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[RP] Hôtel de Cetzes

Nohra
Bien que sachant qu'elle n'irait point au bal, la brunette n'avait pus s’empêcher de venir trainer ses chausses au abord de l'hostel de Cetzes. Gout de la frustration, brin de douce folie, espoir d'entrevoir une image festive ou tout autre raison! Aller savoir. Toujours est il qu'un peut à l’écart collée contre un mure, elle assiste à l'ouverture des portes.
Lorsque les portes s'ouvre elle peut légèrement entendre la musique entrainante teinter dans l'aire. Un sourire se dessine sur ses lèvres, elle ferme les yeux est imagine se que pourrait être la salle.

Soyez les bienvenus ! Entrez, je vous en prie.

La jouvencelle rouvre les yeux, sur le pas de la porte le maitre de maison accueil ses convives en contre jour. Sa voix lui semble enjouée, détendue et même si d’où elle se tien elle ne peut voir tout les détails, elle devine le sourire qui doit égailler son visage parfois bien grave.
En l’entendant, la jeune femme se demande une fois de plus, comme cet homme peut être tel que le décrit son oncle. Un léger soupir soulevé sa poitrine.

Si seulement ils consentait à apprendre à se connaitre sans penser à mal....... Murmure t-elle.

Nohra chasse aussitôt cette pensé de son esprit pour continuer de gouter au mieux de ces miettes d'images festive.
Jean.de.cetzes
Jean aperçu la belle dame de Louvois. Il savait qu'elle ne viendrait pas, son oncle, Arilan, lui ayant interdit l'accès à ses appartements. Pourtant elle eut assurément apprécié cette fête qui lui aurait changé des habitudes monacales de son enfance. D'ailleurs elle était là, devant la porte, sans doute pas par hasard. Il hésita à l'interpeller pour l'inviter mais préféra ne point la mettre en situation fâcheuse. Il se contenta de s'avancer un peu vers l'entrée pour qu'elle le distingue en belle et sobre tenue de réjouissance et la salua bien bas avec toute la grâce dont il était capable. La dame était belle et "il n'estoit nulz qui la veist, que dou feu d'amours n'esperis". C'était pour reprendre les belles lignes de Pierre Gencien :

" (...) une dame qui de nez,
De bouche, de menton, de vis,
Est faite aussi comme a devis :
Chief (...)brun, cler front, petis sorcis,
Yex (...) noirs rians, col blanc polis,
Espaulles faites a compas.
Cil que ce fist, ne failli pas :
Les bras ot lons et blanches mains,
Le cors bien fait jusques as rains,
Si tres bien fait comme nature
Pot miex former, n'est pas droiture
Que plus bas vous devise rien,
Mes tant vueil que sachiez bien,
Qu'anbedoi sont petis ses piez
Et si estroitement chauciez
Que tous les dois perent parmi.

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(Impossible de lire mes mp IG...)
Nohra
Alors que toute ouïe et mirettes en éveille elle apprécie le tableau, Nohra remarque que le Cetzes s’avance plus en dehors qu'il est de coutume pour recevoir des invités. Un brin intriguée, elle en profite pour mieux le détailler car son mouvement a estompé le contre jour. Elle lui trouve fière allure dans sa tenu plus élégante que de coutume et son visage est souriant comme elle l'avait supposé.
Sans doute sans s'en rendre compte s’avance t-elle un peut alors qu'il la salut fort courtoisement. Un soupçon de gêne d'avoir été surprise, la jeune femme le salut a son tour. Alors qu'elle se redresse, Nohra penche légèrement la tête sur le coté et un large sourire ourle ses lèvres groseilles tandis que ses mains s'agitent à l'horizontal.

Si cela avait été à la vertical on aurai plus croire qu'elle exécutait une chanson à geste, "ainsi font font font les petites marionnettes" mais il n'en était rien. En observant attentivement, le geste n’était pas totalement identique et en tenant compte du contexte la bonne traduction devait s’approcher de cela.

Zou, filez donc messer de Cetzes, ne faites pas attendre plus vos invités, passez une agréable soirée.

