour, au milieu de la nuit, tes flammes ne sont pas mortes d’avoir trop brûlés. Tu n’as pas encore vu les gens danser sous tes plafonds, et ton corps n’a pas abrité d’amant. Nous sentons ton cœur à nos pieds, mais demeure, Phoenix, tu n’as pas fini de pleurer.

Et l’eau de glisser du perron, sur les marches d’honneur vers le trottoir. Tes larmes pures exercent leurs ondes salvatrices.

Et le froid novembre se fait ressentir sous tes battants. Claques, demeure, claques. Tu as ta place entre nos murs. Les voiles élimés sont arraché, ta nudité est sans conteste plus émouvante que ton affront. Et quand le jour perce sous les fenêtres, ton éclat paraît. La chance est avec nous.

Nous avons fait les poussières…d’étoiles. Et des toiles d’araignée. Un autre jour fera briller la nuit de tous ses feux.

Alors que la musique se tût, que les oiseaux chantent à ton nom et nos corps épuisés crient merci. Nous nous adossons, chacun appui tête de l’autre, emmêlons nos cheveux fibreux, et tes yeux, nous bercent encore… Nos chœurs s’amenuisent, nos esprits règnent en silence sur notre immobilisme soudain.

Nous attendrons le temps qu’il faudra, nous aimons, la chance est avec nous.
--Le.prince.et.le.funambule
Un bout de lune éclaire rêveusement la houle des toits de Paname, les bourgeois se taillent une roupille ronfleuse, bonnets à pompons tirés aux mentons, les verrous dans leurs gâches cachètent les portes massives, les crocheteurs de la truande glissent un tarin chafouin à l'encoignure des ruelles, les maisonnées opulentes sont des missives à lire en cachettes, à la lueur sourde d'une lanterne braisée, pourtant les coqs sont pieutés et les endives n'ont clairement rien à foutre là. Toutefois le Guet gueule régulièrement tout va bien braves gens, histoire que les malfrats les entendent venir, qu'ils aient le temps d'une semblance de contenance, un sifflotage nonchalant en se curant les ongles d'un surin, la nuit, tout les affranchis ont la manucure prompte, et les condés la filante du pavé, vise la paye faut dire, et niche de la prime de risque en sus.

La cité crépite d'activités, les gigolos battent la mesure des rombières en goguettes, les soupes à l'oignons mijotent en prévisions des aubes à tempes rompues d'abus, le bulbe synonyme des gitons mignards palpitent délicatement à l'oraison du lucre, les précieuses jouent du décolleté dans les alcôves des spectacles, les pigeons de la noblesse roucoulent aux balcons du téton caché, les michetons encaissent, les filles de joies dissertent sur les vertus de la vérole. De partout, ça grouille, écluse, vidange, l'humidité des jupons lustre les moustaches des chausses débraillées, les soupirs de la jouissance accompagnent le râle des viscères versées aux caniveaux, et les pots de chambres bringueballent sous les soubresauts de sommiers. La ville, en furie nocturne, s'offre le sang des meurtres et menstrues, à la solitude des faiseuses d'anges s'oppose promiscuité des fosses communes, brassage éternel des appétits humains, vacuités des existences recommencées à foison, à se dégouter de naitre, à se doter de la hauteur nécessaire aux pleines découverte du tableau, à se surprendre d'en rire, et de taquiner la vie d'une larme, unique, et de défier les convenances d'un masque, ivoire.

Au ras des égouts, les rats trottinent toujours, aux chas des cheminées, les chats se lèchent encore, à mi-chemin entre ces deux sortes de poils gigotants, un équilibriste et un démon taille une bavette ascensionnelle.






Le marlou croche une gargouille égarée à la pointe de sa botte, écartant d'un index taquin une mèche folâtre, laisse filtrer entre ses lèvres un sourire de circonstances, bravache, limite fiérot, aux lisières de l'inquiétude, jauge la hauteur, assortit son expression d'une moue façon tout est calculée, ripe, dérape, et se rattrape en catastrophe à une gouttière providentielle. Suspendu entre ciel et terre, l'enfer à ses cotés, en fuite du paradis, il jure l'intégralité de sa race, son séjour en Toscane ayant verdit de surcroit son vocabulaire déjà bien étoffé par un paquet de fréquentations douteuses. Se calme, récupère son souffle prêt à se barrer toutes voiles dehors.

Je sais. Économise ta salive, nos artères n'ont plus l'age du bastringue, et tutti frutti... J'la connais ta rengaine Azazounet, tu... Wohooooo....

