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[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Tirlititi
Il y eu le temps de l'insouciance en Lorraine , des beaux jours à Béziers , l'instant éphémère à Mimizan ,les espérances à Narbonne , la belle époque à Montpellier , le temps de l'ennui à Clermont , L'espoir et la chute à La Rochelle ainsi que le temps du repos chez les sœurs ......
Mais le temps passe et après quelques mois à prier Aristote ,à boire du vin de messe à défaut de mirabelle la voici à nouveau dehors .Et il n'aura fallut que quelques heures pour qu'elle fasse une rencontre qui allait tout changer .....Alors en désespoir de cause ....
Il est temps de réfléchir calmement

Un jour à La Rochelle

Elle est seule face à la maison tout en faisant les cents pas , faut dire qu'elle n’est pas fière mais pas alors pas du tout !
Elle décide de s'assoir sur la balancelle car tant qu'a devenir folle au moins que cela soit dans un semblant de confort et tout en gardant le col de son mantel bien remonté jusqu'en haut du nez elle pense au chemin parcouru depuis sa Lorraine tout en gardant secrètement les raisons de son souci majeur .
Et la question qui revient inlassablement est toujours la même
" Comment lui avouer la vérité !Comment lui dire " Elle imagine déjà la fureur de son mari même si elle l'a jamais trop vu en rogne mais la ...elle a décroché le cocotier .Elle sait même ce qu'il va dire ,elle l'entend d'ici , si encore il lui sortait un " mais tu es folle ma parole ? Il t'a pris quoi encore ? Une de tes lubies ? "Et cela serait le coté positif de la chose mais cela serait étonnant .


Et enfin la solution !

Soudain elle repense à Mimizan , au jour ou elle en est partie , au geste désespéré qu'elle avait fait avant de prendre la route pour ne plus y revenir , l'idée jaillit , fuse ! Elle a la solution ! un mensonge un tout petit et il va la croire , après tout elle n'a jamais menti ou si peu et puis elle sait si bien avoir l'air innocente même si un jour il la prise pour un succube...

Elle se lève les joues rouges presque soulagée , elle remercierait le très haut si elle le voyait face à elle ...Dans son malheur elle a de la chance , son époux n'est pas là, les filles sont au couvent car coté éducation elle tient à leur en donner et sur ce point ils sont d'accord tout les deux ...
Bon plus qu'à mettre à exécution le plan ....il fait nuit encore c'est juste ce qu'il faut ..

Elle rentre dans la maison vide , direction la chambre , s'agenouille face au lit et en retire de dessous la grande malle...hors de question de laisser les fanfreluches car après tout ...c'est bien à cause d'elles qu'elle est dans cette panade , une fois cela fait , elle traine la malle jusqu’à la charrette et la hisse dedans . Décidément quand on est face au danger ou dans l'urgence on trouve un monceau de courage insoupçonné ...


L'ULTIME DÉCISION

Comme dans le passé elle prend un morceau de bois sec , comme dans le passé elle le pose dans la cheminée , comme dans le passé elle attend qu'il prenne feu et comme dans le passé elle mettra le feu à la chaumière ...
Elle regardera ensuite de dehors celle ci bruler et quand elle sera sure qu'il n'en restera rien elle grimpera dans sa charrette ...Plus qu'a écrire à son mari et lui annoncer l'horrible tragédie qu'elle à découvert en sortant de chez les sœurs.,

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Hansreudi
Quelques semaines plus tôt.

Il venait de voir les portes du couvent se refermer alors que sa brune d'épouse Lorraine venait d'entrer. Ses derniers mots lui avaient laissé un gout à la fois empreint d'amertume et d'inquiétude. Elle ne savait pas quand elle en ressortirait, ni même si un jour elle en ressortirait. De ne pas l'attendre, presque même de refaire sa vie avec une autre femme. Rien de tel pour qu'un ancien alcoolique en pleine rédemption replonge allègrement dans la bouteille. Et il avait sérieusement rattrapé le temps qu'il avait perdu à ne plus flirter avec l’éthylisme.

Il avait eu bon ton de mettre les filles chez les soeurs. D'une pour que leur éducation se poursuive, et de deux pour qu'elles n'aient pas la vision d'horreur d'un père en pleine déchéance.

Ca ne pouvait toutefois pas durer ainsi. Il attendait, attendait, passant chaque jour devant les portes du couvent, s’asseyant sur le même tronc d'arbre couché par une dernière tempête. Soit il se foutait à la mer depuis les quais du port de La Rochelle, soit il se sortait l'avant bras du fion, car ce n'était même plus un doigt qu'il avait.

Et pourquoi pas un petit voyage. Tiens, le Languedoc. Après tout, autant revenir vers ses racines pour calancher. Si on lui avait donné l'autorisation de voir ses filles, c'était toute une autre affaire pour son épouse. Rien, les soeurs incorruptibles jusqu'au bout des ongles n'avaient rien voulu savoir. Même le paiement de la réfection du toit de la chapelle, ou l'entretien des espaces verts pendant un mois. L'acceptation de lui faire passer une lettre par les nones et le voilà devant son vélin et sa plume pour rédiger sa missive à la "retraiteuse".

Son balluchon chargé sur son cheval, la Baronne qui était informée de son arrivée, et la lettre passée au travers du Judas en fer forgé de la lourde porte d'entrée du cloitre. Un dernier regard à l'édifice et il prit la route pour le sud.




Mon ange,

La douleur causée par ton absence et ta retraite me ronge. Elle devient de plus en plus insupportable. Lorsque tu liras cette lettre je serais parti pour un voyage dans le sud. J'ai besoin de retrouver mon Languedoc natal.

Les filles vont bien. Je les ai mises au couvent le temps qu'elles retrouvent un père digne de ce nom. Leur éducation a toujours été notre priorité, alors je pense que les soeurs seront les mieux placées dans la situation actuelle pour leur inculquer tout le savoir qu'elles méritent.

Je vais à Uzès chez une vieille amie que j'ai connue en Touraine.

Je t'en prie, fais moi signe dès que tu sors de là dedans.

Tu me manques

Ton époux qui t'aime.