Se fessant la brunette reculait à l’abri de l'ombre relative d'une porte.
Catherines


Les portes se sont ouvertes mais la jeune fille , n'ose s'approcher , préférant attendre quoi , elle ne le sait

Pour se donner une contenance elle passe la main dans ses cheveux et arrange sa robe , tout en observant les invités du maitre des lieux qui pénètrent d'un pas assuré vers la belle demeure


Sieur Jean De Cetzes a salué les arrivants d'une voix aimable et elle lui a répondu sans toutefois franchir le pas

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Hadelize
L’invitation était restée bien en évidence dans les appartements d’Hadelize pour qu’elle n’oublie pas, aussi le jour venu, se fit-elle apprêter avec soin par sa chambrière.
C’est donc vêtue d’une robe blanche sans bijou deuil oblige, qui mettait en exsangue sa généreuse poitrine et sa taille fine qu’elle se fit déposer devant le domicile de Jean De Cetzes.
Le cocher lui ouvre la portière.

Regard approbateur sur la demeure, la musique retentit douce et agréable.
Son hôte s’est avancé pour recevoir ses invités. Deux femmes semblent hésiter à entrer et une se cacher.

Hadelize les connaît et a un petit frisson d’adrénaline en reconnaissant la femme de son Altesse.
Respectueuse, elle plie le buste pour la saluer ne sachant si elle la voit, puis c’est la nièce d’Arilan papiste convaincue qu’elle croit apercevoir dans l’ombre d’une porte puis enfin la bailli qui semble ne pas oser s’avancer.
Gentiment, elle s’approche d’elle l’invitant à entrer en sa compagnie.


Venez damoiselle………
Ne faisons pas attendre notre hôte plus longtemps…La fête semble bien agréable.


Hadelize dans un déhanchement naturel, s’avance dans l’entrée de la belle demeure.
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Emmanuela
Les portes furent ouvertes, au même instant où d'autres convives arrivaient.
La princesse reconnu quelques visages, dont celui de celle qu'elle soupçonnait d'être une des maîtresse ou ex maîtresse de son époux.
Un léger sourire ourla ses lèvres.
La jeune femme, que certains pouvaient encore qualifier de femme enfant vu son jeune âge, ne se préoccupait pas de l'amour avec autant de zèle que d'autres.
Elle aimait Iohannes, certes, mais d'une autre façon. Ils se complétaient, et se laissaient une certaine liberté. Il lui apprenait des choses, elle lui en apportait certainement d'autres, à sa façon.
Leur relation ne serait sans doute jamais vraiment comprise par les autres. Mais eux, se comprenaient, et c'était bien là l'essentiel.
Elle n'avait donc aucune animosité envers Hadelize.

Elle lui adressa donc un sourire accompagné d'une inclinaison du visage en réponse à son salue.

Puis elle mit pieds à terre et confia les rennes à son garde qui avait suivit quelques pas derrière.

Puis d'un geste précautionneux, elle s'empara d'un petit panier accroché à sa selle puis pénétra dans la demeure.

Un regard balaya le hall d'entrée, puis se posa dans celui de son hôte, qu'elle salua


Messire Jean, je vous remercie pour cette invitation... Veuillez accepter ce petit présent, pour votre anniversaire

Elle tendit le panier, et un chiot blanc dont l'un des yeux était orné d'un pelage noir montra son museau

Il s'agit d'un jeune issu de la portée d'épagneuls de feue ma chère mère.

Une mimique mutine coutumière à la demoiselle étira ses lèvres. La princesse avait ses habitudes.
Elle symbolisait ses amitiés et sa confiance de manières différentes. Pour les très proches, qui avait fait quelque chose d'exceptionnel dans sa vie, elle offrait une terre. Pour une nouvelle amitié et en gage de confiance, elle offrait un animal. Et ces chiots étaient un héritage de sa mère.

Elle recula d'un léger pas, espérant que ce présent serait apprécié, et observa discrètement les autres personnes qu'elle gratifia d'un sourire franc. Elle espérait faire quelques connaissances durant cette fête.

