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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Jehanne66
Jehanne abandonna l'idée de manger quand elle entendit Nefi parler de blessés...
Elle la suivit discrètement sous la tente où elle venait de s'engouffrer et vit avec horreur et stupéfaction qu'Ombeline avait dû servir de tartare à quelqu'un, elle aussi !


Ohhhhh !!!
Pas l'air en très bonne forme la Comtesse... la vitesse... la vice-comtesse... enfin la baronne quoi !


Ombeline
[Un peu la tête dans le guidon sous la tente de l'infirmerie]


oui Ombeline je suis là, comment te sens tu ? es qu'on peut te ramener au château pour que tu te repose ?

La jeune femme mira son amie, plus préoccupée par le planning des joutes que de savoir s'il valait mieux se reposer.. et se lança dans une flopée de questions.

Euuu ... le prochain duel, c'est quand ??? Rufus a tout lancé ??? Quelle heure est-il ? J'ai beaucoup dormi ??? Et mon épaule ??? C'est grave ??? Je peux retourner en lice ??? Et les enfants, où sont-ils ??? J'ai cru entendre crier Killian ??? et Tonnerre, il va bien ??? Parce que bon si je l'ai éborgné, j'en connais un qui va me maudire ... Ses bêtes sont sacrées ??? tu sais, Nefi ce qu'il en est ??? Et les joutes la demi finale ça a donné quoi ? et Nathy, il est où Nathy ??? Et ...

D'un coup, elle vit surgir Jehanne, et la vit s'approcher ... réflexe de survie, elle voulut mettre son bras en avant mais la douleur fut telle qu'elle se mit à hurler comme une folle.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH

Elle serra le lit de camp fortement pour ne pas tourner de l'œil.
_________________
--Nathy
Nathanaël suivait son camarade Killian et Lou partout, silencieusement. Il ne perdait pas une miette des dires des Grands, inquiet pour sa maman mais ne voulait pas non plus montrer tout ça. Il était grand maintenant, et devait le montrer. Killian avait pris la poudre d'escampette. Il le cherche du regard et le vit tournicoter près de la tente. Il fit la moue car il aurait bien aimer faire de même mais ce n'était pas une attitude de grand tout ça. Il aida Lou à soigner le cheval tout en posant des questions sur ses diverses interventions.

Tout ce que faisait Lou lui était d'un grand intérêt et pis il aimait bien ce Grand. Il avait un peu l'impression qu'ils se comprenaient tous deux sans même se parler parfois. Il l'aida donc de son mieux mais n'avait qu'une envie être auprès de sa maman. La maman de sa princesse du witwit vint leur donner quelques nouvelles, plutôt bonnes ce qui le rassura quelque peu. Elle resta un petit moment avec eux, jusqu'à ce que Killian vint leur hurler dans les tympans.


TATA, TATA NEFI MARRAINA ELLE N'EST REVEILLEE

chut petit chevalier ne crie pas si fort on a plein de blessé ici et il doivent avoir mal à la tête... je vais aller la voir. Accompagne donc lou pour emmener tonnerre dans son box.


Un sourire éclaira sa frimousse. Elle était réveillée. Cela allait aller alors, se rassura-t-il.

Si elle dort, je vais en profiter pour ramener doucement Tonnerre aux écuries. Fais lui un gros bisou de ma part, je repasserai la chercher.


P'tite pique de jalousie revenait quand Lou parla de ... mais elle retomba bien vite. Il s'en fichait finalement, elle allait bien, c'était pas grave tout ça. Lui aussi lui ferait des bisous en la retrouvant tout à heure.
Leur petit groupe prenait la direction des écuries. Une fois, Tonnerre dans son boxe et que ce dernier eut son auge remplie, le garnement s'approcha de Lou.


Dis ...Tu l'aimes bien ma maman ?


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Leportel62
Il va vivre le seval a marraine hein.

Oui Killian, cela devrait aller mais ce cheval, c'est Tonnerre, il est à moi. Un jour, on ira voir les chevaux sauvages et on en attrapera un pour toi et un pour Nathy.

Lou se mit à discuter avec Nefi à proximité de la tante quand la cannibale de service fit son arrivée.

Il écouta ses incohérences et finit par lui dire :

Toi, Jeh, tu touches un poil de crin de ce cheval, je te transforme en chair à saucisses.

La voix d'Omby se fit entendre.

OK, je vais le ramener au box. Dis à Omby que je reviens la chercher. Allez, les bleuzailles, direction les écuries.

Arrivés aux écuries, ils lui donnérent un coup de mains pour la nourriture et l'eau. Un baiser laissé sur le bout du museau de sont pur-sang et ils repartirent en direction de la tente.

D'un seul coup, la voix de Nathy se fit entendre :

Dis ...Tu l'aimes bien ma maman ?

Bien sûr Nathy que je l'aime bien. Je t'aime toi aussi, ainsi que Killian et Nefi.

Lou sourit à sa réponse et se disait que dans le cerveau de Nathy cela devait bouillonner devant une telle réponse.

Allez, on va chercher la dame qui doit être entrain de grogner......

Il attrapa Killian qu'il posa sur ses épaules et mit Nathy sur son dos. Lou se mit à sautiller en imitant le bruit du cheval en direction de la tente......
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Jehanne66
Pendant ce temps, sous la tente d'infirmerie, Jehanne essayait de décoder les propos de la baronne, quand celle-ci voulut faire on ne sait quoi avec son bras...

Le cri qu'Ombeline poussa, fit hurler Jehanne à son tour !


AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!

Sous l'effet de surprise, elle recula prestement, buta contre une malle qui trainait derrière elle, perdit l'équilibre et bascula la tête la première derrière la malle pour se retrouver le dos au sol et les jambes en l'air.

Elle mit quelques instants avant de se redresser, mais resta à genou derrière la malle par précaution, la baronne ayant des réactions un peu trop inattendues à son goût...

Lordkiche
Le géant remit Jehanne sur ses pieds.


Elle crie souvent en c'moment non ?... grumpf...
Jehanne66
Jehanne sentit que quelqu'un la remettait debout, malgré son envie de rester planquée.
Elle était sur le point de mordre quand elle s'aperçut que ce n'était autre que son Lord en personne !

