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[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Tirlititi
Pourtant tout avait bien commencé, la fin de la semaine approchait, le retour de son brun râleur aussi, déjà plusieurs jours qu'elle se disait qu'il fallait qu'elle réponde à la question d'Alberto par apport à sa propre question.
Faut dire qu'elle avait dû les clouer sur leur sièges, elle imaginait même leur tête en lisant la missive qu'elle avait envoyée, enfin de missive juste quatre mots
" Es-tu baptisé ?" rien de plus , rien de moins .
La réponse n'avait pas tardé tout aussi longue que la sienne
"Pourquoi me poses tuent cette question?"
Bon c'est sur que quiconque la connaissait ...connaissait aussi avec quelle vitesse elle pouvait se débiner quand on parlait " baptême, mariage, église " mais voilà pour son brun râleur.elle était prête à tout et elle devait l'avouer, que s'unir à lui ne lui déplaisait qu'a moitié.
Non elle était menteuse elle en crevait carrément mais trop fière pour l'avouer, pour se l'avouer .
Donc elle chantonnait en s'éveillant dans cette satanée chambre d'auberge puisque le cadastrier était aux abonnés absents depuis qu'ils étaient arrivés, si besoin elle allait partir le chercher et le ramener par la peau des fesses et il allait leur donner cette P***** de clef avant qu'elle ne sente son côté Lorraine ressortir pour de bon.
Puis son satané volatile était arrivé avec son élégance naturelle, c'est-à-dire atterrissage raté contre le rebord de la fenêtre, plume qui vole, et missive à moitié arrachée...enfin elle aurait préféré ne pas la recevoir la missive en question, mais sur le coup elle fut contente en reconnaissant l'écriture d'Alberto, elle était à mille lieues de se douter de la teneur de celle-ci .
Au fur et à mesure qu'elle lisait elle palissait, ses mains tremblaient seules sortaient de sa bouche des ...


Ce n'est pas vrai , c'est un cauchemar...Méli tu peux pas être...morte


Elle laissa tomber la missive au sol décomposée



Quand on vit le vide suivis d'un plein.
Quand on vit le néant, après avoir connu le tout.

On se retrouve sans rien. Même quand il y a tout et qu'il nous manque un but ce n'est rien. Mais quand on a rien et qu'on n'a pas de but, c'est la fin. Je suis désolé de l'apprendre. Tellement désolé de te l'apprendre. Mon coeur est meurtrit et j"aimerais qu'il ne soit pas le seul à mourir, quand on voit ce que j'ai vu. Mon coeur sera a jamais blessé et laminé, pas par les entailles d'un brigand, mais pas celles que laissent l'amour après être partit.

Meli, ma Meli, mon Amour, ma vie, n'est plus. Les routes auront eu raison de cette force. L'errance me gagne. Mais aussi le plaisir de penser que j'ai passé de si bons moments. Mais la déception me gagne et la tristesse quand je pense que je ne pourrais à présent plus les vivres.

A présent je fuis et j'essaie de m'accrocher à la vie.

Alberto


Partir, voila il fallait qu'elle aille vers lui et Hans qui n'était pas là, Hans qui aurait su la consoler, la prendre dans ses bras ...
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Hansreudi
Le Balafré tenta de décrypter les raisons pour lesquelles sa belle restait silencieuse. Comme si elle le regardait, sans qu'il soit là. Il avait presque envie de se retourner voir si elle n'était pas en train de reluquer les miches musclées d'un type dont l'image passait à travers son corps.

Bref, elle était comme qui dirait "Absente dans sa tête". Certes la brune avait pas mal tapé dans la prune, mirabelle, marc de raisin, et toutes sortes de fruits plus murs les uns que les autres. Elle comme lui hein, il avait pas donné sa part au.....à elle. Ils avaient mangé, bu, bu.........fait l'amour...bu, refait l'amour......bu, et puis là le Balafré avait eu l'impression qu'avec tout ce qu'il a ingurgité, le porte drapeau ne se redresserait plus d'un moment. Et une chance....déjà parce que la belle lui avait mis le compte, il était vidé, au propre comme au figuré, et de deux, elle ne l'a pas vu en si pitoyable situation. Si il avait été charmeur de serpent il en aurait été réduit à siffler dans le biniou pour redresser la bête. Enfin, une chance, si on peut dire. La Lorraine du Languedoc s'était endormie au troisième coup de canon. Tu parles d'une chance toi, frustration oui. Si c'était pour lui faire remarquer que son homme n'avait pas été à la hauteur, elle aurait pu tout de même s'abstenir de ronfler à en faire péter la chaux des murs. Terminé, il picolera plus avant de s'envoyer en l'air. Il n'était pas là non plus pour faire une anthologie des ébats qu'ils accomplissaient.

Il était toujours le regard plongé dans celui de sa belle....vide. MeeeEeeeerde elle fout les jetons comme ça. A quoi qu'elle pense, on aurait eu l'impression que sa vie défilait devant ses yeux. Il tentait de reprendre en main le bateau, lui parlant du baptême de Jalna auquel ils étaient conviés. Ça semblait vaguement éveiller une réaction chez elle, tendre en enjouée, comme pouvait l'être sa belle dans ces moments là.


Citation:
Et c'est quand tu dis?


D'accord, ça évoquait un truc, pas en totalité, mais il y avait un début de réflexion. Ohhhh il était loin d'être dupe, c'était pas le lapin de garenne né dans la semaine son homme. Elle pouvait jouer l'amnésique, des fois que ça passe à l'as, qu'il en parle plus de son éventuelle pastorale, à laquelle, elle ne semblait pas accrochée. La chatte retomba sur ses pattes. Elle était douée la bougresse pour éviter les discussions emmerdantes.

Citation:
Tu sais chéri, aujourd'hui on devrait rester à la tisane, car tu as de ces idées toi, je t'assure que tu me ferais presque peur parfois .


Appelle moi con avait-il envie de lui chuchoter en riant. Elle le faisait rire c'était l'essentiel, car voilà bien longtemps qu'il n'avait pas était aussi heureux et qu'une femme lui apporte autant de bonheur. Il soupira tout de même, histoire de faire style, leva un sourcil et pinça les lèvres pour faire genre. Après tout, on s'en fout et contre fout de la pastorale. Ils n'avaient pas l'intention de se marier. Vivre dans le pêcher, voilà comment ils étaient, et ils allaient semble t-il rester un bon moment. Une chance pour eux qu'ils se dégotèrent un pêcher d'ailleurs, personne au cadastre pour leur filer leur lopin de terre qu'il réclamaient à corps et à cris depuis des semaines. Mais bon, le pêcher c'est pas top génial pour le dos, et on manque toujours e se ficher une branchounette dans le fion en se tournant trop vite.

Rhoooooooo, déconnons pas, ils crèchent pas dans un arbre, même si son zoziot.....ahhhhhh voilà le mot qui fache......."Mon Zoziot". Bordel qu'est ce qu'il avait lui à trouver ça amusant. Mon zoziot. Tout ça parce qu'une fois quelqu'un s'était amusé, ou trompé, en l'appelant "Titi". D'un coup, son Balafré pensa à un ....zoziot. Marrant, marrant, elle a pas l'air enchantée elle. D'accord, encore un peu embrumée peut-être, mais elle semblait bien agacée tout de même. Évitons à l'avenir de continuer dans ce sens. Puis elle avait les mots simples pour exprimer les choses, des fois, elle lui faisait penser à un gars, rude, un bon guerrier qui n'est pas là pour se faire chier avec les mots et les messages à véhiculer.


Citation:
Je sais pas si le père est attaqué du bulbe, mais je t'assure que toi tu dois être trépaner mon " coco " . En plus si j’étais toi, je trouverais un autre surnom comme " mon amour ", " ma chérie " si tu veux pas que les tiens ne te reconnaissent qu'à tes chausses ....


Clair, net, pris, sans bavure. Faut être un gros débile, ou suicidaire pour pas comprendre. Un mec par moment cette gonzesse. Il éclata de rire en l'entendant. A croire qu'il était toujours attiré par le même genre de femmes, qui en avaient dans les braies....enfin, c'est une image hein, puis si elle en avait ce serait les siennes.....bref, ça regarde personne.

Un début d'année qui commence fort bien. Paisiblement, en Languedoc, les pieds sortis des bottes 23 heures sur 24.......le pied.....oui, encore.

Et voilà, quand tout va bien, y a toujours un truc pour venir gripper le rouage, ou plus prosaïquement, faire chier la vie.

Le nouvel archevêque de Touraine qui venait de le "missiver" pour l'informer qu'il allait essayer de faire accélérer quelque peu la procédure de dissolution de mariage. Il avait plus de nouvelle depuis des mois et dormir dans son pêcher lui avait sorti cette situation de la tête. Tout ça pour dire qu'il devait rappliquer à Tours. ben voilà. le bonheur, les pieds qui dansent la tarentelle terminé. faut remettre les bottes, refoutre le cul sur un cheval et partir en Touraine. Punaise, qu'il en rencontre pas certains, sinon des dents du font et le râtelier de devant vont voler. Il fermera les yeux pour voir personne, puis une mandale ça peut se décrocher rapidement, en toute discrétion, sous une porte cochère. Alors comment annoncer l'affaire? C'est là qu'est la question et qui demande diplomatie, tact, entrain, sourire ultra brillant et une bouteille de mirabelle pour contenter la belle. En un mot, comme en cent, il était dans une belle merdouille. Alors petit plats dans les grands, balade romantique au port.....qui pue, super, il avait pas trouvé mieux......vite demi-tour le centre ville et ses tavernes....bruyantes. Chier, il parlera fort. Déjà qu'il lui avait annoncé peu de temps avant que sa fille venait les rejoindre ici, là c'est "Chérie, je monte en Touraine, mais t'inquiète pas hein, je reste pas". Là il aurait droit de toute évidence à un "Ouaiiiiiii, c'est ça, tu vas la rejoindre, j'ai compris....etc...etc...." Si elle avit toujours pas compris qu'il l'aimait. Sinon, avec un peu de chance ce serait "Je comprends mon ange, il faut régler se problème au plus vite, sois prudent....etc....etc...." Déjà si c'était un truc entre les deux, il avait le séant bordé de médailles. Voilà, voilà, on y est.....lachons la pustule........une quinte de toux pour le sauver????? une dent qui se fait la malle???? Bahh non, cest tu te débrouilles. Mais il sortit sa botte secrète non pas de derrière les fagots, mais de son sac, enfin, decelui du livreur.....Hihihi, une bouteille de Mirabelle de son pays, spécialement commandée auprès de Lorrains qui 'lont bien pris pour un con quand ils lui ont demandé de payer. Il aurait donné son cheval, presque ça aurait couvert les frais. Mais on lui avait assuré que c'était bien fait avec des Mirabelles de son pays.....ahhh mon païïïïïsssssss. Tout juste si c'était pas l'arbre auquel elle était monté quand elle était ch'tiote. Il la posa sur la tablke, l'air de rien, d'une main....celle qui lui restait la bouteille lui avait couté un bras.


