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[RP] Allez vient sonner le tocsin !

Nantilde
RP ouvert à tous, dans le respect de la cohérence. Merci.
Bon jeu.


Tôt ce matin l'abbesse de Muret s'était levée pour prier, chose commune pour une thomiste de prier à plusieurs reprises tout au long de la journée. Elle s'empressa d'aller puiser de l'eau au puits pour sa toilette, mais elle fut attirée par un bruit sourd et lancinant venant d'en dehors des murs de la bourgade.

Elle laissa choir son seau pour monter quatre à quatre les marches menant aux créneaux des remparts, et là elle vit pas moins de trois armées amassées aux portes de Muret, le cœur de la religieuse fit un bon et son sang ne fit qu'un tour.

Elle redescendit les marches quatre à quatre, entra avec toute la puissance de sa frêle composition et couru jusqu'à la corde pour actionner la lourde cloche de l'Eglise Saint Jacques de Muret. Et c'est donc tôt ce matin que le TOCSIN retentit pour réveiller les villageois et avertir les autres villes environnante et notamment la capitale comtale de se préparer au pire.

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Nantilde de Noldor
Petite sœur espiègle de Constantin
Queen
[De Tolosà à Muret]

    Branle-bas de combat, la nuit fut courte. Les ordres étaient donnés, l’armée lancée. Le calme des rues n’étaient plus sous les lourds pas des soldats. Par ci par là, des simples voyageurs assistaient étonnés à la scène qui se jouait devant eux. Tout ce remue-ménage ne cessa qu’à une dizaine de lieues de Muret. Arriver discrètement aux portes de la ville, c’était le plan à ce qu’elle avait compris. La Peste avait beau demandé, personne n’était au courant de ce qu’il se passait vraiment. On suit et on se tait. L’souci, c’est qu’elle, Muret… Elle y est encore le bienvenue, tant que certaines choses ne se savent pas. La ville n’avait en rien changé depuis son dernier passage.

    Ou alors c’était le fait qu’il fasse encore noir…

    Tandis qu’enfin certains s’endormaient dans les campements, Queen décida d’aller faire un tour. Elle mit quelques temps avant de récupérer ses repères. Il était très tard –Ou très tôt – et il n’y avait plus un chat dans les rues. Tant mieux. Il y avait des personnes à ne pas croiser. Elle contourna la mairie pour éviter d’éventuel garde, et se trouva une auberge Ringarde tout à l’Ouest de la ville. Elle y passerait la nuit, en esperant plus de confort que dans les camps.
    Son absence ne se remarquerait pas au pire… Arnaut la couvrira. –Elle a confiance la ptite –

    La chambrette prise, elle se jeta dans le pieu. -A noter que ce n’est pas une chose à faire quand on paye une misère pour un toit.- Elle se relevait quelques minutes plus tard, pour se rendre compte que déjà l’aurore arrivait. Ils avaient marchés toute la nuit. Queen, elle, avait plutôt eut la sensation d’errer sans but. Plus la peine de songer dormir. Elle s’installe sur un petit secrétaire en bois, et entreprit d’essayer d’écrire un courrier à la personne qui l’employait. Comment expliquer cette situation ? Ça n’avait rien de facile. Mais ne valait-il mieux pas dire la vérité que de risquer d’être surprise dans la trahison ? Dur dilemme. Elle ne pensait pas trahir. Elle ne pensait pas à mal.

    Elle n’eut pas écrit un mot qu’elle s’endormait plume en main.


[Muret, réveil difficile]

      -Mais BERDOL ! C’est quoi ce vacarme !


    Les cloches tintinnabulaient. S’en était assourdissant. Queen n’était pas allé assez fréquemment à l’église pour connaître le son de chacune des cloches où ce qu’elles voulaient dires. Pour elle, à l’instant, ça l’emmerdait juste parce que ça l’avait réveillée. De toute façon levée du pied gauche, debout pour debout, elle irait râler. Elle savait où était l’église. Elle ne connaissait pas qui en était le chef, et tant mieux. Elle râlerait. C’était pas un jour de messe et encore moins l’heure pour une cérémonie.
    Elle sauta dans ses bottes, lança une bourse au tenancier de l’établissement, et se dirigea d’un pas ferme vers l’édifice religieux. Elle ne croisa aucun visage familier, ou alors oublié. Il n’y avait de toute manière pas encore grand monde dans les ruelles.

    Les tintements donnaient à Queen un mal de crâne assez probant. Elle grimpa les marches menant à l’église en vitesse. Le bruit se faisait de plus en plus proche. –Normal en même temps – Elle ouvrit la porte avec fracas. Mais le grincement s’étouffait dans les bruits de cloches.
    Pté, y’en a qui se gêne pas.
    Elle avança de quelques pas et redressa la tête vers les clocher.


      -MAIS POUTAIN DE BERDOL DE MERDUM ! C’PAS BIENTÔT FINI ?!

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Reviel_di_dandailion




    {Merdum , Dix Sept du bon Mois de Juin}





    Chapitre I : "Songe d'une nuit d'été ?!"


    Combien cela faisait il de temps que Rêviel avait quitté l'Armagnac pour d'autres contrées tel que Rouergue .. ?

    Pas moins de trois bonnes années au moins , .. Et pourtant , un brin de nostalgie le traversait et le tailladait de part en part

    Quatre longues années de vie passer en ces terres , en Lectoure la "TumulTueuse" ou il avait sus servir son ancienne contrées d'accueil durant trois ans d'armée en bon et loyaux services .. ....

    Et la ou il avait été traité tel un chien !