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Catherine Elisabeth Von Frayner

(En raison d'une longue...très longue absence, si vous m'aviez envoyé un message ig merci de réitérer... RP en retard ? Mp moi ! retour d'ici juin au plus tard !
bannière en cours)
--Adon
Le jeune mineur de fond torturait toujours sa coiffe lorsque l’hôte fait ouvrir les portes et les invites à entrer dans sa demeure. Pris de cour par l’amabilité de l'homme à son égard Adon bafouille un misérable

B'jour m'sieur.

Envoler les beau mots longuement réfléchis, ne reste que le rouge qui gagne largement sa face de misère.

S'cu....s'cusez du dérangement m'sieur.

Et le voila qui fait feu des deux fuseaux, filant ventre à terre rejoindre ceux de sa condition.
Catherines


Aux propos de la Bourgmestre de Toulouse , la jeune fille suit cette dernière
Comme elle semble à l'aise au milieu de tous ces gens


Je sais que celà ne se fait pas de faire attendre notre hôte Dame , mais je suis impressionée par toutes ces personnes bien mises et qui semblent comme vous évoluer aisément

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Nohra
Bon nombres des convives étaient à présent entrés, la soirée serait sans doute joyeuse et bien qu'elle n'y assisterait pas, la brunette en était contente. Sans doute le maitre des lieux allait il à son tour franchir le seuil de sa demeure et profiter des douceurs préparés. Il était grand temps pour la jeune femme de s'en retourner dans ses pénates.
Après un dernier regard vers les fenêtres largement éclairées, Nohra commence à se diriger à pas lents vers son domicile. Dans le silence relatif de la nuit, elle profite de la douceur de l'aire, laissant quelques goutes d'eau salés rouler le long de ses joues.
Jean.de.cetzes
La princesse venait de lui faire une présent assez exceptionnel. Un jeune épagneul, chien noble s'il en est, de couleur blanche et à l'oeil orné de cercle noir. Une bête qui semblait fort attachante et qui déjà laisser poindre sa truffe humide.

Votre Altesse, votre présent m'honore. Je l'accepte avec grande joie et j'espère me montrer digne de cette bête. Le fait qu'elle soit issue de l'élevage de votre mère est d'autant plus important à mes yeux. C'est un merveilleux cadeaux. Merci infiniment.

Il prit la bête avec lui et la laissa vaquer dans la demeure, tout en gardant un oeil sur sa chienne Querelia qui semblait pour l'instant assez passive. C'était curieux, mais tant mieux.

Je vous en prie Altesse entrez. Les festivités vont bientôt commencer. Le vin est frais et la nourriture est chaude, allons donc ensemble avant que ce ne soit l'inverse !

Vous aussi je vous en prie, entrez tous !
- dit-il en s'adressant à Catherines et Hadelize dont il connaissait les aventures avec le mari de la Princesse. Il espérait à ce sujet que rien de fâcheux n'advienne. Mais l'attitude des grandes dames étaient toujours des plus intelligentes. Tout devrait donc bien se passer.

Curieusement à cette invitation le jeune homme qui se tenait là un instant auparavant, s'excusant pour on ne sait trop quoi, fila à l'anglaise sans raison. De Cetzes l'interpella sans savoir s'il l'entendrait.

Mais revenez voyons ! Vous êtes le bienvenu sénher !
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(Impossible de lire mes mp IG...)
--Adon
Mais revenez voyons ! Vous êtes le bienvenu sénher !

La tête bouclée ralenti légèrement sa course. Il a beau être de basse extraction il n'en est pas saut pour autant et comprend bien que ses mots lui sont adressé. Forcement, hormis l’hôte de la soiré il est le seul autre homme visible présent à cet instant, donc pas besoin de sortir de Belrupt pour comprendre.

Mais voila il est également un tantinet bourricot le mineur.S'il était au départ bien décidé à profiter de l'aubaine au point de se récurer de la tête au pied, devant tous le beau linge présent il avait changé d'avis. Il n’était point fol notre homme, profiter d'une chopine avec quelques homme même de bonne naissance était une chose. Se retrouvé piégé au milieux de femelles enjuponnées en était une autre, surtout quand on était pipelet comme un travailleur de force.