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Tirlititi
LE DÉPART

Après l'épisode de la chaumière elle a fait un saut vers le couvent ou les filles ont été envoyées pour y parfaire leur éducation , après quelques mensonges en bonne et due forme et la promesse qu'elle reviendra les chercher avec " papa" elle a reprit la route comme prévu .Elle a du lire une bonne dizaine de fois la missive que la mère supérieure lui a remit , et que cela soit lui ou elle le Languedoc y a pas à dire il leur colle à la peau . Ils savaient déjà qu'ils faisaient une connerie monumentale le jour ils sont partis mais par orgueil on signe et on persiste , foutue fierté mal placée " pas question de faire demi tour " d'ailleurs elle est certaine qu'elle n'en serait pas là si " lui " avait décidé du retour . Faut bien mettre les fautes sur quelqu'un alors à défaut des filles ce qui ne tiendrait pas la route longtemps et comme il est hors de question de s'accuser soi-même il n'en reste qu'un " lui" donc c'est sa faute!!

Saintes

Elle sait bien que n'importe quelle femme aurait prit la plume et écrit à son mari une missive du genre " mon amour je suis de retour , tu me manquais trop , j'arrive , attends moi.... " et patata et patati...mais la Lorraine est une espèce en voie de disparition et elle préfère faire la politique de l'autruche ...C'est deux jours qu'elle va mettre à profit pour réfléchir car si elle veut s'en sortir il va lui falloir tenter une nouvelle fois la chance...Elle à fait le tour du village , des tavernes mais elle sait déjà que c'est pas ici qu'elle va réussir.Quand elle repense à cette rencontre faut dire qu'elle n'est pas restée " Enchantée " bien longtemps car au moment ou il lui tendait la main il était déjà trop tard ,le piège venait de se refermer , et la chute arrivait peu après .

Il lui reste plus qu'a aller un peu plus loin tout en priant que tout s'arrange avant que les échos ne parviennent aux oreilles de son époux et sortir en vainqueur de la bataille à venir quitte à prier " Saint Camille "et ensuite de rejoindre son balafré de mari...

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Hansreudi
"Et moi pendant ce temps là, j'tournais la manivelle !".

Uzès, Languedoc, France....


Depuis leur débarquement avec bagages, mômes et mobiliers, le Balafré avait grandement profité de la région. Engagé volontaire dans l'Ost, un petit retour aux sources, et le voilà déjà parti en mission au service du Poitou. Ça commençait rondement bien cette nouvelle vie, sous un nouvel horizon, avec de nouveaux projets. L'air est agréable, iodé, vivifiant, bon pour la peau et les muqueuses nasales. Sans parler de la bouffe. Et ça la bouffe et la picole il aura l'occasion de se jeter dessus. Surtout les spécialités liquoreuses. La Lorraine qui file chez les soeurs.

Restait plus qu'à attendre. Le souci était tout de même ses derniers mots avant que la porte du couvent ne se referment. "Ne m'attends pas.....je reviendrais peut-être pas". Naturellement si les béguines lui avaient pas refermé la porte au blaire d'un air semblant signifier qu'il était temps de voir ailleurs, il lui aurait lancé "Arrête tes conneries toi, naturellement que j'vais t'attendre"

Le temps passa, son envie d'attendre ne s'émoussa pas pour autant. Mais plus les jours défilaient, plus c'était son envie de vivre tout court qui filait. Certes apprendre la conception du farci Poitevin, de La jonchée d'Aunis et l'apprentissage de la dentelle aux fuseaux avec les vieilles du coin ça à un charme fou, mais il préféra trouver refuge dans le Cognac et Pineau des Charentes. Après tout, alcoolique un jour, alcoolique toujours. Pinté du matin au réveil, jusqu'au soir au couché, il trouva même pas moyen d'en caner. Même en distillerie bipède il en crevait pas cette charogne.

Ses origines Languedociennes lui rappelaient que plus jeune, Frontignan, Lunel, Mireval et St Jean de Minervois avaient souvent raison de sa tenu et que c'est grace à eux qu'il avait acquis la maitrise du déplacement dit à quatre-pattes en crabe. Si il y avait bien des pinards à l'abattre, c'étaient ceux-ci. Et quitte à calancher, autant le faire là où on est né. C'est quand même vachement plus classe. Allez, zou, on se tire, on va surtout pas y aller à pince, mais à cheval. Dernière tentative de forçage de la porte des dévotes. Pas de réponse de la Lorraine.

L'emmerdement certain, c'est qu'il connaissait plus guère de monde en Languedoc. Pas pour que l'on se pointe à sa mise en bière, l'image de bière le fit sourire quelque peu, il en avait rien à carrer de ça. Finir au trou sans personne pour danser sur sa tombe, ce sera sa destinée. Non, surtout quelques vieux potes avec lesquels se taper la cerise. Il sortit sa liste jaunie par le temps.

- Lui, merde, l'est mort.

- Celui-là, non c't'un con.

- Elle, euhh je sais plus si je lui dois pas du pognon, on oublie.

- C'iu-ci, j'ai sauté sa femme avant de partir, j'crois donc pas être un d'ces copains d'avant.

- Ahhhh, elle la Baronne de Ligueil?


Une sacrée tordue au début celle-là quand il l'avait rencontrée en Touraine. Elle lui avait sacrément chié dans les bottillons. Puis finalement son côté grande bouche, le mot était faible mais il avait pas de superlatif assez fort, avait fini par le faire rire. Elle était pas si désagréable que ça. Puis c'était juste pour l'aider à traverser le styx.
Restait plus qu'à lui écrire pour lui demander si elle connaissait du monde, contre rétribution pour l'héberger. Il était évident qu'il allait pas dire Salut, j'arrive. C'est juste pour picoler à en crever hein, si je dégueule partout, je paie la nuit double.
Y s'agissait d'être tout de même plus fin, pas conne la Baronne. Et fin, c'était le second nom du Balafré, comme gros sel son second prénom. Allez, la plume, le vélin, la lettre, le pigeon, la recherche d'un pieu en échange de services diverses et variés. Plus diverses et diffus que variés. La réponse, merde, elle est plus Baronne, merde-merde elle m'héberge.

Là c'est la couille sur le gâteau et la cerise dans le potage. Ou plus classe quand il sera devant la Baronne, " Baronne, nous avons là un problème que nous tenterons d'identifier avant de le résorber."

