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[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Tirlititi
Elle est face à son mari, une flaque à ses pieds, elle sent la panique monter en elle et de son coté voila qu'il la regarde les bras ballants aussi perdu qu'elle peut l'être . Comme si la Lorraine avait besoin de ça . Elle était loin d'imaginer que c'était si douloureux, et tout ça c'est la faute de son bellâtre de mari.Tout ça parce qu'il en a fait qu'a sa tête comme toujours , punaise qu'est qu'elle échangerait bien sa place avec n'importe qui ! Voila ce qu'elle se dit alors qu'il se tient devant elle

Citation:
Chérie, euh, du calme, je me calme, calme toi, mais quand tu dis les eaux...merde, la gamba arrive? Un médicastre, merde, faut un médicastre


Se calmer il est drôle lui ... elle est sur le point de lui demander ce qu'il fiche encore là à baver alors qu'il devrait etre parti et même revenu quand une contraction la prend par surprise.

Va la chercher ...

Elle se dirige vers le lit, assise sur le bord , elle transpire, à vouloir jouer les grandes, à ne rien dire alors que cela fait des heures qu'elle sentait les contractions venir, se rapprocher elle a réussi, c'est l'heure, la crevette veut découvrir le monde et ici à Semur et non pas à Toul comme " maman " avait dans l'idée ...
Puis c'est a nouveau la panique ..


Tu vas pas me laisser toute seule ici ...HANSSSSSSSSSS me laisse pas la !!

Puis elle se souvient de la matrone de Toul qui pour aider à expulser l'enfant faisait respirer du poivre, alors entre deux contractions elle hurle à Hans

" Et me ramène pas de poivre ! hors de question !"

Puis soulagement en voyant Fantou entrer bousculé par Hans, heureusement que sa sœur n'est pas le car cela deviendrait un vrai défilé , puis elle se dit qu'un défilé la réconforterait et finalement elle veut Bel .Elle guette la porte attendant le retour du brun responsable de tout ca..

Il a été la chercher ou la médicastre? À Toul ?

Ce qu'elle veut c'est qu'il soit là à ses côtés , lui enfoncer ses ongles dans ses mains, s'agripper à ses cheveux quitte à lui en arracher une bonne touffe , l'insulter, le tyranniser , le menacer , le frapper enfin tout ce qui pourait la soulager des douleurs qu'elle ressent tout au fond d'elle .

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Hansreudi
Le Balafré se sentait à cet instant même un peu dépassé par l'évènement qui suivait irrémédiablement son cours depuis neuf mois et qui arrivé en ce jour à son apogée. Il avait bien remarqué qu'elle portait ses yeux vers le sol. Avait peur de regarder le déchainé qu'il était dans les yeux ou son regard s’était il porté sur le gros du pied qui dépassait des bas à peine troués. Il ne chercha même pas à sa voir et son "Ohhhh putain" lorsque lui-même s’aperçut de sa tenue en disait long sur son état. Reprenant un peu de son assurance et de son calme légendaire, il s'adressa à la Médicastre.

Mes hommages Dame Fanfan. Je me nomme Hans Reudi. Mon épouse et moi sommes de passages dans votre ville. Et....et...


Il avait envie de gueuler qu'elle avait perdu toute l'eau, de charger la médicastre sur ses épaules et de repartir en courant dans l'autre sens pour l'amener jusqu’à la taverne, mais il se dit que déjà repéré à l'aller, il se ferait interpellé par la garde pour enlèvement et séquestration.

Nous sommes à l'auberge du Hanap Vénitien, et mon épouse est sur le point d'accoucher. Voilà, si vous......en on a besoin de vous, moi j'ai pas terminé mes études de médecines et quand bien même, avec les yeux qu'elle va me crever j'risque pas d'être efficace pour officier.

Le Balafré attendit la réponse de la médicastre. Elle pouvait pas dire non de toutes manières, vu l'état mental du gars, c'est pas non qu'il faut lui dire à cet instant.

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Fantou
Fantou soutenait Tirli, elle s'était assise sur le lit et lui parlait pour lui faire oublier que le temps passait... Elle lui racontait un peu n'importe quoi, mais ni l'une ni l'autre n'était préoccupée par ses parlottes !!

Lorsque Tirli avait une douleur Fantou lui passait le bras autour de son épaule, et lui murmurait des mots d'apaisements... Elle trempait un linge dans l'eau fraîche et lui tamponnait les tempes quand la douleur s'apaisait...


Tirli les douleurs pour le moment sont encore espacées, cela donnera à Hans le temps de trouver un médicastre... Sinon tu sais j'ai déjà aidé deux bébés à venir au monde et dans de moins bonnes conditions... Alors si cela peut te rassurer je saurais t'aider si le bébé est plus pressé que ce médicastre pour montrer sa petite figure....

