Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] Le chemin obscure procurant la vissitude.

Serregill.
La jeune femme n'a pas le temps de répondre, qu'une autre personne entre dans l'auberge. Encore une femme. A peu près du même age que celle qui cherche à se faire conduire à Rodez.
Sans même me jeter un regard, alors que je me trouve entre elle et celle à qui je parle, elle s'agenouille devant elle et lui apprend que des description de nous sont affichées.

Cette nouvelle me fait frissonner. Les pensées se bousculent dans mon esprit. Je ne suis pas en sécurité ici. Il faut que je quitte la ville. Et rapidement. Mais les gardes doivent avoir ma description. Si je pars seul, il me remarquerons facilement. Je dois partir avec la jeune femme. Elle pourrait m'aider à passer les portes. Je pourrais toujours l'abandonner après.
La dernière arrivée s'en va aussi rapidement qu'elle est venue, me jetant un regard en s'en allant. Je réprime un rire nerveux. "Je suis sûr de les reconnaître" qu'elle disait. Heureusement, elle ne semble pas avoir bien vu le dessin. Mais je ne vais pas attendre ici qu'elle repasse devant et qu'elle me reconnaisse. je dois partir.

Je reporte mon attention sur la jeune femme, qui m'apprend tout ce que je veux savoir. Quel hasard. Elle semble être la compagne de l'Italien. Je réprime un nouveau fou rire devant la cocasserie de la situation. Si seulement elle savait qui j'étais...
Elle m’annonce ensuite qu'une récompense de 100 écus est proposée pour ma tête. 100 misérables écus. Je suis presque déçu, moi qui pensait valoir plus que ça... Mais j'essaye de n'en rien laisser paraître.

Elle se lève et se dirige vers la porte, m'invitant à la suivre du regard. Je réfléchis rapidement. Je dois quitter la ville, ou je serai rapidement reconnu. Je dois le faire au plus vite, avant que mon visage ne soit gravé dans la mémoire de chacun.


'tendez moi dehors, j'vous y r'joint.

C'est décidé, je pars avec elle, et je l'abandonnerais sur la route. En cas de problème avec la garde, elle pourra même me servir d'otage, bien que je doute que des hommes d'armes se soucient de la vie d'une jeune femme. Je cours à ma chambre, y récupère les fontes qui y ont été déposés, et rejoint l'écurie.
Mon cheval s'y trouve. Je le prépare rapidement, installant selle et bride, et arrimant les fontes à leur place.

C'est en le tirant par la bride que je rejoint la jeune femme, prêt à partir. A quelques mètres de l'auberge, le marché est bondé. J'ai peur d'être reconnu. J'enfonce donc mon chapeau sur la tête, espérant ainsi tromper les esprits.


J'suis prêt. Z'avez queq'chose à prendre avant d'partir?
Queen_
    Queen était sûre d’elle. Elle c’était persuadée que en vadrouillant nez en l’air dans ce marché, elle trouvera un de ces suspects. Elle cherchait d’ailleurs plus l’homme que la femme. C’est bien connu ça. Queen ne s’attaque pas à plus faible qu’elle ! –Ahahaha-
    Donc, elle vadrouillait nez en l’air. Dans l’idée, on aurait plus dit qu’elle faisait ses petites courses car elle flânait d’étal en étal, mais n’en oubliant pas son but. Au poissonnier, au boulanger, au meunier et a tous les gens qu’elle interrogeait elle posait la même question. La question, a l’utilisée qui restait encore prouver…


      Vous auriez vu un type frisé avec un mantel et une épée, l’air louche par ici ?

    Evidemment qu’on lui répondait oui ! Des types frisé en mantel et avec une épée, il y en avait.
    Mais c’est quand la rousse interrogea le fils de la bouchère que ce dernier lui annonça une nouvelle fort interressante.


      Oui j’en ai vu un. L’air louche peut-être pas, il avait une bonne tronche, il nous a même acheté deux carcasses ! Oh, mais tenez, le voici qui repasse.

    Le sang de la rousse ne fit qu’un tour quand elle aperçut son homme. Il était grand, et avait un panier de bonne femme avec les carcasses a l’intérieur et une épée –Enfin si on peut dire que s’en était une, ça ressemblait plus à un énorme couteau-
    Queen voulait faire ça dans les règles de l’art. Elle suivit à bonne distance son suspect pendant un bon moment. Ce dernier remplissait son panier l’air de rien, comme si il avait toujours vécu ici. Mais la Peste était persuadée que ce n’était qu’une apparence et qu’il faisait semblant de rien, et que Elle, elle l’avait percé à jour.
    Le marché était empli de monde, et c’était facile de rester discrète. Lorsqu’enfin, il arriva vers la sortie du marché, celle qui menait à l’extérieur de la ville, la rousse comprit son manège. Le passage à la vue de tous dans le marché n’était qu’un stratagème pour ne pas se faire remarquer. Il était malin…
    Etrangement, comme si c’était prédit, l’endroit était moins bondé que le reste. Et l’homme remarqua la présence de la rousse derrière lui. Il se retourna et s’approcha de Queen.


      Eh alors ma petite Dame ? Vous désirez quelque chose ?

    La rouquine le toisa du regard.

      Effectivement.


    Puis elle lui enfonça son poing dans le ventre. Lorsque l’homme se plia en deux, il aurait dût pousser un juron, mais un deuxième coup Queenesque venait de s’éclater contre son visage. Purée, comment ça lui faisait du bien ! Mais l’homme reprit ses esprits et se releva pour attraper la rousse par les épaules et venir l’écraser contre un mur de pierre. Purée, ça faisait moins du bien ça. Son suspect lui maintenait fermement les épaules et lui lança, la bouche pleine de sang.

      Mais bon-sang ! Vous-êtes pas bien vous ? Qu’est-c…

    Trop tard, le coup de tête était partit. Depuis le temps qu’elle voulait essayer de faire ça. Le type l’avait lâché, et à vue de nez il avait plus mal qu’elle. Elle se tenait le crâne d’une main et envoyait un coup de pied dans le ventre légèrement bedonnant de l’homme.
    Puis elle se mit à hurler pour interpeler un autre homme armée d’une épée et avec un chapeau qui passait non loin d'eux.


      Ehhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Vous làààààààààààààà ! Venez m’aider … Qu’est-ce que je lui dis-moi…. Il tente de me violeeeeeeeeeeeeeeer !

    Bah oui, quitte à ramener la tête du brigand autant prendre la récompense. Et déjà que 100 écus c’était maigre, alors partager en deux….
    Pauvre homme… Si seulement Queen savait que ce n’était qu’un pauvre cuisinier…

_________________
Leonne
Léonne attend l’homme devant l’auberge. Elle s’interroge. Aura-t-il compris qu’elle ne pourra pas le payer pour l’accompagner à Rodez ? Oui sans doute. Il a dû comprendre. Elle lui a bien parlé de la récompense pour la capture des brigands. C’est certainement pour ça qu’il a accepté de l’accompagner car la jeune fille n’est pas ingénue au point de penser que les gens agissent par pur altruisme. Elle sait bien que personne ne fait rien pour rien. Mais peu importe elle va se rendre à Rodez et c’est tout ce qui compte.

L’Homme est parti chercher ses affaires et sa charrette. Encore une question à laquelle Léonne n’a pas de réponse. Charrette ou cheval ? Elle ne sait pas monter à cheval mais sans charrette ils iront plus vite. Oui un cheval ce serait beaucoup mieux. De toute façon ce ne sera pas elle à devoir le conduire. Arf… En voilà beaucoup de questions. Beaucoup d’incertitudes. Et puis que fait-il ? Léonne est pressée. Elle s’impatiente même si l’homme n’a disparu que depuis deux minutes à peine. Léonne n’est pas dans son assiette. Voilà que maintenant le monde tourne au ralenti alors qu’il y a tout juste quelques minutes tout bourdonnait autour d’elle dans une frénésie qui lui était complétement étrangère.

Elle respire profondément pour retrouver son calme, reprendre un semblant de lucidité. Elle observe les allées et venues pour s’occuper. Quelques personnes se dirigent vers le marché. D’autres déjà en reviennent les bras chargés. Tien voilà le boucher du quartier du Lion celui qui est grand avec les cheveux frisés, Léonne ne se souvient jamais de son nom à celui-là. Derrière lui une jeune fille rousse. Oh ! Mais c’est Queen. Elle est bien matinale Léonne trouve ça étrange. Puis voilà qu’elle l’attaque tout bonnement. Mais que fait-elle ? Oh venant de Queen pas grand-chose ne la surprend mais là c’est tout de même un peu loufoque. Peut-être un ancien amant ? Allez savoir. Mais voilà qu’elle appelle à l’aide, et c’est l’homme de l’auberge qui revenait avec son cheval que Queen tente d’intercepter pour qu’il lui vienne en aide.


Il tente de me violeeeeeeeeeeeeeeer !

Léonne, qui avait eu le loisir d’observer toute la scène, se retient d’éclater de rire mais non son amie a peut-être réellement besoin d’aide. Elle avait l’air de tenir absolument à intercepter le boucher. Elle cherche encore le nom de ce type, pas moyen ça ne lui revient pas. Enfin peu importe elle s’approche. Le boucher a le nez en sang Queen se tient la tête, l’homme de l’auberge semble ne rien avoir vu de la scène, il tient sont cheval par la bride et s’adresse à Léonne.

J'suis prêt. Z'avez queq'chose à prendre avant d'partir?

Non Messire je n’ai besoin de rien, tout est dans ma besace. Je suis prête moi aussi.

Puis s’adressant au Boucher le nez en sang :

Et bien Messire … euh…

Et là une illumination soudaine. Elle se souvient du nom de l’homme. Il s’appelle Raoul. Raoul le boucher du quartier du Lion. Elle reprit donc avec un tout petit peu trop d’enthousiasme, la scène ne se prêtant guère aux plaisanteries.

Et Bien Messire Raoul ! Auriez-vous vendu à Queen de la viande avariée ?
_________________
Zeviking
Zev avait l'étonnante faculté de n'être jamais au courant de rien. Selon les points de vue, cela pouvait être considéré comme un don, une défaillance, un étourdissement, une fatalité. Etait-ce parce que Zev n'écoutait jamais rien ou parce qu'on ne lui disait rien ? Et qu'étaient les raisons de ces attitudes-ci ? Quoi qu'il en soit, c'était ainsi. Zev n'était jamais au courant de rien.
Ainsi, pensez bien que l'histoire d'un brigand que l'on poursuivait, qui fuyait non loin d'ici, qui devait être arrêté, et qui pouvait rapporter 100 écus, lui passait complètement au-dessus de la tête.
Zev n'avait que quelques petites affaires insignifiantes dans l'esprit. Par exemple, elle devait trouver Ixia, pour lui réclamer une nouvelle tenue. Malgré son interrogation face à l'absence de la petite, Zev n'avait reçu aucune réponse de personne, peut-être parce qu'elle n'avait posé aucune question tout haut, allez savoir. C'est au marché, pourtant, alors qu'elle vendait ses truites frétillantes, la pipe à la bouche et la bourse pleine d'écus, qu'elle surprit une conversation entre deux badauds. Je ne vous la retranscrirai point ici, vous n'aurez que ce que Zev en retint.

La gamine et Ezio étaient à Rodez.

Oui, c'est court et l'on sent qu'il manque une partie essentielle du récit. Mais que voulez-vous, la mémoire de Zev lui faisait encore et toujours défaut. De l'accident sur la route, du brigand et de la récompense, elle n'entendit mot. Après avoir vendu sa marchandise et rallumé sa pipe, Zev se baguenauda parmi la foule, à la recherche d'une bonne affaire. Sa bourse était bien remplie, et, malgré son côté pingre, Zev aimait dépenser son argent de manière fine et inimitable. Elle fut pourtant stoppée dans son habile entreprise par une clameur soudaine. C'était un cri de femme. La populace était agitée. Zev se fraya un chemin comme elle put et assista à un bien étrange spectacle : La frêle Queen en train de se battre avec un homme deux fois plus grand qu'elle et à l'air pourtant bonhomme. Zev ne sut pas s'il fallait rire ou intervenir, car, pour sûr, hors de tout contexte, la scène était loufoque, mais les dires de Queen, auxquels Zev n'accordait en général que peu de foi, étaient tout de même préoccupants. Zev était, comme à son habitude, très suspicieuse : Un viol en pleine après-midi, au milieu des passants ? Leonne trouva la solution avant elle, en intervenant tout en riant. Zev s'approcha également, cherchant à séparer, mine de rien, le mastodonte et la frêle mais piquante abeille.