    Tout avait commencer par un conseil , diriger par un ordre malfaisant qui s'amusait a viré et réengager les soldats pour ensuite leurs craché au visage pour recommencer nombres de fois par la suite , des années durant

    Trois années de dons et de gratuité au service d'une province lui crachant au visage

    De la ou lui qui avait tant donner , c'était vue lâchement accuser de trahison pour avoir déserté pour partir a une guerre de Provence que le conseil de l'époque ne cautionnait pas

    Chose qu'il n'avait point fait en dépit de ces mensonges porter a son encontre , en effet a cette époque , il ne faisait déjà plus partit de l'armée depuis de nombreux mois déjà , Rêviel avait même rejoint un ordre ce voulant nommer , la "Cosse de Genêt"

    De tout cela , Rêviel aurait put en garder une rancœur compréhensible mais il fallait croire aussi , que la guerre pouvait rendre humble



    Aucune haine ne l'habitait , bien au contraire , il ce souvenait des sanglier préparé dans la taverne de ces amitiés , de crêpes et de drôlerie que nul ne pourrait imaginé aujourd'hui

    Plus jamais ont ne le reverraient ce travestir en femme pour une pseudo comédie de comptoir et entre deux verres

    Plus jamais ont ne le reverraient sortir nue dans la rue affin de taquiner de la gouverneur , fiancée a ces heures et mettre de ces armées

    Oui mon bon prince , Rêviel n'était guerre a la fête en songeant qu'il devrait combattre très bientôt dans ces terres qu'ils avaient si souvent défendue

    C'est pour cette raison d'ailleurs qu'il ce mit a rechercher pour quels raisons il était venue

    Pourquoi venir affronter un peuple qui avait si souvent protéger au péril de sa propre vie , pourquoi être prêt a levé son épée contre une contrée pour laquelle il avait sus garder une certaine forme d'amitié ?

    Lui qui était venue pour rejoindre les armée sainte il y a peut , afin de soutenir une foie pour laquelle il ce disait croyant , n'était ce point là étrange de le voir dans le camp inverse ?



    Rêviel avait fait un choix , celui d'oublier le conflit opposant un Roi a son église , des Rois il y en aurait d'autre , de son vivant ou non ..

    Le choix ce faisait tout autre , celui d'affronter l'envahisseur Espagnol qui n'avait ni l'accord du Royaume , ni l'approbation et le soutiens de l'église

    Un envahisseur dérangeant , allant jusqu'à arracher ces terres de leurs origines pour une simple question d'argent

    Peut importait le conseil d'Armagnac , Rêviel ne pouvait permettre un tel avenir a ces terres pour lesquels tant de sang fut versé !


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21/07/1461 22:28 : Vous avez offert 2 voix à Nicolas.df lors de l'élection du souverain.
Dalmau
[Lundi 17 Juin 1461 à Auch, porte Est]

La brise embrassait son visage tandis que Dalmau contemplait l'aube naissante assis dans l'herbe à quelques pieds de la porte Est. "Un peu de repos...", avait-il soufflé en déposant ses poings non loin de ses reins. La nuit passée dans les ruelles et sur les remparts de la capitale armagnacaise lui avait taillé les jambes... La marche n'avait rien de bon quand il s'agissait de piéter et de regarder partout dans l'éventualité de remarquer quelque chose d'inhabituel.

Soupirant, il amena l'une de ses bottes sur son écu de sable qui gisait à peu de distance de sa personne. Il commençait à se demander s'il en aurait l'utilité ou non. L'idée de s'en servir le divisait, son esprit coupé en deux entre désir et appréhension se plaisait bien souvent à l'accabler.


Ting... Ting... Ting... Ting...

Ses oreilles frémirent en percevant le tintement d'une cloche lointaine. Ses sourcils se froncèrent. La surprise s'empara un peu de lui. Que pouvait-on sonner si tôt dans la journée? Le prime office? Les questionnements se multiplièrent au rythme de cette symphonie étrange. Elle lui semblait... familière.

Ting... Ting... Ting... Ting...

Ses pensées se mirent à cavaler afin de donner un sens à tout ceci. "Etait-ce encore une invention grotesque des curetons pour agacer leurs ouailles?", pensa-t-il en retenant un ricanement. Cependant le contexte se rappela à lui... Cette guerre qui frappait les terres de la Navarre depuis des semaines.

Le tocsin! Ces corniauds d'royalos ont posé l'pied en Armagnac??? Mais qui peut bien donner l'alerte..., lança-t-il pour lui-même. Il crispa ses dents dans sa lippe en réfléchissant aussi vite qu'il le put. Hum... Où suis-je? L'soleil est par là-bas... L'bruit vient du même endroit... Hum... Concentr'toi, concentr'toi! Leitora? Non. Elusa? Non. Bien ma veine de n'être qu'un étranger et même pas une mousse dans l'bide depuis trois jours pour affûter ma réflexion... J't'en foutrai des tavernes sans bière!

Ses tempes bourdonnaient sous l'afflux sanguin, il devait se dépêcher. Du moins, il pensait que tel était son devoir. Des villes, des villages percèrent son crâne de leur nom sans qu'il ne soit sûr de rien. Et finalement:

Murèth! C'est ça!

Rapidement, il récupéra les affaires qu'il avait laissé au sol; bouclier et épée, et se mit en marche vers le centre de la ville pour faire passer le message.
Sofio.de.valmonte
L’aube commençait à poindre à l’horizon, rougeoyante, chaude, pleine de promesses .

Les murailles de la ville se découpaient dans ce lointain.

Toulouse et ses murailles apparaissaient enfin, au bout d’un voyage qui chaque jour se voyait amputé de quelques forces. Dans la nuit, la lune ne suffisait plus à éclairer les voyageurs comme naguère.

Trente demandés, trente rugissants présents, la noblesse du Bourbonnais Auvergne avec tout ce que l’on faisait de mieux ou de pires, unis ce jour pour une cause royale, désunie dans le passé, pour de la politique ou divergence d’opinions, qu’importe, puisque soudés ils devront l’être en combats comme sur le campement.

Ses bottes soulevaient la poussière du chemin, comme elle levait à peine les pieds pour les mettre l’un devant l’autre, à la manière d’un enfant qui bouderait pour trainer, à la manière d’un repentant sur son chemin de croix qui ruminerait ses fautes. Étrange impression, toujours les mêmes réflexes qui ressurgissent quand il s’agit de guerre, une peur tenace qui prend aux tripes, quelques vieux démons en guise de souvenirs, des paroles ressassées pour tout remède.

Le convoi n’en finissait pas, peut être les malles de Laure, quelques armes supplémentaires, au fil des villages traversés, ils avaient appris à se connaître se redécouvrir, Constance qu’elle ne connaissait pas, était apparue comme une jeune fille d’esprit, ravie aussi de retrouver certaines grandes figures d’Auvergne comme Marty qui se faisait bien trop rare, des aventures inoubliables avait’elle promis à la jeune d’Orsenac, tout comme l’accueil que leur fit l’écuyer de la famille royale., insultes et obscénités au programme, ce qui mettait dans le bain d’un monde de guerre d’entrée.

