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[RP] Le chemin obscure procurant la vissitude.

Serregill.
Citation:
Votre circonspection me surprend agréablement, Micum. Quel plaisir d'avoir enfin affaire à un messire de bon goût, délicat, attentif, courtois, avenant, bienséant, distingué, prévenant, raffiné, affable, chevaleresque, j'en passe et des meilleurs.


Je ne cherche même pas à retenir un sourire en l'entendant.

C'est tout moi ça.

Je jette un coup d’œil à la rouquine, sans répondre à la pique qu'elle me lance. Qu'elle aille se coucher, ça n'a plus d'importance. Je ne serai plus là demain matin.
Je l'observe, la regardant s'allonger le long de la paroi de pierre. Et de une. La dénommée Leonne, qui m'a demandé de l'accompagner dort déjà auprès du feu. Et de deux.

Mon regard se pose sur la dernière éveillée. La voilà qui veut prendre le premier tour de garde. Je jure intérieurement. Mais c'est pas vrai, elle auras décider de m'emmerder jusqu'au bout celle-là, consciemment ou pas.
Avec un groupe normal, j'aurais sauté sur l'occasion pour dormir un moment. Mais là, non. Si jamais je ne peux pas partir cette nuit, nous arriverons demain à Rodez. Et sitôt en vue des portes, les gardes m'arrêteront. Ou me tueront, selon leur humeur du jour.

Mais je décide de garder mon calme. Pas la peine de prendre des risques si près du but. Je m'asseoit près du feu, sors une miche de pain de ma besace et je me tourne vers elle:


V'savez, j'peux faire le premier tour d'garde hein. T'façon avec se vent, j'arriverai pas à dormir.
Et puis, sert à rien d'faire les cent pas comme ça. V'nez plutôt vous installer près du feu avant d'prendre froid.


Aller, viens t'asseoir ici. Tu finira bien par t'endormir, et je pourrais alors partir sans soucis.
Zeviking
Alors que, pour une fois, Zev avait pris de généreuses et amicales résolutions en proposant de faire le premier tour de garde, voilà l'inconnu qui fait sa grosse tête. Que tentait-il de faire ? D'être gentil avec Zev ? Ca, notre brunette n'y croyait pas une seconde. Craignait-il qu'elle ne sache pas correctement sonner l'alarme en cas de danger ? Pourtant, elle lui avait fait son cri de chouette effraie, pourquoi dans ce cas s'effrayer (oho) ? Tentait-il alors de la détourner de son entreprise spontanée ? Mais pourquoi cela ? Qu'y avait-t-il de mal à se reposer quelques instants, avant de faire le second tour de garde ? Pourquoi cela ne convenait-il pas à Mikum ? Le vent ? Mais enfin, le vent n'empêchait pas les demoiselles de dormir. Et puis, bien sûr que, faire les cent pas, c'est important, sinon, comment surprendre le loup qui guette ou le brigand qui chipe ? Zev, de nature suspicieuse regarda avec... suspicion, mais une suspicion discrète malgré tout, la nuit aidant, l'inconnu. Elle s'approcha du feu.

Merci de votre proposition, bien qu'elle ne vous ressemble pas, la délicatesse n'étant pas votre fort. Mais, vous savez, une fois que je suis résolue, il est difficile de me faire changer d'avis. Et puis, j'ai des scrupules d'avoir tant dormi tout à l'heure. Et vous savez, je n'ai pas l'air, comme ça, mais des tours de garde, j'en ai fais des tas, et je sais comment m'y prendre. Sans doute pas allongée près d'un bon feu qui réchauffe et qui engourdit. Vous avez une drôle de façon de faire le guet, vous, les gardes de caravane... Mais je vous en prie, ne vous privez point, vous.

Zev se baisse, prit la miche à peine entamée du bonhomme, la coupa en deux et s'engouffra une grosse bouchée. Elle se redressa, avec un petit sourire.

Merchi bien, hein. Voilà quelque choje d'utile. Tant pis chi vous n'arrivez guère à dormir, vous pouvez toujours chanter, ou regarder les étoiles ou chimplement vous taire. Moi, je guette.

Et Zev de continuer ses cents pas, dans le plus grand silence et la plus grande attention (si, si).
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-La nature aime à se cacher-
Serregill.
Je jure, non pas car sa réplique me touche, Micum n'étant pas moi, mais bien pour le simple plaisir de l’embêter.

La délicatesse est p'têtre pas mon fort, mais on peut pas dire que le tact soit l'vôtre...