On réglera le problème sur place. Le cheval, le sac, un bain à chaque relais, et 11 jours, 6 heures, 32 minutes, et des broutilles plus tard, le voilà arrivé à destination. On passe les lettres aux différents prévôts et autres élus locaux, c'est déjà d'un chiant à faire, encore plus à détailler. Arrivée donc à Uzès. Souvenir de chanter jeune "A Uzès il y a de belles f....". On va éviter les chansons scabreuses et de se faire remarquer dès le passage des portes de la ville.

Plusieurs jours qu'il était arrivé en ville. même pas mis encore le nez dehors, le pied en ville et la bobine dans une taverne. Hey, hey, pas bête la bête, il avait fait suivre ses deux copains, Spiritueux et Reginglard. Une fois les réserves taries, faudra bien essayer de se sortir les doigts. Bon, tentons d'être présentable, propre sur lui, rasé, frais, dispo et coiffé. Ouahhh, forme humaine, ça change t'y pas un homme?

Un pigeon, vélin...etc...et lettre.




"Très Chère,

Je suis arrivé depuis quelques jours à Uzès, mais je n'ai pas voulu venir vous importuner. Pourriez-vous m'indiquer un établissement où nous pourrions nous retrouver et que nous évoquions notre vie actuelle?

Je suis à votre disposition.

Amitiés

Hans"

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Tirlititi
À chaque jour suffit sa peine -

Angoulême -

Elle revenait encore une fois sur ses pas faut dire que c’était souvent le cas , on passe , on repasse on trépasse...bon elle allait tenter de ne pas trépasser trop vite car elle était encore jeune , belle attrayante , affriolante enfin c'est ce qu'elle tentait de se convaincre mais les années passaient doucement mais inéluctablement , le temps faisant son œuvre.

Mais revenons à Angoulême , autant son premier passage l'avait marqué , ben oui quand on se fait charmer pour ne pas dire baratiner au point que le balafré nous en fait une jaunisse c'est amusant , voir hilarant cela l'est moins quand ça met le mariage en danger mais bon...

La seconde fois ou elle est passée c’était la veille et le calme règne cette fois , personne de chez personne ! Si une dormeuse , la bave au coin des lèvres donc on ne s'attarde pas , on prend son barda et on va voir plus loin ce qu'il y a à voir . C'est sans compter qu'elle reçoit des nouvelles du Papé de son Mamour !

Et si Papé il a besoin , ben elle court la Lorraine et puis son balafré même s'il vient à l'apprendre il pourra pas lui faire la même crise qu'a Angoulême car Papé il est vieux comme.....pffff , c'est simple le balafré c'est un jeunot à coté , un vrai puceau tellement le Papé il est tout vieux .Donc on fait un petit détour de quelques jours toute façon son balafré il va pas trouver le temps long vu qu'il sait pas qu'elle est sortie .


Périgueux -

Une matinée couchée dans une paillasse fraiche et le soir venu un petit tour en taverne et la rencontre de dame Arwene prévôt et de son mari Claude le tribun . Enfin du monde et la chance de pouvoir mettre en route le moulin à parole qu'elle est . Tout y passe on papote du Languedoc via les villages vides puis c'est le tour des petits vins de la région en passant direct aux commérages

Et la Lorraine aime les commérages ...

Puis enfin elle va peut être pouvoir tenter le destin , enfin elle trouve ce qu'elle cherche dans la taverne qui s'appelle comment déjà ? A oui " Sans nom " faut dire que cela lui va bien sauf qu'il faut espérer qu'un peu de monde y passe , s’arrête et accepte sa proposition en espérant simplement voir un peu plus de monde qu'il n'y en a.

Coté Époux elle réfléchit à fond , elle demandera à Papé il a toujours été de bon conseil enfin presque .

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Titoukiki
Visiteur presque surprise à Uzès....

La miss pétard n'a pas pour habitude de ne pas répondre à une missive et pour cause elle se targue d'avoir reçu la meilleure des éducations, alors recevoir un petit rappel à l'ordre n'avait pas pour effet d'imprimer sur les traits de l'ancienne Baronne un sourire joyeux!

Elle aussi avait tout loisir de prendre son nécessaire pour le courrier et c'est exactement ce qu'elle fit
Un morceau de parchemin, une plume et un encrier qu'elle s'efforce de ne pas renverser tant ses gestes sont gracieux à cet instant!




Cher Reudi
excusez moi de ne point coucher sur papier votre prénom mais ce dernier me laisse encore comme un gout amer, il m'est donc douloureux de l'écrire alors imaginez pour le prononcer. Mais la n'est pas la question ...

Si vous souhaitiez une réponse à votre premier envoi encore aurait il fallu que votre messager dépose votre missive à l’endroit adéquat et pour cela je vous conseillerai à l'avenir de mettre la prix car de nos jours nous ne pouvons compter sur personne.

Si il s'avère que vous n'avez les moyens financiers, vous auriez utiliser vos jambes et ouvrir votre bouche afin de vous renseigner et me faire la surprise de votre arrivée .
J'ose espérer qu'aucun de vos membres ne souffrent de votre long périple pour venir ici sans quoi il me faudrait user de mes talents pour vous panser mais je ne suis pas la délicatesse même et il serait dommage que dans la fleur de l'age vous ne soyez physiquement diminué.

A titre d'information, sachez que j'ai une boulangerie et que bons nombres d'habitants pourront vous diriger vers moi et à ce moment je me ferais un devoir et une joie de vous faire visiter les lieux et bien sûr nous aurions loisir à parler de nos vies.

Je vous attends donc avec une certaine impatience mon cher

Bien à vous
Titou



Afin qu'il ne puisse y avoir méprise sur le destinataire, la miss pétard n'hesita pas à mettre la main à la poche et ne s'adressa qu'à son habituel coursier
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Hansreudi
Après un énième comptage de tout ce qui pouvait se compter dans la piaule, le Balafré entendit des pas sur le palier, assurés et déterminés. Machinalement il porta la main au pommeau de son épée qui dormait paisiblement à ses côtés. Les pas qui s'arrêtent devant sa porte. Pas de toc toc. Étrange. Puis une lettre que l'on glisse sous l'ouverture. Une levée du corps plus tard et le voilà avec la missive en main. Il s'assit à la table de son intérieur distingué et chaleureux. Les sourires du début de lecture laissèrent place à un éclat de rire à la signature.

En faisant ce voyage il savait où il mettait les pieds. Il ne fut pas trompé par une annonce alléchante et trompeuse. Non, non, la publicité était semble t-il conforme à la réalité.

