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[RP] Le chemin obscure procurant la vissitude.

Serregill.
Nous commençons enfin à remonter la pente. L'Italien devant, et moi, juste derrière lui, mon arme pointée sur son dos. Carha est juste derrière nous, tenant la gamine encore évanouie.

L'Italien tourne la tête et me jette un regard froid, tout en continuant de grimper.
Citation:
"Dov'è Mely figlio di puttana?!?! Où est Mely?!? Si tu lui as fait du mal... Je jure que...."

Un sourire malsain se dessine sur mon visage. Je ne parle pas l'italien, mais le ton qu'il utilise pour me parler ne laisse que peu de doutes sur la poésie de ses mots.
Je le pousse en direction de la charrette et du corps de son amie.


"Tu jure que quoi? Je suis pas sûr que tu sois en position de proférer des menaces. Mais ne t'inquiète pas, on va la retrouver ta copine..."

Nous continuons d'avancer et nous rejoignons enfin la route sur laquelle nous les avons attaqués. Je le conduis vers la charrette, sors un bout de corde de ma besace et lui attache les mains dans le dos. Manquerait plus qu'il essaie de m'attaquer quand je me retournerais.

Citation:
"Dites-nous ce que vous voulez, tous les deux... Qu'on en finisse, porci..."

Je souris à nouveaux. Décidément, il est plutôt amusant celui là.

D'après toi? C'est pas pour tes beaux yeux qu'on t'a attaqué...

Je lui arrache la bourse qui pends à sa ceinture sur ces mots, puis je le conduits à la charrette avec moi pour deux raisons: d'abord, pour le garder en vue, qu'il ne tente pas de s'échapper, et ensuite, pour qu'il voit le corps de son amie, étendu dans la neige. Ça le fera peut être réfléchir avant de proférer de nouvelles menaces.

Je le laisse donc à coté de la charrette, et grimpe dessus afin de voir ce qu'il s'y trouve. Elle est remplie à ras bord. De nombreux sacs de fruits. Deux échelles. Des stères de bois. Et là cachés sous le bois, quelques sacs, plus petits. J'en prend un et l'ouvre de ma dague. Des petits disques métalliques et brillants en tombe. Des écus. Ces petits sacs sont bourrés d'écus.
En tout, et en ajoutant le contenu des bourse, cela doit représenter pas loin de 1000 écus. Auxquels il faut encore ajouter la valeur des marchandises. Décidément, la prise de risques à porté ces fruits. J'attrape une pomme dans un panier et croque dedans. Parfaite, juteuse à souhaits.

Je saute à bas de la charrette le sourire aux lèvres, attrape ma monture et entreprend de l’atteler à la charrette des voyageurs. Une fois cela fait, je fais un signe de tête à Carha, lui proposant de monter à bord.
Elle a posée l'enfant dans la neige. Je la regarde, elle ne doit pas avoir plus de 7 ans, probablement moins. Je m'approche et voit un balluchon, tombé à coté d'elle. Je le ramasse et le fourre dans une poche de mon mantel, il contient peut être quelque chose de valeur.

Je grimpe dans la charrette et jette un dernier coup d'oeil aux voyageurs. Une jeune femme laissée pour morte dans la neige, une gamine assommée et un homme les mains liées dans le dos.
Le butin en valait largement la peine. Je fais claquer les rênes sur la croupe du cheval. La charrette s'ébranle et nous partons, le plus vite possible en suivant la route, dans la direction du Nord.
Ixia
[Le lendemain douloureux dans la prison de Rodez]

Après les lumières qui se foutaient d'elle, ce fut les nuages qui viennent remplacer sa vision. Les nuages bien doux, bien moelleux, soyeux et d'une blancheur incroyable. Elle était bien là à se lover dedans, passant de l'un à l'autre, même certains gris, voir noir, mais ils restaient tous confortable. Ca secouait uniquement parfois, ou alors émettait des sons tantôt qu'elle connaissait, tantôt non.. C'était étrange ce voyage dans les nuages, mais elle était bien, et surtout elle était persuadée que sa maman serait à nouveau là... Elle guettait l'horizon.. mais il n'y en avait pas vraiment seuls les nuages suivant venaient.

En fait la mioche était ballotté dans tous les sens, trainée dans la neige, mais elle était dans son monde à elle entièrement. Elle ne comprenait plus rien de ce qui se passait autour d'elle.

Cela dure des heures, personne ne saurait bien dire combien de temps exactement...Elle gambadait joyeusement, persuadée de sa route vers le bonheur enfin.. oui.. elle allait revenir.. c'était sur.
mais au bout d'un moment, l'euphorie du moment passé, elle est fatiguée, elle ne voit rien d'autres que les foutus nuages... Alors elle se recroqueville dans un, et se laisse couvrir par cette douceur imcomparable, et finit par s'endormir, d'un sommeil bien ours, bien profond.. vers l'infinie tendresse des souvenirs.

Seulement elle a froid, si froid.. encore bien après du temps passé... elle commence à grelotter, à gémir, car la douleur refait surface, tandis que les nuages n'étaient bien plus que des souvenirs. Elle entrouvre un oeil.. et prend peur... Où était elle? Elle voyait des murs sales de pierres.. elle était parterre en boule, nageant dans les flaques d'eau due à la neige qui avait fondu dans cet endroit sinistre.
Des rats partout qui courraient, qui se battaient.. encore heureux qu'elle n'en avait aucunement peur de ces bestioles là. Elle était enfermée.. mais où? La moississure proliférait sur les pierres, des déchets non descriptible à son age avaient également leur place sur ceux ci. Des bruits étrange lui parvenait aux oreilles.. des bruits de chaines, des cris de douleur, ou de doléances.

Elle regarde plus loin toutefois apeurée, et n'aperçoit qu'une fenêtre.. si petite... avec des barreaux, et l'air gelé de l'hiver s'engouffrait à cet endroit... Cela faisait des sortes de fumée blanche inquiétantes. le peu de lumière entrante jouait sur les murs, et faisait des ombres si bizarre.. qu'on aurait dit des monstres qu'on lui racontait souvent.

L'eau ruisselle à certains endroits sur les stalactites devenus noire et glauque. Le ruissellement d'habitude si enivrant, était devenu horrible, dans un son d'écho incroyable, se cognant sur les murs, des bruits métalliques là derrière elle...Alors elle se retourne lentement.. dans des gestes presque inaperçus, et voit une porte.. enfin une porte.. si l'on pourrait en définir ainsi ces grand barreaux de haut en bas. Un long couloir dans les profondeur de la terre, les cris devenaient tellement insupportable d'horreur et de douleur. Elle avait bien assez de la sienne. Elle était bleue de haut en bas, un visage totalement défiguré avec les boursouflures multiples, sans compter son oeil au beurre noir bien prononcé, qui l'empêchait de l'ouvrir. Le sang avait coulé et séché, aucune blessures profonde toutefois au niveau de son visage, seul le nez et les lèvres avaient largement morflés. Sa cuisse en revanche ne pourrait pas en dire autant, car la plaie était bien profonde.

Elle était bien incapable de bouger d'avantage, et puis tout en regardant partout, elle a compris où elle était.. C'était les enfers tant redoutés, sa maman n'était donc jamais venu la chercher dans les nuages qui l'ont transporté dans les ténèbres seule, avec ses démon qui crient.

Elle ne pleure pourtant pas, son coeur n'est plus, il c'est totalement perdu à tout jamais, et le froid comparé à ses sentiments paraissaient si minables.. si petit... si minuscules...
C'est terminé.. elle ne verra plus jamais personne.. ni ceux disparus dans les étoiles, ni ceux qui l'entourait tellement bien dans la joie et le bonheur.. tout était terminé.