Tiens chérie, pour toi.

Déjà, "chérie", et pas "zoziot" évitons...

Bon, ben voilà.......

Le silence est d'or, mais il va bien falloir sortir le truc, un frottage de la barbe naissante, un avalement de salive....

Bon, je dois remonter à Tours pour régler ce problème de dissolution de mariage qui avance pas. j'vais te leur foutre un coup d'pied au fondement moi si ils m'arrangent pas l'affaire rapidement... Enfin, pour ça, je dois remonter.....de suite...enfin, demain...je pars....demain....à Tours......demain......Tours....hein, tu disais????......Demain.......je dois.....pars....cheval.....Tours......Enfin, c'est l'bordel quoi.......C'est clair pour toi?

Oui, bon, c'était clair, y avait pas de doute. Ils n'avaient pas le choix, c'était une évidence. Quelques effusions, quelques tendresses qui regarde personne bande de curieux et le voilà parti en Touraine. pas que sa Belle ne pouvait pas l'accompagner, mais elle avait les gaminots à réceptionner.

Et naturellement, baladé de bureau en bureau, de salle d'audience et salle d'audience. Bref, il en avait plein les bottines. Et c'est aussi tout naturellement quand on est pas là que la couille atterrit dans le potage. Là c'était l'annonce par sa brune de la mort de son amie Méli. Elle lui avait envoyé une missive avec un de ses Pigeons à Grande Vitesse, pour l'informer des faits, de la situation de son ami Alberto.....Il lui répondit prenant déjà la route pour la rejoindre à Montpellier.


Citation:
Chérie,

Je rendre de suite auprès de toi.

Propose à ton ami de nous recevoir s'il le souhaite, nous pourrions être en Lorraine dans une quinzaine après mon retour. Nous nous devons de ne pas le laisser seul.

Je fais au plus vite.

Ton homme

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Tirlititi
Le bonheur c'est simple comme un bonjour...

Malgré la disparition de Méli et grace à la présence de son brun râleur elle avait su faire face au manque, faut dire à peine le pigeon envoyé qu'il avait pris un canasson pour revenir vers elle laissant alors son problème de dissolution de mariage de coté... et rien que pour cela elle en aimait davantage .
Elle écrivait à Alberto régulièrement chose qui était rare de sa part mais l'amitié qui la liée à celui-ci était trop importante pour qu'elle le laisse seul, déjà qu'il ne voulait pas qu'ils le rejoignent alors lui faire savoir qu'ils seraient présent si besoin ... était important... puis la vie avait repris son cours .
Confortablement installée dans la taverne à parler de couverture qui devrait servir à protéger un comptoir... enfin les fesses delicates de la Lorraine surtout, ben oui c'est que c'est froid un comptoir et pour faire des folies de son corps enfin elle veut un minimum de confort la lorraine, toujours est-il qu'une idée germa dans l'esprit du brun râleur et de la Lorraine/languedocienne, Béziers étant à un jour de route, ayant chacun des amis là-bas et surtout celui qui était devenu au fil des années plus qu'un ami.....un frère, voilà que en peu de temps ils avaient envoyé les missives annonçant leur visite, pauvre pigeon qui ne faisait que des allers-retours entre Montpelliers-Beziers , à croire qu'il allait finir neurasthénique ou peu s'en faut.
Dernière missive dont elle était sur qui ne manquerait pas de le faire plus que réagir...





Coucou Frerottttttttttttttt
bon voila


Alors nous partons demain soir , donc nous serons le mercredi 22 , je te le dit au cas ou tu saches pooo.
Autre chose....
Nous serons la Jeudi 23 et je t'attends de pied ferme en taverne devant une bonne chope
compris?
ON dit ouiiiii Chefffffffffff bien aimé

signé ta tite soeur si belle , si jeune héhé


Elle s'imaginait l'entendre...va t'en foutre moi des "oui chef"! et limite si elle ne sentait pas la kitchenette derrière la tête comme punition ...
La missive envoyée, fallait encore préparer les besaces, ben oui même pour un aller-retour il fallait prévoir au cas où elle trouverait des échoppes pour dépenser tous ses écus et surtout remplir les besaces que son brun râleur porterait .

Chériiiiiiiiiiiiii en route , oublie pas tes écus !

Pouffant elle partit grimper dans la charrette et l'attendit

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Hansreudi
Les Voyages forment la jeunesse.

Pas un pour racheter l'autre, du jour au lendemain leur prenait l'envie d'aller à Béziers, puis Arles, après un saut de l'ange à Lodève....comme une envie de pisser ça les prenait. alors là c'était d'aller rendre visite à deux personnes de Béziers, ville de naissance du Balafré. Wgaby pour la brune, son frérot comme elle disait et Hispahan pour les deux. Si le premier fut au rendez-vous au grand bonheur de la Lorraine, la seconde avait été au grand dam de son brun aux abonnées absentes. Tant pis ce sera pour une prochaine fois. Puis la prochaine fois ne sera pas longue à attendre puisque dès le soir de leur arrivée à Béziers, ils repartirent pour Montpellier, à trois, et il était déjà prévu d'y retourner le surlendemain. Pas étonnant que le couple s'était pris la tronche en explication de date et de lieu en planifiant leur parcours. Il faut tout de même avouer que si le retour à Béziers, pouvait être aussi tendre que le premier ce sera avec plaisir que le Balafré s'y rendra avec sa brune. La belle n'ayant pas oublié de prendre leur couverture spéciale ébats en zone hostile avait donné lieu à quelques amusements physiques entre les deux.

On va tout de même passer les détails, mais, quand même, la couverture délicatement posée devant la cheminée d'une des tavernes de Béziers, leur corps nus qui s'enlacent, elle qui le....et lui qui la.........rien que d'y penser ça donne des frissons qui parcours toute l'épine dorsale. Naméo, passez votre chemin, c'est privé.

Bon, alors l’arrachage de cheveux n'était pas fini. Pas que sa brune lui avait chopé la tignasse en plein rodéo mais surtout que leur voyage n'était pas terminé. Rameutement....rameutage......regroupement des troupes pour retourner à Béziers récupérer le bardas de Gaby, et déjà en ligne de mire Lodève. Alors là il s'agit d'être organisé hein, pas de couille dans le potage, pas de place à l'improvisation. Il s'agissait de coucher sur papier leurs étapes à venir. Pourtant c'était clair. Il ne pu s'empêcher de rire lorsque écrivant les différentes villes à traverser avec dates, personnes, intendance......et tout le bastringue, la brune s'exclama d'un.


ahhhhhhh

Quoi ?

Non rien

T'as rien compris !!!

Siiiiiiiiiiiiii, j'avais mal lu.

Tu parles ouai, qu'elle avait mal lu. Déjà le matin de leur retour à Montpellier le Balafré n'y comprenait plus rien non plus. Ils repartaient le soir même pour Béziers. Enfin, oui, non, dimanche? Merdouille, non, c'est bien ça, ils repartent tous le soir même pour Béziers. Quel bordel. Pas évident d'organiser les vacances en famille quand même. Et c'était que la première étape. Là c'était encore simple, après ce le sera autant que de pisser par une archière de nuit, sans les mains, puisque viendront s'ajouter aux réjouissantes baguenaudes, Evi, Tamara et sa soeurette. Si les voyages forment la jeunesse, j'ai pris 15 ans moi d'un coup.
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Tirlititi
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Citation:
T'as rien compris ...


Ben voilà, bien entendu c'etait pas de sa faute à lui mais c'était celle de la Lorraine, comme il pouvait être de mauvaise foi quand il s'y mettait ... Elle le regarda et les mains sur les hanches, le menton bien relevé pour lui montrer qu'elle savait ce qu'elle disait...et qu'elle assumait... Bon assumer quoi , elle en savait rien mais fallait bien montrer qu'elle savait ce qu'elle disait, alors avec un aplomb...

Je n'ai rien compris ? ...la faute à qui si j'ai mal lu ?
Pas à moi, tu écrirais plus lisiblement aussi, de vrais pattes de mouche, on dirait l'écriture d'un médicastre ! Même avec des lorgnons c'est impossible à déchiffrer .


Et toc , voila c'était dit .


Bon pour le départ reprenons on file à Béziers, on fout dans la charrette Gaby et ses affaires, on rentre à Mp , de là on repart pour Lodève recuperer Evi ...on rentre le soir même à Mp...
Ah j'oublie faut qu'on prendre la fille de Lana et Neo....
Ah puis aussi le tonton et je sais plus qui ..


Enfin cela était un plan sans accroc mais c'était sans compter sur le rejeton de son brun râleur . Mais une fois à Lodève, une missive du rejeton...



Je coupe du bois ...Je suis obligé de rester ...j'ai fait une boulette ... j'ai cru ... plein de miches ..j'ai la tête à 8000 pieds .. P'tain papounet il va me botter le train .. courageux mais pas téméraire ..

Bon donc on récapepette, le départ pour Béziers ...c'est fait
Le retour pour Mp ...c'est fait
Le départ pour Lodève ... fait aussi
Le retour avec toute la clique dont la fille de Lana, le tonton de celle-ci et Evi...fait...mais cette fois manque le rejeton donc !


Retour sur Lodève pour le chercher et le tout avec une corde pour l'attacher , le ficeler à la charrette, c'est qu'il ne faudrait pas qu'il oublie qu'on rentre le soir même .Et comme si cela suffisait pas , La procedure de la dissolution du mariage etait en cours...Elle croisa ses doigts dans son dos ,elle afficha un sourire et..