Elle se blottit contre lui, essayant en vain de l'encercler de ses bras.


Vous z'ici ?!?! Je vous croyais z'au... euh... en fait... je ne sais pas où vous z'étiez mais vous m'avez manqué !!!

Et qui crie ?!?! Ombeline ???
P't'être qu'elle a mal...


Jehanne grimpa sur le coffre, forte de la présence de son Lord adoré, qu'elle embrassa sur le bout du nez, et se retourna vers la crieuse pour voir ce qui lui arrivait.

--Nathy
Bien sûr Nathy que je l'aime bien. Je t'aime toi aussi, ainsi que Killian et Nefi.

Allez, on va chercher la dame qui doit être entrain de grogner......


comme moi, songea le marmot ... Il allait répliquer mais le vl'a t y pas d'un coup sur le dos de Lou qui imita un destrier. Tout content, il s'agrippa à lui et à killian et cria.

Allez, hue, hue, hue .... allez en avant toute !!!

Des rires joyeux retentirent quand le trio arriva aux abords de la tente d'infirmerie. Dès qu'il posa pied à terre, il n'attendit pas les deux autres et fila comme une flèche à l'intérieur voir sa maman. En entrant, il ralentit soudain ses foulées, y en avait du monde là dedans comme au chevet d'un ... Déglutissement ... Son inquiétude monta crescendo ... Il la chercha sur place. Un voile blanc de larmes recouvrait ses yeux ...

M'amannnnnnnnnnnnnn

Il se précipita sur elle.

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Nefi
Euuu ... le prochain duel, c'est quand ??? Rufus a tout lancé ??? Quelle heure est-il ? J'ai beaucoup dormi ??? Et mon épaule ??? C'est grave ??? Je peux retourner en lice ??? Et les enfants, où sont-ils ??? J'ai cru entendre crier Killian ??? et Tonnerre, il va bien ??? Parce que bon si je l'ai éborgné, j'en connais un qui va me maudire ... Ses bêtes sont sacrées ??? tu sais, Nefi ce qu'il en est ??? Et les joutes la demi finale ça a donné quoi ? et Nathy, il est où Nathy ??? Et ...

non mais elle est incroyable pensa nefi alors que ombeline bafouiller des histoires de joutes.

t en fait pas rufus c'est débrouillé comme un chef, les joutes sont fini et c'est lndil qui les remportes. quand à toi nous t'avons déclaré forfait et hors de question de faire de nouveau la mariolle...


deux hurlements successif l'interrompit.

bon sang de bois dehors tout le monde vous vous croyez sur un champs de foire ? lord emmène ta cannibale trouver un steak au cuisine qu'elle arrête de perturber mes malades a ravauder autour la bave aux lèvres.

puis voyant nathy arriver en courant et pleurer elle le prit dans ses bras.

sèches tes larmes petit prince, elle a juste mal ta maman c'est rien elle iras mieux demain. je l'ai soigné et je vais lui donner de quoi soulager la douleur va vite lui faire un bisou et assure toi que personne ne l'embête d'accord ?
_________________

porte de l'"Auberja Amoreta" ouverte à tous
Jehanne66
Nefi avait un air renfrogné...

Jehanne sauta sur le dos de son charmant géant et ils se retirèrent vite fait de la tente avant que la médicastre sorte sa sarbacane.


Ombeline
[Quelques heures plus tard en cette dernière journée des joutes … au petit salon bleu … devant l’âtre où les flammes crépitent]


La douce prairie du domaine avait retrouvé sa sérénité. Les tentes colorées avaient été désinstallées, les diverses rambardes en bois joutant la Lice de même tout comme tout attirail qui avait servi pour les joutes d’Ytres. Chacun des participants et sa mesné étaient repartis dans ses pénates sous un chahut de cliquetis métalliques et de chansons artégotes. Il n’était resté que les proches familiers profitant encore du domaine et de ses dépendances. Ombeline avait était transféré dans sa propre chambre au manoir afin de prendre du repos après diverses petites visites sous la tente d’infirmerie. Elle regretta bien après d’avoir glissé dans les bras de Morphée et n’avoir pu assister à la remise des prix.

Nefi était repassé la voir afin de vérifier la tenue son attelle à l’épaule et l’assommer de moult recommandations médicales. Elle n’omit point de la remercier malgré tout d’être toujours là et de l’avoir toujours été. Nathy, Killian et Lou avaient aussi fait leur p’tit tour et rapport de bleuzaille. Un réel plaisir à les entendre, même si le troisième larron l’avait encore taquiné sur sa manière de monter sur son « grand et beau » Tonnerre. Rufus n’avait pas tardé lui aussi, à venir à son chevet afin de lui conter sa grande prestation. Il avait l’air de vivre encore ses instants … en plein trip qu’il était, se sentant de nouveau devant cette foule, au centre de toutes les attentions. Cela fut des plus divertissants à entendre et à voir qu’elle en oublia ses maux. Elle aussi en aurait à narrer plus tard à ses p’tits enfants si un jour mamie, elle deviendrait … Enfin, elle ne conterait point tout … certains passages resteraient gravé dans son jardin secret … Sourire aux lèvres, elle ferma les yeux, songeant à ses diverses journées joutesques^^, aux rencontres, aux duels, aux découvertes et ce nouveau sentiment qui la grisait depuis ses derniers jours … à cette petite famille qui s'étoffait peu à peu ... Assise dans sa bergère, elle se laissa bercer par le crépitement des flammes et s’endormit là devant l'âtre.

Demain serait un autre jour …

_________________
Ombeline
[Brides de souvenirs d'une journée singulière de mai 1458 au domaine - Fugue de Killian et naissance ou renaissance de sentiments amoureux]

Lien de sauvegarde du RP:

http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=7012




[Des journées bien plus tard ...]


