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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Ombeline
Rufus1er a écrit:
Il suivit le groupe pour la boustifaille. Alors qu'il lorgnait sur le plat de lard, vl'a t'y pas que quelque chose frôla de près ses esgourdes.

Foutredieu, zety quoi za ????

Il aperçut les dagues plantées devant Nathy et Killian. Évidemment, encore un coup de l'Asticot. Il enfonça un peu plus son chapio sur la caboche et se tassa dans un coin afin de bouloter tranquille. Entre deux bouchées, il ne manqua pas d'espionner où s'balladaient les paluches de l'autre.

Il allait vraiment demeurer zici zà vie, marmonna le vieux coursier.

Zety bien pas pour, toussa. Fallait courir zau marabout presto, pour sur. D'vait zavoir le mauvais œil.



Killian a écrit:
za deza ma dague moi elle n'était a moman ça Ladyhawke sa marraine qui lui n'avait offert

Killian se leva bisouilla sa marraine et grimpa dans un arbre bas mais robuste et se coucha sur une branche solide


ombeline a écrit:
Une fois installés à la tablée et après quelques bavardages joyeux, Lou lança deux dagues aux enfants sous le regard étonnée de la jeune femme.

Rhooooo, vicomtesse. Ils sont grands maintenant? D'ailleurs, à la vitesse où ils poussent, ils vous mangeront bientôt sur la tête. Regardez Nathy, il est presque aussi grand que vous. Bon, je veux bien que vous ne soyez pas une référence au niveau taille mais il faut grandir aussi ma p'tite dame.


Léger plissement de nez à la boutade de Lou ... Elle leva les yeux au ciel et sirota son verre.

Bon appétit. Hum, cela avance bien, je pense vicomtesse que ce soir vous aurez les fesses au sec.


Ha hum ....

Après quelques boutades, ils mangèrent tous avec entrain, quelques rires fusèrent, puis Lou les quitta afin de paresser quelques instants sous un arbre. La jeune femme observa ces déplacements vers le lieu salvateur, esquissant un sourire amusé.

Bon, une petite sieste réparatrice de 30 minutes et on remet ça.....

Ombeline aida la jeune Marie à rassembler la vaisselle, débarbouilla les frimousses des garnements, leur donna l'autorisation d'aller se dégourdir les gambettes mais point trop loin, puis alla rejoindre le Prince dormant sous son arbre.


leportel62 a écrit:
Lou sentit se tête quittait le sol et la mousse au pied de l'arbre pour se retrouver sur une cuisse appartenant à une longue jambe fuselée.
Il râla de plaisir.
Hum, encore un petit instant de plaisir avant de rejouer aux équilibristes. Bien difficile de quitter cette chair appétissante.
Arf......quand faut y aller, il faut.......enfin doucement.
Un oeil à la fois pour découvrir le visage souriant d'un ange.
Relevage de cou pour voler un baiser.
Grrrr......Enfin debout. Étirements. Craquage de doigts et hop le voilà qui grinpe à une corde de la nacelle improvisée.

Ouch.....dur, dur aprés manger.

Allez la bleuzaille, on embarque, destination la toiture. Embarquement immédiat. Attachez vos ceintures, on décolle.


Re ouch......Nom de diou, vous avez mangé comme quatre.

Atterrissage réussi. Tout le monde descend.

La bleuzaille de nouveau solidement attaché, le boulot pouvait reprendre.

ALLEZ, ALLEZ, ON SE SECOUE EN-BAS, CA NE VA PAS SE FAIRE TOUT SEUL.

Toute l'après-midi, la nacelle montait et descendait et une partie de la toiture fut remontée. L'autre partie fut bachée.

Oulloulouille, j'ai les reins en compote; j'ai les jambes qui me rentent dans le tronc.
Je crois que c'est bon pour aujourd'hui. Une petite tête dans l'étang, ça vous dit?


Embarquement immédiat, on redescend.

Lorsque tout le monde fut en-bas, lou alla chercher un peu de tendresse ves son ange.

Tu viens avec nous à l'étang?
Hum, une petite idée pour rigoler.


Alors que le Ruru, s'auto félicitait et qu'il vantait le travail considérable qu'il avait abattu, Lou prit la brouette, arriva derrière lui et d'une petite poussée, le fit basculer dedans.

Il se mit à foncer vers l'étang. L'ami Ruru effectuant des bons de cabri dans la brouette, hurlait comme un cochon.

TAYO, TAYO, A L'ABORDAGE. TOUT LE MONDE SUIT DERRIÈRE?

Arrivé prés de l'eau, Lou stoppa d'un seul coup. Comme un goéland, l'hidalgo pris son envol et plana sous des cris rufulesques.

P L O U F FFFFFFFFFFFFFFFF......



ombeline a écrit:
Bercée par les bruits de la nature, la jeune femme, yeux clos, caressait doucement le visage de son compagnon. Elle se sentait sereine en cet instant. Elle serait bien restée des heures ainsi mais déjà l'heure pour les hommes d'y retourner. Elle fit une petite moue boudeuse quand Lou la quitta après un rapide baiser.

Elle changea donc de lieu et prit place dans ce qui était une sorte de hamac avec son balluchon que lui avait rapporté la jeune Marie. Dedans, elle y avait glissé le matin même, son calepin, son cahier à dessin, sa plume d'oie, un encrier, et des craies grasses. Ajustant le chapeau aussi rapporté par la jeune domestique, elle profita du temps ensoleillé afin de croquer un joli paysage.
Elle n'entendit point venir Lou tant elle était concentrée sur son œuvre et faillit rater une forme dessinée.


Tu viens avec nous à l'étang?
Hum, une petite idée pour rigoler.



Hum, pourquoi pas.
Je vous y rejoins, partez donc devant.


Elle rangeait son attirail quand elle vit une scène qui lui plia les côtes tant elle était drôle.
Elle se hâta de tout remballer et de courir derrière eux, tenant son chapeau d'une main pour ne point le perdre.
Le souffle court, les joues rosies, elle arriva aux abord de l'étang et put entendre le plouffff de Rufus.


Nathanael a écrit:
Le garnement était tout heureux de jouer aux charpentiers et avec Lou, c'était une vraie partie de plaisir. Il apprécia surtout les montées et descentes au bout de la corde. C'est avec une petite moue triste qu'il entendit le chef chef annoncer la fin de leur labeur mais le sourire réapparut sur son visage à l'évocation de la baignade à l'étang. Il galopa derrière les grands, riant comme un fou en voyant le vioc embarqué dans la brouette et hurlant comme un beau diable.

Au bords de l'etang, après le ploufff du vioc, il se tourna vers sa mère, les yeux flamboyant de gaieté.


Dis, m'am, j'peux, dis, piquer une tête, moi aussi ?
Hein, dis ?



leportel62 a écrit:
Aprés avoir inventé le lancer rufusien, Lou se dépêcha d'enlever ses chausses.

Dis, m'am, j'peux, dis, piquer une tête, moi aussi ?
Hein, dis ?


Lou attrapa Nathy et le lança dans l'eau.

Mais oui maman est d'accord.
Allez, toi aussi Killian, on y va.


Lou embarqua Killian et se jeta également dans l'étang.

Quelques mouvements, secouage de tête et il revient sur la terre ferme. Il attrape le bras de la vicomtesse.

Et vous Dame, que vais-je faire de vous?......




ombeline a écrit:
Dis, m'am, j'peux, dis, piquer une tête, moi aussi ?
Hein, dis ?


Et bien, je ne sais si ...

Ses mots moururent au fond de sa gorge. Son fils venait d'être lancé dans l'eau par .... ô ciel, voilà que le tortionnaire se dirigea maintenant vers elle. Tenant son balluchon devant elle, en geste de protection, elle recula vers le bois.

Et vous Dame, que vais-je faire de vous?......

Me laisser bien tranquillement, au sec sur la berge ... Allez, allez .... zoup .... Allez repêcher plutôt les enfants ... Plus de mon âge, tous ses jeux ... Et pis, je ne sais point nager.

ô le vilain mensonge, elle en aurait presque rougie, mais elle devait faire bonne mine et arbora une frimousse d'une sincérité à toute épreuve. Allez, elle fit mine de mirer derrière lui en se haussant sur les pointes des pieds. Petit plissement du bout de nez.

Rufus a certainement besoin d'un coup de main ...



leportel62 a écrit:
Me laisser bien tranquillement, au sec sur la berge ... Allez, allez .... zoup .... Allez repêcher plutôt les enfants ... Plus de mon âge, tous ses jeux ... Et pis, je ne sais point nager.

Lou la regarda surpris.

Tu ne sais pas nager. Bah, ça tombe bien, c'est le moment d'apprendre. Allez, viens.

Arf...voilà qu'elle plissait du nez, cela n'annonçait rien de bon.

Rufus a certainement besoin d'un coup de main ...

Lou se retourna et le chercha.

Bah oui, il est où le pingouin?

Il repéra un espèce de bouillon, s'avança dans l'eau et tira sur la tignasse.

Roh t'arrêtes de faire le clown. Tu vas pas me dire que tu ne sais pas nager non plus.? Cesses donc de raler, tu as pieds là en plus......

_________________
Ombeline
ombeline a écrit:
La jeune femme remercia le ciel d'avoir eu cette idée lumineuse. Le tortionnaire fendit sur sa nouvelle proie et ce fut Rufus qui en fit les frais. Ombeline se hâta de se hisser sur un rocher, histoire d'être plus haute, et moins facilement accessible s'il tentait un assaut. Elle pressa fermement son balluchon contre sa poitrine. Elle chercha les enfants de son regard clair et les vit barboter. Léger froncement de sourcils. Petit appel aux enfants.

Vos vêtements !!
ô et les galoches de cuir !!!
Tout va être fripé. revenez de suite sur la berge.


Noméooo, c'est vrai que cela. Lou rigole, rigole mais tout cela a un coût après au niveau budget ... Déjà qu'il était serré avec toutes les réparations au domaine.

Allez, allez ... groumph



Rufus1er a écrit:
Rufus devint blanc comme un linge quand Lou l'embarqua dans la brouette. Il s'accrocha fermement, criant comme un beau diable à qui voulait l'entendre de le faire descendre de suite.

AU Secourssssssssssssssssssssssssssssssss
Chiabrena, descendez moi d'la !!!!
Zety pas bien, j'suisse maladeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
l'ai le cœur qui balloteuuuuuuuuuuuuuu


Puis, plus rien ... silence radio après le plongeon effectué de manière guère volontaire ... Le Rufus en était quelque peu sonné ... L'eau l'avait scotché sur place ... Il eut bien du mal à remonter, surtout qu'il crut apercevoir une belle sirène. Le voilà nageant avec sa grâce rufulesque vers ce qu'il croyait en être une quand il fut tiré en arrière par les cheveux. Son sang ne fit qu'un tour, croyant être en train d'être boulotté par un monstre marin. Il gesticula en tout sens, avala de l'eau au passage. La tête de nouveau hors de l'eau, il cracha ce qu'il put et brailla comme un cochon qu'on égorge.


AU SECOURSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSssss
ZUN MONStre, y'a zun monstreuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
A l'aideuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, sauvez mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
J'veux pas mourir, j'veux passsssssssssssssssssssssssssssss

Roh t'arrêtes de faire le clown. Tu vas pas me dire que tu ne sais pas nager non plus.? Cesses donc de raler, tu as pieds là en plus......


Rufus ne reconnut point la voix du major de pacotille ... La peur n'était point feinte et dépassait tout entendement. Il poursuivit ses cris et appel à l'aide ... gesticulant en tout sens.


J'veux pas mourir,
j'veux passsssssssssssssssssssssssssssss
zety r'en fait de malllllllllllllllllllllllllllllllll
l'aidez mouaaaaaaaaaaaaaaaa




ombeline a écrit:
Rufus criait toujours comme un fou et les enfants, eux, poursuivaient leur barbotage. Plissement de nez de la Vicomtesse. Elle resta bien juchée sur son rocher et fit de grands signes aux enfants.

REVENEZ DONC !!!
Ou alors retirez vos galoches au moins !!!


ombeline a écrit:
Rufus criait toujours comme un fou et les enfants, eux, poursuivaient leur barbotage. Plissement de nez de la Vicomtesse. Elle resta bien juchée sur son rocher et fit de grands signes aux enfants.

REVENEZ DONC !!!
Ou alors retirez vos galoches au moins !!!


ombeline a écrit:
Soudain des bras l'enserrèrent et elle tourna la tête vers ...

Roooooooooooooo, mais t'es incorrigible !!!
En plus trempé, ma robe, ma robe ...
Je vais être dans un bel état là. Roooo, t'es pas possible toi.


Mais au lieu de s'énerver comme elle aurait fort bien pu le faire, elle préféra glisser vers le sol et l'enlacer tendrement malgré qu'il soit trempé de la tête au pied. Son balluchon avait chu à terre. Elle lui mordilla tendrement le lobe de l'oreille et lui glissa au creux de l'oreille des mots doux aux saveurs sucrées.


leportel62 a écrit:
Roooooooooooooo, mais t'es incorrigible !!!
En plus trempé, ma robe, ma robe ...
Je vais être dans un bel état là. Roooo, t'es pas possible toi.


Pour une fois elle ne s'énerva pas comme elle aurait fort bien pu le faire, elle préféra glisser vers le sol et l'enlacer tendrement malgré qu'il soit trempé de la tête au pied. Elle lui mordilla tendrement le lobe de l'oreille et lui glissa au creux de l'oreille des mots doux.

Il ferme les yeux pour écouter ses paroles et fait abstraction de ceux qui sont présents, et l'embrasse très tendrement.

Ne serais tu pas entrain de me proposer les pires folies pour allumer une passion et prendre ensuite la fuite devant l'incendie^^.

Hum, je crois qu'il est temps de rentrer. Chére vicontesseuhhhhhhhhh, voulez-vous rentrer en brouette? A moins que la bleuzaille veuille s'y installer?.....
.


ombeline a écrit:
La jeune femme, les joues rosies, les yeux pétillants, répondit avec tendresse à son baiser puis écouta avec moult attention malgré l'émoi ressenti, les paroles de son compagnon.

Ne serais tu pas entrain de me proposer les pires folies pour allumer une passion et prendre ensuite la fuite devant l'incendie^^.

Roooo, point mon genre que cela, voyons, voyons, vous déraisonnez ou confondez.


Ses yeux flamboyèrent d'espièglerie à ses paroles murmurées.

Hum, je crois qu'il est temps de rentrer. Chère vicontesseuhhhhhhhhh, voulez-vous rentrer en brouette? A moins que la bleuzaille veuille s'y installer?......


Ha hum ... Effectivement, il est temps ... J'ai attrapé un coup de chaud, je ne voudrai point faire de malaise. Point de cette brouette-ci pour ma part en tout cas, je la laisse volontiers aux enfants ... Je tenterai ce type de voyage plus tard ... oui, plus tard ...

dit-elle d'un ton soudainement enjoué. Elle abattit une main sur le fessier de Lou mais avec tact et douceur tout de même.

Allez cocher, rappelez vos passagers et en route toute !!!

Les rires de la jeune femme retentirent. Elle attrapa son balluchon et attendit que l'équipée soit sur le départ.


leportel62 a écrit:
Ha hum ... Effectivement, il est temps ... J'ai attrapé un coup de chaud, je ne voudrai point faire de malaise. Point de cette brouette-ci pour ma part en tout cas, je la laisse volontiers aux enfants ... Je tenterai ce type de voyage plus tard ... oui, plus tard ... .

Un malaise?????Rho, rentrons vite, je ne souhaite pas que pareil mésaventure vous arrive. Bien que......Il faudait vous réanimer. Hum, perspective assez alléchante.

Aprés avoir subi une tape fessiale, la voix d'Omby résonna de nouveau :

Allez cocher, rappelez vos passagers et en route toute !!!

Killian, Nathy, hop hop hop, on embarque.
Bon, et toi le Ruru, tu es remis de tes émotions où il faut que je te porte?
Il est temps de rentrer, se changer et se remplir l'estomac.
Hum, la journée à été longue et c'est avec plaisir que je vais retrouver ma couche, euh...nostre.
Demain, il faut finir cette toiture.


La petite troupe arriva enfin au logis......


ombeline a écrit:
Ils étaient finalement tous rentrés en bon ordre. Rufus malgré l'invitation de la Vicomtesse avait décliné l'invitation de se joindre à eux pour le souper. Il prétexta être soit disant rompu par la baignade forcée et la crainte d'avoir éventuellement attraper un mal suite à cela. Elle le mira prendre congé, clopinant si fortement qu'elle se manda s'il ne jouait point la comédie une fois de plus.

Finalement de cinq, il serait quatre pour le souper ... souper qui se passa sans anicroche, une fois les enfants vêtus de vêtements propres et secs.

_________________
Ombeline
[Calme et tranquillité à Ytres ... Que nenni ... Des visiteurs point au bout de leurs surprises ...

leportel62 a écrit:



[Cave du Domaine]

Profitant qu'Omby était toujours alitée, que le Rufus était encore planqué je ne sais où, que Nathy devait jouer quelque part, que la Marie se trouvait dans sa cuisine et que Jehanne devait probablement pister un pauvre sanglier, lou se glissa à la cave avec quelques torches de sa confection.

Il attendit quelques instants au bas de l'escalier afin de vérifier que personne ne l'avait suivi. Il se méfiait du Ruru comme de la peste, toujours prêt à aller baver sur mon dos auprès de sa patronne.
Pour une fois, Nathy n'était pas avec lui. Il avait dû se trouver une occupation néanmoins Lou lui avait interdit d'aller vers l'étang.

Il se glissa derrière les fûts situés au fond de la cave. Il s'éclaira afin de retrouver le système d'ouverture déclenchant l'ouverture du tunnel.
Il s'engagea et s'empressa de refermer l'ouverture dans le mur.



Il s'éclaira et commença à descendre. Au bas des escaliers, il posa une torche dans un emplacement prévu à cet effet dans le mur. L'endroit était froid et humide.


Il se repéra aux croix qu'il avait laissées la dernière fois sur les parois dans ce dédale. Enfin, il commençait à se situer bien qu'il y avait encore des galeries qu'il n'avait pas encore été visiter. Chaque chose en son temps, pour l'instant, seule "la salle des coffres étaient importantes".

Il salua au passage les différents occupants et gardiens des lieux un peu désossés quand même.



Il arriva enfin dans la salle. Il n'avait même pas pris la peine d'ouvrir certains coffres. Il faudrait quand même qu'il avise la vicomtesse de sa richesse.



Bon, il avait disposé toutes ses torches et il avait décidé de ressortir par la chapelle, à cette heure ci, il ne devait y avoir personne. Ça lui fit penser qu'il devait trouver quelque chose pour pouvoir surveiller sa sortie.

Il monta à l'échelle et sortit sans encombre. Il regagna la demeure avec quelques écus dans les poches......


Nathanael a écrit:



Il s'ennuyait et cherchait désespérément le chefchef. Ne le trouvant pas, il se mit à chercher sa m'man afin de lui faire un calin. M'man n'était plus dans sa chambre non plus, décidément, ce n'était pas sa journée.
Alors qu'il redescendait les escaliers, mine boudeuse, il vit le chefchef refermer la porte de la cave.

Il l'appela mais apparemment il n'avait pas entendu. Il se précipita devant la porte et hésita car il faisait noir là dedans.
Au bout de quelques minutes de réflexion, il ouvre néanmoins la porte.


CHEFCHEFLOULOU, T'ES LA?

Aucune réponse. Il connaissait Loulou pour aimer faire des blagues mais il était certain qu'il ne lui en ferait pas sachant qu'il savait qu'il avait les pétoches dans le noir.

LOULOUUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuu

Le garnement avait beau écouter, il n'y avait aucun bruit. Aucune lueur de torche. Il se mit à paniquer et commença à chercher sa mère.

M'MAN, M'Man, Chef LOULOU A DISPARU.

Machinalement il se dirigea vers le salon bleu et y trouva sa mère. Les larmes aux yeux, il sauta dans ses bras, renifla plusieurs fois.

M'man, chefchef Loulou a disparu. Je l'ai vu aller à la cave, snif, et il a disparu, snif. Tu crois que les fantômes l'on enlevé m'man? M'man faut le retrouver, snif.



Leportel62 a écrit:

[Cuisines du Domaine]

Lou se dirigea vers la cuisine pensant bien y trouver le Ruru. Incroyable, il n'était pas là entrain de se goinfrer.
Seule, la vierge vaquait à ses occupations.


Bonjour Marie.

Elle sursauta et se retourna en mettant ses bras bras croisés devant sa poitrine manquant au passage de se mettre un coup de louche qu'elle tenait à la main, en pleine tronche.

Lou sourit. Elle agissait comme si on pouvait voir à travers ses vêtements.

Bonjour, sieur Loulou. Vous m'avez surprise. Vous désirez quelque chose?

Il lui aurait bien répondu quelque chose de cru mais bon il s'abstint. Néanmoins, cela lui donna une petite idée. Il allait la faire passer par toutes les couleurs.

Non, ca va aller Marie, je vais me débrouiller. Il prit le pain, vin, sauciflard et s'installa à la table.

Ca sent bon, que cuisinez-vous?

Du lièvre que dame Jehanne a eu l'amabilité de me ramener.

Pour une fois que ce n'est pas du sanglier. Elle ne devait pas être très en forme.

Il réussit à lui arracher un léger sourire. Bon, il était temps de la bousculer un peu. Sourires.

Bah dis donc Marie, malgré vos vêtements amples, il me semble deviner que vous avez une bien belle paires de fesses.

Il la regarda et crut qu'elle allait s'étouffer. Bon, première étape de gagner, elle avait déjà rosit.

OH, m'sieur Loulou, vous n'avez pas honte. Si la vicomtesse vous entendez. Vous périrez dans les flammes de l'au-delà en ayant de telles pensées.

Loulou éclata de rire.

Au moins, je ne serai pas ennuyé pour faire la cuisine avec toutes ces flammes.

Bon, deuxième couche en route.

Vous savez Marie, j'ai eu quelques amies qui sont entrées chez les bonnes sœurs. Elles en sont sorties encore plus cochonnes qu'avant. Il paraît qu'elles s'amusent beaucoup entr'elles.

Alors là, elle était passée au rouge. Elle avait sauté sur son bouquiin de prières et marmonnait des phrases incompréhensibles.

Vous n'avez pas honte de dire de si vilaines choses.

Lou rangea ce qu'il avait sorti et décida de mettre une dernière couche.

Bon, je vous laisse Marie. Alors surtout si vous voulez voir un pêché et perdre votre capsule, n'hésitez pas à demander avant votre départ.

Le rouge écarlate fit son apparition.

Taisez-vous. Honte à vous. Vous périrez sur le bûcher.

Sur ce, Lou quitta la pièce, bidonnait qu'il était. Voyant arriver Rufus, il reprit son sérieux.

Salut Rufus. Comment va ce matin? Tu veux un petit secret.....Bah la Marie, elle cache bien son jeu dis donc. On voit que c'est une bonne cuisinière, elle te malaxe les pruneaux et fait jaillir ton huile de reins telle une professionnelle.
Fais comme moi, tu arrives et tu prends ses mamelles dans tes grosses paluches. Elle va couiner un peu mais après elle fait ce que tu veux.


Bonne chance et montres lui que t'es un homme......


ombeline a écrit:


[Tergiversations dans le petit salon bleu puis en quête du Lou ou du Loup^^]

La Vicomtesse relisait la missive de leur candidate pour le poste de cuisto au domaine. Elle avait déjà rencontré la jeune postulante au détour de l'Ost et la trouvait pétillante et sympathique, ce qui faisait déjà de bons atouts pour cette dernière. Toutefois, les compétences décrites dans le domaine culinaire la laissait quelque peu perplexe ... La candidate semblait ne rien connaitre en cet art. La jeune Marie aurait-elle le temps de lui enseigner tout son savoir et savoir faire ? Rufus peut-être pourrait y aider ainsi que leur miss Catastrophe à la rigueur ... Hum hum ... Il faut bien un jour démarrer dans la vie et donc être débutant, après tout pourquoi pas. Et pis, cela apporterait un grain de vie supplémentaire en ces lieux. Elle mira de nouveau sa pendulette, Glassheart avec qui elle avait donné rendez-vous n'allait sans doute point tarder. Ombeline réfléchissait aux diverses questions potentielles quand son fils déboula dans le petit salon.