L’ambiance était au beau fixe entre les conseils prodigués aux novices sur la meilleure façon de mourir avec élégance ou ceux prodigués pour le premier feu, entre deux meringues fourguées , surement l’occasion pour Victoire de les faire passer….Un dernier conseil à la fillote venue en volontaire pour un baptême de guerre.


N’oublie pas Maya, quoiqu’il arrive, tombe avec classe !

Un retour en Armagnac, qui cette fois n’est pas pour le voyage et l’aventure, mais bien avec le bruit du fer et des lances, la nuit serait rouge, ils sont prévenus, les temps changent, ce n’est plus dans l’insouciance totale qu’elle appréhende ces combats, mais avec une crainte enfouie, elle ne lui en parlera pas, laissera parler la griserie. Il en parle le premier dans le silence de la nuit , comme toujours il ressent les choses qu’elle veut occulter.

Un geste de tendresse, une mèche écartée sur son front, un baiser déposé sur ses lèvres qui vient sceller ce pacte d’amour et d’infini, une promesse faite de baume et d’onguent, ces mots , elle veut bien les entendre.

Dernier verre en taverne, ce soir les Auvergnats sont de sortis. Les couples se retrouvaient afin de partager un moment de tendresse,, quant aux autres ils riaient de bon cœur, et évoquaient leur combat passé. Killian fait mouche avec sa fronde, pourvu que le gamin ne soit pas blessé, il représente l’espoir en la noblesse et l’arrogance, il est ce que l’Auvergne peut faire de mieux dans sa pérennité.Armé de sa fronde il vise les têtes couronnées, ce soir Kory le rencontre, il est si ...charmant. Puis Constance semble songeuse, ils la rassurent en lui décrivant les horreurs de la guerre, si sa mère entendait tout ce qu’ils peuvent lui dire, à coup sûr , elle hurlerait. Des tripes au sol, des intestins déversés tout y passe, sans oublier la collection incontournable de dents à ramener en terre d'Averna.

Quand il faut y aller….


Tenez-vous prêt ! ...Une voix…quelque part…

Alors les branches craquent, les feuilles crissent sous les pas des militaires. Un mouvement, deux mouvements, doute ou pas, faut attaquer. Un frisson lui parcourt l’échine. Tout s’enchaine si vite, des cris, des chants de lance, elle ne l e sent plus tout prêt. Un rayon de lune, assez pour distinguer un homme inconnu. Le bras touche, les formes déclinent, c’est bien lui pas loin, elle distingue son épée en main, d’autres Auvergnats sont aux prises avec les armes, partout autour la terre en tremble. Et ça continue, l’épée en l’air, donnant des coups dans le vague toujours les yeux rivés sur lui, elle le voit éviter un coup de lame, mais dans son dos la menace grandit, une ombre comme tant d’autres, elle ouvre la bouche, voudrait crier, le son se perdra dans le brouhaha du combat….

Les mirettes cherchent, le glas porte une mélodie.
Rester en vie. Protéger. Tuer…Protéger aussi ce qui grandit en elle, nul doute, l'incertitude est écartée, c'est un bout de lui, qui doucement prend racine en ses entrailles..

Quelques mètres parcourus et à nouveau un duel qui s'engage, cette fois-ci pas de fioriture, une simple esquive d'un pas de coté suffit, mais ou est t’il passé….Son cœur se serre , en silence il semble le nommer. Enfin elle l’aperçoit..

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Victorine
[Nuit du 17 au 18 juin - Auch - défenseurs]

Un Pique se place toujours du côté des opprimés, défendant corps et âme le bon peuple contre les sbires royaux oppresseurs. Vic était Marquise des Piques, il était donc bien normal...

... mais non, je déconne. Ça ne s'est pas passé comme ça.

Au terme de pérégrinations aussi incessantes qu'improductives à souhait, la Parisienne s'était retrouvée à Auch. Je vous passe les détails : vous n'aurez qu'à écouter les rumeurs sur ses frasques en Languedoc, BA, Bretagne, Anjou, Poitou... Les troubadours de l'AAP font ça à merveille. La capitale était vivante, bien que fort mal approvisionnée. Les habitants avaient de la répartie, bien que fort mal élevés. Bref, c'était une rue de la Mortellerie miniature où l'on passait plus de temps à se vanner devant une bière (quand il y en avait) qu'à se faire des petits bisous en s'octroyant des couronnes de fleurs lors de concours douteux. Elle avait donc déposé ses bagages, et ce qui ne devait être qu'une pause dans son voyage commençait à prendre des allures d'installation.

Sauf qu'il n'y avait rien à bouffer. Arrivée au bout de ses réserves, la blonde avait fait un séjour à l'abbaye, mais s'en était échappée avant d'y crever d'ennui, pour trouver le seul endroit où il y avait du pain : la garnison. La guerre couvait depuis des jours, ça ne serait quand même pas de bol s'ils se faisaient attaquer juste je jour où elle prenait les armes.

Le ventre plein, affublée d'une brigandine usée par d'autres, d'une lame et d'un écu qui lui venaient d'une ancienne bataille, elle somnolait dans un coin de rempart au-dessus de la porte est, quand le tocsin se mit à battre dans le lointain. Les villages répercutaient l'alerte qui ne tarda pas à sonner aux clochers mêmes de la capitale. Par la sainte coquille, foutredieu, j'ai pas d'bol...

Les soldats mis en alerte se regroupèrent. On la souleva par le col pour la mettre en première ligne et descendre à la rencontre de l'armée conquérante. Mais en réalité, c'était bien sept étendards différents qu'on distinguait dans la cohue. Vas te retrouver, là-dedans, quand tu n'es pas du coin... Eviter d'occir les rouges, mettre un certain temps avant de comprendre que le blanc n'était pas forcément la couleur du roi, et pour finir, foncer dans le tas, parce que bon, commencent à me taper sur le casque tous ces cons.

L'aube se lève sur le champ de bataille. Vic, recouverte de sang, se tâte pour vérifier que ce n'est pas le sien. Non loin, gît une espèce de viking doté d'une double hache qu'elle ne se souvient pas avoir tué. C'est pourtant bien son épée qu'elle lui retire du ventre. Elle reconnait le pommeau.


Citation:
18/06/1461 04:19 : Vous avez frappé Boskdeportkar. Ce coup l'a probablement tué.

