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[RP] Hostel de La Suerte ( En travaux).

--Le.prince.et.le.funambule


L'étrange, en tout lieu, par toutes saisons, sèches ou humides, préside aux actes de Marlowe's, non point par loufoquerie intrinsèque à son être, encore que, son esprit souvent embué mériterait parfois un coup de chiffon, pour les niveaux cela ira, la bouteille n'est jamais hors de portée merci, plutôt une bizarrerie né de ce regard farfelu posé sur le monde, dévoilant de ses pupilles gourmandes, sans pudeurs aucunes, le saugrenu peuplant l'existence humaine. Titillant sans cesse, avec le comportement curieux du marmot à la découverte de l'univers, sale mioche doté d'un esprit aiguisé à la mesure de sa lame, l'extravagance de la vie, de son utilité, de sa nécessité, de sa finalité, et surtout du si l'apéro est à midi, on a largement le temps d'aller piller le château du coin, des fois qu'ils possèdent un stock de glaçons.

Cette quête inlassable de la vérité, forcément relative, des apparences lui octroi, pour ceux le connaissant peu, ou un peu, voir beaucoup, peut-être passionnément, mais pas à la folie, une posture de bretteur blasé, à la morgue acerbe, lors il n'est, finalement, qu'un perpétuel étonné face au sérieux dont ses semblables parent la réalité de ce séjour terrestre, cet espèce de truc baroque, biscornu, burlesque, branque et surtout quelle idée de refaire son lit au lever quand la sieste crapuleuse de l'après midi va y foutre un bordel à ne pas y retrouver ses bouillottes. Le cas où Aznar estime désopilant de glisser des cactus entre les draps est un autre sujet.

De fait, si il faut absolument se résoudre à mourir, est-il utile de s'emberlificoter les nerfs à se compliquer les emmerdements.

D'où l'absence totale de surprise du marlou, envers la ruée sauvage, de griffes et de crocs, menée par une improbable alliance, entre parasites des égouts et divinités égyptiennes. Tout au plus un frémissement du sourcil droit. Et une occasion saisie d'utiliser les nouvelles passes italiennes apprises sous les oliviers. Certes pleines de fioritures, mais diablement efficaces, même contre des cibles mouvantes filant à la vitesse d'un grouillement féroce.


Squiiiiiiiik toi même !

L'espace relativement restreint offre une constatation à l'observation, le ballet entre le funambule et le prince possède l'exactitude millimétrée d'une pratique travaillée. Deux styles pourtant se côtoient, s'ajustent, sifflements souples de la rapière, moulinets ajustées de l'épée massive, dans les respirations contrôlées de cette danse exultante. Et si l'un glisse sur la pointe de ses bottes, frappant tout en torsions et extensions, et si l'autre a le talon ferme, de tailles méticuleuses, précises, le duo possèdent parfaitement ce mouvement, sans commencement ni fin, des combats à l'offrande du sang. Et se le partage en absolue confiance.

T'en reste encore un peu, là.

Le voile s'efface aux yeux de Marlowe's, il égoutte la rapière, offerte par Blanche, d'un fouetté du poignée, rengaine, revenant de l'absence du massacre, tandis qu'Azazel époussète, d'un revers de gant, les fins boyaux couvrant ses épaules. Le funambule croisent le regard de Martel est Cloche, se recueille un instant à cette lumière, esquisse un geste, donne à voir tout ce qui ne sera jamais dis, les manques, les souhaits, la communion de l'œuvre.

La Mémoire est l'Âme. Les brumes de la Suerte s'oriente par tes désirs. Tu sais les cueillir à maturité.

Un temps, suspendu peinard dans son hamac, tortillant des doigts de pied en éventails paisibles.

Ils te saluent tous, et ne t'oublie pas.

Le message est un brin plus complexe, entre les grommèlements du 'Jo, la dernière recette de chouquettes d'Asdrubal, les insanités enthousiastes de la Chique et les non dit de Mademoiselle, il faudrait la nuit. L'irruption, en vocalises hauts perchées, de Marinette évite le développement, et surtout reporte l'explication de la présence d'un Prince Démon à ses cotés.

Il sursaute à moitié, un fantôme, où donc, sale engeance, surtout ceux piquant l'édredon vers le froid de l'aube. Encore que, cette interprétation angélique, donnée par une Madelon douillettement roulée dans les plumes, l'a toujours laissé un tantinet dubitatif. Le palpation faciale opéré des mains de la soubrette le détrompe, un spectre lui, possible, mais de la pire espèce alors. Le genre à revenir par pur vice.