Mais désespère pas chéri....on va y arriver




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Hansreudi
Lodève, Lodève, deux minutes d'arrêt.


Pas le temps de s'ennuyer dans le couple TH, HT, Tirli-Hans, les deux bruns, comme on veut. Déjà qu'à eux deux c'était souvent la fête du slip, des braies, des bas et de tout ce qui se porte, mais alors quand venait se rajouter le rejeton c'était un vrai spectacle, une immersion totale en service psychiatrique du couvent des soeurs Fofoles.

Alors, on part à Béziers, on revient, on part à Lodève chercher qui déjà.....à oui Evi, on rentre à Montpellier, le gamin qui traine les bois avec sa hache sur le dos et en oublie le départ. Bien le digne fils de la Montrésor à louper les départs de la sorte. Bon, on peut pas trop lui en vouloir déjà que la Lorraine et son brun vachement râleur pour le coup, s'y perdaient dans le planning des sorties buccoliques. Donc, la prochaine étape, retour à Lodève récupérer le gamin et ses brindilles. Ahhh ça la brindille elle commençait à lui échauffer les sangs. Et encore une chance qu'il s'était foutu dans les bois des Homs ou de Latude au lieu d'une taverne à se faire détrousser ses écus avec la première gueuse un peu cracra venue. C'est que quand on a 15 ans on est pas trop regardant sur les qualités esthétiques, hygiéniques et microbiennes des produits du marché en matière michetonneuse.

Toujours est-il qu'il fallu retourner à Lodève récupérer le loulou. Hop, on arrive, on repart, le frérot qui décide de jouer les chevaliers servant au grand coeur à Nimes en accompagnant une re-connaissance qu'il à re-faite. Bref, une vrai famille de secoués, et même si le frérot de sa brune ne l'est que de coeur, il rentre impeccable dans le moule familial. Une chose était certaine c'est qu'ils n'avaient pas le temps de laisser refroidir les canassons. Enfin, il leur fit avant son départ pour Nîmes, le plaisir de venir leur rendre une petite visite, boire un godet, deux, trois, visiter l'intérieur, s’exclamer combien ils sont bien installés, enfin, des trucs de famille bien sympathiques qui détendent l'atmosphère et les mandibules, des choses qui font chaud au coeur.

Bon, cette fois c'est bon, le Tieros récupéré, direction Arles, quand on aura nos haches, ça se précise, c'est pour bientôt, ça vient les haches, on va les avoir. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, elles sont prêtes, on les a mais on va plus à Arles. Ben non hein, ce serait pas eux si le grain de sable, ou la grosse couille dans le potage n'était pas apparu. Là pour une fois c'était pas de leur faute, juste que en Arles c'était un peu trop sécurité, sécurité, et que les troubles qui risquent d'y éclater ne sont pas pour rassurer la brune et le brun. La première pour ne pas prendre de risques inconsidérés pouvant mettre en danger ceux qu'elle aimait, et lui pour ne pas prendre de risques inconsidérés pouvant mettre en danger ceux qu'il aimait. Donc pour le coup ils étaient d'accord et hors de question d'aller en Arles d'autant plus que le Balafré avait écrit à leur amie Gwenn et qu'il n'avait pas eu de réponse. Ils feraient donc un séjour forestier à Lodève, c'était décidé. Pas que la ville soit des plus folichonne, mais à eux tous ils arriveraient bien à animer les tavernes, à y mettre le feu, au sens propre....euhh non au figuré.


Alors juste le temps pour le couple de se rendre en Touraine afin de répondre aux convocations devant l'Officialité Épiscopale pour témoigner des raisons de la demande du Balafré quant à la dissolution du mariage. Bref un grand moment de joie et de détente comme voyage. Une chance qu'il n'était pas aussi souple qu'un contorsionniste et que le grand écart facial n'était qu'un souvenir qu'il n'a jamais eu, sinon il se serait bouffé les ongles des pieds tellement il avait bien attaqué ceux des mains. Il s'était peut-être même surpris à lorgner sur ceux de sa douce, hésitant un moment à lui demander de lui filer un doigt. En plus ils étaient long et soignés, un vrai bonheur. Nonnnn, hey je déconne, il se bouffe pas les ongles et reluque pas ceux de sa brune, encore moins les pieds na mais ohh. Quand même, il est parfois un peu sur les dents, mais pas à se point. Quoique. Il faut reconnaitre que cette convocation le travaillait un peu et même s'il voulait pas trop le montrer,oui, comme un homme qui sait super bien cacher les trucs et qui ne montre jamais ses sentiments. Autant dire que la brunette le vit au premier regard comme un gros bouton blanc prêt à péter au milieu de front. Mais il se retient, il se contrôle, self contrôle, on souffle, on respire, on pète, on a la trouille d'en prendre plein la tronche au procès, mais on est digne, fier et surtout on a rien à se reprocher. Rien du tout. Merdeeee, ils vont pas lui faire un deuxième trou non plus. Allez, c'est parti, Tours, ses ruelles, ses souvenirs, bof les souvenirs, et ses têtes de.....des gens biens sous tout rapport. Oui, certains sont très bien, et c'est bien pour cette raison que le Balafré enverra son gamin en classe verte chez leurs Grâces du Lavardin. Plantage de tente de chevalier, ramassage du bois, faire du feu sans rien, même sans les mains, combat à l'épée les yeux bandés, danse pour éviter de faire comme le père et écraser les pieds des brunes.....ou le contraire, manger sa soupe sans faire de bruit de succion et en foutre partout sur le menton, éviter de dire "merd'" et "P'tain" à chaque fin ou début de phrase en guise de ponctuation. Tout un panel de chose que le Balafré aurait bien du mal à lui inculquer. Même si il s'était lui même bien corrigé en prenant le week-end découverte au Lavardin, il préférait que ce soit fait par des professionnels et des gens biens, vraiment biens.

Allez zou, en avant, les enfants restent à Montpellier, une nourrice top niveau trouvée pour les garder le temps du voyage. Pourvu que le Tieros tente pas d'y taper dans la motte. Ils auraient peut-être du prendre dans des âges supérieurs ou égales à la soixantaine, quoique, à 15 ans..... bref, c'est déjà dit. Tant pis, y peut pas rester puceau toute sa vie. De toutes manières ils n'allaient pas s'éterniser, lui témoigne, dit qu'il veut las garde des enfants et basta, retour maison, avec un tonneau de Chinonais acheté sur le marché histoire de rapporter un truc local. S'ils y avaient fait des bonbons ou autre douceur il n'aurait pas ramené du pinard, mais de souvenir, il n'y avait bien que le jus de raisin fermenté qui avait grâce à ses yeux en Touraine.

Pas question de cacher les choses, dire les vérités sans rien omettre, ne pas mentir, ne pas s'affoler, répondre posément et surtout ne pas envoyer chier procureur et autre membre de l'officialité. Ça serait plus son genre ça. Bon, Tirli était confiante en l'avenir et en cette dissolution.

Il laissa sa brune dans le hall, attendant qu'on donne accès à la salle d'audience au public. A peine entré dans la salle, il vit que l'on verrouillait la porte d'accès, laissant de fait la Lorraine derrière la porte. La connaissant, il suffit qu'elle entende son Balafré hausser le ton pour qu'elle défonce la porte à coup de pompe. L'est pas commode quand elle s'y met, il avait appris à plus foutre ses pieds sur la table en mangeant, ça plait pas. Et quand ça plait pas, ça se voit...encore le bouton blanc, ben là pareil, quand ça gonfle la brune, on le voit. De suite. Donc pourvu qu'elle aille trainer en ville faire les échoppes, se trouver une robe ou une paire de chausses "Fait à Paris" en import.

Déçu qu'elle ne puisse assister à l'audience, le Balafré déballa son sac, et il y en avait dedans. Il répondit aux divers questions qui lui était posées, mais comme son laïus avait été suffisamment touffu, il n'eut que peu d'occasion de revenir sur ses propos. Hormis la tentative de piégeage, mais c'est de bonne guerre, fallait bien qu'il en prenne pour son grade.

Épuisé mais heureux d'en avoir fini, il sortit de la salle rejoindre Tirli qui l'attendait dehors. Ahhh, elle est pas allée faire les boutiques. Penser à noter sur son calepin, "Ma brune n'est pas dépensière". Il regarda machinalement au sol voir si elle avait pas creuser un tranchée ou niqué ses pompes à faire les cent pas. Ben non, la tempête avait du grondée mais elle avait su la maitriser.

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Tirlititi
L'invité surprise

Jusqu'à présent lorsqu'il parlait mariage il en était hors des questions, rien que le mot " épousailles " et voila qu'elle marmonnait durant des heures . Mais il suffisait qu'on lui dise qu'ils ne pourraient pas se marier avant 18 mois pour qu'elle veuille l'épouser, c'était bien histoire de faire chier son monde qu'elle faisait sa tete de mule la brune lorraine.
Mais pour le moment elle était dans la panade .Arpentant la pièce de long en large elle jurait tant qu'elle pouvait , s'il avait été dans la pièce sûre que le très haut l'aurait recu à bras ouverts pour ne pas le laisser dans les pattes de la brune, car la brune en question rêvait pour le moment de tordre le coup à son brun, de lui enfoncer la dague dans les trous de nez et la faire ressortir par les oreilles...
Mais cela était en rêve, car elle l'aimait et il lui fallait réfléchir à comment lui dire car au fond elle devait se l'avouer elle etait partagé entre la colere et la joiur , c'était même un sentiment étrange, elle passait depuis quelques jours de la colère à la joie comme elle pouvait s'empiffrer et finir par courir aux latrines....


Mais reprenons du début, ne nous égarons pas encore, fallait trouver le bon moment, pour l'instant elle se tenait devant la glace comme si elle s'adressait à lui , elle se voyait facilement lui dire .

Dit chéri... donc si j'ai compris nous ne pouvons pas nous marier avant 18 mois très certainement ? Donc à ce jour je suis ta maitresse, ton amante, et si je viens à tomber enceinte tu auras un bâtard...

Voilà le mot tant hait était lâchée donc tout en s'attendant à un " stop tirli je refuse d'entendre ça " elle reprit vite

Donc je te signale que nous allons avoir un souci, qu'il va falloir trouver quelque chose car il est hors de question qu'IL débarque avant 18 mois, et le souci s'IL ou ELLE est aussi têtue que toi... IL ou ELLE va surement pas vouloir attendre tranquille ...
Mais cela tu ne t'en prends qu'a toi ... car comme toujours messire a voulu passer la charrette avant les boeufs.