Tout en parlant elle lui caressait le bras, lui arrangeait une mèche de cheveux collée sur son front où perlait une fine sueur... Elle se montrait calme.. Puisait au fond d'elle toute la douceur dont elle était capable... Elle se voulait attentive et rassurante... Tirli était par son mariage devenue elle aussi son amie, on doit pouvoir compter sur une amie.. L'heure pour Fantou n'était plus à la pitrerie, elles en riraient plus tard, surtout quand elles évoqueraient Hans qui était parti pieds nus dans les rues !!!!

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Fantomette74
Fanfan fut un peu surprise d'entendre la requête de l’homme . Elle hésita puis lui dit :

Je n'ai pas terminé non plus mes études, mais j'ai déjà pratiqué des accouchements. J'ai moi-même accouché à plusieurs reprises. Je veux bien vous accompagner. Je prends le nécessaire !

Elle partit dans sa chambre chercher sa petite mallette qui contenait des pince à clamper et des ciseaux. Elle prit un châle car elle ignorait pour combien de temps elle partait. Elle passa à la cuisine annoncer à Marie-Sophie son départ, lui demandant de veiller aux repas des enfants.

Elle revint vers Hans :

Je vous suis !! Allons voir madame votre épouse !

Elle le suivit à bonne distance. Il semblait malgré tout si étrange ! Elle ne se souvenait pas qu'Ascelin avait eu un tel comportement lors de ses accouchements.
Hansreudi
Le Balafré regarda la médicastre avec étonnement. Il lui semblait qu'on lui avait dit que Fantomette avait terminé ses études. Il évitera de dire à sa brune que celle-ci était encore élève praticienne sinon elle lui crèverait les deux quinquets sans autre forme de compassion. Il attendit qu'elle prenne ses affaires et retourna dans la rue pour l'accompagner jusqu'à l"auberge. Si à l'aller il n'avait rien senti, à présent il se rendait bien compte combien les pavés faisaient mal à ripatons.

Espérons simplement qu'ils arrivent avant le mariage de leur rejeton. Dans l'état dans lequel il avait laissé sa Lorraine les pieds dans l'eau pas certain que la crevette se pointe avant que la médicastre puisse mettre les mains dans le cambouis. Sans plus de compassion pour la médicastre il fila dans l'autre sens en courant. Après avoir laissé ses bas dans la rue, il y laisserait la plante des pieds.

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Fantou
Dans la chambre le temps passait.... Fantou ne savait plus qu'inventer pour faire patienter Tirli ... Mais c'était qu'il fallait compter sur le bébé qui avait décidé que c'était aujourd'hui qu'il voulait venir au monde...
Elle voyait le visage de Tirli dont le front se plissait et la sueur qui y perlait.. Elle se rendait surtout compte que le temps se raccourcissait entre deux contractions et elle se rendait davantage compte qu'il allait falloir peut-être commencer à aider la mère avant l'arrivée du père et de ce médicastre...
Elle jeta un coup d'oeil rapide sur la table où avait été posé le nécessaire pour la venue de l'enfant, il lui fallait du savon, bon sang il n'y avait pas de savon !!!! Elle se leva pour aller voir et oufff elle le vit derrière la pile de linge, pour tromper le temps elle vérifia qu'il ne manqua rien d'autre, non ... Il y avait même deux grands tabliers blancs de cuisine, elle les déplia pas une tâche ils étaient propres... Parfait ....
Un gémissement plus fort... Elle se précipita vers le lit... Tirli courageusement respirait en haletant très fort... Elle glissa un bras derrière son dos pour la soutenir...


Vas-y Tirli souffle à fond... Accroche toi aux draps.. Là...Là ...Ma belle ils vont arriver, tu vas être délivrée....
Et puis ne t'en fais pas, je peux t'aider j'ai déjà mis au monde des enfants, derrière un bar de taverne je te dis pas c'était pas facile du tout, je n'y voyais rien, le père me tenait la lanterne manquant me ficher le feu à la tête !!! Les buveurs y allant chacun de leur conseil ! On se serait cru à une rencontre de soule ! Remarque certains étaient souls !!!!

Dans sa tête elle en disait des choses, des mots que les convenances censureraient, mais c''était dans sa tête !!! Vingt Diou que ça faisait du bien quand même !!! Elle pouvait réciter tout le chapelet des mots qu'elle connaissait !!!!!
Elle repassa les noms d'oiseaux, les noms corporels, les noms aux origines inconnus, jurons et quelques mots d'origine du sud jaillirent de ses lèvres .....

Oh macarèu ! Aquést medicin sian ben planplane !*

*On maquereau ! Ce médecin est bien lent (double plan plan très lent) en provençal
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Tirlititi
Ses cheveux collant contre son front , elle pose son regard qui en dit long sur Fantou. Punaise mais il fout quoi décidément tout va de pis en mal et faut que cela tombe sur elle . Son époux parti elle ne sait ou , le médicastre aux grands abonnés absents, elle se demande à qui elle arrachera les yeux en premier quand une énième contraction la ramene sur terre, elle agrippe la tete de lit soufflant par à-coups, enfin la douleur s'estompe, un répit de courte durée où elle trouve la force de dire avec un trait d'humour...