Elle referme alors son oeil, et attend.. attend.. attend...attend...Attendre quoi finalement? Tel était la question dont nul en aurait eu la moindre réponse.. Car elle n'existait pas.. juste elle attend.. et attend.. et attend...
Mais soudain elle entend parmis les cris.. une voix.. une voix connue, bien connue... Et peut-être bien une autre moins connue, mais tout aussi réconfortante..

Ezio... Mélimélo...

Elle murmurait la petite, incapable de parler plus fort que cela, tant la douleur était abominable.. Oh celle physique oui, mais surtout tout le reste... Car la douleur physique finalement ca se soigne.. tandis que les autres.. on avait beau dire le temps... il était vraiment long le temps.. surement infini dans le temps d'autant de souvenirs au temps présent.







_________________
Ezio
Non mais ça, c'est fort! Voilà que les gardes sont du côté des méchants, maintenant?
Ils voient des gens ruinés, épuisés, blessés, et même ligotés, mais les foutent en prison?
Dans quel monde vit-on?
Je fais les cent pas autour de ma petite cellule. Les cent pas est un bien petit mot. Je fais même les mille pas, nerveusement. Le visage fatigué, blessé, présentant quelques croutes de sang seché.
Je frappe avec mon pied sur les barreaux. Ces mêmes et seuls barreaux qui me séparent de la liberté.

Je m'accroche alors aux barreaux de la petite fenêtre carré. C'est à devenir fou. Je vois et je sens la liberté tandis que nous, nous sommes coincés ici pour un problème d'un écu.
Je descends de ma perche et retourne voir les barreaux principaux. Je peux apercevoir une grande allée. Quelques gardes faisant la ronde, de temps à autre.

Les barreaux, j'ai l'habitude d'y être, à Florence. Mais là, au moins, c'était pour des bonnes raisons; en tout cas; plus solides raisons que cette sordide affaire d'écu.
C'était pour vol, racket, trouble à l'ordre public, flirt avec les filles des haut-placés qui finissaient dans mon lit, ... Mais pour un seul petit écu, jamais!
Cette situation me fait rire tant elle est incroyable et énervante.
Mon pied se met à frapper dans un rat, qui est déjà mort.

J’aperçois un garde, l'interpelle...

- "Psst, scusa, il doit y avoir une erreur, une sacrée erreur! Vous allez rire!" dis-je en riant nerveusement, "j'voulais payer l'hotêl, J'ALLAIS payer cet hôtel, mais en voulant prendre l'écu dans ma poche, il est tombé dans la neige, et impossible de le retrouver, c'est vraiment idiot, n'est-ce pas?"

Je le vois, qui me regarde, et continue calmement son chemin... Je perds patience.

- "Non non non n'partez pas, s'il vous plait!..." Il s'arrête... Je le regarde, ma tête collée aux barreaux... Il me regarde... Je lui dis: "Vous êtes marié? Vous voulez des belles femmes? Des femmes de Florence? De Venise? Rome? J'en ai même qui viennent de plus au sud! J'peux avoir ce que vous voulez!!! Vraiment!" Autre chose que ces françaises!

Pff, ça fait bien deux ans que je n'y ai plus mis les pieds, là bas. Ma ville me manque, d'ailleurs. Et s'il est d'accord avec ma proposition, je n'sais comment lui donner ces femmes. Mais je le vois qu'il continue son chemin, à mon plus grand regret, ma plus grande rage.
- "N'partez pas! NON ..." Mais il part. Ce que je lui dis lui est totalement égal... "M*rda!!!! Bastardo!!!!"

Je frappe dans les barreaux avec mes pieds, mes mains. Je me blesse et m'ouvre la main. Solides, ces barreaux. Plus que ma main, visiblement. Je grimace et tiens ma main entre mes jambes en les serrant. Comme si ça allait soulager...
Soudain, je crois entendre Ixia. Je n'en suis pas sûr. J'entends une petite voix. Et il fait sombre...

- "Ixia? Ixia c'est toi?... Mely?... Vous m'entendez?"

_________________

Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
Mely.melo
je me réveille doucement en entendant que l'on m'appel je suis allongée sur le
ventre dans un tas de paille.
Je porte ma main valide a ma tête qui me tambourine violemment, je grimace,
je grogne doucement sous la douleur de mon dos.
Le sang secher sur ma profonde entaille sur laquelle a été poser un pansement
factice juste pour dire que l'on ne me laisse pas mourir vidée de mon sang.
La voix je l'entends et la reconnais, c'est Ezio il était vivant, il était la non loin.
Mais ou sommes nous, je me souvient vaguement, il m'avait abandonnée face
au deux brigand puis ixia qui a crié, mais rien d'autre, le trou noir...
j'émerge soudain complètement de ma torpeur le douleur m'arrachant un
grognement sourd et bestiale mais je rampais jusqu'à la porte de la cellule
et m'y agrippais pour me redresser grognant de plus belle sous mes blessures
réclamant de ma voix froide et cassée par la secheresse:


Ixia... Ixia, réponds-moi c'est Méli-mélo...

je ne pu terminé ma phrase glissant dans un léger sommeil contre les barreau
de ma cellule
Ixia
Oui les voix étaient pas inconnues, loin de là... L'espoir renait un peu.. Elle a peur que ce soit encore une farce de la bête sans nom... Mais elle tente.. elle veux crier.. les son sortent pas vraiment ce ne sont que murmures...

Ezio.. Mélimélo.. je suis là.... Lààà ici..

Elle voyait bien que ca ne marchait pas.. mais Ezio.. oui c'était sur que c'était lui.. cette langue.. l'italien qu'elle comprenait pas... Oui c'était lui.. c'était sur..

Alors elle rampe jusqu'a cette grande porte de barreau, elle s'accroche à ceux ci très fort.. enfin comme elle peux nous diront...Elle regarde mieux...Le long couloir était toujours aussi sordide et pourri... Y'avait bel et bien des chaines, et le bruit métallique allait simplement la faire devenir folle.. a moins que ce temps fut déjà arriver quelques temps avant.. Enfin cela reste vraiment difficile à définir, car l'esprit d'une gamine de cinq ans qui subit autant d'horreur et de méchanceté.. dévie souvent de la réalité, et c'est bien la folie de l'insouciance enfantine qui fait qu'ils s'en remettent...

Elle regardait les couloirs de cet enfer pour les gens pas sages, pour les gens qui avaient fait des bêtises que le très haut ne voulait plus pardonner lors du passage dans les étoiles.
Des bêtises, la mioche en faisait chaque jours et pas qu'un peu.. Là elle ne pouvait plus le nier en inventant encore quelques petits mensonges.. mais qui ne faisait de mal à personne. Tout étaient finit.. mais elle n'était plus seule.. ils étaient là.. pas loin.. quelque part...
Elle prend un coup de respiration... ses amis étaient tellement important pour elle.. la solitude tue, la solitude vous rend fou mais d'une manière irréversible dans le monde de la torpeur, dont on ne s'en remet jamais. La solitude en se sentant abandonné de tous et par tout le monde, est la pire de toutes les tortures que le sans nom ai pu inventer. Une maladie qui vous ronge de l'intérieur petit à petit dans d'affreuses souffrances silencieuses. Elle commence par l'esprit, puis envahit votre corps petit à petit, le rejet de nourriture, l'envie de rien, le néant total et complet... Seule consolation est la persuasion de soi même comme quoi cette solitude est la meilleure des choses qui puissent arriver, se complaire ainsi.. alors qu'au fond de nos entrailles, de notre âme, on pleure, on souffre, et on se brise chaque jours en petits bouts. Simplement on laisse passer le temps.. on attend, en étant sure que l'attente n'aboutira jamais à rien, juste du néant. mais on attend...

