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[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Hansreudi
Le Balafré avait bien du mal à garder la tête froide, pour deux raisons essentielles, la lettre que sa fille venait de lui adresser quant à sa mère et sa sortie silencieuse du couvent des Chatreuses. La Lorraine avait bien choisi son lieu de retraite, à la fois celui d'un ordre et celui d'une bouteille de réconfortant aux plantes à 55°. L'un n'étant pas incompatible avec l'autre. Cette lettre l'avait à la fois mis dans une colère noire et à la fois rassuré. Même si l'irritation avait pris le dessus sur le soulagement. Il faudra qu'il décide d'écrire avant toute chose à Lyzzi, qu'elle explique avec ses mots de nounou ce qu'il en était exactement. L'épouse allait devoir s'expliquer, et surtout devoir être particulièrement convaincante.

La seconde chose était naturellement le grain de peau de la baronne, le parfum de la baronne, la chute de rein de la baronne dont la Cascade de Vegay dans l'Estéron faisait à côté figure d'un trait de pisse de chien contre un angle de mur. On avait bien failli entendre Crash!, Bang!, Doiiing!, Crac! Bunk!, Klon! Bing!, Chtonk!, Paf! lors de la chute au sol de la mâchoire du Balafré en la voyant sortir de derrière le rideau. Façon distinguée, "Vous êtes délicieusement envoutante Baronne" ou plus trivial "P'tain, Baronne comme t'y es bonne". Il était capable de sortir les deux phrases. A la fois distingué et charretier, il naviguait souvent entre les deux eaux. Toujours est-il qu'il ne pourrait s'abstenir de complimenter son hôte. Il était toutefois temps de réagir sinon il allait la découvrir les fesses tombantes au sol et les seins en gants de toilette négligemment jetés sur les épaules à force de poireauter.


Rassurez-vous très chère, votre réputation n'aura pas à souffrir. Vous êtes divinement délicieuse et vous allez envouter les hommes qui seront sur votre passage et contrarier les femmes qui ne pourront que se sentir diminuées.

Merde, c'était pas mal là comme compliment, ça avait de la gueule, et c'était pas vulgaire. Même si "T'as un cul à faire bannir tous les archanges et les saints du Paradis Aristotéliciens" aurait été également juste. Mais peut-être que le point final aurait été assorti d'une tarte méritée en pleine mouille.

Évidemment qu'il allait mettre tous ses talents à la disposition de la Baronne, et comment. Tentons juste de pas trembler pour éviter de paraitre à la fois émotif et Parkinsonien. Le second traumatisme donnerait raison à la miss. Elle ne pu s'empêcher de lui lancer une nouvelle estocade, bien, bien, la guerre continue.


Je suis tout à vous pour mettre à votre service tous mes talents, tous mes talents.

Il se plaça derrière elle, et attrapa un à un ses crochets qu'il agrafa avec aisance et habilité. Non sans frôler de manière accidentellement volontaire le dos de la brune du bout de ses doigts. Puis le laçage devint une simple formalité, ponctué de quelques glissages discrets de sa main de la première phalange à la tête du métacarpien sur la peau de la Baronne. Après tout, il n'est pas si doué que ça, "j'ai glissé chef"

Veuillez excusez ma gaucherie, j'espère que cela vous conviendra toutefois.

Puis s'approcha de la nuque de la baronne lui souffla au lobe de l'oreille

Si vous avez besoin de mes services pour effectuer l'opération inverse à l'issue du repas, je peux également mettre à votre disposition tout mon savoir faire.


Il était l'heure d'y aller, ça lui avait donner les crocs de jouer avec les lacets de la sorte. Mais pas question de ne pas lui en faire péter une petite en guise d’amuses-gueule apéritives.

Voyez, vous êtes splendide, nous avons réussi à vous faire rentrer dans la robe de vos 16 ans sans que vos compétences d'apnéiste soient de trop sollicitées.