Allons, cela ne vaut pas un tel chahut. Enfin Queen, que vous arrive-t-il ? Pourquoi ameuter toute la foule ainsi ?

Mettre les pieds dans le plat, c'était une autre de ses facultés étonnantes. Zev surprit également l'échange entre Leonne et un homme au chapeau enfoncé et aux yeux assombris, qu'elle ne connaissait pas. Pourquoi diable Leonne partait-elle avec lui ? L'idée d'un amant ne convainquait pas réellement notre suspicieuse. Curieuse par nature, elle voulait savoir le dernier mot de cette histoire. Cuisant paradoxe pour celle qui n'est jamais au courant de rien.

Ah tiens ? Vous partez ? Je n'aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas (tu parles), mais passeriez-vous par Rodez ? J'ai incroyablement besoin d'y aller moi aussi, pourrions-nous faire route ensemble ?

Ce voyage improvisé lui permettrait aussi peut-être, au passage, de croiser Ixia pour son affaire de braies. Zev attendit les réponses de ses deux amies en esquissant de maladroits ronds de fumée.
_________________
-La nature aime à se cacher-
Serregill.
Citation:
Non Messire je n’ai besoin de rien, tout est dans ma besace. Je suis prête moi aussi.


J’acquiesce d'un signe de tête. Tant mieux. Plus vite je serai sortis de cette ville mieux ce sera.
Mais un hurlement me fait comprendre que nous ne sommes pas encore prêt de partir.


Citation:
Il tente de me violeeeeeeeeeeeeeeer !


Je me retourne et découvre une rouquine, plutôt jeune. A ses pieds, un homme ventripotent se tient le ventre, une grimace de douleur passant sur le visage. La rouquine me regarde. C'est moi qu'elle appelle à l'aide? Je jure intérieurement. C'est pas vrai, quelle poisse.Moi qui voulait rester discret, c'est raté.

Je m'approche pour aider la rouquine, mais trop tard, je suis devancé par la jeune fille qui m'accompagne et qui s'interpose, questionnant l'homme qui à l'air plutôt mal en point. Apparemment, elle a l'air de le connaitre, lui et la rouquine qui l'a correctement passé à tabacs.

Rapidement, une autre femme sort de la foule qui commence à s’amasser autour de nous, et apostrophe la rouquine. Celle là s'appelle Queen. Décidément, il n'y a que des femmes dans ce village. Pas un homme n'est venu l'aider, pas un garde n'a été alerté, quoique ce dernier points ne soit pas pour me déplaire.

La nouvelle arrivée me jette un regard qui me semble suspicieux. J’espère intérieurement qu'elle n'a pas de doute sur mon identité. Avec tout ce monde autour de moi, je ne suis pas sur de pouvoir m'enfuir.

Mais apparemment, l'idée ne lui traverse pas l'esprit, puisqu'elle demande si nous partons pour Rodez, et si nous pouvons l'y conduire. Décidément, c'est une manie? Tout le monde veut y aller?
Je me doute que la question ne m'ai pas destinée. J'attend donc la suite des évènements près de ma monture. Si ça continue comme ça, je sortirai avec la moitiés des femmes du village. Mon "évasion" n'en sera que plus facile.
--Boucher
Les corvées, toujours les corvées, et oui, être boucher n'était pas si facile que cela puisse paraître. Ilfallait aller chercher les cadavres de cochons ou de vache chez les éleveurs, et ensuite les travailler. La découpe était franchement sympathique, à chaque coup de couteau bien aiguisés, le sang giclait, le bruit de la chair était agréable à entendre, mais le meilleur restait bien les os et cartilages qui se déchictent.
Seulement après, il fallait encore bazarder les détritus, et ça le boucher n'aimait pas bien les aller et retour incessant, surtout pendant le jour du marché.
Y'avait énormément de monde, il perdait du temps, et puis il était obligé de se changer afin qu'on le prenne pas pour un tueur, avec tout le sang qu'il avait sur lui.

Une corvée incéssante je vous dit, et il était de mauvais poil, il regardait les gens de travers, et essayait de se frayer un passage parmis tout ce monde qu'il supportait pas. Ce qu'il aimait c'était le silence, la solitude, et la découpe.

Comme si cela suffisait pas en ce jour maudit, une rousse lui saute dessus, oh dédiou, nan dédiou, comment se passer les nerfs? Bah comme ça, elle lui file des coups, et bien d'accord, il se défoule hein, pas de raisons, il aime pas taper les femmes, mais celle là ne doit pas vraiment en être une, mais plutôt une furie en manque de sexe, c'est certain. Si elle veux jouir, et bien il va lui en faire lui, mais d'une autre façon.
Et bim et bam, ouhh que cela fait du bien, même si la garce sait se défendre, et il reçoit des coups qui font pas du bien quand même.

Mouarf.. qu'est ce qu'on disait? Manque de sexe, bah ouais, l'autre appelle au viol, bah voyons... Il aurait pu hein suffisait de demander, elle était pas moche après tout, juste rouquine quoi. Et voilà la foule se rapproche, pfff, un grand soupire, lui qui aimait pas le monde tu en veux? Bah en voilà... Il est encore plus furax, et renifle tel un taureau qui voit du rouge. Enfin c'était quand même cela après tout...

Finalement les gens ont l'air de s'en foutre, et prépare leur voyage, grand bien leur fasse, ça fera de la place, on ne pouvait espérer mieux. Cela dit la rouquine... Il la retient celle là.. Et la chope par la taille, l'approche près de lui, enfin non tout contre lui, elle l'a chauffé.. Faut assumer maintenant.

Alors belle rousse? Comme ça tu voulais un moment torride n'étant pas calme ni baveux? Bah pas de problèmes!!!

Il l'embrasse de force, tout en lui mordant franchement la lèvre, car un vrai baiser intense, n'est que dans le gout du sang de sa proie, et il lui claque la fesse, qui avait l'air ferme, il était tout excité le boucher, les femmes étaient en général trop collante, doucereuse, et.. oh bah chiante à en crever d'ennui si vous voyez ce que je veux dire.