La vie reprenait son cours au domaine, à peu chose près. Le couple nouvellement formé trouvait peu à peu ses marques et les enfants se réjouissaient de cette nouvelle donne. Le seul à trouver à y redire fut notre bon vieux Rufus, mais l'homme ne portait guère en son cœur le Major, ne voyant en lui qu'un énième gratte assiette. Qui plus est, ce dernier devenait des plus indispensables pour les travaux au domaine, bien plus adroit que le Rufus et surtout moins épidermique envers le travail et c'est qu'il y en avait au domaine ... Le prochain grand projet de travaux était les toitures qui avaient subi moultes intempéries ces dernières temps. Le vieux coursier ne semblait guère enclin à se presser à s'y coller et pourtant il faudra bien que quelqu'un y mette la main à la pâte. La chapelle devait être aussi consacrée et la Vicomtesse fit de nombreux allées et venues entre son domaine, le castel d'Arras et le palais épiscopal. Une date fut enfin fixée, un prêtre trouvé et surtout un nom pour la dicte chapelle ... Les faire parts furent envoyés mais l'évènement était ouvert à tous. Ce dernier permit à la Vicomtesse de se faire de nouvelles connaissances mais aussi de rencontre l'archevêque Tully, nouvellement nommé.


Lien du rp:
http://domaines-dartois.forum.st/chapelle-sainte-marie-madeleine-f14/
Ombeline
[Une toiture à réparer ... tout peut vite basculer ... Juin 1458 ...]

Ombeline a écrit:
C’était décidé, elle s’y collerait. Couvre chef visé sur la tête afin de retenir sa chevelure, parée d’une redingote empruntée à son coursier, deux fois trop grande pour elle, enfin tout dépend des endroits … elle partit en quête de Rufus. Après une grande discussion avec ce dernier et des regards de temps à autre vers le toit endommagé, le duo partit quérir l’outillage et le matériel dont il aurait besoin. La jeune femme avait emprunté divers ouvrages afin de se documenter au mieux sur la manière de rénover une toiture et avait écouté les conseils avisés de Sieur Balthazar ainsi que de quelques ouvriers du chantier de la chapelle. Tous avaient donné leur point de vue et leur méthode pour aborder le problème et tous avaient évoqué l’urgence de réaliser tout cela, au plus vite afin d’éviter un désastre plus important. Rufus revint avec sa brouette archipleine, pendant que la jeune femme étalait des toiles au sol pour récolter tous déchets qui tomberaient de la toiture. Une fois, les toiles en place, ils prirent la route avec le matériel vers les combles du manoir. Elle s'harnacha d’une corde autour de la taille, tenue par Rufus et se faufila à travers la lucarne pour se retrouver sur le toit.

Crénom d’une bobine, que c’est haut !!!dit-elle en zieutant vers le bas, mais guère trop longtemps, car elle fut prise soudain de vertiges et du se tenir à la lucarne plus fermement.

Respire, respire …. Pense à autre chose … Allez, allez, c’est rien que cela !!! Sois, pas poltronne que diable, tu as été capitaine, là c’est de gniotte gniotte.

Zety qu’ za va patronneuu ? Vous zentends plus causer ? Zavaty ? Vais viendre pour apporter le matos, j’ai tout mis dans une cagette.

Moui …s’empressa-t-elle de répondre afin de le rassurer.



Rufus1er a écrit:
Rufus était tout en émoi, enfin un travail digne de lui. Il allait pouvoir briller et montrer qu’il ne faisait pas que de la simple bricole. La patronne voulait réparer le toit, et n’avait pas les moyens de bénéficier des services d’un artisan, faute de pécules … Ben il serait de l’ partie, noméooo, pas dit que le Ruru ne saurait pas faire ça. Suivant les directives de la Vicomtesse, il revint avec un tas d’outils mais aussi des cordages, des toiles, etc … Il la suivit avec sa brouette, passant par l’escalier de service, où à plusieurs reprises la brouette faillit verser. Pour un peu, son exploit se serait arrêté à quelques marches. Une fois sous les combles, il se mit à cogiter ferme et de mander qui devait passer en premier. C’est que de la haut, ben ce n’était tout de même pas bien bas, songea nostre bon vieux Rufus. Le temps de cogiter, la patronne s’était déjà harnachée, lui lançant la corde dans les paluches et avait grimpé sur la toiture. Foutrefieu, quelle fichue bonne femme, pas le temps de dire ouffff. Il tint fermement la corde, point le moment de rigoler, l’avait la vie de la patronne là entre ses doigts.

Où zety donc, j’va accrocher ça ? Faut za zoit du costaud tout za.

Cogitation intense …. Mirettes grandes ouvertes … Observation des combles … Rien à première vue…

Ben, j’va déjà m’attacher moi-même tiens, za zera toujours za.

Il passa la corde autour de sa taille et fit double et triple nœuds. Ensuite, il prit la cagette de matériel et alla vers la lucarne, tout étonnée de n’entendre point moufeter la patronne, qui pourtant n’était pas du genre muette.

Zety qu’ za va patronneuu ? Vous zentends plus causer ? Zavaty ? Vais viendre pour apporter le matos, j’ai tout mis dans une cagette.

Moui … Ben zun oui ferme, songea le Rufus, y a un truc qui colle pas là. Il attacha à la va vite son bout de corde à l’une des poutres sans trop de précaution, pressé d’aller voir ce qu’elle tramait. Il attrapa sous le bras la cagette et grimpa sur l’escabeau puis sortit par la lucarne, posant le séant sur le rebord de cette dernière.

Zety zure patronneuuuuuuuuu ?

Moui …. Passez moi les outils, qu’on démarre au plus vite.

Zety za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss. Zon zarrive zeulement là. Faut s'poser avant, et voir quoi, faire l'bilan et touzza quoi.


Ombeline a écrit:
Les vertiges étaient passés. Elle respirait déjà mieux. Qui aurait prédis un jour de voir une Vicomtesse sur sa toiture pour faire de pareils travaux. Par Aristote, voilà où en était réduit la petite noblesse, faute de moyens et d’héritage ou d’un riche mariage. Enfin, c’était la vie, pas de riche tonton, qui aurait trépassé dans sa famille réduite et point de riche mariage de prévu … De toute manière, tout cela n’apportait pas forcément le bonheur, cela pouvait y aider mais c’était bien tout. En parlant de bonheur, ses pensées dérivèrent sur … Marmonnements rufulesques firent disparaître le tout en un rien de temps. Arff, celui là. Elle tourna sa tête en sa direction.