Ouahhhh, là ça déchire. Pas question qu'elle ai le temps de répondre, vite, vite, un truc pour faire oublier son dernier coup bas. Même si elle avait cherché aussi avec le coup de vieux qu'on respecte à son passage. Merde, c'est une sacrée garce tout de même.

Il lui tendit son bras, accompagné d'un large sourire faisant apparaitre le râtelier blanc du balafré. Et oui, il a les dents blanches. Il sent bon, les dents blanches, bien coiffé, sapé comme pour la messe, et merde à ceux qui pensent le contraire.


On y va, et marchons doucement en ville, que je puisse avoir la fierté de vous avoir à mon bras. Et aussi de ne point être essoufflés par un pas hâtif au point de devoir prendre de grandes bouffées d'air pur. Sobres, distingués et élégants, que nous puissions entendre les grognements des femmes qui vont vous détester.

Et des fois que dans une grande respiration un crochet du corset parte en plein front d'un quidam local, ils seraient poursuivis pour homicide involontaire avec la circonstance qu'il serait commis par une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité.

Choisissez le lieu, je vous suis, mais prenez un endroit pour être vus.
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Hansreudi
Quand décidément, rien ne marche comme prévu.

Comment débuter le conte de cette dernière année? Il faut revenir au début du commencement. La Lorraine, était lasse, hélas, que que voulez vous que la bonne y fasse? Il n'avait pas sentit à temps la menace qui pesait sur sa face. Et c'est sans réelle surprise qu'il accepta le "tout est fini..." qu'elle lui lança. Au fond de lui, il perçu bien le fatal dénouement. Sans colère mais avec une indéniable déception, pas dirigé contre elle mais bien contre lui. L'échec quel qu’il soit est toujours difficile à supporter. Ne tombons surtout pas dans le pathos et le pleurnichard. Il n'y avait pas de raison, et ça permet pas d'avancer, ni de pardonner.

Donc, il se cassa, une main devant une main derrière, dans le froid, le vent, la tempête, le ventre vide, il ne se souvenait même pas s'il avait une paire de croquenots aux targettes. Ça fait pas un peu du Sophocle bas de gamme en 3ème démarque? C'était tout de même en juin 1464, y a pas de quoi se peler l'oignon, sauf pour la soupe. Départ en Languedoc, pour le soleil, la mer, la Baronne.

Ahhh la Baronne. Quelques mois de balades sur les routes du royaume, plusieurs lettres sans équivoque échangées, toutes les rencontres manquées, et voilà, même pas capable de la culbuter. Même pas, rien nada, niet, sur l'oreille qu'il se l'était mise. Et le peu d'occasions qui s'étaient présentées à lui, il n'avait pas eu le cran. On se refait pas. De route en noeuds, de noeuds en villages, de village en d'autres villages. Putain qu'on s'emmerde, l'un comme l'autre. Et voilà hélas qu'ils se lassent, c'est là qu'est l'os. Un matin, en Bourbonnais, pour rendre visite à son fiston, plus de Baronne, évaporée, vaporisée, éparpillée, bref disparue. Sans un mot, même pas un délicat "Je me casse pauv' con!" . Allez, c'est comme ça, mon Balafré, mets ton tire-jus par dessus, va voir ton rejetons.

A ben décidément, il a le cul bordé de médailles. Le fils, absent, en voyage avec la rousse de Sofio. D'après sa dernière lettre il était heureux. Alors, comme il avait l'habitude de corrompre le bonheur de ceux qu'il côtoyait, il n'était pas question d'aller lui gâter le nirvana dans lequel il semblait vivre et prospérer.

Tout va bien. On va essayer de se trouver un nouveau but. Tiens Toul, pourquoi pas aller à Toul? Pourquoi Toul d'ailleurs, il a rien à foutre en Sacré-Mesclum Romanesco...en Teutonnie. Merde, pourquoi Toul lui vint en tête? Retourner autant de fois qu'il voulait la question dans le citron, la réponse était évidente et limpide. C'est en Lorraine. Il était parti du centre du Royaume le jour où il s'était fait jeté par sa brune. A peu prêt, on va pas chipoter, c'était entre La Rochelle et Lyon, à la louche.