C'est apaisant ces choses qui ne changent pas. Noël le 25 décembre, le jour après la nuit, la traite du matin, et la Baronne aussi grognasse que dans ses souvenirs. Et le "Gro" serait aisément remplacé par le "Co", sans difficulté. C'est rassurant de lire ça. Il avait peur un temps qu'elle se soit civilisée, un ouf de soulagement vint mettre fin à ses pensées. Juste un petit rajout dans sa tête "Ma belle, tu me cherches, tu vas me trouver". Et pourtant, de l'affection pour elle, il en avait à revendre.

Donc, la plume en main, il rédigea une réponse tout aussi bien sentie.




Très chère Titou,

Merci de votre réponse aussi prompte. Permettez moi toutefois d'avoir du mal à saisir pourquoi mon prénom pourrait-il laisser un gout amer et serait signe de tourment. Je suis à peine arrivé que vous regrettez déjà? Enfin, j'espère que vous saurez m'expliquer tout ça.

Je dois avouer que le coursier envoyé pour le portage de la lettre faisait des promotions fantastiques. J'aurais du me douter qu'il y avait anguille sous roche. Quoiqu'il en soit, vous me connaissez, je ne suis pas homme à débarquer de la sorte sans prévenir. Voilà donc pourquoi j'ai usé de l'encre et du vélin pour vous annoncer mon arrivée. Une femme avec autant d'éducation et de classe que vous saura sans aucun doute se satisfaire d'une telle prévenance. Je regrette de ne pas vous avoir fait la surprise, mais rassurez-vous très chère, des surprises vous en aurez.

Permettez moi de vous remercier avant de le faire de vive voix. Déjà pour votre accueil, et ensuite pour votre missive rassurante. J'avais peur de vous trouver changée, mais je constate que votre plume est toujours aussi......vive. Ceci nous promet donc des moments Homériques. La guerre de Troie fera figure de promenade en foret. Vous m'aurez compris, je parle de la longueur de nos conversations.

Merci de prendre des nouvelles de mon état. Tous mes membres sont là, et en bonne place. L'âge ne saurait être un gage de moindre qualité soyez en sûre. Juste un petit tassement du grand et moyen fessier, mais rien qui ne saurait s'arranger rapidement. Que voulez vous, j'ai chevauchée rapidement.

Je serai naturellement à votre disposition pour travailler. Il va de soit que je ne veux en aucun cas être à la fois un fardeau et une charge pour vous. Je mettrai donc tous mes talents à votre disposition.

C'est avec plaisir que je vous retrouverais en votre établissement. Une boulangerie, voilà qui est charmant. Nul doute que vos pains et miches seront à la fois un délice pour les yeux comme pour le palais.

Je serai chez vous en début d'après-midi, le temps de vous laisser sortir les mains du pétrin.

Votre dévoué

Hans


Bon, ça c'est fait. Putain, deux écus le coursier, ça fait mal au cul tout de même. Le temps de se préparer de manière présentable. Il avait cette faculté d'être aussi bien distingué et respectueux que charretier et cavalier. Avec la Baronne, il fallait être à la fois les deux. C'était là toute la difficulté. Mais le challenge était à relever.

Une fois apprêté, direction la boulange. Bon, on fait quoi? Un bouquet de fleur, ça fait nian-nian. Une bouteille, je la traite de picoleuse. Un parfum, "quoi je pue?".

Ayé, trouvé.........

L'achat effectué il demanda son chemin. Effectivement, la bête était connue et ses produits aussi. C'est donc sans difficulté qu'il arriva devant la fabrique.

Une grande respiration avant de pousser la porte. Il savait où il venait foutre les pieds, certes, c'est bien pour ça qu'il devait se donner une bonne dose de courage.

Allez, on y va. Un employé dans la boutique, qui a l'air occupé. Voyons.


Bonjour, dites moi, est-ce que la propriétaire des lieux serait disponible? Je me nomme Hans Reudi, et je viens lui rendre une visite.

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Titoukiki
Les mains dans la pâte et voilà qu'elle est dérangée de nouveau et cette fois par un jeune freluquet qui lui tend une missive!
Sans retenir le soupir qui voulait dire "tu me déranges mon grand vas jouer ailleurs", elle s'empare néanmoins du morceau de papier

Hum pas de la meilleure qualité....voyons voir qui tient absolument à lui faire perdre son temps alors qu'elle lance la fabrication de la journée!

Oh pétard pourquoi s'était elle posée la question? arf il était évident qu'elle allait subir les conséquences de la visite de Reudi
Plus elle avalait les lignes et plus son sourire s'élargissait
Eh ben pétard, les joutes vont commencer !!!!

Vite, une plume et de quoi griffonner un petit quelque chose .......Juste au moment d'étaler la pâte qui lui colle aux doigts sur le parchemin, elle est de nouveau dérangée mais cette fois par son employé.

Alors comme ca elle a de la visite eh bien allons y
Un brin de nettoyage rapide des mimines et la mise en place de quelques mèches folles et le tour est joué, en même temps une travailleuse reste ce qu'elle est hein!

Hum mais qui ai je l'honneur de voir dans ma modeste echoppe?
Mon cher Reudi comme je suis heureuse de vous voir et vous souhaite la bienvenue à Uzès. Hum, je constate en effet que vous n'êtes en rien diminué physiquement si ce n'est quelques rides supplémentaires et oh oui un affaissement généralisé de la peau mais cela ne saurait en être autrement n'est ce pas, le temps est notre pire ennemi et nul n'y échappe! Et il y en a pour qui cela donne du charme.....rarement ...

Eh bam prends toi ca!

Mais ne restons pas plantés ici suivez moi je vais vous faire visiter les lieux et surtout sortir mes miches du four, vous savez qu'elles font ma renommée depuis que je me suis installée....
Oh mais dites moi très cher vous prendriez bien un petit remontant le temps de votre visite non? A voir votre teint il ne serait pas exclu que votre boisson favorite n'est pas de l'eau ou bien encore du lait!


La tête légèrement penchée,l'auréole placée juste au dessus de son chignon et la miss pétard lui fait un sourire des plus innocents avant de lui indiquer le chemin à prendre pour se lancer dans l'aventure: découverte des lieux
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Hansreudi
Une chose était certaine, c'est qu'avec la Baronne, le round d'observation..."C'est quoi ça? Pas d'ça ici".