L'merci mais non merci m'sieur, l'bon courage à vous hein.

Le jeune homme continu sa course en redoublant d'effort, impatient de retrouver la sobriété de son entre.
Jean.de.cetzes
La petite fête avait eu lieu il y'a maintenant plus d'un mois et depuis Jean avait délaissé son agréable pied à terre pour visiter les cités toulousaines et profiter de celle qu'il dirigea pendant un temps. Maintenant de retour à Toulouse il s'affairait à préparer le mandat à venir, dans l'attente des résultats du vote des conseillers, en un sens ou un autre. Assurément s'il était Comte l'hôtel aurait son utilité pour les mondanités, les visites nocturnes des conseillers de l'ombre, des astrologues, des corporations... Tout une variété d'oiseaux et de félins que l'on préfère nourrir chez soi, à ses frais, dans l'intimité, plutôt qu'en des lieux moins privés que public comme le château. Peut- être y aurait il aussi d'agréables rencontres, quelques banquets privés organisés dans une amitié et un partage tout aristotélicien. Bref, l'hôtel aurait son utilité et faute de pouvoir gouverner le comté de Cetzes gouvernait pour l'instant sa maison, employant la domesticité à bon escient tant en cuisine - pour l'entraînement des maître-queux et sauciers que de son estomac - que les différents préposés à des services aussi divers que variés. Ainsi les chambres étaient tapissées, le garde manger rempli, les communs nettoyés et surtout son bureau, pièce maîtresse s'il en est, était paré. Tout était prêt.
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(Impossible de lire mes mp IG...)
Astana
    [10 septembre 1461, aux premières lueurs de l'aube]

Blondeur a joué, Blondeur a perdu, Blondeur paye son tribut. Mais pas sans une touche personnelle. Conviée à l'Hôtel de Cetzes pour y recevoir un gage mis en jeu la veille au soir, la scandinave arbore la trogne chiffonnée de ceux ayant peu dormi. Les traits tirés par une fatigue lourde à porter. C'est aux premières lueurs de l'aube, donc, tandis que Toulouse sommeille encore dans les bras de Morphée, que la rasée apparaît devant le logis : vêtue à la garçonne, le plus sobrement du monde. Astana n'est pas femme d'apparat ; c'est une ferrailleuse jusque dans l'échine. La visite matinale aura sûrement pour effet de prendre le Comte au dépourvu, et peut-être en tirera-t-elle un plaisir coupable. Après tout, nulle heure n'avait été précisée. Il avait dit : « Le plus rapidement possible ». En cela, la mercenaire tenait déjà sa parole.

Tout en examinant la façade imposante, la dextre se porte à l'ichtus autour de son cou qu'elle triture d'un geste fébrile. Tiraillée entre excitation et curiosité. Une chose est sûre : le Comte s'avère être franc joueur autant qu'il est amateur de bons mots, et en cela il a trouvé une adversaire de taille. Bien que la danoise ait une fâcheuse tendance à sortir des sentiers battus. Tendance qui se rapproche plus d'une ligne de conduite, d'ailleurs. Enfin. Une fois les trois coups secs réglementaires à la porte, s'en suit l'attente. De courte durée.

Bien vite, un valet ouvre et considère la dépigmentée avec un étonnement non dissimulé. Vrai qu'une grande perche au crâne dépourvu de cheveux - ou presque - toute sapée de noir qui frappe au petit matin, ça a de quoi en surprendre plus d'un. Surtout un personnel de maison tenu hors de la confidence.


- « Dites au Comte qu'Astana Sørensen est ici. »


Ton impérieux édulcoré d'un léger rictus.

- « Il sait qui je suis, et pourquoi je suis là. »

À ces mots, l'épaule droite se loge dans l'encadrement de la porte.
Je ne compte pas bouger d'ici, non non. J'attends. File le chercher.

Ce qu'il fait avec une rapidité à toute épreuve.