Un sourire se dessine sur mon visage

Et non, on dirait pas qu'vous avez déjà monté la garde... Et pour c'qu'est du guet, j'me demande bien c'que vous feriez si on s'faisait attaquer pendant la nuit. Vous seriez trop fatigué pour vous battre après avoir marché comme ça p'dant des heures.
M'enfin, moi j'dis ça...


Surpris, je la regarde s'avancer, et prendre une grosse moitié de la miche de pain que je me suis mis à chauffer. Je ne peux m'empêcher de grogner.

Mais allez y, servez vous, j'vous en prie...
Si jamais j'mendors, z'avez qu'a m'réveiller dans deux heures, j'vous remplacerais.


Je la regarde s'éloigner en secouant la tête. Mais qu'est ce que j'ai fait au Très Haut pour devoir accompagner celle là?
Enfin Je tire la couverture sur mes épaules, et m'allonge près du feu, attendant le moment propice pour m'enfuir.
--La_garde_de_najac
La garde personnelle du domaine de Najac fouillait Espalion de long en large. Ils avaient questionné tout le monde. Mais personne n'avait quoique ce soit comme indice jusqu'en fin d'après midi. D'autres groupes fouillaient les autres villages ainsi que la campagne. La battue était impressionante.

Le marché était en train de finir, les marchands pliaient les étals, assez heureux du chiffre d'affaire qui avait été effectué en ce jour, car il y avait eu énormément de monde. Ce n'était pas fait pour aider les recherches, mais faut savoir que le domaine de Najac étaient très bien entrainés, ils avaient comme maître d'armes deux personnes de haut rang qu'ils craignaient. Ce n'était qu'autre que Anselme et Ogier, deux personnes proches du comte de Najac. La petite avait réussi à rouler Anselme, cela reste un exploit, car ce n'était pas un homme à se laisser influencer, sauf peut-être contre une richesse... mais passons.

Les deux hommes étaient également sur leurs cheval fouillant de fond en comble le village, ils font cependant en fin de journée pour boire une chope. De plus le temps était de plus en plus couvert, cela n'allait en rien aider les recherches. Ils savaient parfaitement que le comte serait furieux, et ne lâcherait rien tant qu'il n'aurait pas la tête de cet homme sur une pique.

Ils discutaient des endroits probables où il pourrait se terrer, et il avait posé le portrait sous les yeux du tavernier, au cas où.. Celui ci ne reconnut pourtant pas l'homme croisé dans la matinée en compagnie de Leonne. Il fit non de la tête, et ils en étaient presque à la conclusion qu'il fallait rebrousser chemin vers Rodez, et emprunté un autre chemin.
Cependant un homme les regardait avec insistance, puis il se rapproche.


Donnez voir ce dessin là... Parait que y'a une récompense, ça m'aiderait bien pour ma boucherie, surtout quand y'a des jours où on se fait aggresser sans raisons par une dingue, que j'ai même pas pu sauter... La salo****

Il prend le dessin et un sourire se fit apparaître sur son visage, un sourire sadique, emplit de vengeance malsaine.

C'est mon jour de chance messers, car le type là.. je l'ai vu cet après midi, une sacré mauviette, j'allais donner une sacrée leçon à la rouquine, et me la faire, quand plein de monde s'en ai meler, sauf lui.. impassible, je l'ai trouvé bien étrange ce raclure, c'est pas un homme ça je vous le dis!

Maintenant je comprend mieux pourquoi!!!

Donnez la moitié des écus et je vous dis la direction qu'ils ont pris, car les donzelles l'ont accompagné, des amis à la mioche je crois... Pis je viens avec vous.. la rousse là.. elle va morfler!


Anselme et Ogier étaient ravis, l'homme avait l'air sincère, pis de toute façon ils le connaissait plus ou moins, alors ils appellent la garde entière, et ils se mirent en route en direction de Rodez, sous la tempête qui faisait rage. Autant un instant plus tôt, cela était un désavantage, autant il se transformait en atout indéniable pour surprendre l'ennemi à capturer. Les bruits seraient couverts, et les ombres ne seraient bien que peu descriptible.