Qu'on me donne un souhait à faire et je te jure...

Soudain elle serre à nouveau le drap , punaise ce n'est pas vrai elles sont de plus en plus rapprochées, la panique la saisie , elle guette la porte. Heureusement que Fantou est là sinon cela serait panique générale à bord, quoiqu'elle ne pourrait pas l'être plus qu'elle ne l'est déjà .

Dit moi il a été la chercher ou la médicastre? parce que à cette allure j'avais le temps d'aller à Toul, accoucher et revenir me coucher l'air de rien !

Quand celle-ci s'approcha du lit où elle se trouve elle lâche le drap et lui prend la main avec force tout en écoutant les mots qui lui parvienne
" Vas-y ... souffle à fond...Elle la regarde tout en suivant ses conseils

Pousser tu es drôle toi et tu crois que je fais quoi...


Puis elle se reprend, cramponné à nouveau aux draps, prenant sur elle " pousser, souffler...pousser à nouveau, respirer " et enfin dans un dernier effort à nouveau " on pousse , on souffle , on respire , on maudit aussi " les cheveux plaqué contre son visage ou se lit la douleur , un hurlement se fait entendre , elle savait pas qu'elle pouvait brailler aussi fort elle en resterait presque surprise mais il ne faut surtout pas faiblir, alors sans lâcher le regard de son amie elle se concentre une ultime fois et laisse sa tete retomber sur l'oreiller en sentant la délivrance ...
" Là... Là ...un bar de taverne ..."


Et c'est maintenant que tu me dis ça...

Je te jure qu'il finira eunuque mais je ne serais pas la seule à avoir souffert le martyre et s'il veut...une équipe de soule...

Puis elle se tait émue regardant Fantou tenir dans ses bras la crevette...

Il la fera avec une autre mais je crois qu'on va avoir un souci...encore un de plus...

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Fantou
Pousser tu es drôle toi et tu crois que je fais quoi...

Je crois que tu pousses !!!! Tiens je sais bien que tu vas pas retenir !!!!! D'ailleurs tu voudrais que ce petit qui s'annonce ne te laisserait pas faire !!! Aujourd'hui c'est lui qui décide, et il veut te voir !!!

Elle embrasse son front mouillé de sueur... et sa main serre son épaule, à ce stade elle ne peut pas faire davantage que lui faire ressentir qu'elle est là, qu'elle la comprend, qu'elle l'aidera... Ironie de la vie qui la fait aider ses amies à mettre leurs enfants au monde alors qu'elle n'a jamais connu ce bonheur... Elle sent venir des larmes à ses yeux, elle aurait tant aimé à ce jour avoir un enfant de l'homme qu'elle a tant aimé, et qu'elle aime encore pauvre folle, d'autres l'ont aimée, elle les a abandonné à leur rêve de la voir devenir leur femme, elle n'a jamais permis qu'ils l'aiment charnellement, et dans ses mains elle n'a que du vent.... Mais qu'il franchisse la porte elle oubliera tout pour se jeter contre lui....

Une nouvelle contraction trop rapprochée pour que l'attente soit longue....Elle revient à la réalité ..... Tirli parle d'émasculer son Hans....

Tu veux l'émasculer ??? Mais non !!!! Attends un peu pour ça tu es au premier membre de l'équipe de soule !!!!!

Tirli ne l'écoute plus elle crie à présent, un cri venu du fin fond de son être, ce mince corps aurait donc tant de puissance pour exprimer un tel cri !!!

Bou Diou mais tu mensourdes !!!! Si le bébé sort et pleure je ne l'entendrais plus !!!!
Ohhhh .... Mais dis donc toi.... Tuuu ...


Elle soulève sa chemise... et appuie sur le genou vers elle pour voir qu'une petite tête a fait son apparition... Elle plonge et met sa main pour que la tête y repose... elle regarde Tirli... Les yeux fermés, les paupières plissées...Qui prend une longue inspiration et souffle en poussant.... Elle pousse et laisse jaillir un long cri qui lui fait expirer d'un coup tout l'air emmagasiné... Et la tête apparaît... Fantou la prend entre ses deux mains doucement, lentement elle appuie sur le périné... Fait faire une petite rotation à l'enfant qui glisse dans sa main... Elle envoie ses deux mains et le receuille, tout recouvert de son enduit naturel, elle le fait glisser ... Tirli raconte elle ne sait quoi.. Parle de boire...Puis après son dernier effort se laisse retomber sur l'oreiller....

Tiens .... Regarde.....


Puis elle se tait émue regardant Fantou tenir dans ses bras la crevette...

Il la fera avec une autre mais je crois qu'on va avoir un souci...encore un de plus...