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*C'est à la gorge que l'Ysengrin mord.
Constance..
La blondinette d'Orsenac avait suivi tous les nobles du BA, elle était fière et heureuse de représenter son père. Et également, elle pourrait surveiller sa mère afin qu'il ne lui arrive rien.

Le voyage fût long, mais agréable. Au fur et à mesure que les troupes se rapprochaient de Toulouse, les esprits s’échauffaient, les coeurs se gonflaient de courage.... Sauf le sien qui se remplissait un peu plus chaque jour de l'appréhension de cette guerre.
Car il est vrai que c'était sa toute première fois, elle n'avait jamais combattu auparavant... sauf lors d'un concours de combat au bâton, qui était d'ailleurs plus une animation qu'un réel affrontement.

Bref, l'arrivée à Toulouse se fait, tous les nobles répondant à la levée de BAN étaient présents... enfin presque tous. 30, il avait été demandé 30 personnes, donc 30 répondent à l'appel. Les 30 rugissants du BA !
Les soirées en taverne se déroulent joyeuses, trop courtes, on discute fort, on rencontre un certain escuyer royal qui n'en demeure pas moins très impoli et arrogant... Que de grossièretés dans sa bouche, ne sait-il point qu'il s'adresse à des nobles ? Se comporte-'il ainsi avec la famille royal? Bref, la jeune d'Orsenac en entend de toutes les couleurs... Sa mère aurait été présente ce soir là, elle lui aurait boucher les oreilles avec des branches de persil, et lui aurait fait coupé la langue à n'en point douté.

Que de choses apprises en taverne. Elle y retrouve son cousin Aristode de Nanteuil et sa charmante épouse Xanthi. Des personnes connues du BA comme Jason de Vissac, Fabien de la Fléchère Marigny... Ce dernier lui apprenant une expression étrange de "bourse molle"... Puis Korydwen qui la pauvre se fait viser en taverne par le jeune Killian, chose qu'il a appris vraisemblablement par les Valmonte...
Sofio et Morphey de Valmonte, un sacré couple ces deux là. La blonde ne se souvient pas en avoir déjà rencontré des comme eux. Toujours des choses à enseigner à la jeune fille. Ils la font bien rire cela dit, Morphey avec sa collection de cailloux, collection à laquelle elle participe en lui fesant don d'un des siens, et puis Sofio qui lui enseigne par exemple le savoir mourir ou mourir dignement. A se souvenir ne sait on jamais.
Elle fait la connaissance de Maya, charmante Maya pour qui c'est sa première guerre également. Victoire aussi, avec ses meringues. Et d'autres personnes encore. Mais apparemment, tout le monde veut revendre les malles de Laure, sa mère.

Puis arrive le dernier soir en taverne, dernier soir ou rien n'a encore commencé, ou tout le monde se porte encore bien. La jeune fille apprend des choses sur la façon de se défendre, on lui parle de tripes, d'intestins sur le sol, de dents arrachées en guise de trophée. La blonde regardant tout le monde de ses azurs inquiets... puis la soirée continue, l'oppression se fait plus présente.

C'est parti...

Une voix....
Tenez vous prêt !

Wazaaaa ! Sus à l'ennemi ! Voilà ce que pense la blonde. car après la peur et le doute, l'adrénaline se fait présente, combattre, protéger, courir avec les autres telle une meute de loups, de rugissants... 30 ? Il lui semble qu'ils sont plus... Ils arrivèrent 1000 ? Non... Ses yeux regardent partout, elle se protège du mieux qu'elle peut, repense à son combat de bâton, aux joutes auxquelles elle assiste en tant que spectatrice, souvent.

Les Valmonte sont non loin, Fabien est là-bas, elle ne voit pas son cousin. si ! ça y est ! Sa mère.... Mère, où es-tu ? La jeune d'Orsenac cherche sa mère partout, elle ne la voit pas, elle esquive un coup, flûte ! Il n'est pas passé loin celui là.
Les combats s'enchainent, les corps se bousculent, se mélangent, s'affrontent, tombent...
Un aboiement ?! plume ! une plainte animale... Non Mère !!!

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Jason_de_vissac.
Le voyage les avait mené tous ensembles. Le Roy les avait appelés et comme un seul homme ils avaient répondus présents. Nobles d'Auvergne où simples volontaires ensembles ils avaient revêtus leurs armures, polies leurs épées et scellés les montures. De près ou de loin ils se connaissaient tous et avaient plus où moins d'affinités ensembles, mais aujourd'hui cela était oublié. Ils représentaient leur Duché et se devaient d'être soudés pour lui faire honneur.

Trente hommes et femmes voulant en découdre avec les ennemies du Roy et du Royaume. Le voyage jusqu'à Toulouse se fit sans encombre. Il était confiant ce n'était pas sa première campagne et l'enseignement militaire reçut à l'université de Belrupt allait pouvoir une fois de plus être mise en pratique. Sa famille était là et ils étaient tous rompus au combat surtout son tuteur le vieux Duc de Saint nectaire, militaire chevronnait qui ne comptait plus ses campagnes militaires, ses oncles Tixlu et Althiof eux aussi souvent partis loin de leur Duché pour combattre ainsi que sa chère tante Korydwen.

Le soir en taverne ils se détendaient autours de choppes de bière, les anciens surveillants les plus jeunes pour leur éviter l'ivresse qui risquait de leur faire manquer le départ. Il avait rencontré la jeune Constance d'Orsenac fille de son amie Laure. Baptême du feu pour la mère et la fille mais toutes deux prêtes à en découdre sans peur.

A Toulouse un écuyer royal avec un langage à faire rougir même le plus vieux des soudards , sans aucune correction pour les Dames et Demoiselle présente. Son épée lui avait chauffée la main mais en valait il la peine ce rustre. Il leur vint même l'idée ce soir là de le ramener avec eux pour l'offrir à Mathilde leur Duchesse pour donner de la distraction à la cérémonie d'allégeance. Mais après réflexion elle aurait bien été capable de les destitués tous. Donc ils le laissèrent à Toulouse.
Ils riaient pour oublier ce qui les attendaient, sachant que le combat n'était pas loin et qu'ils allaient devoir se battre.

La dernière nuit à Muret les tavernes résonnaient de leurs voix et de leurs rires. Une lecture de la gazette que chacun avait reçu donnait envie de résoudre les énigmes pour leurs changer les idées. Puis direction le campement.