Une idée folle, une folle envie, un désir primordial, presque vital. Il savait ce qu'elle faisait, un peu de si, un peu de ça, un peu de tout. Mais ce qu'il savait c'est qu'elle était toujours sur les routes. Alors, les faire toutes, quoi de plus dingue n'est-il pas? même un peu con quand même. Mais bon, quitte à se faire chier, autant le faire avec un but.

Allez, on va commencer par le BA... Pas là.
On continue avec les Duchés, Comtés voisins, ou moins voisins.

Le désespoir commençait à le guetter.

Matin du 24 janvier

Roupiller sous un chêne en plein mois de janvier, non pas qu'on se pèle le fion, c'est devenu un détail. Mais on finit par trouver un vague air de famille avec les quelques glands encore en formes qui jonchent le sol. Pas qu'il y a foule, mais l'air de ressemblance avec votre serviteur se fait de plus en plus prononcé.

Assez roupillé, j'ai froid, j'ai faim, mais j'ai surtout froid. Rallumer le feu. Un bout de vélin sur le cercle de pierres qui lui sert de feu de camp. Çà peut servir à allumer le peu de bois sec.

Lecture, la bouche qui s'ouvre, l'oeil droit qui pétille, la paupière gauche qui tremble, le tout en rythme, il venait d'allumer le feu, ne pas oublier.

Alors là c'est sur le cul, il s'assoit une nouvelle fois, bien qu'il le soit déjà.....assis.

En gros ça donnait un truc du genre, "tu fous quoi sur ce chemin." Pas long à chercher. Une odeur de feu de bois, presque un parfum de mirabelles aussi qui traîne dans l'air.

C'était bien elle, devant son feu de camp à elle. Merde, elle est plus douée que lui pour réchauffer l'ambiance. Lui qui pinaille en grattant deux cailloux pour essayer de tirer une flammèche, elle avait un feu elle de quoi faire cuire un boeuf.

Il s'approcha, sans hésiter, s'assit sans hésiter, en plus il y faisait chaud. Et là, du grandiose, du grand Hans.


Bonjour toi !!

D'accord, il se fendait pas pour le coup. C'était pas non plus le genre à sortir une connerie comme, "Les étoiles sont tombées sur terre cette nuit et tu en fais partie", mais là y s'était vraiment pas, mais pas fendu.

Ce fut étrange, comme si cette année, n'avait été que deux jours. Ils discutèrent comme s'ils s'étaient quittés la veille. Puis de nouveaux projets naissaient. Il l'avait cherchée, et sans penser qu'elle puisse être là à cet endroit, il la retrouva.

Elle était toujours aussi belle. Une petit pique sur ses pattes d'oie qui n'existaient pas, mais ça faisait toujours du bien de la piquer au vif.

Restait à savoir comment appréhender tout ça. Mais ils le feraient sans aucun doute avec calme et respect.....

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Tirlititi
Ciel mon mari!

C'est ce qu'on dit en poussant son amant dans l'armoire quand le mari rentre à l'improviste. Sauf qu'elle n'a pas d'amant ... même pas un Italien à se mettre sous la dent et en plus elle est au beau milieu de nul part, devant un feu à compter un butin qu'elle vient de se faire. Une fois le premier effet de surprise passé, c'est d'un air agacé qu'elle marmonne "comme si le royaume n'était pas assez grand". avant de lâcher un...