Cela dit.. le boucher était loin d'être con et idiot du village, il observait en coin le bonhomme qui réagit pas à un appel au viol, c'est étrange, trop. Car le premier genre de bonhomme était soit le sauveur de ces dames qui essaye de se faire passer pour le héros, histoire de toutes les avoir dans son pieu, soit alors le mari qui s'emmerde alors un peu d'action il saute sur l'occasion.
Le genre je regarde, je dit rien, je fais rien est du genre à vouloir se cacher, et fuir, et justement on y est.. il veux partir à Rodez vite fait.. hummm intérréssant.
Il lâche juste la bouche en sang de la rouquine.


Dis donc le lâche là.. t'as quoi à te reprocher toi? Tu fuis quoi donc?
Cewenne
Cewenne, après sa constatation, courait le plus rapidement possible vers l'auberge qu'elle avait quitté quelques temps auparavant.

Toutefois, il lui fallait slalomer à travers la foule qui faisait masse due au marché qui attirait toujours autant les badauds.

Poussant deci delà, elle se fraya difficilement un passage en s'excusant fortement.


Pardon !!! Excusez moi !!! Laissez moi passer !!! C'est pour une urgence !!!! Il faut l'arrêter !!! C'est le brigand qui a attaqué la petite Ixia et Ezio !!!! Poussez vous !!!

Elle courait toujours dans les ruelles, espérant arriver à temps pour..... pour quoi d'ailleurs ? Qu'allait elle faire seule contre un expert en banditisme ? Tant pis, il fallait le l'arrêter à tout prix pour qu'il soit jugé.

Pourvu que j'arrive à temps...

Poursuivant sa course folle, elle en voyait la fin...

_________________
Ixia
Ixia avait été rassurée en sentant la grande main englobant son crâne, son Avi était certes faché, mais il l'aimait encore, et c'était bien tout ce qui comptait pour la mioche, toutes les punitions du monde serait bien pâle à côté de ça, oui toutes... Même celle de lui couper les cheveux, c'est pour vous dire.

Elle avait vu tous les gens partir à droite et à gauche, en avant, sur l'arrière, sur le devant, et en travers, ouhh làà, y'en avait partout, la mioche le savait que son Avi avait plein de monde sous ses ordres, mais là, elle se rend compte à quel point. Elle était sur le beau cheval avec lui, ou plutôt tout contre lui, et c'était haut, mais elle n'avait absolument pas peur. Elle était bien là avec lui, en sécurité la plus haute.
Il allai doucement en direction d'Espalion, leur village à eux, le village qu'ils aimaient le plus au monde. La mioche au fur et à mesure n'avait plus de larmes qui coulaient, elle y arrivait enfin, après moults efforts pour obéir à son avi Nono. Une fois ceci fait, elle s'essaye juste à poser la main sur la sienne, et lui faire des petites caresses dessus.
Ce geste parait si anodin, mais pas pour elle, loin de là... Ce geste pour la mioche représentait tellement de choses, tellement de sentiments, qui sont non dit, et qui surement ne seront jamais dit d'ailleurs.
Pour elle cela représentait tout d'abord un je t'aime profond du fin fond de ses entrailles, cela on s'en doutait, mais il avait aussi le sentiment partagé de la douleur, de la perte des etres chers qu'ils avaient en commun. Il lui avait dit, oui il avait osé... La mioche l'avait lu dans son regard, cette tristesse si profonde et encrée à tout jamais... Le chagrin et la peine toujours présent en chaque instant tout au fond de nous, bien caché souvent, que l'on ne montre jamais...
Sa main sur la sienne n'était qu'un petit geste de solidarité dans cette conscience de l'indécent à ne jamais subir, qui pourtant ils devaient subir au quotidien.

Un petit geste si proche d'un câlin ultime de reconnaissance, presque de soumission, pourtant la gosse n'écoutait jamais bien grand chose des grands, et n'en faisait qu'à sa sale caboche.. Mais pourtant, oui pourtant... Elle voudrait être comme il voudrait qu'elle soit. Seulement à son âge... On ne voit pas du tout les mêmes choses de la même façon... Elle le savait, il le savait;; Et ils vivaient donc ainsi chaque jours.

La route fut longue, et si courte en même temps, car un moment seule à seul avec lui étaient rare, pour ne pas dire que celui là était presque unique. Pourtant la mioche n'arrivait pas à parler, tant elle était pas bien, mentalement, tout aussi bien que physiquement.
Jusque là, les douleurs physique lui passait au dessus, et le courage, les nerfs et la volonté lui faisait oublier. Mais là, tout l'avait quitté, et elle souffrait à chaque secondes, mais elle était bien calé contre lui, elle reniflait encore de temps en temps.
Et puis surtout.. au lieu de penser à la punition plus que correct qui l'attendait.. elle réfléchissait à comment lui dire pour sa maman qu'elle l'aimait, et comment et à quel point.. Et elle trouve la gamine, finalement c'était très simple.
Sa mère avait écrit une lettre pour lui, mais ne l'avait jamais envoyé.. Elle n'avait jamais eu le courage de le faire. Cette lettre aujourd'hui était en possession d'Ixia, et elle la glisserai dans un livre dont le sujet intérréssait sa mère et son Avi. Elle lui donnerait le livre, et partirai comme ça. Le laissant découvrir le précieux courrier venu presque de l'au delà maintenant.

La route avance, et puis la mioche pensait quand même à ses amis, elle ne les avait encore pas vu du coup... Ezio et Melimélo.. Ils étaient où? Elle était inquiète quand même et ose demander.. mais d'une vois tremblotante, et hésitante.. car finalement elle avait pour la première fois de sa vie.. peur de son Avi.


