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[RP] Quand rien ne marche comme prévu

Hansreudi
La vie s'écoulait doucement en Languedoc. Le programme que s'étaient fixé la Lorraine et son ours suivait doucement son cours. Monseigneur Fab avait été au rendez vous et la confession en la cathédrale de Montpellier s'était déroulée à merveille. Rien à présent ne pouvait se mettre en travers de leur route et la date du 13 avril avait été naturellement fixée.
La soeurette du Balafré et son époux venait de débarquer en Languedoc. Débarquer pacifiquement il va de soit. Les choses changent et rien que l'évocation de son nom aurait fait trembler maires et Duc de nombreuses régions. Mais encore une fois, tout change et de retrouver sa soeur mariée était déjà un exploit dont pouvait être fier l'époux et donc beau frère de la brune et du Balafré. Il n'avait pas eu le moindre doute de leur entente et il s'était rapidement aperçu que leur complicité naissante entre elles deux, il la paierait. Et la Nem' avait son frangin à l'oeil surveillant qu'il soit au soin pour sa future et surtout qu'il ne devienne pas aussi con et débile qu'il y avait quelques années. la mariage n'avait pas eu que du bon sur lui et la connerie devait être livrée avec le pack, les alliances et le certificat. Donc ne pas retomber dans ses travers de "je sais tout, j'ai raison...et tout une séries de phrases toutes faites toutes plus intolérantes les unes que les autres.

Mais il n'était plus question pour lui de redevenir crétin comme il le fut. La noblesse aussi avait certainement joué un rôle déterminant dans son abrutissement de la réalité et du bonheur des autres. Surtout de ceux qu'il aimait. Sa soeur en avait subit les conséquences, ses enfants certainement aussi. Donc plus question que cela se reproduise. Seul à l'avenir, leur bonheur à eux, et à sa future épouse auront grâce et importance à ses yeux.

Bon, il s'était remis en question, d'accord, on ne va pas en faire une thèse non plus. Il reconnaissait ses fautes passées, ses actes de gros débiles et se tournait rapidement vers l'avenir. Et l'avenir s'était sa brune, ses rejetons, et la crevette rose à venir. Restait juste à convaincre la soeur de se faire baptiser pour qu'elle soit le témoin du Balafré au mariage. C'était encore une prouesse de la frangine ça, se marier, mariage célébré par un clerc, le tout en bonne et due forme, et perdre son certificat de baptême......en gros, un truc dans le genre. Une Nemesinade quoi. La vie quoi. Mais il y avait quelques petits évènements pour animer le tout. Ben oui, regarder sa brune avec les yeux de l'amour, de merlan frit même, le sourire aux lèvres, béat, l'air con, c'était bien, c'était parfois lui.Mais il y avait les joies de la frangine à sa Lorraine et surtout, surtout, l'intervention extérieure d'une espèce de....non évitons de dire le mot, mais il était sacrément pensé. Encore Bel c'était du pipi de chat. Par contre le comportement étrange, curieux et fort peu respectueux d'une voyageuse qui semblait bien connaitre le Balafré avait l'effet escompté.....le faire sortir de ses gonds. Il s'y attendait, il l'avait prédit, il avait prévenu sa belle. On tenterait de semer la merde et la zizanie entre eux deux. Mais ils n'en avaient cure. Et même si la conversation en taverne fut on ne peu plus houleuse, la fouineuse de Gascogne avec sans aucun doute des accointances en Touraine. Elle repartira la queue entre les jambes, sienne ou pas, rien à secouer. Mais ce fut épique et fleuri.

Citation:
...................
Coeur : c ést a cé point?

Tirlititi : la chaumiere on s'en occupe quand?

Hansreudi : non, dame pas à ce point
Hansreudi : c'est en fait "J'en ai rien à foutre"
Hansreudi : ahh merdouille

Tirlititi : dame , excusez moi , mais tout cela ne vous concerne point

Hansreudi : on devait passer ce matin

Tirlititi : moi meme sa future epouse ne le soule pas avec ca
Tirlititi : donc , soit vous rester et on parle du beau temps et de Mp , soit vous allez voir plus loin

Hansreudi : et tu aurais le droit chérie
Hansreudi se marre
Hansreudi : tu pouvais pas dire mieux

Tirlititi : oui mais il y a un minimum de respect

Hansreudi : et passez le bonjour à la Montrésor si vous la croisez

Tirlititi : si elle vient pour donner un compte rendu , elle a de quoi faire

Coeur : franchémént éllé était largémént plus classé qué vous

Tirlititi : tiens la même idée
Tirlititi : alors la ma belle

Hansreudi : ben vous l'avez pas connue
Hansreudi : du vent

Tirlititi : ce que tu penses , rien a fiche

Hansreudi : zou du balais

Tirlititi : mais pour quelqu'un qui la connait pas , vous la defendez bien

Hansreudi : allez lui faire vot' compte rendu
Hansreudi : oui, trop

Tirlititi : passez lui le bonjour a l'occasion

Coeur : jé la connais

Hansreudi : ben allez y
Tirlititi rit
Hansreudi : faites votre rapport
Hansreudi se marre
Hansreudi : donc on se marie le 13
Hansreudi : pour info

Tirlititi : bon sur ce faut pas que je m'enerve , notre futur enfant va pas aimer cela

Coeur : un véndrédi

Hansreudi : et qu'elle oublie pas sa pénitence hein
Hansreudi se marre

Tirlititi embrasse avec passion son brun

Hansreudi répond au baiser

Tirlititi : toi , je t'aime a un point chériiii

Hansreudi : moi aussi et t'as pas idée
Hansreudi : et tu sais quoi??

Tirlititi : bon ce cadastre?
Tirlititi : toi , moi ou les deux

Hansreudi : je savais que les merdes de Touraine me feraient un coup pareil

Tirlititi : laisse faire

Hansreudi : ben je suis amusé en fait

Tirlititi : on est plus fort a deux

Hansreudi : ohh que oui
Hansreudi : z'avez un gaz de coincé?


Puis plus rien...Décision avait été prise de quitter la taverne....Fut un temps il aurait mis sa main dans la gueule...et la Lorraine aussi surement. Mais encore une fois. Tout change
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Hansreudi
La belle en valait le coup il n'y avait pas de doute possible. Et la le Balafré mit les bouchées doubles pour trouver la bague de fiançailles et le cadeau adéquat pour une Lorraine fière et chauvine comme il n'était pas permis de l’être plus. Il avait sollicité Jalna pour lui donner son avis éclairé de femme sur une bague de fiançailles pour sa brune. Elle lui avait montré différents modèles, à lui ensuite de faire son choix. Certes elle lui avait couté un rein et demi mais on se mari pas tous les jours et on demande pas tous les jours la femme que l'on aime en mariage. Enfin, lui venait de faire dissoudre son union, mais d'une manière générale, quelqu'un de normal ne demande pas deux fois à une femme de l'épouser. Et puis on s'en bat les rouleaux de ce que pensent les autres hein!!! L'heure était aux réjouissances et à la demande en bonne et due forme.

Il avait attendu le dernier moment puisque la soeurette de la Lorraine, aussi connue sous le petit sobriquet de -12mn, devait assisté à la demande en qualité de témoin. Pas de raison de faire ça en douce, le Balafré aimait bien les choses dites et assumées.

La souerette qui se pointe en taverne et qui trouve le future beau frère devant Tirli un genoux à terre la regardant avec ses yeux de merlan, non plus frit mais, archi-cuits cette fois sa belle. Une cadeau de fiançailles qui devait sortir de l'ordinaire, pour une femme d'expédition. Il sorti de derrière le comptoir le petit présent sans prétention du tout.

Bon, d'accord, là il s'était vraiment pas foutu d’elle. la bague fit son petit effet certes, mais à croire qu'elle sauta aussi de joie....surtout même.....à la vue de la bouteille de mirabelle de pays de 1436. Non, sérieusement, la bague elle en était folle qu'elle la fit passer de suite à son doigt. La frangine qui ouvrit des yeux comme des assiettes à soupe en perdit même tout discernement quand elle émit l'idée de ne pas porter l’alliance avant le mariage.

Bel, c'est une bague de fiançailles pas une alliance.

Oui, de toues évidences elle était surprise. Mais il va y avoir une autre bague? Un rit difficilement contenu, non pas contenu du tout même et le Balafré lui expliqua qu'effectivement il y en aurait bien une seconde, alliance cette fois.

Alors on va passé les baisers enflammés de la brune, les roulages de pelle endiablés du Balafré, hein, ça intéresse personne ça. Et surtout ça regarde personne. Tour comme la manière dont ils vont mener leur vie de couple. Ça ne regarde plus personne à présent. Bref, une réussite, du moins il l'espérait. A croire que la bouteille et surtout le verre de mirabelle qui avait était servi pour fêter l'évènement avait fait perdre la boule à la Lorraine puisque à la demande.