Une fois la respiration prise, elle hurle de toutes ses forces, car c'est la dernière chance, l'ultime cri de l'espoir, l'unique raison de se battre encore un peu parmis ce monde cruel, n'ayant plus aucune valeur ni saveur, ni odeur, sauf celle du dégout, de la peur, de la pourriture.. en bref simplement le cauchemar... Choper l'unique petite étincelle dans le noir le plus complet.. afin qu'elle devienne une petite flamme qui peux faire un grand feu, afin de retrouver le chemin de la lumière.
Cela s'appelle le courage, et la gosse en a malgré tout, bien caché tout au fond d'elle, mais elle le trouve, et hurle.


EZIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO, MELIMELOOOOOOOOOOOO, JE SUIS LAAAAAAAA!!!!

VENEZ ME CHERCHER.... ME LAISSEZ PAS TOUTE SEULE..OU ON EST????


Oui le courage de la dernière chance, le courage de retrouver cette voix perdue, le courage de surmonter les douleurs et plaies de tout son corps.. de tout son être. Le courage de demander où elle est.. même si la réponse elle la connait, mais de l'entendre serait comme le dernier coup de grâce.. Mais elle en avait besoin... car finalement... La vérité, la complicité, l'amitié, la solidarité était aussi dire ce qui fait mal quelqu'en soit l'issue qui devient fatale. Cela s'appelle le courage, que beaucoup n'ont pas, ni de demander, ni de le dire. Beaucoup préfére la fuite et se complaisent dans le mensonge pour vivre dans la persuasion d'être ceux qui ont raison, et ceux qui sont les plus beaux, la persuasion inverse de ce qu'on l'on est. La mioche savait que c'était des vrais amis, le courage ils l'avaient, la vérité ils vont lui hurler.. là maintenant de suite.
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Arnautpantagon
Arnaut avait été averti qu'Ixia n'était pas rentrée de son voyage, qu'on aurait bien pu qualifier de fugue, tant elle avait pris de soin à ce qu'il ne sache pas ce projet jusque plusieurs jours après son départ. Seulement voilà, non seulement il avait fini par savoir, mais on était sans nouvelles d'elle depuis plusieurs jours aussi. Sentant le danger, celui qui menace une gamine de 5 ans partie sans réelle escorte sur les routes avec force marchandises, le Comte de Najac avait dépêché des chevaucheurs dans toutes les directions, avait ameuté toute sa garde et ses hommes à Espalion pour se mettre à sa recherche. Damnée gamine ! têtue comme une mule pire que sa mère ! Aller battre la campagne, sans escorte, à son âge, sans le prévenir. Maudite gamine ! Si l'inquiétude ne le tenaillait pas tant, c'est la pire des fureurs qui l'emplirait. Tandis que plusieurs dizaines de soldats à pied fouillaient méthodiquement chaque buisson, chaque taillis de la route partant à l'Ouest d'Espalion, les cavaliers en armes sillonnaient la campagne avoisinante, allant de hameaux en ferme, dans l'espoir que quelqu'un ait vu, ou mieux ait recueilli la mioche. On avait pas encore remonté un tiers de la route séparant Espa de Rodez que l'un des écuyers du Comte, Anselme, revint de la Capitale à brides abattues


Messire ! Messire ! On a retrouvé la petite Villevayre, elle est à Rodez ! Alors qu'un soupir de soulagement fit ostensiblement retombé la pression chez son maitre, Anselme d'un air pincé du ajouter ... elle est aux cachots
Elle est où ?????
Oui Messire, apparemment elle et ceux qui l'accompagnaient ont été brigandé en revenant de Millau et, bien qu'ayant réussi à rallier Rodez, les hommes du guet les ont pris pour des mendiants. Ils ont été enfermé à la prison
Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?? Allez ! En route !! Et au trot !

Le Comte donna l'ordre de rassembler hommes et chevaux, et toute l'escouade prit la route de Rodez. Arnaut fulminait de cent et mille question, à commencer comment Ixia avait réussi à se mettre dans une pareille situation. Mais la première inquiétude qui l'assaillait, et le faisait trembler jusqu'au fond de son être, était de savoir comment elle allait. Brigandée ? donc blessée ? Engeolée ? donc pas soignée ? cette pauvre gamine qui en avait déjà vu trop de la vie pour son âge, surtout de sa noirceur, là voilà qui se retrouvait dans un cul-de-basse- fosse. La peur au ventre qui le tressaillait chassa les questions et Arnaut enfonça ses talons dans les flancs de son cheval bien plus qu'à l'accoutumée, laissant sur la route les hommes à pied, seulement désormais escorté par les cavaliers de sa suite.
Arrivé à la prison de Rodez, tout le groupe mit pied à terre et Arnaut s'engouffra à l'intérieur des bâtiments. Après un si long règne sur le Rouergue, nul n'eut besoin de demander qui il était et encore moins de se faire prier pour l'accompagner jusqu'à la cellule. Là était présent le Sergent du Guet dont on avait prévenu l'arrivée imminente du Comte mais Arnaut n'en eu cure et se dirigea droit vers les barreaux en intimant l'ordre d'ouvrir le cachot. Il crut vaciller en voyant l'état d'Ixia. Il s'agenouilla à hauteur de la mioche, lui caressant les joues , repoussant ses cheveux en arrière pour dégager son visage.


Mon Dieu Ixia, dans quel état es-tu .... Anselme, fait chercher une couverture chaude. Vite !

L'apaisement tout relatif d'avoir retrouvé Ixia en vie mais sous quel aspect permit à la fureur de jaillir enfin, qui bien naturellement se porta sur le Sergent du Guet

Dis moi Sergent, j'ai quelques questions avant que je te fasse bouffer ta cervelle dont tu ne risques pas de crever d'indigestion;
Tu penses qu'il y a combien de chances pour que, normalement, une gamine de 5 ans ait sa place dans ta geôle pourrie ?

Euh ... je ne sais pas Messire ...
C'est pas grave, on réessaye ! tu penses qu'il y a combien de chances que, normalement, une gamine de 5 ans se retrouve dans ta geôle pourrie tout ça parce que tu l'as choppé sans un sou en poche ?
Mais c'est que la loi ...
Ca rentre pas, j'te fais une fleur, on recommence. Tu penses qu'il y a combien de chances que, normalement, une gamine de 5 ans se retrouve dans ta geôle pourrie tout ça parce que tu l'as choppé sans un sou en poche, sachant que les gosses de 5 ans ont rarement l'habitude d'avoir des sous en poche ?
Bah euh ... c'est un peu le principe des vagabonds Messire, y zont pas l'sou en poche


Le Comte de Najac prit doucement le visage d'Ixia dans la main et le plaça dans l'unique rai de lumière blafarde qui pénétrait la pièce


T'es juste en train de me dire qu'une gamine de cet âge là, dans cet état là, avec ce visage là, ça t'inspire pas une seconde de réflexion genre elle se serait fait brigander ? Vraiment, dans toute cette chiasse que contient ton pauvre crane, même là, y'a pas eu une lueur ?

Le Sergent sentit bien que le vent de l'embrouille semblait s'élever en tempête au dessus de sa tête et qu'il était plus que temps d'essayer de prendre la tangente, en reprenant un peu de contenance.