Qu'est-ce que tu fout là ! Guère plus aimable

Depuis combien de temps ne se sont-ils pas fait face ? La dernière fois c'était où ? La Rochelle ? Non ils en étaient déjà partis! Alors peut être Guéret ? Non plus ils pensaient arriver encore à sauver leur mariage ! Alors Limoges? Elle ne sait plus, toujours est-il qu'ils ne s'étaient jamais revus depuis. Ils avaient bien échangé une ou deux missives et le silence entre les deux époux s'étaient faits. Des reproches ? Elle n'en avait même pas à son encontre, tout simplement elle n'arrivait plus à jouer "la petite femme bien sous tous rapports, la mère de famille exemplaire bien polie et tout et tout ... "

L'ennui était venu doucement, pas faute d'avoir tiré la sonnette d'alarme mais ils avaient échoué.Mais pour en revenir au moment présent elle demande à combien de seconde il s'est joué que ce ne soit lui qu'elle dépouille ? Déjà qu'il a de bonnes raisons de lui en vouloir pas la peine qu'elle en rajoute encore.

C'est qu'elle le voit bien aller se plaindre
" votre honneur cette femme qui a quitté le lit conjugal, qui a abandonné ses enfants, les a jetés comme un baluchon de linge sale chez les sœurs durant une année vient de tenter de me voler, votre honneur je vous le dis il faut la pendre "C'est qu'il sait bien argumenter quand il veut après tout n'a-t-il pas été juge ! Mais punaise aussi qu'est qu'il fout là !

Franchement elle le croyait au bout du monde entrain de compter fleurette à sa comtesse et voila qu'il lui fait face et comme la meilleure des défenses c'est l'attaque avant même qu'il ne l'ouvre et tout en regardant ce qu'elle vient de chouraver...

Après tu vas gueuler comme un putois si je te brigande Hans Reudi!

Et pas question qui lui fasse la morale sur ce qu'elle est devenue, finalement si elle vit de rapine c'est son souci et elle a toujours aimé ça ...

C'est mon coupe-gorge !

Et il n'a rien trouvé de mieux que de trainer sa carcasse ici ! Bon elle ne devrait pas le dire mais face à l'ennui depuis le jour où elle lui a dit " je veux qu'on se sépare " Après un tour en bateau avec son ami, après un séjour avec sa fille chez les sœurs, après un moment sur les chemins avec la sienne de sœur elle a décidé que de tenter l'inimaginable, pour le côté bon samaritain " je vole les riches pour donner aux pauvres on repassera car nada! Niet! Que dalle ! C'est pour sa pomme, pour son propre plaisir...

Et même si faute de grives on mange des ortolans... plus souvent qu'autres choses. Mais c'est en le détaillant une idée saugrenue lui vient... A deux on est bien plus fort que seule...

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Hansreudi
J'ai vu la mère Noël !!!! Et elle était équipée d'un gourdin

La première vision de surprise passée, l'approche qui finalement ne s'était pas terminée avec une hache plantée entre les sourcils, il restait plus qu'à avancer. On est d'accord, c'est pas la mère noël non plus qu'il venait de retrouver. Ou alors elle devait vachement foutre la trouille au mômes. Déjà que le Balafré était plus de la première fraîcheur, si en plus elle lui faisait des coups de la sorte le palpitant aller en prendre un coup.

Il l'avait toujours vue en veuve joyeuse de toutes manières et ne pas oublié qu'ils étaient encore mariés. D'un coup il pensait à Frénégonde, Reine des Francs, qui , d'après la légende, assassinait aussi facilement qu'on lâche un pet. Allez savoir pourquoi. La brune était bien une sorte de reine des grands chemins...dans son genre. L'une était née dans la Somme, la chieuse était de Lorraine. Merde, toutes deux du nord de la Loire. Faudrait pas que ça créé des vocations. Pensée pour la suite "Dormir debout, contre un mur, les paupières ouvertes", dans le doute. PS: Dans le doute "Ne pas dormir".