Tirli, veux-tu m'épouser?

Elle répondit dans un premier temps.

Citation:
Laisse la bouteille de mirabelle ou je divorce.


Elle s'était résigné à accepter la main de son homme, et il n'avait même pas usé de menace cette fois ci. Elle mit tout de même 5 minutes la bouche ouverte à admirer la bagouze et la bouteille de gnôle du paiïïs avant de répondre oui.

Citation:
14/03/1462 09:47 : Vous avez demandé la main de Tirlititi
14/03/1462 09:52 : Tirlititi a accepté votre demande en mariage ! Youpi !


Allez, trêve d'émotion, c''est pas tout, mais il y a un voyage post fiançailles à préparer. Il avait pas fait les choses à moitié encore une fois, un voyage digne de ce nom....Lodève. Après le mariage il est capable de l’emmener en voyage de noce à ....Béziers...Nîmes....Un temps tenté de vendre son champ même pour financer l'expédition, il s'était ravisé et avait invité la future à faire de même. Pas question de vivre pour les autres. Elle seule comptait. Elle, ses enfants, et leur future crevette à venir. Bon, il s'était fait copieusement engueulé au passage.........Je te déteste cordialement. Une chance, c'était cordiale. Il en avait rit et attendait avec impatience d'être à ce soir pour la récupérer à la sortie de la barque.

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Tirlititi
girouette un jour , girouette toujours

Un voyage en amoureux peut-être pas bien loin, mais même en restant dans le comté à cause des obligations de son brun préféré ils étaient partis faire un petit tour dans la belle cité de Nîmes, Nîmes la belle, Nîmes l'accueillante, Nîmes la traitresse surtout ...
Car elle y avait perdu tous ces écus et par la faute à qui? À Nanane, à Tina, à tous ceux qui buvaient mais surtout à la mairesse Sou qui s'arrangeait pour qu'il y est toujours cette satanée cervoise et faut dire qu'elle le claironnait haut et fort en plus ...
Bonjour la cure des cervoises , elle revenait les bras chargés de trophées pas un ni deux mais trois gros trophées et sans compter le mal de tête, le mal de cœur et cette fois pas à cause de la crevette qui grossissait à vue d’œil, sans oublier la bourse, car une bourse bien remplie au départ et bien vide à l'arrivée enfin pleine au départ c’était vite dite ...

Car il fallait pas oublier le retour en catastrophe c'était bien d'elle " chéri j'ai un souci " c'est qu'il faut osez-le dire à son homme " tu sais l'échelle pour cueillir ... ben elle est à Montpellier " ensuite avouer " au fait chéri... tu sais les écus j'ai aussi oublié j'ai juste 10 écus pour bien 15 jours ..." Bon elle allait passer sur son brun quand il leva les yeux au ciel , son air démoralisé sans oublier les moqueries dues à ses étourderies, faut dire qu'il ne ratait pas l'occasion de rappeler comment elle avait raté le bateau pour l'italie . Donc retour sur Mp, on prend les écus, l'échelle, on bise au passage Jalo, Jalna, on fait le tour de l'etable , un coucou à ses bébés comme elle les appellent et on repars .

Voilà retour sur Nîmes, mais pourquoi stopper en si bon chemin dans les âneries ... la Lorraine aurait pu s'arrêter là, mais non, fallait qu'elle en rajoute une couche, c'est qu'elles les aiment ses vaches, elle les chouchoutes, elle veille dessus comme sur la prunelle de ses yeux .Alors quand vient le moment de la traite, elle embauche un ouvrier, elle le paie grassement tout en lui expliquant " vous avez les seaux dans l'étable, les couteaux dans le coin là-bas au fond MAIS ON TOUCHE PAS , la fourche dans celui-ci..." mais pour l'heure hors de question de tuer une vache, elles sont jeunes, vigoureuses, en bonne santé et surtout elles donnent du lait à foison ...

Donc voila la brune qui passe une annonce pour les traire et le lendemain elle se rend compte que... " CHERIIIIIIIIIIIIIII IL A TUÉ MA VACHE , CET IDIOT A TUÉ MA VACHE " de poursuivre d'un air déprimé " c'est pas possible au lieu de la traire il l'a emmené à l'abattage " , à elle à compter le prix de la vache, les 20 écus dépensés pour l'embauche contrent finalement un seul et unique quintal ... bénéfice zéro .

Puis voilà, en plus ils se plaisent tellement à Nîmes, ils sont si bien accueillis qu'ils en viennent à se demander s'ils ne viendraient pas y vivre, ils se voient déjà déménager, ils mettent en vente les champs, font des projets, le mariage, le déménagement puis...réflexion faite on hésite, on réfléchit calmement, on se concerte, on pese le pour et le contre on enleve les champs de marché foncier, on refait les besaces et on rentre heureux de revoir sa maison, ses amis(es) .
Cure de vitamine finie, apres le verger voici venue le temps de la peche, le beau temps le permet alors on sort la barque et on passe la journée au large . Le soir on se retrouve autour d'un verre de lait...

Tout en caressant son ventre elle ne peut s'empêcher de se regarder dans le miroir, ses seins sont gonflés, son ventre s'arrondit de mois en mois , elle a bonne mine, ses yeux brillent de joie, faut dire que son brun la rend heureuse chaque jour .On commence enfin a preparer le mariage qui approche doucement mais surement , les bans sont publiés , faut lancer les invitations , preparer la salle car le 13 avril sera vite la .


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Hansreudi
Chérie, cette fois, faut vraiment qu'on se sorte les doigts.....

Ils n'avaient jamais pu se résoudre à rester en place plus de 15 jours. Ils étaient ainsi, on n'allait certainement pas les changer. Là, c'était juste la porte à côté. Nîmes, une paille pour des voyageurs comme eux. Et cette citée étaient si accueillante, si chaleureuse, si envoutante, que quand on en part, comme un aimant elle vous oblige à revenir. Pas tout à fait vrai, il avait fallu retourner à Montpellier faute de pognon et d'échelle. Ça ramasser les fruits sans échelle, c'est un peu comme peindre avec ses pieds ou jouer de la flute à bec avec son trou de balle parce qu'avec la bouche ce sera passé de mode. Un jour ce sera tendance, mais pas dans l'immédiat. Bref, on ne va pas faire une thèse sur ça, la brune en avait déjà assez pris pour son grade et quelques piques lancées par son Balafré de future époux auraient peut-être eu raison de la patience de la Lorraine.
Donc, on en parle plus, ça reste dans les mémoires, mais il va falloir éviter d'évoquer les faits et de provoquer les foudres de la belle. Surtout que il y avait eu aussi le coup de la vaca tuée par inadvertance par un employé con comme une pointe qui avait pas compris qu'il fallait traire la bête. C'est vrai on lui tend un couteau et on lui demande du lait, c'est tout de même pas compliqué non? Donc voilà, entre un Balafré qui est tête en l'air et une brune qui est parfois un peu trop vive quand elle démarrer, la crevette qui était dans le ventre de la belle allait sans aucun doute nous faire Alzheimer en maladie infantile. Mais bon, on a assez évoqué l'affaire de l'échelle...alors chuuuuuut, allez pas lui répéter.
Nîmes en pleine St Patrick était comment dire.....une incitation démesurée à l'envolée des écus. Il avait regardé admiratif la manière dont sa belle s'enfilait les bières pour arriver finalement en 3ème position sur le podium des plus gros buveurs du week-end et exhiber fièrement ses trois trophées. Il avait rit aux éclats. C'est étrange comme on change hein, ou comme les autres font de vous ce que vous êtes. Sa soeurette lui avait fait remarquer d'ailleurs. En d'autres temps et en d'autres lieux il se serait mis à faire la morale à sa future, enceinte jusqu'aux yeux qu'il ne fallait pas boire, et nianiania.....bref un casse burnasses. Là non, même pas un fronçage des sourcils, même pas une petite remarque. Elle allait être maman et seule elle savait ce qui était bon ou pas. Et comme ils s'amusaient à le faire remarquer, la crevette sortirait avec sa bouteille de Mirabelle à la main. L'ambiance et l'accueil avait été si bons, qu'ils envisagèrent même d'y emménager. Bon, on va réfléchir tout de même un moment hein, parce que faire la St Patrick tous les jours comme ça, les finances ne tiendront pas et le foie non plus. Donc retrait rapide de la flêche et on retire les champs qui étaient déjà en vente. L'amusement serait peut-être épuisant à force et autant continuer les pérégrinations en Languedoc avant d'écarter le cercle dans 46 jours, à l'issue du mandat.
Puis il y avait des choses à s'occuper à Montpellier, surtout. Un truc comme un mariage dans 15 jours, enfin, quelque chose du genre. Bordel, la pression commençait à monter sérieusement. Pas qu'il paniquait à l'idée d'épouser la Lorraine, bien au contraire, mais quand ils voyaient la charge de boulot à faire pour l'organisation de la bamboula, rien que ça les faisaient dire [b] "Bon, demain on s'en occupe sans faute". Et le lendemain, c'était pêche, farniente, un tour au tribunal pour s'occuper du cas Mende ou un passage au conseil pour se prendre la tête avec les lois diverses et variées, retour au lac de Montpellier et pied qui s'amusent avec le soleil. Tout sauf s'occuper de ce qu'ils devaient faire. Seulement le 13 avril arrivait à grand pas. Les invitations pas envoyées, les troubadours pas commandés, le repas même pas évoqué et la décoration rappelée au souvenir du Balafré par Jalna. Bref on peut tourner ça dans tous les sens...... c'était la mémerde.
Il s'attela à griffonner sur un vélin les noms des gens qu'il avait en tête et dont la présence lui ferait plaisir. 43 noms déjà de couché sur le papier. Merde, c'est qu'il va falloir nourrir et loger tout ce beau monde là. Pas certain que le future avait pas vu un peu trop grand. Si c'était pour bouffer des navets jusqu'à la fin de leurs jours pour éponger la dette, pas certain que ce soit productif. Enfin, sur les 43, pas sûr non plus que tout le monde se souvienne de lui et si déjà la moitié se pointe ce sera une réussite. D'autant plus qu'il avait piqué quelques noms à sa brune, comme la soeur ou la rouquine, les Darc etc...... C'est lui-même qui se chargerait du cas Gaby et enverrait l'invitation. Il tenait à ce que ce dernier soit présent, espérons qu'il ne leur fasse pas faux bond ou une crise identitaire dont il a le secret à la dernière minute. Voilà donc la dernière ligne droite. A 12 jours tout juste de la cérémonie. Putain, quand même, se remarier. Fallait-il pas qu'il soit fou amoureux d'elle pour tenter une nouvelle fois l'expérience? Sans aucun doute qu'il l'était. Pas le temps de larmoyer, et les sentimentalités ce sera pour un autre jours.