Hein mais elle délire là ! Que pourrait-il arriver ? Quel souci ???? Un de plus dit -elle ???? "Tain" et ce Hans qui a du se perdre en ville c'est pas si grand pourtant ce bled !!! Quoique ayant oublié ses chausses il doit avoir mal aux ripatons, pourvu qu'il ne ramène pas un présent de chien errant entre ses orteils parce que dans ce cas il ressort illico presto !!!!!!
En tout cas il lui faudrait bien ramener ses fesses au plus vite s'il ne veut pas se faire écorcher vif par Tirli !!!! Rohhh pourvu qu'il ne soit allé chercher du réconfort dans une taverne et qu'il ait perdu la notion tout autant que le compte de ses verres, manquerait plus qu'il arrive en titubant ..... La il se ferait étriper par deux femmes !!!

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Hansreudi
Il est né le divin enfant !!!!! et zou voyage de noce.

A croire qu'à son enterrement il sera également en retard le Balafré. Parti en courant, le gros du pied qui sortait de la chaussette, il avait la classe le futur père. Une chance que l'enfant que sa belle allait mettre au monde avait pas les yeux en face des trous car sinon elle repartait dans l'autre sens aussitôt débarquée à la vu d'un père tel que lui. Pourtant la médicastre stagiaire il l'avait trouvée, non sans mal d'ailleurs. Il aurait pu tout aussi bien trouver le trimardeur de la rue des plaisirs chopé entre deux tapineuses un peu cracra et l'affubler d'une tenue de coupe chiasse c'était du pareil au même. La pauvre arrivait comme un cheveux sur la soupe. Au même titre que lui. La Lorraine, fidèle à sa réputation de "C'est qui la patronne" et "Je fais ce que je veux" avait décidé de quicher le petit-salé avant l'arrivée de l'époux. Elle avait l'air d'en avoir tout de même bavé sa belle. Qui même avec les cheveux collés sur le front, les valtouzes sous les lampes et les draps qui s'en souviennent encore était toujours aussi belle. Même si les yeux lanceraient des assiettes dans la gueule du paternel si ils étaient équipés de mains. Il resta un long moment à regarder son épouse avec leur enfant dans les bras. Une petite garce qu'elle nous avait fait là. Il en était ému aux larmes le Balafré qui sous ses airs de "plus rien ne m'attendrit" était liquide et fondait comme une motte de beurre restée au soleil. Il regarda Tirli et laissa sortir de ses lèvres un "Je t'aime" qui en disait long non seulement sur l'amour qu'il lui portait mais aussi sur la fierté qu'il avait d'être son époux. Il s'approcha du lit et prit la main de leur amie Fantou en la remerciant chaleureusement d'avoir été là pour eux. Il s'excusa auprès de la médicastre qu'il avait entrainée dans les rue de la ville. Puis il s'assit sur le lit, s'attendant à prendre une gifle, un coup de pied et/ou de tronche de la part de son épouse pour le remercier de lui avoir transformé la chipounette en puits artésien. Attendri qu'il était, il prit son enfant dans ses bras et embrassa sa crevette encore un peu lippeuse.

Les quelques jours qui suivirent étaient surtout ponctués par des nuits blanches. C'était bien la fille de sa mère et elle avait autant de voix qu'elle. Ça promettait et bientôt il aurait plus la parole à la maison, seul mâle puisque Tieros avait l'âge de partir à l'aventure seul. Et le mâle se ferait bien moins dominant. L'avait-il était d'ailleurs.

Un retour à Montpellier, un passage à Nîmes, un départ pour l’expédition aventureuse de la quête au bocal d'anchois et à la tête de momie desséchée avortée. Ils avaient un grand besoin de se retrouver enfin, de profiter l'un de l'autre, de s'aimer et surtout d'avoir un voyage de noce digne de ce nom. Un passage en Bourgogne leur avait plu, ils décidèrent donc d'y retourner, des fois qu'ils y trouvent un bout de terre et une maisonnette pour accueillir la tribu. On va passer sur les villes traversées, c'est un peu sans intérêt. Nous voilà donc arrivés à Cosne, Bourgogne, France, région viticole par excellence et pas pour déplaire aux jeunes parents. Jeune, surtout la maman parce que lui il faudrait bientôt le mettre dans le vinaigre comme les cornichons pour le conserver. Dixit la Lorraine bien évidemment. Parce que lui se sentait encore bien vert et pimpant à vouloir remettre le couvert à peine le repas du soir terminé. Ou celui du matin, pareil. D'ailleurs il avait décidé d'emmener son épouse au bal de septembre à Clermont. Pour dire qu'il était en jambe et le grand écart facial n'avait plus de secret pour lui. Bon, donc Cosne nous voilà. Quelques jours de flottement. Le Balafré levé à l'aube alors que sa brune roupillait. Lui couché tôt alors que sa Lorraine faisait la fille et veillait plus tard et voilà que l'épouse fut prise d'une angoisse qui foutait les miquettes au Balafré. Enfin retrouvés brièvement en taverne le matin du 14 août et elle n'avait rien trouvé de mieux que de doutait de l'amour qu'il portait à sa belle. Mais bordel de merde se dit-il secrètement, où elle va piocher toutes ses conneries elle? "J'ai l'impression qu'on se perd" et quand il lui disait avec la plus grande sincérité "Je t'aime et tu le sais très bien" elle ne trouvait rien de mieux que de répondre "Je sais plus" Là c'est certain, il fallait frapper un grand coup. Tenté d'abord de la faire dans la tronche de sa belle pour penser des trucs pareils, la frappe, il décida de se raviser et plutôt de lui écrire une lettre dans laquelle il y mettrait tout son amour pour elle. Et il n'y mit pas tout son amour parce que de vélin il aurait fallu tout le stock de Bourgogne et des Duchés voisins pour qu'il écrive combien il l'aimait sa Lorraine.