Zety zure patronneuuuuuuuuu ?

Moui …. Passez moi les outils, qu’on démarre au plus vite.

Zety za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss. Zon zarrive zeulement là. Faut s'poser avant, et voir quoi, faire l'bilan et touzza quoi.

Le bilan ? Quel bilan ? Il n’y a point de bilan à faire, il faut réparer point.

Bon, il faut déjà attaquer par bout et retirer le revêtement, en l’occurrence les ardoises. Ca n’a pas l’air bien de compliquer dans les livres, voyons voir ce qu’il en est dans la réalité. Passez-moi, l’espèce de grosse pince, là, ça pourrait m’aider à arracher les vieux bardeaux et toute cette ferraille.

Rufus ? Et, ho, vous dormez ou quoi ? La pince !!!



Il lui tendit finalement la pince.

Merci bien. Bon, allez j'attaque !!!

Les bardeaux étaient cloués avec des clous à toiture à grosses têtes plates et guère évident à défaire. Manœuvrer la pince, elle réussit petit à petit à déclouer tout cela. Certains clous et déchets de toiture roulèrent le long de la toiture et tombèrent dans le vide puis atterrirent sur les toiles tendues préalablement au sol par nostre duo. Elle commençait à prendre le rythme et la main surtout mais elle entama une section où les bardeaux tenaient fermement. Il lui fallait quelque chose pour faire contrepoids. Relevant la tête en direction de Rufus, qui officiait sur le toit lui aussi tout en chantonnant, elle l'interpela.

J'ai des récalcitrants, là. Cela devient de moins en moins évident.
Auriez-vous apporté quelque chose pour faire une sorte de levier ?
Rufus ??? Rufus ????
RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!! Je vous parle !!!



Rufus1er a écrit:
Rufus ? Et, ho, vous dormez ou quoi ? La pince !!!

Remis de ses émotions, et zety que c'était toujours pas bien bas, il fila la pince à la patronne. Il lui tourna ensuite le dos afin de s'atteler lui aussi à la tâche confiée. Après quelques grimaces, et suées il réussit à piger la méthode et activa le pas, enfin, alla à son rythme, après tout, il n'y avait pas le feu au lac et point payer à la pièce. Afin de se motiver, il donna de la voix, et se prenant au jeu, chanta plus qu'il ne décloua. En pleine osmose musical, il sursauta sous le Rufus strident qui bourdonna en ses esgourdes. Interloqué, il tourna la caboche, interrogeant du regard la patronne. Apparemment, le décodage ne se fit point, il dut ouvrir le bec pour en savoir plus.

Zety pour quoi ? Pas bien compris l'question, patronneuuu.
Zety quoi, vous voulez ?

Il me faudrait quelque chose pour faire levier. Auriez-vous cela dans vostre cagette ?

Ah .... j'vais voir za, bougez pas d'là.


Il se leva et se tourna brusquement ... trop brusquement, cela provoqua un étirement sec de corde, emportant dans son élan la jeune femme.



Ombeline a écrit:
"bougez pas d'là.", il en avait de bonnes lui, où voulait-il donc qu'elle aille.
Point le temps d'esquisser un sourire amusé à cette réplique rufulesque, que là voilà emportée avec force en avant. Elle en lâcha sa grosse pince, qui glissa et tomba dans le vide. La jeune femme s'agrippa de toutes ses forces à ce qu'elle pouvait de toiture. Les pieds dans le vide, elle tenait bond, grimaçant sous l'effort. Point la force de jurer, ou d'appeler à l'aide ... Le visage ravagé par la peur de chuter, elle fixa le dos de Rufus, qui disparut. Ses jointures de doigts devinrent blancs à force de serrer les bardeaux à moitié scellés. Elle ne tiendrait point ... le temps qu'il réalise ce qui se passait ...

Il fallait qu'elle se débrouille. Serrant les dents, elle porta le plus de poids possible sur ses bras, réveillant son ancienne douleur à l'épaule, lui arrachant enfin un cri strident. Elle ne sut si ce fut le sacré coup d'adrénaline ressenti, ou le nouveau coup sec de corde ou bien les deux, ou autre chose, que sais-je encore .... bref, un facteur chance trainassant sans doute par là lui permit l'exploit de remonter sur la toiture !!! A bout de souffle, les joues rouges, elle se colla contre le toit, immobile. Une respiration quasi normale revint peu à peu. Elle avait eut en quelques secondes la frousse de sa vie et remercie le Très-Haut d'avoir écouté l'un des contremaitre pour l'usage de la corde.


leportel62 a écrit:
(Le matin, à l'aube)

Lou s'était levé du lit vicomtal discrétement. C'est à pas de loup qu'il quitta la chambre, direction la cuisine où il confectionna deux jus d'orange. Il en bu un et posa l'autre su un plateau avec quelques madeleines. Il remonta le tout et le déposa prés d'Omby. Il se pencha vers elle et lui fit un bisou sur le front. Un petit râlement ombilesque se fit entendre; elle se retourna et passa son bras autour de l'autre oreiller pensant certainement qu'il était encore là.

Sur ce, il fonça vers la cave, l'accés aux pépettes étaient plus facile que par Marie-Madeleine. Il salua 'les habitués' et se dirigea vers l'une des malles. Il remplit un sac d'écus.

Cette récolte effectuée, il se dirigea vers les écuries et décida de ne pas prendre les montures habituelles. Il attela Tonnerre et Le cheval. Décidément, ce nom allait finir par lui rester.

Lou pris soin de planquer la bourse sous la cariole, on ne sait jamais.

(Chez l'artisan)

Quelques jours auparavant, à l'insu de la vicomtesse, il s'était rendu chez l'atisan pour passer la commande. Au départ, il n'avait commandé que pour réparer la partie endommagée. La somme demandée était astronomique. Il avait les écus mais ce nétait pas une raison. A force de négocier, il paya la somme exigée mais en contrepartie, il avait de quoi refaire toute la toiture.
Quelques ouvriers chargérent le matériel.