Les réflexes du bretteur, d'une volte hasardeuse, lui évite la baffe gantée de cuir du démon agacé. Profitant de l'élan, Marlowe's lance un vicieux coup de talon vers les côtes d'Azazel, s'ensuit une mêlée confuse, attirant, intrigué, un couple de chauves souris en goguette, tandis que divers débris de façade éprouvent les plaisirs de la gravité.

Rhaaaa... Pouce... Tu vas finir par t'péter la gueule 'spéce d'buzard mal léché !

Le Prince Démon dénoue doucement son étreinte, balance une taloche à la mauvaise foi du livide, hisse sa masse à proximité du toit, se servant de son compagnon comme échelle.

Ma louve lèche certainement mieux que ton aventurière ô mon vicieux saltimbanque. Grimpe donc puisque ton inconséquence a oublié les clefs.

L'homme ayant sillonné le royaume sous tant de noms, qu'il en délaissa parfois son identité, hausse un sourcil furieux.

Ferait beau que ta lou... Toute façon tu peux pas le sav... Tu... Non... Arrête de ricaner mordiable !

Il se saisit de la main tendu, rejoint Azazel, lui coince le poignet d'une torsion rouée, fracas de tuiles, un Prince Démon vole contre un soutènement de briques, concert de miaulements désapprobateurs, le spadassin rajuste sa chemise, rapière calée aux hanches, posture désinvolte.

De plus, j'ai les clefs, juste c'est plus rigolo par là non ? ... ... Azazel ? Pose ce chat, ça va mal finir. Azazel !

Marlowe's évite le projectile, mélange de feulements rageurs et de griffes acérées, plonge vers un vasistas, sans se demander ce que c'est, dégringole dans le grenier, poursuivi de prés par un encapuchonné, lui même coursé par une horde de félins déchainés, avides de venger leur frère, lequel pendouille lamentablement sur le toit d'en face. Les deux chauves souris suivent l'ensemble, fort curieuse de la suite, et les rats commencent à sérieusement envisager une expédition punitive, on a pas idées, franchement, d'envoyer ainsi avalanches de gravats sur d'honnêtes rongeurs purulents.

Aux cimes de la Suerte, le calme revient, une légère brise se lève, la nuit du vendredi treize commence...






Ailleurs, avant, l'Empire du Vide a vécu, traces dans la poussière, runes dans la cendre, et un funambule massacré de vingt et trois coups d'épées sauvé des limbes par un Prince Démon protecteur. Des véritables raisons de la Luxure, nul n'en sait mie, pas même sa meute, même si leurs chairs les devinent. Mais des conditions précises furent scellées, liant Marlowe's et Azazel, la responsabilité d'une vie incombe à celui la privant de sa mort. La Toscane en convalescence devint havre et habitation pour une troupe bigarrée, d'hommes, de femmes, d'enfants, de Mademoiselle, de ragougneurs, de loups, de démons, de madre, de nains, et surtout de baltringues. Passant leurs temps sur les routes, dans les intrigues, dans les retrouvailles et les séparations, vivant l'oubli des contes aux vieillissements heureux de l'existence. Crépitant et sautillant tous autant de projets que châtaignes sur le grill, ou que Calembredaine au réveil. Certes, il n'y a pas de fins heureuses, ou idéales, mais il y a des continuations inattendues...





Dans la pénombre des caves de la Suerte, vêtu de noir et d'acier, lourde lame forgée à son fourreau dorsal, pommeau d'argent travaillé en loups acccouplés, regard voilé par la fréquentation des âmes humaines, Azazel Lupus Luxuriae, Prince Démon, fondateur de l'Ordre des Encapuchonnés, observe les agissements étranges de ce marlou des faubourgs, épris de vie à vouloir en périr au gré de la farce. Un équilibriste jamais lassé de sa frime, préférant afficher le rouge de son cœur que d'avouer ses sentiments, nantis de la pudeur du spadassin roublard, le plus insensé des acolytes qu'il eut pu trouver, hormis son frère Léviathan peut-être.

Simplement pour bien mettre en lumière l'absurdité de ta conduite Ton objectif est de camoufler, rendre invisible, tout ceci, ainsi que sa fonction, de rendre opaque ces traces, tout comme ce complot en suspens. Bien.