M'MAN, M'Man, Chef LOULOU A DISPARU.

Les larmes aux yeux, son enfant sauta dans ses bras, renifla plusieurs fois. Elle caressa son visage tout en le serrant entre ses bras et lui chuchota quelques paroles douces afin de l'apaiser. Il finit par reprendre la parole et s'expliquer.

M'man, chefchef Loulou a disparu. Je l'ai vu aller à la cave, snif, et il a disparu, snif. Tu crois que les fantômes l'on enlevé m'man? M'man faut le retrouver, snif.

Qu'est-ce donc que ces sornettes encore ? Une de vos blagues encore avec Lou pour que je m'affole pour un rien ?
Nathy, je n'ai vraiment pas le temps de jouer, je dois recevoir sous peu une visiteur, future habitante au manoir ... Tu le sais, je t'en ai parlé et ...


Les yeux de cocker étaient de sorti ... Argggg, comment résister à cela et pis, il avait l'air vraiment paniqué .... Hum, était-ce vraiment vrai cette histoire ????

J'te le promets, m'ammmm, dis j'le promets, c'est pas une farandole toussa.
IL a disparu !!! Comme ça d'un trac !!!
Je le suivais pour voir où il avait décidé d'aller et plus personne, plus de Lou, plus de chef chef m'ammmmmmmmmm.
Faut aller voir !!!


Bien ... Allons-y donc ...

Elle suivit son fils, gardant sa main en la sienne. Le duo fila en direction de la cave. Elle poussa la porte d'entrée, qui émit un énorme grincement ... La cave baignait dans la pénombre et un silence de plomb y régnait. Plissement de nez de la jeune femme ... Lou devait se planquer quelque part, prêt à bondir tel un cabri pour la faire sursauter de peur ... Elle avança prudemment de quelques pas ...

Lou ???


Nathanael a écrit:


Lou???

Un long silence.

Tu vois bien m'man *snif* il a disparu. C'est pas une blague m'man, lou sait que j'ai peur dans le noir,*snif* il ne m'ferait pas peur.
Dis m'man, il est passé où*snif*.
Pas normal *snif* ça m'man.


Il s'agrippa aux jambes de sa mére.

On fait quoi m'man*snif*.

Des hurlements retentirent dans la demeure.

S'agrippant encore plus fort.

On aurait dit Marie, m'man*snif*.



Rufus1er a écrit:


[Cuisines du Domaine]
Salut Rufus. Comment va ce matin? Tu veux un petit secret.....Bah la Marie, elle cache bien son jeu dis donc. On voit que c'est une bonne cuisinière, elle te malaxe les pruneaux et fait jaillir ton huile de reins telle une professionnelle.
Fais comme moi, tu arrives et tu prends ses mamelles dans tes grosses paluches. Elle va couiner un peu mais après elle fait ce que tu veux.



Ben bondious, l'était pas tombé dans les esgourdes d'un vieux pot tout cela ... Le Ruru, pour le coup, cogitait sec. On aurait pu presque voir de la fumée sortir des esgourdes ... Il dodina de la caboche, et prit un air des plus sérieux afin de répondre au Major mais oh bordel de nom, l'était parti le Coucou !!!

Rufus s'avança donc prudemment et se posta dans l'encadrement de la porte. Ses mirettes cherchèrent la proie. Il en profita aussi pour se reculotter un brin et fait cingler ses bretelles de cuir. L'aimait bien faire ça de temps en temps, ça le ragaillardissait. Il aperçut enfin la Marie, enfin du moins sa petite croupe se profilait à l'horizon. Elle l'était penchée en train de bricollayer quelque chose. La chance lui souriait donc !!! Enfin. Ses pupilles brillèrent, et une lueur vicelarde se dessina en celles-ci. Ses gros doigts boudinés étaient en action, sa langue salivait déjà ... Oula, le Ruru s'imaginait déjà avec la jeune Marie, il devait vraiment être complément en manque pour ne penser plus qu'à jouer du paupol ... Toujours est-il que son assaut n'eut point le résultat escompté, la Marie hurla à lui en faire péter les tympans et en prime lui fila un coup de poêle en plein dans la goule ... L'homme, la face rouge écarlate, chancela dans la cuisine mira milles étoiles et baragouinant je ne sais trop quoi mais en perdit un chicot en l'instant ... La canine noirâtre roula sur le dallage jusqu'au pied de la jeune Marie.


Espèce de suppôt du Sans Nom .... de ... de ... débris dégénéré, vais vous apprendre à vouloir me tripoter !!!
Saligot, pire que le maistre avec ses allusions licencieuses.


La Marie était dans une fureur folle, serrant le manche de la poele en s'en faire blanchir les jointures. Elle fixa l'intendant à moitié avachi sur le tabouret qu'il avait réussi à agripper pour ne point se vautrer par terre. Elle était prête à lui en recoller une s'il bougeait d'un yota quand soudain la clochette de la porte d'entrée se mit à teinter de toutes ses forces.

Tiens, ça sonne, allez plutôt donc faire vostre office !!!
Attention, je jure sur le livre des Vertus que je vous en colle une autre, si vous faîtes un pas de travers !!!
Je tiendrai promesse, par tous les Saints !!!
Déguerpissez.


Zety pas grumph m'fauteuu, vindioussssssss, laty l'main lezte, ah ben pour zur ...
L'coucou qu'y m'a l'ergoter zur l'huile d'pruneaux et touticouenti !!!
L'es glizzé, ben pour zur, voulait rien d'mal, mouaaaaaaaaaaaa ... toujours moua qui trinque dans ze manoir, zety pas pozzible d'voir za, j' zuizze maudis mouas, crénom d'bonté d'mère ... ouaip, maraboutitouté d'puis l'arrivée d'l'autre, pour zur que zety za !!!`


Alors qu'il se levait simplement, il faillit s'en prendre une autre, mais se protégea prestement avec ses bras.

Zety va pas m'coller l'autre, noméoooo, l'es pas bien l'nonnezze là !!!
Et elle en faity quoi d'la toléranze, hein ???? Et pis d'la bonté ????
Va falloir zapprendre mieux hein, frapper l'un pauvre gars comme mouaaaaaaaa, fauty l'faire !!!
Marâtre !!!
Pas l'peine d'cogner, j'y va za la porte, pour zur même j'y cours l'dragon zur poele !!!



Le Ruru ne manda pas son reste et fila ventre à terre vers la grille en fer forgée, pestant en route bien entendu.


leportel62 a écrit:


Lou revint doucement sur ses pas et jeta un oeil dans la cuisine.

Il assista à l'avancée du Ruru et à un revers de poêle dans sa tronche, le laissant à moitié sur le carreau, enfin sur un tabouret.
Voyant en plus un chicot noirâtre se promener seul dans la cuisine, là s'en était trop, il fallait qu'il quitte la place tellement il avait mal au ventre de se retenir de rire.
Loulou 1 - Ruru 0.

Alors qu'il se dirigeait vers la chambre vicomtale, il entendit la cloche du portail. Passant devant une fenêtre, il regarda mais ne reconnut pas la personne en uniforme qui se pointait.
Hum était ce pour la vicomtesse où pour lui. Probablement pour elle, il n'avait pas reconnu quelqu'un de son fort.

Il poursuivit son chemin et une fois dans la pièce, il se dirigea vers l'armoire où Omby cachait un petit coffre derrière une pile de vêtements. De temps en temps, elle venait puiser dans sa réserve. Il vida ses poches et remplit la boîte. Elle finirait bien par s'étonner de ce phénomène mais bon, il n'avait pas encore trouvé l'occasion de lui montrer sa richesse. Il faut dire que depuis quelques temps, son domaine de désemplissait pas et les instants de quiétude se faisaient rares.

De nouveau, il pensa au Ruru et se mit à rire. Il s'allongea sur le lit à la place d'Omby afin de retrouver son parfum. Il enlaca son oreiller et ferma les yeux savourant cet instant de calme.....
.



ombeline a écrit:



On aurait dit Marie, m'man*snif*.

La jeune femme soupira ... Que se passait-il encore ? Jamais de repos en cette demeure.

Bon, concernant Lou, il ne semble point ici. Tu as du te tromper ou alors, tu ne l'as pas vu sortir, sans doute en train de rêvasser à ta princesse, mon ange.

Bien, alors donc de ce pas, découvrir quel drame se déroule encore. Alalala, crois-tu qu'elle soit tombée sur une petite souris encore ?


Des rires complices entre mère et fils résonnèrent. Le duo fila sous les rires joyeux vers la cuisine. Les hurlements avaient certes cessé mais un monologue furieux emplissait les cuisines. Marie semblait sans dessus dessous et des plus agitées ... Elle en avait après quelqu'un mais qui ... La vicomtesse ne tarderait point à le savoir.

Suppot du Sans Nom !!! Ah, il croyait qu' j'allais me laisser fourrer ainsi, cet espèce de pervers !!!
Ah tu vas voir quand il va se pointer à nouveau devant moi, je vais te le cueillir, oh par Aristote ... Il va s'en mordre les doigts, je te le conjure, par tous les livres des vertus !!! J'espère bien qu'il va être marquer à la face longtemps, ah ça alors et ... Rooo, bonté d'Aristote, me voilà qui devient intolérante !!!
Pas possible, vite vite, je me dois de prier !!!


Une flopée de psaumes sortirent de la bouche de la jeune servante. Ombeline tâcha de comprendre tout cet imbroglio ... Elle toussota afin de prévenir de leur présence car assurément, Marie était bien trop agitée pour s'en être rendue compte.

Euu ... Marie ??? ... J'ai cru entendre des euuuu cris ... Je comment dire ... vous dire bien agitée ...
Marie ???


La clochette retentit à nouveau dans la cuisine.

Oh, de la visite ... sans doute Demoiselle Glassheart ... Savez-vous si Rufus est dans les parages ?

La jeune Marie fit volte face, écarlate, les yeux en feu, et le seul nom de Rufus eut le don de la mettre de nouveau dans une rage folle. Elle s'avança dangereusement vers la Vicomtesse, poêle en main. Ombeline sentit son fils se blottir contre elle.

Euuuu ... Marie ???? Marie, vous euuuuu ai-je dis quelque chose de .... euuuu Marie, pourriez-vous éviter de pointer cet instrument en nostre direction, je vous prie ..... Marie !!!! Marieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

J'n'ai que faire de cet être abject, ce goujat, ce suppot du Sans Nom, ce .... ce .... argggggggggggggggggggggg, je l' maudis par tous les Saints !!!!! Vous ENTENDEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ, me parlez pas de LUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Je .... je .... je


Eu ... oui oui .... calmez-vous .... j'entends .... j'entends bien .... il n'est pas là .... Marie, m'enfin reprenez-vous !!!!


Glassheart a écrit:



[Entrée du Domaine - Grilles]

Glass arriva complètement échevelée à la grille du domaine d'Ytres, des brindilles plein les cheveux. Forcément, à lire la carte à l'envers, elle avait prit un chemin en pleine forêt qui n'avait été que fort peu apprécié par sa jument. Cette dernière avait pris un malin plaisir à la faire passer dans les bosquets les plus serrés et les plus touffus. Heureusement que Glass avait aussi confondu les directions à prendre. Ainsi, même si elle avait lu la carte à l'envers n'en était-elle pas moins arrivée à bon port quoi que complètement décoiffée et le costume en piteux état.
Ne sachant ce qui convenait à telle entrevue, Glass avait revêtu son uniforme militaire.

La jeune sergente sauta au bas de sa jument et relut une dernière fois la missive envoyée par la vicomtesse. Elle était bien à l'heure.

Elle s'approcha donc de la barrière et se pendit de tout son poids à la cloche d'entrée qu'elle secoua de toute sa force.
*kling ling*

Youhouuuuu y'a quelqu'un?!


Rufus1er a écrit:


[Entrée du Domaine - Grilles]

D'un pas cahin cahan, le voilà qui arriva aux abords de la grille, la face marquée par le fond d'une poêle à frire ... mais braillant toujours comme un putois.

ZA va, za va, et hooo, elle va pas l'escamoter l' clochette, zety pas parze qu'j'va l'avoir la goule de traviole là, qu'j’suis sourd de la feuille, moua et pis l'bon ze tout faire, bonté de mère. Et pis zety, ya plus le fiousssssss au lac, bondiousss.


Le Ruru n’était guère d'humeur aux risettes et la donzelle là, allait le comprendre vite fait bien fait.
Intérêt d'ailleurs que cela soit pas encore une des nonnes du coin, pour quémander des denrées ou autres, parce que là question nonessse, le pèpère en avait ras les clawouettes !!!

Finalement en approchant de plus près, il reconnut l'uniforme militaire de l'Ost artésien donc pas de cureton en vue. Il leva les mirettes au ciel, encore du soldat ... ggrgrgr, l'avait pas fini de s'en coltiner, et dire qu'il croyait cela au cimetière depuis la patronneuuu n'était plus capichef, ben bondiousss faut croire que l'Aristote lui en veut au Ruru pour lui en fait bouffer à tous les râteliers ... Il grimaça mais se reprit en jaugeant quand même la pouliche. C'est que malgré la goule écarlate et douloureuse, il n'avait pas les mirettes dans la poche. L'était pas trop mal foutu la donzelle, bon pas tous les atouts de sa flageolette ou de la p'tiote mais quand même, y'avait quelque chose et de quoi se rincer l'œil et peut-être ben le paupol qui sait ... Allez hop, même manège de l'Hildago en route ... Torse bombé, démarche chaloupé de conquistador, sourire édenté laissant entrevoir ses chicots noirâtres quoique là, il avait un gros trou en supplément ... Il posa nonchalant le bras sur les grilles forgées, et entama son entrée en matière^^.


Zety quoi donc qu'' la brizette nous amène là ?
L'en a d'la chanze, pour zur de croiser l'un joli p'tit cœur pareil et d' toute biauté !
Zety qu'elle s'est perdue ? Zety qu'elle veut zun coup d'paluche pour l'trouver l'chemin ?
Zety l'es ben bien mignonne dans l'tenue là, j' la reconnais, elle l'est zoldate, non ?
Vous viendez pour rencontrer la patronne ???
Faîtes donc pas l' timide, viendez là qu’ j’vous zouvre la porte. Vais vous y conduire à moua.
Fauty pas l'avoir peur, hein, l'goule rouge, p'tit pépin d'la vie, m'zuizze pris zune porte zen voulant venir zau plus vite zici.
Zety zun peu d'za faute, hein, pour l'coup, m'enfin, va l'en vouloir.
Allez viendez, va vous conduire.



Il se hâta d'ouvrir le portail, et après une courbette rufulesque, il réalisa un baise main bien baveux.

Rufus, l'Hildago de zes dames et GRand Intendant d'manoir d'Ytres.
Zi la p’tite d’me veut bien m’suivre.


Oubliant son altercation précédente, il conduit Glass vers le manoir.


Glassheart a écrit:



[Entrée du Domaine - Grilles]

Glass qui commençait à se demander si elle était arrivée de trop bonne heure, vit arriver un grand homme dégingandé, le torse bombé qui marmonnait on ne savait quoi.
Elle attendit qu'il s'approche de la grille et alors qu'elle allait se présenter et exposer le but de sa visite, le grand moustachu se mit à parler à toute allure.


Zety quoi donc qu'' la brizette nous amène là ?
L'en a d'la chanze, pour zur de croiser l'un joli p'tit cœur pareil et d' toute biauté !
Zety qu'elle s'est perdue ? Zety qu'elle veut zun coup d'paluche pour l'trouver l'chemin ?


Glass ouvrit la bouche pour lui répondre mais n'en eut pas l'occasion, l'homme était reparti dans son monologue.

Zety l'es ben bien mignonne dans l'tenue là, j' la reconnais, elle l'est zoldate, non ?
Vous viendez pour rencontrer la patronne ???


Glass ouvrit à nouveau la bouche dans une tentative de réponse et eut à peine le temps de dire

Euh je...

Que le grand escogriffe, accoudé à la grille, repartait de plus belle dans son soliloque en se bouclant la moustache.

Faîtes donc pas l' timide, viendez là qu’ j’vous zouvre la porte. Vais vous y conduire à moua.
Fauty pas l'avoir peur, hein, l'goule rouge, p'tit pépin d'la vie, m'zuizze pris zune porte zen voulant venir zau plus vite zici.
Zety zun peu d'za faute, hein, pour l'coup, m'enfin, va l'en vouloir.
Allez viendez, va vous conduire.


Bah si...Glass commençait à avoir légèrement peur quand même devant quelqu'un qui pouvait aligner plus de mots à la seconde qu'elle même. Elle commençait aussi à se demander si ce louche individu n'était pas un psychopathe et qu'elle avait bien tort de le suivre lorsqu'il ajouta:

Rufus, l'Hildago de zes dames et GRand Intendant d'manoir d'Ytres.
Zi la p’tite d’me veut bien m’suivre
.

Tiens, le flot de parole semblait s'être interrompu mais Glass, s'étant avancée dans l'allée du manoir à la suite de l'intendant eut le souffle coupé par la majesté et la sérénité que dégageait la magnifique demeure que les arbres cachaient de la grille.
Elle trottina derrière l'intendant, la gorge nouée par la solennité de l'instant. Il fallait bien avouer que la vicomtesse l'avait toujours énormément intimidé et là, elle se retrouvait dans sa demeure.
La jeune calaisienne passa sa main dans ses cheveux pour se rendre plus présentable et suivit anxieusement Rufus, la main posée sur son cœur battant la chamade.
Ombeline
Rufus1er a écrit:


Revenant de la grille forgée :

Roulant des mécaniques malgré sa goule de travers et surtout sa marque écarlate lui balafrant le visage, il montra prestement le chemin à la candidate pour la boustifaille. Il la laissa marcher devant, histoire de bien ancrer en ses pensées le balancement des hanches de la calaisienne, des fois que ... Ben oui, c'est beau de rêver ... Arrivé aux abords de la porte d'entrée, il la doubla puis tourna la goule vers Glass.

Zety faut rein zaloupier, l'Marie l'est pointilleuze et pis, faut pas l'secouer, la la paluche lesteuu ... décrottez ben bien vos bottineuuus ou j' sais quoi là zur l'paillazze et l'on entreuuu. Va vous faire l'vizite des lieux.

Alors qu'il allait lui montrer la paillasse des fois qu'elle était miraud, son attention fut attiré par du remue ménage l'dedans. Il tendit le cou, et reluqua à l'intérieur grâce à la porte fenêtre. Çà piaillait sec l'dedans, songea-t-il. Il vit l'Marie munie de son objet de mort à la main. Des frissons lui parcoururent la couenne. Hors de question d'entrer l'dedans avec cette folle furieuse. Il ouvrit brusquement la porte et poussa Glass dedans, en criant fortement.

Zety vl'a l'vizite !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Viens remplazer l' félée des fricassées. Fauty pas l'castagner, hein.
L'est pas méchanteuuuu.
Va vous laizzer zune urgence pour l'domaine .... A tantotttttttttttttttttttttt


Le Ruru poussa un peu plus Glass et fila ventre à terre sans demander son reste.



Glassheart a écrit:


[Cuisines du Domaine]

La jeune calaisienne n'en menait pas large, mais alors pas large du tout.
Elle avançait en se démontant la tête pour voir où aller, précédant l'intendant du domaine qui voulait mystérieusement rester derrière quand ce dernier la doubla vivement avant de blêmir soudainement, se faufilant à nouveau derrière elle.
Glass allait demander ce qui se passait quand l'homme la poussa à l'intérieur de la pièce qui avait provoqué sa fuite.
Glass regarda avec des yeux ronds comme des billes les occupants de la pièce avant de rougir furieusement en braquant les yeux sur ses bottines.
Elle ouvrit la bouche dans l'intention de dire bonjour au moins et de se présenter mais les seuls sons qui sortirent de sa gorge nouée furent un gargouillis indescriptible.






ombeline a écrit:



[Cuisines du Domaine]

Alors que la jeune Marie semblait avoir perdu l'esprit, deux silhouettes apparurent dans l'encadrement de la porte puis une seule qui avait bondit enfin bondit ... vague impression, peut-être que poussée aurait été plus juste pour définir la scène ... Ombeline, esquiva l'assaut de la poêle par un grand pas chassé, hop croche pas, oui bon pas très aristotélicien mais là, quand même, la pauvre Vicomtesse n'avait guère l'envie de gouter à la caresse de la poêle, qui plus est devant un public ... Elle cria fortement sur la jeune servante qui venait de découvrir de plus près le carrelage de la cuisine.

MARIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, il suffit vous déraisonner !!!
Vous avez perdu de l'esprit, et vous trompez de cible !!!
Reprenez-vous que diable !!!
Je vous laisse cinq minutes et pas une de plus, nous avons de la VISITE.


La jeune femme avala une grande goulée d'air ... une maison de fous, elle vivait sous une maison de fous ... Quelle mouche avait bien pu piquer la domestique, elle si calme, si discrète, si enfin bref ... En quelques pas, elle rejoignit Glassheart, son fils suivait ne la quittant pas d'un yota, tenant fermement de sa mimine un bout de robe de sa mère. Toussotement de la Vicomtesse, quelque peu gênée par la scène qu'elle venait d'offrir ... Cela commençait bien, pour un entretien ... Allez hop, tout n'était point perdu, après tout Glassheart était une soldate, donc forcément une dur à cuir, ça ne devait pas l'effrayer tout cela ... Du moins, espérons, espérons, songea Ombeline ... Elle la mira mais ne croisa point son regard ... Dieu du ciel, lui ferait-elle peur ???? Avait-elle trop crier ??? Mazette, la prenait-elle pour un monstre ???? Malheur, malheurrrrrrrrrrrrr .... Et dire, qu'elle était si bien à l'attendre au départ au calme dans le petit salon ... mais pourquoi donc en était-elle partie ???? Hum hum .... Ah oui, Lou .... Tiens d'ailleurs, où était-il donc fourré en cet instant ???? Hummm .... encore une chose à rajouter sur la liste ... Bon, plus tard, plus tard, pensa-t-elle ... Allez, priorité à la visiteuse ...

B'jour Glassheart.
Pas trop de mal à trouver vostre chemin ?
Bienvenue en tout et humm, veuillez me pardonner pour le humm comment dire désordre domestique ... une hum


que dire ... que dire ... une souris ???? Bof, guère impressionnant .... un vilaine couleuvre qui serait rentrée dans les cuisines .... bof, trop gros mensonge ... maracas, quoi quoi quoi .... oh, pis flute, pas besoin de justifier, passons dans le vif du sujet ....[/b]

Bien, nous allons papoter tranquillement dans le petit salon.
Un petit rafraichissement sans doute ?


La jeune femme se tourna légèrement de trois quart, cherchant Marie .... point en vue ... léger plissement de nez ... Allez zoup, il fallait bien dire un truc maintenant ...

Hum ... Marie, quand vous aurez fini de surveiller la chose trainaillant sur le dallage, je vous prierai de venir nous porter quelques collations dans le petit salon bleu, merci ... bien entendu, prenez quelques minutes afin de vous .... enfin, soyez présentable ... sans poêle mais avec un plateau.

Son regard se porte à nouveau sur Glasheart.

Veuillez me suivre, je vous montre le chemin.
Nous y serons plus à l'aise afin de papoter.


Elle sentit qu'on tirait sur l'un des pans de sa robe ... sa tête s'inclina vers le sol ... arfff oui, son fils^^ ... Ses pommettes rosirent ... Comment avait-elle pu l'omettre .... Vraiment des fois, elle n'avait guère toute sa tête ... pfff, faut dire qu'elle n'était pas aidée là ... circonstances atténuantes ...