Ça a au moins le mérite d'être clair.

Il se retint avec difficulté de rire aux propos de son hôte. Quelle délicatesse, ça allait vraiment déchirer le séjour. Une vrai sinécure. Mais ça faisait un moment qu'il n'avait pas jouté de la sorte et l'adversaire était à la hauteur. Un challenge, un défit, mais après, il pourra dire, "J'étais à Uzès, et j'ai survécu." Dans un Curriculum Vitae ça peut faire toute la différence. Bon, revenons à nos moutons, et ne tardons pas à répondre sinon elle va de suite s'imaginer qu'elle a marqué un point. Et tout point compte dans ce match.


Mais vous ne pouvez pas me faire plus plaisir. Je vous remercie très chère de constater combien l'âge saurait être un signe de charme, d'élégance et de maturité. Vous avez raison de souligner que c'est très rare, et de remarquer vous aussi que je suis un produit unique. Je fais valoir mon droit à la différence et si je peux me distinguer des autres, c'est un honneur pour moi que vous l'ayez noté.

Un large sourire à la Baronne, "tiens prends ça dans le museau, tu me baiseras pas c'coup ci."

Il porta la main à sa poche pour en sortir le présent qu'il avait eu tant de mal à trouver. Non pas que l'objet était rare, mais il fallait un truc qui marque les esprits. Une plume, tout un sens pour une plumitive d'une telle qualité. Bon, il avait pas pris de la merde non plus. Pas le plume de petit poulet tirée du fion. Non, une plume pour une dame qui a de la classe, faite de plumes de faisan et de paon orné d'un cabochon en bronze.Il tendit l'objet avec déférence.

Tenez très chère, j'ai pensais que vous aviez pu briser votre dernière plume lors de la réponse que vous m'avez faites. L'écriture était tellement assurée et dynamique, que je crains que celle que vous avez utilisée ne puisse plus rien écrire. Et notez bien que je viens juste de me la faire tailler, elle devrait tenir des piles de vélin.

"Belote, rebelote et dix de der"

Allez, et maintenant l'invitation à visiter le fournil, le pétrin et le four à pain. Heure de sortir les miches du four. Merde, il a craqué, un signe de faiblesse. Pourquoi aussi évoquait elle ses miches à sortir du four. Machinalement ses yeux se portèrent sur la croupe de la Baronne. Punaise, pourvu qu'elle n'ait rien vu. Faut avouer quand même qu'elle avait des atouts certains. C'était bas comme attaque. La garce qui le traite d'alcoolique, alors si en plus elle remarque qu'il lui reluque le nazin, il devra remonter une pente ardue et glissante. On relève la tête, on la regarde dans les yeux.


Mais ce sera avec plaisir que je trinquerais avec vous le temps de faire le tour du propriétaire. Je prendrais volontiers un verre, ce que vous voudrez. Mais en effet l'eau ou le lait ne seraient pas assez énergique pour chasser cette poussière qui assèche ma gorge. Ce doit être difficile de faire le ménage régulièrement avec tout le travail que vous accomplissez déjà. Allez, faites moi visiter, ce sera avec joie.

Et cette fois ci il était sincère. Il voulait voir où elle œuvrait, vivait, travaillait. Malgré toutes les banderilles qu'ils s'envoyait, il avait une sincère affection pour elle. Mais ça encore, pas question de lui faire sentir, et encore moins de le lui dire. C'est étrange comme avec cette femme, depuis le début leur relation avaient été conflictuelles. Et pourtant elle avait sans hésiter, en apparence du moins, accepté de le recevoir chez elle, et lui ravi d'y venir. Il doit aimer souffrir.


Et parlez moi de vous, dites moi ce qu'il s'est passé pour que de Touraine, je vous retrouve en Languedoc. Et pourquoi le titre de Baronne y avez vous renoncé. J'ai loupé il me semble nombre de pages de votre vie. Contez moi les, que je puisse vous livrer à mon tour les miennes.

Un sourire sincère lancé à la Baronne. Malgré le renoncement à son titre, elle resterait toujours la Baronne. Comme la vie est étrange des fois. Il s'assit sur la maie sans la quitter du regard.
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Titoukiki
Sans laisser paraître la fierté qu'elle éprouve à faire visiter son fournil, car l'air de rien c'est une grande satisfaction pour elle d'avoir eu l'opportunité de pouvoir exercer dans sa nouvelle ville et montrer les fruits de ses efforts fait toujours plaisir, l'ancienne Baronne désigne ça et la les différents matériels et son superbe four à son visiteur particulier.

Elle sait très bien que leur petit plaisir est l’échange cinglant et c'est pour cela qu'elle s'approche de l'oreille du Reudi alors qu'il venait de poser son fessier en attendant le verre qu'elle lui a si gentiment proposé.


Mon cher j'aimerai souligner que j'ai bien spécifié "rarement" mais comme bon nombre de mâles étant dans la dernière ligne droite de leur vie il faut savoir les flatter afin que leurs quelques années restantes soient agréables.....

Un sourire satisfait accroché à ses lèvres, elle se dirige vers un petit meuble ou se cache quelques bouteilles
En général elles servent à sa consommation personnelle mais elle se sent d'humeur à partager
Deux verres sont ainsi remplis et lentement avec grace, un est offert au balafré

Je ne sais trop par ou commencer si ce n'est que je me suis vu dans l'obligation de fuir la Touraine avec mes enfants
Mon époux ayant demandé la dissolution de notre mariage je ne me voyais pas rester à Loches pour ensuite le voir refaire sa vie avec une quelconque ribaude des hauts quartiers.
Uzès s'est présenté comme une évidence car ma mère y a résidence alors je me suis lancée dans cette nouvelle aventure dans l'espoir de panser mes blessures.
Je dois avouer que les plaies sont en bonnes voies de cicatrisation et voyez ce que j'ai réussi à faire depuis que je suis installée.

Mais et vous mon cher comment ce fait il que vous soyez solitaire? la dernière fois que je vous ai vu vous aviez Taya comme épouse , vous avez du avoir une vie trépidante pour ainsi vous retrouver comme un vieil ours solitaire


Le regard pétillant de malice la miss pétard avale une gorgée qui a le bien fait de laisser une traînée de feu le long de sa gorge.
La journée s’annonçait particulièrement intéressante et elle n'allait surement pas bouder son plaisir de titiller son hôte.