Ou alors il y avait une autre solution ... Le reveil, Elle l'imagina à moitié endormi...pourquoi ne pas lui gâcher la journée, elle se tiendrait face au lit, vêtue de...ben de rien du tout, les mains sur les hanches et d'un geste élégant montrerait son corps dénudé

Alors chéri tu es bien réveillé?
Tu es en pleine forme?
Alors amour, dit moi, c'est bien mon corps parfait qui te fait rêver ?
Celui-là même qui te fait grimper au rideau?
Celui dont tu ne peux te passer .
Bien mes longues jambes fines, mes seins que tu adores toucher, caresser que tu veux garder pour toi éternellement?

Puis elle lâcherait ...

Ben tu vois, au fil des mois ...
Ben ce corps parfait va se déformer, ces seins vont s'alourdir encore je parle pas des jambes ...
Et tout ça parce que messire le futur ex-duc de je sais plus quoi, qui devait faire un état des lieux rapides
Eh bien il a fait comme toujours , et il a fallu qu'il surveille en regardant chaque recoin ...


Un sourire en coin elle attendit de voir sa réaction



Nous remercions le JD Altieros.reudi pour nous avoir permis de faire le tirage de dés http://img11.hostingpics.net/pics/885183ddu0302.gif

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Hansreudi
Ayé, elle parle toute seule.......

Il essaya de se remémorer la conversation qu'il avait eu l'avant veille avec sa brune. C'est vrai qu'il s'agissait d'une discussion tout de même vachement scientifique sur le "comment tu vas te démerder pour éviter de me faire un gosse". Lui qui pourtant avec le temps maitrisait à la perfection la technique du retrait post-coïtal-pré-éjaculatoire, ne ressentait pas le besoin qu'elle lui explique qu'il devrait à l'avenir se passer d'un état des lieux de la belle dans les règles de l'art mais d'un "zoup-zoup pan-pan" plus connu sous le nom de procédé leporidae, ou d'un point de vu moins scientifique, le tirage de coup du lapin. Il était vraiment pas très très chaud pour s'envoyer en l'air avec sa Lorraine de la sorte. Surtout qu'il aimait la dévorer d'abord du regard, la caresser tendrement, l'embrasser sensuellement, la prendre délicatement, l'admirer de nouveau, la dévorer encore, l'embrasser partout....Non, non, on a beau s'en convaincre c'est pas possible de bâcler ça merde. D'autant plus qu'il n'avait certainement pas commis d'erreur, ou alors, mais bon, ça remonte, elle, non, mais c'est bon, y a rien eu.......on va faire bruler un cierge quand même......la méthode Coué ou la pensée positive euhh merde elle lui sème le doute là. Non, mais non, c'est bon, ça va l'faire.

Il resta quelques heures devant sa bière à se souvenir des dernières fois qu'ils s'étaient mis à faire la cuisine...Oui, c'est le nom de code. "Chérie ce soir, c'est opération cuisine". Bon, ça faisait rire que lui. Bref.....il repassa la scène sous toutes les coutures..... hihihi à oui, on a fait ça aussi, rhoooo m'en souvenait plus, la vache, on est souple.....Bon, ben advienne que pourra. Là c'est certain si il a fait une connerie, il est mort et enterré. Et elle et même capable de l'exécuter tous les matins au levé du soleil pour la peine. Il ne fut pas pris d'une angoisse, c'était tout de même pas son genre, mais sentit quelques petits picotements qui l'invitaient à envisager la possibilité qu'il est dans la mouise. Non, aller, Coué, Coué...Positifffffffffffffffff.

Il termina sa bière, d'ailleurs elle était devenue chaude et éventée, le temps de se rappeler de tout il en avait oublié le divin nectar d'orge et houblon. Une bonne grimace de circonstance en la buvant et il rejoignit la maison.

Oui, ils avaient tout de même trouvé un endroit où poser leurs valoches, enfin, ils avaient demandé, on leur a pas répondu et comme ils sont pas du genre à attendre des plombes qu'on vienne les servir, hop, charpentiers, maçons, couvreurs, menuisiers, et posez moi la maison ici, elle sera du plus bel effet. Donc de retour à la maison. Les bottes de quittées, le manteau de délicatement balancé sur un fauteuil comme le ferait l'homme de cro magnon qui pouvait resurgir en lui, il se posa négligemment sur ledit fauteuil. La brune 50-50% mais 100% femme, ne devait pas être rentrée de la pêche ou études ou autre. Ahhhhh si, elle est dans la chambre....tiens elle chante......Merde elle chante fort.....ahh non elle parle.....merde elle parle fort, elle parle à qui et quéqu'elle dit.

Bon sang, il y a quelqu'un dans la chambre avec elle? Il s'avança à pas de ......sachant qu'il est plus ours que loup on va dire avec le pas léger d'un cheval de trait voilà, c'est entre celui de l'ours et du loup. On visualise bien le truc là. Il écouta glissant son oreille sous la porte avec la souplesse de la panthère ou du verre de lampe.


Ben tu vois, au fil des mois ...
Ben ce corps parfait va se déformer, ces seins vont s'alourdir encore je parle pas des jambes ...
Et tout ça parce que messire le futur ex-duc de je sais plus quoi, qui devait faire un état des lieux rapides
Eh bien il a fait comme toujours , et il a fallu qu'il surveille en regardant chaque recoin ...


Mais elle parle à moi là !!!! Le future ex-duc c'est moi ça !!! Mais comment elle peut me parler. Bon sang, la pauvrette, elle yoyotte. Il avait bien sentit déjà les prémisses d'un début d'ébauche d’extravagance en elle. Mais il ne se doutait pas que c'était au point de parler avec son râleur alors qu’il n'est pas là. Et en terme d'extravagance, déjà qu'elle lui avait proposé de faire l'amour par la pensée pour éviter tout risque post-jouissance masculin, sans toutefois bien maitriser la technique par la pensée. Oui, il avait du mal à visualiser l'orgasme en pensée, et elle aussi, donc ils avaient abandonné l'idée pour le moment. Enfin pour le moment, pour le moment, pour lui l'idée était enterrée. Il ouvrit délicatement la porte, la crainte au bide de la voir possédée, léviter au dessus du plumard, les yeux révulsés, la tête à 180°, et c'est pas en température hein , entrain de parler à une vision de son homme. Il ouvrit avant tout délicatement la porte pour pas la faire sursauter que si elle est en lévitation qu'elle choit pas.

Mais pourquoi elle parle de ses seins à un moi virtuel d'abord? Et ses jambes aussi?

Ayé, elle doit répéter une pièce de théâtre c'est ça. Elle a du trouver un autre loisir, voilà c'est ça du théâtre. Bon, la pièce doit tout de même pas casser trois pattes à un canard. La réplique de j'ai les seins qui vont s’alourdir et les jambes qui enflent....Félicie aussi, c'est tout de même loin d'être du François Villon.

Après l'oreille qui s'était glissée sous la porte, c'est la tête qu'il passa dans l’entrebâillement. Il la regarda faire les cents pas devant sa glace, et répéter à nouveau toute la tirade. Mais oui, bordel, elle revient encore sur l'état des lieux rapide, qu'il regarde dans tous les recoins.... Ça c'est moi, je me reconnais bien là et les seins qui enflent, les jambes qui s'orientent vers la phlébite, Félicie aussi.......Oulahhhh, c'est quoi ce bordel. De mémoire la seule fois que les seins se modifient chez une femme, en plus de l'âge et de la descente des tétons jusqu'au genoux, mais là elle a le temps......c'est quand.....combiné au jambes.......et à l'humeur....Non mais avec sa brune l'humeur c'est pas un repère. Quoique il avait appris à analyser la période du mois où c'était auberge du cul tourné.
Oui, mais les seins qui s’alourdissent....d'accord, ça c'est pas pour lui déplaire non plus, mais si c'est ça, une touchette du bout des doigts sur le bout des tétons et c'était à coup sûr la mandale à faire péter tout le râtelier de devant en réponse. Bon, rompons le monologue de la Lorraine.


Chérie, tu fais quoi à parler toute seule devant ta glace?
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Tirlititi
Citation:
Chérie, tu fais quoi à parler toute seule devant ta glace?


Punaise, pourvu qu'il vienne juste d'arriver, c'est qu'elle se sent pas prête mais pas du tout à lui annoncer la nouvelle . Elle est dans la panade jusqu'au cou et les deux pieds bien dedans ...Elle se tourne vers lui, affiche un sourire de circonstance, l'embrasse ...

Oui, cela m'arrive, pas à toi?

Noyer le poisson voila ce qu'il faut et pour ça elle est professionnelle, enfin il n'est pas mal lui non plus pour lui sortir les vers du nez, il allait falloir la jouer fine.Elle se demande ce qu'il a bien pu entendre, réfléchissant elle se lance .

Tu vois, c'est bête mais des fois ...Enfin certains jours ,ben je parle aux fleurs, je discute avec tout et rien et bien là je le faisais devant la glace , je me parle à moi-même , des courses qu'il va me falloir acheter, des malles qu'il va falloir emporter, dis d'ailleurs tu as vu pour ton mal de mer? Tu as prévenu aussi Gwen ? Et Tieros ? Et faut aussi ne pas oublier la puce hein ! Et aussi...

Voilà discuter jusqu’à le souler et hop le tour serait joué...enfin elle l’espère, elle espère surtout que Nane s'est planté, pas parce qu'elle est médicastre qu'elle a la science infuse. Elle se souvient de la discussion qu'elle a eu un peu plutôt avec elle quand sur le ton de la confidence elle lui avait dit être surement malade ...


.
Peut-être que j'ai mangé un truc?
je pense, et j'aimerais que tu...enfin tu es médicastre .

alors tu penses être enceinte je présume .

Punaise voila elle met les deux pieds dans le plat sans détour , elle lui fout la trouille, elle la regarde presque pale sure qu'on dirait qu'elle a vu la mort, faut dire que le " enceinte " ce n'est pas vraiment ce qu'elle veut entendre.Et voila qu'elle attaque , on sent le médicastre , le serieux prime

bon questions simples
Tu es souvent fatiguée ?
Tes seins ont grossis ?
Ils sont un peu sensibles?