Il alla voir chacun des membres de sa section et une poignée de main avec pour chacun un mot d'encouragement la nuit allait être dure, les fers allaient se croiser. Dernière à son oncle Tixlu avec une envie de réconfort de sa part. Car même si on y est habitué on sait que l'issue du combat peut nous être fatale.

Il chassa cette idée de son esprit et sortit son épée et s'avança pour suivre l'ordre donné par le maréchal d'avancer.


"FORCE ET HONNEUR POUR LE BA ET POUR LE ROY"

Ils avançaient en silence, ses yeux scrutaient la nuit, la lune n'était pas pleine donc peu lumineuse cette nuit là, et en plus un nuage la cachait ce qui rendait difficile l'approche dans la nuit. Soudain le nuage se déplaça, un bruit devant et l'ennemie était là.

Le combat qui s'en suivit fut acharné et sanglant , mais le ciel redevint sombre et c'est presque dans le noir qu'il croisait le fer.

Soudain une douleur lancinante dans son flanc gauche, la douleur lui vrilla le cerveau mais il continua à avancer , mut par une rage surhumaine frappant l'ennemis sans le voir sauf le drapeau qui lui signalait qu'elle était ennemie.
Il voulait encourager ses camarades mais le bruits des lames s'entrechoquant était trop puisant.

Soudain au petit matin le trou noir. Plus rien il sombra dans le vide pour se réveillé bien plus tard dans la tente des médicastres militaires qui suivaient toujours l'armée. Il se releva sur son coude pour regarder autours de lui , il reconnu trois Auvergnats dont son amie Laure. Ses yeux étaient fermés. Pourvue qu'il ne lui soit rien arrivé de fatal. La douleur le rappela à l'ordre, il s'effondra sur sa couche de fortune le front perlant de sueur.

_________________
Dalmau
[Nuit du 17 au 18 juin, Auch: défense]

Etait-c'là les armées du Roy?

Dalmau s'interrogea à voix haute sur les troupes qu'il entrapercevait difficilement dans l'obscurité de la nuit. Même les yeux plissés, il ne faisait que deviner une masse sombre couverte d'aspérités d'où émergeaient, ça et là, quelques piques ornées de pavillons flottant au vent. Instinctivement, bien que la distance fut encore grande entre lui et les assaillants, il porta sa paume au pommeau de son épée et souleva vaguement son écu. La tension dont il était victime se précisait et se manifestait dans chacun de ses muscles. Ses phalanges glissèrent de leur support jusqu'à la fusée de sa lame qu'il extirpa silencieusement de son fourreau. Il ne quitta pour rien au monde le mur d'ombres dressé au loin.

Les secondes s'écoulèrent, longues... ennuyeuses... étouffantes à en crever debout, avant que les fous de guerre du Roy ne décident de se lancer à l'assaut de la capitale des comtés d'Armagnac et des Comminges. Leur fougue lui semblait artificiel, presque contre-nature. Ils avançaient rapidement mais ne paraissaient pas revêtus de cette ardeur qu'il avait côtoyé dans les rangs des défenseurs de cette province assaillie. Néanmoins, une oeillade lancée sur les défenseurs de sa section lui fit penser que cette envie brûlante de protéger la ville aux poires n'était pas nécessairement le credo de tous à en croire le visage de la blondinette aux fesses blanches. Il aurait bien donné milles écus pour connaître le fond de ses pensées mais cela attendrait la fin de cette bataille.

Les premiers chocs éclatèrent et les premiers cris se firent entendre; cri de guerre ou d'agonie? Il n'en savait rien et n'en avait que faire. Son oeil tentait désespérément de trouver une ouverture, une occasion d'envoyer valser la pointe de son arme dans le sternum d'un royalo, mais rien... Le néant... Dans la mêlée, il crut apercevoir le vieux devant lui... Ce bougre avait trouvé de quoi s'amuser lui si l'on en croyait les bouts de bois qui s'envolaient aux quatre vents... Et il continua de jouer des coudes et des bras pour se frayer un chemin dans le tas de chair et de ferraille qui l'emprisonnait dans l'impuissance mais ne put s'en extirper. La blancheur métallique de son arme ne se heurta à aucun corps, aucun sang et aucun trouble. Il ragea intérieurement maudissant le sort de ne pas lui fournir une destinée plus glorieuse.

Malgré ses efforts, la suite ne lui offrit rien de plus. La sueur coulait sur son front mais n'était le fruit que de ses courses et de l'inconfort de sa cotte de maille. Finalement, il ne fut qu'un spectateur malheureux dans cet échange entre liberté et oppression...

A peu de distance, il aperçut Vic qui ôtait son estoc d'un ventre. Il se prit à s'approcher de ce duo ensanglanté sans mot dire. Un regard sur le vaincu, un sur le vainqueur... Il exhala un soupir avant d'esquisser une espèce de sourire incomplet à l'endroit de son compagnon d'armes.


Vous en avez eu un vous... Fin j'espère qu'c'était pas un gus d'notre camp. Au pir', l'est p'tet pas mort, lui dit-il en reprenant de ses mirettes bleutées l'inconnu couché à terre. Une moue se fixa sur son visage à l'heure de regarder de nouveau la blondinette couverte de liquide amarante. Les morsures n'sont pas votr'seul talent à c'que j'peux voir... Nous cach'riez-vous quelqu'chose dam'Victorine?

Le montagnard n'attendait aucune véritable réponse à cette question qu'il venait de poser. Il s'était fait une certaine idée d'elle, elle n'était pas qu'une simple nobliote farfelue qui aimait s'encanailler au comptoir. Il y avait autre chose... Il l'avait même soupçonné d'espionnage un temps. Il ne lui en avait rien dit... Elle semblait trop singulière, trop auscitaine pour être sincère.
Gerardine
[Nuit du 17 au 18 Juin 1461]

La nuit était calme dans cette petite chaumière, plantée aux abords Est de Auch.
Cette maisonnette abritait , une famille de paysans dont la mère n'était autre que Gerardine, brave femme usée par les travaux quotidiens et la tripotée de drôles qu'elle avait accouchés.

La nuit était tombée depuis des heures, la bougie presque consumée en témoignait. Le calme régnait dans le logis et la Gerardine en profitait pour raccommoder, repriser, recoudre les hardes que l'on voulait faire durer au delà de l'usure.