En avantttttttttttttttttttttttt ma Lorraine, on a du boulot !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Tirlititi
Le mariage, jamais il n'avait été si près, fallait vraiment qu'ils se bougent non plutôt qu'elle se remue le fessier car en dehors de ... chéri oui je m'en occupe, chéri j'ecris tout à l'heure , chéri pour les fleurs, chéri au fait ...elle ne faisait strictement rien paraît que cela s'appelle même brasser de l'air .
Donc elle se devait d'etre honnête son homme s'était occupé de tout ou presque tout, Jalna aussi leur avait donné un bon coup de main , mais il lui fallait répondre aux missives même si parmi le tas la première l'avait blessée plus que de raison.
Une plume, un vélin et la voila qui répond aux missives enfin à une partie mais en réalité il en reste peu il a pris 80% des missives et elle les 20% restant mais pour sa défense ELLE EST enceinte et PAS LUI . faire le tri de celle qui a déjà eu réponse de la part de son brun .
Donc une dernière réponse pour indiquer le lieu connu... ICI

Citation:
Expéditeur : Wgaby
Date d'envoi : 01/04/1462 - 09:02:36
Titre : Re: Faire part

Merci pour ton invitation

Crois tu vraiment que c'est un plaisir pour toi de m'y retrouver? j'en doute...

Mais bon..je suis étonner que ce soit toi qui m'envois cette invitation, mais merci quand même.

gaby


Donc en quelques mots clair...il ne viendrait pas elle avait compris à la lecture de celle ci et cela ne servait à rien de tenter de sauver cette amitié dont il ne voulait plus.

Citation:
Expéditeur : Bel d'Alois
Date d'envoi : 30/03/1462 - 13:17:18
Titre : coucou

Coucou Tinette ,

Voila les dernières nouvelles , tout va bien je suis arrivée entière à Nevers grâce à mon ""esclave"" que j'ai trouvée en cours de route , oui oui .....J'ai un esclave ...
Je vois déjà les yeux que tu fais en me lisant mais bon il ne fait que m'escorter hein ! rien d'autre .Là je sors de chez le conseiller du comte qui m'a octroyée une échoppe ...

J’espère que tout va bien chez vous , que ta grossesse se passe sans embuche et que toute ta petite famille se porte bien , moi je vais redescendre sur Montpellier pour le mariage , je pense être parmi vous à temps .

Je vous embrasse très fort toi et Hans à qui tu peux donner le bonjour ...

Gros Bisou

Ta sœur cadette de 12 mn

Bel


Elle aurait sa petite soeur à son mariage et cela etait le plus beau des cadeaux qu'elle pouvait lui faire et oui ses 12mn elle y tenait plus que tout.
Citation:

Expéditeur : Fantou d'Uzès
Date d'envoi : 01/04/1462 - 19:39:19
Titre : Re: Faire part

Mon cher Hans et chère Tirlititi

J'y serai pour rien au monde je ne voudrais manquer cet évènement et je suis si contente pour vous deux !

Bisous à vous !!

Fantou


Elle etait contente que Fantou reponde presente , elle l'avait connue à son mariage et revue à Nimes , peu c'est vrai mais elle avait su l'apprecier.

Citation:
Expéditeur : Nanane.black. , Lady of NorThwOoD
Date d'envoi : 02/04/1462 - 18:01:56
Titre : Re: Et oui c'est bientot l'heure...

Bonjorn la jumelle !

Petite missive pour vous confirmer avec plaisir ma présence,ainsi que celle de mon compagnon Avicenne.

Au plaisir de vous retrouver à MP pour votre grand jour !

Bisous à vous deux.

Nané et Av


A Nane et Avi , pareille Nimes , ils avaient faillit y vivre et c'etait pas dit que cela se fasse pas , elles avaient jouées de cette ressemblance qui les liées.

Citation:

Expéditeur : Nokomis_chausiku
Date d'envoi : 02/04/1462 - 22:18:03
Titre : Re: Faire part

Heyyy. Mon cher ami!

Comment pourrais - je refusé l 'invitation ?
C 'est avec un pur plaisir que j assisterai à tes noces !
Il y à trop lolongtemps que ma belle jument "Éclair de lune n 'a galoper... !

Alors C 'est aux premiers rang que je me trouverai pour, enfin rencontré celle qui te rend fou d 'amour !

Tout gros bisou mon cher et précieux ami.

Qu' Aristote veille sur vous
À tres bientôt

Ta vieille amie

Noko


Citation:
Expéditeur : Morphey_de_valmonte d'Escorailles
Date d'envoi : 02/04/1462 - 22:17:07
Titre : Re: Faire part

Hans,

C'est avec plaisir que nous assisterons à vos épousailles, So et moi.
Pourriez-vous toutefois nous dire où se déroulera la cérémonie ?
Nous sommes actuellement quelque par entre la Grèce et l'Albanie mais seront à vos côtés pour célébrer ce jour heureux.

A bientôt donc et félicitations à vous deux,
M. de Valmonte


Citation:

Expéditeur : Hispahan
Date d'envoi : 08/04/1462 - 14:03:49
Titre : Re: Mariage

Oups... oups... oups....

Désolée de ne pas avoir répondu à Tirli... On dit bien qu'il ne faut jamais remettre au lendemain.... quand je fais ça, j'oublie....

A très vite !!!

Bises
Hispa


Ah Hispa , elle allait l'entendre ne pas lui avoir répondu....Il lui tardait en fait de revoir cette derniere

Citation:
Expéditeur : Sofio.de.valmonte
Date d'envoi : 08/04/1462 - 15:34:56
Titre : Re: Mariage
Oh

Hééé

j’espère qu'il y a à boire, puis que la noblesse y sera bien traitée . Bah oui quoi déjà tu as beaucoup de chance, y a pas Ninon ma cousine en témoin la tu prends des risques! ne sais tu pas qu'elle à déja à son actif 6 mariages loupés par sa faute? c'est plus fort qu'elle, faut qu'elle en fasse une ce jour la.

Je ne connais pas ta future, mais je l'aime mieux que... fin tu me comprends...

On va viendre! mais ! je ne promets pas de rester sage...

amicalement

S

Citation:

Expéditeur : Gwennie
Date d'envoi : 05/04/1462 - 18:09:10
Titre : Re: Faire part
mais enfin!!! t'es plus avec l'autre là???????

tu vas toutes les épouser sauf moi scrongneugneu!!!!!

mes félicitations!