Bah c'qui est arrivé avant qu'ils finissent ici, ça me r'garde pas. Ca dépend de la Prévôté, pas du Guet ! Pis, une gamine de c't âge a rien à faire dehors à c'te heure là de toutes façons !
Donc c'est la faute de ses parents, faut les punir alors ?
Bah oui
Sauf que pour cette fillette, y'a plus de parents. Mais c'est peut-être la faute de son tuteur alors ?
Ah .... Euh j'imagine ....
Tu imagines bien.
Ah ?
Donc tu vas arrêter son tuteur ... En voilà une bonne idée !
Ah !
C'est moi ...
Aie ...

Oui, j'te confirme, ça risque de piquer un peu ...

Bien que portant Ixia, Arnaut sentit le poids de sa lame se manifester à sa ceinture, comme un appel. Ses yeux se plantèrent profondément dans ceux du sergent, avec cette lueur malfaisante de celui qui cherche la meilleure façon d'infliger la douleur. Cette réflexion jubilatoire sur le plaisir meurtrier dut néanmoins s’écourter lorsque Anselme revint avec la couverture qu'il tendit à son maître. Arnaut laissa de côté le Sergent avec un drôle de regret, pour envelopper Ixia et la reprendre aussitôt dans ses bras.

Maitre, que fait-on des deux personnes qui accompagnaient votre pupille ?
Paye ce qu'ils doivent tous et fais les libérer aussi


Anselme s'exécuta aussitôt. Quant au Sergent du Guet, tant de réflexions ponctuées de menace semblèrent avoir eu raison de lui mais il osa une dernière tentative

Ah mais euh vous les faites libérer aussi Messire Comte ? ils ont pas 5 ans pourtant ....
Et si je t'dis qu'ils ont pas de parents non plus, ça t'inspire quoi ?


Visiblement, le Sergent chercha un instant une réponse à cette question aussi bête que sa propre remarque, ce qui conduisit son peu d'intelligence au néant le plus total, et il se figea bouche entrouverte et les yeux vides tel un poisson échoué depuis trop longtemps sur la rive, ce qui ne manqua pas d'amuser Arnaut cette fois


Allez, ne perdons plus de temps ici, on rentre à Espa
Pardon Messire mais ... on lui fait bouffer sa cervelle quand même ou pas ?
Laisse, je réglerai ça en temps voulu, et je pense que pour aujourd'hui, il va avoir assez mal au crane comme ça ...
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Serregill.
[Le lendemain de l'attaque, dans l'enceinte de Rodez]

Je suis attablé dans une taverne. Elle est vide. Le tavernier m'a servi une choppe puis semble s'être réfugié à l'arrière.
Il aurait surement été plus prudent de me mélanger à la foule, de disparaître en son sein, mais j'avais envie de calme et de quiétude.
Je bois une lampée du vin chaud que contient ma choppe. Enfin une boisson chaude après tous ces jours passés dehors. Quel bonheur.

J'ai déjà pu me débarrasser de la plupart des biens volés la veille. Ne connaissant personne ici, j'ai passé une partie de la matinée à traîner dans les bas fonds de la cité, me renseignant discrètement auprès des mendiants, usuriers et prostituées vivant dans ce bouge. J'ai bien du perdre une vingtaine d'écus en pots de vins, mais cela en valait la peine.
Une des prostituée m'a emmener voir un de ces receleurs, non sans m'avoir auparavant proposer ses prestations.

L'acheteur, un homme plutôt petit, le corps partiellement recouvert de tatouages, et accompagné de deux grosse brutes armées de gourdins a inspecté ma marchandise.
J'ai découvert avec lui le contenu du balluchon de la gamine: une peluche, des dessins, une mèche de cheveux. Il m'a jeté un regard mauvais, croyant surement que je lui faisait perdre son temps, et m'a lancé le balluchon.
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne m'en suis pas débarrassé, et je l'ai fourré dans une poche, avec les quelques bijoux que j'avais récupérés, et que je préférai conserver en cas de coups dur.
Il a semblé plus satisfait par le reste du contenu de la charrette, et m'a acheté le tout pour une somme honnête. Enfin, ce qui se faisait de plus honnête dans ce genre de milieux.

C'est donc la bourse pleine que je l'ai quitter. J'ai profité de la fin de matinée pour acheter de nouvelles provisions. J'ai pu faire graisser mon arbalète, et réaffûter mes lames, afin d'être près à toutes éventualité.
Je ne m'inquiétais pas d'éventuelles poursuite. La ville était grande, peuplée, je pouvais disparaître dans la foule relativement aisément.

J'ai continué à me promener dans ces quartiers pendant quelques heures, tapant parfois négligemment sur des doigts d'enfant qui se refermaient sur ma bourse. Des ivrognes titubaient près des portes des tavernes, quelques femmes se permettaient des gestes suggestifs et des regards entendus aux passants. J'aimais me promener dans ce genre de quartiers.

C'est après midi que je me suis mis en quête d'une auberge convenable pour me reposer et prendre un bain chaud. J'en ai enfin trouver une qui semblait convenable. j'ai demandé à ce que l'on me prépare un bain, avec de l'eau propre, et qu'on me monte un pain de savon. Une jeune servante s'est même proposer de laver mes vêtements, ce que je me suis empressé d'accepter.
Ce n'est qu'une fois lavé et habillé que je suis redescendu dans la salle commune pour prendre un verre et m'attabler.

A cette heure là, l'auberge est déserte.
Il aurait surement été plus prudent de me mélanger à la foule, de disparaître en son sein, mais j'avais envie de calme et de quiétude.
Je bois une lampée du vin chaud que contient ma choppe. Enfin une boisson chaude après tous ces jours passés dehors. Quel bonheur.
Ixia
Elle hurlait... Et son regard se perdait dans ce long couloir sans fin... A peine la phrase crié du fin fond de ses tripes, la mioche entend bien des bruits là bas tout au fond... Bien des pas... Des bruits d'armes.. soldats peut-être?

Elle se tait immédiatement, ca y'était, elle avait appelée les monstres des enfers, qui allaient tous venir la torturer encore et encore et encore... Elle était tétanisée, complètement affolée... Elle n'entendais plus les voix si réconfortante...

Pourtant elle ne fermait pas son oeil.. oui elle allait subir, tout en gardant sa fierté... dernier cadeau ultime qu'elle pouvait faire encore à sa maman.. la fierté d'assumer des de la plaine Hitude étaient une valeur importante, surement la plus importantes de toutes. Et de surcroit quand on y ajoute encore la touche de Villevayre, mesnie de Najac... Garde la tête droite et assume était mot d'ordre de chaque secondes passées.
C'était surtout ça la mioche, une éducation differente du a sa mère, mais les valeurs fondamentales qui constitue quelqu'un de bien, honnête et droit. Malgré toutes les bêtises qu'elle faisait sans cesse, ces valeurs là, elle les respectait grandement et elle les avait bien comprise, et assimilées.

C'était ce sentiment là, le sentiment familial fort qui lui faisait tenir son oeil ouvert...qu'une apparition se fit.... Pas la moindre.. ouh que non c'était pas un monstre, même si ses yeux pouvait le faire penser tant la colère était dedans.. Un je ne sais quoi de bien meurtrier.. Ce regard là.. elle l'avait déjà vu en lui...A troyes...
Elle n'avait plus peur, elle n'était plus seule, son Avi nono était venu la chercher. Il était toujours là pour venir la chercher quand tout est dans la cruauté de la vie. Il était toujours là pour venir la sauver, prendre soin d'elle, et surtout oh oui surtout l'aimer. Pendant que le geste d'amour sur ses joues, qui lui faisait un bien grandiose dont l'immensité des sentiments, de la douceur, de l'amour était colossal, la douleur était déjà moins présente, et tandis qu'il touchait ses cheveux, où d'habitude elle pestait et grognait car nul n'en avait le droit.. sauf lui.. Elle sentait son coeur se réparer un petit peu.