Et ça pour l'aimait, il l'aimait. Plus qu'elle ne pouvait l'imaginer, plus qu'elle ne pouvait le croire, plus qu'elle n’avait jamais été aimée. Pas question de la laisser douter une seule seconde de plus et le pigeon prit un grand coup de pompe au fion pour qu'il rejoigne le plus vite possible l'épouse qui était partie miner. Il attendrait le soir pour avoir sa réaction. Comment pouvait il provoquer le doute chez elle. Comment pouvait-elle doutait de l'amour qu'il lui portait. Il n'avait pas été à la hauteur ça ne faisait plus de doute et quand elle lui avait dit "je ne veut pas te perdre", il ne su quoi répondre tellement l'idée de quitter son épouse ou de moins l'aimer était bien loin de ses pensées. L'amour qu'il lui portait était intact et encore moins fort que demain. Il y mit tout son coeur, toute son âme dans cette lettre, qu'elle ne puisse plus jamais douter. Elle pourra même en faire une relique de la missive, la mettre sous cloche ou l'encadrer qu'elle puisse la lire et la relire à volonté, afin que plus jamais son esprit ne se mette à divaguer de la sorte. Plus jamais. Elle a picoler ou quoi elle? Oui, elle picole certes, mais elle a en plus bouffé ou reniflé des champignons magiques ramassés le dimanche matin avant la messe et après une averse.

Et lui de ronger son frein en attendant ce soir de profiter de son épouse, la gamine laissée à sa nourrice. Ahhhh midi c'est omelette aux champignons tiens, histoire de faire comme le reste de cette famille de secoués.

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Tirlititi
Il est venu Le temps des doutes

Insidieusement, tout doucement sans prendre garde, il, c'est installé, il a fait son nid sans bruit, jours après jour. Installée au coin de la fenêtre d'une taverne, elle attendait, espérant se tromper, se questionnant sans fin.

Quand cela avait-il commencé, elle n'aurait su le dire.
Avant la naissance de la crevette ?
Peut-être juste après son arrivée ?
Sur le chemin qui les ramenait en Languedoc ?
Ou quand ils en repartirent ?


Déjà à Montpellier il y a eu l'alerte .Elle a failli tout plaquer et repartir sur les routes seule .Depuis combien de jours ne c'étaient ils pas vus ? Elle l'attendait et il allait plus loin car il n'aimait pas celui qui était avec elle en taverne. Il n'en faut pas beaucoup plus à la Lorraine au caractère bien trempé, fatiguée des voyages, fatiguée des nuits passées à allaiter la crevette, fatiguée de tout ! Alors elle entre dans une colère noire et décide que si c'est ce qu'il veut elle va lui laisser son " espace vital" qu'elle ne le dérangera plus si besoin .Mais c'est la colère qui la fait agir et elle le rejoindra avec la ferme décision de lui annoncer que " C'est fini "mais faut croire que le moment n’était pas venu pour eux de se dire au revoir ce jour là car ils finiront par rentrer a l'auberge ensemble.

Ils ont reprit la route mais faut dire qu'ils se voyaient plus, marchant cote à cote, sans plus échanger un mot, avalant les lieux silencieusement, seuls les pleurs de Sophie rompaient la monotonie du voyage ou encore Fantou plaisantant.

Ils avaient traversé le Rouergue , rien à dire , les villes se ressemblaient et ils ne s’arrêtaient pas , d'ailleurs ils en sortir aussi vite qu'ils avaient passé les portes du comté.

Puis ce fut le Bourbonnais, Clermont, un arrêt d'un jour, une invitation, un bal à venir, les souvenirs qui remontent, mais aussi les regrets de ce temps-là et ils repartent tout en promettant de revenir , Elle rêve pour sa part de mettre sur son visage une nouvelle fois son loup et de séduire à nouveau celui qui est devenu son mari , peut être alors la magie d'alors resurgira .