Gwen


Citation:
Expéditeur : Christina64 de La Nuit Etoilée
Date d'envoi : 05/04/1462 - 18:34:09
Titre : Re: Et oui c'est bientot l'heure...

Bonjour à vous deux,

Merci pour cette invitation,

Et si le ciel ne me tombe pas sur la tête d'ici là, je pense pouvoir chevaucher jusqu'à Montpellier,

Enfin, une réjouissance dans ce Comté.

Mais avez-vous bien réfléchi à ce que vous faites, au moins ? Hein ?

Bisous,
Tina


Tina , pareille vu a Montpellier et finalement c'est encore à Nimes qu'elle avait pu l'apprecier durant leur séjour



Puis il y avait aussi tout les amis d'Hans qu'elle ne connaissait pas et qui avaient repondu present et rien que pour ca elle les remercierait jamais assez et les elections .....mais chaque chose en son temps

Lien sur forum2 http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=732591

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Hansreudi
L'arrivée en terre Nîmoise.

Il ne sera pas dit que les deux jeunes d'époux auront agit sur un coup de tête. Fut un temps, l'un comme l'autre de leur côté, avait plutôt eu tendance à réagir à l'impulsion. Même si encore le Balafré avait quelques restes quant à agir de manière quelque peu irréfléchie. Mais à son âgé il y avait peu de chance qu'il fasse comme le pinard. Bref, c'est en deux vagues d'invasions que la famille arriva à Nîmes. La première fut composée du couple Lorraino-Ursidé, ou en termes classiques par Tirli, dicte la Lorraine, en raison de son amour inconditionnel pour les Mirabelle du pays du Saint Empire en forme liquide et alambiquée, et le Balafré dicte l'ours eu égard à son caractère de merde. C'est pour situer un peu la famille. Donc la première campagne d'envahissement fut menée tambour battant par la future maman et le tout jeune et fringant, beau, diablement envoûtant, père de famille que tout le monde adule et qu'il a presque que des moignons à la place des pieds tellement on les lui baise. C'était à peine exagéré tout de même. Non, non, il faut être modeste et ça la modestie c'était son second nom. Hans Reudi Modestie...... Décidément vous croyez n'importe quoi hein...On a dit avant que c'était une tête de......écoutez un peu.
Donc après une première mission de repérage qui ne leur avait pas trop déplu, ils s'étaient dit pourquoi ne pas se laisser tenter par l'aventure. Et ça l'aventure c'est quelque chose qu'ils ont de chevillée au corps. Et partir de Montpellier à Nîmes si ça c'est pas une péripétie de feu....j'en connais pas. Les champs avaient été mis en vente pour 450 écus. Quatre champs en tout, deux de la Lorraine, un du père, le dernier du fiston. Fiston qui rejoint la famille avec sa soeur Katelyne et la nounou Lizzy. Autant dire que quand ils se déplaçaient ceux-là c'était avec une caravane de plusieurs charrettes, pleines jusqu'à la gueule.

Donc voilà c'était décidé, abandon de la capitale Languedocienne pour la petite soeur Nîmoise plus modeste mais terriblement accueillante. A peine arrivés en ville que déjà Sou leur demandait de participer à la vie associative locale et que l'un comme l'autre se retrouvait entraîné dans les animations autochtones.

Un vrai plaisir. restait à présent à finir de vendre toutes les terres, à se trouver un lopin à cultiver, les affaires à retourner chercher et une demeure pour poser les baluchons. Pas sortis d'affaire. La taverne c'est bien mais le Balafré qui a l'habitude de se balader après son bain en tenu d'Adam, hésitait un peu en ce moment à se montrer sous son meilleur jour. Non, il sortait du baquet en six, quatre, deux, se couvrait aussi vite et filait en courant dans la piaule au risque de se vautrer dans les escaliers. Combien de fois il s'était rattrapé d'une main, la serviette finissant en flottant au bas de l'escadrin....Alors l'aventure certes, mais organisée.......
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Hansreudi
Ainsi font, font font, les Reudi et leurs enfants....trois petits tours et allons voir ailleurs.

C'était attirant, charmant, accueillant. Dans l'ensemble le lieu de villégiature idéal y avait pas à dire. Mais les obligations familiales, et amicales font que le couple fraîchement épousaillé devait se rendre à Agen pour récupérer deux compagnons. Fantou l'ex mairesse de Tonnerre, ex crêpière Bretonne, toujours poétesse à ses heures perdues, et Flavienus qu'ils connaissaient un peu moins, pas du tout en fait. Mais il suivait le mouvement. Fantou avait décidé de se trouver un port d'attache, un point de chute, un lieu sympa pour vivre. Les Reudi lui avaient parlé de Nîmes et de l'ambiance fraîche qui y régnait. Le paradis sur terre en somme. Les valise faites, le coche chargé, les enfants retournés à Montpellier avec leur nounou, cette Lizzy quelle bourlingueuse aussi. C'est parti mon kiki. Une sorte de voyage de noce en prime, que demander de mieux. Sauf qu'avec le gros ventre de 8 mois de gestation, à quelques jours...semaines d'expulsion, c'est pas l'auberge du cul tournée mais disons que c'est pas d'un pratique tout de même. On se démerde comme on peut, quelques assouplissements préparatoires et comme des roulettes de charrette. Alors donc direction l'ouest, nord ouest, nord, Béziers dans un premier temps. Alors Béziers, comment dire ça, pas morose, mais Béziers, Béziers.....morne plaine tes tavernes ne sont plus comme avant aussi pleines. Donc pour résumer, on passe et on poursuit la route en baissant la tête. Pour faire plus simple, on va dire que jusqu'à Agen, c'est …...punaise on se fait chier grave dans ces bleds là. On arrive à Agen sans passer une journée de trop dans ces merveilleuses villes pleines d'entrain, de vie de joie et de gaieté, oui, oui, je sais, je me montre légèrement facétieux, voir même moqueur-pinçant-acide. Mais on ne peut tout de même pas passer plusieurs jours dans chaque patelin pour assurer l'animation. Certes on a le sens du spectacle mais là on est en vacances. Et puis il faut aller récupérer les deux loustiques de Guyenne et rentrer à la maison, puisque à présent la maison c'est Nîmes. Enfin, pas encore franchement installer, mais c'est tout comme. C'est pour bientôt, on y pense, on y crois, on le veut.

Quelques jours à Agen. Huuuum le verger, les fruits mûris au soleil, la brune qui se sape toujours avec ses vieilles braies toutes pourries.Pourtant moi j'aime bien la tenir l'échelle pour pas qu'elle glisse, enceinte en plus merde, je tiens à elle et à la crevette ou au moustique comme elle dirait. Mais pourquoi donc qu'elle refuse systématiquement à se mettre en robe. En plus malgré sa grossesse elle a même pas les mollets ronds, mais les jambes fines et galbées. Pfffffff égoïste d'épouse à pas montrer ses gambettes à son homme. On se prélasse au soleil, on profite des auberges calmes, paisibles, vides aussi.
Bon, on se casse vite fait, trois jours ça suffit pour se faire une idée et se rendre à l'évidence. Comment Fantou avec sa fougue et son dynamisme avait elle pu rester ici et avoir l'idée saugrenue de vivre là. Le coche de nouveau chargé et en route sens inverse. Guyenne, Toulousains, ohhhhh Toulouse Ô moun païs !, Languedoc, heyyyyyy ça va vite on traine pas, les chiens n'ont même pas le temps de renifler les roues du coche pour pisser après, ça galope. Tellement envie de retrouver Nîmes.

On y est, enfin, Nîmes la belle, Nîmes la vivante, Nîmes l'accueillante. Les sacs posés, direction la mairie.

Hop on a trop tardé, on s'y pose. Bonjour on cherche une petite maisonnette pour un couple avec deux enfin et demi, et huit neuvième d'un troisième plutôt. La ville n'a pas changé, que de monde, que d'animation, que de ....... Ouahhh, noir c'est noir. Quand même le noir est la couleur qui domine en ville. Le frère, la soeur, la nièce, le tonton, la belle fille de la Tante, c'est Back in Black ici. Un peu trop d'ailleurs. On à l'impression que la ville appartient à une seule famille. Lourd, pesant, chiant, allez on se tire aussi. La ville n'est plus que l'ombre d'elle même.