Elle ne dit pas un seul mot pourtant.. Elle le regardait, elle ne voyait plus que lui, rien de la saleté du lieu et autre. Lui juste lui, il avait beau crier.. Avoir envie de tuer le sieur là.. elle s'apaisait de secondes en secondes. C'était ça être une famille, et rien d'autre. Quoiqu'il puisse arriver.. être là les uns pour les autres. Et il était là!

Elle le laisse montrer son visage.. enfin ce qu'il en reste on pourrait bien dire, au sieur, mais son regard quand à lui ne suivait pas la direction, elle le regardait lui encore et encore, ses yeux, ses traits de visage, elle se concentrait sur les bruits rassurants, et seuls ceux du coeur de son Avi étaient réconfortant, bien que ceux ci aussi battait fort de colère, de peur aussi surement.. De fureur et bien d'autres choses d'ailleurs.
Oh la mioche savait bien que cette colère retomberait aussi sur elle, car elle a fait une énorme bêtise, et Avi la punirait, c'était certain. Une terrible punition lui paraissait si doux à subir, si joyeux, que presque elle la réclamerait... Il était dur son Avi.. mais c'était que par amour, et ça elle le savait très bien Il était tout aussi dur avec sa mère autrefois.. Et pourtant... D'ailleurs un des rares à la faire plier sa maman.. Cette pensée lui arracha un sourire en coin.
Elle se souvient également que sa maman lui a dit de dire qu'elle l'aimait.. pourtant bien incapable de lui transmettre le message avec des mots.. Ni là de suite, ni demain tant le nouvel abandon était trop dur à vivre. Et puis Avi aussi a autant de chagrin qu'elle.. Alors.. elle se taira.. Elle fera quelque chose en tant voulu.. pour transmettre le message sans rien dire, sans affronter ce regard là.. car autant la colère fureur ne la touchais pas tellement.. Autant la tristesse et la douleur, elle ne supporterais pas la mioche.

Elle se laisse totalement transporté par cette douce musique réelle cette fois de tout l'être de son Avi, elle se sentait bien à nouveau. Rassurée aussi de savoir qu'il allait liberer aussi ses amis de cet enfer.

Une fois le soleil éblouissant venant caliner son visage, et pourtant douloureux en même temps, car cette lumière si intense lui faisait trop mal à l'oeil. Et pourtant elle ne voulait toujours pas le lacher du regard...
Quelques mots pourtant sortirent enfin de sa bouche... Chacun d'entre nous à sa langue maternelle, et pour eux c'était l'occitan. Son Avi y tenait beaucoup à leur langue natale, et la gamine le savait, elle apprenait avec son précepteur consciencieusement pour lui.


Subraimar lo meu Avi Nono per totjorn!

Finalement, il l'emmène directement voir un médicastre à Rodez, le voyage aurait été trop pénible pour la gamine, et une fois sa fureur passée quelque peu... la raison lui était revenue. Ils étaient finalement aller dans un auberge, ou elle dormit toute la matinée, et où il était resté auprès d'elle. Sans aucun reproche.. Pour le moment, car elle n'y échapperait pas... Mais ce n'était pas le moment. Seuls des regards avaient été échangés entre eux, et cela voulait dire bien plus de choses.
Pourtant son Avi Nono n'était plus là à son reveil, il avait du aller réglé des affaires concernant le brigandage, concernant la prison.. car il n'en resterait pas là... Et ça c'était sur aussi...
Seul Anselme était là, l'écuyer fidéle, elle l'aimait bien aussi, et elle savait comment faire pour avoir ce qu'elle voulait.

Oh pas que cet homme là était facile à avoir avec des yeux doux, que nenni, c'était un soldat froid, mais pourtant elle avait trouvé la seule et unique faiblesse de cet homme... Il craignait son Avi...


Je veux aller voir mes amis, en attendant qu'il revienne.
Non.
Si si je veux y aller.. Tu vas m'emmener les voir, ils doivent être en taverne.
Non.
S'il te plait Anselme...
Non.


Oui il était froid cet homme, et ne disait pas grand chose qui pouvait aider la mioche à avoir le dessus... Alors elle va mentir odieusement, et effrontement...Car elle veux les voir, savoir si ils vont bien... c'était sa faute...

Comme tu veux. Seulement Ezio à sur lui quelque chose qui appartenait à ma mère.. un cadeau de Avi Nono... Si jamais il l'apprenait par malchance que je ne peux pas le récuperer par ta faute...

Et paf, les yeux d'Anselme changent, il savait bien ce qu'il l'attendrait à lui aussi, quand le com's était en colère noire, fallait pas en rajouter sous peine de mort...


Bien je vous accompagne.
Merci Anselme.


Ils sortirent tous les deux direction les tavernes, seulement la gamine autant elle l'aimait bien quand même.. Autant voir ses amis en sa présence la dérangeait.. Et la mioche était maligne, lorsque qu'ils passent devant un étal, une idée de génie lui vint en tête.


Anselme .. c'est mes affaires là... Sur l'étal là.. c'est à moiii!!!

Et hop un mensonge de plus, elle n'était plus à ça près après tout...Et comme prévu le brave soldat qui donnerait corps et âme à son maître fonce vers l'étal tout récupérer, et la mioche elle s'évade seule vers les tavernes.

Elle regarde par la fenêtre priant pour qu'Ezio et Méli mélo soient dedans... Seulement.. ce n'était pas eux qu'elle vit.. Mais cet homme infâme qui lui avait tout volé.. ses affaires, celle de la mairie certes... mais surtout ses sentiments purs, ainsi que ses souvenirs si précieux...les seuls qui lui restent de sa mère... La colère lui monte, la haine revient, et la haine efface en un éclair la peur qui lui était venu au premier abords... Une seule idée en tête, reprendre ce qu'il lui a volé. Elle cherche du regard autour de lui.. Mais rien, y'avait rien... Mais elle reste là.. la tête par la fenêtre bien en vue....La haine grandissant encore et encore, et elle ferme ses petits poings très forts.

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Serregill.
Toujours attablé dans cette taverne vide, je profite enfin d'un moment de calme. Un feu ronfle et crépite dans la cheminée, juste derrière moi, me réchauffant agréablement le dos. le vin chaud est plutôt bon, les épices qu'il contient enivrant mes papilles.

Je me prend à rêvasser, persuader de ne pas risquer d'être retrouvé dans une telle cité. Je pense à ce que je vais pouvoir faire avec tant d'argent. Entre celui volé hier, et celui qui dort dans les coffres de mes appartements, je suis à l'abri du besoin pour un bon moment.
Vais-je enfin pouvoir acheter ce domaine que j'ai traversé? Ce domaine viticole à moitié en friche. Le remettre en état demanderais surement quelques année de travail, mais je reste persuader que c'est faisable.

Un mouvement me fait émerger de ces pensées si agréables. Une tête se découpe à la fenêtre sale de la taverne. Une petite tête. Je regarde plus attentivement et manque de m'étrangler avec une gorgée de vin chaud.
C'est elle. La gamine attaquée sur les chemins. Elle se tient là, dehors, m'observant à travers le carreau.
Je jure intérieurement. Parmi tout les habitants et voyageurs de cette ville, il a fallu qu'elle me retrouve.