La chaleur de la nuit encourageait à laisser la porte ouverte, pour faire entrer le cour d'air, assainissant l'ambiante puanteur d'un trop hiver humide, parsemant le salpêtre aux bas des murs.

Gerardine, penchée et concentrée sur son ouvrage, ne prêta pas attention aux bruits lointains de sabots heurtant , fracassant la terre d'Armagnac.
Puis la cavalcade s'intensifia, le sol trembla sous les chausses de la paysanne, lui faisant relever la tête , yeux plissés, oreilles aux aguets, cherchant l'origine de ce chahut.

C'est assaillie d'une certaine crainte, mieux d'une crainte certaine que la femme sortit sur le pas de porte , scrutant l'obscurité.
Des lueurs filtraient entre les arbres, au loin , bien loin de la fermette mais le vent rapportait déjà les premiers cliquetis des épées s’entrechoquant avec force, les râles des premiers blessés, les hennissements des chevaux affolés.

Tout était combiné pour que la frayeur de la fermière soit à son comble, pourtant c'est avec un haussement d'épaule qu'elle reprit le chemin vers l'intérieur , rangeant son ouvrage sur le coin de cheminée et gagnant sa couche où ronflait déjà son homme.

D'un coup de coude, elle le réveilla sans aucun remord.


Dis, le Ferdinand, j'crois que les troupes du royot attaquent Auch.

Le Ferdinand, à demi réveillé, répondit.

Vas tu pas dormir, la Gerardine, au lieu de baver pareilles fadaises. Le royot , l'est pas encore assez crétin pour attaquer Auch en pleine nuit qu'il y verrait rien.
Lui , j'suis sur qu'il dort ...L'a cette chance, lui..


Et pour signifier la fin de la conversation , il se tourna tirant tous les draps, dos à sa femme qui ronchonnait de son coté en tapotant son oreiller et maudissant son homme.


[ A l'aube du 18 Juin 1461 ]

Le jour se levait tout juste, le coq n'avait pas encore chanté que la Gerardine et le Ferdinand se rendaient aux champs. Les foins n'attendraient pas la fin de la guerre et les deux paysans le savaient.

Le calme était revenu, juste quelques râles témoignaient de la bataille ainsi que les troupes royales battant tant bien que mal en retraite.

Le Ferdinand se grattait la tête, presque éberlué par cette débâcle, ou plutôt de voir les troupes royales en ces lieux.
Il se tourna vers sa femme qui déjà, l'observait avec cet air qui laisse à penser " alors qui c'est qu'avait raison ?" et lui lança , avec toute sa mauvaise foi masculine.


Vas courir fermer les portes de la grange , j'en veux pas un, couché sur mon foin, à le salloper de son sang.

La Gerardine, cotillon relevé, prenait la direction de la grange au pas de course alors que le Ferdinand commençait à couper le foin.
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Sephoria
[Dans la nuit du 17 au 18 Juin à Auch / défense]

La nuit s'annonçait belle et c'est le pas guilleret que la Sésé quittait la taverne " Auch en Navarre", point trop ivre pour une fois, pour rejoindre sa tente installée dans le campement au pied des murailles.

La lune ou autre chose, la Sésé n'aurait su le dire car point ivre, mais point sobre non plus, guidait ses pas le long du dédale de ruelles, la menant vers la porte de la ville et le dit campement.
Slalomant .... entre les tentes... Tient la leçon de cartographie du capitaine avec ma sainte doit être finie , déduit la vilaine, entendant les ronflements reconnaissables, selon elle, du capitaine.

Ricanant à cette idée , la chipie accéléra le pas car sous sa tente, attendait son rendez vous.
Elle allait poser son bâton à coté des autres, ceux de ses compagnons d'armes quand elle entendit les premiers claquements d'épées, les cris d'alerte et tout le tintouin qui accompagne toute bonne guerre qui se respecte.

Ne se séparant pas de son bâton finalement , elle rejoignit le champs de bataille à la hâte , hurlant parce qu'on lui a dit que cela pouvait effrayer l'ennemi.


HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Arrivée au cœur de la bataille, bon d'accord à la lisière tout au plus , voyant les premiers membres tranchés , le sang coulé, les corps jonchant le sol tel fétus de paille laissés au hasard , l'enthousiasme de la gardienne d'oie fondit comme neige au soleil.
Elle déglutit avec difficulté, l'estomac se retournant jusqu'à expulser le trop plein de vinasse et le spectacle, sous ses yeux et sur ses chausses, n'était guère réjouissant.

Elle en aurait rougie si elle en était capable mais non loin elle entendit un ricanement moqueur.
Ses yeux trouvèrent immédiatement le coupable et brandissant son bâton, la Sésé, déjà , coursait l'indélicat parmi les combattants.

Bousculée, ballottée, renversée même, Sésé en perdit sa proie et dans toute sa logique, car oui Sésé est logique, elle chercha qui frapper pour soulager sa hargne sur le premier venu , enfin presque.

Et c'est là qu'elle l'aperçut, seul parmi les autres , vêtu de jaune et blanc tel un canari, bien oui c'est voyant le jaune, même la nuit. Elle ne l'observa que quelques secondes puis se jeta sur lui , lui assénant un coup de bâton , brisant celui la.


Citation:
18/06/1461 04:19 : Vous avez frappé Binonounet. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Se retrouvant désarmée par le coup et n'écoutant que son courage, la Sésé entama un retrait , comme si le sans nom était à ses trousses, vers les lignes amies.

A l'abri, le combat fini , elle regagnait le chemin de sa tente quand elle croisa , Dalmau et Victorine en bonne discussion devant un macchabée.


Té! Vous v'là, vous deux... Et ben celui là aura plus mal aux dents... Dit-elle en regardant le mort . J'ai vu Vickette lui retirer son épée du corps, mais l'est où le vot'e, le Dal?

Du regard, elle faisait semblant de chercher le corps qu'aurait pu transpercer Dalmau, lui accoutré de sa vieille ferraille familiale.
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Ambassadrice de L'armagnac et Comminges au Lyonnais Dauphiné et en Bourgogne
Princesselaure
Hey ho, Heyyy hooo… Bingo !

Il y a des choses surprenantes dans la vie… Une offense, puis une déclaration de guerre, puis une levée de Ban, puis voilà une noblesse réquisitionnée pour les besoins.