La famille Reudi et les deux nouveaux arrivants ont vraiment les fourmis dans les pattes. Merde, et la jeune et belle épouse, brune, Lorraine, sensuelle, pulpeuse, enceinte jusqu'aux yeux, qui s'est trouvé un champ après moultes négociations intenses et acharnées. Ahhh c'est la tuile ça. Bon, ben on va voir ce qu'on fait avec ça. pour l'instant on cherche une herbe un peu plus verte. Uzès, on reste en Languedoc. Et là c'est Zi accueil. La Comtesse en personne qui tente à peine de forcer la main des nouveaux arrivants voyageurs. Dans le genre "si vous tentez de partir je vous crève les roues des charrettes" je voudrais la régnante. Certes la ville est pas pourrie, mais on va réfléchir, on va plus se presser, une connerie, on évite d'en faire une autre hein. Le Royaume de France est tellement grand. Tiens et la Touraine en voyage de noce, pourquoi pas. La fierté du Balafré à vouloir présenter sa femme à tous ses amis qu'il avait abandonnés. Tous ses amis...euhhhhh, alors on compte sur les doigts. Une....deux.....trois......ouai, y a tout de même pas de quoi faire deux équipes de soules non plus hein. mais il s'en fout, il éprouve un immense orgeuil à vouloir présenter sa belle, montrer comme elle est belle et combien son ventre en dit long sur leur amour. Putain, il l'aime sa brune. Elle est pas trop chaude elle, enfin, c'est pas trop son truc d'aller à Tour. peut pas lui en vouloir. Bon, on reste un peu ici, le soleil les fruits d'Uzès muris au soleil. Si on attrape pas la chiasse à force de bouffer des pêches, abricots, raisins, on s'en sortira bien. Pis c'est bon pour la ligne, lui qui commence à se faire une petite couvade, l'air de rien, en douce.......

Références:
Ainsi font ???????
L'expiation Victor Hugo
Ô Toulouse Claude Nougaro
Noir C'est Noir Johnny Hallyday
Back in Black AC/DC

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Tirlititi
Mon carnet de route " Notre voyage de noce"

Une fois le mariage fait, le " oui " enfin prononcé , l'arrivée dans leur maison dans les bras de son brun enfin c'est ce qu'elle veut faire croire car elle y est rentré toute seule comme une grande en réalité...lui tenait quand même les besaces, mais même pas qu'il l'a porté n'empeche ! Faudra qu'elle lui rafraichisse la mémoire à l'occasion .

En parlant d'ailleurs du Languedoc, la Lorraine buveuse de Mirabelle à ses heures perdues aura bientôt fait tous les villages , Apres Béziers, Narbonne...après une halte à Montpellier de plusieurs mois voila qu'ils vendent les champs et une fois emballés les biens direction ...Nimes . Ils avaient pourtant réfléchi un peu avant de se décider mais quand on est considéré comme une " girouette " il ne faut pas faire mentir .

Nîmes :

Ou plutôt la fuite devant une invasion qu'on ne sent pas, pas qu'on ne les aime pas loin de là, même à la rigueur on s'entend bien avec certains, on en croise d'autres, on en salut, on sourit mais après avoir recensé plus de 10 personnes d'une même famille dans le village on se demandent si on a pas fait une erreur .Et voilà les deux Reudi regrettant de s'etre installés mais surtout la Lorraine d'avoir acheté un champ .Enfin pas le temps de chouigner qu'ils décident de prendre la clef des champs sous prétexte qu'il leur fallait déménager Fantou et la ramener avec eux et puis partir à nouveau en voyage de noces

Uzès :

C'est la curiosité, c'est le désir de se rappeler son souvenir, c'est la nostalgie en pensant à son amie trop tot disparue, c'est vouloir voir si c'était elle qui était trop difficile, si c'est Uzès qui était un peu spéciale...toujours est-il qu'elle demandera à son homme de reprendre la route au bout de trois ou quatre jours tout en murmurant tout bas au cas où méli l'entendrait " Uzès était comme tu le disais... je comprends que tu ne t'y soit pas plu " Il y avait quelque chose, pas qu'ils ne soient pas aimables, pas qu'ils ne furent pas bien accueillis mais il manquait une chose...et elle ne chercha pas à en savoir plus.

Montélimar :

Un passage qui se devait d'être éclair, une missive le surlendemain , missive qu'elle appreciera , car il est si rare d'etre mis en garde en tant que voyageur.



bonjour madame monsieur,

Je vous mets en garde, des brigands sont actuellement en exercice sur le nœud entre Montélimar et Valence. Il est conseillé de reporter votre potentiel départ sur cette route à une date ultérieurement.
Garde de la maréchaussée Rodrigue
Fait à Montélimar le 6 juin 1461


Et voila qu'ils décident de rester un peu , puis cela l'arrange car elle doit encore aller ramasser des fruits et son homme a beau lui proposer de tenir l'echelle si elle se met en robe ..hors de question Hans Reudi , je ramasse les fruits mures , tombés au sol non mais oh !
Puis retrouvailles avec des voyageurs comme eux, non on vous suit pas, on va presque au même endroit...enfin sauf qu' elle sait pas trop ou , ni combien de temps elle va pouvoir tenir ainsi à crapahuter avant que la crevette ne décide de montrer le bout de son nez. Mais plus les jours passent et plus elle sent qu'elle n'ira pas bien loin.

Lizzy :

La missive , voila que la nounou leur écrit et elle sait bien que quand celle ci fait l'éffort de prendre la plume c'est qu'il y a quelque chose , soit Tieros qui se sera mit dans des galeres de son age ou cela concerne Kate ...et cette fois c'est la puce qui est malade .
Et pour la Lorraine c'est les souvenirs qui remontent, c'est si loin mais elle se souvient, elle n'a pas oublié sa petite Kenza, Béziers, l'hôpital, les heures à la veiller, sa menotte qu'elle ne lâche pas, la détresse de Brac ... Puis tout se mélange c'est au tour d'Eltsine qui aimait tant qu'on l'appelle " Justine " sa bouille ravie quand ils l'ont adopté, la rochelle, puis la missive de la mere supérieure , non ne pas y penser, elle ne veut plus revivre cela,Elle panique prend peur que tout ne s'écroule à nouveau .
Une main qu'elle pose sur son ventre , un regard qu'elle porte à son brun, personne ne viendra troubler leur bonheur...personne et rien ... Bientôt ils ne seront plus 4 mais 5, une belle famille plus unie que jamais..
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Hansreudi
"Non, non, non et encore non. Décidément pour trouver un prénom ça va bien se passer.

Dans un premier temps, s'attaquer aux prénoms de pisseuse, au cas où. Il avait même fait l'acquisition d'un répertoire de prénoms allant jusqu'à chercher ceux à consonances Ibériques. Il avait même fini par lui balancer Ursula. La réponse ne se fit pas attendre, "Pourquoi pas Cunégonde". Bien, jusque là ça va, pas de souci, on est jamais d'accord mais en aucune manière ça met en péril leur mariage. Même si elle avait calmement et paisiblement lâché un "Tu veux qu'on divorce" . Il évita toutefois de répondre "Et toi?", la bourrique serait capable de dire oui. Hep hep, les mâles en rûte et en manques d'affection corporelle, pas la peine de commencer à se réjouir ouà tomber les braies sur les chevilles, c'était de l'humour à la Lorraine certes, mais de l'humour. Na mais oh, passez vot' chemin sinon les inconscients moi j'les soigne, j'leur fais une ordonnance, qu'on va les retrouver éparpiller par petits bouts, façon pulze......Ceci étant dit, je confirme, la brunette sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle veut pas; Donc les prénoms proposés c'est Non, non, non et renon. Pas la peine de s'attaquer à ceux de l'éventuel couillu qui pointerait le bout de son nez ce sera niet aussi. Il le posa le livre délicatement devant elle ponctué d'un "démerde toi" légèrement modifié en "Vas y chérie, cherche", ça fait mieux tout de même, et surtout bien moins risqué.

Voilà donc notre lorraine sur le point de mettre bas. Une pause s'impose dans les péripéties aventurières des deux loustiques et de leur amie de toujours Fantou. Lyon, qui n'a de rugissement que le nom. On va éviter à l'avenir de commenter les villes traversées. d'une parce qu'il sont pas là pour rédiger le guide touristique du royaume de France et de deux parce qu'ils ont vraiment choisi le chemin de l'emmerde. Rien, vide, paumé, à se demander même si les bledouilles possédaient des habitants. On ne va pas non plus faire une thèse, si le Balafré a mis ses études de côté c'était pas pour débattre de leur voyage.

La Tarentelle abandonnée après quelques jours de repos par la crevette et c'était reparti. Direction Tonnerre. Espérons qu'après un Lyon enroué, les éclairs donneront de la voix. Il sentait bien sa brune inquiète, angoissée, le trouillomètre à zéro. Lui en menait gère plus large il faut bien avouer mais il bombait le torse tellement il était fier comme un paon d'être de nouveau père. Évitons quand même l'évocation du volatile, la dernière fois qu'un paon s'était pointé l'expérience n'avait pas été....pas été quoi.