Etes vous coutumier d'user la motivation de toutes femmes? peut être est ce du à votre caractère? je m'interroge....

Son regard d'azur guettait la moindre de ses réactions par dessus le rebord de son verre

un cadeau offert?et pas n'importe lequel, elle l'adore mais..... arf bien joué !!! elle admire le bel ouvrage et grince un peu des dents sur le commentaire qui est accompagné!

Oh merci beaucoup, elle est magnifique mais c'est pure folie de votre part, vous n'auriez pas du
Ne risquez vous pas de vous retrouver dans le besoin si déjà vous avez du mal à payer des coursiers compétents il serait dommage qu'un tel cadeau vous mettes en défaut.
A quoi servirait une telle merveille si elle me permet de remplir du vélin à votre intention alors que je ne recevrais aucune merveilleuse réponse de votre part?
je ne sais si je puis accepter vous me mettez dans l’embarras

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Hansreudi
Le Balafré écouta avec le plus grand intérêt les explications et profitait de la visite guidée offerte par une Baronne on ne peut plus fière. Il y avait de quoi, son échoppe était agréable, l'air sentait bon, la douce chaleur qui y régnait bienfaisante. Il l'observait passant du four au pétrin, et vis et versa. Il sourit en la voyant faire, le fion toujours confortablement installé sur la maie.

Il l'observa s'approcher et lui glisser une bonne pique bien sentie à l'oreille. Cette fois ci, il éclata de rire, pas question de les réfréner à chaque fois tout de même. Surtout que celle-ci était quand même percutante. Sans avoir vérifier sous la houppe de l'ex-titrée, il était convaincu qu'il s'agissait bien là d'une femme. Désireuse d'avoir le dernier mot, elle n'avait pu s'empêcher de le ramener à la réalité. Avant qu'elle ne recule, il l'attrapa délicatement par le bras et lui murmura à son tour.


Je vous remercie de vouloir rendre mon chemin jusqu'au tombeau agréable. Mais je sais rester objectif et je n'ai nul besoin de flatterie puisque je sais de quoi je suis encore capable. Je peux comprendre par contre cette appétence pour l'encouragement qu'une femme a tant besoin. La délicieuse fleur que vous êtes saura un jour en avoir besoin. Je remarque déjà....non, je me permettrais pas. Mais n'ayez crainte, je saute encore les murs à pieds joints, tant que j'arrive à faire ça, je peux tout me permettre.

Le verre servi par la Baronne, il lui sourit et trinqua chaleureusement avec elle. Elle semblait satisfaite de son estocade, il faut dire qu'elle avait placé la barre haute la garce. Allez, on va lui accorder un point pour cette fois.

Il reprit son air concentré et chagriné en écoutant ses explications quant à sa situation et ce qui l'avait poussé jusqu'ici. Il était peiné de l'entendre ainsi parler de son mariage, de son départ de Touraine, et de son installation ici. Il fut tenté de lui balancer un moment "A votre âge, ce doit être difficile de retourner auprès de votre mère". Mais il se ravisa, c'était une attaque injustifiée et manquant sérieusement de morale. Ils étaient capables de se balancer les pires saloperies au visage, mais il était hors de question de blesser de la sorte.

Il la laissa terminer avant de prendre la parole à son tour.


Je suis bien triste d'apprendre pour voir union avec Ligueil. La Touraine nous aura réussi à tous les deux à n'en pas douter. Car vous me parlez de la Montrésor, j'ai de mon côté demandé la dissolution de notre mariage. Mais ce fut certainement la meilleure chose qu'il me soit arrivée. Après des années d'ignorance et de déplaisirs exposés ouvertement par la Duchesse en ce qui concerne ma façon d'être non conforme avec l'étiquette nobiliaire.....sans oublié la trainée de Gerfaut et ses coups dans le dos. Je vous cacherez pas qu'en quittant ce Duché, j'ai réappris à vivre et à prendre du plaisir à vivre.

Mais alors, vous êtes restez bien trop longtemps éloignée de moi pour en être restée à la Touraine? Alors, après la dissolution, j'ai rentré une femme, que j'ai épousée. Nous avons eu une petite fille, et nous sommes installés en Poitou. Bon, je suis techniquement marié, bien que mon épouse a décidé de rejoindre les soeurs du couvent de manière définitive. C'est tout du moins ce qu'elle m'aura laissé entendre lorsque les curetones ont refermé la porte. Bref, me voilà donc ici.

Dame Léanice est ici? Quand pourrais-je la voir? Et vos enfants?


Il reprit une gorgée, il venait de tenir le crachoir un moment.

Elle ne l'avait pas lâché d'une poil de cul. Chaque phrase était une pique, c'était de nouveau bien jouer de parler de son caractère. Elle le connaissait et savait qu'il était aussi sanguin qu'elle. Il était Biterrois, ne l'oublions pas.

Allez, reprenons, et tentons de répondre à cette nouvelle attaque.


Je crains en effet d'avoir un caractère incompatible avec la vie de couple. Je resterais semble t-il un vieux loup solitaire. A moins que je n'ai point réussi à satisfaire ces dames, ou trop au contraire. Vous voyez, un vieil ours en dernière ligne droite de sa vie, épuise les femmes. C'est tout dire. Reste à savoir comment je les épuise. Là est l'interrogation, vous avez raison.

Mais et vous, êtes vous aussi de la même veine que moi pour user les hommes?

J'ai peur que vous regrettiez votre invitation, vous connaissez mon caractère terrible et vigoureux. Sans oublier le votre à la fois délicat et si brulant. Seront t-ils compatibles avec nos longues, interminables soirées hivernales?


Et elle ne s'arrête pas en si bon chemin, elle attaque, estoque, frappe, défouraille. Punaise, c'est pas un verre qu'il va lui falloir, mais toute la bouteille à se siffler pour la supporter.

Ne craignez rien pour mes besoins, l'erreur du coursier a été bien acquise et ne saura se représenter. Une dame telle que vous ne pourrait se passer d'une plume, et je ne peux croire être le seul destinataire de vos délicats courriers. Je serais chagriné de vous savoir avec personne à qui écrire, je ne peux le croire.

Ou alors êtes vous familière à épuiser les gens qu'il ne soit plus nécessaire de leur écrire? Serais-je donc le seul à qui vous écrivez? Je m'interroge à mon tour.