Et Ezio et Melimélo.. ils sont où? Tu sais toi?
_________________
Queen
    Comment tenir en équilibre sur le fil de la vie, lorsqu’on ne fait qu’osciller entre cauchemars et fantasmes ? Les bêtes, comme les rêves et les brouillards, appartiennent d’abord à l’obscur.*
    La question serait « Est-ce la bête, ou la belle ? »
    Le parfait équilibre, serait que sa personne tienne équitablement entre les deux bords. La Belle est niaise, naïve, romantique et inconsciente. La bête est fourbe, cupide, manipulatrice et vicieuse.
    Queen n’est pas une funambule hors-pair. Elle a déjà bien souvent du mal à marcher droit. Lorsqu’on ne la connait pas, elle passe pour la Belle. Elle n’est pas vraiment avenante, mais elle parait timide. Et la Belle est prisonnière de ses émotions. Elle ne s’exprime jamais réellement. Mais dans le cas de Queen, elle tombe bien souvent dans l’obscurité. Comme dans un cauchemar, elle tombe sans fin, dans le néant infini de la hantise.
    Mais alors, où sont les rêves dans tout cela ? Tout le monde rêve. Elle, ce sont des fantasmes. Elle fantasme de pouvoir rêver. Un cercle étrange d’idée lui passant à l’esprit constitue ses fantasmes, qui porte aussi bien sur l’amour, le désir ou l’impétuosité.
    Certes, tout le monde est différent, chacun à ses défauts, ses qualités, son passé et son présent, et tout le monde aura son futur. Mais dans le cas de Queen, son passé n’est qu’un sombre souvenir, et son futur se trace dans une route pavé d’embuche qui semble partir en fumée.
    Sa vie actuelle n’est qu’un noir spectacle auquel elle assiste impuissante. Supportant, et se taisant.

    Queen est une femme étrange. Si elle avait été sensée, elle ne se serait pas jetée sur cet homme. Désormais de l’extérieur, on pensait plus qu’elle se jetait à corps et à cœur perdu sur lui. Elle criait au viole, mais n’étais-ce pas elle qui l’avait suivis jusqu’à cette petite parcelle de marché à l’écart des regards indiscrets ?
    Le relationnel que Queen avait avec les brigands était… Connu.
    Et c’était surement pour cela, que personne ne l’avait prise au sérieux. Et ils auraient surement dût, car le boucher qu’elle prenait toujours pour son voleur venait de lui gober bouche et langue, lui croquant les lèvres ce qui lui laissait un gout assez affreux dansant sur ses papilles.
    Ce que la rousse aurait dût faire à ce moment-là, ce serait lui coller son poing en pleine tronche. C’est ce qu’elle fit, après un moment de réflexion.
    Avec toute la classe et la délicatesse qu’elle devait à son rang –C’est-à-dire rien du tout-, elle cracha au sol son propre sang qui lui brulait les lèvres.
    Mais bon, maintenant, avec lui coup qu’elle lui avait mis il réfléchira à deux fois avant de recommencer.
    La rouquine n’écouta pas ce que dit Léonne à son boucher/brigand. Mais elle aperçut Zev qui sortait de la foule qui commençait à s’amasser autour d’eux, et elle lui coupa la parole pour gueuler la bouche ensanglantée.


      J’le tiens ! Je tiens l’brigand qui…

    Puis elle réfléchit… Non. Si Léonne, et Zev voulait aller à Rodez… Si Léonne parlait de viande avariée et que celui qu’elle prenait pour un brigand transportait de la viande…
    Allez, fait marcher ton cerveau de rouquine…


      Pourquoi vous voulez tous allez à Rodez ? Et comment tu sais comme il s’appelle lui ? Attendez ? Vous voulez dire que …

    Ah, ça y est, ça a fait tilt !
    Queen regarde l’homme qu’elle venait d’agressé, et qui lui a désobligeamment dévoré la bouche. Puis, elle plisse le nez, un tic chez elle qui symbolise sa réflexion, ou quand elle est dubitative.
    Elle a compris que ce n’était pas le bon brigand. Mais n’allez pas croire qu’elle va s’excuser. C’est hors de question chez elle.
    Par contre, la Peste écouta la remarque de celui qu’elle a agressée, et porte un regard sur celui qui aurait dût l’aider.
    Il n’avait pas tort pour un type qui venait de se faire tabasser par une femme. De nombreux autres hommes seraient venus au secours de Queen. Une belle jouvencelle en détresse, ça laisse à présager ou du moins à espérer pour l’homme de se prendre pour un preux chevalier, avec la récompense qui va avec. Certes, Queen ne sera pas du genre à offrir un mouchoir comme modeste présent, ni à se livrer à l’homme. Mais rien que sa présence est un cadeau. Accepter de se faire charmer ou courtiser, tout un art qui semble simple, mais si Queen ne veut rien savoir, essayez avec un mur serait surement plus judicieux.
    Elle toisa celui qui aurait dû être son sauveur du regard. Si elle avait eu deux sous de jugeote, elle se serait souvenu de la description du vieillard lépreux. Mais non.


      Je vous accompagne à Rodez ! Jsuis sûre qu’il est là-bas ! Allez, dépêchons ! On ne va pas le laisser s’en tirer comme ça !



*La Belle et la Bête, Mme de Villeneuve, « Folio », 2010.
_________________
Serregill.
Citation:
Dis donc le lâche là.. t'as quoi à te reprocher toi? Tu fuis quoi donc?


Je frémis en entendant le boucher m'interpeller ainsi. Est ce donc de ça que j'ai l'air en cet instant? Qu'il pense que je sois lâche, à vrai dire, peut m'importe. Mais s'il pense que je fuis quelque chose ou quelqu'un, il risque d’alerter la garde rapidement, et j'ai vraiment pas besoin de ça.
Et puis bon, tant qu'a passer pour un garde de caravane, autant passer pour un grade de caravane susceptible, ça pourrait éviter que d'autre doute de ma pseudo-honnêteté, du moins publiquement.

Mais je n'ai pas le temps de réagir et de faire un pas vers l'homme que la rouquine se dégage de son étreinte et lui allonge un magistral coup de poing. Eh bien, elle est pas commode celle là...

Citation:
J’le tiens ! Je tiens l’brigand qui…


C'est pas vrai. Elle a confondu cet homme avec moi? Quelle plaisanterie. Je reste sans réactions un moment, comme indigné à la pensé qu'on ai pus me confondre avec un tel pourceau ventripotent...
Enfin, peu importe. Le pire est bien que la rouquine me cherche.


Citation:
Je vous accompagne à Rodez ! Jsuis sûre qu’il est là-bas ! Allez, dépêchons ! On ne va pas le laisser s’en tirer comme ça !