La garde étaient donc composée de vingts hommes à pieds, armés jusqu'aux dents avec le blason de Najac. Ils étaient organisés pour faire une battue digne de ce nom, car même un lapin ne pourrait plus passer inaperçus...
Queen
    Dormir, vider son esprit, se concentrer. Cela faisait un moment que la rouquine n’avait abattu personne. Les choses comme ça, ne se perdent pas, certes, mais elle avait déjà été plus confiante. Mais croyez-vous, pour rien au monde elle ne partagerait son sentiment. Trop de fierté. Appuyée contre le mur la tête baissée entre ses genoux, sa respiration se voulait lente, pour s’apaiser. Outre le fait de l’espérance de ce combat, elle n’avait toujours aucune nouvelle d’Ixia, et la Peste s’inquiétait.
    L’auriez-vous imaginez à son arrivée en Rouergue qu’elle puisse de préoccuper de quelqu’un d’autre qu’elle ? Non, c’est ce que je me disais aussi. Cette vie, son petit village, tout ça l’avait changé sur certain point, et l’avait enfoncé dans d’autre.

    Elle était devenue encore moins aimable, moins avenante et moins sympathique, mais pourtant un semblant de cœur se distinguait sous ce qu’on pensait une coquille vide. Il lui arrivait, parfois, à penser à quelqu’un d’autre qu’elle, et même, de s’inquiéter de ce qu’il se passe, et il parait même qu’on l’aurait vu une ou deux fois donner un coup de main pour des animations.
    Autant dire que de la part de Queen, c’était étrange, et surtout, extrêmement rare. Et ça, même pour tous les changements du monde ça restera rare. Queen qui donne de sa personne… Ahahahah.

    Elle entendait Zev et le brigand causer. La fierté de la brune n’était pas non plus à découvrir, et elle voulait absolument prendre le premier tour de garde. D’un autre côté, c’était vrai qu’elle avait roupillé tout le long du trajet.
    Intérieurement Queen souriait. Leur échange était assez… Comique.

    Le temps était redevenu clément, et la nuit était fraiche et clair. Zev faisait finalement la première garde et le « garde caravane » dormait.
    Queen, n’arrivant toujours pas à dormir, rejoignit la brune qui en tournant en rond lui donnait le tournille. Un brin de causette aiderait à passer le temps.

      Eh Zev. Qu’allez-vous faire, vous à Rodez ? Vous aussi vous chercher celui qui a attaqué Ixia ?

    Parce que sinon, ça fera un conçurent de plus en lice.


      Sinon… Sympa le cri. C’est une chèvre ?


    Bah oui hein, pas facile de faire une distinction.
    La conversation aurait pu durer un moment, si la rousse n’avait pas entendu un bruit.
    Elle ne distinguait pas vraiment d’où il provenait ni ce que c’était, mais entrainant Zev par la manche, elle se posta à l’entrée de la grotte.


      Vous avez entendu comme moi non ?

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Zeviking
Zev s'ennuyait. Elle ne pouvait se le cacher. Elle avait beau se tordre les mains, chanter dans sa tête, tenter de se remémorer des souvenirs -tâche ardue et automatiquement vaine-, jongler avec son frêle bâton, faire des nattes inabouties dans ses cheveux trop secs, s'imaginer une naissance, rêver à des histoires d'ogres et de sorcières qu'elle pourrait un jour raconter à Ixia, humer l'air glacial à l'infini, essayer de tenir sur une jambe le plus longtemps possible, cueillir des feuilles d'arbre déjà flétries, faire les cents pas plus d'une centaine de fois, regarder les flammes gambader devant ses yeux à demi-clos.... Rien n'y fit. Zev s'ennuyait. Ce n'était pas la fatigue qui l'ensevelissait. Non. Mais un ennui...un de ces ennuis atrocement profond, qui vous cisaille les entrailles, qui vous crispe les mains, qui vous arrache les yeux, qui vous donne envie de hurler.

Mais Zev ne hurla point. Ce n'est ni la sobriété qu'elle n'avait pas, ni la discrétion exigée qui l'entraînèrent, mais bien simplement son orgueil. Pas question de montrer à l'autre goujat qu'elle ne savait pas réellement s'y prendre. Pas question, non plus, mais cela Zev se l'avouait moins, de risquer la vie de ses compagnons de voyage, de ses amies en particulier. Ainsi, Zev se retint.

Après cette courte et passionnante réflexion, elle recommença à s'ennuyer.

Heureusement, la curieuse Queen n'est jamais bien loin et, tandis que Zev s'amusait à tourner sur elle-même, malgré tout extrêmement sur ses gardes, elle s'approcha. Et Queen de parler à bride abattue et sans le moins du monde songer à éventuellement débiter en sourdine. Zev, extrêmement sérieuse dans la tâche qui lui incombait, comme nous avons pu le constater, lui fit immédiatement le signe de parler moins fort.