Grossis, ben elle les trouvaient très bien comme ça elle et son brun n'avait pas l'air de s'en plaindre non plus , fatiguée, punaise déjà qu'elle est une marmotte mais la elle bat les records... Elle ne peut que hocher la tête tellement sa gorge est nouée..

Tu vomis le matin ?
Oui j'ai l'impression de faire que ça ,je mange je vomis
Ça s’arrête dans la journée ou ça se poursuit ?

Un sourire à Nane qu'elle espère entendre dire " mais non ma belle tu as juste abusé de cervoise ou de Mirabelle " mais voila qu'elle recommence de plus belle et cette fois elle entre vraiment dans le vif du sujet .

Tu as saigné quand la derniere fois ?

Punaise c'est quand qu'elle les a eu, elle réfléchit compte sur ses doigts, c'est pas si loin, à peine quelques jours ...enfin un peu plus ...arfff pas tant quand même ! Elle croise les doigts

Le mois dernier , un peu plus peut etre je crois...

Il est un peu tot alors pour affirmer mais je pense que tu réunis tous les symptomes d'une grossesse et pas d'un empoisonnement

Si elle croit qu'elle est rassurée elle se trompe, elle aurait aimé un bon vieux empoisonnement, elle a l'impression que le sol s'ouvre sous ses pieds , elle l'entend à peine son ...

Mes félicitations ma belle

Puis c'est le cri du cœur , un seul mot sort de sa bouche béant " hannnnnnnnn il a fallu qu'il..." elle va le tuer, laissez-lui dans les mains cinq minutes et elle sera veuve avant même les épousailles ...Elle la regarde inquiète

Mais je ne suis pas...on ne peut pas se marier moi !!

Puis elle reprend le contrôle,ce que Nane lui a dit le matin meme ne peut etre qu'une erreur , elle regarde son brun, l'air de rien , elle ne veut pas y penser, pas maintenant, pas de suite ...elle refuse même d'y croire et l'air de rien elle enchaine...

Bon chéri faut pas trainer, je te signale que nous avons un baptême, non trois...filons avant d'être en retard


Rp de la visite a quatre mains avec Nane94140

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Hansreudi
Là c'est la douche froide.

Le Balafré fronça les sourcils en écoutant les explications vaguement convaincantes de sa brune. Il faut reconnaitre qu'en ce moment elle avait un peu la tête ailleurs et ses crise de foie à répétition n'étaient pas là pour le rassurer. C'était tout de même étrange de la voir avaler crêpe sur crêpe au concours de lancé desdites crêpes justement et le lendemain matin dégobiller comme si le lancé de crêpes avait lieu dans son ventre. Il allait un peu la surveiller de près la brune. Et elle parle aux fleurs maintenant. Là c'était pas aux fleurs, c'était à une glace, voir même à ses seins. C'est comme si nous les hommes on parlait......ouai disons que ça a pu arriver une fois ou deux. Juste pour la remercier après coup d'avoir assuré comme une bête et de la prévenir de pas lui faire honte ce soir. Mais bon, nous c'est quand on va pisser que l'occasion d'avoir une discussion les yeux dans les yeux se présente. On sort pas le service trois pièces exprès pour tailler le bout de gras. Alors là savoir qu'elle parle à ses seins....Bahhhh....soit. Mais il va tout de même prévoir un petit rendez-vous visite technique chez le médicastre si ça dure de trop. Manquerait plus qu'elle cause avec la chipounette le soir après le bain et là c'est directe l'institut de science du corps et des déviances psychiatriques.

Il faut tout de même avouer pour la défense de la belle qu'elle n'était pas aidée avec lui. Depuis qu'ils étaient ensembles elle avait de quoi un peu jaroter. Entre ses crises de calcaire à lui et surtout, son annulation de mariage qui prenait un temps fou et n'était pas des plus apaisant pour provoquer chez eux une calme et douce vie.

Il la regarda, toujours les sourcils froncés qui semblait plus demander si elle n'était pas entrain de le mener en gondole Vénitienne. Il est vrai qu'en pleine période de la Saint Valentin, l'idée des gondoles n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Sauf que tout ce qui va sur l'eau, gondole ou reste c'était pas sa tasse de thé. Ado il avait même gerbé tripes et boyaux sur le port de Béziers rien qu'en voyant les bateaux à quai giter la tarentelle.


Euhh dis Chérie, t'es sûre que tout va bien? Tu es étrange toi en ce moment. Tu as parlé à ton amie Nane?


Alors là il se faisait berner comme un lapin de garenne de la semaine. Un sourire ravageur de la brune, deux gloussements et trois baisers plus tard et il avait même oublié la question qu'il avait posé deux minutes avant. Pour sûr que c'était une femme qui savait manipuler quand le besoin s'en faisait sentir. Et finalement en mâle dont les hormones parlaient parfois avant sa tête, le Balafré appréciait....quand même pas mal. Surtout les baisers passionnés de sa brune qui lui faisait perdre la tête.

Mais restons lucide sur l'avenir de leur couple. Il fallait qu'il se batte comme un lion pour en finir avec cette dissolution de mariage et qu'ils puissent voir un peu plus clair devant eux. Même s'ils se voyaient ensemble envers et contre tout et tous, si cette situation pouvait s'améliorer leur horizon s'en retrouverait un peu plus éclairé.

Il laissa sa belle finir de se préparer pour la trilogie des baptêmes.

Il s'installa dans un fauteuil de leur demeure la tête posée sur le poing de la main droite. Un long soupire, et une remémoration de l'audience et la sacrée douche froide après le réquisitoire de la procureur.






Rhiana de Hasselt a écrit:
En ce jour du 13 novembre 1461, nous avons reçu en nos murs, Messire Hansreudi, qui nous demande une annulation de mariage

DEMANDE D'ANNULATION (DISSOLUTION) DE MARIAGE

Officialité épiscopale de Tours


Nom IG des conjoints : Tayabrina - Hansreudi


Date du mariage : 4 avril 1459

Demande : Dissolution de mariage

Demandeur: Hansreudi

Motifs: Violences, humiliations publiques, mensonges, désintérêt total pour ce mariage à l'inverse d'une ambition politique exacerbée, absences régulières injustifiées.


Enfants : Altieros - Katelyne
Pièces annexes : Le certificat de baptême du demandeur doit-être quelques part.......il sera annexé dès que main remise dessus.


http://img837.imageshack.us/img837/3757/certificatdemariagededa.gif

http://i67.servimg.com/u/f67/11/87/16/87/certif10.jpg

http://img15.hostingpics.net/pics/708106FichebaptemeHans.png





Après avoir écouté Messire Hansreudi, vu que son épouse est en voyage de retrait pour cause de santé, ne pouvant se déplacer et ne trouvant pas de plume pour écrire au Président, nous constatons, que nul terrain d’entente n’a pu trouver le jour

En vertu du Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici, Section B, article 6.1 et 6.3

Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

Article 6.2 : L’adultère commis par l’un des deux époux ; le conjoint fautif étant frappé d’interdiction de remariage.

Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

Article 6.4 : La disparition de l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois.

Attendu qu'en conséquence il y a eu disparition des sentiments amoureux

Je demande à Monseigneur et son tribunal de prononcer la dissolution du mariage entre les deux parties et remettre la garde des enfants à leur père, avec un droit de visite pour leur mère ou à un prêtre de la paroisse qui en prendra soin le temps que les deux parties trouvent un compromit qui satisfasse les deux partit

Par ailleurs nous demandons que cette annulation soit assortie des pénitences suivantes

La dicte Tayabrinareudi ne pourra pas se remarier avant un délai de 18 mois après la publication du jugement définitif. Et le port d’une bannière de pénitent durant cette période devra être respecté et sanctionné si elle n’est pas respectée, Elle aura un droit de visite pour ses enfants en la présence de leur père ou il sera remit au main du prêtre de la paroisse si cela ne leur convient pas

Le Sieur Hansreudi ne pourra pas se remarier avant un délai de 18 mois après la publication du jugement définitif. Et le port d’une bannière de pénitent durant cette période devra être respecté et sanctionné si elle n’est pas respectée, il aura la garde de ses enfants et laissera à Dame Tayabrinareudi un droit de visite en sa présence ou il sera remit au main du prêtre de la paroisse si cela ne leur convient pas

Période à l'issue de laquelle ils pourront faire confession publique et obtenir le droit de se remarier de la part de l'évêque de leur diocèse, celui-ci leur accordant ou pas au vue de leur conduite en tant que fidèle.

Voici ce que nous demandons, nous procureur de l’officialité, à Monseigneur et à son illustre tribunal [/quote]



18 mois demandé, il en était malade. Sa brune également même si elle tentait tant bien que mal de ne pas montrer son anxiété. Il avait beau tenter de lui répété qu'il ne s'agissait que d'une proposition et non pas du jugement à proprement dit. Mais même lui avait la pétoche de la sentence.

Une chance pour eux qu'ils avaient une occupation quotidienne pour penser à autre chose. Les trois baptêmes qui furent rondement menés par la diaconesse de Béziers. Ça avait eu le mérite de prouver aux yeux de tous qu'ils étaient une famille unie et aimante. Et ça aux yeux du Balafré ça n'avait pas de prix. Puis ensuite le mariage de Cécé et Hugo, folklorique et plein d'humour. Et le voyage de quelques jours en Italie, dont le départ programmé la veille de la Saint Valentin. Ça avait tous les traits du voyage romantique à souhait.

Ouahhh l'Italie, c'est quand même pas n'importe quelle destination. Les vins fins, les vestiges du glorieux passé, tout pour eux quoi. Et si Tieros n'était pas du voyage il aurait pu chanter.

Faire une virée à deux
Tous les deux sur les chemins
Dans le beau bateau
Tous les deux on sera bien
Et dans le ciel il y aura des étoiles
Et du soleil quand on mettra les voiles
S'en aller tous les deux
Dans le sud de l'Italie
Et voir la vie en bleu
(Inspiré de Voyage en Italie de Lilicub)


Bref, la grande classe et un immense merci à Lana et Néo Darc pour leur invitation sur leur navire.