Et voila que maintenant qu'elle se rend compte de son erreur, elle veut nous accompagner. C'est pas vrai, je collectionne les coups de malchance moi. Et vu qu'elle semble connaitre les deux autres, ça m’étonnerais que je puisse lui refuser de venir.

Conclusion de cette rencontre, je me retrouve avec deux femmes de plus sur les bras, dont au moins une me recherche, et je n'ai pas le temps de défendre ma pseudo-honnêteté, amochée par ce bouger de malheur.
Tant pis, ça vaut peut être mieux, ça évitera d'attirer encore plus l'attention sur moi.
Quand aux femmes, je suis à cheval, je pourrais toujours m'enfuir et les abandonner sur la route.
J'acquiesce donc aux dire de la rousse.


Très bien. Mais magnez vous les donzelles. Si on veut chopper c'te saleté de brigand, faut pas traîner dans l'coin.

Je tire mon cheval par la bride, me dirigeant vers les portes de la ville, m'éloignant de la foule, non sans m'arranger pour bousculer le boucher avec ma monture au passage.
Cewenne
Après s'être frayée un passage, elle arriva en vu de l'auberge qu'elle avait quitté quelques temps plus tôt. Elle accéléra l'allure mais dut ralentir précipitamment voyant un enfant dans sa trajectoire. Elle en profita pour lui crier.

ATTENTIONNNN !!!!!!!

Bien qu'elle ait réussi à freiner quelque peu, son élan l'emportait toujours et le choc devenait de plus en plus inévitable. Dans un dernier effort, elle bifurqua légèrement afin de ne pas blesser le petit mais pour le coup, ce fut elle qui se rétama après avoir mis le pied sur un fruit pourri jeté au sol par un quelconque passant.

AHHHHHHHH !!!!!!!

Grimaçant de douleur, les larmes aux yeux, et surtout rageant contre sa stupidité, elle se releva, ne prêtant pas attention aux dégâts et parcourut le trajet qu'il restait en boitillant.

Devant la taverne se trouvait une bande de badauds attroupés. Encore une quelconque bagarre pensa t elle et elle pénétra dans l'auberge, complètement indifférente au spectacle qu'attirait les villageois.

Une fois à l'intérieur, elle balaya la salle du regard. Ne trouvant pas celui qu'elle cherchait, elle alla au comptoir.


Linette, où se trouve l'homme qui parlait à Leonne ? C'est important, urgent même. Question de vie ou de mort !!!!

De plus en plus inquiète, elle ne tenait plus sur place. Suppliant la jeune fille du regard, celle ci finit par lui dire.


Ils sont partis ensemble il y a plusieurs minutes maintenant. Leonne voulait aller à Rodez. Ils doivent être loin...

Elle regarda Linette d'un oeil dépité puis lui dit d'une petite voix.

Merci !

Elle se retourna et se mit à réfléchir. A Rodez.... ? Que ferait elle en sortant de la taverne. Irait elle à droite ou à gauche ? Perdue dans ses réflexions, elle commença à se parler à mi voix.

Hum... une chose est sûre, ils vont à Rodez donc je dois me rendre à la porte ouest au plus vite... mais avec de l'aide se serait mieux quand même...

Marmonnant encore un peu, elle finit par se diriger par la porte afin de continuer de poursuivre le bandit. Toutefois, la douleur due à la chute se fit rappeler à son bon vouloir.

Arf !!!!

Elle ne pouvait pas courir jusqu'à la sortie de la ville, pas dans cet état. Que faire ? Que faire ?

_________________
Zeviking
Zev observa Queen, perplexe. Elle avait pris ce boucher bonhomme et rond pour... un brigand ? Mais enfin, tout le monde connaît Raoul, le boucher du quartier du Lion. Et puis, Zev n'avait pas l'impression qu'il était dans les habitudes de Queen de les arrêter, ces dits brigands, mais bien plutôt de... enfin... en fait, Zev n'en savait rien, pour changer. Quoi qu'il en soit, cette situation loufoque était atypique. D'autant plus qu'en effet, comme l'avait justement et insolemment fait remarquer le boucher ventripotent, personne n'était venu au secours de la rouquine en détresse, que celle-ci soit feinte ou non. Décidément, cet inconnu encapuchonné, qui pourtant paraissait fort et invulnérable, était bien timide, ou bien discret. Zev, à mille lieux de faire un rapprochement avec l'affaire du brigand que tout le monde recherche et poursuit dont elle n'était, je l'ai déjà dit, guère au courant, n'en était pas pour autant moins suspicieuse. Pourquoi diable cet homme si mystérieux accompagnait-il Leonne à Rodez ? Un amant ? Un ami ? Un frère ? Auquel cas, pourquoi ne pas se présenter ? Zev plissa les yeux, signe pour elle d'une réflexion et d'une méfiance extrêmes, et sonda l'homme qui en plus d'être anonyme, paraissait lâche. Une situation atypique, disais-je. En effet. Trois grâces voulant urgemment se rendre à Rodez pour des raisons inexpliquées, une affaire de brigands et de quiproquos dont Zev ne percevait pas la substantifique moelle, un inconnu énigmatique qui ne disait mot... Grâce à sa perspicacité qui compense quelque peu son ignorance inextinguible, Zev comprit que quelque chose de louche se tramait séant.

Pour plus de clarté, elle s'adressa directement à Queen, aux yeux et aux oreilles de tout le monde, bien évidemment.

Qui comptez-vous donc trouver à Rodez, Queen ? De quoi parlez-vous ? Diable, expliquez-moi donc, et si c'est un secret, je le garderai pour moi.

Pauvre Zev, si loin de la vérité. Mais ses interrogations furent quelque peu éclairées par les dires de l'homme au chapeau enfoncé.

Citation:
Très bien. Mais magnez vous les donzelles. Si on veut chopper c'te saleté de brigand, faut pas traîner dans l'coin


Mpf. Un rustre. Il ne manquait plus que ça. Où Leonne avait-elle bien pu pêcher ce grossier personnage ? Zev, délicate quand cela lui chante, eût à peine le temps de s'indigner à coup de moues réprobatrices que voilà l'homme déjà en route, les brides de son grand cheval à la main. Zev réfléchit un instant. Depuis quand comptait-elle, elle aussi, rattraper une saleté de brigand ? Elle n'appréciait guère le danger, et, si elle ne trouvait pas de raisons valables, elle préférait rester bien au chaud, à fumer et à manger, plutôt qu'à crapahuter dans tout le Comté à la recherche de fâcheuses crapules.