Rah, mais, malheureuse, chuchotez-donc ! Ne savez-vous pas que les loups et les brigands ont l'ouïe fine ?

Devant la moue de Queen, Zev se dit finalement qu'il n'aurait peut-être pas été plus mal de se taper un brin de causette, au vu de son ennui inextinguible. Elle se ravisa, comme souvent.

Euh bon... mais sinon, je vais vous répondre tout de même. Mais doucement, voilà tout. Je vais à Rodez pour euh... Attendez que je me rappelle... Tiens, je crois que cela m'a échappé.

La mémoire dans les nuages, comme toujours, Zev poursuivit pourtant, en baissant prodigieusement le ton, en mettant ostensiblement sa main aux côtés de la bouche, et jetant des regards furtifs aux deux endormis :

Je crois que j'y vais parce que vous y allez tous, et que je trouve ça louche. Qui est donc cet homme ? Pourquoi accompagnait-il Leonne à Rodez ? C'est que la Zev, je vous le dis moi, Queen, c'est que la Zev, elle renifle à des kilomètres tout ce qui sent le roussi... Et comment ça, une chèvre ? Aaah non, vous n'y êtes pas du tout, c'est le cri d'une chouette effraie, un rapace nocturne. Et c'est parti.... Son cri ressemble à un « khrûh » ou « khraikh » rauque, strident et répétitif ponctué de sonorités aiguës, ce que j'ai merveilleusement imité. Mais à l'instar de ces oiseaux de nuit, je peux également claquer très fort du bec lorsque je me sens menacée... voyez plutôt.

Alors que Zev s'apprêtait à se faire l'écho vivant des volatiles crépusculaires et majestueux, un étrange bruit l'interrompit.

Rah, mais Queen, ne me déconcentrez pas avec vos bruits suspects et inquiétants... Je... ce n'était pas vous ?

Immédiatement, Zev, suivant Queen qui la tirait par la manche, se mit en position de combat. Il fut un temps oublié où Zev, peut-être, avait combattu... Si son esprit ne s'en souvenait plus, son corps encore moins. Sa position, plus loufoque qu'efficace, n'avait que l'éventuel mérite d'écrouler les adversaires... de rire... Mais pourtant, en effet, un étrange bruit se faisait entendre, et Zev, qui malgré ses nombreux défauts, avaient l'ouïe fine, plissa les yeux. C'est une curieuse méthode pour mieux entendre, je vous l'accorde. Mais une méthode humaine malgré tout. Zev chuchota.

Queen... vous avez une arme sur vous ? Tenez-vous prête au cas où... Le bruit semble se rapprocher.. Et pour avoir écouté pendant deux heures les bruits de la forêt, je peux vous dire que celui-là est différent... mais je ne parviens ni à le localiser, ni à l'analyser.

Terrible épreuve pour notre amoureuse de la nature qui croyait n'avoir à faire qu'à un loup errant, ou un écureuil blessé. Mais dangereux, hein.
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-La nature aime à se cacher-
Serregill.
Je suis allongé près du feu, et, malgré mes protestations, je m'endors assez rapidement. Les flammes dansant devant mes yeux, le bois crépite doucement, parfois couvert par le mugissement du vent qui devient plus occasionnel.
Lentement, mon esprit vagabonde au pays des rêves. Je me vois du dessus, faire une sieste dans l'herbe haute, le long d'un ruisseau qui serpente en direction des montagnes lointaines. Au loin, un épervier décrit des cercles dans le ciel, cherchant une proie patiemment.

Je pense y être seul, mais des éclats de voix intempestifs me surprennent. Une chèvre bêle, une fois, puis deux. Puis j'ai l'impression que tout un troupeau s'y met. Je grogne. Moi qui était persuadé d'avoir trouvé un coin tranquille ou dormir.

Le long du feu, dans la grotte, je m’agite. Je me tourne et me retourne, espérant échapper aux bruits. Je grogne dans mon demi-sommeil:


Arrêtez de crier. Et tuez ces chèvres, j'ai faim...

Je réagis ainsi sans me douter un seul instant que les deux jeunes femmes sont postés à l'entrée de la grotte, guettant un cris suspect.
La_garde_de_najac
Chaque soldat de la garde de Najc fouillait tout sur leur chemin, d'Espalion en direction de Rodez. Chaque buisson, chaque trou, chaque grotte, tout y passait. La battue n'était pourtant pas jusque là productive, rien n'avait été trouvé, même pas un indice, la pluie avait effacé toutes trace de passage du convoi. Pourtant ce temps se calme un peu, à la grande joie des soldats, qui était trempés, mais pourtant, ne s'arrêterai dès lors qu'il ai trouvé leur proie. Pendant le chemin, le boucher avait fait une belle description des donàs qui accompagnait le brigand à capturer.