(Retour au domaine)

La charge était lourde et les chevaux peinèrent pour le retour.
Il avait assisté à un super lever de soleil. Il adorait voir la nature s'éveillait le matin.

Arrivé devant la bâtisse principal, il crut mourir. Omby était suspendue dans le vide.

O M B YYYYYYYYYYYYYYYYYY

Mais cest pas possible de voir ça.

Il sauta de la cariole et monta quatre à quatre les escaliers. A son arrivée, elle avait néanmoins réussit à se hisser sur le toit.
Il était partagé entre colére et angoisse. Néanmoins, il monta sur le toit et la serra fortement contre lui.

Toi, tu mérites une leçon et je vais te faire passer l'envie de jouer les acrobates.

Il redescendit dans le grenier . Il récupéra le bout de la corde et l'attacha fermement à une poutre. Il remonta sur le toit et vérifia qu'omby était bien attachée.

Voilà qui te fera réfléchir la prochaine fois.

Il se cala bien, prit Omby dans ses bras et la mit dans le vide. Doucement, il laissa glissé la corde. C'est sous les hurlements de la vicomtesse que Lou la fit descendre ainsi, jusqu'au sol.

J'espère que ça te passera l'envie d'y remonter......


_________________
--Rufus
Rufus1er a écrit:
Le coursier hocha de la caboche, d'un air entendu et enjamba la lucarne brusquement pour atterrir sur l'escabeau. Il grommela, la corde était raide, pas assez de mou qu' ça.

Zety quoi s'foutoir qu' là !!!
Chiabrena, tu vas v'nir donc !!!
ahahahaha, veut d'la résistanze, vais t'faire passer l'envie moua !!!


Pestant de nouveau à tirelarigot, il tira un grand coup sur la corde revêche. Nom de nom, le voilà qu'il valdingue de son perchoir s'écrasant face contre terre sous un boum retentissant. Il se releva tant bien que mal, la couenne toute ramolli, le dos cassé, le piff en sang.

Bondiousss, v'm'fuis fraufré là ... zefy za fait mal bonfiousss ...

Il s'étira un chouilla, quelques os craquèrent de plus belle. Ses mirettes tombèrent sur une pelle.

Zety q'za f'ra l'affaireuu, qu' za

Une cavalcade retentit dans le couloir, l'asticot déboula dans le grenier et fonça droit sur la lucarne, pour se hisser sur le toit. Le vieux coursier le mira interloqué tout en se tapant la paluche sur la caboche.

Zes zun fou qu'lui là ? Va fas bien, l'major !!!

Il le revit revenir et décrocher sa corde le reliant à sa patronne ... Ses mirettes s'écarquillèrent d'incompréhension ... et tout aussi vite arrivé, tout aussi vite reparti.

L'est toqué, bonté de mère ... j'le savais moua ...

Inquiet de ce qui pouvait se tramer là haut, il n'en avait pas moins peur pour sa propre couenne. Serrant sa pelle, et prêt en s'en servir comme arme de défense, il se hissa sur le toit. Ce qu'il vit le cloua sur place. L'asticot avait la vie de sa patronne entre ses paluches au bout d'une cordelette. Bondious d'là, n'aurait pas cru voir cela de l'part de ze gars, cogita le bonhomme.

Bontè de mère, zoulez la tuer l'patronneuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Stoppez za d'zuit', remontez là !!!


Afin de donner plus de poids, il cogna la pelle sur les bardeaux mais il perdit l'équilibre, et glissa sur le toit ... Criant comme un fou, il s'accrocha à ce qu'il pu ... sa pelle se cala par chance entre deux bardeaux. Ses paluches restèrent ferment agrippées sur la poignée tandis qu'il criait toujours.

Oh MEURTRE !!!
Ah l'assassin !!! ah l'assassin !!!
Au meurtrier !!!
Justice, juste ziellllllllllllllllllll, j'suis perdu !!!!!!!!!!!!!!
Au secourssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
l'on veut n'tre mortttttttttttttttttttttttttttttt



Ombeline a écrit:
Fermant les yeux, elle reprenait sa respiration quand soudain elle se retrouva catapultée dans des bras vigoureux. Surprise, elle rouvrit les yeux et avec étonnement croisa le regard de Lou, qu'il l'enlaça. Hummm ... même si le lieu n'était guère propice à pareille tendresse, la jeune femme apprécia et pis cela lui fit grand bien après sa tourmente .... par Aristote, sa tourmente aurait-il vu ? Réponse positive fusa quand elle l'entendit la sermonner.

Toi, tu mérites une leçon et je vais te faire passer l'envie de jouer les acrobates.

Hein ????
Lou ????
Lou ???


Elle le vit redescendre dans le grenier et revenir bien vite, trop vite même avec un air de conspirateur qui ne lui disait rien qui vaille. Tendue, elle le mira et malgré ses protestations, se retrouva solidement ligotée ...

Voilà qui te fera réfléchir la prochaine fois.

Hein ??? M'enfin, qu'est-ce qui te prends ??? pas le moment de s'adonner à certains amusements là lui glissa-t-elle amusée à voix basse quand il la reprit entre ses bras mais soudain ses yeux s'écarquillèrent ... L'étonnement et l'incompréhension arbora sa frimousse mais qu'est-ce que .... Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Ses pieds retrouvèrent de nouveau le vide. Blanche comme un linge, elle se retrouva elle aussi dans le vide, suspendue à cette corde. Son sang bouillonnait de colère. De blanche, elle vira au rouge, et pesta de plus belle après le saligot.

Lou, comment oses-tu !!!! Ce n'esttttttttttttttttttttt pas drôôoooooooooleuuuuuuuuuuuuuu !!!
Espère ce maroufffffffffffffffffffffffff, descend moi oulaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, ça penche, ça pencheuuuuuuuuuuuuuuuuuu , descend mouaaaaaaaaaaaaa d'là !!!
Aucun ordre à recevoir, j' fais ce que je veux, et descend moi d'lan j' te dis, espèce de ... de .... de .... de ... saligot !!!
Et crois-moi va m'entendre longtemps et ....


J'espère que ça te passera l'envie d'y remonter......