Ils arrivaient en Bourgogne , peut etre enfin ils allaient s'arreter , peut etre qu'ils prendraient le temps de voir les alentours , et aussi l'espoir qu'enfin ils puissent se parler , qu'enfin ils trouvent ce village qu'ils cherchent

Semur a retenu leur attention il y a quelques temps , elle l'avait marqué quelques part , elle a pas oublié .
Nevers , l'envie de sortir n'est plus la , on fait une apparition , on bise Fantou au passage, on apprend par hasard le matin même qu'il va chez les moines et on comprend , alors on file dans la chambre de l'auberge , on se couche , se roule en boule , on veut pas écouter cette voix qui revient lancinante .
Cosne , il est la en taverne , entrer ou ne pas entrer , on pousse la porte , le regard s'attarde, croise le sien, punaise qu'est ce qu'elle peut l'aimer le voit-il seulement ?


Comment va mon fantome de femme ?

Elle croit rêver , elle lui demande " tu te fou pas de moi ? " elle venait tout les jours et il l'appelle son fantôme , mais que dire si cela n'est " on se perd Hans Reudi " que dire de plus sinon qu'on aime cet homme comme une folle , qu'on l'a dans la peau a en crever , que sans lui on ne trouvera jamais la force d'avancer , pas la force de respirer ! Qu'elle veut une chance de l'aimer maintenant , dans 1 ans , dans 10 si elle peut . Qu'elle veut vieillir à ces cotés , qu'elle veut un jour regarder les enfants de leur enfant courir dans le jardin .

Bon cela fais beaucoup de ' je veux " mais c'est ainsi , oui elle rêve de vivre comme vivent des milliers de personnes ..Ils ont pu parler , elle a dit les mots sans chercher a les retenir avec seul espoir qu'ils le touchent...et le lendemain c'est " son" mari qu'elle retrouve , pas cet étranger qu'elle côtoie , peut être qu'il a eu lui aussi l'impression d'avoir devant lui une étrangère , toujours est t'il qu'il lui enverra une missive qui la déstabilisera comme jamais mais qui renforcera leur amour...

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Hansreudi
Clermont, nous voilàààààààà

Il fallait bien se rendre à l'évidence, Clermont leur avait plu. Ville accueillante, vivante, sa population chaleureuse. Bref on pose les valoches et on va se dire qu'on a enfin trouvé un bout de paradis.

Ils en avaient fait du chemin, entre le Languedoc en long en large et en travers, la Bourgogne, le Bourbonnais. Et c'était ici qu’ils avaient jeté leur dévolu. Entre temps les filles étaient restées en Bourgogne avec Lizzy le temps que les parents s’installent. Pas question toutefois de se poser sur une paillasse, ils avaient préféré la taverne de Great et Eoliance pour vivre. Autant dire qu'au bout de quelques semaines ça ressemblait plus à rien et qu'ils avaient toutes les peines du monde à se tourner dans le 12m², certes bien conçu de la piaule qu'ils louaient. Une chance qu'ils avaient dégotté une grange pour entreposer tous leurs meubles qui avaient fait eux aussi le chemin, Languedoc, Bourgogne, Auvergne.


Ahhhhhh, ça, les meubles de la Lorraine c'était sacré. Pas touche. Un peu comme son éventail de nippes, elle y tenait comme la prunelle de ses yeux. C'était même à se demander si elle rêvait pas de fois qu'elle faisait l'amour à sa bonnetière en chêne massif tellement elle les aimait, ses meubles. Il fallu reconnaitre qu'elle avait eu bon goût dans le choix du mobilier. Cossu, solide, pas trop voyant, chiant comme pas possible à monter, même indémontables, chic et robuste. C'est vrai qu'elle avait bon goût, la preuve, héhé, qui elle avait épousé. Enfin, de bon goût ça changera vite.

Entre temps, les voilà universitaires. Y avait bien que lui qui faisait un peu tache dans l’amphithéâtre au milieu des jeunots qui buvaient les paroles des instructeurs sans moufeter. Lui qui voyait déjà courir ses bières après les cours, eux noircissaient pages après pages. Merde, qu'est ce qu'ils pouvaient bien écrire. Il tentait bien de regarder par dessus l'épaules de son voisin ou voisine, mais le regard lancé par l'écolier contigu semblait dire "Madame lui y copite".

Et en plus la brune avait rien trouver de mieux que de filer chez les nones quelques jours.

Faites qu'elles me la changent pas, faites qu'elles me la changent pas.

Ahhh ben oufff, non, elles l'ont pas changée, une chance. Sauf qu'elle est revenue avec des gouts tous moisis, voir même de chiottes.....terme qui prend d'ailleurs tout son sens.

Après un passage victorieux au cadastre, le choix était fait, à l'ouest de la ville. Restait plus qu'à y installer les meubles. Du plus bel effet. Et le jardin, admirable. Elle pourra y fait pousser ses fleurs, ses haies, les filles courir comme des folles autour de la maison et.....des latrines.

Etttttt ouiiiii. Alors qu'est ce qui lui était passé par la tête à la brune, allez donc savoir. Le gout du luxe, et quel luxe.