Il use du fémur d'un cadavre abandonné ici pour briser le goulot d'une nouvelle bouteille d'un cru tourangeau dont le cellier abonde, engloutit une goulée capiteuse, et passe la suite au marlou.

Alors pourquoi est-tu acharné à graver sur cette dalle une énigme dévoilant l'ensemble à un esprit éclairé ?

Marlowe's fignole au burin la dernière lettre de la devinette, termine le vin, rajoute une fioriture imperceptible, et se redresse en pirouette moqueuse.

Voyons, où serait le plaisir sans cela ? Mystère attire mieux que secret. Puis, tu sais pertinemment que tout ceci n'est que prétexte, un leurre à notre logique pour une dernière escapade sur les brisées de nos actes passés, de nos rencontres croisés, de ce qui fut manqué et jamais regretté, nos royaumes sont morts, nous passons les enterrer.

Le Prince Démon hoche lentement la tête, fait craquer sa nuque, laisse courir un rictus sauvage à ses canines d'albâtres.

Soit. Reste à voir dans quelles tripailles nous tremperons nos certitudes aiguisés cette nuit. La nostalgie peut s'avérer mortelle.

Un rire commun en partage, le Prince et le Funambule délaissent le vaisseau de pierres, porteurs d'espoirs inachevés, précisément ce qui donne l'exacte saveur aux convictions, cette caresse portée par les veilles d'insomnies et d'envies.

Ses batards de matous ont dû se lasser je gage...

Une cavalcade mêlée de trottinements vifs anéantit la supposition, félins et rongeurs semble avoir conclu pacte contre les envahisseurs, et multitudes de pupilles étincelantes les guettent dans les ombres, un double crissement de métal y réponds, de tailles et de pointes sera frayé le chemin vers la sortie.

D'aises, les murs frissonnent du massacre. Et le Destin relance la mise face au Hasard.






Ils n'y peuvent rien, c'est leurs coté barge. Une saleté de dawa qui démonte leur monde, une façon d'envisager l'absurdité, de capter les échos du néant et d'en fleurir la tombe des impossibilités, de cogner les impasses pour enfoncer les portes ouvertes, une manière, si particulière, d'écumer les arrières salles des pires rades cradingues, et d'y provoquer le miracle des rencontres, rien qu'un Prince, rien qu'un Funambule, rien qu'un désir de mater le tournant suivant de la déroute du sérieux.

Ouvrez les mirettes, plaquez les boutanches, le marlou et la luxure sont en ville, y'a déjà des bouffons qui rôdent, mais ils changeront pas de trottoir, oh non.
--Ratatouille


Leçon numéro 1. Cours d'astronomie en direct des combles.

Ratatouille en prof appliqué ou l'art et la manière d'éduquer une bande de rongeurs en manque de connaissances. On aligne son monde sur la poutrelle du faitage. Les petits d'abord et les grands derrière. Tout le monde trouve sa place et par l'ouverture du vasistas on contemple le ciel étoilé.
Le sage père de famille entame la procédure. Les troupes sont alimentées d'une bonne journée à curer les égouts du quartier et c'est sur la digestion qu'il faut développer l'éducation.


Aujourd'hui les enfants nous travaillerons ? ...Les étoiles....

Pas le temps....ça feule, ça cause de l'humain, et par le vasistas ça tombe comme étoiles filantes venues de loin....très loin...Pour peu on aurait pu faire « météorite » mais ils ont abordé le sujet la semaine passée.
C'est plus un toit, un abri neutre en soi. C'est plus une salle de classe, un pic du midi parisien avec touristes rongeurs attentifs. On laisse sur les poutres, peste, leptospiroses et autres microbes ramassaient après une dure journée de labeur. Quand vient la fuite c'est pas les bagages qui comptent. On verra plus tard pour les expériences de biologie appliquées aux bactéries. Pour le moment c'est branle l'rat l'combat. On passe à la phase deux du programme scolaire du mammifère.

Leçon numéro 2..... Éducation physique....

Faut comprendre la débandade. Pire que le joueur de flute. C'est escalade par les toits et sur le plancher sa se faufile sans se piétiner. Toute une aptitude au marathon doublée de l'agilité d'un haltérophile dopé. physique et technique le ratas. Increvable...ou presque...
Un froid soudain glaciale qui vous hérisse le poil du à la présence d'une âme à l'enveloppe humaine et pourtant pas sur que le réceptacle ait conservé un zeste d'humanité..En face de lui un visage peint à la craie qui provoque le souvenir de l'avoir déjà vu hanter la poussière de ces lieux.
Et à la traine ou à l'avant comme vous voudrez mon cher public : l'équipe adverse. Le félin de gouttière. Le fauve de bac à sable. Le castra qui bousille nos grasse mat au printemps, celui qui régurgite au petit déjeuner et qui la nuit vous fait sursauter au croisement de ses animosités. Bref ? Le chieur parfait ! L'ennemi intime avec qui pacte avait été signé !