Va-t-elle me reconnaître? A moins qu'elle n'ai déjà prévenu les gens d'arme. Ma main se pose sur le pommeau de mon arme. Si c'est le cas, pas moyen de fuir, ils doivent déjà avoir encerclé le bâtiment.
Préférant penser qu'elle ne m'a pas reconnu, je reste assis, dos au feu, cherchant quelques signes que ce soit pouvant m'indiquer la présence de milicien.
Ixia
La mioche observait, et toute la haine dont elle était capable d'avoir était bel et bien de sortie. Elle observait les traits de cet homme, comme imprégnant à tout jamais le visage de la cruauté, chaque rides, chaque ombre, chaque contours, chaque expression de celui-ci. Elle n'avait encore jamais vu un homme sans sentiments tel qu'il soit, jamais. Elle voulait comprendre, mais pourquoi faire?
C'est pourtant si simple, elle n'avait pas la force, elle n'avait pas la taille, elle n'avait franchement pas grand chose pour se battre contre les grands.
Elle n'avait que pour elle sa rapidité, et être maligne. Elle avait déjà appris à son petit âge, que finalement le coup qui fait le plus mal, était bel et bien de trouver la faiblesse de son ennemi afin de le terrasser avec des mots, avec de simple geste anodin, qui vous réduit à néant, comme elle l'était désormais.
Sa mère justement avait été abbatu par la cruauté sentimentale. Donc cette observation n'était pas anodin finalement.

Elle devrait aller chercher de l'aide, les soldats, les Ruthénois qu'elle connait, les gens passant, tout le monde pour l'attraper...Oui elle en a bien conscience.. Seulement elle s'en fiche.. Elle veux récuperer ses affaires.
Les marchandises d'Espalion, car c'était à chacun de ses amis finalement, et une aide pour chaque être humain. Mais elle voulait surtout son baluchon. Celui-ci contenait tous les souvenirs les plus important de sa vie.
Il y avait tout d'abord son doudou cochon, celui que sa mère avait fait elle même pour elle, quand elle était enceinte. Sa première couture, oh certes il était plus que vilain, mais pour Ixia il était magnifique et unique. Il y avait également le journal intime de sa maman qui ne la quittait jamais..; C'était son seul et unique but de sa vie... Faire tout ce que sa maman n'avait pas eu le temps de faire. Elle apprenait beaucoup de choses, sur le village, sur les gens, les souvenirs d'avant sa naissance.. Elle avait finalement connu légerement son père grâce à ce livre. Elle avait appris également, que Avi Nono avait bien connu son père, et ça elle ne le savait pas. Sa maman n'en parlait jamais, elle avait très mal, et c'était dans ce fameux journal qu'elle avait appris pourquoi.
Elle avait toujours pensé que son vrai papa avait été tout simplement de passage, ou alors un homme qui lui avait fait du mal comme ça.. comme beaucoup d'autres... Mais ce n'était pas du tout cela finalement... La mioche savait donc la vérité sur lui... Sur les autres...
Elle avait également appris les projets qu'elle avait fait, ceux à faire, les rêves, les espoirs, les désespoirs... Mais aussi chaque moment important pour sa mère, alors que pour beaucoup c'était des événements si anodin... Sa maman était tellement attaché à des pas grands chose qui procure le bonheur.. ou le malheur...
Elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux la gamine à ce journal... Et elle ne l'avait plus...
Et il y avait aussi un bout de sa maman dans ce baluchon.. C'était une mèche de ses long cheveux ébène.. Légèrement bleutés si doux, qui sentait encore son odeur... Ixia n'en parlait jamais, mais quand elle dormait seule, elle n'arrivait plus à trouver le sommeil sans cette mèche là...
Elle avait tout perdu;. et cet homme là bien installé devant elle.. Il savait où c'était ses trésors si précieux. C'était pas vendable.. il avait du tout jeter.. mais où? La gamine voulait le retrouver, toutes ses pensées étaient omnubilé par ceci.

Alors elle se baisse et avance jusqu'à la porte de derrière de la taverne, et entre sans faire un seul bruit, en rampant, la haine lui faisant perdre la raison de la sagesse. Le danger elle n'en avait pas conscience la mioche, elle s'en fichait pas mal.. elle voulait son baluchon point barre, c'était pas discutable, et elle était prête à tout.. à vraiment tout!
Elle rampe ainsi jusqu'au comptoir, et passe la tête sur le côté pour observer si elle voit son baluchon... Mais rien mis à part cet affreux type à la sale gueule immonde. L'observation était un atout d'Ixia en toutes circonstances pour comprendre les gens pour de bonnes raisons en général, mais pas cette fois.. cette fois c'était pour devenir immonde et cruelle elle aussi, et elle sourit en coin, car elle voit bien que le vilain moche pas beau à l'air inquiet.. Tu as sentit là le danger? Tu fais bien car tu ne sais pas qui je suis.... Je t'ai retrouvé... seule je peux peut-être rien.. mais tu n'iras jamais loin en Rouergue.. Tu creveras comme un chat.
Un chat? bah vi, ixia les mangeait les chats avec sa mère hein, elles aimaient bien les chats qu'en sauce ou grillés, seul mets que sa mère savait cuisiner...

Ses yeux étaient d'un froid glacial, et d'un calme étonnant, et tout ceux qui connaissait ixia savait bien que le calme chez cette gamine là.. présageaient jamais rien de bon.. jamais...

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Serregill.
Je continue à observer la gamine qui est là, juste derrière la vitre. Auprès quelques minutes, la tête disparaît.
Est elle partis chercher la milice? Dois-je partir maintenant, et le plus rapidement possible?

Mais la porte de la taverne s'ouvre et se referme sans un bruit. Je ne vois personne rentrer. Et puis, j’aperçois furtivement un silhouette, silencieuse, rappant de la porte jusque derrière le comptoir. Une petite tête en sors sur le coté, et je manque d'éclater de rire devant le comique de la scène. Décidément, cette gamine a du cran. Si elle avait prévenue la garde, ils ne l'auraient jamais laissée entrer seule. Je me détend sensiblement.

Ses petits yeux courent dans tout les sens, comme si ils cherchaient quelque chose. Ils se posent sur moi à plusieurs reprises, et traduisent un calme impressionnant pour une gamine de son âge.
Je ne peux m'empêcher de lui sourire, en la voyant émerger de derrière le meuble en bois.
Ixia
La mioche voit qu'il la vu.. pas de chance... Alors elle se met debout et seul sa tête dépasse du comptoir, elle l'observe toujours. Elle a son visage tout cabossé bleu, et un oeil qui faisait pitié aux gens croisés et lui là se marre....
La rage l'envahit un instant, mais elle la freine.. Car autant la haine était un bon moteur.. autant la rage non.. Il fallait rester malin.
Du courage maintenant elle en avais.. Pourquoi? bah peut-être bien parce qu'elle a plus rien à perdre, pis peut-être bien parce qu'a Rodez, plein de gens la connaissent.. Pis peut-être bien qu'Anselme était pas loin... Et si elle avait réussi à l'avoir.. Il n'en était absolument rien de son sang froid à accomplir ses tâches de soldat, et que si Arnaut l'avait choisis lui, c'était parce qu'il était parmis les meilleurs.. sans foi ni loi.

Elle l'observe toujours sans un mot pendant bien deux trois minutes, le laissant sourire comme un con là.. Tout seul, pitoyable, oui c'était ça elle le trouvait pitoyable.
Elle se lance donc...


Je te fais rire?



Je suis surpris par la façon dont elle s'exprime, elle parle comme un adulte. C'est assez déconcertant.