Je vous en prie, gardez cette plume, ça me fait plaisir. Et à défaut de vous servir à écrire, elle sera toujours un souvenirs de moi. Et des réponses de ma part, vous les aurez toujours, je suis ici, nous aurons donc tout loisir de babiller. Nous allons tout de même pas nous écrire alors que nous serons côte à côte?


Il se redressa, la maie commençait à faire mal au cul.

Il s'approcha de la belle, reposa le verre sur une table. Dernier round avant un petit repos salvateur.


Et voyez, j'ai assez d'avance pour vous inviter à déjeuner. Je vous en prie, je serais offensé que vous refusiez pensant préserver ma bourse. L'argent est fait pour être dépensé.

De plus votre élégance généreuse de travailleuse infatigable me permets de croire qu'un bon repas ne saurait vous terrifier.


Là, c'est "Oh putain, elle va lui en foutre une dans la mouille." C'était goujat, et en plus injustifié, elle était parfaite. Mais merde, fallait qu'il frappe un bon coup après ceux qu'elle lui avait mis.
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Titoukiki
Mon cher la vérité est que vous seul êtes le destinataire de mes délicats courriers et ils se sont fait si rares qu'il me faudrait user une bonne pile de papiers afin de rattraper ce temps perdu, je garde donc avec grand plaisir votre cadeau et vous pouvez être sur qu'elle sera encore mieux affûtée que la meilleure des lames!

La miss pétard plante pour ainsi dire ses pieds sur le plancher et serrant la mâchoire à mesure qu'il débite sa tirade
La prunelle qui lance quelques éclairs mais rien ne perce, non elle ne lui ferait pas ce plaisir mais entre deux crispations elle se mettrait presque à le plaindre........oui presque......Son époux n'avait tout de même pas terminé en fossile dans un monastère contrairement à sa seconde moitié !!!! modeste satisfaction quand on pense qu'il est porté disparu, était ce mieux?


Reudi, je vous serais gré de ne point insulter ma fillotte, elle n'a sans doute pas été irréprochable et je ne connais pas les tenants et aboutissants de votre histoire mais par égard pour moi veuillez taire certains détails
Je suis par ailleurs désolée pour vous en ce qui concerne vos épouses et notamment la dernière en date . Je sais combien il est douloureux de se rendre compte que nous ne comptons pas autant pour eux qu'ils ne comptent pour nous!

Pour répondre à vos questions mon cher, ma mère est effectivement à Uzès et vous aurez loisir de la rencontrer je suis sure dans les heures à venir
Mes enfants quant à eux sont ici également
Bastian à présent est un jeune homme en quête d'aventure et commence à vouloir voler de ses propres ailes
Kirsten est une magnifique enfant qui a encore quelques années devant elle avant de quitter le nid mais je devrais faire avec bien sur....


Mélancolie quand tu nous tiens....
Haussement d'épaules fataliste


Vous parlez de caractère et je confirme vos doutes mon cher à une exception près c'est que je ne suis pas aussi sauvage que vous l'êtes et en dame du monde je vous fais l'immense honneur de m'inviter à déjeuner ce qui vous épargnera la dégustation de mes miches

Regonflée, l'ancienne Baronne pose avec énergie son verre, qui pour le coup est à un doigt de voler en éclats

Si vous voulez bien patienter quelques minutes, il me faut aller me rafraîchir mais n'ayez crainte je ne vous abandonne pas......oh non, et je ne reviens jamais sur une invitation.....

Demi tour et direction une petite pièce jouxtant le fournil protégée par un rideau vermeil et qui lui servait par jour de grande activité à se reposer un peu sur un matelas de fortune et tout ce dont une femme a besoin pour faire peau neuve et faire quelques ablutions de première urgence.
Nul besoin de se mirer pour s'apercevoir de son état général qui n'était pas du meilleur effet
Elle fera donc patienter quelques minutes supplémentaire son visiteur afin de changer de tenue.....

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Hansreudi
Merde, comment aurait-il pu savoir aussi que l'ex-baronne était marraine de l'autre garce? C'est vrai ça, il n'était pas dans les confidences de tout le monde.

Il esquissa une grimace difficilement dissimulable quand il vit son hôte réagir de la sorte devant les propos qu'il venait de balancer. Il fallait qu'il se justifie un peu et donne sa version des faits. Pas question de laisser le doute s'installer ni même de créer la moindre tension entre eux deux. Qu'ils s'envoient des fions en pleine gueule est une chose, qu'ils se brouillent à cause d'une taupe en est une autre. Et en plus, il voulait supprimer du regard de la Baronne ces éclairs sinon, c'est plus un balafré souple sur les pâtes arrières qui allait l'inviter à déjeuner mais un p'tit poulet rôti.

Il la regarda s'éloigner dans une autre pièce, cachée par un simple rideau tiré. Il s'approcha du voile, s'adossa contre le mur.


Je vous prie de bien vouloir excuser mes propos quant à votre filleule très chère. Et c'est justement parce que j'ai à la fois de l'égard et du respect pour vous que je me dois de vous expliquer le pourquoi de cette animosité pour la Gerfaut.

Après tout, il n'avait rien à cacher, et tout ce qu'il s'apprêtait à dire, toute la Touraine le savait.

J'ai épousé la Montrésor avant qu'elle soit élevée au rang de Duchesse. Sa grande amie de toujours, la Gerfaut, n'a eu de cesse de me diminuer à ses yeux finissant par lui faire admettre que je n'avais aucune des qualités qui font d'un homme un noble. Et ces propos ont même été partagés en plein conseil comtal, en réunion spéciale à laquelle je n'était pas convié pour me défendre.

Vous comprendrez je suppose, et connaissant mon caractère jovial et aimable, que je ne peux qu'avoir de l'aigreur. D'autant plus quand le terrain est aussi fertile pour faire naitre le doute dans une tête aussi pétrie d'orgueil que celui de la Montrésor, jusqu'à ce que cette dernière m'assène une tarte en pleine église devant la Hasselt. Summum de l'humiliation s'il en est. Le temps permet d'estomper, mais ni d'oublier, ni de pardonner. Voilà simplement pour la petite histoire.