ON ATTAQUE PAS LES JOURS DE CLASSE !!!

J'ai nommé sa majesté LE CHAT !

Rien à carrer ! Vendredi 13 c'est double gain à la loterie ! Y'a livide et encapuchonné au diner ...Qui miaulent les aristochats...

..Ah oui ?.......On enchaine la phase trois avant l'épuisement..

Leçon numéro 3...Diplomatie et géographie.

Rien à péter de bousculer la chaine alimentaire les deux baltringues. Et la protection d'un environnement naturel naturellement équilibré ? Hein ? On peut donc plus se faire chier comme un rat mort ? On peut donc plus avoir des rats dans la tête ? A les voir faire on va finir terré comme des rats de bibliothèque.
Eh bé non ! Ici c'est pas d'bol land ! C'est Alamo country. C'est la redoute qu'on redoute. C'est le pays de Peter Pan et de Clochette où les rats et les chats font amis amis pour botter l'cul de cap'taine crochet et sa bonne vieille Carabosse. Oui vous saviez pas mais ils étaient ensemble..Mais c'est une autre histoire cher public...
Les deux humains restent pas la. Tactique est mise au point. Les chats les acculent vers le bas et les rats sonnent les renforts.
Genre le hobbit qui pour apprendre à lire balance le livre, l'armure, le squelette et les osselets au font du puits d'où s'élève le murmure des rats par millier. Ratatouille en proviseur contrarié.
Dans les murs ça gratte des griffes qui montent au combat. Vont pas se laissés déloger comme ça les pestiférés. On recrute , on motive , parce que la cause est juste, parce que vendredi 13 et parce qu'un jour faudra bien arriver à le faire ...


Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

Avec l'envie, la force et le courage,
Le froid, la peur ne sont que des mirages,
Laissez tomber les malheurs pour une fois,
Allez venez, reprenez avec moi.

Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.*

Le peuple des égouts est prêt pour l'épilogue. L'ultime savoir ,à acquérir avant de ...Pourrir ?...Le dessous des cartes est expliqué. Hors de question de céder un gramme de poussière de la Suerte.

Leçon numéro 4.... L'examen.

A la cave les convives se retrouvent autours d'une pierre taillée. Tu crois pas qu'après avoir semé le bordel dans not' classe on va te laisser réviser tranquillement le livide ? Un ratatouille revanchard mène les siens au combat avec pour cavaliers Ouargues une meute de chats enragés.
Sortez vos trousses et vos affaires. Vous avez une heure pour remplir vos copies et je veux pas en entendre un gémir. Aujourd'hui est un jour pour souffrir.


Le temps des hommes est terminé. Le monde des rats est arrivé....

t'as qu' à croire !
Si je tenais le con qui à mis au point les corrigés du BAC cette année.

Leçon numéro 5....Épilogue. Cours d'histoire.

La Bataille du gouffre de la Suerte restera dans les mémoires des affiliés comme le massacre déraisonné de l'étrangeté. Jour où les mondes animales se sont confrontés. Dans la terre et la pierre de la demeure sont gravés les râles et les pleures. Ceux qui marquèrent l'anéantissement d'un monde.
Ultime dérision de napoléon Ratatouille qui un vendredi 13 connu waterloo parce qu'au loin l'empire défait ne lui avait laissé le temps d'un dernier clin d'œil à l'amitié....
Au dehors le temps se glace, l'air prend une moiteur étrange et rien ne s'arrange, dans la cave on lit sur une pierre..Si git Ratatouille qui jamais n'aurait eu la trouille de descendre à la cave..

(*grégoire. Toi plus moi.)
(Un thinks spécial à mister Peter Jackson)
--Martel_est_cloche
Les battements sourds nous rappelèrent illicitement que nous avions un cœur.