Mais voilà, ils ne seraient pas eux si tout se passait normalement. Rendez-vous pris le jeudi 13 février...vendredi on aurait pu comprendre, mais le jeudi 13 y avait pas de quoi s'inquiéter. Et ben si. Tieros lui avait pas attendu, trop empresser de voir les Italiennes de plus prêt. Il avait embarqué le matin de bonne heure alors que Tirli et son homme faisaient leur dernière recommandation à la nounou de Katelyne, et de se préparer, de compter les vivres, de faire les malles de vêtements. Super toute est prêt pour le départ. Rien ne se mettra sur leur chemin......Çà c'était sans compter sur la brune Lorraine, elle est terrible, il en est fou amoureux. Mais alors là il va ou couler le bateau, ou tuer le capitaine et la tuer elle dès qu'elle va présenter son minois l'air de rien.

"Vas-y embarque, j'arrive" avait-elle lancé un peu avant 9 heures 00 en ce beau matin pluvieux du 13 février. Soit, il monte, se présente à la capitaine Lana Darc qui attendait la petite famille au mess. Puis on attend, on attend....le Balafré qui déjà se sent membre d'équipage entrain de s'entrainer à la manipulation des poulies et cordages. Tieros qui s'habituait également.....Et voilà...Y nous manque rien....Ahhhh ben si, la brunette qui est toujours pas dans le bateau. Un appel lancé à terre pour demandé si quelqu'un l'a vue....Non personne ne sait où elle est passée. Et là c'est craquage des braies du Balafré devant Lana. Il la menace de couler le bateau si elle prend le large, ou de sauter à l'eau si ils partent avant que sa Tirli ne soit à bord. Lana qui lui dit "C'est bon tu peux te passer d'elle 5 minutes quand même". 5 minutes, tu parles même pas 5 secondes que je peux tenir qu'il avait fini par lâcher. Il avait fini par lui dire qu'il l'aimait et ne pourrait se passer d'elle.....Tu parles comme si ça se voyait pas qu'il l'aimait.....mais là c'était hors de question de passer 10 jours sans elle. Déjà que d'attendre jusqu'au lendemain c'était un calvaire. "Elle va arriver, calme toi"......On va essayer de se calmer et de pas saboter le bateau des fois qu'un coup de vent l'emmène au large.

Il allait trouver le temps long jusqu'à demain matin. Si elle est pas là, il retourne tout Montpellier mais il va y remettre la main dessus et surtout espère qu'il ne lui ai rien arrivé.



[Modo Andrea. : Bonjour, mise en taille zero des liens images, toutes dépassant les normes fixées par les règles d'or, à savoir :
"Les images ne doivent pas dépasser la taille de 250 x 250 pixels et pas plus de 200 Ko, à défaut elles devront être intégrées au RP par lien caché."

Bonne journée et bon jeu.]

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Tirlititi
Vacances j'oublie tout. Plus rien à faire du tout. J'm'envoie en ....

Quoi de plus magique qu'un voyage en bateau avec celui qu'on aime , ses amis et l’Italie.
Ah L’Italie et ses monuments mais surtout ses Italiens !
Sa mer , ses plages et ses Italiens !
Ses pâtes, Son chianti et...encore ses Italiens !
Ses Italiens et leur langue si chantante qu'elle en reste sur les fesses, les yeux rêveurs...bon sans trop le dire sous peine de voir son brun bouillir...
Voyage qui débutera un peu sur des chapeaux de roues et un port qui disparaît mystérieusement au moment ou elle doit embarquer , comme si c'était sa faute.
Comme si elle faisait exprès de pas le trouver ce
P☠☠☠☠N de bateau de M☠☠☠E !
Toujours est-il qu'il lui faudra une journée entière à pester comme c'est pas permit pendant que Lana , Néo , Hans et Altieros sont bien au chaud au mess à picoler et se moquer à coup sure de la brune Lorraine qui " elle " pleurniche dans la taverne de Jalna, ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas à Jalna, mais ce n'est pas avec elle qu'elle a envie d’être à ce moment-là ...
Enfin, le lendemain elle ne sait par quel miracle ils ont remis le port en place et elle peut monter dans le bateau, courir dans les bras de son brun et l'embrasser goulument ...Mais chaque retrouvaille marque le début de certains aveux, et il est temps de lui révéler une chose , enfin assis au tour de la table, on parle de couler, de passer par-dessus bord et là elle lâche le morceau ...


Chéri, tu sais que nous sommes plus quatre mais plutôt quatre et demi...


Moment jouissif que de voir la tête de son brun qui semble avoir perdu un neurone , c'est qu'il lui faut un moment pour, comprendre, réfléchir et mémoriser ce que la brune 50% lorraine 50% languedocienne mais 100% chieuse par excellence vient de lui annoncer l'air de rien, une chope de cervoise à la main, un sourire narquois, sauf qu'il n'y a pas que le brun qui reste l'air éberlué mais aussi Lana et Néo, c'est comme si elle venait d'annoncer que demain les hommes voleront comme les oiseaux...

Puis cris de joie de son brun, soulagement pour la brune qui respire enfin, fini l'angoisse de se dire " comment c'est Ti qu'il va le prendre " " peut-être qu'il n'en voudra pas, il en a déjà deux " ou de penser "punaise on est dans la M☠☠☠E jusqu'au cou et bien profondément ..." de se questionner que si elle est la maitresse, que s'il est marié le rejeton va être un enfant illégitime ou plus vulgairement ce qu'on appelle un bâtard .Enfin chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose cela sera déjà bien...


Ventimiglia :

Deux minutes d'arrêt, enfin plutôt 6 jours d'arrêt, ah les beaux italiens bien bronzés, avec leurs belles dents bien blanches ...c'est qu'elle en baverait presque, enfin elle a le droit mais garde à lui s'il daigne ne lever qu'un œil et le poser sur une Italienne...Foi de Tirli, il deviendra eunuque comme prévu...

Second jour à terre , elle entre, il la regarde avec un air faussement malheureux mais cela elle le comprendra d'ici 5 minutes pour l'instant elle tombe dans son piège , lui tend une missive, elle comprend ce que c'est la réponse tant attendue. tremblante elle s'en saisit, c'est leur avenir qui en dépend, elle déplie fébrilement, les mots sont troubles, elle commence à lire et lève les yeux pleins de larmes en voyant le verdict...saute au cou de son amour, au cou du père de son futur enfant ... Ils ont gagné, le jugement est en leurs faveurs, 3 mois d'interdiction de se remarier seulement contre 6 pour sa femme...non son ex-femme , car il n'est plus marié .
Enfin, ils vont pouvoir s'aimer ouvertement, parler mariage même si tout cela n'était qu'un secret de polichinelle...
La seule chose qu'elle trouvera à dire c'est ...

Je crois que j'ai dû louper un truc...j'ai été la maitresse d'un duc et je vais être la femme d'un paysan je fais tout a l'envers moi .


Non un gueux qu'il lui répondra en la prenant dans ces bras
Un regard sur cette missive qu'elle a tant craint ...et qui finalement leur donne à nouveau le sourire .


Alors après un temps de réflexion plus ou moins long , après avoir fêté cela dignement au point de hipser sans discontinuer elle prend un parchemin , sa plume et décidé d'annoncer enfin à celle qui est sa galère la nouvelle ..enfin les bonnes nouvelles





Bel

Voilà, comme tu sais je suis partie pour l'italie, je me doute que cela doit raviver des souvenirs pour toi, je découvre à mon tour un peu de ce pays si cher a ton coeur et je dois dire combien je te comprends, le peu que j'entrevois est magnifique .
Mais si je t'écris aussi c'est pour t'annoncer deux ou trois nouvelles qui je pense vont te ravir.
La première et pas un moindre, d'ici quelques mois tu vas devenir " tantine " voila c'est dit .
La seconde le jugement concernant la dissolution du mariage d'Hans est enfin rendu, il est libre à partir de ce jour tout en devant respecter un temps de penitance , temps qui va durer 3 mois .
et la troisième nouvelle, Hans m'a demandé de l'épouser quand il en aura le droit et j'ai accepté .
Voilà petite soeur, sinon nous pensons repartir d'ici samedi si tout va bien, donc compte encore trois ou quatre jours de voyage...
Tendrement

Tirli



Vacances j'oublie tout Interprète: Élégance.

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Hansreudi

La vie en rose.... Bon t'arrête toi d'reluquer les Italiens !!!!!


Comment décrire le balafré dans ces quelques moments là ?? S'il avait été cardiaque, certain que là il calanchait, pas de doute. Alors d'une, sa brune qui lui annonce qu'elle va lui donner un enfant. C'est bon, jusque là il tient. Heureux comme le pape au repas de communion. Bon, on va passer les moments où il saute en l'air, embrasse sa brune dix fois...non, non, il a un minimum de retenu pour ne pas gueuler partout dans Montpellier que la femme qu'il aime allait lui donner un enfant. Troisième, mais c'est toujours le même bonheur. Il devait être né pour monter une équipe de soule lui c'est pas possible. Et il allait bien tout faire pour que ce soit sa brune qui reste à ses côtés pour l'entrainer...l'équipe hein !!! Donc on imagine sans difficulté qu'il est heureux, ça c'est fait.

Émotion 2: La lettre de l'Officialité Épiscopale et surtout la toute petite annotation du consistoire pontifical. Quelques lignes qui quand on regarde de loin ne semblent pas représenter grand chose, mais quand on lit le tout dans son ensemble, là ça fait un bien fou. Et il avait joué un peu sur le mystère, tendant la lettre à Tirli, baisant la tête, les yeux presque rougit, la mine déconfite, enfin, merde, on a reçu une mauvaise nouvelle.


Citation:



Avis sur la demande de dissolution de mariage
de l'Officialité Épiscopale de Tours
conditionné à validation du Consistoire pontifical francophone



Président : Monseigneur Nono
Procureur : Monseigneur Rhiana
Officiaux exceptionnels : Père PadréManuel et Père Péris



Nom des conjoints : Hansreudi et Tayabrina (Hansreudi et Tayabrina.reudi )
certificat de baptême de l'époux
certificat de baptême de l'épouse
certificat de mariage
Date du mariage : 04 avril 1459, célébré par Son Eminence Clodeweck
Demande : Dissolution de mariage
Demandeur : l'époux
Motifs : Violences, humiliations publiques, mensonges, désintérêt total pour ce mariage à l'inverse d'une ambition politique exacerbée, absences régulières injustifiées
Enfant : Altieros et Katelyne

minute de l'audience

Attendu les articles du Droit Canon :

Citation:


Article 5 : La dissolution du sacrement du mariage est une extinction de ce dernier suite à la décision des époux de se séparer et de mettre fin à leur vie de couple.