Moi, je vous préviens, je n'attrape pas de brigands, hein. Si encore, il avait volé mon argent, mais là... je ne vois pas en quoi cela me concerne. Je vous accompagne parce que je le dois, mais ne comptez pas sur moi pour arrêtez tous les malandrins de ce Comté. Ou, à la rigueur, si l'on gagnait quelque chose... Mais là, non je ne vois pas ce qui me pousserait à cette entreprise risquée.

Par cette réplique sans doute Zev attendait-elle de plus amples explications. Quoi qu'il en soit, l'impatience de l'homme se fit plus intensément sentir, Zev et les autres "donzelles" firent donc de leur mieux pour le rattraper. Avec lui, certainement, le voyage serait plus sûr. Et puis, avec un peu de chance, peut-être aura-t-il l'amabilité d'en laisser une ou l'autre grimper sur sa monture. Zev, qui n'avait jamais eu le courage suffisant pour dépenser autant d'écus pour un animal, rêvait pourtant secrètement d'en posséder un ou du moins, d'en monter un.

Rah, mais attendez-nous ! Si vous partez seul, je ne paye pas cher de votre vie. Ne savez-vous donc pas que les routes sont infestées de ces brigands parasites ? Et, poltron comme vous paraissez être, nous ne sommes pas assez de trois pour vous défendre au cas où.

Zev, la pipe au bec et le sourire en coin aux lèvres -ce qu'elle aimait être désagréable- laissa s'installer un petit silence. Puis, tout en marchant, avec un sourire faussement candide, elle dit :

Diiiiites ? Vous me prêterez votre cheval ?
_________________
-La nature aime à se cacher-
Serregill.
Décidément, c'est une manie. Voila la deuxième fois que la brunette me jette ce regard, situé quelque part entre l'interrogateur et le suspicieux. A croire que j'ai vraiment une tête de brigands. Vu les autres que j'ai croisé, je n’espère pas.
Je n'arrive pas à déterminer clairement ce qu'elle pense de moi, et cela me déplaît. A quoi doit-je m'attendre? Elle n'a pas l'air d'être une grande combattante, mais la rouquine non plus, elle a pourtant remarquablement rossé le boucher.
Il faut que je quitte l'enceinte de la ville rapidement, que je puisse m'enfuir sans problème au cas ou l'une ou l'autre me reconnaisse subitement.

J'avance sans me retourner, me dirigeant vers la porte de la ville, tirant ma monture. Je sais que je suis suivi par les femmes quand j'entend la dernière venue demander ce que nous allons faire à Rodez.


Citation:
Moi, je vous préviens, je n'attrape pas de brigands, hein. Si encore, il avait volé mon argent, mais là... je ne vois pas en quoi cela me concerne. Je vous accompagne parce que je le dois, mais ne comptez pas sur moi pour arrêtez tous les malandrins de ce Comté. Ou, à la rigueur, si l'on gagnait quelque chose... Mais là, non je ne vois pas ce qui me pousserait à cette entreprise risquée.


Je soupire, sans même chercher à le dissimuler. Et une geignarde en plus. Décidément, j'ai tiré le gros lot. J’espère silencieusement qu'elle ne va pas continuer tout le voyage, ou je serai prêt à me livre spontanément pour éviter ce genre de pleurnicherie. Je continue mon chemin, circulant à travers la foule, et essayant de ne pas l'entendre. Mais là voila qui reprend de plus belle.

Citation:
Rah, mais attendez-nous ! Si vous partez seul, je ne paye pas cher de votre vie. Ne savez-vous donc pas que les routes sont infestées de ces brigands parasites ? Et, poltron comme vous paraissez être, nous ne sommes pas assez de trois pour vous défendre au cas où.

Je me retourne immédiatement, plus énervé par ses plaintes que par les accusations dont elle m'accable. Je m'attache à prendre ma plus belle voix du rustre garde en colère et ressers la main sur le pommeau de mon arme, comme pour marquer le coups.


J'me fiche pas mal de pourquoi vous v'nez avec nous. J'accompagne simplement la d'moiselle là à Rodez. Je désigne Leonne du doigts
J'vous d'mande pas d'm'aider ni même de m'suivre en fait. J'ai b'soin de personne pour assurer ma sécurité, surement pas d'une donzelle qu'a la carrure d'une asperge.

Je lui jette un regard assassin

Et j'suis pas un poltron. Les armes que j'porte sont pas là pour faire jolie. Mettez encore une fois c'point là en doute, et j'vous prouverais qu'vous vous trompez.

Après cette explication nécessaire, je me retourne sans même attendre la réaction et reprend la route. La porte est enfin en vue, mais une question vient m'effleurer délicatement les oreilles:

Citation:
Diiiiites ? Vous me prêterez votre cheval ?


Je râle. Mais c'est pas vrai, elle a décidé de m'en faire voir de toutes les couleurs celle là? Enfin, vu les suspicions qu'elle semble avoir à mes égards, autant calmer le jeu et essayer de ne pas lui donner une idée de mon identité. Et qui sait, si elle monte sur mon cheval, peut être qu'ensuite, elle arrêtera de râler.

Allez y. Et t'nez y vous bien. J'veux pas avoir à vous ramasser si vous tombez.

Je la laisse monter, mais garde la bride en main. Si jamais je suis découvert, je veux pouvoir m'enfuir rapidement. Je ne pense pas avoir trop de difficultés à la faire tomber si le besoin s'en fait sentir.
Lervia
Ayant reçu une missive l'avisant des soucis qu'avait sa petite Ixia et surtout qu'elle souffrait suite à ses blessusres physiques et encore plus de celles morales, il se joignit aux autres pour tenter de retrouver les coupables.

Seulement, n'arrivant pas seul, il avait mit du temps, fallait qu'il prépare les vêtements de sa meute ainsi que les siens. C'est qu'ils n'étaient pas près de rentrer, pas tant qu'on ne trouverait les coupables...