Et qu’il fût bon qu’ils battent. L’isolement, nous ne l’avons pas craint. Accueillant la solitude comme il se devait, le sourire en coin de lèvre. Chacun son coin. Chacun son plaisir. Ah demeure, qu’il fut bon d’être en ton sein protecteur. Soit, nos habitudes étaient parfois troublée, par une jeune personne, qui a défaut de te faire vivre, l’autorisait occasionnellement de survivre. Nous étions alors les murs. Les oreilles. Le murmure silencieux des lattes. Les cadeaux cachés comme aux hasards des poches depuis longtemps plates des trésors de Mademoiselle.

Elle est encore repassée. Certains endroits, ne se devaient d’être foulés. Frontière tacites qu’elle ne pu connaître. Nous n’eusse voulut l’effrayée. Mais nous aimions qu'elle vienne, la légère. Le piano qui jouait, la vie qu’elle apportait en demeure, n’avait pas de prix. L’amour nous a repris, donc. Laissant l’innocence, embaumé les lieux du plus subtiles des parfums.
La chance, enfin, était en vie.

Le reste du temps, nous œuvrions toujours, déférent, amant conquis de la demeure.
Elle nous arrachait sourire, soupire, elle nous éblouissait de son épanouissement.


L’équilibre du fil soudain coupé, et la luxure sauvage.


Nous avons bondit sur nos pieds. Oh comme nous avons bondit. Lecteur, le fracas, ce viol du toit de notre douce et tendre…
Le cliquetis des armes, le feulement des chats, les couinements rageurs des rats. Nous nous étions contemplés, Lecteur, étonné par notre propre colère, qui nous fit reculer d’un pas. Qui venait troubler cet endroit ? Le souiller ? Qui avait amené la vermine ? Jamais nous n’eûmes autant envie de destruction. Nous grimpions en la demeure, que même nos pas se furent moins doux qu’à l’accoutumée.

Oh lecteur, nous n’avions point de pique. Point de gourdin. Mais le travail, avait rendu nos bras puissants. La hauteur des plafonds, nous avaient habitués à la voltige. Si nous les eûmes connus, Lecteur, nous aurions évoqués sans nul doute les primates les plus imposants. Et notre gueule, déformée et hideuse… Qui de lui ou moi propulsa l’autre, nous avons toujours autant de mal à nous dissocier. Un léger éclat couva sur le visage pâle, sur ce visage si blême… Les bras pendants, de nos épaules robustes, nos dos légèrement voûtés, nous eûmes sombre impression que nous n’étions pas les seuls en cette pièce, comment expliquer, Oh lecteur, la rage qui nous étreignit, alors que nous ne savions que penser de cette choses étranges dont les dents brillaient d’un éclat malsain, donc le regard cuivré brûlait comme une forge. Nous nous tassâmes, ne nous rendant point moins imposants, mais prudent. Il exhalait des senteurs bizarres, Oh lecteur comment décrire. Nous n’étions pas du tout comme lui, par la grâce du Tout, non, et pourtant… Nous aurions eu du mal à nous contenir, sans la présence du funambule. Oh sans lui, sans aucun doute, nous aurions céder.

Comme pour conjurer le sort, nous nous détournâmes de l’un, mais pas de l’autre. Si nous ne le regardions pas, l’existence lui échapperait. Nos mains s’ouvrirent. Embrassant le Chaos ambiant. Pas de doute, le propriétaire de la demeure était présent. Point de jalousie, lecteur. Le partage est une force, constante. La demeure, si blessée, resplendissait à nouveau de par son être. Sans rancune, Ô lecteur… Sa simple apparition nous rendais presque Mademoiselle l’Ange, le petit maître, les doigts leste, le juste et le chicard…

Oh espoir en la demeure, tous les autres… Nous le regardions comme le messie, sûrs de ses miracles. Mais pour quelles obscures raisons le mal venait contrebalancer l’équilibre ?
--Marinette_du_hameau

Nettoyage hebdomadaire.

La Suerte, un hôtel délabré, en travaux perpétuels qui ont cessé depuis la disparition du fardé. Et pourtant... Pas si abandonné que ça. Un lien entre Margency et la Suerte continuait d'exister. Dame Wiatt y tenait fermement, par respect pour son ami décédé, confiant ainsi le double des clefs à Marinette, afin que la glandeuse puisse entretenir, une fois par semaine, le lieu dit. En concertation avec son intendante, la châtelaine convenue que ce serait le vendredi, en fin de semaine, une fois que toutes les tâches de Margency étaient accomplies.
La Suerte se devait de vivoter. Parce que le piano italien coutait cher, affectivement d'une part, et matériellement ... ce serait dommage d'abimer une merveille. Parce qu'il subsistait toujours un espoir de revoir le Marlou, si infime soit il. Laissé pour mort.. Les lucioles ont toujours le don de briller par leur faculté à s'accrocher à la vie, pour mieux titiller les autres, et leur aptitude à surprendre, un aspect théâtral des bestioles qui ne les quitte jamais.