J'ai commandé des latrines.

Là, y a pas à dire, c'est trop pourri comme déco. Et planter cette horreur entre le massif de géranium et celui des echinacéas et des hélianthèmes on allait être la risée du quartier. D'accord faire dans un trou au milieu du jardin c'était pas la grande classe, mais bordel, ce truc fait de quatre planches et d'un tas de paille qu'il faut changer tous les deux jours c'était pas non plus le bain à oiseaux ou la brouette déco qui agrémentaient le jardin des autres.

Chérie, moi j'veux pas de c'te monstruosité chez nous, sinon, j't'y fous l'feu.
En plus, j'ai toujours cette image envoutante de toi entrant dans les latrines à quatre pattes alors que j'occupe déjà les lieux....

Mon Dieu, j'préfère encore fumer le potager que d'rentrer là dedans.


Il attendait bien une réaction explosive, et il s'y préparait déjà. Non, mais merde, ça fait quand même pas fantasmer un cabinet d'aisance pour faire riche, ou un chiotte pour faire plus proche de la réalité.

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Tirlititi

Elle est assise devant sa coiffeuse entrain de se préparer tout en laissant son esprit vagabonder et la voilà qui fait un... Petit retour en arrière de quelques mois .

C'est une rencontre, une taverne, un village, celui de Montpellier.
C'est aussi un voyage qu'elle doit faire et une promesse , celle d'etre la pour le bal qui aura lieu dans peu de temps .
C'est un retour qu'elle veut rapide, car danser elle n'a jamais fait et pour une fois elle se veut belle et élégante , c'est un bal masqué le premier , "son" premier mais pas "son" dernier , c'est celui surtout qui sera le le déclencheur d'une histoire à laquelle ils ne s'attendaient pas.

Mais c'est aussi l'histoire d'une Lorraine et d'un balafré.

L'histoire d'un amour interdit, car on ne défait pas ce que le très haut a uni. Puis finalement une dissolution, un mariage pour elle, un remariage pour lui, la naissance d'une petite Sophie donnant ainsi une sœur à Altieros et Katelyne.

Une histoire qui débutera en Languedoc se poursuivra en bourgogne et perdurera jusqu'en Bourbonnais Auvergne .Elle pourrait continuer loin dans ces souvenirs mais le
rire qu'elle entend la ramène au présent et le présent c'est les éclats de rire des petites sous la surveillance de Lizzy .

Le présent c'est aussi cette discussion qui n'en finit pas concernant les latrines Alors elle quitte sa coiffeuse et du haut de la fenetre elle les admire avant de descendre les contourner, les étudier sous tous les angles, s'arrête devant avec un regard émerveillé, les yeux brillants de joie, de fierté. Enfin, elles sont là et de lui crier a tue tete ....

Chériiiiiiiiiii viens voir comme elles sont belles !!!

Bon, le brun mit devant le fait accompli c'est fait , reste encore le problème à régler du "lupanar " et il va voir ce qu'il va voir ...

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Katelyne.reudi
Ouaww je suis cro contente-moi !

Enfin on a quitté l'auberge, car même si la dame elle était gentille on était serré là-bas .Puis maintenant on a un grand jardin rien que pour nous . Bon Sophie elle est encore petite pour y courir .
Mais quand elle marche comme les petits chiens à quatre patte elle est trop mignonne j'essaie de lui montrer mais lizzy elle dit quelle est trop petite encore .
Puis il y a la maison qu''est-ce qu'elle est grande, plus que celle à Montpellier et à Nimes .
Et maintenant on a des latrines enfin il paraît que ça s'appelle comme ça.


Dit pourquoi elle t'a acheté ça Tirli, c'est ton anniversaire ?

Surtout qu'elle a dit à papa " un cadeau ça ne se refuse pas "Alors je suis allée voir papa et j'ai demandé

Il est gros ton cadeau papa ! Paraît que c'est à la grosseur du cadeau qu'on voit combien les gens nous aiment...Qu'est qu'elle doit t'aimer Tirli !

Et un sourire à Papa avant de repartir jouer vers Lizzy et Sophie
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Hansreudi
D'accord, d'accord, il faut admettre que le côté pratique des chiottes dépassait l'esthétique. Dans certaines situations celles-ci pouvaient s'avérer fortes utiles. Mais admettons tout de même que c'est assez laid. Si encore on pouvait y poser sur le dessus une corbeille de fruits frais, quelques bouteilles de vin, des fleurs pour y agrémenter le passage ça donnerait plus envie, même qu'on pourrait rester accroupi des heures durant avec de quoi se sustenter. Mais là à peine rentré qu'on a déjà envie de ressortir.

Bon, c'est comme une charrette à bras ou une grue à cage d'écureuil, c'est moche mais utile.