Article 6 : Les motifs invoqués pour une dissolution du sacrement du mariage sont :

- Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

- Article 6.2 : L’adultère commis par l’un des deux époux ; le conjoint fautif étant frappé d’interdiction de remariage.

- Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

Article 7 : La dissolution du sacrement du mariage implique la levée des obligations matrimoniales entre les époux.

Article 8 : En cas de dissolution, et lorsqu’il y a eu descendance, les obligations parentales demeurent.



Suite aux délibérations, ont été décidées les choses suivantes dont nous demandons validation :


  • La dissolution du mariage contracté entre Hansreudi et Tayabrina pour abandon du domicile conjugal et l'extinction des sentiments amoureux ;



  • Rappelons la nature malgré tout indissoluble du mariage ;



Précisons au vu des éléments sus-cités :


  • Que Hansreudi et Tayabrina sont frappés chacun d'une interdiction de remariage.

      La durée de l'époux est de trois mois à partir de la décision de l'Officialité; soit jusqu'au 10 avril 1462 ;


      La durée de l'épouse est de six mois à partir de la décision de l'Officialité; soit jusqu'au 10 juillet 1462 ;





  • Durant cette interdiction, le port d’une bannière de pénitent devra être respecté et sanctionné si elle n’est pas respectée ;



  • Rappelons que les obligations parentales ne sont nullement levées du fait de la dissolution et souhaitons que soit assurée l'éducation aristotélicienne des enfants. La garde des enfants reviendra au père, étant donné que la mère n'a pas souhaité venir à l'audience.
    Si la mère décide de reprendre contact avec ses enfants, il faudra qu'un clerc soit présent lors de l'entrevue.



  • Enfin, si l'un des deux souhaite se remarier un jour, il/elle devra avoir obtenu l'absolution pour l'échec de son précédent mariage, après la confession auprès du prêtre de leur paroisse ou d'un prélat autorisé à donner ce sacrement.



Au nom de la Cour complète de l'Officialité de Tours,

Fait le 10 février 1462, à l'officialité de Tours


Monseigneur Nono
Archevêque métropolitain de Tours, président de l'Officialité archiépiscopale de Tours.



Père PadréManuel
Curé de Vendôme
Official exceptionnel de l'Officialité archiépiscopale de Tours



Père Péris
Archidiacre du diocèse du Mans
Official exceptionnel de l'Officialité archiépiscopale de Tours



























































Citation:

    Validation de demande de dissolution de mariage
    Hansreudi et Tayabrina.reudi

    A l'attention de Monseigneur Nono et de l'Officialité Épiscopale de Tours,

    Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, annonçons l'acceptation de l'avis proposé quant à la demande de dissolution de mariage de Hansreudi et Tayabrina.reudi, émis par l'Officialité Épiscopale de Tours en date du 10 février 1462.


    Fait à Rome le dix-septième de février de l'an de grâce MCDLXII,
    Au nom du Consistoire Pontifical francophone,
    Son Éminence Adso, Cardinal National Électeur.




Il la regardait l'ouvrir avec inquiétude, et surtout son bonheur à lui était de voir ce même visage s'illuminait au fil de la lecture, et ses yeux qui semblaient s'embrumer. Au delà de cette annonce, c'était surtout de voir combien elle était heureuse et il ne voulait pas que son bonheur cesse. Il voulait passer le reste de sa vie avec elle. Pas de doute la dessus. Et comme il fallait bien rester sur la même lancer hein, un bonheur n'arrivant jamais seul et qu'il convient de l'entretenir son acquisition étant tellement rare, le balafré mit un genoux à terre.

C'est vrai, quoi de plus romantique que l’Italie.


Chérie, je n'ai pas un sous, je n'ai plus de titre, mais veux-tu m'épouser?

Bon, il est évident qu'elle répondit oui, hein, sinon, il n'y aurait plus d'histoire, chacun rentre chez lui, le Balafré noie son chagrin dans le pinard et nous fait une dépression post-traumatique aiguë et fini pendu à la poutre d'une grange. Non, tout de même pas, même si cela redonnerait le sourire à certains de le voir se balancer au bout d'une cordelette. Il donnerait pas ce plaisir, mais présenterait plutôt le visage d'un homme heureux, qui regarde l'avenir avec sérénité avec la femme qu'il aime.

On va pas tomber dans le patos non plus hein !!!! Mais là c'est le pied total. Mariage dissous, après avoir été trop longtemps dissolu. Naissance et mariage à venir...quoi de mieux??

Bon, un seul truc l'agaçait. Et non, ça l'agaçait même pas, il jouait de ça avec sa Lorraine. C'est les Italiens de Ventimille. A croire qu'ils se baladent tous avec leur regard langoureux, leur mandoline sur l'épaule prête à être dégainée, et leur accent qui chante et enchante une femme plus qu'un tonneau de picrate leur ferait tourner la tête. Des adversaires redoutables. Dès que l'un passait la porte d'une taverne, c'était un regard lancé à la brune, qui savait bien rentrer dans le jeu. Si elle avait pas fait une carrière florissante dans le commerce des bovins, elle pourrait faire son Tirli's Tour avec un sacré un femme spectacle, ou One Woman Show comme disent nos amis Anglois. Elle était vraiment comédienne la bougresse.

Étrange, le Balafré arrivait pas à jouer la comédie lui quand une Italienne lui entrait. A peine une qui franchissait la porte à son tour que le regard noir posé sur lui lui provoquait un frisson parcourant l'échine du sommet du crane au trou de balle.

Ils auront au moins bien rit avec ça

L'Italie, c’est tout de même un beau voyage, et être avec la femme que l'on aime dans un pays comme celui-là, ça n'a pas de prix. le seul côté emmerdant, c'est les Italiens.
Bon, reprenons le fil de notre histoire au combien pleine de suspens. Le départ était proche, la brune et son future époux.....a oui, c'est ainsi qu'on dit hein......devraient partir avec Lana. Quant au petit Reudi, qui grandissait de jour en jour et qui avait était un fantôme à Vintimille devrait rentrer sur un autre bateau avec Néo. L'aventure continue. Il est vrai que le gamin de 15 ans même si il adore sa future marâtre et son père, avait d'autre envies que de trainer avec eux. Trainer en ville à se laisser envouter par les Liguriennes, alors là c'était autre chose. Pas certain que le gamin rentre encore puceau de l'Italie. Si les enfants avaient représenter le moindre intérêt pour leur mère, il lui aurait écrit pour lui raconter la vie de son fils, mais comme elle avait rien à foutre de ses rejetons, l'idée vécue quelques secondes. Tirli, les enfants et lui, c'était ça la famille à présent. Le jugement était également dans ce sens. Il avait encore du mal à s'expliquer que Kate et Tieros puissent autant aimer Tirli, alors que son rôle et sa position était peu enviable. certaines femmes auraient rapidement jeté l'éponge devant cette adversité; elle non, elle avait lutté d'arrache pied, et s'était imposée sans heurt auprès des enfants. Il était peut-être tant de prévenir la famille. Connaissant le frérot si il apprend ça par la gazette Languedocienne, certain qu'il va nous faire un ch'tit caca nerveux. Ils sont frère et soeur de coeur, mais tous deux ont un caractère bien affirmé.


Chérie, on devrait pas écrire à ta famille? Gaby entre autre !!!!
_________________
Tirlititi
Fin du voyage, retour chez nous.

Et oui toute bonne chose a une fin, et le moment de dire au revoir aux beaux...enfin aux Italiens était venue, quelques jours à terre et elle avait l'impression que son brun allait les tuer les uns après les autres, ou alors c'est elle qui allait trépasser à force de les reluquer, quoiqu'il n'ait pas les yeux dans la poche concernant les Italiennes et elle ne voyait pas pourquoi, grosses, moches, aucun charme ... surtout pas celui d'une Lorraine qu'elle ne nommerait même pas .
Mais en réalité il comme elle s'amusait à ce petit jeu innocent, prenant plaisir à s'agacer mutuellement tout en sachant qu'ils étaient fous l'un de l'autre et puis de plus dans quelques mois elle savait bien qu'elle n'aurait plus rien d'affriolant, la taille déformée, la démarche en canard ...

Elle avait l'impression qu'ils étaient partis depuis si longtemps, tant de choses s'étaient passées toutes plus importantes les unes que les autres . Les projets comme cette lubie de son brun, cette idée qu'il l'avait pris comme une envie de C...R "le bateau " voila que Néo et Lana l'avaient contaminé, il regardait le trinity avait des yeux envieux, il en bavait carêment même, juste un problème et de taille mine de rien , fallait des écus et pas un peu et ils n'avaient pas des milles et des cents donc à part mendier aux coins des églises elle ne voyait pas ce qu'ils pouvaient faire si cela n'était travailler comme des bêtes durant des années .
Une espèce de volatile déplumé était parvenu jusqu'à elle, pauvre bestiole qui avait parcouru des lieux pour lui apporter des nouvelles de sa galère, puis elle eut une pensée pour son frérot qu'elle imaginait déjà hurlant à plein poumon à qui voulait l'entendre que
" cette sans coeur de Tirli, cette filleule indigne ne lui avait même pas écrit une seule fois "



Ma titinette ,

Quelle ne fut pas ma surprise tu te doutes en lisant ta lettre , comme l'on dit jamais deux sans trois là j'ai la totale , trois bonnes nouvelles je dois dire que tu m'épates , qui l'aurait cru hein?

Je suis contente pour vous deux , moi tantine depuis le temps que j'en rêvais , il me tarde que tu rentres pour en savoir plus , j'aurais bien aimée voir la tête de ton futur , il a du en tombé à la renverse , tu imagines?
D'un là dissolution de son mariage , de deux sa future paternité et pour finir sa demande en mariage , c'est un rêve éveillé , tu serais à coté de moi je te demanderais de me pincer .