Je vous présente mon fils, Nathanael.
Grand garçon mais encore dans les jupons maternelles.

Bien, allons-y.


Ils prirent la direction du petit salon bleu, pendant que la jeune Marie se relevait péniblement et au vu des traits de son visage, elle réalisait ce qu'elle avait failli commettre ... un impair ... et pas un petit ... Ombeline, avant de quitter la pièce, eut tout juste le temps de l'avoir se signer moult fois et tenir fébrilement sa médaille aristotélicienne qu'elle portait autour du cou.

Quelques instants plus tard, le groupe arrivait dans le petit salon bleu.


Prenez place, je vous prie.

...

Alors, dîtes moi Glassheart, tout d'abord, qu'est-ce qui vous a donné envie de postuler ?


Nathanael a écrit:



Le garnement vira au blanc en voyant la Marie qui perdait la tête et voulait leur ratiboiser la face avec sa poêle. Pas rassuré pour deux deniers, il s'agrippa fermement aux jupes de sa mère. Tout se passa soudainement vite. La Marie se retrouva le nez au sol et une nouvelle dame était dans les cuisines. Nathy mira cette dernière intéressée, se mandant qui c'était. Il écouta avec attention l'échange entre sa mère et la dame puis les suivit docilement vers le petit salon. De ce qu'il comprit, une nouvelle allait venir vivre au manoir, et ben ça en faisait du monde tout ça. Il avait intérêt à planquer ses soldats de bois, pour pas qu'on lui chaparde. Assis sur l'un des fauteuils du salon, il tendit l'oreille plus distraitement sur la conversation entre les grands, il se manda en se souvenant de blabla entendus, si la dame venait pas pour le vioc. Était-ce la dame de l'annonce ? Après tout, ça pouvait faire une caillasse de coup, cette histoire ... Toute à ses tergiversations, il repensa au chef chef ... Il l'avait pas revu depuis l'épisode de la cave ... Où pouvait-il être passé et pis, c'était bien lui qu'il avait vu, pas eu la berlue ... Il l'avait vu comme il voyait là la dame qui rosissait vite comme une fraise.



leportel62 a écrit:


Lou se réveilla doucement, enlaçant toujours l'oreiller délivrant la bonne odeur vicomtale. Il sourit et se leva prestement. Il s'étendit en criant comme un ours.

Il sortit de la chambre et prit la direction de la cuisine. En ses lieux, sur le coup, il ne vit pas la Marie et manqua de butter dedans.


Mais que faîtes vous donc à quatre pattes sous la table, Marie?

Rien, rien, monsieur.

Lou secoua la tête d'une façon qui voulait dire : mais vraiment pas nette celle là par moment.

Si vous cherchez madame, elle est au petit salon avec une dame habillée en soldat.

Ah oui, c'est vrai, je l'ai vue arriver mais j'avais complétement zappé.

Je devais leur monter quelques boissons.

Bon, préparez ça, je vais les monter à moi-même, j'irai plus vite sur mes jambes que vous à quatre pattes.

La Marie s'activa et le plateau fut prêt en un tour de main. Lou le prit et se dirigea vers le salon.

Il frappa et ouvrit la porte.


Service express. Collation à toute heure....Bonjour Glass, tu t'es perdue?

Lou posa le plateau sur la petite table et remplit les verres de jus d'orange qu'il tendit à chacun.

Cela ne vous dérange pas si je m'installe avec vous.
Tu en fais un tête Nathy, tu as vu un fantôme?......




Glassheart a écrit:


[Cuisines du Domaine - Salon bleu]

Glass essayait de décoder la scène qui se déroulait sous ses yeux: la jeune femme à terre, le Rufus parti au galop on ne savait où, …
En tout cas, elle était preste et rapide la vicomtesse. Fallait mieux pas la contrarier!
Glass eut soudain l'horrible idée que la jeune femme face contre terre était une autre recrue cuisinière et que, n'ayant pas fait l'affaire, on l'avait mise à la torture.
La jeune calaisienne chercha un moyen de rebrousser chemin et de s'éclipser discrètement mais pas de bol, elle était repérée!

Glass passa son doigt entre le col de son uniforme qui la serrait et son cou dans un geste désespéré pour attraper une bouffée d'air.

Bien, nous allons papoter tranquillement dans le petit salon.
Un petit rafraichissement sans doute ?

Je...euh...ben...comme vous voulez, croassa-t-elle.

La vicomtesse se retourna vers la forme prostrée au sol et lui murmura quelque chose.
Rhalalala, Glass commençait vraiment à se demander si elle n'était point tombée dans un guet-apens... mais dans quelle galère était-elle aller se fourrer...
Puis Ombeline désigna un jeune garçon qui s'agrippait à ses jupes, le désignant comme son fils. Son regard se leva vers Glass qui tenta de lui faire son plus beau sourire mais se demanda si elle n'avait pas plutôt grimacé.

Elle se secoua quand la Vicomtesse l'invita à la suivre dans les méandres du manoir.
Que c'était grand! Mais l'atmosphère y était bien plus chaleureuse qu'au château d'Arras.
Ils arrivèrent dans un magnifique salon tendu de bleu. Glass n'arrêtait pas d'ouvrir et de refermer sa bouche, admirative. Ah ben ça, pour sûr, ça changeait du fort!
Glass s'assit du bout des fesses sur une chaise toute capitonnée de bleu à l'invitation d'Ombeline; puis respira un grand coup pour essayer de se détendre.


Alors, dîtes moi Glassheart, tout d'abord, qu'est-ce qui vous a donné envie de postuler ?
Elle fut désarçonnée par la question bien qu'elle aurait dû s'y attendre. C'était logique qu'on allait la lui poser. Hum, c'était embêtant tout de même. Elle ne pouvait décemment pas dire qu'elle venait d'une part surveiller le comportement de sa vile marâtre et d'autre part qu'elle avait été séduite par toutes les histoires racontées par Jehanne. Glass mourrait d'envie de faire partie d'une grande famille. Elle ne pouvait quand même pas dire ça. On la prendrait pour une romantique secouée du chapeau...
Et bien, j'avais envie de me changer du monde militaire et me tourner vers une activité parallèle qui demanderait plus de finesse, de douceur et de subtilité.
Glass ouvrait la bouche pour continuer quand on frappa à la porte. Le lieutenant de Bertincourt passa sa tête par la porte, portant un plateau et salua la compagnie.
Service express. Collation à toute heure....Bonjour Glass, tu t'es perdue?
Cela ne vous dérange pas si je m'installe avec vous.

Glass se leva d'un bond, se mettant sans réfléchir au garde à vous puis s'apercevant de sa bévue, elle se rassit, regardant la vicomtesse d'un air de dire: voyez ce que je veux dire...
Puis, poussant un imperceptible soupir, elle rajouta:

Je veux être plus dans l'art que dans le brut de décoffrage en fait.


leportel62 a écrit:



Voyant Glass péter un salut très convenable, Lou éclata de rire.

Repos, chier dans le casque.
Voyons, Glass, calme, décontractée.
Ah ça me revient, tu viens pour la place de cuisinière. Ah!!!!il est temps car la Marie, j'vais bientôt la foutre dans le chaudron.

Bon, je vous laisse papoter entre femmes, hein.

Au fait, tu sais préparer des teutones Glass car ici ce plat est sacré?


Lou la fixa d'un air très sérieux......



Glassheart a écrit:


Calme et décontractée... Il en avait de bonnes, le lieutenant!
Il se rendait pas compte. C'est vachement angoissant un entretien d'embauche quand même.


Au fait, tu sais préparer des teutones Glass car ici ce plat est sacré?

Ahhhh, il essayait de l'emberlificoter. Quoi que c'était-ce ces teutonnes? Vite, une réponse! Vite, une réponse! Ahhhh, il essaye de m'enduire d'erreur!
Glass tenta une manœuvre désespérée.

Ah! mon Lieutenant, vous essayez de me prendre en défaut pour tester mes connaissances culinaires. Alors que tout le monde sait que les teutonnes ça se mange pas!
Glass croisa imperceptiblement les doigts dans le dos, se préparant déjà à prendre la porte.



leportel62 a écrit:



Ah! mon Lieutenant, vous essayez de me prendre en défaut pour tester mes connaissances culinaires. Alors que tout le monde sait que les teutonnes ça se mange pas!

Pardon!!!!!!Comment ça les teutones ça ne se mangent pas. Rhoooooooooooo, le sacrilége, rhoooooooooooo mes teutones, arf..............Coquefredouille, foutre de dieu, chiabrena.....je ne m'en remettrais pas de celle ci. Rhooooooo!!!!!!!mon ange dis quelque chose, mes teutones, tu te rends comptes.

Lou se posa sur un fauteuil et posa son front dans ses mains.

Ah!!!!mes teutones......



ombeline a écrit:
Et bien, j'avais envie de me changer du monde militaire et me tourner vers une activité parallèle qui demanderait plus de finesse, de douceur et de subtilité.

Ombeline hocha du chef ... Elle attendit la suite quand on frappa à la porte. Tiens, tiens, son compagnon qui s'incruste ... Et après, l'on dit que les femmes sont des curieuses, mais bien sur et la marmotte ... Quoique l'un tout en délicatesse, il apportait les collation, un amour finalement ... Regard attendri et plein d'amour vers lui.

Service express. Collation à toute heure....Bonjour Glass, tu t'es perdue?
Cela ne vous dérange pas si je m'installe avec vous.


Je veux être plus dans l'art que dans le brut de décoffrage en fait.


La jeune femme avec grâce attrapa un verre et le porta à ses lèvres. Elle écouta distraitement les dires de Glass, dandinant de la tête, quand soudain la question de Lou la dérouta telle qu'elle faillit avaler de travers ... La suite ne fut guère mieux, elle vira au rouge, et se dit que la délicatesse du début était passait à la trappe ...
Un éternel gamin, toujours à bondir de sa boite à sottises !!! Le pompon de la pomponette comme dirait le Ruru, le voilà qui lui demandait son avis sur la question des teutones. rouge, rouge, rouge qu'elle était la Ombeline ... Elle toussota, manqua d'avaler de nouveau de travers ...


Oui .... bon ... hum ... ne me semble pas que Glass soit intéressée par hum enfin mon avis sur tout cela ... bon bon hum reprenons sérieusement, mon cœur, veux-tu .... et pis regarde, tu rends mal à l'aise nostre candidate avec cette singulière demande bien personnelle ... Bref, bref ... Alors, Glassheart, donc envie de voir autre chose, de la finesse, de la subtilité ... ouioui, je ne sais si m'enfin, vous verrez bien, après tout ...

Alors hummm ... quels sont vos préparations préférées ?
Seriez-vous prête à travailler à pas d'heure ? Je dois confesser que parfois, nous n'avons pas de réelles horaires, vous devez connaitre cela, avec l'Ost, toujours sur le qui vive.
Ah oui, parfois, vous risquez aussi de hum comment de devoir dépasser vos tâches culinaires pour vous ouvrir sur d'autres ... être polyvalente, en quelque sorte ...
Jehanne, vous a-t-elle un peu parler de la vie, parfois singulièrement animée, en ces lieux ?





Glassheart a écrit:


Glass regarda la Vicomtesse virer au grenat puis à l'écarlate.
Bon, elle ne saurait pas ce que c'était que ces fameuses teutonnes. M'enfin, elle avait beau se creuser le ciboulot, elle n'en avait jamais entendu parler. Il lui faudrait investiguer sur le sujet.
Ombeline reprit son questionnement. Glass opina du bonnet et répondit avec enthousiasme.

Oh oui, la marâtre m'a raconté que le domaine était joyeusement animé et qu'on ne s'y ennuyait guère. J'ai l'habitude de ce genre de ramdam au fort. Cela ne me dérange pas.
Hum ma préparation culinaire préférée: les œufs au plat ou les omelettes, je me débrouille bien. D'ailleurs, vous avez de la ciboulette ou de l'oseille dans les jardins du domaine? Parce que c'est succulent en omelette. Pis, d'ailleurs, sans me vanter, je dois dire que j'ai la main verte. Les plantes c'est mon rayon. Si vous aviez vu la circonférence des derniers poireaux que j'ai fait pousser, héhé.
Pour ce qui est du reste, je suis pas une feignante votre altesse, ça me dérangera pas de donner la main.

Glass se pencha alors vers la Vicomtesse, baissant sa voix et lui dit sur le ton de la confidence:
Surtout que votre intendant là, il m'a l'air un peu secoué du chapeau. L'aurait pas attrapé une légère insolation cet été?


leportel62 a écrit:



Lou se leva de son fauteuil complètement dépité.

Je ne pourrais pas supporter de ne plus avoir de teutones au repas. C'est un scandale. Devant une telle déception, je vous laisse.

Lou se dirigea vers la porte, l'ouvrit et eut l'agréable surprise de voir le Ruru se vautrer lamentablement la tronche sur le tapis. Le zouave était probablement encore entrain de zieuter par le trou de la serrure.

Arf...il ne dirait même pas merci que je lui ouvre la porte cet impoli......


ombeline a écrit:



Ombeline écouta avec ravissement les paroles de Glassheart. Assurément, elle avait une perle là ... une jeune fille enthousiaste, pleine de bonne volonté. Elle se mordit la lèvre afin de ne point être prise par un fou rire quand cette dernière évoqua Rufus. Une insolation, crénom d'une bobine, elle n'y avait jamais pensé mais bon il quittait rarement son couvre chef alors difficile de l'imaginer. Elle allait lui répondre sur un ton de confidence quand sans crier gare, Lou se comporta comme un enfant mécontent de ne pas avoir sa gâterie et fila derechef ... Au passage, il permit involontaire l'entrée remarquée sur le sol de la goule du coursier. Là, le rire fusa, la vicomtesse ne put le contenir ... Encore heureux, qu'elle ne s'oublia point sur elle, cela aurait été le pompon ... Maisonnée de fous, maisonnée de fous ... Reprenant son self contrôle, elle s'adressa au lécheur de dallage improvisé.

Oh, Rufus, vous avez entrepris déjà le récurrage du sol ? Cela aurait pu attendre, tout de même que nostre entretien s'achève ... Et pis, vous comptez le faire de vostre langue là ??? Je ne vois point vostre attirail ?
Vous êtes étonnant, parfois .... Que dis-je, déconcertant plutôt !


Ombeline, les yeux rieurs mira Glass.

Vostre partenaire, enfin si je puis dire, hein, pas au sens euu enfin vous l'aurez compris^^ ... Il vous sera sans doute, du moins, j'ose l'espère d'un soutien en ces lieux et de bons conseils.

Concernant le jardin et le potager .... Quelle intéressante information, que vous me dîtes là !!!
Le jardin a bien besoin d'une autre main verte. Rufus adore bécher et entretenir les plantes, son dada ... On ne dirait pas comme ça que sous cette carapace odo euu brute de décoffrage ... se dissimule un être sensible envers la flore ... N'est-il pas Rufus ?

Et bien, que faîtes-vous ? Relevez-vous voyons, vous n'allez pas rester des heures le nez sur le sol, voyons !
Je me doute bien que vous ne veniez point lustrer le sol de vostre bavotte .... Roooo, cessez de faire cette tête, je vous taquine aussi ... Arffff ...

Bon, donc je vous disais, chère Glass ... Bien que cela soit son dada, j'ai l'impression, et il ne pourra pas dire le contraire, qu'il ne s'occupe soigneusement que de certaines plantes ... Et j'aurai souhaité refaire le coin de plantes médicinales et aromatiques. Je dois dire que je n'en ai pas eu le temps, peut -être à deux .... Bien évidemment, cela vous rajoute du coup des charges en plus que celle de cuisinière ... Je verrai donc pour un complément de solde .... Hum ... possible en vivre ...


Qu'en dites-vous ?
Ombeline
Rufus1er a écrit:


[Salon bleu]

L'était bien à l'affût de ce qui se tramait le Ruru. Le dos courbait à s'en faire un mal de rein, les mirettes, enfin la mirette dans le tou de la serrure afin de zieutait le trio qui baragouinait. Il tâcha de tout retenir et surtout de comprendre tout le blablabla mais cela ergotait bien vite, et dur dur pour lui suivre. Il ricana, paluche sur le bec quand l'Asticot parla des teutonnes ... Ben pour zur, lui pensait déjà aux mignonnes, pas au plat culinaire ... Esprit débridé que voulez-vous ... Toujours est-il qu'il retint que la donzelle allait faire parti des meubles sous peu, ce qui le ravit. Ben oui, l'était pas laide la brune, encore jeunette, il pouvait donc en tirer ben quelque chose. Toutefois, il devait être jouer de ruse, car l'était de famille avec la miss catastrophe. Ce qui voulait dire qu'elle devait elle aussi avoir une tare de naissance, enfin tare, façon de s'exprimer pour le Ruru ... mais bon, mordre la couenne, c'est pas vraiment ce qu'il appellerait un don, surtout que cela faisait rudement un mal de chien. Fallait pas que ça soit sur le paupol qu'elle dérappe de cette façon, enfin pour ça, fallait déjà qu'il t'la coince et là pas encore gagné.

Soupirs de déception en songeant à cela. Elle était plus finaude qu'il l'aurait cru la Jehanne ... Peut-être bien qu'il allait devoir finir par mander conseils à l'autre mariole ... Soupirs réitérés ... Bien l'truc qu'il détestait ça, quémander conseils à l'autre ... se rabaisser à ça, grumph ...

Au moment où il allait zieutait de nouveau dans le trou, s'appuyant sur la porte, cette dernière s'ouvrir brusquement ... Oh pétardddddddddddddd, l'avait pas vu venir celle-là !!! Il s'écrasa la goule sur le sol ... Et binggggggggggggg, encore pour le piffff .... Zety pas possible, pesta-t-il intérieurement. Un tarin dont les pouliches ne pouvaient que se pamoiser devant ce dernier ... Ne dit-on pas que si gros nez, gros .... oup's nous dérivons de la scène en cours, reprenons, reprenons ... Donc le Ruru, groin collé au sol, écoutait la patronneuu parlottait sur sa pomme ... Et ben, elle s'y mettait elle aussi à le titiller, bonté de mère, ça ne suffisait pas d'avoir l'Asticot sur la couenne déjà !!! Marmonnements rufulesques ...


Il réagit enfin quand elle lui rappelait qu'il était toujours avachi comme une colombine au sol. C'est avec moult gesticulations et ronchonnades qu'il se releva de là. Il hocha du chef quand la patronneu évoqua son dada .... Oui oui, les plantes, c'était un de ses dadas de passion.

Il fixa ses prunelles matinées de curiosité, si si c'est possible^^, dans celles de la nouvelle venue. Il se mandait bien ce qu'elle allait répondre ... Voulait-elle s'échiner avec lui ou pas ???? L'était soudain tout tendu ... montée d'adrénaline chez le Ruru ... Pendant ce temps, de fines gouttes de sang perlaient le sol ... Et oui, le pifff avait subi un léger dégât en embrassant le sol.


Glassheart a écrit:



La vicomtesse allait lui répondre quand l'intendant secoué du siphon s'aplatit lamentablement au sol. Glass haussa un sourcil, quoi! quoi! quelqu'un qui serait aussi maladroit qu'elle? po possible!
Elle dévisagea carrément le zozio quand la vicomtesse le décrivit comme un passionné des plantes et du jardinage. Elle hésitait entre la répulsion et l'intérêt. Le bonhomme la regardait en louchant. Allons, bon. Elle passa sa main sur son nez, ni vu ni connu, histoire de ratiboiser subrepticement une éventuelle saleté. Peut-être pour ça qu'il la mirait, le zozio jardinier. En tout cas, il avait pas intérêt à lui faire des yeux de merlans frit en travaillant avec elle s'il voulait pas se ramasser un coup de bêche quelque part. C'est qu'à loucher comme ça, d'abord il allait se coincer les noeunoeils et pis il donnait pas envie de le croiser dans une ruelle sombre...


Bon, donc je vous disais, chère Glass ... Bien que cela soit son dada, j'ai l'impression, et il ne pourra pas dire le contraire, qu'il ne s'occupe soigneusement que de certaines plantes ... Et j'aurai souhaité refaire le coin de plantes médicinales et aromatiques. Je dois dire que je n'en ai pas eu le temps, peut -être à deux .... Bien évidemment, cela vous rajoute du coup des charges en plus que celle de cuisinière ... Je verrai donc pour un complément de solde .... Hum ... possible en vivre ...


Qu'en dites-vous ?


Ah ben, Vicomtesse, jardiner, j'adore ça! ça me vide la tête parce que j'ai tendance à cogiter de trop! Et pis, comme ça, j'aurais mes herbes de cuisine et mes légumes aussi. Je commence quand?

Puis, intéressée par le travail de son nouveau collègue, Glass bondit de son siège, s'empêtrant les pieds dans le guéridon où était posé le plateau des collations. Le guéridon vacilla un instant, manquant de faire dégringoler tout le tintouin, mais la catastrophe fut évitée de justesse. Soulagée, Glass farfouilla alors dans sa poche puis tendit à Rufus un grand mouchoir à carreaux rouges tout froissé et de pas toute première jeunesse.
Pour vot' nez, là. Vous vous égouttez partout, mon pauvre.
Alors, dites, dites,
embraya Glass, les yeux tout pétillants. Vous z'avez quoi dans vot' jardin? Vous avez des poireaux?



Rufus1er a écrit:



V'laty pas que la nouvelle venait s'occuper avec délicatesse de son épanchement ... L'en était tout chamboulé, le Ruru. Une, enfin qui s'inquiète pour sa couenne et qui se rend compte de son importance !!! Sourire béat envers la demoiselle, il l'écouta d'une esgourde discrète, se laissant faire. Que zety bon, d'être chouchouter comme ça.

Pour vot' nez, là. Vous vous égouttez partout, mon pauvre.
Alors, dites, dites,


Il fixa ses petites mirettes féminines qui pétillaient vers lui. Le charme opérait, la donzelle était déjà toute béate sans doute devant le charme légendaire du Ruru. Il bomba inconsciemment le torse tout en se rapprochant d'elle pour mieux sentir les effluves qu'il l'entourait. Zety qu'elle sentait ben bien bon l'apprenti jardinière.

Vous z'avez quoi dans vot' jardin? Vous avez des poireaux?

Ses mirettes prirent un éclat brillant quand elle parla de poireaux. Une enfin qui ne prenait point mille détours et aller directement à la chose essentiel. Ah bondiousssssss, l'aimait za le Ruru, à bas les chichis !!! il sourit, sourit et resourit ... L'était aux anges, tellement qu'il se sentit flotter, flotter, flotter ... Ben un peu trop, le voilà parti même dans les pommes ... Il s'affala comme une crêpe au sol à nouveau, mais arbora sur la goule, un sourire béat de ravissement. On put entendre la voix de la vicomtesse ...

Ohhhhhhhhhhhhhh !!! Parbleu, Rufus ??? Rufus ???
Pas possible que cela, que lui arrive-t-il ????
Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, viens vite !!!





Glassheart a écrit:



Glass regardait, avec des yeux éberlués, tour à tour la Vicomtesse catastrophée et l'intendant-jardinier dans les pommes, à nouveau affalé au sol.
M'enfin! J'ai dit quelque chose qu'il fallait pas?!
Il est peut-être allergique au poireau, songea-t-elle, ce qui n'arrangeait point ses affaires étant donné qu'elle adorait les poireaux à la vinaigrette et comptait bien en faire en cuisine.
Glass se sentait un brin coupable et complètement découragée de faire autant d'impairs en si peu de temps: d'abord les teutonnes, maintenant les poireaux...
Elle se pencha vers l'intendant dont elle prit la main qu'elle tapota doucement.

M'sieur Rufus, m'enfin! C'est pas grave pour le poireau, on fera de la courgette sinon!


leportel62 a écrit:


[Salon bleu]

Ohhhhhhhhhhhhhh !!! Parbleu, Rufus ??? Rufus ???
Pas possible que cela, que lui arrive-t-il ????
Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, viens vite !!!