Départ de Murat en BA, les 30 rugissants ou affamés enfin bref les 30 nobles quittèrent terres et familles pour s’en aller combattre la cause royale.

Un voyage somme toute assez calme et sympathique, direction le sud ! Des arrêts dans les villages, des bons moments passés en taverne, à repenser, à savourer… Profiter tout simplement.

Tout le monde allait bon train, même Plume suivait bien les ordres du chef d’armée, quant aux oies elles passaient leur temps à piailler, pinçant les mollets au passage de certains amis, ce qui amusa la Duchesse. Puis le principal, les malles, cargaison de robes et bijoux si des fois on se faisait inviter dans un castel sympatoche ! Pour le moment ce n’est pas cela !

On marche, on dort sur des couches que même les gueux de Riom n’ont pas ! On se lave quand on a le temps dans une rivière, on mange bien maigre ! Mais purée ce que l’on peut picoler !

Dernier soir… On se repose… On brosse Plume… On caresse les oies qui chopent l’index de la blonde ! Oui ben là je pars avec un handicap ! Quoi ça ne marche pas ?! Suis pas en perm ! Merdum !

Puis dans un élégant bâillement… Un cri… Une voix…

Tenez-vous prêt !

De ? On sert la soupe ?! Le bouillon de poule et les viandes rôties ?! Ah non ! On va en guerre ! Oui c’est pas mal aussi !

La Duchesse se leva, se tapa le fondement pour évacuer un peu de poussière, et les voilà en route… On enferme au passage les volatiles… Le palpitant qui s’emballe, un regard vers les partenaires… Puis vers sa fille… Un murmure… Je t’aime… Puis les voilà partis à l’assaut. Ca court, ca crie ! Bouh ! Pire que la chambre des nobles ici ! Un vrai vacarme !

Puis l’attaque, Laure se lance avec Plume dans la foule, lui mord et elle tente de planter l’épée ! Bon ce n’est pas encore gagné ! Puis tandis que l’azur est sur le qui-vive en face ne se soucie pas du derrière… Plume grogne et avance ce qui alerte l’Auvergnate instinctivement…. Une présence pas forcément amie !

Tout à coup, un pommeau de l’épée qui vient heurter le genou de la blonde qui tombe à quatre pattes… Puis comme si cela ne suffisait pas… La folle étrangère lui flanqua un coup dans le ventre, ce qui déstabilisa complétement la blonde… La garce ! Par derrière ! Couchée sur le sol… Les boucles dorées éparpillées comme un champ de blé, elle contemple ce visage… Espérant un jour la recroisée…

Carroña Muere !*

Les paupières qui se ferment doucement pour protéger l’azur…

CONstance…

Un souffle long, elle en a bien vu de l’autre… Mourir jamais… Souffrir… Oui… Depuis la mort de trois de ses enfants… Elle sent peu à peu quitter le sol, trainée comme un sac… L’envie d’ouvrir un œil et de dire !

Attention quand même c’est une robe de cuir ! Mais pas le courage, enfin pas la possibilité surtout… Les aboiements de Plume… Les bruits de fer… Elle a envie d’y retourner mais n’arrive pas à articuler ses mouvements… Quelle plaie !


Fin du premier acte !

*Crève Charogne !

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Charly
Sous le signe Astral.

Comme en goguette, et comme au plus profond commun dénominateur, l'ombre secousse, Pilate, mais ne se lave point les menottes.

Charly regrettait à cet instant précis qu'oncques n'eût point encore inventé le chewing-gum, car il aurait aimé mastiqué autre chose que le brin de salsepareille qui pendouillait à ses lèvres muettes de Portici.

Las : on lui dit d'attendre.

Il attendait.

Il attendait depuis peu lorsque on lui dit d'avancer.

Il avanca. Pardon : il avança.

On le fit stopper : il stoppa.

On le fit s'agenouiller, il se coucha.

On lui fit signe de ne point parler : il mima.

J'aime bien le "il mima". Ceci dit en passant.

Derrière lui, la troupe de vermeille se coucha aussitôt, par l'un de ces mimétismes probants, apanage soit des canards et des oies, soit des guerriers du Péloponnèse lorsqu'ils tentaient d'infiltrer Darius et ses chiens.

Charly réalisa soudainement que ses vêtements se salissaient, même dans le noir il le réalisa. Il se changea donc en un tour de main, car c'était un professionnel.

Il enterra alors ses vêtements salis par la boue des tranchées.

Lors que Paris et Vienne tentaient vaine alliance, on cria d'attaquer, et Charly attaqua.


Sus ! Cria Charly.

Puis il réalisa que ce cri de guerre aurait pu être mal interprété.

Sus Antigone ! Cria-t-il alors.

Mais il réalisa que ce nouveau cri de guerre pouvait aussi être mal interprété pour peu qu'un dénommé Antigone sévisse dans le coin.

Il arrête donc son assaut, ouvre son livre des citations, en choisit une au hasard des convives d'un été bord de lune puis, satisfait, repart à l'abordage.


Nutcracker ! Hurle-t-il comme ses mots tombaient au vent des steppes.

Il était satisfait de son nouveau cri de guerre. Il espérait juste qu'il l'avait hurlé avec l'accent tonique qui convenait à la langue germanique.
Korydwen
Prenez une trentaine de noble et de volontaire.
Envoyez-les à Murat.
Choisissez parmi eux plusieurs chefs de section.
Sélectionnez... Roulement de tambour : Korydwen.
Vous n'en serez pas déçu.
Une noble de France avec un Comté en Isle de France portant le nom de breton... Ca lui allait bien puisqu'elle avait un prénom breton et de surcroit un caractère bien trempé d'espagnole. Un joyeux mélange sans doute bien motivant pour ses compagnons de route.
Sauf que... Korydwen et l'armée, ça faisait pas toujours un, même très rarement un, le choix avait donc été risqué, mais vraisemblablement payant puisque sa lance était arrivée complète à Toulouse.

Toulouse... Ville rose ? Elle n'en savait rien, mais ville au bien étrange personne... Et de croiser un écuyer aux propositions plus qu'indécentes, bein voyons... Enfin, cela faisait parti des nouvelles expériences !