Ogier et Anselme scrutait l'horizon bien noir quand tout à coup, une lueur brillait faiblement vers l'ouest. Ils avancent donc un peu plus rapidement que les autres, avec leur cheval, ils étaient fort bien discret, ils étaient descendu de leur monture afin de se rapprocher. Voyageurs? marchands? Ou bien la petite troupe qu'ils recherchaient?
Ils voient donc une rousse aux long cheveux hirsutes, qui monte la garde, c'était donc bel et bien eux.

Ils font donc demi tour vers les autres gardes qu'ils rassemblent au loin.

Bien donc, ils se trouvent dans la grotte, apparemment ils dorment tous, excepté la rousse qui monte la garde. Nous allons donc entouré cette grotte afin qu'aucun ne puisse s'échapper. Nous espérons que la grotte n'a pas d'autre issue que celle ci.
Cette opération n'est point comme d'habitude, car seul l'homme nous voulons, quand aux donàs, il ne faut point leur faire de mal, ce sont visiblement des amis à la maudite gamine de Villevayre.
Nous utiliserons donc la stratégie, une fois en place, de leur signaler une présence dehors, afin qu'ils sortent tous, ainsi l'homme ne pourra s'enfuir par l'arrière si jamais. la présence doit être faite que discrètement toutefois, d'un seul homme.

Les ordres étant donnés, chacun se mit en route discrètement, et prirent leur place, les hommes étaient tous à terre à plat ventre, d'autres cachés dans des buissons, ou derrière des rochers. les espaces entre deux hommes était pas bien grand.
Une fois les hommes en place, un jeune soldat se met à découvert et marche normalement faisant évidemment crisser les branches et rouler les cailloux.

Il se dirige donc vers la grotte, et voit deux femmes, les autres non..il s'avance encore jusqu'à se retrouver en face, et observe l'intérieur afin de savoir les positions de chaque individus, et donner l'alerte en temps voulu et opportun.


Ben le bonjorn donàs, je cherche un abri pour la nuit!

Le soldat était tout de même avec son armure, ainsi que le blason de Najac, il espérait que les donàs le reconnaisse un temps soit peu afin de les aider, puisque la gamine était leur amie, ils devaient le connaître ce blason. Et il commence à entrer dans la grotte...
Serregill.
Je suis toujours plongé dans ce drôle de sommeil. Un sommeil ou les bruits réel et ceux de mon imagination se mélangent. Mais les chèvres se sont tues. Enfin, je profite à nouveau de ce petit ruisseau, du soleil qui brûle ma peau... Quand un cliquetis de métal se fait entendre.
Est ce que je vais pouvoir profiter tranquille? N'y a-t-il pas moyen d’abattre une chèvre en silence?

Mais une phrase prononcée me réveil définitivement.


Citation:
Ben le bonjorn donàs, je cherche un abri pour la nuit!


Toujours allongé, j'ouvre les yeux. Le feu à diminuer d'intensité et il éclaire faiblement l'intérieur de la grotte. Lentement, ma main glisse jusqu'au pommeau de mon épée. Une voix inconnue? En pleine nuit? En pleine forêt? Voila qui parait louche.

Lentement, je tourne ma tête vers le visiteur. Un jeune soldat, en armure, arme à la ceinture. Mais ce n'est pas ça qui attire mon regard. C'est le blason qu'il porte. Je le reconnais. C'est le même que celui apposé sur les avis de recherche me concernant. Cet homme me recherche, et il m'a trouvé. Aucun doute, je suis sûr qu'il me reconnaîtra dès qu'il me verra. Pas la peine de tenter de me faire passer pour un autre.

Je saute prestement sur mes jambes, et tire mon épée dans la main droite.
Mon cheval est derrière l'homme, pas question de l'enfourcher pour le moment.
Et me voila entourer de 4 ennemis potentiels... Je jure. Tant pis, je tente
.

Qu'est ce que vous faîtes les donzelles à l'laisser entrer comme ça? Vous le r'connaissez pas? C'est l'brigands. Ce blason, c'est une ruse. C'est lui qu'est dessiné sur les avis d' recherche !!!
Queen
      Zev : Son cri ressemble à un « khrûh » ou « khraikh » rauque, strident et répétitif ponctué de sonorités aiguës, ce que j'ai merveilleusement imité. Mais à l'instar de ces oiseaux de nuit, je peux également claquer très fort du bec lorsque je me sens menacée... voyez plutôt.