Allez, on reprend la route ce soir, on va rouler doucement, en évitant les ornières. Il avait bien proposé de lui sauter sur le bedou pour expulser le locataire, mais son aide avait été refusée. Pfffff, les bonnes volontés sont jamais récompensées y a pas à dire. Allez, direction le nord. Il fallait à tout prix que la belle enfante à Macon. Allons dont savoir pourquoi, la ville l'inspirait pas. On taille la route alors. La Lorraine allongée dans le coche, le Balafré qui se bouffait les cuticules des mains en la surveillant comme le lait sur le feu. Un rictus, une grimace et c'était le bond dans la voiture à se péter le crane contre le toit. Tout ça révélateur de son calme et de sa sérénité.

Enfin, un jour on retournera en Languedoc. Mais il voulait à tous prix voir Toul, mais il fallait avant que l'excroissance sorte. La décapode se sentait bien là où elle se trouvait, pas envie de sortir.

Merci Michel Audiard "Les Tontons Flingueurs"

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Tirlititi
Jour J .. nous y sommes !

Depuis qu'elle savait être enceinte une seule idée l'obsédait, cela avait commencé l'air de rien .
Le Languedoc ne lui plaisait plus ou moins , Montpellier, Nîmes finissait par l'ennuyer, toutes les excuses étaient bonnes pour partir sur les routes du royaume de France l'air de rien, l'air de "chéri si nous allions nous balader?"
Un sourire enjôleur, un baiser, des coups d'oeillades et le tour est joué car son brun de mari " râleur et balafré " ne sais pas lui refuser quoi que ce soit et la lorraine/languedocienne le sait pertinent tout en se disant pour elle meme " ma Lorraine chérie nous voila " mais ca elle lui dit pas car il trouverait encore que c'est trop loin , que c'est trop dangeureux que c'est trop ci , que c'est trop la !
Donc ni une ni deux dans la foulée les besaces sont mises dans le coche puisqu'il faut appeler cela ainsi et non une charrette comme elle a toujours dit , l'amie Fantou embarqué illico car hors de question de la laisser derrière eux surtout que celle-ci veut aller à tonnerre .
Bon même si la Lorraine a une haine viscérale pour cette ville de bourgogne elle sait faire preuve de bonté d'âme. Enfin elle tente tant bien que mal mais hors de question pour elle de passer plus de temps qu'il n'en faut la bas car elle n'a rien oublié loin de la c'est même tout le contraire et surtout hors de question que la crevette vienne au monde à Tonnerre .
Elle revoit encore le fou la poursuivre à travers les tavernes, devoir se protéger comme elle pouvait jusqu'à ce qu'on la sorte d'entre les pattes de cette bête furieuse car c'est ce qu'il était pour elle à ce moment.
Bon les années ont passé et la jeunette à mûrir, grandit, vieilli...bon un peu mais pas autant que son brun !
Donc pour en revenir à ce qu'elle veut c'est simple.
Ses grands-parents , ses parents et elle sont nés à Toul duché de Lorraine et elle a décidé que la crevette naîtra la bas, que comme tous les "Keller" avant elle ... elle sera lorraine ou qu'il sera lorrain.
Mais cela c'est sans compter sur dame nature et dame nature à décider que la Lorraine n'irait pas plus loin et c'est a peine s'ils ont le temps de quitter la taverne , de prendre une chambre à l'auberge que ...

PUNAISE CHERIIIIIIIIIIIIIIII je perds les eaux

Oh ce qu'elle peut le maudire à ce moment là son brun, elle lui avait pourtant dit qu'elle ne voulait pas, qu'il était hors de question qu'elle soit un jour grosse ... et là c'est de la haine pour lui aussi qu'elle ressent entre deux contractions ....

Toi plus jamais tu me touches !!!!!!!!!!!!! même de loin ni même que tu me regarde .

Et si elle avait assez de vigueur... elle lui enverrait en pleine figure tout ce qui peut etre a sa porté...
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Fantou
Tonnerre ! Elle était partie pour rester avec ses amis, les Reudi ! Elle sortait d'une merdouille pas possible, elle avait jeté son époux dont elle terminait le nom par vantable, oui épouvantable lui allait comme une paire de braies moulantes dont la couture arrière venait se coincer comme un rideau dans une fenêtre à ce qui divisait son fessier....
Comment s'était elle fourvoyée dans ce mariage ? Ben tout simplement on lui avait fait comme à une poule que l'on berce sous le bras et qui pouf s'endort d'un seul coup, elle s'était endormie toute vigilance éteinte...
Heureusement un jour elle s'était réveillée brutalement, car son cher mari ne voulait pas aller à Tonnerre, elle voulait revoir ses amis, lui disait non, le lendemain oui car elle avait menacé de partir sans lui... Mais il était malin il pensait ainsi rompre le contrat moral qu'ils avaient passés lors de ce mariage qui était surtout une alliance commerciale, une association, le triste sire lui ayant "Tu veux aller voir Tonnerre, on ira voir Tonnerre, tu veux voir tes amis on verra tes amis, je sais tu as vu Vesoul et j'irais pas à Vesoul "
Oh punaise il lui avait pris la tête d'une force peu commune, tout à coup elle s'est sentie comme un taureau dans l'arène avec l'envie de défoncer ce pantin qui voulait lui donner l'estocade finale ... Il voulait la consommer !!! Ah mais non là il se mettait le doigt dans l'oeil ou ailleurs elle n'en avait cure, mais une chose était sûre, jamais il ne viendrait tâter sa petite mappemonde et ses deux hémisphères ....

Quelques écus et hop elle avait retrouvé sa liberté chérie !!!!

Son ami Hans avait entendu son histoire et avec Tirli ils étaient venus la chercher, la sortir de ce trou à fantôme qu'était Agen.... Montpellier elle y avait laissé ses charrettes...Nîmes elle y avait trouvé une maisonnette mais n'y resta guère.... Elle avait envie de voir de la route... La mer partir loin... Vivre... Rire... Boire... Vivre... Ce ne fut pas la mer tant pis pour la tenue orientale d'Alexandrie, c'était une envie, pas une nécessité...
Ses amis montaient vers le nord et non pas Vesoul faut suivre pffff !!!!

La route ne passait pas par Tonnerre mais l'amitié passe par bien des routes imprévues... Et les voila lancés tous les trois direction Tonnerre puis eux continueraient vers la Lorraine....

Mais voila le ventre de Tirli était habité !!! Hans y avait planté une graine ! Et à voir son ventre, une graine de la taille d'une graine de courge !!! Notre si jolie et si fine Tirli était bien ronde ! Et lui il était rond d'une autre façon il était fier comme un paon qui fait la roue ! Et oui c'est moi qui ai fait ça !!!
Le voyage était tout sauf monotone, ils s'arrêtaient au gré de leurs envies, ils étaient à la quête d'une ville intéressante, une où il y a au moins trente tonneaux dans la cave des tavernes, une ville où l'on peut sortir dans les rues et se faire accrocher pour une tranche de rigolade, ils n'avaient pas vu ça sur leur route... Mais celui qui n'a plus d'espoir est déjà mort avant que d'avoir existé et ça c'était pas eux !

Fantou avait remarqué une chose depuis quelques jours le nez de Tirli humait l'air, quand elle pensait que personne ne la voyait elle humait, un petit bout de langue passait sur ses lèvres, Fantou avait compris elle tentait de sentir si l'air était embaumé par les mirabelles !
Elle avait vu aussi que son ventre n'allait pas tarder à vouloir se délivrer de son fruit...Elle n'avait jamais eu d'enfant mais ses amies oui, elle avait reconnu les signes, cette fièvre qui la poussait à s'activer, ses yeux par moment tournés vers ce petit être quand sa main se posait sur sa rondeur...Son visage fatigué quand ils faisaient étapes....


Elle était là peinarde, elle revoyait toute une partie de sa vie qui venait de passer à la vitesse d'un éclair en six mois, elle s'amusait comme une gamine à tenter de faire une bulle de savon, elle faisait clapoter l'eau autour d'elle dans ce grand cuvier, elle fondait de plaisir, oubliant ses courbatures, ses mollets durcis, elle avait crevé son pauvre Pégase quand elle les avait perdus un soir, elle n'avait pas suivi son groupe, parce qu'elle s'était endormie recrue de fatigue.... Elle savourait ce bain délicatement parfumé, elle se laissait aller les yeux fermés... Quand de la chambre voisine de la chambre voisine lui parvint un criiiiiiiiii à péter les tympans, elle sursauta, cette douce voix... Mais c'était Tirli !!!!