Le Prince Démon tapote doucement les dalles du fer de sa lame. Retenant une grimace goguenarde, l'attirance féminine pour ce lunaire désinvolte se confirme, la Luxure a renoncé d'en saisir les motifs, d'autant plus incompréhensible après ce que sa louve lui a confié, entre deux rires, sur l'oreiller, à propos des, disons naïvetés, du livide. Mais cette éducation ne sera pas de sa part, la frontière entre une trêve froide et une guerre chaude reste mince, il ne veut pas contraindre Mademoiselle à la franchir. Et n'était la crainte qu'il inspire à cette femme, plus précisément le fait qu'elle ne sache encore l'emprise exacte du Démon sur l'équilibriste, maintient le statu quo. Cela convient à Azazel, sa compagne s'est prise d'amitié pour Madelon, et il ne veut la priver de rien. Presque dommage, l'intrigante ferait une amusante bergère.

Il ignore l'interjection de Marinette, ce qu'elle connait des claques doit se résumer aux racontars d'un quelconque confesseur de campagne, la populace, décidément, se complait dans sa fange d'ignorance, son regard glisse sur elle, la dévêtant avec froideur, par simple habitude.


Nous avions définit une conduite sur les éventuels témoins, non ?

Il redresse son épée imperceptiblement, posant le talon de sa botte sur le crâne d'un chat, le cadavre émet un craquement rêche, ponctuant l'interrogation parfaitement affirmative. Azazel Lupus Luxuriae observe la tension brutale s'emparant du funambule, et son contrôle à l'aune de l'expérience, l'infime déplacement de sa senestre, à proximité du pommeau de la rapière, une vivacité immobile, et la voix de Marlowe's, de soie dangereuse, posant l'espace d'un possible affrontement. Nulle crainte, peut-être une envie.

Essaye.

Les secondes ont disparues, reste la crispation de la détente refoulée, tenue, à un fil ténu de l'explosion. Ils se jaugent, de leurs corps entiers, les rires de la Toscane existent encore, quelque part, mais n'ont pas leur place ici. Seul la volonté, et la rage, sourdes, palpitent.

La langue du démon pointe, taquine, clape, hochement doux de tête. Ce n'est qu'une passe d'armes, feutrée, à leur relation.


Soit. Tu as semé tes indices, permet que nous passions à ma famille. Le sort de mon neveu m'importe, bien plus, il préoccupe mon fils. Allons à notre seconde étape, la source de l'information, sa génitrice, sise à Marcency. À toi elle parlera, hors se sera mon tour de... causer.

Il étire ses membres, lame au fourreau, s'emparant d'un chiffon à nettoyer les lambeaux d'animaux, lustrant ses bottes, totalement désintéressé du sort de la fillette, au passage, il adresse un clin d'œil provocant à Martel est Cloche, la Luxure ne laisse indifférent, fut-ce par l'orgueil ou la colère.

Et quand j'fais ça, c'est assez fantomatique ?

Le marlou, gouailleur vient de pincer le postérieur de la soubrette, Azazel étouffe un soupir, des siècles d'éducations à défaire.

--Marinette_du_hameau


Plongée dans ses pensées, la soubrette n'écoute que d'une oreille distraite les propos d'Azazel. Aussi attentive que quand Rosa lui parle, ca rentre par une esgourde pour repartir par l'autre ... Bien trop occupée à émettre des hypothèses sur ce qui ressemble à un corps humain mais qui ne l'est pas. Vous avez bien compris, c'est du marlou qu'il est question.
D'un spectre, il est passé à l'état de fantôme, hypothèse écartée par la suite. Non, un fantôme n'est pas palpable. Toute commère sait cela, voyons! Un mort vivant serait déjà entrain d'essayer de la manger. Ah non, c'est les vampires qui sucent le sang des vivants.
Un zombie ? Mais un zombie, c'est l'équivalent des morts vivants. Il devrait être plus terne, et ne pas savoir parler. Or, elle vient d'entendre le son de sa voix. Un mot seulement. Un seul mot qui fout sa théorie en l'air. Grommèlement de la belle, qui commence à perdre patience. Un peu plus et elle va finir par croire que c'est Marlowe's lui même.