Elle aurait bien aimé hein !!!! Rien qu'à voir son regard pétillant quand il lui conta la manière dont il s'était retrouvé devant elle, à cet endroit, sur son terrain, son territoire de coupe-jarrets. Il savait qu'elle donnait plus ou moins dans l'import-export dédouané. C'est dans l'espoir justement de se trouver nez à nez avec elle qu'il avait arpenté les chemins du nord au sud et d'ouest en est. Il était joueur quand même. Mais pour le coup il était adepte de la roulette russe à l'arbalète.

Mais elle avait été mimi avec son vieux quand même. Pas une égratignure, pas un coup de poing dans le tarin, pas un coup de pied dans les bourses. Non, rien de tout ça. Juste une délicate missive posée sur son rond de pierre alors qu'il dormait. Et pas de longue phrase, sujet, verbe, complément. "Qu'est ce que tu fous sur mon chemin ?" Pas question de s'emmerder avec préambule, première et seconde partie, conclusion avec une belle ouverture. Non, franche directe, nette et précise. Presque un an qu'ils s'étaient séparés, et encore une fois, ils s'étaient quittés le matin même pour partir au boulot. Enfin, on va pas faire une thèse non plus. Il l'avait retrouvée et bien retrouvée. Il ne restait plus qu'à savoir comment aller évoluer cette histoire, ni même si histoire il y avait encore. Il espérait que tout ne serait pas cassé, et que même s'il y avait eu indéniablement de la casse, que certains éléments étaient encore réparables.

Et ce fut la révélation de la parole divine à Christos. Elle lui proposa de devenir actionnaire de sa micro-entreprise. L'idée était tentante. Et bien qu'il ne fut jamais un travailleur infatigable, au moins il aurait le plaisir d'être avec elle. Elle n'était pas là pour faire du canevas, à peine le temps de s'équiper d'une tenue de travail adéquate que déjà il fallu se mettre à l'oeuvre.

Modeste nuit. Léger, très léger. Mais il avait pu sourire en l'observant à l'affût à la simple lueur de la lune.

La discussion du lendemain soir fit avancer un peu plus les choses. Calmes, posés, sans reproche à l'un comme à l'autre. Policé. Si elle ne lui en fit pas, lui s'en faisait des reproches. Mais on n'efface rien, on oublie rien. On vit avec ses regrets et ses erreurs. Reste à ce qu'ils servent de leçon pour l'avenir. Et l'avenir seul saura le dire. Il tenta bien une approche buccale pour s'assurer qu'elle avait bien toujours le même goût... Bon, il tenta au moins.

Il sortit sa carte et pointa un endroit précis.


J'ai un compte à régler ici. Si ça te tente, on pourrait y aller.

Il expliqua le pourquoi d'une dette qu'il devait absolument faire honorer. Elle acquiesça tout naturellement. Était-ce l'idée de redevance à encaisser ou la possibilité d'un pactole à récupérer. En l'état actuel des choses, il pensait à du 50-50.

On va passer l'épisode où elle s'était réveillée en pleine campagne, seule, abandonnée. Oui des fois il va se tremper le cul dans la rivière pour se décrasser, même en janvier. Il a déjà était mangé dans une auberge, il sait se tenir. Bref, elle savait pas où il était passé, gueulante comme une moufette..... Oui, gueulante comme une "putoise" j'ai un doute..... croyant qu'il était parti. La bichette, comme c'est mignon. Ca fait chaud au coeur. Et toujours avec délicatesse, sans mot superflu.

Tu es ou HANS REUDI ?

En position. Il fallait pas traîner, il lui restait que peu de jours avant d'être forcé de rejoindre une ville pour s'acheter à croûter.

Restait plus qu'à pour ce soir..... et les soirs suivants???????

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Tirlititi
« Miroir mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? »

Si quelques jours plus tôt c'est face à son mari qu'elle se trouvait aujourd'hui c'est devant son miroir et l'image que celui-ci lui renvoi ne lui plait pas du tout . Si seulement elle avait eu au moment opportun un morceau de viande pour l'appliquer sur son œil qui a fini par prendre une teinte violacée. Mais il datait déjà de quelques jours et elle ne pouvait plus rien faire que de prendre son mal en patience et même la tonne de poudre qu'elle mettait ne faisait que rendre le spectacle plus hilarant.