Ohhhhhhhhhhhhhh, tu vas voir toi !!!

Elle gigota au bout de la corde, si bien que cette dernière fit des va et vient, guère prudent mais fort heureusement ses pieds touchèrent enfin la terre ferme ... Tout à coup, des hurlements retentirent. Levant le nez en l'air, toujours ligotée, elle chercha à voir se qui se tramait là haut.

Qu'est-ce qui se passe ???
Lou, j' suis attachée là !!!! c'est pas drôle !!! LOUUUUUUUUUUUUUUUUU



leportel62 a écrit:
Ohhhhhhhhhhhhhh, tu vas voir toi !!!

Bontè de mère, zoulez la tuer l'patronneuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Stoppez za d'zuit', remontez là !!!


Lou était mort de rire entre Omby qui ressemblait à une araignée au bout de son fil et le ruru qui hurlait comme un putois.

Alors quil regardait la vicomtesse atterrir, il surveillait du coin de l'oeil lautre huluberlu qui cognait sa pelle sur les bardeaux. D'un coup, il perdit l'équilibre, et glissa sur le toit ... Criant comme un fou, il s'accrocha à ce qu'il pu ... sa pelle se cala par chance entre deux bardeaux. Ses paluches restèrent ferment agrippées sur la poignée tandis qu'il criait toujours.

Oh MEURTRE !!!
Ah l'assassin !!! ah l'assassin !!!
Au meurtrier !!!
Justice, juste ziellllllllllllllllllll, j'suis perdu !!!!!!!!!!!!!!
Au secourssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
l'on veut n'tre mortttttttttttttttttttttttttttttt


Voyant la scéne, Lou rigola de plus belle. Néanmoins, réalisant que l'hidalgo était en bien mauvaise posture, il vérifia qu'Omby avait bien les pieds au sol et il attrapa l'émerguméne par ses braies et sa ceinture afin de le remettre sur son séant.

T'as pas fini de faire le zouave toi!!!!Et cesses d'hurler, au village ils vont croire qu'on égorge un cochon.

Une voix venue d'en bas se fit entendre :

Qu'est-ce qui se passe ???
Lou, j' suis attachée là !!!! c'est pas drôle !!! LOUUUUUUUUUUUUUUUUU


C'est rien mon ange volant, c'est le Ruru qui veut jouer les acrobates. Détaches toi que je remonte la corde.

Omby s'éxécuta.

Une fois la corde récupérée, Lou profita de l'état de bêatitude du vieux grincheux pour lui passer la corde autour de la taille.
Réalisant qu'il était largement plus lourd que sa patronne laquelle était légère comme une plume, Lou préféra passer la corde autour de sa taille afin d'assurer la descente. Ni une, ni deux, avant que le maître des lieux ait réagi, le voilà suspendu dans le vide.

Rhooooooo!!!!!!mais cesses donc d'hurler comme un cochon et ne bouges pas ainsi, sinon je lâche tout.

Rufus ayant retrouvé le plancher des vaches, lou les interpella :

Bon, quand vous aurez fini de faire les zouaves vous me ferez signe. Et que je ne vous vois plus sur ce toit, COMPRIS.
Allez hop, au boulot. Ruru regade dans la cariole et prend les quatre cordes qui y sont. Omby, attaches bien Nathy, je vais le monter. Donnes lui les deux cordes et arrêtes de marmonner.


La connaissant, il imaginait bien Omby dire : mais ça va pas marouf, ils sont petits; tu vas pas faire ça et patati et patata.

Probablement à contre coeur, elle attacha fermement son fils et Lou commença à le hisser. Ca changeait des hurlements; Nathy avait l'air de bien s'amuser.

Arrivé sur le toit, il attacha bien Nathy autour de la taille et à une poutre.

Allez, au tour de Killian.

En quelques instants, Killian fut arnaché et remonté sur le toit.

Bon la bleusaille, on va enlever toutes les ardoises et ensuite bâcher l'ensemble.
Ohéééééééééé, en bas, Ruru va voir dans la cariole et raméne l'espèce de caisse en bois. Attaches bien les deux cordes que j'envoie. Cela va me servir à redescendre les vieilles ardoises. Tu videras la caisse au fur et à mesure. Euh...s'il te plait, mets de l'eau aussi, il se fait soif ici; merci.


(Quelques heures aprés)

La toiture avait été mise à nue et la plus grande partie avait été bâchée. Ils allaient pouvoir commencer à remettre les nouvelles ardoises.

Hum, la bleusaille, vous ne trouvez pas qu'il se fait faim, mon estomac réclame famine. Allez hop, venez ici que je vous descende.

Les deux loustics redescendirent comme ils étaient montés, à leur plus grande joie et toujours sous l'oeil inquiet de la maman poule.
Lou se laissa glisser à l'une des cordes maintenant la caisse.
Il se dirigea vers le puits, remonta un saut et se le vida sur la tête. Il secoua sa longue chevelure. La bleusaille ayant suivi, lou leur versa aussi de l'eau sur la tête pour les raffraichir.

Ils retournérent vers Omby et Ruru.

Hum, mon ange, la peau à morflé; le soleil sest régalé lui dit-il en lui caressant doucement la joue. Hum, tu boudes toujours. J'ose espérer que tu as un onguent quelconque pour soulager un peu. Et si nous faisions un petit pique-nique là tous ensemble.

M A R I EEEEEEEEEEEEEEE......


Ombeline
ombeline a écrit:
C'est rien mon ange volant, c'est le Ruru qui veut jouer les acrobates. Détaches toi que je remonte la corde.

Hein ??? Tu te fiches de moi, là ???? Pas volontaire de sa part, le connaissant.
Et j' me détache si j' veux, noméoooo !!!


Hum, non mais ... Il ferait bon voir qu'elle soit sous ses ordres ... grgrgrgr .... ce qui pouvait être agaçant des fois ... têtu comme une mule aussi et pis enquiquinant à vouloir toujours avoir le dernier mot, pour sur .... mais bon, tout cela était vite pardonné aussi, songea-t-elle les joues rosies, il était si .... Rooo, bref ... pas l'heure de jouer les fleurs bleues .... Bon, je ne vais pas rester suspendue à cette corde, après tout .... La jeune femme finit par s'exécuter et retirer l'attirail de torture. La corde remonta à une vitesse fulgurante, par contre elle redescendit bien plus doucement et surtout lourdement chargé. Rufus beuglait comme un beau diable.