Lou fit demi-tour en entendant les cris d'Omby. Il se précipita dans la pièce pour constater que l'autre face de pet saignait un peu et se faisait chouchouter par deux femmes.

Rohhhhhh!!!Tu ne vois pas le sourire d'ahuri qu'il a. Me déranger pour ça. Il est bien trop heureux que vous le chouchoutez ce vieux pervers.
Je vais te le réveiller à coups de mandales moi, ça va être vite fait.


Lou s'avança vers le zouave......





ombeline a écrit:


Rohhhhhh!!!Tu ne vois pas le sourire d'ahuri qu'il a. Me déranger pour ça. Il est bien trop heureux que vous le chouchoutez ce vieux pervers.
Je vais te le réveiller à coups de mandales moi, ça va être vite fait.


M'enfin, non ... Il allait vraiment mal ... Ne sois pas si rude avec, voyons ... Et ..

Le Rufus en cet instant bondit sans crier garde telle un diable dans sa boite, remercia Glass d'une langue bien bavouilleuse de la main.

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii d'vostreuuu bontééééééééééééé jeune et mignonneuuuuuuuuuuu gourgandinette, mais zety l'or qu' j'mette les voileussssssssss, l'devoir m'appelleuuuuuuu même zety qu' mon état za s'ra pas fazile que zela. J' vous remerzie de vostre linge à rogin, m'en va zen prendre zoin.
L'on parlera d'poireau et de jardin, zen faites pas ... J'y va ...


La jeune femme resta un instant interdite .... puis ouvrit, ferma, ouvrit, ferma la bouche, bref vous l'aurez compris, sorte de langage de poiscail en manque d'oxygène ... Elle vit son coursier déguerpir en un clin de mirette ... Main sur les hanches, elle resta là, le regard encore rivé sur la porte qui venait de claquer sous le départ précipité du Ruru.

Crénom d'une bobinette, quel comédien !!!
J'y avais cru ... Non mais pas croyable celui là, ah ça il ne peut rien pour attendre, Tsssssssssssssssss ...
Finalement une mandale ne lui aurait point fait de mal, après tout ça ravive le sang.


Elle reporta son attention sur Glass, les faits lui revinrent rapidement en tête ... son élan pour porter secours au coursier, le plateau qui faillit valser, l'insistance sur la culture de poireaux et le don du mouchoir ... Elle tenta de lire en elle et de déceler un début d'idylle pour le comédien en herbe ... Pour le coup, l'arrivée de Glass en cette maisonnée pouvait être une réelle bénédiction ... Si elle avait eu un coup de foudre ... Insensé mais bon, l'amour cela ne s'explique pas !!! ... Plus besoin de mander à Jehanne de se sacrifier pour calmer les ardeurs du ronchon de service. Ombeline sourit de toutes ses quenottes blanches en la fixant d'un nouveau regard.

Glass, vous êtes engagée !!!

Je sens en vous une fibre culinaire peu commune et un tel dévouement inné pour les autres.
Comme pour vostre marâtre afin de ne pas faire de jalousie, mise à l'essai d'un moi.
Tiens j'y songe, je dois lui signifier si je la garde ou non, l'essai a sacrément durer pour elle^^ ... Cela doit bien faire plus de deux saisons la concernant et encore, je dois être encore loin ...
Bien, bien, je vais mander à Rufus et Marie de vous mettre à disposition une chambrée si vous désirez avoir un petit chez vous, icelieu ... Des fois, cela fait du bien.

Lou, je ne suis pas certaine que nous ayons une chambrée en état ... Tu pourras voir cela, par la même occasion, on tâchera d'ouvrir deux, trois chambrées, cela peut toujours servir. Enfin, je verrai avec toi, surtout pour la décoration et les meubles ...


Elle se glissa auprès de Lou, prit son bras familièrement.

Dis, mon cœur avant que je ne fasse faire le tour du domaine à nostre nouvelle cuisto, veux-tu maintenant expliquer tes idéas sur les teutones, pour ne pas laisser Glass sur sa faim.


leportel62 a écrit:




Crénom d'une bobinette, quel comédien !!!
J'y avais cru ... Non mais pas croyable celui là, ah ça il ne peut rien pour attendre, Tsssssssssssssssss ...
Finalement une mandale ne lui aurait point fait de mal, après tout ça ravive le sang.


Mouais, tu es vraiment trop gentille, j'aurai mieux fait de le talocher pour lui remettre les idées en place.

Lou, je ne suis pas certaine que nous ayons une chambrée en état ... Tu pourras voir cela, par la même occasion, on tâchera d'ouvrir deux, trois chambrées, cela peut toujours servir. Enfin, je verrai avec toi, surtout pour la décoration et les meubles ...

Je vais regarder à ça. Mais il me semble qu'il faut que je termine la toiture dans l'aprés-midi, les chambres doivent se trouver du côté de l'aile non terminée.

Dis, mon cœur avant que je ne fasse faire le tour du domaine à nostre nouvelle cuisto, veux-tu maintenant expliquer tes idéas sur les teutones, pour ne pas laisser Glass sur sa faim.

Oui, bien volontier, cela m'ennuierait de m'en passer.
Alors, tout d'abord Glass, ne pas les ramasser de suite, les laisser quelques jours sécher mais point trop, vous voyez entre doux et moelleux.
Vous les ramassez avec précaution pour ne point les écraser; ainsi elles gardent toutes leurs saveurs.
Ensuite, vous émiettez un peu de croûte de pain et vous faîtes rouler les teutones dedans.
Un peu d'huile dans un plat, vous chauffez bien et vous saisissez les teutones.
Vous enroulez ça dans une feuille de salade et vous servez chaud.
Un petit cahors la-dessus et c'est un régal.

Bon, sur ce, je vais voir pour les chambres......




Lordkiche a écrit:


Ach pareil ! J'ai connu des Teutones qu'il fallait masser avec précaution et ne point les écraser. Et Oh ça elles en avaient de la saveur ! ... par contre les laisser sécher eût été dommage !

Le colosse, accoudé à une fenêtre entrouverte, semblait amusé et rêveur de cette remarque...



ombeline a écrit:



Ombeline mira Glass en entendant les explications de Lou et se mandant si c'était du lard ou du cochon son histoire. Quand le géant revenu de son voyage depuis quelques jours, prit la parole inopinément, jouant la surprise pour tous ... hum, un Ruru bis qui écoute aux portes, ah nan, lui les fenêtres^^, elle éclata de rire ...

Bon ben ma foi, nous voila fort bien renseigné enfin si on veut.
Glass, prête pour une petite visite des lieux, à moins que vous ayez des questions ?



Glassheart a écrit:


Glass commençait vraiment à s'inquiéter. Quand même, une allergie à la courgette en plus, ben c'était bien un drôle de jardinier lui, s'il était allergique aux légumes. Mais l'intendant de releva d'un seul coup et déguerpit.
Il est complètement à l'Ouest lui, c'est pas possible, songea Glass qui se demandait si elle pourrait jamais travailler avec cet énergumène qui était allergique aux poireaux et qui ne voulait pas parler boutures...
Glass se faisait vraiment un sang d'encre, sentant son embauche compromise quand la comtesse lui dit qu'elle était engagée.


Merci votre granditude!

répondit l'intéressée dont le visage s'illumina de son plus joli sourire.
Elle avait envie de se mettre à danser la gigue mais pensa que ce ne serait guère approprié de faire ça dans le petit salon; d'autant plus que le Lieutenant se mettait à expliquer ce qu'étaient que les teutonnes.
Glass n'y comprit d'ailleurs pas grand chose, mais se garda bien de le dire, histoire de ne pas encore provoquer un accès de fureur chez le lieutenant.


Glass, prête pour une petite visite des lieux, à moins que vous ayez des questions ?

Non, pas de question pour l'instant Vicomtesse, je vous suis pour la visite des lieux. J'ai hâte de voir les cuisines et le potager.



ombeline a écrit:



[Promenons-nous dans le jardin, promenons-nous ... Jardin et potager du domaine]

Non, pas de question pour l'instant Vicomtesse, je vous suis pour la visite des lieux. J'ai hâte de voir les cuisines et le potager.

Et bien, passons donc à la visite. Peut-être que Lord qui écoute aux fenêtres nous suivra aussi.^^ Je ne vous l'ai point présenter encore. Un ancien familier du domaine, revenu depuis peu. Vous le verrez de temps à autre ... Hum, il fut pendant un temps mon garde personnel lors de mes déplacements. Il avait pris un temps de repos et nous revient ... pour le bonheur de Rufus.^^

Allez trêve de bavardage, suivez-moi. Je serai vostre guide en cette visite.
Tout d'abord, le jardin, autant profitez du temps ensoleillé.


La jeune femme lui prit doucement le bras et l'entraina vers l'extérieur. Elles traversèrent la cour principale puis après quelques minutes d'une foulée tranquille, arrivèrent devant l'entrée.



Nous devons passer sous ce tunnel de vignes.

La Vicomtesse poursuivit son chemin avec Glassheart. Elles débouchèrent ensuite sur le dict potager.

Nous y voilà. Vous pouvez en faire le tour. Derrière, si on poursuit, nous avons le potager et plus loin un jardin disons plus floral et une petite mare aux grenouilles. Tiens d'ailleurs la fenêtre de votre marâtre donne sur cette dernière, je crois bien ... Hum, oui, je crois que c'est cela, à moins que je ne confonde avec celle de Sate.




Glassheart a écrit:



Glass sourit quand Ombeline mentionna LordKiche. Elle avait déjà eu la surprise de rencontrer le colosse en taverne à Calais où il avait failli décapiter sa marâtre et où Glass, toute chtite crevette qu'elle était, avait essayé de s'interposer entre l'ire du colosse et la résignation de sa môman.

Se laissant entraîner vers l'extérieur, Glass arriva sous une arche de vignes entrelacées qui marquait l'entrée du jardin. Elle en resta bouche bée, quelle féérie!! Et encore la saison ne se prêtait guerre au foisonnement de la végétation. Glass s'imagina sans peine quel lieu de bonheur paisible cela devait être au printemps.
Puis, elles arrivèrent enfin dans le jardin à proprement parler. Glass contempla un moment l'agencement en carré et se précipita devant chacun d'eux, regardant quels étaient les végétaux cultivés, en caressant les feuilles.

Finalement, le Rufus avait fait du bon boulot dans l'ensemble et y'avait des poireaux!!! M'enfin, il aurait pu lui dire quand même.
Voyant la mare, Glass s'y précipita, heureuse comme une enfant.
Elle écouta un moment les grenouilles jacasser, puis elle se tourna vers la vicomtesse.


Il doit sûrement y avoir des carpes ici. A t-on jamais pêché dans votre mare?

Glass s'approcha du bord, essayant d'en voir une sauter. Son pieds glissa sur le rebord vaseux, elle perdit l'équilibre et tomba tête la première dans la mare.

_________________
Ombeline
ombeline a écrit:



[Promenons-nous dans le jardin, promenons-nous ... ouchhhhhhhhh, une visite aquatique imprévue ... Jardin et potager du domaine]


Ombeline observa Glass qui fit le tour des divers carrés. Au vu de sa frimousse, le lieu lui convenait. Elle se hâta de la suivre quand cette dernière fila vers la mare. Elle sourit quand elle vit Glass écouter les croassements des batraciens.

Il doit surement y avoir des carpes ici. A t-on jamais pêché dans votre mare?

Oh et bien en fait, le bassin est trop petit pour mais il est prévu de le refaire entièrement toutefois je n'ai pas trouvé ...

Sa phrase s'interrompit sous le gros plouffff retentissant et surtout l'averse qui venait d'arroser copieusement le bas de sa robe et ses fines chaussures.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ....

La Vicomtesse franchit rapidement la distance qui la séparait de Glass et tendit la main vers elle.

Glass ???? Glass ????? GLASSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS

Faux mouvement ou sol devenu trop humide ... En un instant, elle se retrouva les quatre fers en l'air mais encore sur la terre ferme enfin humide je veux dire^^ ...


Glassheart a écrit:



Glass émergea de la mare, où elle ne risquait pas de se noyer vu sa superficie - quoi qu'avec son adresse légendaire...-, couverte de vase, un bouquet d'algues gluantes en guise de couvre-chef.
Voyant Ombeline les quatre-fer en l'air, Glass essaya de se précipiter pour l'aider à se relever, glissa à nouveau sur le sol vaseux de la mare et atterrit dans une touffe d'ajonc.
Elle se redressa tant bien que mal, essayant de réfréner son inquiétude.


Oulala!! ça va patronne? Vous vous êtes pas fait mal j'espère?

S'extrayant enfin avec moult difficultés de son buisson, Glass réussit à se hisser saine et sauve sur la berge et tendit une main dégoulinante de vase à la Vicomtesse, tout en essayant de réfréner tremblements et claquements de dents.


Rufus1er a écrit:



[Zety zun biau plongeon que za ^^ Ruru en Zorro ]


Le Ruru entendit des cris de femmes en détresse. Ni une, ni deux, il prit son courage à deux mains et vola à leur secours ... Et oui, y 'a des jours ainsi ... Bref, il courut à perdre haleine, et pénétra dans la zone jardin ... Il courut si vite qu'il en oublia de mettre les freins devant et maracasssssssssssss, il freina bien trop tard les galoches ... Le terrain autour de la zone "mare aux grenouilles" devenu quelque peu boueux et surtout glissant se transforma en une belle piste de cascade pour nostre homme ... Il percuta en premier la patronneuuu et emporta avec la Glass coiffé d'un bouquet d'algues ... Bing badaboummmmmmmmmmmmmmm ... Tout ce petit monde retourna à la flotte dans un énorme ploufff ... Le coursier releva la goule hors de l'eau, sonné quand même ... Il tâcha de s'extirper de là, agrippant ce qu'il pouvait ... en l'occurrence, cela ne semblait pas être ni du cresson de fontaine, ni du jonc ... un peu plus moelleux et surtout plus vivant.

Oup's

Zety qu'za va tout l'mond' ?



leportel62 a écrit:



Alors qu'il comptait sur le fait qu'il soit seul, Lou avait décidé d'aller explorer les autres galeries sous le domaine.

Néanmoins, son attention fut attirée pas le Ruru qui détalait comme un lapin. Il attendit un peu pour voir devant quoi détalait le froussard.
Rien, que nenni. Personne derrière lui. Pas Loulou parce que c'était moi; pas de Lord non plus; pas de marie, rouleau de pâtisserie à la main; personne. Arf.....Pour qu'il court, c'est qu'il se passait quelque chose. Bizarre, il n'avait rien entendu.
Il se mit donc à la poursuite de l'intendant freinant sa course juste au moment où il vit l'hidalgo prendre son envol en bousculant tout le monde dans la mare.


Arf....mais quel âne!!!!!!

Prudemment Lou s'avança et tendit sa main à Omby afin qu'elle puisse sortir. Ne voyant plus d'urgence, oui, en effet , il crut remarquer que le Ruru s'était raccroché à ce qu'il avait pu, en l'occurrence, une belle plante avec une drôle de coiffure. Pas sûr que le ruru la lâche de sitôt; le gilet relevé et la transparence de sa chemisette blanche ne cachait rien du tout de l'anatomie de la demoiselle.

Lou se mit derrière Omby afin de la cacher et lui enleva sa chemise trempée. Il enleva la sienne et la recouvrit afin qu'elle n'attrape pas froid. Il lui frotta le dos et les bras vigoureusement.
Il se retourna vers la grenouille et le crapaud.

Bon et vous deux, vous voulez un coup de mains ou quoi? Bien que je constate que Rufus n'a pas besoin des miennes.

Il éclata de rire.......



Lordkiche a écrit:

[Mare aux grenouillettes]


C'est dans la gueule qu'il risque d'en prendre une main...il lui reste combien de chicots ? Il va finir par tous les perdre à s'en prendre dans la tête tout le temps...
Excusez moi d'avoir mit du temps à arriver dame Ombeline, j'envoyais quelques nouvelles vers Calais...
Avec tout ce monde trempé, il faudra certainement quelques bûches...Il devrait y avoir une réserve quelque part non ?


ombeline a écrit:


[Mare, mare, je veux te voir plus près, montre moi donc tes grenouillettes et ton cresson^^]


Oulala!! ça va patronne? Vous vous êtes pas fait mal j'espère?

Arff ... oui, pas morte, mais bien casée en deux ... oh, quelle glissade ...

Elle glissa sa main dans celle de Glass quand une cavalcade s'entendit derrière eux et un gros souffle ... et pis ... une horrible douleur ... nouvelle glissade ... un ploufff retentit ... Ombeline gesticula dans la mare, pestant contre le fou qui venait de les faire voltiger dans cette mélasse...

RUFUS .... Rooooo .... RUFUS ..... RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSs .... Vous êtes, vous êtes .... GRGRGRGRGR

Arf....mais quel âne!!!!!!

C'est avec un soulagement qu'elle vit Lou ... Ah, presque la vision du beau chevalier blanc sur sa monture ... mais bon, guère le temps de rêvasser, elle claquer des dents et était dans une tenue des plus négligée ... chemise, corset, jupons, jupes boueux et fichu de chez fichu encore, sauf si la Marie a encore une recette miracle pour nettoyer tout cela.

Elle se laissa déshabiller par son compagnon, et rhabiller, puis frictionner ....claquant toujours des dents ... Elle jeta des coups de d'œil sur les deux encore dans la flotte.


Bon et vous deux, vous voulez un coup de mains ou quoi? Bien que je constate que Rufus n'a pas besoin des miennes.

Oui, sortez de là avant d'attraper un mal .... Moi, j' suis frigorifiée ... Pour votre tenue, Glass, je vais vous trouver un change ... Marie s'occupera de nettoyer tout cela, ne vous inquiétez pas, et si pas possible, je vous dédommagerai pour le préjudice occasionné ... Vraiment désolé ...


C'est dans la gueule qu'il risque d'en prendre une main...il lui reste combien de chicots ? Il va finir par tous les perdre à s'en prendre dans la tête tout le temps...
Excusez moi d'avoir mit du temps à arriver dame Ombeline, j'envoyais quelques nouvelles vers Calais...
Avec tout ce monde trempé, il faudra certainement quelques bûches...Il devrait y avoir une réserve quelque part non ?


M'enfin Lord, au lieu de parler de souffler Rufus qui a cru bien faire, certainement mais c'est pris une fois de plus comme un manche ... la fatalité sans doute, enfin bref, aidez les donc ...
Sinon, au sujet de vostre proposition de buches, oh que oui ... Je n'ai qu'une envie là, me réchauffer devant un bon feu de cheminée, et siroter une tasse de lait chaud au miel fumant ...

Glass, cela vous dit ???
Glass, toujours dans l'eau ????
On va reporter la suite de la visite après, hein ... enfin, si vous n'y voyez pas d'inconvénient ...


dit -elle tout en claquant toujours des dents.




Glassheart a écrit:



Alors qu'elle tendait la main à la Vicomtesse, Glass se fit percuter de plein fouet par un Rufus en pleine dégringolade et plouf! les revoilà tous à la flotte.

Et ben, ça promet pour un début, murmura Glass qui, souffrant d'un poids sur la poitrine, se dit qu'elle avait du se faire mal avant de réaliser que le coursier essayait de se raccrocher aux branches pour se redresser...enfin aux branches....

Zety qu'za va tout l'mond' ?
Glass lui aurait bien collé une claque derrière la tête mais elle était immobilisée dans la vase, elle se contenta de pester:
ça irait mieux si vous arrêtiez de me prendre pour une vache qui a besoin de la traite, M'sieur Rufus. Et pis, z'êtes pas léger hein!! Poussez-vous donc qu'on se sorte de ce bourbier, sacrénandidiou!

Glass essayait de pousser le coursier en se contorsionnant pour reprendre pieds, glissant irrémédiablement dans la vase quand le lieutenant Lou arriva.
Bon et vous deux, vous voulez un coup de mains ou quoi? Bien que je constate que Rufus n'a pas besoin des miennes.
Les joues de la brunette virèrent au cramoisi. Mais il allait s'imaginer quoi, le lieutenant, screugneugneu!
Basculant sur le côté, elle réussit à attraper une touffe de jonc pour s'aider à se hisser sur la berge. La Vicomtesse était déjà sortie quand le colosse se joignit également à leur petite réunion improvisée.

Manquait plus que lui, grommela-t-elle. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Glass essayait vainement de se hisser sur la berge, les membres complètement engourdis par le froid.

Pour votre tenue, Glass, je vais vous trouver un change ... Marie s'occupera de nettoyer tout cela, ne vous inquiétez pas, et si pas possible, je vous dédommagerai pour le préjudice occasionné ... Vraiment désolé ...
Non-mais-ça-va-vous-zin-quié-ter-pas
parvint-elle à crachoter, le nez dans l'herbe à laquelle elle s'agripait.
Je n'ai qu'une envie là, me réchauffer devant un bon feu de cheminée, et siroter une tasse de lait chaud fumant ...
Glass, cela vous dit ???
Glass, toujours dans l'eau ????

Mais c'est à cause de ces maudites bottes qui glissent
dit-elle avant de finalement utiliser Rufus comme tremplin. Elle parvint enfin à rouler sur la berge, dégoulinante de vase, trempée jusqu'aux os et frigorifiée.
On va reporter la suite de la visite après, hein ... enfin, si vous n'y voyez pas d'inconvénient ...
Pas de aaaaa souci
, souffla-t-elle en enlevant le cresson qui s'était niché sur sa tête rêvant également de feu, tasse au chocolat et autre.
Aaaa aaaaaaaa atchaaaaaaaa!



Rufus1er a écrit:



[Paluches en plein mille zur une zirène verte - Mare aux grenouilles ]


Rufus tentait tant bien que mal de garder un équilibre dans cette vase, mais ce dernier était plus que précaire en plus sa bouée de sauvetage vivante bougeait et pestait, tout pour l'enfoncer encore plus la dedans ... Comble du comble, elle l'enguirlandait quasiment. Lui, lui le grand Hildago, celui qui était venu à leur rescousse ...

ça irait mieux si vous arrêtiez de me prendre pour une vache qui a besoin de la traite, M'sieur Rufus. Et pis, z'êtes pas léger hein!! Poussez-vous donc qu'on se sorte de ce bourbier, sacrénandidiou!

Zety zen ce zeste zune belle bien vaque, y'a pas za dire, y'a de quoi ... Nom de dioussssssssss, za me met en transe d'voir des belles mamelles pareilles ... o d'un p'tit pétard ... chiabrena !!! j'têterai bin les bouts comme j'têtais ma maman ... zety qu' j'en perds les boules, euu la boule plutôt ... zety va vous zaider à zortir d'la, tenez bond, va vous pousser par l'croupette.

Bon et vous deux, vous voulez un coup de mains ou quoi? Bien que je constate que Rufus n'a pas besoin des miennes.

Zety za baigne l'major, j'tiens les rênes, zety tout bon, va, y'aty pas d'mal.

Finalement, il aida comme il se devait la Glass à sortir du bourbier boueux et y pris un certain plaisir, tout en l'encourageant tout bas à cambrer bien d'vant pour tenir l'jonc fermement. L'entreprise de hissage fut trop rapide à son gout, il serait bien resté la dedans avec elle, c'était pas si mal. M'enfin fallait bien sortir de là, en plus son paupol se mettait à le chatouiller, d'ici que le garde à vous arriva sans prévenir, enfin si ça prévient mais bon, bref zavait compris le problème quand même, hein, impossible de ne pas montrer l'émoi qui l'étreignait sous ses braies trempées, collantes sur sa couenne d'Hildago, tombeur de ses dames.