Une fois que c'était dit, il fut temps de reprendre sur un ton plus léger. Après tout, ils s’apprêtaient à passer un moment ensemble, et il tenait à ce qu'il soit le plus agréable possible. sans toutefois oublier de répondre du tac au tac à une mutine telle que Titou. Son éducation, bien que peu élevée, l'empêchant de tirer le rideau, il s'en approcha encore attendant qu'elle ne sorte.

Un petit compliment, histoire de désarmer sa future convive de table? Aller, pourquoi pas, et ré-attaquons ensuite de plus bel.


Très chère, de grâce, ne perdez pas de temps à vous apprêter, vous êtes déjà la perfection.

Voilà, juste histoire qu'elle baisse un peu sa garde.


Mais dites donc, croyez vous que je me suis taper toute cette route dangereuse, poussiéreuse, pour ne pas avoir la chance de gouter à vos miches? Vous n'allez tout de même pas me priver de ce plaisir délectable?

Vous me faites un immense plaisir d'accepter mon invitation, c'est en effet un grand honneur pour moi. Tout comme je ne doute pas que c'en est un pour vous de m'accueillir chez vous. C'est que vous devez pas sortir tous les jours au bras d'un homme. Et qui plus est, avec de si belles rides matures et sages.


Il attendit qu'elle réponde et surtout refasse sa réapparition. Il avait hâte aussi de sortir à son bras. Mais ça, il allait certainement pas lui dire non plus.
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Titoukiki
L'avantage d'utiliser un rideau est de pouvoir suivre une conversation tout en faisant autre chose, et la chose en question est réussir à s'extirper d'une robe sans avoir recours à une tierce personne et surtout, le faire sans pester, râler, souffler et voir même grogner ou hurler de frustration!

Voulez vous ainsi me faire comprendre que vous n'aviez aucune autorité sur votre épouse? vous m'étonnez mon cher, votre âge devrait être synonyme d'expérience et de confiance en soi.... hors vous donnez l'impression d'être un jouvenceau devant sa dame ! Que diable mon ami, tapez du pied et montrez qui doit mener la barque, ainsi tel comportement n'aurait eu lieu et vous auriez mater votre épouse!

La fougue avec laquelle elle venait de conseiller son visiteur eu pour conséquence de faire céder le lacet de son bustier qui pu ainsi glisser le long de son corps avec jupon et jupe.

A présent vêtue de sa fine camisole, la miss pétard s'empare d'un linge qu'elle trempe dans la cuvette remplie d'une eau, certes propre mais glacée


oh pétard c'est glacé!!!!!

Vite fait, bien fait et on en parle plus!
Ce qu'elle a du défaire doit être remonté et la on allait rigoler deux minutes!
jupon...fait, la robe enfilée par la tête...fait, et c'est les contorsions qui commencent!
Comment réussir à exécuter un laçage quand on n'arrive pas à atteindre les crochets?
Allez le Reudi pourra lui servir à autre chose qu'à lui offrir un repas.
Une main sur le décolleté pour l’empêcher de s'affaler et laisser à sa vision la fine chemise, elle ouvre le rideau en lui montrant son dos et donc sa mission à accomplir.

Mon cher auriez vous l'obligeance de bien vouloir utiliser vos talents ?
Je sais que ma mise ne vous aurez posé aucun problème mais voyez vous, j'ai ici une réputation à tenir et cela commence par être présentable aux yeux des habitants même si être à vos cotés m'aurez quelque peu excusée.
Vous avez la chance que votre age impose le respect et vous épargne des moqueries ou des regards réprobateurs mais en ce qui me concerne cela me porterait préjudice

C'est vraiment plus fort qu'elle, elle se fait un devoir de lui lancer des piques et elle devait reconnaître qu'il les recevait avec panache.

Sachez également qu'il vous faudra les mériter mes miches, c'est un met d'exception voyez vous et pour répondre à votre question, il m'arrive de sortir au bras d'un homme mais cela semble vous étonne t il?
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Katelyne.reudi
Des jours qu'elle voulait écrire depuis que Tirli était sortie , elle pensait même que celle ci avait déjà rejoint son père depuis le temps car ces deux là ne pouvaient rester longtemps loin de l'autre , elle avait beau être jeune et sans expérience elle n'était pas non plus aveugle .
Alors il ne lui restait plus qu'a écrire , pas que les sœurs soient méchantes bien au contraire elles étaient aux petits soins pour elles .
Mais elle en avait marre de la prière du matin , de la prière du midi sans compter celle qu'elle faisait le soir face à son lit .Des repas dans le silence ou seul le cliquetis des cuillères se faisaient entendre , des promenades qui ne dépassaient pas le mur qui était si haut qu'on ne voyait que le bleu du ciel. En plus le seul moment de tranquillité il fallait étudier et ca la jeune Reudi elle aimait pas du tout !. Sans oublier Sophie qui geignait du matin au soir et du soir au matin appelant " MAMANNNNN " et ne voyant pas celle ci arriver se mettait à hurler à grosses larmes " PAPAAAAAAAAAAAA je veux mon PAPAAAA"

Prenant alors un parchemin et sa plus belle plume elle décida de prendre le taureau par les cornes quitte à mentir juste un tout petit peu...mais vraiment peu.....








Papa , Maman

J'espère que le soleil du Languedoc vous conviens , que la mer , le sable vous font du bien ....


Puis l'idée d'en rajouter lui vint à l'esprit



J'vous écris une petite bafouille pour pas qu'vous vous fassiez d'mouron
Ici on est aux p'tits oignons , j'ai que 10 ans mais je m'débrouille , j'tousse un peu à cause qu'on avale.

Pour becqu'ter on nous met à l'aise , c'est vraiment comme à la maison , j'ai l'estomac comme une falaise , l'matin on va faire les poubelles.
Les sœurs sont pas méchantes elles ronflent les trois quarts du temps vu qu'elles sont ronds comme des queues d'pelles.

Les punitions sont plutôt dures , la sœur elle a pas son pareil , elle nous attache en plein soleil toutes nues barbouillés d'confiture.

Mais bon je me plains quand je pense qu'on à plus de maison depuis que maman en sortant de chez les sœurs à mis le feu sans le faire exprès ...

Donnez moi de vos nouvelles vous nous manquez

Votre fille adorée


C'est avec un petit sourire toute fière d'elle même qu'elle expédia la missive avec son pigeon le plus rapide..

Avec toutes mes excuses pour les petits changement sur la chanson " les jolies colonies de vacances " de Pierre Pierret

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