Citation:
PUNAISE CHERIIIIIIIIIIIIIIII je perds les eaux

Elle entendit un bruit de chaise raclée au sol celui que l'on fait quand on se lève d'un coup ! Cette voix ? Mais c'était bien Tirli !!!! Que fichait encore le brun il lui avait renversé l'eau de son bain ???
A travers la cloison il lui arriva la douce voix de Tirli qui encourageait son Hans à plus de distance et de réserve ! Rohhh mais il n'allait pas la béliner quand elle avait besoin de repos, !!!!!

Citation:
Toi plus jamais tu me touches !!!!!!!!!!!!! même de loin ni même que tu me regarde .


Fantou jaillit de son baquet comme si des milliers de crabes s' y trouvaient, elle saisit une paire de braie propre, une chemise et les cheveux qui lançaient des gouttelettes à chaque mouvement elle se précipita vers la porte et sortit dans le couloir, pieds nus, glissant sur les dallages... C'était Tirli le petit ne se montrerait pas à Toul mais à Semur ... Dame Nature avait toujours le dernier mot ... Elle alla toquer à la porte de la chambre voisine...
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Hansreudi
Le couple avait décidé contre vent et marée de se rendre en Lorraine pour se recueillir sur les lieux où la brunette jouait quand elle était enfant, les étales où elle chapardait, les coins de rues où elle échangea pour la première fois les fluides buccaux avec un jeune plein de boutons et les dents à moitié entretenues. Bref des souvenirs d'enfance. Une pause s'imposa un Sémur pour la journée avant de reprendre la route le soir. Fantou devait être à Tonnerre le 23, une dernière journée de coche la belle voulait tenir le coup.

Sémur était assez agréable comme petite ville, les tavernes remplies, les gens accueillants, une ville bien comme il faut. Un passage pour y boire un godet ou deux, quelques minutes pour répondre à un pigeon de Touraine et envoyer chier l'expéditeur. Y en a qui manquent tout de même pas d'air y avait pas à dire. "Vous me devez bien ça" qu'il avait écrit sans aucune honte. Devoir quoi? Il n'y avait que deux personnes à qui ils devait quelque chose en Touraine, c'était leurs Grâces du Lavardin. Donc autant dire que le coursier avait fait un demi-tour droite et apporter la réponse à son employeur avec tout le tact et la diplomatie qui faisait la légende du Balafré. Réponse qui avait fait rire son épouse d'ailleurs. Chacun sa merde et la fange de Touraine était bien là où elle était.

La lettre rédigée il s'allongea sur le lit à contempler ses ripatons jouer les marionnettes. On se conte avec n'importe quoi. Deux pieds et ça vous fait deux personnages emblématiques...."A droite nous avons le Balafré, son épée en main, 3 coudées et un empan de haut, 90 Kg. A gauche nous avons la Gerfaut......c'est le bas troué de gauche.....tiens, tiens prends ça....ahhhhhhhhhhhh, je meurs....". On s'amuse comme on peut. Même pas fait attention à la Lorraine qui faisait les cents pas dans la chambre. Au moment de la victoire elle lança un cri en sa direction. Avait elle suivi avec attention le combat épique entre les deux paturons de son homme qu'au moment de son triomphe elle leva les bras en l'air. Pourquoi d'abord elle parle d'eau qu'elle a perdue?

PUNAISE CHERIIIIIIIIIIIIIIII je perds les eaux

On avait pas fait monter de l'eau pour le bain. Un regard à sa brune. Oups elle est bien pâlotte. Pi elle fait quoi à moitié accroupie?

Ohhhhh putain, c'est pas vrai. Pas la peine de faire un dessin au Balafré en un éclair....deux-trois minutes à tout casser, il se leva d'un bond du plumard pour rejoindre sa brune en évitant de marcher...."""pour jouer les amoureux transis et patauger dans la gadoue.........""" Il tenta d'avancer un main en direction de son épouse, rapidement fauché dans son élan par un délicat et amoureux

Toi plus jamais tu me touches !!!!!!!!!!!!! même de loin ni même que tu me regarde .

Bah quoi ??? Il l'avait pas violée non plus hein en Rouergue. Après le bal masqué...Ohé, Ohé de Montpellier, l'échange corporel avait été intense. La visite en règle de toutes les pièces du logement, des combles à la cave. Quand on est bien on reste. Mais elle dit ça sous le coup de la colère et de l'angoisse, mais elle retournera bien dans les bras de son brun, hein qu'elle y retournera. C'est pas le moment de penser à faire une partie de mikado avec sa brune mais plutôt d'essayer de ne pas courir partout en brayant à l'aide et en brassant de l'air. Il évitait d'appeler au secours, surtout.

Chérie, euhhh, du calme, j'me calme, calme toi, mais quand tu dis les eaux.....merde, la gambas arrive? Un médicastre, merde, faut un médicastre

Une chance que la veille ils en avaient touché deux mots à la mairesse qu'il faudrait peut-être qu'ils cherchent un médicastre. Au départ pour une simple consultation, un contrôle technique de la future môman, mais pas un truc en urgence...."Bordel, vite un médecin, on est dans la merde" ou dans l'eau selon comment on interprète la chose. Fanfan qu'elle avait dit. Restait à la trouver à présent quoi. Il se voyait déjà dévalant les rues de Sémur, non sans se casser la gueule sur un pavé mouillé, ça c'est bien son style, en gueulant dans toute la ville le nom de la coupe chiasse.

Une chance, on frappe à la porte. Ça empêchera l'épouse en colère de se jeter sur son homme et de lui crever les yeux avec ses ongles. C'est tout du moins ce qu'on peut éventuellement lire dans ses yeux, quand on a le courage de soutenir son regard. Il lui manquait les serpents en guise de tignasse et c'était la Gorgone. Remarquez le brun transformé en statue de pierre posé dans le salon à côté de la cheminée, ça ferait du meilleur effet. En porte manteaux. Oulah, vite, ouvrons la porte avant de penser trop de conneries.

Fantouuuuuuuuuuuuu,

D'abord tenté de se jeter à terre en lui attrapant les mollets accompagné d'un "à l'aideeeeeee", il garda son calme, en quelque sorte, on va dire que vu de l'extérieur c'était non plus le calme Olympien, mais plutôt Zeus avec éclairs et tout le toutime, le roi des Dieux qui en menait pas large.

La crevette arrive, enfin, le bébé, enfin,..............reste avec elle tu veux, moi j'vais chercher un médicastre. Hein, hein, tu restes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pas le temps de regarder leur amie et d'attendre sa réponse qu'il avait déjà dévalait les marches qui menaient à la salle commune de la taverne puis de finir dans la rue à réfléchir de quel côté, droite ou gauche.......

La gadoue Paroles et musique : Serge Gainsbourg

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Fantou
Elle avait à peine toqué que la porte s'ouvrit sur Hans... Elle se retint d'éclater de rire quand elle vit sa tête ! Il avait du se passer les mains dans la tête pour réfléchir et le brassage des idées n'avait pas laissé un résultat seyant sur sa chevelure qui était devenue tignasse ....
Citation:
Fantouuuuuuuuuuuuu,

Bah oui c'est moi ! Tu attendais qui le messie ????
Il se jeta au-devant d'elle, elle recula car elle avait cru un bref moment qu'il allait se jeter à ses pieds en entourant ses jambes, non mais il devenait maboule il voulait la fiche à terre !!! Punaise il s'était tapé combien de mirabelle pour être dans cet état !
Il finit par articuler des mots en s'agitant comme un bourdon dans un bocal en verre du temps où Altieros collectionnait tous les insectes qu'il ramassait dans la nature ...
Citation:
La crevette arrive, enfin, le bébé, enfin,..............reste avec elle tu veux, moi j'vais chercher un médicastre. Hein, hein, tu restes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Bon elle avait compris il semblait que la naissance de leur enfant était imminente, pas le temps de lui demander plus qu'il avait déboulé les escaliers comme si le diable le piquait au cul avec sa fourche.... Il manqua une marche et par un beau lancé du bras se raccrocha à la rampe branlante qui venait de prouver que tout ce qui branle ne tombe pas !!!!

Elle se retrouva donc devant la porte et si tout cela lui sembla long il ne s'était pas écoulé une minute entre son toc toc contre la porte, son ouverture et la vision de Hans avant qu'il ne disparaisse dans l'escalier...