Sinon ici tout va bien , je commence à faire de jolies rencontres donc celle de ton frère de cœur comme tu le dis si bien , j’espère être toujours sur Montpellier à ton retour car on m'a demandée si je voulais escorter des voyageurs jusqu'à Montargis et tu me connais j'ai dis oui , mais bon plus de nouvelles d'eux alors .....j'en suis là

Je vais terminer ma bafouille en t' embrassant très fort et n'oublie pas de saluer ton futur époux de ma part

Bel


Elle décida de répondre à l'une et de faire un petit mot à l'autre, espérant qu'il n'allait pas l'étrangler quand elle franchirait le port de Mp enfin si elle le franchissait en entier car à nouveau elle passait plus de temps à rendre ses tripes qu'autre chose. Maudissant celui qu'elle rendait responsable de son état, le seul l'unique brun Hans Reudi..



Bel,

Voilà bientôt de retour, Nous attendons que le capitaine prenne le large et d'ici peu nous serons chez nous .Pour ce qui est de ce que je t'ai dit comme l'état dans lequel je me trouve n'en touche pas un mot à Gaby je veux lui faire la surprise et lui annoncer quand nous l'aurons devant nous, prendre plaisir à voir la tete ahuri qu'il prendra à ce moment-là.
J'espère que tu seras là quand on va arriver, Hans voudrait faire mieux ta connaissance .

Je t'embrasse
À bientôt ma Galère.

Tirli




Mon Gabydounet de frérot...
Voilà, je n'ai pas pu t'écrire plutôt, tu vas pas me croire mais en Italie ils avaient plus de parchemins, je te dis pas j'ai dû faire le tour de toutes les échoppes en pleurant que je devais écrire à mon frérot qu'il devait se faire du mauvais sang...
Après plusieurs jours j'ai pu trouver un morceau de parchemin usagé et donc voila je t'envoie cette bafouille .
Rien à dire de spécial, si cela n'est que les Italiennes valent pas les Montpelliéraines je te le jure .
Nous rentrons ce jour, je te ramène une bonne bouteille de Chianti tu m'en diras des nouvelles, bon cela vaut pas la mirabelle, mais on fait avec .

Bisou affectueux
À bientôt
Soit sage surtout.

Tirli

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Hansreudi
Et voilà, c'était le retour à la dure réalité de fin de villégiature Italienne. Fini les baccalà mantecato,  polenta e oseleti, sanato, huile d'olive, vins fins et fromages qui puent. Enfin, la fin de la béatitude transalpine.

Le retour sans encombre. La brune Lorraine avait pas loupé l'embarquement cette fois. Une chance sinon, le Balafré se serait mis à croire qu'elle avait succombé aux dents ultra immaculées des Adonis de la Riviera Italienne......nannnnn, mais ça va pas non......faut pas croire tout c'que je dis.....Pfffff, elle était folle de sa déité corporelle et de lui surtout dans son entier. Et surtout c'est que la réciprocité était là, lui elle, elle lui, rien d'autre à ajouter.

Bref, il admira la vitesse avec laquelle ils firent retour à Montpellier. Une Nave, c'est pas une rave, ça vole presque au dessus de l'eau. Certes le capitaine avait changé, ça pouvait venir de ça aussi. Alors là c'est vrai. Faut reconnaître que le Balafré avait quelque peu cédé à l'appel de la mer. Sa phobie de dégobiller tripes et boyaux, plus le repas du midi et le p'tit dej' léger, n'était qu'un lointain souvenir. Rien, pas un pet de jeu dans les rotules, une mer d'huile, le calme plat. Un petit coucou au port de Vintimille au fiston et à Lana qui ramenait un autre navire et c'était parti. Quelques navires en vu, rien d'inquiétant. Enfin, pas de quoi décourager le Balafré à tremper sa.....ligne en mer. Il fallait bien manger et c'est pas avec les hameçons vides que remontait la brunette qu'ils allaient se sustenter. Même pas une godasse, rien, on lui demande pas de remonter une sirène non plus, sa naïade il l'avait. Mais merde, une sardine, ou un anchois, voir même une poignée de laitue de mer. Bah non, comme à l'aller......A se demander si elle y mettait pas de la mauvaise volonté. Mais une chose était sûr, c'est qu'elle avait le don de lui tirer le sourire, et le bonheur, ça n'avait pas de prix. Bon, on va pas s'attarder sur le voyage, c'est rapide, mais tout de même un peu chiant l'affaire. Donc, on va réfléchir quant à l'acquisition de la Nave, on voit pas grand monde et les poissons sont peu causant, surtout quand on en pêche pas. Voilà donc débarquement le lendemain de l'accostage au port de Montpellier. Et là c'était le vrai bonheur. Retrouver déjà la maison, les amis, et surtout être présenté à la soeurette, dite « La Galère », copie conforme de la Lorraine. Surnom de Galère qui prendra tout son sens un peu plus tard...en quelque sorte. Et aussi annoncer de vive voix au frérot qui nous fit une gentille petite crise d'adolescence pré-pubère. Enfin, c'était amusant tout ça, rien de bien grave en soit. La famille, c'est la famille, et c'est plus important que tout.

Donc présenté à Bel. Ouai, ouai, elles avaient beau s'amuser à se mettre l'une à côté de l'autre, à changer de place quand il avait le dos tourné, ou s'habiller de la même manière pas question de confondre, nada. Déjà parce que sa brune il la connaissait sous toutes les coutures, on se souviens de l'inspection et de l'état des lieux dans les règles de l'art, mais de plus depuis qu'elle était enceinte, elle avait comme qui dirait un peu gonflé des pectoraux. Mais quand bien même, entre mille paire de jumelles, le Balafré saura faire la différence. Bon, donc présentation à la sœur. Caractère bien trempé, pas de quoi effrayer le Balafré, il avait l'habitude avec « J'suis née 12 minutes avant » et le tutoiement se fit donc tout naturellement. On passera le rapprochement entre le frérot et la soeurette.....oui, c'est vrai que dit comme ça on pourrait penser à une relation sortie tout droit de la guerre de Troie, Hélène et le cheval en bois d'arbre. Mais tout le monde aurait saisi le caractère fraternel à défaut d'être de sang, il était de cœur. Enfin, les sourires toutes dents dehors, les mains qui se regardent droit dans les yeux, les yeux de merlan frit main dans la main, ont eu raison de la patience de la brune. A juste titre ou pas, le Balafré soutiendrait sa future quoiqu'il arrive. Il ne connaissait pas l'histoire de la Cléopâtre et du Marc Antoine Languedocien, mais après les explications de Tirli, il lui donnait quand même raison, avec la délicatesse de leur souhaiter tout le bonheur possible. Et comme il était hors de question que sa Lorraine subisse quoique ce soit, décision fut prise de ne prendre partie pour personne et de prendre par contre la route pour une expédition forestière des plus lucrative. Depuis l'achat de leur hache de grande facture ils n'avaient même pas entaillé une petite branchounette. Alors pour faire un bateau, y faut du bois, et du bois c'est Lodève ou Carca. Et comme il s’agissait de faire une pierre deux coups avec la campagne pour les Comtales il fallait se décider puisque le départ serait pour le dimanche. Ohhhh bordel, le dimanche matin, il avait déjà rendez-vous avec Monseigneur Fabrizio pour la confession. Planning serré comme un string taille XXS. Quoiqu'il en soit, ils partiraient dimanche soir au plus tard. Restait à savoir si Tieros aura débarqué ou pas. Dans la négative il resterait à Montpellier, et le connaissant c'était pas pour lui déplaire que d'avoir la maison pour lui tout seul.

Il était tout de même un peu déçu que la situation entre sa Lorraine et la soeurette prenne une telle tournure. A charge pour lui de lui faire comprendre qu'il fallait à présent penser à eux, rien qu'à eux. Un mariage à organiser, une naissance à venir, aucune volonté de s'attaquer à la vie des autres, même si il s'agit de la famille. L'incompréhension des uns et des autres devra trouver conclusion épanouissante pour les quatre. Ils préparaient donc leur voyage, avec une charrette gracieusement offerte par la rouquine. Et la soirée du samedi se déroula ainsi, calmement, avec sa brune dans ses bras, tentant comme il pouvait de lui faire oublier ses tourments familiaux. Car elle avait beau tenter de le cacher, il voyait très bien que cela la travaillait. Demain sera un autre jour, mais il sera comme les suivants, leur jour.

_________________
Tirlititi
La fierté on en a trop ou pas assez.

Voilà que son brun avait décidé de faire partie d'une liste comtale et pour ça ils étaient rentrés plus vite que prévus et malgré elle ce jour elle était fière de lui .
Déjà trois jours qu'ils étaient là à attendre que Lana daigne enfin accoster, de Béziers c'était finalement à Mp qu'elle devait arriver et du coup elle surveillait le port attendant le fiston de son brun.
Elle pensait pouvoir souffler mais c'était sans compter sa galère et son frérot...enfin elle se demandait si elle était encore " sa soeurette " où " sa fifi " aux yeux de ce dernier ou si à nouveau il l'avait renié comme par le passé... Faut dire qu'elle n'y avait pas été avec le dos de la cuillère et plus son brun lui disait de se calmer plus elle sentait son sang bouillir, plus il appelait à la raison plus elle devenait vindicative, plus il tentait de la raisonner plus elle devenait incontrôlable, la colère la dominait, la raison lui échappait..

Mais elle disait à qui voulait entendre qu'elle connaissait sa galère, et autant elle avait pu la soutenir, autant cette fois elle attendait l'irrémédiable, elle aurait aimé se tromper, mais par deux fois elle lui avait fait confiance et par deux fois...enfin elle ne voulait plus entendre parler de l'Espagne, de Narbonne, de Grosseto .
Elle aurait bien bu pour se soulager mais même cela elle n'avait plus le droit et pourtant qu'est-ce qu'elle aurait donné pour avoir une bonne bouteille de Mirabelle .

Du coup le voyage pour le lundi fut avancé au dimanche, peut-être le temps pour la Lorraine de ne s'occuper que d'elle seule, des enfants de Hans , de Hans et de leur enfant àvenir et de ne plus s'inquiéter pour les autres.

En point de temps qu'il n'en faut jupes ,braies ,parchemins , plume tout cela dans la besace.

La charrette prête, les haches dedans autant profiter pour couper du bois et direction Lodève avec son amie la rouquine ou Carcassonne ? Enfin demain serait un autre jour qu'il parait ...

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