      Non ! Merci !


    Elle était gentille la Zev, Queen l’appréciait bien. Mais il arrivait parfois, qu’elle se lance dans des débats solitaires et des dialogues s’arrêtant à son monologue, la plupart du temps, incompréhensible. Quand la Peste entendit le bruit, et qu’elle entraina la brune à l’entrée de la grotte, celle-ci inquiéta Queen de l’état de la vie forestière. Surement trop vive.


      Zev : Queen... vous avez une arme sur vous ? Tenez-vous prête au cas où...


    Ce qu’il y a de bien avec Queen –Parce que Oui, il arrivait qu’il y ait des choses biens – c’est qu’à ce sujet-là, elle est toujours armée. Toujours dans sa botte un couteau, et accroché à une jarretière une dague. Bon, cette dernière difficile d’accès pour l’instant, la Rouquine attrapa celle dans sa botte et se mit sur la défensive, retenant son rire vis-à-vis de celle de Zev.
    Elle tenait d’une main ferme sa lame, et regarda avec de grands yeux l’homme approcher. Elle le détailla du regard.
    Bel homme, bonne musculature, les traits fins, jeune… Soldat de Noijac, -Najac- donc plutôt bon partit… *HUM HUM !* une épée accrochée à la ceinture, une cuirasse surplombée d’une armure.


      Le soldat : Ben le bonjorn donàs, je cherche un abri pour la nuit!

      C’est occupé.

      Serregill : Qu'est-ce que vous faîtes les donzelles à l'laisser entrer comme ça? Vous le r'connaissez pas? C'est l'brigands. Ce blason, c'est une ruse. C'est lui qu'est dessiné sur les avis d' recherche !!!

    Scénario numéro 1 :

    Queen se tourna vers le gardien de caravane, se retourna vers le soldat, se reretourna vers le gardien… Elle inspecta du regarda les deux hommes. Celui avec le blason Najac… Le gardien de caravane… Puis elle réalisa que Micum devait sans doute avoir raison, et se jeta corps et âme dans les bras du soldat… Mais lame brandit et pointé vers la poitrine.
    Ce dont Queen ne s’attendait pas, c’est qu’une armée était postée de part et autre de la caverne, et qu’ils étaient trois, dont d’ailleurs l’homme qu’elle recherche pour exterminé une garde entière, qui s’avère être vraiment la garde de Najac, et donc même si elle survivait, elle sera traité de collaboratrice, jugé, pendu, éloignée d’Ixia, donc, berf, pas un bon plan.


    Scénario numéro 2 :

    Queen se tourna vers le gardien de caravane, se retourna vers le soldat, se reretourna vers le gardien… Elle inspecta du regarda les deux hommes. Celui avec le blason Najac… Le gardien de caravane… Puis elle réalisa que Micum mentait pour se protéger, et elle tourna les talons en sa direction. Elle venait de comprendre qu’elle c’était fait entourloupé comme une bleue ! Il allait comprendre sa douleur, car Queen a une fierté immense, et supporte mal de se faire atteindre là-dessus.
    Elle s’élança vers lui, et là-dessus s’entama un combat, car la rousse était pleine de rage. Un combat qu’elle serai certaine de gagné, avec l’aide des soldats, et ainsi, elle toucherai la récompense quand même.
    Bon plans c’coup-ci, mais non.


    Scénario numéro 3, et le bon, cette fois !

    Queen se tourna vers le gardien de caravane, se retourna vers le soldat, se reretourna vers le gardien… Elle inspecta du regarda les deux hommes. Celui avec le blason Najac… Le gardien de caravane… Puis elle réalisa que Micum venait de gueuler comme un cochon qu’on égorgerait, et qu’elle avait mal à la tête.


      Eho, mettez-là en sourdine vous.


    Elle scruta derrière le beau soldat, et il n’y avait rien qui donnait l’impression à Queen de ne pas, une fois de plus, avoir confiance. Elle détailla une nouvelle fois le soldat, même si cette fois, n’était pas utile, elle se rince l’œil, faut bien s’occuper hein. Elle jeta un regard vers Zev’ qui ne protestait pas à son entrée dans leur « repaire » et à Léonne qui dormait toujours malgré les hurlements du brigand.