M'enfin, il aurait pu t'aider là haut !!!
Pourquoi tu le maltraites comme cela ??? Les escaliers existent, hein ?
Lou, tu m'entends ????


Et vlà qui jouait la sourde oreille ... grgrgrg ... énervant oui ... le mot juste des fois pour le décrire le lascar. La Vicomtesse aida Rufus à retirer la corde mais dans son agitation et sa précipitation, elle faillit se prendre un coup de coude du Ruru.

Noméoooo, doucement, je n'en suis pas la cause là !!!
Bon sang de bonsoir. Vais vous laisser saucissonner si c'est ça !!!


Bon, quand vous aurez fini de faire les zouaves vous me ferez signe. Et que je ne vous vois plus sur ce toit, COMPRIS.
Allez hop, au boulot. Ruru regarde dans la carriole et prend les quatre cordes qui y sont. Omby, attaches bien Nathy, je vais le monter. Donnes lui les deux cordes et arrêtes de marmonner.


La jeune femme bouillonnait.

Les ZOUAVES ??????????? Espèce de gredin !!! Marouffffffffffffffffffff, va !!! Tortionnaire !!!
Bêta !!! Messire Leportel, sachez que je n'ai point dire mon dernier mot, noméooooo ... Nous réglerons cela en temps et en heure.


Toute à sa vindicte, elle tilta tout à coup, la fin des dires de Lou, au sujet des garnements. Mais, il était fou, les enfants sur le toit ... Et pis quoi encore. Nathy avait déjà la corde en main, et l'enroulait autour de la taille.

Ah, mais que nenni !!! Où comptes-tu aller comme ça ???? Hors de question que tu ailles là haut !!! Et Killian, de même. Mais ma parole, Lou vous a envouté tous deux.
Nathy, qu'est-ce que je viens de te dire ??? Tu m'écoutes ???


Le garnement plissa le nez, fronça le sourcils, tout en poursuivant son saucissonnage, il tira trois coups secs sur la corde pour prévenir Lou de le hisser.

J'suis plus un nenfant, j' suis zun grand de dix ans. J'suis un zhomme moua. J'suis l'homme de l'maison, j'dois veiller sur la mesné l'ici !!! M'man.

La jeune femme fut toute estourbie de pareilles répliques.... mais s'il était aussi têtu qu'elle voir pire, s'il prenait modèle sur Lou, point la peine de discutailler des lustres. Après tout, le p'tit homme de dix ans verrait bien par lui même, hein, s'il était si grand que ça... Grrgrgrgrgrgrg ....

Attendddddddddddddd, attend !!!
Tu es mal attaché là .... pas la peine de chuter, grand dieu, il me les a lobotomisé ....


Marmonnements Ombilinesques ... Elle vérifia l'attache et rajouta un noeud de sureté, puis déposa un baiser sur son front.

Fait attention, hein.
Pas de sottises, une fois là haut.
Écoute bien tout ce que te dis Lou.


Point rassurée, elle mira son fils hissé par le funambule sur la toiture.

Louuuuuuuuuuuuuu, fais attention, hein ?
Fais attention ....


Le même manège se reproduisit pour le fillio. Ombeline les observa longuement, le cœur serré, inquiète d'une chute.



Nathanael a écrit:
[font=Trebuchet MS]Nathanael avait accouru dans la cour en entendant les cris de sa mère et les rires de chef chef Lou. Il ne put s'empêcher de rire à son tour, sa m'aman était trop marrante ainsi. Se tenant les côtes, à force, l'envie de faire pipi le pris. Il fila bien vite se soulager derrière en buisson, tout en gardant les mirettes sur le toit et pouffa de rire encore en voyant le vioc suspendu lui aussi. Reculotté à la va vite, il déboula dans la cour, et fut tout content que de la proposition de Lou. Ni une, ni deux, il s'enharnacha sans demander.

Ah, mais que nenni !!! Où comptes-tu aller comme ça ???? Hors de question que tu ailles là haut !!! Et Killian, de même. Mais ma parole, Lou vous a envouté tous deux.
Nathy, qu'est-ce que je viens de te dire ??? Tu m'écoutes ???


Plissement de nez, froncement familial des sourcils, ah niet, elle allait pas lui gâcher son amusement. Bien gentille maman mais bon, trop sur le dos, des fois et là, ça allait bien, hein. Il voulait s'amuser avec l'chef et pis il était un Grand maintenant, il faisait même pipi dehors, alors, hein macache, caribou !!!
Il tira trois coups secs sur la corde pour prévenir le chef chef de le hisser, bien vite avant de se faire happer par sa mère.


J'suis plus un nenfant, j' suis zun grand de dix ans. J'suis un zhomme moua. J'suis l'homme de l'maison, j'dois veiller sur la mesné l'ici !!! M'man.

Attendddddddddddddd, attend !!!
Tu es mal attaché là .... pas la peine de chuter, grand dieu, il me les a lobotomisé ....



Mouais, bon ... Il l'écouta quand même et la laissa renouer la corde et rajuster sa chemise au passage ... mouais, non là ça fait encore bébé, pfffff, pas moyen de grandir avec elle ... Roooo, et pis le poutou en prime, pffff .... enfin, il ne le dirait pas à voix haute, mais adorait quand même ce petit baiser maternel.

Fait attention, hein.
Pas de sottises, une fois là haut.
Écoute bien tout ce que te dis Lou.



OUI, m'man, promis, sage comme lou !

Il fut prestement hisser et sortit sa phrase fétiche.

Bleauzaille Nahty, au rapport, chef chef Lou.
Fin prêt pour la mission du jour !


Et hop, une fois rejoint par Killian, le trio se mit au travail. Le temps défila bien vite, trop vite à son goût ... Et l'heure de descendre arriva ...