Oui


La réponse était claire.. la mioche ne perd absolument pas son sang froid et répond du tac au tac, sans le lâcher du regard.

Et pourquoi? C'est l'état de mes blessures ou autre chose?


Non, ce n'est pas tes blessures. Plutôt ta façon d'entrer ici. J'ai jamais vu quelqu'un entrer si discrètement en taverne.


Je la regarde attentivement, essayant de détecter un signe qu'elle aurait prévenu les hommes d'armes.


La mioche fronce les sourcils.

Oui, je veux mes affaires.. rend les moi! C'est à moi! elles sont où?


Je comprend qu'elle n'a pas prévenue les gardes. Elle a simplement du me voir, et elle espère maintenant que je vais lui rendre ses affaires, ce balluchon qui ne contient rien de valeur...Je sens son poids dans ma poche. Je hausse les épaules

Eh bien, tu le vois, elles ne sont pas là


La gosse peste, et se demande si il se fiche d'elle.. comme si ça suffisait pas l'humiliation déjà infligée. Mais elle se démonte nullement pour autant.

Je le vois bien.. elles sont où? Sale voleur...


Un juron sortant d'une si petite bouche est presque comique, et m'imaginant qu'elle ne peut rien contre moi, j'ai envie de m'amuser avec elle.

Eh bien, qu'est ce que je gagnerait à te le dire?


La mioche le regarde et à gagné la chose qu'elle voulait, qu'il s'intêrresse à ses propos, car son attention était désormais empreinte à trouver la faille de cet homme sans coeur, c'est une bataille de gagnée. Un sourire en coin se fait donc apparaître en coin, et tente la technique tant employé.. le faire tourner en bourrique

Et que gagneras tu à ne pas me le dire?


Je fais mine de réfléchir un court instant. Je sais que je n'ai rien à gagner à ce petit jeu, que je prend des risques pour rien en restant là.

Eh bien, je pourrais aller revendre toutes tes petites affaires, si ce n'est pas déjà fait...




Post écrit à quatre mains.
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Serregill.
La mioche n'était pas bête, elle savait bien que les fruits, le pain, le maïs et toutes les marchandises issues du commerce était déjà vendues, ou sur un étal, ainsi que les vêtements qu'elle avait pris pour aider les autres villages qui manquent cruellement de tisserands. Seulement ses affaires qu'elle voulait, n'étaient pas vendable.

Pas tout, tu as piqué aussi des choses personnelles qui n’intéresse personne... Rend les moi! C'est à moi!!!


Courageuse, et pas bête avec ça, pour une gamine de cet age. Elle sait bien que je n'ai pas pu vendre ses affaires. Qui voudrait d'une peluche ou d'une mèche de cheveux...
Pourquoi ne pas lui rendre ses affaires et filer d'ici au plus vite? Pourquoi ne pas arrêter de prendre des risques aussi stupidement.


Ah, ces affaires là...
Qu'est ce qui te fais croire que c'est moi qui les ai?


La mioche le regarde toujours et se risque même à sortir de sa cachette.. enfin cachette si l'on veux.. mais plutôt sa protection.. Elle a trop la rage, et elle n'arrive plus à la contenir, elle se dirige droit vers lui et se plante là devant lui, le regard emplit de haine, de colère.

Je t'ai reconnu, et ta pouffiasse n'en voudrais pas non plus. Donc tu me les rend là maintenant et de suite sinon...!!!

La gosse serre ses petits poings très fort, et lui montre bien comme si elle allait le cogner, et c'était bien ce qu'elle allait faire, car là, finalement elle avait perdu au petit jeu malin, c'était lui qui avait trouvé la faille chez elle.. Ne pas retrouver ses affaires l'anéantissait, et là elle réfléchit plus


Un rire nerveux m'échappe quand je la vois s'approcher de moi ainsi, les points fermés, comme prête à me frapper si je ne voulais pas lui rendre ses affaires. Mais que croit-elle...
Je me lève et reste planté debout, devant-elle, pour qu'elle comprenne qu'elle ne risquait pas de me faire bien mal avec ses petits points.
Je baisse la tête pour la regarder dans les yeux et lui jette un sourire méchant:


Et sinon quoi? Tu vas faire quoi? Tu va me cogner c'est ça...?


Elle lève la tête vers ce géant qui lui fait pas peur, ça pouvait pas être pire que la veille, des coups elle en avais déjà eu, elle n'était plus à a près du tout.


Oui, pis pas que moi, je vais le dire, et ils te tueront dans d'atroces souffrances. Tu sais pas qui je suis, redonnes moi mes affaires, et je t'épargnerais.. peut-être!


Décidément, elle ne doute de rien la gamine. Je m'incline légèrement devant elle en souriant.

Quelle bonté demoiselle, merci beaucoup...

Je recule de quelques pas, plonge la main dans ma poche et en ressort mon baluchon que je tends, bien en vue.

C'est ça que tu veux que je te rende?


La mioche a le regard qui s'illumine de joie.. c'était pas jeté, c'était là.. là devant elle.. toute sa vie tient finalement pas à grand chose.. toute sa vie dans ses sales pattes.

Elle se jette littéralement sur lui, elle n'a plus de conscience de quoi ce soit.. il lui faut par tous les moyens, elle saute, elle lève les bras pour l’attraper, elle redevient le même animal terrifiant que la veille en compagnie de sa copine. Les yeux exorbités d'envie, elle l'aura c'est sur elle l'auras!


Rend moi çaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!! sale porc! Touche pas à ça!!! donnes donnessssssssssssss


Je suis d'abord légèrement surpris pas la réaction de la gamine. Je n'aurais pas penser qu'elle oserait me sauter dessus comme ça... Mais une fois la surprise passé, j'éclate de rire en la voyant essayer d'attraper ses affaires.
Je lève le baluchon pour le garder juste hors de la portée de l'enfant, et m'amuse à la voir s'escrimer pour le rattraper.


Elle devient tout bonnement dingue, ce monstre dégoûtant était trop grand, elle l'aurait jamais... Sans réfléchir, elle chope avec ses dents le premier morceau de viande à porté de dents, elle est minuscule pour son âge déjà petit, donc c'est le haut de la cuisse qu'elle chope et serre le plus fort possible sa mâchoire, et elle lâchera jamais, tant qu'il lui donnera pas son baluchon
elle tend la main en l'air, pour bien qu'il comprenne le genre de phrase qu'on sort.. le baluchon contre ta cuisse


AIIIIIE

Je hurle plus surpris que blessé. Le tissus de mes vêtements a en partis encaissé la morsure, mais elle a quand même réussis à enfoncer ses dents dans ma chaire...
De surprise je jette donc le baluchon qui atterrit sur une des tables de l'établissement, quelques mètres plus loin.




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Ixia
Elle entend bien le bruit, elle a gagné, elle le lâche tout en lui filant ses poings dans le ventre pour la peine, et par colère, elle voulait lui faire aussi mal qu'elle avait eu. Elle plonge littéralement sur la table en voyant ses affaires là.. de les chopper avant qu'il puisse les reprendre. Elle se cogne et se fait mal en faisant ça, mais elle s'en tape royal, elle a enfin son baluchon, et se faufile sous un meuble ayant assez d'espace pour elle, mais pas pour lui, et l'ouvre pour regarder dedans de suite.

Si il manque quelque chose je te tuerai!


Les deux coups de poing ont été amortis par mon plastron, je ne les aurais pas sentis si je ne les avais pas vus.
Mais je porte la main à ma cuisse dès qu'elle m'a lâché. Quelle sauvageonne. Elle m'a mordu jusqu'au sang.
Rien de bien méchant, mais je n'aurais pas cru qu'elle me sauterait dessus comme ça.