En chemin, elle avait donc repris goût aux tavernes et s'y rendait régulièrement croisant des têtes bien connues, mais très peu croisée ces dernières années et puis en découvrant d'autres. La jeune Constance, elle l'aimait bien cette petite, enfin pas si petite que ça et puis Jason, son neveu Jason, pas vu depuis longtemps, mais qu'est-ce qu'il ressemblait à sa mère et de la détermination il n'en manquait pas. Et puis les Valmonte, Beths, Marty et en fin... Le monstre des tavernes : Killian ! Un savant mélange entre une Beths et un Marty ! Une terreur et un sacré viseur ! D'ailleurs, elle en avait fait les frais, mais après un petit marché il ne devrait pas remettre ça...

Dans la soirée, ordre fut donner par le chef d'armée, ils allaient attaquer, les chefs de section avaient été prévenu et de ce fait Korydwen avait le tour des tentes de sa section. Informant chacun de ces compagnons de route qu'ils attaqueraient cette nuit.


Tenez-vous prêt. Nous marcherons droit devant nous.

Voilà ce qu'elle leur avait dit avant de retourner se préparer dans son coin, il n'y avait bien que son époux qui voyait ses doutes. Korydwen ne se permettait pas de faire douter les femmes et les hommes qu'elle guidait. Elle ne se permettait pas de faiblir devant eux, elle se montrait forte et déterminée. Elle était persuadée que si elle l'était alors les autres le seraient. Finissant d'enfiler ses gantelets, elle se tourna vers son époux. Elle se demandait bien ce qu'il pouvait penser, se faire diriger par sa propre épouse et rien que pour cela, Korydwen esquissa un léger sourire.

Il était temps de sortir et de monter sur sa jument, de là-haut, elle espérait avoir une vision plus globale, mais surtout pouvoir garder un œil sur les femmes et les hommes de sa section. Elle s'était donnée pour mot d'ordre de veiller sur eux, une sorte de mission supplémentaire. Elle les avait rassemble, son époux, sa fille, Gav sur qui Thib lui avait demandé de veiller, Clo son amie de toujours, Levio, Bosk une nouvelle rencontre et enfin Alcalnn qu'elle avait croisé de nombreuses fois durant de nombreuses guerre. Elle se souvenait de Varades et de son plan d'attaque, les armées normandes et périgourdines. Et de passer devant chacun d'eux, de les encourager, de les rassurer.


Et c'est ainsi qu'ils se jetèrent tous dans l'inconnu, la nuit on ne voyait pas grand chose. Korydwen essayait de garder un œil sur sa progéniture, elle n'aimait pas la savoir sur un champ de bataille. La bataille se déroula et bien... Paisiblement pour elle, puisque personne ne chercha à la frapper ! Elle faisait peur haut perchée la Comtesse ? Des cris, des hurlements de douleur, des plaintes d'animaux, Korydwen tournait et se retournait sur Thessalie, elle essayait de voir, mais rien et puis finalement au petit matin, le silence... Le silence de mort, pesant.

Elle descendit de sa monture et la laissa à son fils Matthis, elle lui avait ordonné pour commencer de rester en retrait derrière. Il fallait faire l'inventaire de ses troupes, le soleil faisait rougir le ciel. Elle chercha et puis elle commença à les voir un à un, Gav, Levio, Eléa, Althiof, Clothilde... Mais deux noms manquaient à l'appel.

Elle retira son heaume, garda son épée à la main et traversa le champ de bataille, appelant.


Bosk ! Alcalnn ! Bosk !! Alcalnn !

Tout en cherchant parmi les tombés, évitant d'écraser les cadavres, par respect pour le long sommeil de ces femmes et ces hommes tombés pour des valeurs auxquelles ils croyaient.

Bosk !! Alcalnn !

La fatigue commençait à se faire sentir, s'essuyant le front, elle continuait ses recherches, ses hommes elle les retrouverait !
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Pas/peu disponible entre le 21 juillet et 18 aout.
Queen
[Nuit du 17 au 18, quelqu’part, mais pas où il faudrait]


    Quand on n’a pas pu dormit le matin, bah on pionce le soir, forcément.
    Elle avait passé la journée à attendre les ordres. Attendre ce putain de courrier. Elle avait fait deux ou trois tours en tavernes, avait picolé, mais n’avait pas vu celle qu’elle voulait voir. Tant pis. Insolente, elle avait envoyé baladé plusieurs pelos plus ivres qu’elle sur la route du campement. Tout le monde ronflait déjà. C’est donc l’appel à les accompagner.
    La rouquine avait donc rejoins sa tente dans laquelle dormait déjà Ixia. Queen fendit son visage d’un sourire en regardant la môme dormir. Cette innocence au milieu de cette violence… C’était pour elle qu’elle était là, pas pour Arnaut, pas pour l’armée, pas pour le Roy. Juste, pour Ixia. Elle lui caressa doucement les cheveux, et s’avachit dans sa branle.

    Sa nuit de la veille étant tellement courte, celle-ci serait… Mieux.

    Elle ne fût réveillée que lorsque le petit matin était déjà bien avancé. Ixia était toujours là. La rousse se frotta lentement les yeux, enfila ses bottes et mit le nez dehors.
    Et là, vision d’horreur.

    Y’avais plus un chat.


      -Et merde !


    Ouais cocotte, t’a raté le départ, parce que tu pionçais… Ca craint quand même. La Peste s’engouffra en vitesse dans sa tente pour récupérer son équipement. Elle enfila expressément une tenue de combat, serra son épée à sa ceinture et fila en courant vers Auch.
    Pour vous dire qu’elle ne sera pas en avance hein…

    Les combats n’étaient pas si loin du campement. Mais évidemment, lorsqu’elle arriva. On en était à déplorer qui avait tué qui, et de quel côté. Idée lumineuse de la rousse pour pas passer pour une lâcheuse : Se foutre de la terre et du sang sur la tronche. Chose pensée, chose faite, d’un mec à moitié en train d’crevé, elle enfonça une main dans une plaie dans un jolie bruit de déchirement et de type qui chiale comme une fillette.


      -Tsss… T’es vraiment soldat toi ?


    La rousse avançait doucement sur le champ de bataille désormais déserté par la majorité des combattants. Il y avait pas mal de gens au sol, certains qui bougeait, d’autre qui bougerait plus. Pas sentimentaliste pour deux sous, elle ne jeta qu’un rapide coup d’œil aux cadavres, et continua son inspection de ce qu’elle avait raté. Ca n’était pas le combat le plus épique du siècle à ce qu’il semblait.

    Au suivant !


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