Hum, la bleusaille, vous ne trouvez pas qu'il se fait faim, mon estomac réclame famine. Allez hop, venez ici que je vous descende.


Petits marmonnements du garnement mais il suivit le mouvement et descendit à son tour.[/font]


Balthazar a écrit:
[font=Comic Sans Ms]Non loin de là, le Maistre d'œuvre avait une vue magnifique sur nos protagonistes. Bien entendu, il se boucha les tympans, trop sensibles avec tous ces hurlements bien inutiles. Confortablement installé sur une chaise longue, chapeau de haute couture pour éviter des coups de soleil et dommage sur sa cervelle de génie, il mira la musculature bandée et scintillante sous les rayons de l'astre solaire. Babines retroussées, sa langue râpeuse passa sur ses lèvres. La vue le mettait en appétit. Sa muse était en action sur le toit du manoir. Balthazar ne perdait point une miette de ce délectable spectacle. Il resta là sous le soleil, lézardant durant tout ce laps de temps, jusqu'à qu'il le vit descendre tel un ange venu du paradis. Sacrénom d'un chien, qu'il est beau. L'homme se leva avec grâce, puis petits pas de crabe, il rejoignit toute la smala. Ses yeux ne quittèrent point les courbes de l'Apollon, dont le torse était mis à nus, et doré par le soleil .... un teint hâlé, bien beau que cela, cogita le Maistre d'œuvre.

Et si nous faisions un petit pique-nique là tous ensemble.

Oh exquise idée !!!
dit-il sous une voix suave et sourire carnassier, alors qu'il détestait cela, avec toutes ses petites bêtes grouillantes et rampantes, et ces moustiques, berk, berk ... mais il aurait suivi l'Apollon au bout des marécages.[/font]


ombeline a écrit:
C'est avec un certain soulagement qu'elle les regarda descendre de la toiture... aussi bien les enfants que lui. Accompagné de Rufus, elle les suivit à quelques pas, vers le puits et sourit, attendri de les voir faire... songeant que le trio ressemblait de plus en plus à une petite famille ... un père et ses deux fistons.

Hum, mon ange, la peau à morflé; le soleil s'est régalé lui dit-il en lui caressant doucement la joue. Hum, tu boudes toujours. J'ose espérer que tu as un onguent quelconque pour soulager un peu. Et si nous faisions un petit pique-nique là tous ensemble.

M A R I EEEEEEEEEEEEEEE.


Hum, oui Messire Leportel, je boude, et je bouderai aussi longtemps que je le désire ... noméooo .... Tu te rends pas compte l'angoisse que j'ai eu tout le temps que vous étiez là haut ... et pas le droit de vous y rejoindre ...

Petite moue ... Arfff, et voilà que le maistre d'œuvre venait mettre son grain de sel.

Oh exquise idée !!!

Elle leva le nez vers lui ... surprit son regard lubrique sur ... rooooooooooo .... noméoooooooo ... Elle enlaça la taille de Lou, histoire de bien signifier qu'il y avait des limites à ne pas dépasser et surtout que le soit disant Apollon n'était pas libre.

Hum, ouioui, excellente idée ce pique nique... toutefois, par ce temps, cela doit grouiller de moustiques ... faîtes attention à vostre peau délicate Messire Balthazar ... Pensez à mettre une crème ou bien vaut-il mieux que vous restiez au manoir ...

Et toc ...


leportel62 a écrit:
Lou fut tout heureux de sentir son ange l'enlacer devant l'autre nain.

Il sourit d'entendre Omby argumenter sur les bienfaits du pique-nique.

Oui, votre grandeur, il serait bien dommage que vostre délicate peau soit attaquée par de hargneux insectes. Vostre sang royal devrait les attirer. Vostre peau si douce et parfumée ne résisterait pas aux assauts de leurs dards.

Bon, c'est pas tout ça mais il faut manger si on veut remonter là haut rapidement.......


Rufus a écrit:
L' Rufus avait plus décocher un mot depuis l'autre guignolet l'avait pris pour un funambule ... Il pestait tout de même, mais tout à l'intérieur^^. Brefle, il exécuta les consignes et ne fut pas mécontent, d'entendre parler d'une pause. Il ramena donc sa fraise vers le groupe, mais son humeur ne descendit point d'un yota et encore moins, en voyant la patronne prendre à la taille l'Asticot. Décidément, foutu journée.



leportel62 a écrit:
Ah! enfin, la cuisinière arrivait enfin, les bras chargé de victuailles. Lou l'aida à se débarrasser.

Elle était de plus en plus longue et Lou pensait qu'il serait temps que la patronne la libère afin qu'elle se repose un peu de toutes ses années de travail. Il en parlerait à Omby et se mettrait rapidement à la recherche de quelqu'un de plus jeune et plus dynamique.

Ils s'installèrent autour d'une table improvisée. Lou découpa quelques tranches de pain à l'aide de sa dague.

Cela lui fit penser qu'il avait une petite surprise pour la bleuzaille. Il se leva, fouilla dans sa besace. Il en sortit de belles dagues; dernière offrande de Marie-Madeleine.

Avec une grande précision, il les lança; elles frôlèrent les oreilles du bon Ruru et elles se plantèrent devant Nathy et Killian.

Je crois que vous êtes assez grand maintenant pour avoir vos propres dagues. Il faudra demander à Jehanne qu'elle vous montre comment dépecer un sanglier.

Ah, il devait s'y attendre. Plissement de nez vicomtal.

Rhooooo, vicomtesse. Ils sont grands maintenant? D'ailleurs, à la vitesse où ils poussent, ils vous mangeront bientôt sur la tête. Regardez Nathy, il est presque aussi grand que vous. Bon, je veux bien que vous ne soyez pas une référence au niveau taille mais il faut grandir aussi ma p'tite dame.

Il remplit les verres de bon vin et de jus de pommes pour la bleuzaille.

Bon appétit. Hum, cela avance bien, je pense vicomtesse que ce soir vous aurez les fesses au sec.

Un bon rôt vint clôturer ce petit repas.

Lou se leva et se dirigea vers un arbre à l'ombre.

Bon, une petite sieste réparatrice de 30 minutes et on remet ça.......

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