Commençant déjà par chercher après Ixia, c'était la première personne à trouver vu qu'il ne savait rien, ou si peu... Deux peut être trois personne, un homme, une femme c'est sur d'après la missive, mais savoir à quoi ils ressemblaient, moins évident... Lervia et sa meute firent le tour de la ville, profitant de passer au marché pour acheter quelques victuailles et surtout quelques choux à la crême pour ses enfants.

A la sortie du marché, la meute se sépara en deux, les trois plus grands prirent une direction donné par Lervia avec un lieu de rendez-vous ou se rejoindre un peu avant la tombée de la nuit, c'est que la ville était grande pour retrouver une toute petite personne... Lervia et le plus jeune alla dans la direction opposée dans l'espoir de la croiser ou de croiser quelqu'un qu'il connaissait...

_________________
Ezio
Il est temps de rentrer à Espalion. Ce village me manque.
J'ai perdu Ixia et Melyanna de vue. Où sont-elles? Je ne sais pas.
La dernière fois que je les ai croisées, c'était à la sortie de prison, lorsqu'on nous a libérés.

J'ai fait le tour de Rodez. Je n'ai eu que ça à faire aujourd'hui. Je suis épuisé. Ma fine barbe réchauffe mon visage, mais ne ressemble à rien. Elle me donne l'aspet d'un vivant moribond. Je n'en suis pas loin d'ailleurs...
Là, j'ai envie d'un bon lit, bien chaud, bien douillet. Je suis épuisé. affamé, assoiffé, sans un sou.

Il est doucement temps de m'en aller, et je me dirige vers la sortie du village.
Je traine la patte, je prends mon temps. Je ne peux pas faire autrement d'ailleurs.
Je deviens paranoïaque. Je me méfie du peu de monde que je croise en chemin, me retourne pour voir si eux aussi, ne vont pas me racketter.
Me racketter quoi? Il ne me reste que mes vêtements, mes armes.
Mais ceci me donne une idée...


[Une heure plus tard...]

Le soir commence à tomber. Rodez brille au loin par ses lanternes. On peut comprendre directement que c'est la capitale du Rouergue.
La faim se fait de plus en plus sentir. Je me sens de plus en plus faible. Et ceux qui me connaissent le diront: lorsque j'ai faim, je suis d'humeur exécrable...

Je m'arrête un moment, il est temps de faire une pause, et je m'asseois sur un coin d'herbe, en placant ma tête entre mes mains, exténué.
A cet instant, je pense à Ixia et Melyanna... J'espère qu'elles vont bien. Je suis perdu dans mes pensées, quand tout à coup, je sursaute. Une main vient se poser sur mes épaules...


- "Monsieur? Vous allez bien? Vous... Vous avez besoin d'aide?"

Je relève la tête et je regarde l'homme. Agé d'environ 40 ans, plutôt propre sur lui. Une charrette derrière lui, je crois voir une dame assise, me regardant. Mais... Il fait trop noir pour le distinguer.
L'homme quant à lui est assez proche de moi. Il me propose son aide... Mais c'est comme si je n'avais rien entendu...
Je me lève, sort ma dague et prend l'homme par le cou. Sans savoir ce qui me prend, je l'emmène vers sa charrette, me faisant menacant...


- "Donne moi du pain, ton argent. Tout ton argent, vite!!! Je n'ai pas le temps, dépêche toi !!!"

L'homme s'exécute... Mais trop lentement à mon goût. Je perds patience, le prends par le col et le projete par terre.
Je regarde la dame, dans la charrette. Je n'ai pas le temps de lui dire de descendre, qu'elle descend d'elle même immédiatement. Les chevaux censés tirer la charrette se font nerveux. Je dois me dépêcher.
Je monte et tape sur les chevaux pour qu'ils avancent, et je m'éloigne doucement d'eux...

A cet instant, je ne regrette pas mon geste. Même si cela ne me ressemble pas. Je ne suis pas comme cela, d'habitude... En tout cas, pas avec de pauvres innocents, qui me proposent de l'aide...

J'entends alors une voix... Une petite voix, pleurer... A l'arrière de la charrette...

- "OHHHH OHHHHHH, ASPETTA!!!", crié-je aux chevaux, pour qu'ils s'arrêtent. Je me tourne et regarde à l'arrière. Là, je deviens blanc...
Un enfant... un petit garçon... 5 ans, maximum... Recroquevillé sur lui même. Tremblant de peur en pleurant.
Lorsque je le regarde, il place son bras devant son visage. Comme pour se protéger.
Je réalise à cet instant l'acte que je viens de faire. Je viens de manquer de détruire une famille. Une belle famille. Une gentille famille. Qui était prête à m'aider...

Je regarde longuement l'enfant terrorisé... Regarde ensuite au loin, en direction de ses parents. J'apercois leur silouhette. J'avais fait quelques dizaines de mètres. Mais ils sont là. J'entends crier.
Ma tête se baisse. Je ne suis pas fier de moi. Pas fier de mes actes de ce soir.

Je remonte sur la charrette et fais faire demi-tour aux chevaux...
Arrivé près des parents, je m'arrête, calmement. Le regard vague. Je descends. Je n'ose regarder les parents, mais les regarde à peine.
Eux sont là, enlacés l'un à l'autre. Comme s'ils avaient peur. Comme si c'était la fin du monde. La fin de leur monde.
L'enfant se relève doucement, me regarde faire. Ils me regardent tous, ne comprenant pas ce qu'il se passe, ce qui me prend de revenir sur mes pas. Mais doucement, le calme revient entre nous. Aucun mot ne sort d'aucune bouche. Ils croient rêver. Ils comprennent que je ne suis pas un tueur, ni un méchant, ni un voleur. Plutôt, pas envers les gentils gens.
J'hausse les épaules sans rien dire et m'éclipse en direction d'Espalion, à pieds...

Jamais je ne comprendrai ce qui m'a pris ce soir là. La fatigue; la faim; la nervosité; sans doute...
Durant le trajet, qui est encore bien long, je reste calme. J'économise mes forces. Je marche lentement, fatigué, las...

_________________

Ma narration se fait à la première personne, en noir italique.
Mes paroles sont en rouge foncé, définies entre - "x" et en italique.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)