Pour comprendre il faut remonter au 1er février enfin dans la nuit du 31 janvier. Ils sont installés pour faire le guet, ils ont convenus d'un signal d'assaut, ils savent ce qu'ils doivent faire, ils l'ont fait maintes et maintes fois.

Alors qu'elle se les gèlent franchement, qu'elle souffle dans ses mains, qu'elle sent son nez rougir sous le froid voila que lui prend une envie " pipi" . Elle a bien tenté de se retenir mais il arrive un moment ou c'est soit elle va se soulager ou l'incident surviendra..... Et tout se levant elle lui murmure tout bas " je reviens, tu bouge pas hein " Elle sait déjà qu'elle va avoir droit au chapitre " Toutes les femmes sont des pisseuses ... " Et évidement ils finiront par se chamailler comme toujours, tout en lui lançant un "Après tout cela fait des heures que nous sommes la et personne n'est passé, c'est pas les 3mn que je vais m'absenter qui changeront la donne.. " tout en s'éloignant elle continue son monologue "punaise qu'est que je fous ici à me les geler" L'idée de faire un feu la titillerait presque mais bon ce n'est pas recommandé pour ce qu'ils s'apprêtent à faire. Et si les heures ont passé, que l'attente a duré évidement il faut que cela soit à ce moment que deux silhouettes se profilent .

Tout en finissant à peine de remonter sa braie elle réfléchit , si elle bouge pour retourner à sa place il est certain qu'elles vont l'entendre alors que si elle reste sur place peut être qu'elle aura l'effet de surprise pour elle et Hans la rejoindra.

Du moins elle en est là quand un juron lui échappe qu'elle tentera d'étouffer " crénom de Dieu qui c'est celui la ? " Voyant un individu se jeter sur deux donzelles.

Alors qu'elle voit les deux donzelles partirent en courant elle tente le tout pour le tout et s'avançant aussi silencieusement qu'un chat pourrait le faire vers celui qui ose leur prendre le pain de la bouche elle se jette sur lui avec rage. Et s'il s'ensuit une bagarre digne des tavernes les plus mal famées, si elle croyait avoir le dessus... C'est dans un cri qu'elle hurle avant d'être estourbie...

Putain Hans rapplique il va se barrer !

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Hansreudi
Chauds les marrons.....chauds

Quand il avait retrouvé la brune de Lorraine il s'était bien attendu à ce genre d'aventure. Elle avait toujours eu des fourmis dans les pompes la chieuse et c'est bien en connaissance de cause qu'il avait accepté sans rechigner de la suivre dans ses péripéties.

Rien de bien folichons les jours précédents, mais ce soir là il était d'une motivation à toutes épreuves. Ils allaient casser a baraque, il en était convaincu.

Sauf qu'au bord d'un chemin, planqué dans un fourrée, en pleine nuit, au mois de février. Ben c'est simple, on se pèle le cul. Et quand on se pèle le fion, le naturel des femmes c'est d'aller pisser trois gouttes toutes les dix minutes. Tout homme sur cette terre a déjà été une fois confronté au voyage en famille. Pour ceux qui en ont une. Entre les gamins qui toutes les trois minutes demandent si on est bientôt arrivés et l'épouse aimée, mais chiante, qui au premier virage est déjà prise d'une irrésistible envie de tomber les braies. Et c'est pas pour s'envoyer en l'air, ce qui n'aurait pas été pour déplaire le Balafré soit dit en passant. Mais dans notre cas, c'est pas le cas.

Donc, voilà la Lorraine, qui gigote d'un côté, de l'autre, remue les gambettes au rythme qui s'accélère plus son envie de pisser se fait pressante, qui souffle de désespoir, et qui n'en pouvant plus finit pas se tirer à l'abri des regards. Bon, de regards il n'y avait que ceux de son mari. Et oui, son mari, car toujours mariés hein, n'oublions pas.