Début de la visite du propriétaire commence. Katelyne dans les bras de père, Sophie dans ceux de môman. La grange du Balafré avait été montée assez rapidement, pas à dire. Il exposait déjà ses grands projets passant tour à tour de botaniste à charpentier, ou guinguette pour vieux en mal de gambille pour les dimanches après-midi pluvieux. Il savait pas trop quoi foutre de ce truc. La brune Lorraine, le nez plissé, semblait déjà s'imaginer une autre destination du bâtiment en question évoqué par l'époux. A quoi pensait-elle, c'est que des idées fumeuses elle en avait une pleine musette Mirabelle.

Passons à présent à la maison. Là c'est le ouah qui domina toutes les conversations. Tantôt les filles, tantôt l'époux qui allait s'en décrocher la mâchoire. Même Jeannicolas, le responsable cadastral venu en viste, semblait ne pas en revenir. Et le coeur de la maison, c'est Tirli et......ses latrines posées au fond du jardin. Enfin, le coeur de la maison c'est la cuisine, mais des chiottes dans une cuisine...passons.

Admettons, bon, d'accord c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur, et c'est devant les.....qu'on les voit pas si mal que ça. En plus au fond du jardin, parfait.

Dit pourquoi elle t'a acheté ça Tirli, c'est ton anniversaire ?


La réflexion de Katelyne avait de quoi tirer un sourire, mais elle n'avait peut-être pas tord, son anniversaire était dans 10 jours à peine et c'était bien du style de la Lorraine d'acquérir des lieux d'aisance pour commémorer la naissance de son époux. Il grimaça quand même un moment s'imaginant que s'était son étrenne à étrenner. Penser à offrir un pot de chambre à la Brune pour son anniv', en hiver ça peut-être nécessaire. Penser aussi à trouver quelques coins où se planquer dans le jardin afin d'esquiver ledit objet qui ne manquerait pas de passer par la fenêtre. D'autant plus qu'elle vise la tête. Repérer d'où riposter. C'est plus une visite domiciliaire, c'est deux généraux en chef qui observe un futur champ de bataille et où positionner leurs troupes. Merde, pas mon cadeau ça tout de même. Nonnnnnnn, elle aura pas osé!!!!! Il pensa à Devilie, leur voisine. La pauvre avait intérêt à faire monter des palissades entre leurs deux propriétés, une assiette perdue est vite arrivée.

Manquait un petit truc, une petite table de jardin pour manger dehors les beaux jours revenus. Pas à tortiller, le type venu livrer le cadeau fit un aller-retour avec une table de jardin bucolique. Une buche coupée dans l’épaisseur pas de quoi se fendre en admiration non plus, et qui plus est achetée au prix honteusement prohibitif. Son idée de son atelier de charpentier-menuiserie-ébénisterie revint au galop.

Il est gros ton cadeau papa ! Paraît que c'est à la grosseur du cadeau qu'on voit combien les gens nous aiment...Qu'est qu'elle doit t'aimer Tirli !


Une seconde réflexion qui fit sourire le père et il regarda tendrement son épouse avant de lui prendre la main. L'avait le don la gamine aussi pour sortir les phrases qui tuent. Elle se Tirlititisée doucement mais surement. Bientôt irrécupérable.

Les deux filles qui poursuivaient leur visite dans le jardin à se courir après et a faire des ronds dans l'herbe, Sophie à deux ou quatre pattes selon les cas.

On poursuit l’intérieur. Là c'est l'explosion de mobilier. La chambre parentale bien arrangée, le baquet pour le bain, tout y était. Même à se demander si l'épouse n'avait pas tendance à bomber le torse, pas peu fier de sa réussite.

Ça lui faisait mal au cul de reconnaitre qu'il avait eu tord pour les gogues. Et le reste avait de la classe.


Bon, chérie, je dois avouer que tout est parfait, même les machines là dans le jardin. Belles, je dirais pas ça, mais elle font pas taches dans le décor, j'admets. La maison est décorée avec gout, c'est beau, propre, luxueux sans être tape à l'oeil, d'accord, d'accord, c'est beau....

L'index le long de sa tempe droite. La réflexion intense.

Chérie, c'est décidé, j'vais me faire un atelier de menuiserie dans la grange, on va s'équiper comme des dieux t'vas voir c'que tu vas voir.

Hein!!!! t'en penses quoi? Pas con mon idée?


Le sourire jusqu'aux oreilles, pas peu fier de son idée et de leur nouvelle vie.
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Sophie.reudi
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Maman, lace moi, lace moiiiiiiii

Ze me débats, ze veux ma soeur, ze veux courir. Ze sais pas courir, ze tomb..


Ouahhhh, c'est trop bon ce sentiment de liberté, le jardin, ma sœur, l'herbe fraiche et humide entre ses orteils. C'est pas un jardin, c'est un champ, y a même une cabane pour jouer et se cacher. Hihihi, sœurette ira jamais la chercher la-dedans.

Oh un escargot, c'est beau. On mon lit, c'est beau,

Allez ma soeur, attrape moiiiiiii, ze cours !!!!!!!!!!!
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