Si fait.


***

Sifflotant un air entrainant, la Marinette déambulait dans la ruelle, ravie de sa dernière emplette.
Le matin même, Rosalina lui avait donné une liste de courses monstrueusement longue afin de rassasier tous les invités, et la délurée avait gardé pour elle une bonne poignée de piécettes, négociant bien les prix avec les marchands, et rognant sur les quantités demandées. Un cygne de plus ou de moins, ca s'verra pas! Eh ouais. L'espagnole a voulu la faire bosser du matin même ? Ben elle paye les conséquences. Et d'un bustier tout neuf, pour la donzelle, au frais de l'Ordre des Plumes. C'est ti pas beau, la vie ?
D'humeur légère, elle s'en fichait pas mal du temps perdu à chiner. Oui, elle travaillera un peu plus tard ce soir, et rentrera à Margency en retard. Et Rosa gueulera certainement des jurons dans sa langue natale, avec son intonation chantante qui les rendait doux à l'oreille...

La Suerte passait avant tout. Pour rien au monde, Marinette n'aurait échangé cette tâche ménagère avec une autre... Tut tut. Épousseter l'hôtel vite fait, un coup de serpillère sur le sol, et encore, une fois tous les mois, pas plus. Non, bien évidemment, ce n'était pas le ménage qui l'intéressait dans cet hostel. La dilettante préférait fouiller dans la garde robe de Madelon, y essayer ses fringues, plus classes les unes que les autres, puis s'introduire dans la chambre de Wiatt, celle qui contient le piano italien... Jouer une mélodie discordante à souhait. Ah ca! Quand on joue qu'avec deux doigts, ça limite les compositions. Mais elle n'en avait cure. Elle avait l'impression d'être dans la Cour des Grands. Alors oui, ces quelques minutes d'époussetage, elle les gardait, rien que pour elle. Un secret qu'elle partageait avec les deux types là. Ils la laissaient en paix, se fichant des petits larcins. Au point qu'elle les oubliait, et s'appropriait les lieux, sachant très bien jusqu'où ne pas aller.

Insouciante, la soubrette ne remarque pas l'absence de Cloche et Martel à son arrivée. Descendant à la cave, chercher balai et chiffons, c'est un quatuor de choc qui l'accueillit. Les deux zouaves qui souriaient, pour une fois, un type louche, d'où émanait une aura dérangeante, maléfique... et ..

Un fantôôôôôôôôôôme !
Arrièèèèèèèèère !


Brandissant son balai comme on manie un bâton, la délurée ne sut pas de quel côté se défendre. L'homme masqué ? Ou le fantôme du fardé ? Mhm, après un instant de lucidité fugace, c'est l'Encapuchonné qui était à surveiller, partant du principe qu'un fantôme n'est qu'une pure illusion. Certes, superbement réaliste. S'approchant du Marlou, sans toutefois baisser sa garde envers Azazel, Marinette le jaugea de la tête aux pieds.

Ben ca alors. Rosa avait raison, les esprits existent... Marrant, j'pensais que ce serait plus ... moins... 'fin translucide.

Pincement au nez, pour voir si on peut réellement passer sa main au travers... Visiblement pas, une supercherie en moins. Surprise qui déçut la belle. Sifflement admiratif, la brune en oublia le Prince Démon. S'accoudant sur son balai, la belle préféra focaliser son attention sur le surnaturel, plus que sur un malfrat.
Retentant une seconde fois, elle posa délicatement ses deux mains sur les paumettes du Livide, et allongea son sourire avec ses doigts, palpant le visage...


Ca tient pas debout .. Un fantôme, c'est pas palpable.. Un mort-vivant alors ? Un zombie ? Ca existe donc ?


L'idée que le funambule soit réellement vivant n'effleura pas un instant la brunette. Se tournant vers l'Encapuchonné, seul être vivant étranger à l'hostel, la brune frissonna devant le regard de braise, mais le soutient. Ouaip. Parfaitement. Même pas peur, 'fin si, mais faut pas le montrer.

Qu'est ce que vous fichez là ? Allez zou, dehors l'vilain. C'est un hostel convenable ici, pas un bordel insalubre. Du vent.
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