Bon, bref, elle tient plus.


Magne toi quand même hein !!!!!

L'oeil rivé sur le chemin, enfin, les deux pour plus d'efficacité. Balafré mais pas encore borgne, même si la Lorraine avait déjà été tentée de lui en crever un. Certain qu'elle avait pas encore tombé les nippes que deux silhouettes se présentent sur le sentier.
Là se pose le problème d'appeler la brune de manière audible tout en évitant d'être entendu par les voyageurs. C'est à n'en pas douter un vrai tour de force. En gros comment siffler en silence pour faire plus simple.


Pchhhh, Pchiiii, Tshhh Ho! Hey!, Hep!, Oohee! Eh Oh!

Mon cul oui, elle entend peau de balle. Et merde, faut se décider. Si il laisse passer il se fera engueuler de l'avoir fait et s'il se jette sur leurs proies il se fera engueuler de pas l'avoir attendue. Dans tous les cas il se fera engueuler. Il devait choisir entre Charybde et Scylla. Plus le temps, il faut intervenir ou ils vont les perdre.

Baf! Paf!, Sbaf!, Spank!, Sblaf!, Paf!

Hop en deux temps trois mouvements c'est réglé, on en parle plus, merci d'être venu, la messe est dite. Les deux victimes qui se carapatent sans demander le Curriculum Vitae de leur nouvelle connaissance.

Juste le temps de faire les comptes rapidement du salaire nocturne qu'une ombre se jette sur lui. Oui, oui, une ombre, qui devait le surveiller silencieusement. C'te saloperie avait pas eu le cran de s'attaquer aux deux gonzesses sur le chemin. Deux gibiers ça devait faire trop pour un péteux de ce genre.

Mais mon gars tu sais pas si qui tu es tombé, tu vas bouffer ton testament.

Roulade à terre, coups de pieds reçu. Jusque là là fripouille ne semblait pas assez épaisse pour prendre le dessus. Bon, fini de jouer, on va en finir là. Lorsque la position lui permet de prendre assez d'amplitude pour armer son bras il se prépare, la main grande ouverte, les coups de poings fermés c'est bon pour se péter toutes les articulations.

Ca va partir, oh putain que ça va claquer fort. Mais pourquoi ce con s'est mis à parler? Enfin, c'te conne puisque c'était la voix d'une femme.

Putain Hans rapplique il va se barrer !

Et là, bon sang que la scène est longue, ralenti, travelling avant, arrière, latéral, c'est trop tard, la main s'écrase sur la joue de son épouse. Certain qu'elle en méritait parfois des tartes dans la gueule mais là c'était vraiment pas volontaire. Promis, juré. d'ailleurs il lui avait déjà mis une bonne baffe et ne s'était pas caché pour le faire. Le tableau aurait pu être cocasse, malheureusement sur le coup il avait du y faire vraiment mal. Il avait pas des mains de nouveau né et ça avait vraiment fait un bruit sinistre. Il se demande même s'il avait pas entendu les étourneaux se barrer des arbres proches tellement ça avait été cinglant.

Et là, on se sent tout petit dans ses bottes. Un gamin qui pète le vase de mémé en jouant à la balle n'aurait pas eu une trogne différente.

Putain, mais je l'ai assommée, elle bouge plus, merde elle est morte, il l'avait tuée avant de savoir où elle avait planqué son magot. Il la ramène au campement, devant le feu de camp. Il la regarde, elle a l'oeil hagard. Oh, ça prend de la couleur on dirait. Bordel, elle a pas fini de gueuler comme un harpie quand elle va reprendre ses esprits.

Pas question de lui mettre deux trois taloche pour la faire revenir à elle, ça ferait peut être trop gourmand.


Chér....euh Tirli, ça va, réponds moi, oh oh, combien j'ai de doigts, quel jour on est?
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