      V’z’êtes perdu soldat ? Pourquoi v’z’êtes pas avec votre garnison ? Décliez votre identité !
      -Parfois ça marche- Ma foi, entrez et ne faites pas attention à lui, il est sur les nerfs, à cause de la récompense pour la tête du brigand qui a attaquer Ixia, il croit le voir partout.

    Naïve petite Queen, elle rangea son arme, et plissa le nez, en réfléchissant sur l’intervention de celui qu’elle prenait pour un gardien de caravane.


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Leonne.
Des voix habitaient à présent son rêve. Elle marchait toujours le long d’un chemin en lisière d’une forêt une bride de cheval en main. Mais elle n’était plus seule. Il y avait aussi des Animaux incontestablement quelque part. Zev aussi était là. Elle l’entendait très nettement divaguer sur des histoires d’oiseau et de bec. Queen était là aussi derrière elle quelque part. Et le sieur Micum aussi pourquoi criait-il ?

Léonne sentait bien qu’il fallait qu’elle émerge de ce rêve qui devenait de plus en plus étrange. Elle prix soudain conscience d’être en train de rêver mais son esprit encore ne parvenait pas à commander à son corps de s’éveiller.

Au prix d’un dernier effort elle émergea complétement. Combien de temps avait-elle dormit ? Difficile à dire. Zev, Queen et Micum était là debout dans leur abris de fortune. Il y avait un autre homme également. Un soldat qu’elle n’avait jamais vu. Une fois debout sur ses jambes elle tenta de comprendre quelque chose à ce qui se tramait autour d’elle se remémorant les dernières paroles entendu pour en capter le sens.
Eho, mettez-là en sourdine vous. Queen en avait après le gardien de caravane sans doute, car c’était bien lui que Léonne avait entendu crier. Sans doute avait-il quelque chose à reprocher à cet homme, ce nouvel arrivant.


V’z’êtes perdu soldat ? Pourquoi v’z’êtes pas avec votre garnison ? Décliez votre identité !

Voilà que Queen se faisait inquisitrice. Soit. Peut-être découvrira-t-elle ainsi le fin mot de l’histoire.

Ma foi, entrez et ne faites pas attention à lui, il est sur les nerfs, à cause de la récompense pour la tête du brigand qui a attaquer Ixia, il croit le voir partout.

Ah voilà c’était donc ça. Micum prenait le soldat pour le brigand. M’enfin ! Queen qui l’accuse de le voir partout il y avait de quoi sourire quand on pense qu’elle l’avait même confondu avec le boucher Raoul.

Léonne qui décidemment persistait et signait dans sa manie de faire confiance à tout le monde donna raison à Queen et invita le soldat à les rejoindre autour du feu.

Mais oui, entrez et venez donc vous réchauffer un instant avec nous. Avec cette tempête vous devez être transi.

Elle observa encore un instant la scène comme pour s’assurer d’être parfaitement revenu parmi le conscient. Zev, Queen et Micum son épée en main, ce dernier semblait décidément bien nerveux. Pourquoi l’arrivée de ce soldat le plongeait-il dans un tel état de panique ? Léonne fronça les sourcils tout en l’observant.
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Serregill.
Je jure intérieurement. Ça n'a pas marché comme je voulais, aucune des trois jeunes femmes n'a pris le parti de me faire confiance et de sauter arme au poing sur le nouvel arrivant. En même temps, je dois avouer que ça m'aurait étonné... Positivement, mais ça m'aurait étonné quand même.

Et qu'est ce que c'est que cette explication à deux écus? Je crois voir le brigand partout? Et c'est celle qui s'est trompée de cible qui affirme ça? Je manque d'éclater de rire et surtout, de lui en faire la réflexion.

J'observe un moment les deux femmes inviter le soldat dans notre abri. Je hausse les épaules, et baisse mon arme, docilement. J'essaye d'arborer un sourire détendu sur mon visage.


Ouai, désolé pour l’accueil, c'est vrai que j'dois être sur le nerfs, mais j'vous ai pris pour l'brigand déguisé. M'en voulez pas hein?
Pour m'faire pardonner, j'vas vous offrir à boire tiens. J'ai c'qu'il faut dans les sacoches sur ma selle. Installez vous.