Elle referma la porte posément et évalua la situtation :
Hans dehors il cherchait un médicastee
Tirlit elle était là accroupie au milieu de la pièce, une flaque d'eau autour d'elle où baignait sa jupe, le visage tout ravagé, l'oeil pas rassuré normal Hans avait du la rassurer tiens !!!
Bon ne nous mettons pas la rate au court bouillon, c'est pas le moment, réflexion, action ! Fallait qu'elle se magne le popotin, mais tout en restant calme... C'était pas le moment de jouer au moulin à vent et de brasser de l'air.... Allez zou que les choses commencent et par le début, la future mère, il fallait s'occuper de la future mère avant tout !
Bon ma Belle Tirli on va commencer par le commencement ... Tiens donne moi la main et assieds toi sur cette chaise... Là doucement .... Alors reste calme oui ...oui...je sais c'est pas facile mais je vais t'aider ... Attends ... Ne bouge pas.... Je vais te préparer le lit ...
Et elle commence par retirer les couvertures du lit et les plie à la va vite pour les poser dans le coin de la chambre... Elle cherche et trouve dans un placard deux coussins qu'elle jette sur le lit... Elle sort deux draps... Elle les plie en quatre et les pose au centre du lit...
Puis elle active la cheminée même en plein mois de juin il faut du feu pour avoir de l'eau chaude... Elle regarde il n'y en a pas mais pour le moment elle va s'occuper d'abor de Tirli.

Tirli ton lit est prêt ! Je vais t'aider à te déshabiller... Là doucement on a le temps tu sais ... Je n'ai jamais eu d'enfants moi-même mais j'ai accouché mon amie Kristel deux fois ! Et puis quand j'étais dans ma jeune enfance ma grand mère parfois faisait la matrone pour les femmes du village et j'ai pu voir comment on faisait...
Tout d'abord garde ton calme... Appuies toi sur mon bras .... Viens sur le lit ... Ne crains rien Fantou est solide tu peux t'appuyer !

Avec des gestes doux et la voix calme elle s'occupa de Tirli... La dévêtir... Ne lui laissant que sa fine chemise... L'aider à s'installer dans le lit... Elle lui cala le dos avec des coussins... deux autres sous ses genoux.... Cette position la soulagerait un peu...
Elle regarda et vit un gobelet et un picher ... Elle lui versa de l'eau et lui offrit à boire...

Tirli je vais demander aux cuisines que l'on fasse chauffer de l'eau et qu'on nous apporte du linge propre... Il faut aussi un grand panier pour servir de berceau... Si tu as mal en mon absence penche toi en avant inspire un bon coup et entoure tes genoux tête penchée souffle.... Cela apaisera un peu la douleur ... Je te laisse le gobelet d'eau... Mais ne bois pas trop... Je ne serais pas longue...

Elle lui caresse sa joue, lui remonte une mèche et la regarde en souriant, elle se veut calme et rassurante, il faut que la future maman soit calme... Une bise sur son front...
Elle file vite dans les cuisines et au bout de quelques minutes elle revient avec un plat, de l'eau fraîche et plein de linge propre d'un blanc immaculé, ainsi elle a pu vérifier qu'il n''était pas douteux... Elle n'avait pas envie qu'on essuie le bébé avec de la crasse venue d'on ne sait où...

Elle s'assoit sur le lit et prend la main de Tirli...

Tout va bien ma belle... Tout se prépare... Tu vas voir arriver l'eau chaude et tout le toutim ... Et pas de mirabelle .... Ah si on en mettra pour désinfecter les ciseaux qui couperont le cordon !!!! Il faut bien habituer ce petit ou cette petite à la liqueur de la branche maternelle !!!! Si tu as bien travaillé il se pourrait que Hans en remplisse un godet pour te donner du réconfort mais tu verras que dans son émotion il va le boire lui !!
Il ne reste plus qu'à attendre ! Si tu as besoin de quoi que ce soit tu le dis, tu le cries , tu fais comme tu veux mais tu t'exprimes ! S'il te vient des mots doux vas y je peux tout entendre !! Si tu as envie d'insulter la terre soulage toi ! Si tu veux insulter Hans ...Euhhh ... Ben fais le.... Même moi si tu veux !!!! Tu as tous les droits pour te soulager !
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Hansreudi
Voilà il était dans la rue, comme un con, les bras ballants à se demander s'il devait prendre à droite ou à gauche. Pas de panique, ça va bien se passer. Il va bien trouver un passant qui aura l'amabilité de lui indiquer la route à suivre pour trouver le médicastre de compète qui saura supporter la brunette......... et soigner l'époux et futur père pour lui retirer à la pince à épiler les ongles des deux mains de la Lorraine qu'elle aura gentiment plantés dans son avant bras. Ou de la joue, ou de la fesse gauche, toute partie du corps à portée des bras de la génitrice. La vision des yeux de sa belle le hantait encore. Pourtant il en avait vu des trucs dans sa vie, mais rien qu'en y repensant, un frisson lui parcourait l'échine. Pas le temps de mégoter, il se dirigea vers le premier étale qu'il aperçut au loin. Ça tombait bien, c'était le vendeur de pinard de Bourgogne. Autant dire qu'entre vendeurs de médications ils doivent bien se connaitre. Pas qu'il se serait d'ailleurs laissé tenté par un petit coup de piot derrière le cornet, juste histoire de se remettre des ses émotions.....mon dieu les yeux, bref, même pas l'occasion de baguenauder autour d'une chopine il fallait bien trouver le carabin, ou en l’occurrence la carabine. Pas certain qu'on puisse le dire au féminin ça. Après quelques gesticulations du Balafré envers le négociant, qui se demandait certainement s'il devait ou pas appeler la milice, il réussit à se faire comprendre et surtout à obtenir les précieuses indications pour s'y rendre rapidement. Note dans un coin de la tête: "Bien qu'un peu rougeot, le type était sympa et méritait une petite visite et achat histoire de faire marcher le petit commerce local". Fermez le ban. A grandes enjambées il fila chez la médicastre, en croisant les doigts, pas ceux des pieds c'est un coup pour se vautrer, qu'elle serait là et non à picouser la mamie du coin ou à découper le corps du dernier calanché afin de mieux cerner le fonctionnement de la valvule droite. Le cabinet, la porte, la plaque indiquant qu'il était au bon endroit. Restait juste à frapper, reprendre son souffle et attendre. Il frappa comme un sourd à la porte, reprit comme il pu sont souffle et sans attendre il poussa la porte et tant pis s'il y avait un vieux tout moche qui venait se faire examiner le pistil parce que celui-ci regardait trop souvent le sol que les oies sauvages. Le seul hic, mais il a une excuse il est parti comme un carreau d'arbalète, c'est que son trou à la socquette se voyait tout de même vachement bien sans les bottes.......qu'il avait oublié.....d'enfiler......avant de partir.....vite.....sans godasse quoi. Ayé, on comprend mieux les regards médusés des passants qui le voyant passer le pas alerte et la mine sémillante sans pompe au pieds, c'est vrai que ça a de quoi surprendre. Pas étonnant que le vinicolporteur ne le regardait pas dans les yeux. Donc, on synthétise la présentation du Balafré à son arrivée dans le cabinet de la médicastre ou du moins lorsqu'il passe la tête par l’entrebâillement de la porte. Les cheveux aux vents, coiffé comme un dessous de bras en somme. De légères perles de rosée sur le front, merde y fait chaud en Bourgogne. Et ses chausses de toute dernière mode, on en met plus c'est avec les chaussettes maintenant qu'on se balade. Là c'est certain, il va finir au zonzon avec ses conneries de penser après coup.

Dame Fan..............merde, c'est comment déjà.........Dame Fanfan...........Fantomette, vous êtes là ??? Y a quelqu'un ???
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Fantomette74
Fanfan, sortie de sa lecture par des vociférations, se demandait si quelqu'un était entré chez eux.
Elle arriva bien vite et se trouva nez à nez avec un homme imposant, balafré et hurlant son nom.

Heu.. oui oui !! Je suis Fanfan ou Fantomette !! Comme il vous plaira!

Elle regarda l'homme échevelé , pieds nus, qui s'était avancé dans la pièce. Son regard se porta sur l'orteil qui semblait plus curieux que les autres et qui visitait lui aussi l'endroit. Elle ne put réprimer un sourire un peu moqueur.
Que pouvait bien lui vouloir cet homme étrange qui avait perdu la parole à son arrivée ?

Elle s'approcha pensant qu'il pouvait s'agir d'un pochtron en quête de vin.

C’est d'un tonneau de mon vin dont vous avez besoin ? Pour çà il faut passer par le chais, derrière la maison. Mais je vous y emmène !

Elle vit à son air ébahi que ce n'était pas l'objet de sa visite. Elle le regarda, l'air interrogateur :

Que me voulez vous ?? Parlez!!
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