Brefle, oulalala, il se mit soudainement à gesticuler dans la mare ... moulinet des bras, nuque qui rentre et qui ressort, yoyo des gambettes ... Qu'avait-il donc ? Il semblait repris par le démon de la soulabic ... Le voilà trémoussant du popotin, éclaboussant toute personne aux alentours ... puis plus rien ... Il redevint tout calme ... A son air ahuri, le pauvre ne semblait guère comprendre ce qu'il venait de lui arriver mais il avait eu des sensations, bondioussssssss, ça faisait longtemps qu'il avait pas eu ce genre de ... oh bondiousss de nom d'la, indescriptible, du moins pas pour les esgourdes chastes qui se perdraient entre ses lignes ... Il se hissa tant bien que mal sur le bord, s'y prenant comme à l'accoutumée comme un manche et se ramassant la goule à trois reprises, buvant donc autant de tasse ... Il s'extirpa finalement de la mare ... crachota ce qui s'était perdu dans son gosier lors de ses plongées involontaires ... se gratta les esgourdes pour en retirer le feuillage perdu ... Des picotements le prirent au niveau de la nuque ... Il se sentit nespionné ... Il tourna le cou et mira la troupe qui le regardait avec un vif intérêt, enfin du moins c'est ce qu'il croyait pour le coup ... Zety vrai qu'il était beau gosse, alors forcément, les fripes collées comme ça au corps, les donzelles devaient baver ... Il joua le jeu et prit une pause sans doute fort charmeuse mais surtout rufulesque, avec le sourire édenté en prime ...


Zety m'en zuizze zorti ... Y a pas za dir" j'zuizze venu, j'ai bu mais j'aizze vaincu ... Y a pas eu d'bobo, j'zuizze zen zentier et ben bien zentier, zi zune veuty y vérfier, zety ouvert ... Bon, zety tout l'monde va tout d'même ???? Glassounette ??? Patronneuuu ???

A peine venait-il de terminer sa phrase, que la clochette du portail d'entrée retentit. Il leva le piff en la direction de ce dernier, enfin dans le sens inverse, vu que son sens de l'orientation c'est comme 0+0 égale la tête à Toto, hein, bref, et rajouta, quand il sortit quelques regards courroucés sur sa pomme et qu'il était temps de s'arracher de là avant de s'en prendre une dans la goule.

Zety qu' vostre zauveur de l'mare jolie zest zencore appelé zau loin !!!
Va d'voir vous quitter pour y courir et peut-être ben bien zauver zencore une demoizelle en détrezze !!!


Il fit une petite courbette, rasant l'herbe du bout du nef, s'approcha de Glass, lui prit la mimine, y déposa un baiser bavouilleux.

Va r'venir, j'vous zoublie point ma zirène verteuuu.

Il fila sous des floc floc vers le grand portail qui n'était pas à la porte d'à côté.



Glassheart a écrit:



Bisouille toute mouillée, gluante et vaseuse sur sa main et hop vlà le coursier filant vers d'autres horizons enfin la grille en faisant *floc floc* avec ses godillots tout trempés et son cresson volant au vent.
Glass éclata franchement de rire! Quel personnage celui-là hein! et réprima un nouvel éternuement en se pinçant le nez.
Elle tordit ses cheveux qui s'étaient dénoués pour les essorer et suivi la vicomtesse et le Lieutenant Lou vers le manoir.


ombeline a écrit:



La Vicomtesse mira Rufus et en resta un peu sur le popotin ... Lui alors, il était déroutant et surtout il savait retomber sur ses gambettes. Sauvé par le gong en plus enfin un tintement de clochette. Claquant toujours des dents, elle se pressa contre Lou afin de récupérer un peu de chaleur. Elle était frigorifiée, Glass devait être dans le même état... quand à Rufus, apparemment il devait être insensible au froid, hum, sans doute son espèce de haka tout à l'heure dans la boue ... D'ailleurs, en y repensant, elle ne l'avait vu danser ainsi à part leur de la rencontre soulesque contre Mauléon ... Bizarre, bizarre ... surtout danser dans une mare ... Était-ce une méthode rufulesque afin d'impression celle qu'il venait d'appeler sa sirène ... Chassant bien vite toutes ses tergiversations, et après une quinte de toux, elle signala d'un geste de la main, la levée de camp.

Allez rentrons vite nous mettre au chaud ... En plus, si nous avons de la visite .. Me demande bien qui est-ce ... ça tombe guère à point là, bonjour la réception singulière, d'ici que la personne nous prenne pour des fous, vêtus de la sorte ... Vite, vite, pressons le pas, j'aimerai être changer avant de la ou le recevoir. Lou, n'as-tu point froid ? Toi aussi, tu vas nous suivre pour mettre quelque chose sur le dos, pas envie que tu sois malade par ma faute.

Elle lui prit la main et ensemble rebroussèrent le chemin, direction le manoir, suivie par Glass et non loin de là, Lordkiche.

Glass, nous monterons de suite à l'étage pendant que Lord nous prépare un bon petit feu.

Avant de passer la porte, Ombeline essora jupons, jupes ... se déchaussa, laissa ses galoches toutes boueuses à l'entrée ... pressa aussi sa chevelure afin d'en retirer le trop d'eau, et ôta quelques feuilles de cresson ou autres touffes végétales tout en toussotant. Et bien, la voilà bien, d'ici qu'elle n'ait choppé froid ... Grgrgrgr, un coup à voir débarquer Nefi et sa trousse médicale ...

Une fois à l'intérieur, la Vicomtesse interpela la jeune Marie afin qu'elle donne un change pour Glass. Il devait y'avoir de quoi faire dans la lingerie. La domestique arriva enfin vers eux.




* domesticité * a écrit:
[Marie survoltée .... Hall d’entrée ]

Citation:
[center]La jeune Marie

[/center]

La voix de la Vicomtesse retentit. La jeune Marie accourut bien vite, releva ses jupons pour se hâter. Ses yeux devinrent rond comme des osties en voyant la dégaine de l'équipée qui venaient de passer le seuil de la porte. Elle se signa à moultes reprises et prit un air scandalisée en voyant l'état du carrelage qu'elle venait de nettoyer le matin même ... Des frissons d'effroi la parcoururent en songeant qu'il en serait certainement de même dans le petit salon bleu si le groupe birfurquèrent vers ce lieu. Elle eut bien du mal à s'exprimer mais on ne pouvait ne point voir ses manies de tripoter à tout va sa médaille.

Oh m'adameuuuuuuuu, m'adameeeeeeeeeee, par Aristote et tous ses Saints, par le Très Haut, que vous est-il donc arrivé ???
O, dans quel état vous êtes, et ooooohhh, le carrelage, le carrelage ....
Doux Jésus, que s'est-il donc passé ????
Vous allez attraper le mal en restant ainsi, m'ad'me !!! Olalala, ce n'est point raisonnable que cela ... Et ohhh, la jeune femme avec vous, aussi est ....
oh, oh, oh, le carrelage, la commode d'entrée ... Attention ....


La jeune femme les regarda avec effarement portant sans cesse sa main à sa bouche tout en se signant entre deux onomatopées de oh, oh, oh.




Ombeline
Ombeline a écrit:
[Hum, quoi encore, pas l'droit d'se prendre un bain de boue - Hall d’entrée]



Oh m'adameuuuuuuuu, m'adameeeeeeeeeee, par Aristote et tous ses Saints, par le Très Haut, que vous est-il donc arrivé ???
O, dans quel état vous êtes, et ooooohhh, le carrelage, le carrelage ....
Doux Jésus, que s'est-il donc passé ????
Vous allez attraper le mal en restant ainsi, m'ad'me !!! Olalala, ce n'est point raisonnable que cela ... Et ohhh, la jeune femme avec vous, aussi est ....
oh, oh, oh, le carrelage, la commode d'entrée ... Attention ....


Ombeline plissa légèrement du nez ... Y'avait un je ne sais quoi qui la tarabicostait chez la jeune Marie, là. Cela se voyait qu'il y avait eu un soucis sans avoir besoin d'en donner les détails, nan ... Comme si elle faisait exprès de s'être salie et de salir par la même occasion les lieux et pis saperlipopette, elle était chez elle !!!

Oui, un simple imprévu Marie, point la peine d'en faire tout un drame.
Bien, quand vous serez remise de vos émois de nous voir en pareille livrée, vous conduirez Demoiselle Glassheart à la lingerie afin de lui donner de quoi se débarbouiller bien entendu et lui prêter une tenue à sa convenance qu'elle n'attrape froid. Il n'est point question que j'entends dire que je ne prends soin des gens travaillant à mon service.
Une fois cela fait, vous nous préparerez une petite collation dans le salon avec du clairet, ou bien une bouteille de Malvoisie, s'il nous en reste, et hum du lait chaud au miel ... Chacun prendra ainsi sa préférence. Ah et ne lésinez point sur la quantité pour les douceurs, Rufus est parti au portail, de la visite arrive. Quant à Lordkiche, il viendra afin de donner un peu de chaleur au lieu en ramenant des bûches. Il aura certainement fort faim après cela.


La Vicomtesse se tourna vers Glass.

Bien, je vous laisse entre bonnes mains. N'hésitez pas à demander si vous avez besoin de quoique ce soit. Nous nous retrouvons d'ici un bon quart d'heure au salon.

Ombeline la salua et prit la direction du grand escalier avec Lou afin de retourner en sa chambre, histoire de passer une tenue plus descente et surtout plus sèche.


Leportel62 a écrit:


Lou ne se fit pas prier pour accompagner son ange dans la chambre. Non pas qu'il était pressé de récupérer sa chemise mais surtout de voir ce qu'il y avait dessous.

A peine arrivés, lou se rapprocha d'elle et fit tomber la chemise laissant apparaître deux globes bien fermes. Il lui frotta gentillement le dos afin qu'elle se réchauffe le tout accompagné de petits baisers dans le cou pour faire monter la température.

Lou s'empresse de faire glisser jupe et jupons mouillés et la poussa vers le lit.


Je pense qu'il te faudra plus d'un petit quart d'heure pour te changer.

Ses lèvres se posèrent sur les siennes......



Citation:
[Marie survoltée .... Hall d’entrée ~ Lingerie ]

La jeune Marie



La Marie écoutait la patronne, tout en se mandant vraiment ce qu'elle faisait encore dans ce bouiboui de toqués. Qui plus est, les floc floc de gouttes boueuses ruisselant des vêtements l'irritaient ... Elle était une maniaque de la propreté la jeune domestique, et rien que de voir le carrelage nettoyé avec soin dans la matinée serait sous peu couvert de cette saleté lui hérissait tous les poils ... Que dire si en plus, ces gouttelettes seraient semées dans toute la maisonnée comme les bouts de pain du Petit Poucet ... Et sa lingerie, toute étincelante, toute rangée, où pas une caisse ne dépassait, pas une serviette ne trainait ... Cette euuu hum cette chose sus nommée Demoiselle Glassheart allait y venir ... Elle en eut des aigreurs, mais soit, la vicomtesse était maitresse chez elle, il en sera fait selon ses désirs, mais grgrgr cela l'horripilait au plus haut point.

Bien m'adame.

La jeune Marie prit un air pincé, et devint raide comme un piquet. Elle s'adressa à la nouvelle venue, sa soit disante remplaçante durant sa cure monacale.

Veuillez me suivre, je vous prie.
Je vais vous conduire et vous donner de quoi vous rendre présentable.
Veuillez éviter de trop laisser vos empreintes sur le chemin menant à la lingerie.
C'est par ici !


La jeune domestique sous un bruissement de froufrou, se retourna et la conduit vers la pièce indiquée. De temps en temps, elle jeta un regard en arrière, vérifiant l'état des lieux à chaque passage de Glassheart. Son visage arbora quelques grimaces à chaque goutte boueuse aperçue sur un tapis, un dallage, une boiserie ... Elle maugréa à voix basse et fit appel au Très Haut afin de l'aider à garder sa tempérance et ne point exploser sur place à l'encontre de la donzelle qui salopait tout sur son passage. Une fois dans la lingerie, elle accompagna ses paroles de gestes, afin d'être le plus explicite possible.

Vous avez dans le coin, tout au fond, de quoi faire quelques ablutions, des serviettes propres sentant bon la lavande et la violette... de l'eau bénite aussi dans l'un des flacons ... pour endiguer le Mal ... Frictionnez-vous bien avec. Je m'en vais vous chercher de l'eau chaude en cuisine, cela fera partir la grasse plus facilement que l'eau glacée. Déshabillez-vous en attendant derrière le paravent. Peigne, brosse sont aussi à votre disposition.
Hum, pour la tenue de rechange ... Vous semblez moins généreuse que la dame de Compagnie, à vue d'œil, je devrai trouver de quoi vous sied. Je reviens de ce pas.


Elle s'apprêtait à quitter la pièce mais resta dans l'encadrement de la porte ... Dernière directive avant de partir ... Déglutissement ... une nouvelle goutte venait de percuter le carrelage de la lingerie ... Elle vrilla son regard en celui de Glassheart.

Ne touchez à rien d'autre !!! Demandez, je préfère vous apporter les choses moi même. J'me demande bien quelle idée saugrenue a bien pu vous passer par la tête pour vous mettre en cet état déplorable. Bien, je vous laisse cinq petites minutes.

Elle sortit et prit la direction des cuisines.



***

Pendant ce temps du côté du portail d'entrée ...


Nefertisis a écrit:


Nefer était arrivée à la porte assez tard, s'étant mise en route dès qu'elle avait reçu le pigeon d'invitation de la Vicomtesse.
Elle avait eu la gentillesse de l'inviter chez elle afin que Nefer puisse lui poser toutes les questions qui lui passait par la tête pour son article.

Elle commença par frapper à la grande porte, espérant ne déranger personne dans son bain.


Bonjour!!!! Y a quelqu'un?????
Je suis Nefertisis!!!
Je viens sur invitation de la Vicomtesse Ombeline!!!


Pendant l'attente, la jeune femme réfléchit sur ce qu'elle allait bien pouvoir découvrir en ces lieux. Cela promettait d'être intéressant et permettrait peut-être d'enrichir l'article.

*Tiens, pensez à faire quelques lignes sur les conjoints non déclarés des Nobles, à noter!*




Rufus1er a écrit:



Le Ruru revenait donc de sa baignade forcée dans la mare aux grenouilles , et c’est en ruminant qu’il s’approchait du grand portail d’entrée, sous des floc floc … L’allure du bonhomme avait de quoi estomaquer tout visiteur … Ses bottes crottées et boueuses accrochaient à la terre et au gravillon, ses braies trempées et tout aussi boueuses que les bottes, lui faisaient une seconde peau, les cheveux parsemés de cresson de fontaine, de feuilles mortes, et qui étaient habituellement hirsutes et bien là étaient aplatis sur le crâne … Le pauvre homme avait tout l’air d’être sorti d’une grotte sans avoir goutté à un vrai bain depuis des lustres … Quand il entendit la clochette retentirent du nouveau, il beugla après le visiteur … oui, visiteur qu’à pour l’instant, il ne s’avait pas encore que c’était une visiteuse, sinon il aurait été bien plus doux, pour sur.

ZA vient, za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss. Zety faut zetre cool, cool … Za baigneuuuuuuuuuuuuuuuu, je va v’nir, j’va v’nir !!!

Le coursier cligna des mirettes à plusieurs reprises, histoire d'être sur de pas avoir la berlue. Il fixa l’hallucination qui lui faisait face. Une bien belle donzelle joliment gaulée se tenait derrière les grilles. Bon sang de tonnerre, c’était sa journée de bénédiction. Le voilà encore volant au secours d’une nouvelle donzelle. Sourire béat de l’homme, remerciement envers le Très Haut qui ne devait pas être finalement si loin et pensait encore à lui, au bon et vaillant Ruru, toujours là, toujours présent, toujours prêt à tendre la paluche … même lui n’était pas oublié, que cela faisait du bien que de savoir ça … Il remonta ses braies qui glissaient … assez gauchement et poursuivit son chemin vers le portail sous les floc floc floc … Petit paluche sur la crête, histoire de donner une tenue à sa tignasse ratatinée, et virer les feuilles qu’il arrivait à attraper. Il tâche d’user de sa démarche qui faisait sa renommée auprès des pouliches, torse bombé oula, les braies se barraient encore, vite, il les remonta …. Grgrgr … démarche chaloupée de consquitador, mais grgrgrgr, il faillit se ramasser au sol …. Bondioussss, ses fripes lui collaient trop à la couenne et pis elles étaient lourdes, vindioussssssss, pas pratique que cela … M’enfin, il réussit toutefois à s’arrimer au portail …. Chicots noirâtres en avant .. bras posé nonchalamment sur la grille en fer forgée.

Zety quoi donc qu'' le soleil nous amène là ?
L'un des zes rayons étinzelants d' toute biauté !
Elle veut quoi donc la jolie ? J’ai cru zentendre causer d’la vicomtesse.



Nefertisis a écrit:


ZA vient, za vient, y a pas le feu au lac, bondiousss. Zety faut zetre cool, cool … Za baigneuuuuuuuuuuuuuuuu, je va v’nir, j’va v’nir !!!

Nefer se retourna au son d'une voix bourrue pour voir arriver ... euh ... mais qu'est-ce que c'est que cette chose toute dégoulinante???? Non non non, pas une méduse, elle savait que ça ne marchait pas sur terre ces bêtes là. Et puis ça ne parlait pas non plus! Se trouvait-elle donc en face du mystérieux Kraken, créature mythologique si il en était!!!! Bin non plus puisque quand la "chose" s'approcha assez, Nefer put constater que c'était un homme, dégoulinant d'eau et de boue, couvert de feuilles et de brindilles.
Où avait-il donc traîné celui-là avant de venir???

M'enfin il donnait l'air de vouloir se mettre à son avantage, prenant délibérément des positions sans équivoques possibles.
Ahhhh!!! Il voulait jouer, ils allaient être deux alors!


Zety quoi donc qu'' le soleil nous amène là ?
L'un des zes rayons étinzelants d' toute biauté !
Elle veut quoi donc la jolie ? J’ai cru zentendre causer d’la vicomtesse.


Et en plus, elle devait déchiffrer son baragouinement. Bon, tanpi, Nefer allait faire avec, un peu de diplomatie que diable. N'empêche, elle grava tout ceci dans un coin de sa tête, ça ferait sensation dans l'article!

La jeune femme se rapprocha du bonhomme, tout sourire charmeur de sorti pour l'occasion.


Je vous remercie messire, pour ces compliments sur mon apparence. Mais faites attention, la rose cache ses épines!

Elle rejeta alors ses épaules un peu en arrière, discrètement, histoire de s'attirer les bonnes grâces du monsieur qui aurait surement de quoi lui ouvrir.

Ce que je veut? C'est très simple mon bon messire!
La Vicomtesse m'a invité à passer en son domaine pour que je puisse l'interroger à mon aise, pour la Gazette.


Et petit battement de cil avant d'ajouter, prenant exprès une voix délicate et frêle:

Mais vous même, qui êtes vous? Peut-être ne pouvez vous pas m'aider?!




Rufus1er a écrit:



Je vous remercie messire, pour ces compliments sur mon apparence. Mais faites attention, la rose cache ses épines!

Le Ruru sourit niaisement aux paroles de la donzelle. Il fallait dire qu'il ne l'écoutait guère. Point qu'elle lui contait des choses futiles mais il avait mieux à faire sur les premières minutes de cet échange. Il gravait en sa caboche, les courbes de la visiteuse, la détaillant et la notant selon ses critères.

Ce que je veut? C'est très simple mon bon messire !
La Vicomtesse m'a invité à passer en son domaine pour que je puisse l'interroger à mon aise, pour la Gazette.


Le petit effet de battement de cil ne le laissa point insensible. C'est qu'elle était ben bien mignonne cette visiteuse là aussi. Il aimait bien son petit accent chantant en plus.

Mais vous même, qui êtes vous? Peut-être ne pouvez vous pas m'aider?!

La question provoqua un plus grand sourire. Il la fixa intensément, sur de son charme en cet instant, oubliant totalement le pauvre dans quel état apocalyptique, il se trouvait. D'une voix grave, tout en lisant de temps à autre sa moustache afin d'appuyer certaines syllabes, il lui répondit.

D'moizelle, zavez là l'grand zet vaillanteuuu Intendant d'zet immenze domaineuuu !!! Moué, j' zuizze zelui qui zans rein, n'peut zetre zincompli ichi. Le talentueux bras droit' d'la patronneuuuuuuu !!!
Mais zans dout' avez-vous déjà entendu causer de moué dans l' comté déjà, forcément.... que dir' zans dout' même du royaumeuuu. J' Zuizze l'Grand Hildago de zes Dames, l'héroique champion d'bras fer Artézien !!! Zelui qui veilleuuuu zau grain d'ze pat'lin et zaux prunelles d'la vicomtezze, zaux périls d'ma vie.
Zavez là zauzzi zun gentl'man, ma biauté.

Zalors comme za, vous zetes l'une des gribouillards d'la feuille d'choux dont s'occupe l'patronneuu et l'marioleuu ??? Ben, fauty bien vivre d'quelque choze zaprès tout ... M'enfin zavec zun minois pareil, et des mimines qu' zens ben bien douzes, vous pourriez trouver mieux pour vostre zépanouizzement. Zety qu'elle vit zencore chez l'parents l'mignonne ?


Nefertisis a écrit:


D'moizelle, zavez là l'grand zet vaillanteuuu Intendant d'zet immenze domaineuuu !!! Moué, j' zuizze zelui qui zans rein, n'peut zetre zincompli ichi. Le talentueux bras droit' d'la patronneuuuuuuu !!!
Mais zans dout' avez-vous déjà entendu causer de moué dans l' comté déjà, forcément.... que dir' zans dout' même du royaumeuuu. J' Zuizze l'Grand Hildago de zes Dames, l'héroique champion d'bras fer Artézien !!! Zelui qui veilleuuuu zau grain d'ze pat'lin et zaux prunelles d'la vicomtezze, zaux périls d'ma vie.
Zavez là zauzzi zun gentl'man, ma biauté.


Nefer retint à grand peine le rire qui pointait le bout de son nez. Le monsieur avait l'air bien sûr de son charme, même dans cet état pitoyable, s'en était drôle.
Mais il valait mieux éviter de se moquer, puisque apparemment, le monsieur était important et pourrait lui ouvrir la porte de ce domaine. Il fallait plutôt le caresser dans le sens du poil ... au sens figuré du terme hein, elle était pas venue là pour passer du bon temps, mais pour travailler.


Il me semble bien avoir entendu parler en effet d'un intendant au domaine d'Ytres dont les capacités seraient hors du commun, dans tous les domaines. Vous seriez donc le fameux Rufus!

Zalors comme za, vous zetes l'une des gribouillards d'la feuille d'choux dont s'occupe l'patronneuu et l'marioleuu ??? Ben, fauty bien vivre d'quelque choze zaprès tout ... M'enfin zavec zun minois pareil, et des mimines qu' zens ben bien douzes, vous pourriez trouver mieux pour vostre zépanouizzement. Zety qu'elle vit zencore chez l'parents l'mignonne ?

Bon, que lui dire maintenant? Allait-elle mentir ou pas??? Non, mieux vaut commencer sur de bonne base! Qui sait, un homme de son influence savait peut-être plus de choses sur elle qu'il ne voulait bien le laisser paraître! C'était peut-être un test sur son honnêteté!

Ma fille, réveille toi! Tu n'es pas dans un quelconque drame de théâtre là mais dans la réalité, la vraie! Point de complot là-dessus pour sûr!
M'enfin la vérité, c'était quand même mieux.


Scribouillarde, je ne sais point. Je débute à peine, et je ne vis pas de cela. Je suis matelot dans l'Ost et boulangère du fort.

Elle se demanda brièvement pourquoi elle n'avait pas penser à ramener un peu de sa brioche au calva pour la Vicomtesse, belle erreur.
Nefer fouilla ses poches, espérant vaguement un miracle qui ne survint pas.


Et que me proposeriez vous mon bon messire pour mon épanouissement? Parce que non, je ne vis plus chez mes parents, depuis fort longtemps d'ailleurs!