Eh oui, il est grand temps de filer. Et rapidement. Je l'invite à s'asseoir, lui indiquant d'une main le coin près du feu, et me dirige vers ma monture, gardant la lame dans la main. Si j'arrive à l'enfourcher, et à sortir de la grotte, je suis sûr de pouvoir m'enfuir. C'est pas un garde et trois donzelles, tous à pieds, qui vont réussir à me rattraper alors que je suis à cheval...
La_garde_de_najac
Le soldat qui entrait dans la grotte, sourit en coin en entendant la rousse.. c'est occupé.. sans blague? Elle manquait pas d'humour celle là... L'autre beugle, fallait s'en douter, il put ainsi bien savoir où il se trouvait exactement, et il était sur le qui vive, pour lancer le signal, mais les choses vont vite, très vite...Des questions fusent et le garde est assez malin quand même donc il prend le temps de répondre.. en mentant naturellement...

Mon nom n'a point d'importance donà, je suis un garde de la mesnie de Najac, et je n'ai pas perdu ma garnison, ils sont partis en direction d'Aurillac pour attrapper le brigand. Il a été apperçu là bas. Quand à moi je dois aller prévenir le com's à Espalion, mais la tempête...


La brune exprime le reste dù à la tempête, parfait, il sourit donc, ravi.

Voilà c'est ça donà!

Les donàs étaient finalement accueillante, et du coup le brigand qui avait oser s'en prendre à la mesnie se ravise, parfait, oui c'était parfait. On ne pouvait rêver mieux que cela. Mais toutefois le garde était prêt à bondir au cas où l'idée saugrenue au brigand venait de prendre une donà en otage. Le soldat était jeune et vif. Il l'invite donc à s'assoir, pendant que lui sortait.. le garde lui sourit franchement, et acquiesse de la tête, tout en pensant mais quelle bonne idée sort donc oui, quelle bonne idée.

Je vous remercie grandement messer.

Et il le vit sortir, il se relève, et va près de l'entrée de la grotte assez rapidement invitant certes un peu de force à faire entrer les donàs dedans.. bien loin du brigand.


Rentrez vite, mettez vous à l'abri!

Il dégaine son épée, et reste posté à l'entrée, pendant que les autres gardes eux, s'appretait à capturer le brigand.

En effet, chacun à son poste, observant la scène de près ou de loin selon leur position se tenait prêt à toute éventualité, les évènements étaient plutôt curieux,
L'homme si recherché sort.. seul, se dirigeant vers sa monture. Cela avait l'air si simple...
Les gardes sortent tous alors de leur cachettes et bondissent sur lui.
Ceux étant prêt de lui l'attrape rapidement sans qu'il ai eu le temps de quoi ce soit, il avait rien venu venir. Il fut ligoté comme un saucisson et mit sur sa monture afin de le ramener à Espalion.

Ogier et anselme étaient ravis, même voir un peu déçu toutefois, la capture avait si simple, trop simple, même pas d'éclat de sang, pas de combat, nénni.
Mais au moins, le com's de Najac en serait soulagé de pouvoir assouvir sa haine.


Voilà direction Espalion, mes dames nous allons également vous raccompagner dans votre village, le brigand que vous recherchiez tant était à vos côtés, vous avez beaucoup de chance de n'avoir rien eu, car la petite elle, ils ont pas hésité une seconde à la frapper, elle est bleue du haut en bas.

En route!

Quand au boucher lui, il avait pas perdu de vue deux choses.. la première étant la récompense, et la deuxième.. la rouquine.
Donc une fois le saucisson empacté et rangé sur le cheval, matte la rousse, et s'approche avec un sourire plus que mesquin.


Je vous avais bien dit qu'il était bizarre cet homme là, vous me devez ce que vous m'avez demandé vous en me sautant dessus, et les soldats là.. mes ronds, oubliez pas hein!!!!
Serregill.
Je sors rapidement, heureux que le garde ne cherche même pas à me retenir. J'en déduis qu'il ne m'a pas reconnu. Je dois avoir de la chance. Je ne rengaine mon arme qu'une fois dehors. Je rejoint mon cheval à l'entrée de la grotte et pose un pied dans l'étrier.

C'est seulement à cet instant que je me rend compte de quelque chose. Du bruits. Des pas dans la neige. Une branche brisée. Je me retourne vivement. Mais pas assez vite. Déjà, une dizaine d'hommes me saute dessus, m'empêchant de tirer mon arme ou même de monter en selle pour m’enfuir. Je me débat comme je peux, mais je finis par recevoir un coup su la tête qui m’envoie à terre.

A moitié conscient, je comprend que je me fais ligoter proprement. Comme un vulgaire sac de marchandise, on finit par me jeter en travers de mon cheval, avant que je ne perde conscience totalement.
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