Je me rasseoit, boit une gorgée de vin et l'observe, sous son meuble.


Tu me tueras? Tu crois que tu y arriverais?


Elle lui répond tout en sortant ses petites affaires de son baluchon, la première chose rassurante était son doudou cochon, qu'elle embrasse avec tout l'amour qu'elle a en elle.
Elle voit aussi la mèche de cheveux de sa maman, elle soupire de soulagement, et quand elle voit le journal, alors là, ce sont les larmes de joie qui se mette à couler le long de ses joues.


Oh que oui je pourrai, pis de toute façon tu crèveras quand même.. Je l'ai dit déjà, on te cherche, et ils te trouveront, t'achèverons pour ce que tu m'as fait!


Le sourire sur mon visage s'efface d'un coup. "On me cherche".
Une de ses phrases me revient en tête, "tu ne sait pas qui je suis". Non, ca, je ne sais pas.
Si je m'en suis pris à la gamine d'un puissant, je risque fort d'avoir les soldats à mes trousses un bon moment, et je suis là, en train de m'amuser avec ma victime...


On me cherche? Qui me cherche?


La mioche retrouve tout.. sauf une chose.. Il manquait juste sa mini dague à pierre verte précieuses que Lestat lui avait donné, fallait s'en douter.. elle était de valeur celle ci. Et elle repasse la tête de dessous le meuble, le regarde l'air diabolique, et outrageusement machiavélique.
Elle ne disait jamais qu'elle était noble, et elle ne disait jamais son vrai nom à rallonge, elle était pas comme ça la gamine, tout comme sa mère. Mais en cet instant précis, c'était vraiment jouissif de le sortir.


Je suis une petite noble, d'une grande mesnie, et mon Avi Nono est un comte très réputé, et si on touche à sa famille, seule la peine de mort le soulage. Pis t'as pas de chance.. la haine l'a envahit totalement depuis la mort de maman, il ne pense qu'à soulager sa peine en faisant souffrir quelqu'un et se sera toi!!!

Elle faisait durer le plaisir pour son nom...

Je m'appelle Ixia de la Plaine Hitude, donaseila de Villevayre, membre et pupille de la Mesnie de Najac!


Je ris jaune en entendant ce nom à rallonge. A quoi est ce que je pensais. Bien sur qu'elle devait être noble. Peu de paysans voyagent avec autant d'argent sur eux.
Cependant, ce nom ne me dit rien. Peut être que c'est du bluff, peut être que cette famille n'est pas si importante que ça. Je n'en sais rien, après tout, c'est la première fois que je passe en Rouergue.
Je la regarde avec un sourire méchant:


Une petite noble hein? Ton comte doit avoir beaucoup d'argent...
Je ferai bien de t'emmener avec moi, il me donnerais surement un bon tas d'écus pour te revoir si il t'aime tant...


La mioche se marre en le regardant car elle voit bien qu'il a peur, et il a raison d'avoir la trouille.

Oui il est très riche, il a des tas de soldats sous son ordre. Oh puis mon autre famille à nom plus connu est les plantanièvres. Pis aussi, puisque je n'ai plus de parents, tout Espalion va vouloir ta mort, du simple paysan aux grands nobles. Je connais tout le monde ici.
Pis faudra encore m'attraper, et pouvoir sortir d'ici tu vois! E là moi je te le dis c'est foutu.
Rend moi ma dague à pierre verte, et je leur demanderais la clémence de te garder en vie.


Ses menaces elle s'en fichait, parce qu'elle avait gagné, pis c'était vrai ce qu'elle disait, elle se sentait en totale sécurité désormais sous son meuble.


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Serregill.
Décidément, que de noms. Je n'en connais aucun, mais si elle dit vrai, il doit vraiment s'agir d'une famille importante.
Peu importe, j'ai déjà échapper à d'autre familles tout aussi puissantes...


Tout un village voudra me poursuivre tu dis? Et alors, je n'ai pas peur d'être rattrapé par 3 ou 4 paysans en guenilles...
Et puis, ce sera tellement plus facile de m'enfuir si je t'ai avec moi au cas ou il s'approchent trop.


Je me lève et m'approche du meuble

Sors de là dessous


la mioche se retire bien au fond du meuble pour pas qu'il la chope en le voyant bouger. Pis se remet à fouiller ses trésors, et bien évidemment une petite partie de sa nouvelle collection de cailloux.. elle en prend un et lui balance de toutes ses forces.

Surement pas!!!


Je me baisse pour regarder sous le meuble juste à temps pour prendre un cailloux dans la tête. C'est pas vrai, mais quelle teigne celle là. Je regarde le meuble avec dans l'idée de le déplacer, mais il a l'air bien trop lourd pour que j'y arrive.
J'ai un moment l'idée de mettre le feu à l'auberge pour la faire sortir, mais ce n'est pas très discret.
Je retourne m'asseoir pour réfléchir un moment. C'est peut être aussi bien ainsi. Si sa famille est aussi puissantes, ils risquent de me tomber dessus dès que j'aurais laissé l'enfant.


Très bien, reste là dessous. De toute façon, avec ou sans toi, ils ne m'attraperont pas


La sale châtaigne était horriblement heureuse de voir que le caillou lui atterit en pleine face.

Ouaissssss!!!!

Un cri de victoire.. pas parce qu'on est petit qu'on doit se laisser faire, et puis elle a tellement subit, et souffre tellement, que cette petite vegeance malsaine lui faisait vraiment du bien.

j'espère que tu souffre déjà.. mais ce n'est que le début.. tes tripes seront à l'air dans pas longtemps.. Je viens de semer l'écuyer de mon Avi Nono qui me cherche là. Profite bien de tes derniers souffles!


Je comprend mieux ce qu'il se passe. Elle a du échapper à la vigilance de son écuyer en me voyant pour venir récupérer ses affaires.

Et tu crois vraiment qu'un écuyer va m’empêcher de partir? On a déjà vu ce que ça donnait avec ton ami l'Italien.


Le regarde en ricanant, se moquant littéralement de lui.

Ezio n'est pas un soldat sanguinaire, c'est juste un ami.. contrairement à Anselme. Et quand Avi Nono saura ça.. m'enfin je te laisse y penser.. Car je te promet que tu le verra de tes yeux, et ta chair le sentira de seconde en seconde quand ils seront en face de toi!


J'y réfléchit rapidement. Il est peut être temps de partir. Il est grand temps de partir. J'ai assez traîné ici.

Eh bien, tu m'excuse, mais je ne vais pas l'attendre plus longtemps. Mais si il veut vraiment se battre avec moi, il 'a qu'à me retrouver.

Je m'incline devant le meuble pour saluer la petite noble.

Au plaisir de vous recroiser bientôt petite dame.

Et je file vers la porte donnant sur l'écurie, attrape mon cheval et sors me fondre dans la foule.


la mioche rigole, car elle voit détaler comme un lapin, et elle a récupérer ses affaires toute seule comme une grande, et elle en était bien fière. Elle reste là sous le meuble très longtemps pour être sure qu'il ne l'attend pas dehors. Et fouille méticuleusement ses trésors.. et éclate de rire en sentant sa dague dans le double fond de son baluchon.. Elle avait oublié qu'elle la cachait là pour pas qu'on lui prenne.. elle était bien trop petite pour l'avoir en sa possession
Elle avait retrouvé le plus important irremplaçable.. Et ma foi pour les marchandises d'Espalion, elle remplacerai.. comment? Elle ne savait pas encore.. mais elle le ferai.
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