Rufus1er a écrit:


Scribouillarde, je ne sais point. Je débute à peine, et je ne vis pas de cela. Je suis matelot dans l'Ost et boulangère du fort.

Le Ruru eut sur le coup un temps d'arrêt ... Encore une satanée militaire ... Bonté de mère, mais la patronne allait recréer les casernes ichi, à ce rythme là ... Chiabrena, y en t-y bien ma claque de voir que ze mond' là, nom de diousssssss ... L'avait été toute à sa joie de savoir que la patronne avait décroché du capitanat après deux années corvéables à merci, ben bigre de nom, y'en avait toujours de zes zozzios militaires dans le zecteur. D'ailleurs, le pompom de la pomponnette, z'était qu'elle s'était amamouracher d'un lieut'nant, pffffffffffffffffffffffff ... union zhorrible pour l'Ruru, qui lui donnait des aigreurs au bidon, bon à moins que cela soit le trop plein de boustifailles mais sa préférence allait à coller cela sur le dos du guignol de service, l' Leportelnumérobidule. Le coursier soupira puis mira de nouveau la mignonne qui ergotait encore, sans savoir l'explosion intérieure qu'elle venait de lui causer.

Et que me proposeriez vous mon bon messire pour mon épanouissement? Parce que non, je ne vis plus chez mes parents, depuis fort longtemps d'ailleurs!

Bon, elle y pouvait rein de rein, la pauvrette d'être zune militaire, couina-t-il dans sa caboche, zety la vie et voila ... L'est-y ben bien foutue zen plus ... Pour zur, question soldatesque, il préférait voir fureter ici des donzelles que des bonhommes ... un point pour la reportrice et pis, l'est-y ben bien mignonne ... ce p'tit sourire, ces p'tites mimines, ce p-tit ... humhum, faity chaud d'un coup, bondiousssssssss .... que pour zur il te l'épanouirait ben bien beaucoup même ... Il farfouilla dans za poche et en sortit le trousseau blindé de clefs ... Sourire de conquisatador ...

Va vous zouvrir la puerta ma zolie. Zus l'chemin, va vous causer d'l'épanouizzement zavec voute.


Il s'énerva sur la porte qui se faisait récalcitrante. Trop empressé le Ruru. trop d'émois tout à coup et pis la vase, ça glisse, pas ben bien pratique tout cela. Une flopée de jurons volèrent tout bas envers la serrure, la boue et tout le toutim ... Chastes oreilles détournent toi ^^ ... Le cling du mécanisme se fit enfin entendre pour la plus grande joie du bonhomme. Il ouvrit à la va vite, la grille.

Va pouvoir zentrer biauté.

Courbette en s'en esquinter le dos ... De sa paluche, il attrapa celle de Nefertisis, y déposa ses grosses lèvres ... Une belle bave ruissela sur la piau de la jeune femme ... Il lui tendit le bras, toujours en souriant, certain de ses charmes.

Zety qu'elle va prendre l'bras, va la conduire d'ze pas.
Zety guère loin, va voir zensemble.


Il la conduisit vers le manoir tout en sifflotant un air entrainant. Il s'arrêta un instant, tourna la caboche vers elle.

Zety qu'on est ben bien là, hein, ma zolie.
Elle zent l'air vivifiant ? Elle zent tout za ? Zety za l'début de l'épanouizzement d'la vie ... zety qu'l'début, pour zur. Va voir, va voir l'zuite.


Il reprit la marche.

Zety comme za zon vient torture l'vicomtezze pour l'feuille d'choux ... zety za va causer d'quoi donc zalors zet fois ? parcze qu'l'autre jour, zety j'ai lu zun truc zur zun d'zes vizes ... zety d'vous zaussi za ?



Nefertisis a écrit:



Va vous zouvrir la puerta ma zolie. Zus l'chemin, va vous causer d'l'épanouizzement zavec voute.

Puerta? Quesako que ça encore????
Nefer se tritura les méninges pour trouver un mot qui conviendrais: porte, entrée ou herse. Mouais, ça devait être quelque chose dans ce goût là en tout cas.
Et le messire était toujours sûr de lui, jusqu'à ce qu'il tente d'ouvrir la porte. Entre une porte récalcitrante et des doigts glissants de boue, elle faillit lui proposer son aide, mais se ravisa quand il commença à jurer à voix basse. Pas le moment de le déranger, pour sûr que ça l'aurait atteint dans sa fierté.


Va pouvoir zentrer biauté.

Nefer retint un soupir de soulagement. Elle avait cru à un moment qu'on ne s'en sortirait jamais, ou plutôt qu'on ne rentrerait jamais.

La jeune femme entra sous l'invitation de cette courbette peu académique, balançant négligemment ses mains.
Mauvaise idée parce que le Rufus lui choppa la mimine pour lui faire un baise-main. Le premier qu'on lui faisait, il avait des manières lui ... mais sans la boue et la bave, ça aurait été plus agréable.
Retenant une grimace, elle lui sourit, jusqu'à ce qu'il l'invite à prendre son bras encore plus sale que ses lèvres ... Oulà bon, quand il faut, il faut. A l'évidence, il en fallait du courage pour être reporter, parce qu'on devait supporter des tas de choses, la jeune femme commençant à peine à le découvrir. M'enfin, un reporter, ça avait une plume, et il pouvait s'en servir! Le parchemin allait chauffer.


Zety qu'elle va prendre l'bras, va la conduire d'ze pas.
Zety guère loin, va voir zensemble.


Elle lui prit donc le bras, tout sourire malgré tout, le regard fixé sur ... une brindille dans les cheveux du Rufus qui lui faisait une drôle de houpette, ça aidait à sourire. Avant de répondre d'une voix qu'elle espéra douce:

Mais bien sûr, je vous suis messire Rufus! Je me fie totalement à vous pour me guider!

Elle le laissa donc le guider, bras dessus bras dessous, vers le manoir qui dominait le domaine de la Vicomtesse.

Puis son guide s'arrêta brusquement de siffler et de marcher pour déclarer:


Zety qu'on est ben bien là, hein, ma zolie.
Elle zent l'air vivifiant ? Elle zent tout za ? Zety za l'début de l'épanouizzement d'la vie ... zety qu'l'début, pour zur. Va voir, va voir l'zuite.


Pour sûr mon bon messire! Nous sommes extrêmement bien là!
L'air de la campagne a toujours été un délice pour mes sens, on se sent renaître je trouve.


Pour peu qu'elle fasse d'abord abstraction de l'odeur de vase que dégageait son camarade, effectivement, ça aurait pu être agréable.
Et sans le sensation d'humidité de sa manche, se serait encore mieux.
Mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie!

Heureusement, il reprit sa marche, l’entraînant avec lui.


Zety comme za zon vient torture l'vicomtezze pour l'feuille d'choux ... zety za va causer d'quoi donc zalors zet fois ? parcze qu'l'autre jour, zety j'ai lu zun truc zur zun d'zes vizes ... zety d'vous zaussi za ?

Nefer se laissa le temps de la réflexion avant de répondre, se contentant de lui jeter des regards sans équivoques. Elle s'amusait comme elle pouvait la pauvre!

Non non, ce n'est pas moi qui est écrit cela. Je la connais à peine vous savez.
Aujourd'hui, je vais la "torturer" comme vous dites pour essayer de tout savoir sur les nobles et la noblesse artésienne: sa vie, ses ragots, ses serviteurs etc.
Je pense que j'écrirais quelques mots sur vous mon bon Rufus. Votre gentillesse à m'aider ainsi mérite une citation.Sauf si vous ne le voulez pas bien sûr!


Elle battit des cils comme une niaise, ce qui avait généralement le don de faire perdre tout ses moyens à celui qui la regardait à ce moment, ce qui ne loupa pas une fois encore. In-faill-ible!

Messire Rufus, ça va?
Pourquoi vous arrêtez vous? Il ne me semble pas voir de Vicomtesse pour le moment, à moins que j'ai quelques problèmes de visions!


Nefer rit doucement, autant parce que l'homme en face d'elle était comique, autant parce que espérer trouver la Vicomtesse en plein milieu de nul part était risible.

Il faut nous remettre en route. J'arrive déjà bien tard, et je ne voudrais pas déranger plus que de raison ma dame la Vicomtesse.
Voudriez vous répondre à quelques questions sur votre vie d'intendant une fois que j'en aurais fini avec la Vicomtesse? Je suis sûre que nos lectrices seraient enchantées de mieux vous connaître!


Ou comment flatter l'ego déjà surdimmensionné d'un homme avec trois fois rien ...


Rufus1er a écrit:


Non non, ce n'est pas moi qui est écrit cela. Je la connais à peine vous savez.
Aujourd'hui, je vais la "torturer" comme vous dites pour essayer de tout savoir sur les nobles et la noblesse artésienne: sa vie, ses ragots, ses serviteurs etc.
Je pense que j'écrirais quelques mots sur vous mon bon Rufus. Votre gentillesse à m'aider ainsi mérite une citation.Sauf si vous ne le voulez pas bien sûr!


Rufus sourit d'un air entendu, pas qu'il avait tout compris des babillages de la donzelle, mais ça faisait toujours bonne impression. De surcroit, plus il la reluquait euu enfin la regardait, plus il la trouvait à son goût elle aussi. Et pis ces petits battements de cils, cela l'émoustillait et point qu'un peu. Un léger émoi pouvait se voir aussi par le biais du ruissèlement de bave au coin des lèvres qu'une légère bosse naissante au niveau des braies.

Messire Rufus, ça va?
Pourquoi vous arrêtez vous? Il ne me semble pas voir de Vicomtesse pour le moment, à moins que j'ai quelques problèmes de visions!


Gné, qu'est-ce qu'elle raconte là ???? Pioufffffffffffff, bonté de mère, faity chaud sous la cafetière, songea le bonhomme. Il devait se reprendre avant de perdre tous ses moyens. Il rassembla ses neurons, afin de se raccrocher à la carriole des dires de la mignonne. Qu'avait-elle dit déjà ? parlait de la vicomcomcomcom argggggggggggggggggggggggg, vingt-deux, vingt-deux, alerte, alerte, la patronneuuuuuuuuuuuuuu est là ... sueurs froides, mains moites, enfin elles l'étaient déjà avec la boue mais bon, une couche de plus ou de moins, mirettes grandes ouvertes en quête de la patronne .... Il allait s'prendre une soufflante dans les bronches, chiabrenaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ... Il tournicota de la caboche, la chercha, prête à la voir fondre sur lui telle le diable sortant de sa boite, pas qu'il la voyait comme le diable, hein, quoique des fois, elle lui foutait les chocottes, hein. Enfin des fois, hein, l'est pas l'homme à avoir peur d'une femelle, non plus le gaillard, et hooo, faut pas toujours à son égo de mâle dominant. Brefle, l'est où donc ????

Il faut nous remettre en route. J'arrive déjà bien tard, et je ne voudrais pas déranger plus que de raison ma dame la Vicomtesse.

Ben mon couillon, zety une blagounette, l'était pas là la patronneuuuuuuuuu .... Soupir de soulagement du bonhomme qui avait failli avoir une attaque

Voudriez vous répondre à quelques questions sur votre vie d'intendant une fois que j'en aurais fini avec la Vicomtesse? Je suis sûre que nos lectrices seraient enchantées de mieux vous connaître.

L'homme se redressa, fier comme un paon, lissa sa moustache, et déclencha le sourire qui tue ... Il répondit d'une voix de ténor, rauque, rudement travaillé des heures et des heures devant le miroir pour aller à la pêche à la donzelle.


Zety moué, j' serais z'honoré pour zur. Peut pas mieux tomber la mignonne.
J'zuizze l'homme qu'il lui FAUT !!! L'intendinite, zety mon rayon touzza !!!

J'zuizze zune quasi célébrité zen plus, alors y' pas d'mal. Zety y' eu zun article zur moua d'antan mais fait par un scriboullard de pacotille, l'guignol qui squatte zichi... et zety zavait cartonné, bondioussssssss. Zavait rezu d'mizzives d'donzelle pour z'marier mais ...



Le coursier prit un air de chien battu tout à coup, et des yeux de cocker ... Il versa même la larmichette qui ne pouvait que toucher la corde sensible de la donzelle.


Zety za zette zépoque j'avais zieu qu' pour ma flageolette d'amour, zune bien ben planteuuu, zety l' réveil de zoleil d'ma vie, zety qu'j'l'aimait comme les vaques zaiment brouter leurs herbes ... Zety l'avait d'la piau, l' cœur accroché, l'penzées rivées za courbure d'planchette za pain ... Arffff ... zety qu'zety ben bien fini tout za ... be bien du mal za m'en remettre, des nuitées, des journées zans zourire, zans même faire d'vacheries zau guignol
... parze qu' vous savez l'dedans, zety pas d'la glaze, zety qu' j'ai zun cœur, un p'tit qui palpiteuuu, tiens, qu'elle le zenteuuu donc, qu'elle le zent donc ... Elle le zent, la mignonneuu ? Hein...



Le Ruru la larmichette à l'œil, prit la mimine de Nefertisis et la posa sur sa chemisette ragoutante au niveau de sa poitrine et plus exactement de son cœur afin qu'elle sente les battements de ce dernier.


Zety j'ai zi malllllllllllllllllllllllllllll ... l'a brizé zen millions d'brindilleuuuuuuuuu ... pour zur, qu'zety j'zuizze mal moué ... m'en zerai pas r'mis zans l'soutien inconditionnel d'la patronneuuuuuuu ... m' zerait pendu tiens, zi za s'trouve ...
Zau bout d'une corde le Ruru ... grumph ....



Il la mira, en rajoutant une pelleté de regards de cocker.


Zety pas ben bien joyeux ze qu' j'ergote là ... bondiousssssss, zuizze couillon, va la rendre tout' tristounette l'reportrizeu, zalors qu' elle est un ben bien zolie rayon zoleil à zelle tout' zeule. Zety quoi donc zes questions zalors zi j' puizze zy répondre, parze que là, me zent tout chambouloutounner zen parlottant du pazzé zavec elle, hein zalors zety quoi donc qu'elle veut ?



Nefertisis a écrit:


Zety moué, j' serais z'honoré pour zur. Peut pas mieux tomber la mignonne.
J'zuizze l'homme qu'il lui FAUT !!! L'intendinite, zety mon rayon touzza !!!

J'zuizze zune quasi célébrité zen plus, alors y' pas d'mal. Zety y' eu zun article zur moua d'antan mais fait par un scriboullard de pacotille, l'guignol qui squatte zichi... et zety zavait cartonné, bondioussssssss. Zavait rezu d'mizzives d'donzelle pour z'marier mais ...


Nefer sentait arriver le drame à 5 lieues à la ronde, et ça se vérifia lorsqu'elle le regarda dans les yeux, lui qui faisait des yeux de chiens battus.
Elle avait toujours du mal à résister à cela, surtout quand son expression se transforma pour ressembler plus à un cocker. La jeune femme prit sur elle. Rufus n'avait même pas commencé son histoire qu'elle avait quasiment la larme à l'oeil.


Zety za zette zépoque j'avais zieu qu' pour ma flageolette d'amour, zune bien ben planteuuu, zety l' réveil de zoleil d'ma vie, zety qu'j'l'aimait comme les vaques zaiment brouter leurs herbes ... Zety l'avait d'la piau, l' cœur accroché, l'penzées rivées za courbure d'planchette za pain ... Arffff ... zety qu'zety ben bien fini tout za ... be bien du mal za m'en remettre, des nuitées, des journées zans zourire, zans même faire d'vacheries zau guignol
... parze qu' vous savez l'dedans, zety pas d'la glaze, zety qu' j'ai zun cœur, un p'tit qui palpiteuuu, tiens, qu'elle le zenteuuu donc, qu'elle le zent donc ... Elle le zent, la mignonneuu ? Hein...


Nefer le laissa faire, il aurait été cruel de retirer sa main maintenant. Et effectivement, après avoir enfoncé sa main dans 5 cm de boue et de vase, elle sentit un petit quelque chose qui battait.

Je le sens mon bon messire, je le sens! Vous êtes un homme comme un autre, vous avez un coeur, c'est bien normal.
Comme vous avez du souffrir de cet abandon, je vous plains bien sincèrement.


Enfin, sauf si il était toujours accoutré ainsi, parce que sinon, c'était moins étant que la donselle se soit enfuie.

Zety j'ai zi malllllllllllllllllllllllllllll ... l'a brizé zen millions d'brindilleuuuuuuuuu ... pour zur, qu'zety j'zuizze mal moué ... m'en zerai pas r'mis zans l'soutien inconditionnel d'la patronneuuuuuuu ... m' zerait pendu tiens, zi za s'trouve ...
Zau bout d'une corde le Ruru ... grumph ....


Ce regard de cocker était imparable, Nefer retint une fois de plus les larmes qui lui montaient aux yeux.

Il eut été bien dommage de vous perdre! Vous m'avez l'air d'un homme précieux et je comprends que la Vicomtesse vous ai soutenu en pareil moment, elle ne tenait sans doute pas à perdre son meilleur homme!

Zety pas ben bien joyeux ze qu' j'ergote là ... bondiousssssss, zuizze couillon, va la rendre tout' tristounette l'reportrizeu, zalors qu' elle est un ben bien zolie rayon zoleil à zelle tout' zeule. Zety quoi donc zes questions zalors zi j' puizze zy répondre, parze que là, me zent tout chambouloutounner zen parlottant du pazzé zavec elle, hein zalors zety quoi donc qu'elle veut ?

Nefer fut soulagée qu'il arrêta de raconter son drame avec ses yeux larmoyants. Elle n'était pas insensible, loin de là, mais devoir retenir ses larmes sous peine de se voir finir en fontaine serait du plus mauvais genre devant la Vicomtesse. Déjà qu'elle devait commencer à avoir les yeux rouges. Elle allait être horrible devant son hôte: habillée à la va-vite et semi couverte de vase maintenant - même pas l'uniforme de l'Ost, étant dans sa boulangerie quand elle avait reçu sa missive, et encore moins une jolie robe, elle n'avait pas pris le temps d'en mettre une - , les yeux rouges et les mains vides - enfin pleine de boue mais ça ne comptait pas.
La jeune femme commençait à appréhender le rendez-vous, surtout dans cette tenue de souillon. Autant donc commencer par l'intendant, ça retarderait l'échéance.

La jeune femme lui fit son plus doux sourire, compatissant à ses malheurs, puis enchaîna:


Mes questions .... n'hésitez pas à le dire si l'une d'entre elles vous gêne.
Le domaine d'Ytres m'a l'air bien vaste, vous êtes seul pour le gérer? Personne à vos ordres pour vous aider?
Que pensez vous de la Vicomtesse en tant que maîtresse? Est-elle effrayante?
Il parait qu'un homme vit ici, un certain Leportel62. Vous qui connaissez tout et tout le monde, vous devez en savoir des choses à propos de leur relation!


Elle lui tapota la main, signe qu'elle compatissait à son malheur de devoir le supporter ici, ayant compris que Rufus ne le portait pas vraiment dans son coeur.

Il me semble aussi que vous êtes responsable de l'organisation de certaines cérémonies. Quel sera votre prochain grand projet au service de la Vicomtesse?



Rufus1er a écrit:



La donzelle semblait compatir à ses malheurs ... enfin une mignonne qui le comprenait ... Il caressa sa mimine tout en essayant de se concentrationner sur les dires de la mignonne. Guère évident, elle avait une jolie bouche, des petites lèvres toutes et roooooooo, ce petit sourire à pâmer ... L'était un peu sous le charme le Ruru, pour un peu il en oublierait la jolie sirène verte et ses vallons.

Mes questions .... n'hésitez pas à le dire si l'une d'entre elles vous gêne.
Le domaine d'Ytres m'a l'air bien vaste, vous êtes seul pour le gérer? Personne à vos ordres pour vous aider ?
Que pensez vous de la Vicomtesse en tant que maîtresse? Est-elle effrayante?
Il parait qu'un homme vit ici, un certain Leportel62. Vous qui connaissez tout et tout le monde, vous devez en savoir des choses à propos de leur relation!


Il acquiesça silencieusement à certaines questions puis prit le temps de cogiter à une réponse qui pourrait passer pour la plus intelligente et la plus fascinante bien entendu, et pis de toute manière, ça parlait de lui donc cela était forcément fascinant. Seul caillou dans l'histoire qui lui causait des aigreurs de suite fut l'évocation du guignol, comme si y'avait besoin d'ergoter sur zun mariole pareil, zun gratte zassiette, zun, grgrgrrgr ... Il pesta intérieurement alors que la reportrice poursuivait son babillage.

Il me semble aussi que vous êtes responsable de l'organisation de certaines cérémonies. Quel sera votre prochain grand projet au service de la Vicomtesse?

Ah pour zur, pour zuuuuuur, j'zuizze l'indispenzable à la bonne march' du domaineuuu. Sans moué, rien n'est plat !!! L'monde serait rond, vous vous rendez compte, l'horrible choze que tout za ... M'enfin, bonté de mère, le pépère Ruru veille au grain. Bon zety quoi donc déjà la question, the grand questionneuuuuuuuuu ? Ah oui, si l'patronneuu l'est effrayanteuuu. Pour zur que zety pas rose bonbon tous les jours, mais y'l'monde zau balcon, et question biauté, zety qu'elle l'esty pas mal tournée. Et zety qu' j'parle zen connaizzeu, hein, moua l'expert zen l'matière ... Elle est pas mal non plus l'mignonne, fauty pas l'être jalouze, pour zur mais zety l'a pas pu la détailler entièrement là, elle zest toute attifée d' chiffons.

dit-il tout en tripotant le col de la chemise de la donzelle et gratouillant la petite gorge de cette dernière. Il leva soudain les mirettes au ciel, se rappelant d'un terme utilisé par la reportrice. Fallait pas qu'elle croit que ... même si faut dire que cela lui était passé par l'esprit.

Zety pas contr' point ma maitresse, hein. Zety point partager za couche zencore moua. Elle a du mal à l'comprendre qu' za la mignonne, hein, un biau gars comme moua. Zety pour zur, qu'une donzelle zavec moué, a de quoi zetre satisfaite, pour zur, j'zuizze zun zacré ramoneur moué, et zaucune zety plainteuuuu, zety d'l'foigté qu'il faut, j'zuizze zun don juan mine d'rein mais ... mais .... mais ... j'zuizze zun fidèle, vous savez et j'uze point comme za d'mon sex appeal, ben trop fazile et pis fauty ben bien laizzé zune chanze zaux autres gars qui n'ont pas mes fazilités. Et pis ...

Et hop, larmes de crocodiles en branle, petites caresses sur la mimine de Nefertisis, yeux de cocker, voix toute tristoune, et voilée de trémolos ... Acteur né le Ruru ou vrai visage de l'homme, qui sait ?

Zety va vous confezzer zun zecret ... zous mes airs revêcheuuuuuuu zet d'dure za cuir, d'Hildago, de grand tombeur, ben zety zun zenzible moué ... Ben bien du mal za m'accrocher za zune branche zolide ... za croire d'nouveau zen l'véritableuuuu zamourrrrr ... j' réve ben pourtant d'vivre zavec zune mignonne ... zune ben bien belel biauté comme elle ... Elle a l'air ben bien gentille, pour zur, ben bien délicate zauzzi ... Elle doit zavoir de zolis miches, forcément zavec de mimines zi douzes que za ... Boulangère qu'elle elle ... ben bien zoli métier que za ...

Ses larmes redoublèrent, il l'enlaça soudainement, posant sa caboche sur son épaule.

Zety l'vie zety cauzette des fois qu'ichi ... zavec l'guignol qui a posé zon balluchon ichi en terres conquizes, ben zety zencore plus dureeeeeeeee ... J'zuizze pas toujours vu za m'a juste valeur, moué ... Il a ... il a .... tout tout chamboulontonné ... Il ... Il ...