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Merci Rosie pour la bannière ♥
Jean.de.cetzes
Il était un peu moins de 6h, soit à potron minet comme aimait à dire un lieutenant de la maréchaussée qu'il avait connu, lorsqu'un valet de son hôtel vint frapper à la porte de sa chambre. Il maugréa en guise de réponse un Allez au diable ! Mais l'invective sembla se perdre dans son oreiller, à moins qu'elle ne fut seulement formulée dans son esprit fatigué de la veillée en taverne, encore sous l'emprise des vapeurs d'alcools qu'il dégageait. Le valet frappa de nouveau ajoutant cette fois :

"Una dona du nom d'Astana Sørensen vous fait dire qu'elle est là et que vous savez pourquoi."


Pffff.

De Cetzes s'extirpa difficilement de son lit, nu, exceptée de la tête sur laquelle il portait un bonnet de nuit - oui... pour dormir il quitte son turban ! Il alluma une solide bougie dressée sur sa table de chevet à l'aide des étincelles d'un briquet qu'il battu vigoureusement. C'est à l'aide de cette pâle lumière vacillante qu'il se dirigea jusqu'à la porte où l'attendait le serviteur. Sans l'ouvrir il lui intima de la faire monter dans la salle à manger et de réveiller la cuisine pour qu'elle y fasse monter solide petit déjeuner, et fissa.

S'habille ou s'habille pas ? Ben non. S'habille pas. La donzelle voulait lui jouer un tour, mais il en avait bien d'autres dans son sac. Et après tout pour le sort qu'il devait lui faire, guère besoin de vêtements il avait. Il se contenta d'enfiler une chemise propre de l'avant veille - oui c'est encore propre - et par dessus une sorte de robe de chambre bordée et et doublée de vair. C'est dans cette tenue qu'il s'installa dans la salle à manger attendant la blonde qui était à croquer, et le petit déjeuner pour remplir son estomac légèrement torturé par les boissons ingurgitées la veille et se remémora la scène l'amusante scène de vie : le pari, le lancer de dague, la promesse de choisir la récompense qu'il voudrait. La blonde avait perdu, il avait gagné et comme il l'avait dit hier, à tout vainqueur, tout honneur. Et pour sur, il saurait l'honorer d'avoir tenu parole en venant ici, même aux aurores. En l'hôtel de Cetzes nulle panne d'inspiration. Il avala une rasade de clairet qu'il faisait tenir en carafe, soignant le mal par le mal, brisa une miche de pain qui trainait,pour avaler quelques billes de mie afin d'éponger le tout, et attendit la suite.
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(Impossible de lire mes mp IG...)
Astana
L'animal rétif arpente les lieux d'un pas lent mais assuré, plongé dans une phase d'observation qui lui paraît nécessaire. Une véritable éponge. Réflexe qui découle de son expérience en terrain miné, où la broutille la plus insignifiante peut parfois vous sauver la mise. Ça, et son obsession pour les détails, les nuances ; où se cachent bien souvent toute la complexité des choses. Et bien que la danoise ne se sente nullement en danger - puisque ici de son propre chef - c'est un fait qu'elle ne peut empêcher. Point.

Elle marque une pause sur le seuil de la salle à manger pour considérer le tableau d'ensemble, étirant un rictus suffisant à la vue du Comte manifestement réveillé de frais, avant de s'annoncer d'un raclement de gorge. Tu l'as pas volée, celle-la. Astana n'est pas du genre à rougir à la vue d'un homme dans le plus simple appareil, et encore moins lorsqu'il est camouflé par une robe de chambre. Tout au plus y trouve-t-elle une sorte d'ironie fortuite.


- « Vous aurais-je tiré hors du lit ? Navrée. »

Mensonge.

Après un rapide examen des lieux, la blonde opte pour la chaise en vis-à-vis du Comte.
Confrontation ? Plus ou moins. Blondeur aime les faces à faces.


- « Est-ce assez rapide à votre goût ? »

La lippe s'ourle d'un sourire, tandis qu'elle grappille la moitié d'une miche de pain sur la table dans laquelle elle plante ses crocs avec entrain.
Nulle attente, nulle permission demandée. Puisque le Comte n'aime pas les manières et abhorre son titre, il ne sera pas ménagé. Traitons plutôt d'égal à égal.

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Merci Rosie pour la bannière ♥
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