Reposant le balai contre le mur, la délurée les observe parler. Dans le regard de l'inconnu valse une lueur étrange, ardente, maléfique, difficile à décrypter. Le regard est le reflet de l'âme, qu'elle dit Rosa - avec un accent beaucoup plus chantant.. Mouais. Il ne lui dit rien qui vaille, ce type là.


AIE ! Goujat ! Rustaud va.

Sursaut de la brunette, qui ne s'attendait pas du tout à se chopper un bleu aux fesses. Secouant la tête négativement, la Marinette virevolte et lève sa main vers le livide, prête à le gifler, avant de piger... Mais c'est qu'il est vivant ?! La brune s'attendrit, amusée par le manque de tact, de la part d'un tel homme. Qu'il est choupinet le ptit loulou... On dirait un adolescent qui tente d'aborder une pucelle pour la première fois. Sauf qu'elle n'est pas pucelle, mais qu'importe. La soubrette plante son regard de biche dans celui du fardé, rapprochant son visage du sien, mutine elle ? Elle oserait pas, ou si peu, si peu. Et d'une pichenette sur le front. On ne frappe pas les légendes urbaines pour un rien.


C'est pas ainsi qu'vous mettrez une femme dans vot' lit, votre Excellence. Vous v'nez de vous rabaissez aux gestes familiers d'la populace.

Et d'une révérence envers celui qu'elle a enfiiin démasqué, dévoilant ainsi une vue plongeante dans son décolleté déjà fort échancré. Oui, elle est longue à la détente, la belle, mais elle a enfin compris qu'Il était de retour. La légende urbaine... Qui n'a jamais entendu parler de l'Empire du Vide, s'étendant du bord de l'Espagne à la Guyenne ? Qui n'a jamais frissonner en écoutant les récits sur les libertadiens et autres groupuscules, si craint dans cette capitale frileuse, remplie de royalistes ? Marlowe's et son épouse l'araignée ... Mais tout Paris sait cela. Marlowe's, l'homme aux mille visages, mille noms, homme mystérieux à qui l'on attribue tout un tas de racontars, plus ou moins véridique, mais ca ... haha... le fardé devra par la suite subir un interrogatoire, la soubrette étant avide de potins croustillants, pour aller répéter le tout devant les autres... potins qu'elle s'empressera de déformer, amplifier, exagérer, bien sur. C'est en cela qu'est le charme du commérage. Dépêtrer le vrai du faux.

Mais pour l'heure, Marinette ne pose aucune question. Pas le moment pour cela, il lui faut rejoindre Margency ... Si elle rentre trop tard, Rosa lui ferait bouffer la serpillère ... - Ah nan, j'exagère pas ! C'est une tyran, l'espagnole -. Sans une once de remord professionnel, le ménage n'étant pas fait à la Suerte, la soubrette esquisse un sourire avenant aux deux hommes, se demandant lequel des deux croquer en premier... Ahem, se demandant pourquoi les deux zouaves trainent ensemble.


Margency, vous dites ? J'y vis. Suivez moi, j'connais les raccourcis pour y aller. Il vient avec nous, l'autre hurluberlu ?


Oui, oui, c'est bien d'Azazel qu'elle cause. Désignation faite du bout du menton, soutenant tant bien que mal le regard froid qui se pose sur elle. Toussotement, la brunette note dans un coin de sa caboche (de piaf, nous sommes d'accord) de ne plus provoquer ce gars louche.
Se penche vers le marlou, homme dont elle a tant entendu de louanges de la part de Wiatt, et murmure un vague :


C'est votre pote ? Sur ? Il m'fiche la frousse ...


A y reflechir, non, la Comtesse ne lui a jamais conter louanges. Juste dit qu'il était carrément taré. Se chopper un anathème et en rire, ca l'avait choqué, la Comtesse. Baste. Etre fou est une qualité, dans la vision du monde de Marinette.

Seaux, serpillères, balais et autres chiffons resteront bien tranquillement dans les combles en ce vendredi 13, la Suerte ne sera pas nettoyé. Longue vie aux souris qui n'ont pas été zigouillées par les deux gus, la Marinette passe devant, et dirige le duo original vers le château de Margency, zigzaguant dans les ruelles parisiennes d'un pas vif. Croisant ptete une bergère au passage, qui sait ce qu'on trouve dans cette fourmilière immense qu'est Paris.

Et ne s'attendant vraiment pas à retrouver un castel sans dessus ni dessous...
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