Et hop là, déluge de larmes de crocodiles force 4 l'empêchant de poursuivre.^^

_________________
Ombeline
[Des grilles du Domaine vers le Hall d'entrée ...]

Nefertisis a écrit:



Ah pour zur, pour zuuuuuur, j'zuizze l'indispenzable à la bonne march' du domaineuuu. Sans moué, rien n'est plat !!! L'monde serait rond, vous vous rendez compte, l'horrible choze que tout za ... M'enfin, bonté de mère, le pépère Ruru veille au grain. Bon zety quoi donc déjà la question, the grand questionneuuuuuuuuu ? Ah oui, si l'patronneuu l'est effrayanteuuu. Pour zur que zety pas rose bonbon tous les jours, mais y'l'monde zau balcon, et question biauté, zety qu'elle l'esty pas mal tournée. Et zety qu' j'parle zen connaizzeu, hein, moua l'expert zen l'matière ... Elle est pas mal non plus l'mignonne, fauty pas l'être jalouze, pour zur mais zety l'a pas pu la détailler entièrement là, elle zest toute attifée d' chiffons.

Nefer aurait bien sorti son nécessaire pour noter ce que lui racontait le Rufus, mais elle en fut empêchée par des mains baladeuses se promenant sur son col de chemise et sa gorge.
Pour sûr, il faudrait qu'elle repasse un autre jour pour se remettre correctement, parce que là elle était de moins en moins présentable. Surtout si les rougeurs de ses yeux s'accompagnaient de rougeurs aux joues. Qu'allait donc croire la patronne en la voyant ainsi? Non, mieux valait terminer l'interview de l'intendant et repasser un autre jour pour la Vicomtesse.


Mieux vaux que je sois "attifée de chiffons" comme vous dites, pour rencontrer votre patronne. Mes avis qu'elle apprécierait peu que je vienne à sa rencontre en tenu d'Eve.

Même si ça aurait sans aucun doute plu à l'intendant.

Zety pas contr' point ma maitresse, hein. Zety point partager za couche zencore moua. Elle a du mal à l'comprendre qu' za la mignonne, hein, un biau gars comme moua. Zety pour zur, qu'une donzelle zavec moué, a de quoi zetre satisfaite, pour zur, j'zuizze zun zacré ramoneur moué, et zaucune zety plainteuuuu, zety d'l'foigté qu'il faut, j'zuizze zun don juan mine d'rein mais ... mais .... mais ... j'zuizze zun fidèle, vous savez et j'uze point comme za d'mon sex appeal, ben trop fazile et pis fauty ben bien laizzé zune chanze zaux autres gars qui n'ont pas mes fazilités. Et pis ...

La jeune femme attendait la suite ... qui ne vint pas tout de suite, Rufus enchaînant les mimiques destinées à l'émouvoir.
Ce qui marchait plutôt bien.
Elle dû s'y reprendre à plusieurs fois avant de retrouver ses esprits et se souvenir de ce qu'elle faisait là. C'était de plus en plus dur de rester concentrée avec ce bougre qui lui faisait du charme.


Zety va vous confezzer zun zecret ... zous mes airs revêcheuuuuuuu zet d'dure za cuir, d'Hildago, de grand tombeur, ben zety zun zenzible moué ... Ben bien du mal za m'accrocher za zune branche zolide ... za croire d'nouveau zen l'véritableuuuu zamourrrrr ... j' réve ben pourtant d'vivre zavec zune mignonne ... zune ben bien belel biauté comme elle ... Elle a l'air ben bien gentille, pour zur, ben bien délicate zauzzi ... Elle doit zavoir de zolis miches, forcément zavec de mimines zi douzes que za ... Boulangère qu'elle elle ... ben bien zoli métier que za ...

Nefer allait le consoler en lui tapotant l'épaule quand le bonhomme la prit soudain dans ses bras. A l'évidence, il avait plus besoin d'un gros câlin. Et puis foutu pour foutu, autant bien faire les choses avec le Rufus déprimé et voir plus tard avec la Vicomtesse.

N'empêche, elle avait rarement vu un Don Juan pleurer - et pourtant Aristote seul savait combien elle avait vu de Don Juan dans sa vie. C'était très étrange, un peu flippant mais surtout assez émouvant.
Mais il fallait garder la tête froide et l'esprit clair si elle voulait rentrer chez elle en bon état. C'était pas gagné d'avance.


Zety l'vie zety cauzette des fois qu'ichi ... zavec l'guignol qui a posé zon balluchon ichi en terres conquizes, ben zety zencore plus dureeeeeeeee ... J'zuizze pas toujours vu za m'a juste valeur, moué ... Il a ... il a .... tout tout chamboulontonné ... Il ... Il ...

Allons, allons Rufus, calmez vous!
Cela ne peut point être si terrible!


Elle lui tapota le dos. Sa faisait "sploch sploch" avec la boue, c'était presque drôle, mais le moment n'était pas venu de rire. Elle préféra donc l'étreindre doucement pour le consoler, elle aurait moins de chance d'éclater de rire au mauvais moment.

Je connais peu le Lieutenant Leportel62, n'étant pas dans son fort, mais tout de même! Vous étiez là avant lui non? Vous connaissez tout de la Dame et de son domaine! Vous avez donc bien des avantages sur lui. Vous pourriez lui rendre la vie difficile ici.

Calmez vous mon ami, il ne sert à rien de pleurer ainsi.
Vous savez ce qu'il vous faut? Une grande dose d'affection et un bon remontant! Rien de tel pour se remettre!


La jeune reportrice espéra qu'il n'allait pas prendre le mot "affection" pour ce qu'il n'était pas, mais au pire, bin ... elle aviserait hein. Alea jacta est comme dirait certain!

Décidant de le remettre sur pied pour finir leur chemin, elle le repoussa doucement pour pouvoir le regarder dans les yeux, lui fit son regard de braise et le sourire qui correspondait, et déclara d'une voix chaude en reprenant l'accent du sud qu'elle avait un peu perdu:


Il vaudrait mieux que nous rentrions à l'intérieur, ne croyez vous pas? La saison n'est point chaude, nous allons finir par attraper quelques maladies affreuses, surtout vous qui êtes trempé!
Il doit bien y avoir en cuisine de quoi vous faire un remontant!


Elle se contempla rapidement, avant de le regarder d'un air rieur, ne perdant pas son accent:

Et je crois qu'ensuite, je rentrerais chez moi pour revenir demain. Je ne puis décemment aller voir la Vicomtesse dans cet état.
Même pour allez voir un paysan je ne serais pas présentable!



Rufus1er a écrit:


Allons, allons Rufus, calmez vous!
Cela ne peut point être si terrible!


Il prit son air de martyr, reniflant tout en versant encore quelques larmichettes. En son for intérieure, il sut qu'il venait certainement de toucher une corde sensible chez la mignonne. Elle lui gratouillait même le dos sous de jolis "sploch sploch" et l'étreignait. Que c'était bon que ça. Il en ronronnait.

Je connais peu le Lieutenant Leportel62, n'étant pas dans son fort, mais tout de même! Vous étiez là avant lui non? Vous connaissez tout de la Dame et de son domaine! Vous avez donc bien des avantages sur lui. Vous pourriez lui rendre la vie difficile ici.

Calmez vous mon ami, il ne sert à rien de pleurer ainsi.
Vous savez ce qu'il vous faut? Une grande dose d'affection et un bon remontant! Rien de tel pour se remettre!


Quand elle parla du guignol, il prit une tête consternée de circonstance, faisant bien comprendre qu'il ne fallait pas se fier aux apparences gentillettes du mariole, lui le bon et gentil Ruru en bavait tous les jours avec l'gratte zazziette. Au mot affection, ses mirettes s'illuminèrent. Elle avait dit affection !!! En plein dans le mille, il venait de toucher le jack-pot !!! Il voulut l'enlacer de nouveau en y mettant la paluche sur le popotin qu'il pensait ferme et croustillant mais elle le repoussa doucement juste avant qu'il n'achève cette entreprise. Bonté de mère, pas encore gagné ... mais il fondit sous le regard de braise et le sourire de la donzelle ... oh et pis ce petit accent chantant ... Ça yé tait, l'était de nouveau tout émoustillé, quoique pas de nouveau, il l'était depuis le début, mais là, le paupol sautillait dans les braies et il sentait une nuée de papillons dans le bidon, enfin pas tout à fait dans le bidon mais pas loin.

Il vaudrait mieux que nous rentrions à l'intérieur, ne croyez vous pas? La saison n'est point chaude, nous allons finir par attraper quelques maladies affreuses, surtout vous qui êtes trempé!
Il doit bien y avoir en cuisine de quoi vous faire un remontant!


Il recula un chouilla, lui prit familièrement le bras, histoire de faire bras dessus dessous, ne perdant pas le nord non plus dans cette approche don juanesque.

Et je crois qu'ensuite, je rentrerais chez moi pour revenir demain. Je ne puis décemment aller voir la Vicomtesse dans cet état.
Même pour allez voir un paysan je ne serais pas présentable!


L'patronneu l'est pas regardante pour tout za, pour zur. Zinquiétez pas m'douzette. Zety d'tout' biauté même zun zac zur la trombineuuu. Va vous zy conduire zen rein d' temps. Y'a même d' quoi s'refaire une façade zau manoir, va vous zy conduite, crénom d'la !!!

Et zety qu'on va pazzer par l'grande porte nonmais, moua j' verrai za qu'on pazze par zelle de derrière comme zes bêtes ... bondiousssssssssss. Zi zelle zety za la patronneu, va m'écorcher vif, elle veut pas za quand même la mignonne ... Hein, elle veut pas ma moreuuuu quand même.

Allez zon zera ben bien za rentrer tous deux, va voir comme zety biau le hall d'entrée ... tout carrelé, tout scintillant ... tout tout quoi ... Venez ma mi ... gnonne Et taratatatie, za ze refuze pas que diablotin !!!

Elle aura zauzzi tout tout zur l' guignol, va tout lui conter moué tout zen zirotant l'remontant du tonnerre qu' j'ai d"derrière les fagots. Elle va voir ça, zety j' zais recevoir moué zaussi !!!


Sans plus attendre, il l'embarqua bras dessous, bras dessus vers le hall d'entrée après avoir traversé la cour principale.



Nefertisis a écrit:



Nefer ne lui répondit pas même si elle doutait fortement qu'Ombeline se fiche de sa tenue. Elle allait devenir la risée de tout le domaine, c'était certain!
Mais bon, prenant son courage à deux mains, elle empoigna le bras de Rufus et se laissa guider vers le halle d'entrée.


Je vous suis messire Rufus, et me fit à vous pour qu'on ne perde pas!
J'ai hâte de voir les splendeurs que vous me décrivez!



Rufus1er a écrit:


[Un Ruru sur les "starting block" avec une zolie donzelle - Porte d’entrée et Hall d’entrée du manoir d’Ytres ]




Revenant du grand portail d’entrée, le Ruru conduisit la demoizelle, journaleuse au manoir, bras dessus bras dessous. Il était tout ragaillardi de son échange avec elle. La donzelle lui plaisait bien et avait su le comprendre et même lui avait fait un calinou. Tout pour lui plaire. Il était dorénavant quasicertan de l'avoir dans sa pocket, y'avait plus qu'à peser et emballer.

Il ne lui fit pas l’offense de passer par les cuisines, tout de même et pis n'avait guère envie de s'prendre une soufflante par la patronneuu pour faire passer les invités par la porte de service, qui plus est une reportrice … Il l’emmena donc par la grande porte, toutefois, la franchir lui causa quelques tracasseries … L’était pas dans un état de propreté là et connaissant la maniaquerie de la Marie, il risquait de s’prendre un coup de livre des vertus sur la calebasse là … Il devait la jouer finement … Alors qu’il gravissait les marches de l’entrée, il se tourna vers la donzelle, toujours avec son grand sourire édenté niais.


Va zentrer zen premier, l’ temps d’voir l’intérieur zi tout baigneuu.
Zety y’a du monde … za d’vient l’dernier lieu za la mod’, pire qu’la guinguette de chez gégène … Zety qu’elle connait l’p’tite guinguette d’chez gégène, la guiguette y’a pas d’gène, hein connais za la Mignonne ? J’pourrais l’y inviter zun jour pour la lui montrer ? Zety za pourrait zervir pour l’feuille d’choux za, pour zur. Zety qu’j’zuizze un zacré danzeur de gigue moué.


Il poussa la porte, tendit le cou et zieuta à l’intérieur tout en dressant les esgourdes … pas de Marie en vue ni en ouie … Il s’avança prudemment mais malgré tout l’on pouvait entendre des floc floc … Grimaces rufulesques … Il mira le sol mais fut finalement soulagé de découvrir d’autres traces de boue … L’était pas le seul à avoir raclureé le hall d’entrée. Il poussa un gros soupir de soulagement, mais sans doute le soulagement fut important qu’il s’accompagna d’une flatulence odorante et sonante … Nouvelles grimaces, regard en biais vers la donzelle encore dans l’encadrement de la porte d’entrée … Bon, elle ne ferait sans doute point le lien après tout, songea le bonhomme, ben oui ça pouvait être un floc floc plus expressif, ouioui on y croit tous, enfin du moins, le Ruru s’en convainquit … ou encore la boiserie du plafond … Il désigna d’ailleurs avec l’index le plafond, en haussa les épaules … Par contre, l’arome tourbillonnant dans les airs, ça cela pouvait être plus problématique. Vite, vite, vite une idée de génie. Zety que l’voila … Il se colla le doigt dans la bouche puis le tendit en l'air comme si était un expert en météoroligie.

Piouffffffffffff, zety za fouette d’un coup … za zest l’vent d’est … vent d’est du colombier, que diable ... comme dizait mon zailleul, vent d’est za fouette, penze za planter tes courgettes et dans peu d’temps, tu rempliras tes cagettes … Zety qu’il dit za l’zailleul …
Zallez entrer donc, zaller zêtre dans l’courant d’air, en plein d’dans, za va vous zouvrir les narines et zy mettre zen appétit. Prenez donc mon bras, l’bras héroique d’bras de fer artésien que zety za !!! Du costaud, mirez zun peu l’biceps …
Va zaller voir zi l’patronneuuu zety zen tenu pour recevoir, zety y’a eu d’l’animation zaquatiqu’t’a l’or. Zety qu’ moué, l’ grand Zintendant, zai du zauver l’patronneuuuuuuuu d’la noyad’ fatalique.
Ze du zurgir d'la brouizzailleuu, courir vers l'mareeeeeee zaux grenouillettes au galopeu, zet plonger zau périls d'ma vie … zety pas rein d’rein que za … Bon, va m’attendr’ la, la mignonne ? J’pourrais lui conter zet exploit za mon palmarés d’plus zensuite si elle veut, la biauté.




Nefertisis a écrit:


[ Nefer quasiment morte de honte devant son accoutrement, avec Rufus - Porte et Hall d'entrée du Manoir]

Va zentrer zen premier, l’ temps d’voir l’intérieur zi tout baigneuu.
Zety y’a du monde … za d’vient l’dernier lieu za la mod’, pire qu’la guinguette de chez gégène … Zety qu’elle connait l’p’tite guinguette d’chez gégène, la guiguette y’a pas d’gène, hein connais za la Mignonne ? J’pourrais l’y inviter zun jour pour la lui montrer ? Zety za pourrait zervir pour l’feuille d’choux za, pour zur. Zety qu’j’zuizze un zacré danzeur de gigue moué.


Je ne connais point cet endroit, il faudra me le faire découvrir, cela pourrait peut-être faire quelques lignes dans la Gazette.
Mais au fait, vous même, vous n'écrivez pas dans la Gazette? Vous pourriez faire un petit article sur comment séduire les belles dames, il me semble que vous savez vous y prendre!


Et paf, ça c'était casé, vive l'ego flatté! ^^
Nefer regarda son accompagnateur espionner l'entrée, voir si rien ne les empêchait d'entrer, avant de franchir le seuil et l'inviter à faire de même. Elle franchit donc la porte, se contentant de rester pourtant dans l'entrée. Car Nefer pénétrait enfin dans un endroit sec, le manoir de la Vicomtesse. Tout était beau et extrêment bien entretenu ici. Elle qui commençait à dégouliner de boue à cause de son guide hésita vaguement à s'enfuir en courant au lieu de tout salir en marchant sur les belles dalles.

Rufus était à quelques pas d'elle, quand elle entendit un bruit étrange avant de sentir un truc étrange ...
Pas trop démonté, l'intendant lui indiqua les poutres comme responsable du bruit. Mouais ...


Piouffffffffffff, zety za fouette d’un coup … za zest l’vent d’est … vent d’est du colombier, que diable ... comme dizait mon zailleul, vent d’est za fouette, penze za planter tes courgettes et dans peu d’temps, tu rempliras tes cagettes … Zety qu’il dit za l’zailleul …
Zallez entrer donc, zaller zêtre dans l’courant d’air, en plein d’dans, za va vous zouvrir les narines et zy mettre zen appétit. Prenez donc mon bras, l’bras héroique d’bras de fer artésien que zety za !!! Du costaud, mirez zun peu l’biceps …
Va zaller voir zi l’patronneuuu zety zen tenu pour recevoir, zety y’a eu d’l’animation zaquatiqu’t’a l’or. Zety qu’ moué, l’ grand Zintendant, zai du zauver l’patronneuuuuuuuu d’la noyad’ fatalique.
Ze du zurgir d'la brouizzailleuu, courir vers l'mareeeeeee zaux grenouillettes au galopeu, zet plonger zau périls d'ma vie … zety pas rein d’rein que za … Bon, va m’attendr’ la, la mignonne ? J’pourrais lui conter zet exploit za mon palmarés d’plus zensuite si elle veut, la biauté.


Nefer essaya de se retenir pendant quelques secondes, au bras de son vaillant compagnon lui citant tous ses exploits. L'explication à l'odeur survenue un peu plus tôt était cependant tellement drôle, qu'elle ne put s'empêcher d'éclater de rire, ayant parfaitement compris de quoi il en retournait vraiment. L'hidalgo avait de l'imagination, il fallait au moins lui rendre ça.
Mais il fallait qu'elle se calme, sinon elle allait rameuter toute la maisonnée, ce qui ne plairait certainement pas à Rufus, vu qu'ils avaient salis une bonne partie de l'entrée.


Je suis désolée Rufus, c'est nerveux, je vais me calmer!
Mais allez y, faites ce que vous avez à faire, je vous attends là, je ne bougerais pas. Sa me permettra de reprendre contenance.


Et donc en l'attendant, elle fit le vide dans sa tête puis tenta de se remettre convenablement, sans succès aucun, étant complètement couverte de boue d'un côté, et avec quelques tâches dûe aux mains de Rufus de l'autre.
Elle était risible, elle le savait bien, mais tant pis, maintenant qu'on y était, plus moyen de reculer.



Citation:
[Marie survoltée .... Cuisine ~ Hall d’entrée ]

Citation:
[center]La jeune Marie



La Marie venait de récupérer de l'eau chaude bouillonnant dans la marmite quand en passant dans le couloir, elle sentit un mince courant d'air et surtout une odeur purulente lui chatouiller les narines. C'est parée de son seau d'eau chaude qu'elle se dirigea sans mal vers le lieu l'incommodant au plus haut point, tel qu'elle dut porter une main à son nez pour ne pas en avoir la nausée. Des éclats de rire inconnus la surprirent.

Par tous les Saints, qui est donc entré ???? Rolalalaa, si ça s'trouve c'est la visite dont parlait m'dame. Foi d'Aristote, si m'dame apprend que je n'ai point accueilli celle-ci avec tous les égards, rolalalaa, vite, vite. En plus, pas eu le temps de repasser la wassingue sur le dallage.

La Marie arriva dans la hall et fut statufiée sur place ... Vision apocalyptique ... L'entrée était pire que dans ses souvenirs et l'espèce de chose dégoulinante, se tortillant, et faisant en tout apparence le joli cœur était .... Léger blanc ... La Marie se signa de sa main libre, le visage décomposée dans un premier temps à la fois par la vision et l'odeur ... Elle tritura sa médaille aristotélicienne ... Puis, ce fut l'éruption volcanique tant interne qu'externe lorsqu'un "floc" retentissant se fit ... Le coursier venait de faire volte face vers elle, lui envoyant au passage une rasade de gouttelettes de boue ... Cela en était trop ... Que les gens s'amusent et se complaisent dans la saleté, soit, mais qu'en plus ils l'obligent à en subir les immondices, niet !!! D'un air pincé, et le regard noir, elle lui adressa la parole de manière la plus sèche possible.

Espèce de Phalocrate !!!!
D'où vous sortez comme cela vous aussi, vous vous croyez où donc ?
Dans une porcherie ???
Je ne m'eschine point des heures à astiquer ce lieu pour en faire le plus pur, le plus soigné, le plus propre et scintillant pour qu'un goujat y mette ses grosses paluches boueuses et repoussantes de crasse !!! Par tous les Saints, Messire Rufus, de surcroit, vous n'êtes doté apparemment d'aucune éducation, avez-vous vu dans quel état vous avez oser me mettre ???? Espèce de .... grgrgrg, de .... de .... face de bigot !!!
Vous ne pouviez point passer par les cuisines non ???

Ah Ah Ah, mais je vous y prends là, à faire le fanfaron avec l'une de vos conquêtes, vous vouliez certainement l'impressionner, n'est-il pas ? Oh, je vois, je vois, j'ai du touché en plein dans le mille à voir votre sourire niais, face de cornichon. Point un lieu de luxure icelieu, j' vous l'ai déjà dis ... Qui est-ce d'ailleurs, hein ? J'espère qu'elle a de la tenue et un peu d'esprit tout de même ... Alors, j'écoute, j'écoute !!! Et je vous avertis, un peu de plus sans réponse et vous vous recevez ce seau en plein dans la goule, et m'dme sera au courant de tout à la minute qui vient !!!


La jeune Marie mira le couple attendant une réponse, serrant de sa main, la hanse du seau d'eau chaude. Y'a pas à dire, elle était énervée et très énervée après le coursier, et les gouttelettes parsemant le sol au fur et à mesure de l'échange houleux n'aidaient point à lui faire descendre le tensiomètre interne. Tout cela la laissait dans un état proche de l’attaque cérébrale.







Rufus1er a écrit:


[Et voilà comment une bigotte lui case son coup avec son hystérie à la noix - Hall d’entrée du manoir d’Ytres ]




Le Ruru ne put s'empêcher de porter ses paluches aux esgourdes pour montre que la Marie braillait un peu trop à son goût. Il jeta des petits regards en biais à la donzelle qui lui tenait le bras et lui glissa avec des yeux de cocker ...
J'zuizze dézoléééééééé, elle l'est zun peu ziphoné de la cafetière, faut pas s'y faire zattention ... Za pétarade zun bon coup, mais zenzuit' zelle ze calme vint vite ... Zety zans doute les zhormones qui l'travailleuu ou zes les ménorées ... Elle zourit, y'a pas d'bobo ...

Il attendit donc que la Marie se calme, n'ouvrant plus le bec mais nota dans la caboche les doux mots qu'elle l'affublait. Ne dit-on pas que dans la haine parfois naissant l'amour. Si cela se trouve, la grenouille de bénitier se servait de sa panoplie de l'Aristote pour se protéger de ses pulsions envers le Ruru ... Ben pour zur, za expliquait tout, bougre d'âne, pourquoi j'l'aity pas penzé plutôt à za moué, songea le ruru en son for intérieur. C'était devenu une évidence, avec une belle goule comme lui, comment ne point résister. Il sourit niaisement aux dernières paroles de la Marie, bien loin des dires de cette dernière, se voyant déjà faire du rodéo avec toutes ses admiratrices ... C'est le m'dame sera au courant de tout à la minute qui vient, qui le ramena illico presto sur terre. Bonté de mère, elle n'allait pas en plus lui caser son coup par jalousie, car pour zur qu'elle était jalouse la bougresse de la sainte nitouche. Il ramena son bras un peu plus sur la taille de guêpe de Nefertisis, et répondit sous un ton des plus naturel, quoique eu la naturel, connaissait pas le Ruru, disons plutôt, un ton de sa sauce quoi ...

L'Marie, elle fait zun foin zune fois zencore pour rein du tout.
Zety point ma pouliche zencore, bonté d'mère, même si j' zerai zen joie qu' elle m'fazze ze grandissime zhonneur car zety pas n'importe qui, sur qui tu brailles l'Marie.

Alors, va donc cafter zauprès de l'patronne mais va te dire d'zuite que zety toi qui risque d't'en prendre zune d'zoufflante. La p'tite dame za mes côtés, qui elle, a un bien biau sourire et cause zavec aimabilité zau Rufus ... le reconnaizzant za za juste valeur, et non zen lui braillant d'zuite dezzus hein, nom d'la ben, zety l'invitée d' la patronneuuuuuuu !!!
Ah, zety za t'en bouche zun coin l'Marie, qu'j' zuizze zi ben bien zaccompagné ... pour zur qu' za m'change d'une furie prête à m'foutre zune rouste zavec son bouquin d'vertus cazze bonbon !!! Elle zest s'dominer, elle et zêtre compatizzante, zans évoquer l'Aristote, elle le laizze tranquille l'Aristote, elle !!! Et, elle, elle en connaît un rayon d'choze ben bien comm' zil faut !!!

Ben maint'nant va t'la prézenter bien comme il faut, et zoublier l'crize d'jalouzie mal plazée. Zety zune Grande journaleux d'la feuille d'choux où offizie l'patronneuu !!!

D'moizelle Nefertoutix. Voila, comme za elle sait, la Marie.

Et contrairement za ce qu'elle braille, j'allais m'changer moué, zalors question zéducation, pouet pouet calembourd, bonté d'mère ... Ah, za fait plaizir d'être zacceuilli zainsi ichi, chez soi ... ZAvez vu za zun peu d'moizelle Nefertoutix, hein, zety pas d'la duperie tantot ze qu' j'vous causais ... J'zuizze zun zincompris et zai bien du mérit' quand j'entends tout za, chiabrena ...


Une flopée de jurons volèrent ... Allez hop hop, il allait jouer le départ grand classe, histoire de clouer sur place la sainte nitouche de la maisonnée.

Zety qu' j'la lui confie et zelle l'a zintérêt d'en prendre zoin, histoire d'rattraper za bévue d'vieille premièreuuuu ...

Et toc dans les chicots de la Marie ... Le Ruru prit la mimine de Nefertisis, la mira avec ses yeux de cocker, et y déposa ses grosses lèvres bavouilleux pour réaliser son fameux baiser main. Il s'exprima d'un voix rauque, et toute émue.

Va d'voir vous laizzer DEJA. Zety zun ben bien grand'tristezze zi vite mais l'devoir m'appelle ... J' va m' vêtir convenablement zainzi pour mieux vous faireuuuu zhonneur et j'va prévenir l'patronneuu d'vostre viziteuuu ma mi ... gnonne.
Zety zi za n'a pas zallé, n'hésitez pourzur, point za m'l'dire za mon r'tour. J'zerai peiné d'vous zavoir tout'chagriné bellizima.


Le bonhomme, sur de son charme, exécuta ensuite une courbette, rasant le dallage de près du bout du pif. Il s'en retourna direction la lingerie sous des floc floc spongieux ... et une démarche de conquistador.


Citation:
[Marie rouge de honte .... Hall d’entrée ]

Citation:
La jeune Marie



La Marie ne sut plus où se mettre sous les paroles du coursier. Elle faillit en lâcher son seau. Jamais au grand jamais, il avait osé lui parlé de cette manière ... Elle jeta des regards paniqués tour à tour sur Rufus et sur la demoiselle ... Elle devint cramoisie quand il lui indiqua que cette dernière était une invitée de la Vicomtesse. Par tous les Saints, pour qui elle allait passer ... Oh, non non non .... Elle devint blême mais reprit bien vite des couleurs quand il ajouta qu'elle faisait une crise de jalousie ... quoi quoi quoi, une crise de ... Noméooo, il s'croyait irrésistible, il ne manquait pas de toupet, pas la modestie qui l'étouffait le bougre. De sucroit, il la comparait à la visiteuse sans vergogne, en insistant bien sur le ELLE.

Comble du comble fut le bouquet final ... Il l'acheva là, jouant le martyr tout en draguant ouvertement la soit disante invitée de la Vicomtesse. Elle bouillonnait de rage et c'est avec soulagement qu'elle le vit partir, quoique soulagement serait une tromperie de dire cela, car les empreintes laissées lui hérissaient le poil. Toutefois, il fallait faire abstraction de cela et recevoir le plus courtoisement possible la jeune invitée, enfin jeune, elle le pensait mais sur le coup, elle n'en était pas si certaine ... un peu boueuse la frimousse. Elle respira une grande goulée d'air pur ....ouchhhhhhh, c'était fichu pour l'air pur, l'air empestait encore les marécages ... Par tous les Saints, Aristote, viens à mon secours !!! marmonna-t-elle avant de prendre un ton bien plus doux et suave que précédemment avec le coursier.



Par tous les Saints, j' suis vraiment mais alors totalement navré de ce quiproco ... un vrai malentendu du tout au tout ... ô, ô, ô, je suis au dessous de tout, de tout, de tout ... Veuillez accepter toutes mes excuses, demoiselle Nefertoutix, vraiment, je ne sais comment réparer cette lamentable erreur, je ... eu ... le ... le surmenage, oui sans doute cela et enfin ... j'espère que vous comprenez une pauvre âme aristotélicienne en détresse ...

Par Aristote, j'ai péché par orgueil, mui .... Du tout par jalousie, o que nenni, ne croyez point cela ... Je n'ai point du tout d'inclinaison pour le Sieur Rufus et je vous le laisse volontiers ... je ... je brique en ces lieux pour que tout soit impeccable afin de recevoir les gens le plus dignement possible et euuu ... enfin ... ô, ô, ô par Aristote, j'ai vu rouge, vous comprenez ... un état de faiblesse ... veuillez me pardonner, ô pardonnez moi ...

N'en dîtes rien à m'dame, j' vous en conjure, n'en dîtes rien ... Je .... euu ... Voulez-vous demoiselle Nefertoutix, une serviette propre afin de vous sécher ??? Je .... Puis-je vous être utile en quoique ce soit ??? Dîtes, dîtes, je ferai en sorte de me rattraper ...


La Marie rouge de confusion, triturait la hanse de son seau nerveusement attendant la réponse de l'invitée.


Nefertisis a écrit:


[Nefer rouge de honte sous la boue, et désolée du désordre qu'elle met - Hall d'entré]

Evidemment, Nefer aurait du s'en douter, ses rires allaient rameuter du monde. Et ce fut une petite bonne femme qui arriva, complètement choquée de voir tant de salissure sur son beau dallage. Réaction bien compréhensible quand on voyait Rufus dégouliner de boue et de vase et elle-même floc-floquer quelque peu.
Nefer devait l'admettre, ça l'aurait rendue hystérique aussi. Bon, peut-être pas à ce point, là, la bonne femme en profitait visiblement pour corriger vertement le Rufus, mais bon.

Et maintenant, c'était Rufus qui lui répondait vertement, tout aussi énervé de se faire enguirlander devant elle. Sa rabaissait l'ego de l'hildalgo qu'il était, le pauvre.
Nefer se retint de rire quand son guide la présenta: Nefertoutix. Non non, elle ne venait pas d'un village peuplé d'irréductibles gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur ... oula, emportement, on se reprend! Nefer réglerait ce point plus tard, le laissant pour le moment dans l'erreur, c'était plus drôle.
Rufus lui fit un baise-main baveux et boueux avant de s'adresser à elle, le ton radoucit.


Va d'voir vous laizzer DEJA. Zety zun ben bien grand'tristezze zi vite mais l'devoir m'appelle ... J' va m' vêtir convenablement zainzi pour mieux vous faireuuuu zhonneur et j'va prévenir l'patronneuu d'vostre viziteuuu ma mi ... gnonne.
Zety zi za n'a pas zallé, n'hésitez pourzur, point za m'l'dire za mon r'tour. J'zerai peiné d'vous zavoir tout'chagriné bellizima.


Ne vous en faites pas mon bon Rufus! Je suis sûre que je saurais me débrouiller avec mademoiselle Marie!
Faites votre devoir, apprêtez vous convenablement, puis revenez me chercher, je serais là!


Puis elle le regarda faire sa courbette en s'en aller vers elle ne savait où, d'une démarche peut-être fière, si l'on exceptait les floc floc.
Nefer se retourna alors vers la bonne qui avait l'air complètement effarée de l'avoir traité ainsi. Il serait donc de son devoir de la rassurer. Elle la laissa tout de même débiter son laïus, gardant toujours un sourire paisible et un peu honteux, avant de lui répondre, sur le ton le plus doux et le plus compatissant qu'elle put trouver.


Je vous compris tout à fait mademoiselle Marie, ne vous en faites pas pour cela. A vrai dire, je suis morte de honte d'avoir ainsi salie votre hall et ce beau dallage qui ne mérite pas qu'on le couvre de boue. Si j'avais pu, je ne serais pas entrée dans mon état, mais vous connaissez Rufus mieux que moi ... on ne le lâche pas si facilement.

Et je ne m'appelle point Nefertoutix, c'est une erreur de Rufus. Je me nomme Nefertisis, ou Nefer comme vous préférez. Je suis effectivement invitée par la Vicomtesse afin d'écrire quelques lignes sur la Noblesse artésienne. Rien de bien glorieux en somme.


Nefer se regarda des pieds à la tête, avant d'enchaîner, un large sourire s'étalant sur son visage:

Je ne serais pas contre une serviette oui, mais j'ai peur que ça ne suffise pas dans mon état.
Et je me vois mal allé interroger la Vicomtesse dans cette tenue de souillon, la chemise et les braies de travail complètement crottée.
N'auriez vous pas par hasard une robe, ou une chemise et des braies à me prêter. Même une simple robe de bonne ferait l'affaire, je ne suis pas difficile. Parce que là, franchement, je suis pitoyable, avouons le!


Est-ce que Marie pourrait la sauver? Nefer l'espérait de tout son coeur. Elle qui avait déjà dégueulassé son entrée, elle lui demandait en plus des vêtements de rechange. Il fallait oser.


Rufus1er a écrit:



[Une surprise de taille - Lingerie ]



Le Rufus n'était guère content d’avoir été traité de la sorte qui plus est devant une bien belle donzelle. La Marie était vraiment une empêcheuse de tourner en rond. Il entra dans la lingerie, claquant la porte derrière lui, bien content d’avoir planter la bigotte dans le Hall avec ses jérémiades hystériques. Une fois à l’intérieur après une flopée de rouspétances et de jurons rufulesques envers la Marie qui n’était bien entendu point là pour y répondre, plus facile ainsi^^ … Il balaya la pièce de ses mirettes, histoire d’inspecter les lieux. Personne à première vue, tant mieux !!! Et pis d’abord qui aurait bien pu être là, pffffffff, personne … La patronneuu l’était forcément en haut, o pétard, fallait qu’il s’active le derch pour la prévenir … et sa sirène, ben devait sans doute occuper zune chambrée la haut … Pauvre Ruru qui ne se doutait point d’où pouvait bien être au final la sirène verte. L’homme tournait le dos à la zone « des ablutions » et du paravent, au fond de la lingerie.

Il tira un tabouret vers lui, s’assit. L’était qu’à quelques pas du paravent. Il retira ses grosses galoches toutes crottées et les balança dans un coin de la pièce sans vergogne, poussant un gros soupir. L’une de ses galoches boueuses heurta le paravent mais point assez fort afin de provoquer sa chute… Et pis chute ou non, il s’en tapait le coquillard, il avait autre chose à faire et là, en l’occurrence, bien pressé de se débarrasser des loques trempées et boueuses tout en lançant de nouvelles invectives à l’encontre de la jeune Marie… qui pourtant n’était point là, elle pour entendre son « mal être » ou « courroux »^^.



Foutredieu, l’Marie va falloir qu’elle s’en trouve zun d’mandrin, za lui f’rait pas d’mal zun peu.

Pour zur qu’elle zerait moins chiatique zur l’bord, zety za qu’il lui manque, un ben bien dur zet ferme qui t’la ramone. Chiabrena, quelle casse noisette !!!

Manque d’éducation, manqu’ d’éducation, noméooo, elle zy crois peut-être zérudite zelle-là !!! Zety j’ zuizze zaller za l’école moué zauzzi, noméooo. Zepis zelle croit quoi, jésus ze post’ dans zune pochette surpriseuuu … Vindiousssssss, foutu femelle !!!



Bruit d’un gros raclement de gorge encombrée et crachat rauque … dans un mouchoir.

Bon m’fiau zune zerviette pour m’décotter zun peu, et faire l’ravalement d’façade … Où zety va trouver za l’dedans … Ah oui tiens, va prendr’ za… Et qu’elle m’broute point qu’ j’fou l’bazard l’dedans, l’avait qu’à tout m’préparer si l’est pas contente la Ziphonné de la théière à l’eau bénite.

De ses grosses paluches sales, il attrapa sans la moindre précaution un drap propre sur l’une des étagères. La pile voisine chuta au sol sans que cela le préoccupe le moindre du monde. Il s’essuya la goule puis s’attaqua à l’effeuillage du bonhomme… hop le gilet … le chemise … le ceinturon … les bas … . Il abandonna le tout jeté à terre et au loin sur le paravent en désordre. Il s’essuya le cou, le torse, les bras avec vigueur, pestant toujours autant contre la Marie … n’ayant apparemment pas digéré sa crise, ni l’épisode précédent … Il se releva et délaissa ensuite ses braies, qui glissèrent à ses chevilles, tout en poussant un soupir d’aise, l’était quasiment détendu là … Soudain, les sensations ressenties dans la mare le reprirent ... une seconde bosse se dessina sous le calbut, bosse qui se déplaçait ...


Oh non d’dious, zety qu’ za zencore … OOOOOOOOOOOOOOOOOOO chiabrenaaaaaaaaaa


Oulalala, il se mit soudainement à gesticuler en tout sens, sous de gros râles ... moulinet des bras, nuque jouant les yoyo, entrant et ressortant, gambettes dansant la gigue, tortillonnage du croupion ... L’on aurait pu croire de loin qu’il était repris par le démon de la soulabic (pour les connaisseurs voir match de soule Mauléon VS Bertincourt), démon qui l’avait déjà possédé pas plus tard qu’une bonne grosse demi-heure avant dans le jardin, et plus exactement dans la mare aux grenouilles avec sa sirène verte ... Le voilà donc dans le même état, à un détail près … torse nu, braies sur les chevilles, se trémoussant du popotin dans la lingerie, braillant et râlant comme un âne … râle d’effroi ou de plaisir, ben bien ardu de le dire … N’y tenant plus, il sautilla sur place, tenta la marche du crabe du Géant Bayard … mais rien n’y fut, les sensations là étaient indescriptibles mais bien réelles … tel que même le paupol du Ruru y croyait et y répondait … Il s’accrocha au paravent, le serrant avec l’une de ses grosses paluches sur le bord, tentant de l’autre de stopper l’avancée de la gène ou l’incongru sensation dans le calbut … impossible, impossible … Il n’arrivait à rien, trop chamboulotonné par tout cela …

C’est là qu’il vit qu’il n’était point seul comme il le pensait dans la lingerie !!! Ses yeux s’écarquillèrent, il sauta en arrière, fit tomber le tabouret, tout en LA regardant avec des yeux ronds comme des œufs de caille. Il reçut un liquide dans les yeux et des coups de serviettes. Il finit par galoper comme un dément dans la lingerie, se cognant aux étagères, aux tables de travail, renversant les corbeilles de linge, mêlant ainsi le sale, le propre, le repassé, puis finalement ouvrit la porte en grand après s’être rétamé la goule au sol … Il se releva, l’une des bosses avait disparu mais qu’importe son état ne lui permettait point de s’en rendre compte. Rufus attrapa à moitié ses braies, il s’extirpa de la pièce, hurlant comme un sauvage, traversant les couloirs ... heurta de plein fouet la Marie qui venait de se ramener ... sans arrêt, il poursuivit sa course effrénée, tenant toujours à moitié ses braies ... direction les cuisines, porte de service .... et fonça dehors droit vers le bac de flotte des chevaux …. Bac dans lequel, il s’y jeta dedans.


De la lingerie … un petit croassement retentit … des petits flocs flocs suivirent … sortant de la pièce, une petite chose verte se déplaça …






_________________
Ombeline
Citation:
[Apocalypse interminable !!! .... Hall d’entrée ~ Lingerie ]

La jeune Marie



Je vous compris tout à fait mademoiselle Marie, ne vous en faites pas pour cela. A vrai dire, je suis morte de honte d'avoir ainsi salie votre hall et ce beau dallage qui ne mérite pas qu'on le couvre de boue. Si j'avais pu, je ne serais pas entrée dans mon état, mais vous connaissez Rufus mieux que moi ... on ne le lâche pas si facilement.
Et je ne m'appelle point Nefertoutix, c'est une erreur de Rufus. Je me nomme Nefertisis, ou Nefer comme vous préférez. Je suis effectivement invitée par la Vicomtesse afin d'écrire quelques lignes sur la Noblesse artésienne. Rien de bien glorieux en somme.


Marie songea en cet instant que cette face de cornichon de Rufus était en plus une vraie andouille, même pas capable de retenir un prénom correctement … Soupir compatissant envers la jeune reportrice comprenant bien son désarroi sous l’écorchage du prénom … Elle aussi n’aimait point qu’on la fourche.

Fort bien, Demoiselle Nefertisis. Nefer est trop familier, voyons, je ne suis qu’une modeste domestique en ces lieux, je vous dois des égards et la politesse d’usage.

Je vous remercie de votre compassion et compréhension à mon égard car vraiment je suis navrée de cette première rencontre si … hum comment dire … si virulente …



Je ne serais pas contre une serviette oui, mais j'ai peur que ça ne suffise pas dans mon état.
Et je me vois mal allé interroger la Vicomtesse dans cette tenue de souillon, la chemise et les braies de travail complètement crottée.
N'auriez vous pas par hasard une robe, ou une chemise et des braies à me prêter. Même une simple robe de bonne ferait l'affaire, je ne suis pas difficile. Parce que là, franchement, je suis pitoyable, avouons le!


Et bien, je puis faire cela, évidemment … Et cela ne serait que naturel après tant de compréhension et gentillesse de votre part. Par Aristote, que vous êtes bien bonne, Demoiselle Nefertisis. Il est bien rare de nos jours de rencontrer des personnes telles que vous. M’dame a bien de la chance de vous avoir en son équipe de reporters, et qui plus est pour faire un entretien journalistique avec elle. Cela doit être fort intéressant de travailler la plume avec m’dame. Je n’ai malheureusement point cette chance … Je ne suis qu’une simple roturière, et écrire une bafouille me met en eaux … pourtant n’aller point croire que je n’ai point reçu d’éducation. Je sais lire, écrire et compter. … Mes parents étaient certes des simples paysans mais ils se sont échiner pour me payer mes études afin que je devienne quelqu’un … que la chair de leur chair se hisse dans la société et y trouve une place des plus convenables …

Légère rougeur dans les yeux ... ton ému … trifouillage de sa médaille aristotélicienne …

Ils n’ont malheureusement point pu voir que leurs efforts ont porté leurs fruits … Le scorbut les a emporté … Chaque jour que le Très Haut fait dans sa grande mansuétude, je prie pour leurs âmes et les remercie de tant de bonté et sacrifice à mon égard … Depuis, j’ai décidé de suivre sa Lumière et les préceptes enseignées par nostre sainte mère l’Eglise … Je vais d’ailleurs entrer au couvent dans quelques temps pour parfaire cet enseignement aristotélicien … Oh, mais je vous ennuie certainement avec mes histoires familiales … Vous devez greloter dans cet amas de loques … Veuillez me suivre, je vous prie, je vais vous conduire à la lingerie. J’y allais justement car une jeune femme, tout comme vous, est crottée des pieds à la tête et s’y change. J’y portais cette eau chaude pour elle afin d’y ôter toute la crasse qui l’englue des pieds à la tête. Par tous les Saints, je ne sais ce qui se passe ce jour, tout le monde a décidé de folâtrer dans la boue. Enfin y’ a des jours comme ça … Venez, c’est par ici … Attention aux tapisseries, boiseries et autres objets décoratives … sans vouloir vous offenser, bien entendu, mais j’ai tout astiqué ce matin …


La jeune femme passa devant et se dirigea vers la lingerie tout en surveillant tout de même où posait les pieds et mains la reportrice. Hein, l’était gentille et compatissante la reportrice mais si elle salopait tout aussi, fallait pas la prendre pour une pigeonne non plus, la Marie. Elle s’arrêta un court instant, poursuivant la conservation … Autant être aimable, cela devait la changer du Rufus qui l’avait escorté jusqu’ici … Si cela s’trouve, il lui avait mis la main au panier, songea la jeune Marie, mi agacé .. Et pis, pourquoi l’être agacé, après tout, il fait ce qu’IL veut, l’intéresse nullement d’ailleurs la face de lard !!! Sourire envers la reportrice qu’elle mira en se retournant légèrement.


Par contre pour le change, je ne vous promets point que cela soit pile poil à votre taille mais j’ai de quoi … toutefois, je ne suis pas très chichi, et n'ai que des tenues des plus austères ... point de fanfreluche, décolletée, dentelles ... une robe au col montant, et de longues manches … enfin, vous verrez sur place … eu … attention au cadre, votre euu votre dos là …

Légère grimace angoissée … Va tout saloper … grgrgrgr …. Ses poils se hérissaient.
Tout à coup, un sacré vacarme l’alerta … Regard interloqué … Elle mira la reportrice puis le lieu d’où provenait ce tapage … Point le temps de dire ouffff …. La porte s’ouvrit avec fracas … Rufus tout débraillé en sortit, en trombe comme s’il avait le diable au trousse tout en hurlant et gesticulant …


BOUMMMMMMMMMMMMMMMMM

Il la percuta de plein fouet … à croire qu’elle était transparente !!! …. Son seau valdingua dans les airs pour atterrir je ne sais où ^^… La jeune Marie se retrouva les quatre fers en l’air, jupe et jupons retournés sur la tête, ne put voir ainsi une parcelle du zozzio du Ruru qui dépassait, oufff sinon elle en aurait fait une jaunisse … Gesticulant et braillant à son tour, les insultes volèrent.


Espèce d’ goujat …. d’brute épaisse
… de phalocrateuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu …
O O O … Etre du Malin !!!!!


Rajustant sa mise, elle se tortilla vers la porte de la lingerie, soudainement inquiète … Ben oui, y’avait logiquement une jeune personne la dedans que la Vicomtesse lui avait confié …. Oh par Aristote et tous ses Saints … C’est avec un visage déformé par la panique qu’elle appela prestement …


Demoiselle Glassheart …. O par tous les Saints !!!! Demoiselle Glasheart !!!

M’demoiselle, est-ce que tout va bien ?????

O, m’demoiselle … ô …. O ….. ô


...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaahhhhhh


Cri strident de la jeune Marie …. Cette dernière venait de se rendre compte de la présence du batracien …. Batracien qui venait de se faufiler entre ses gambettes sous un joli croassement.



Nefertisis a écrit:


[Nefer soulagée, mais attentive - Hall d'entrée et lingerie]

Et bien, je puis faire cela, évidemment … Et cela ne serait que naturel après tant de compréhension et gentillesse de votre part. Par Aristote, que vous êtes bien bonne, Demoiselle Nefertisis. Il est bien rare de nos jours de rencontrer des personnes telles que vous. M’dame a bien de la chance de vous avoir en son équipe de reporters, et qui plus est pour faire un entretien journalistique avec elle. Cela doit être fort intéressant de travailler la plume avec m’dame. Je n’ai malheureusement point cette chance … Je ne suis qu’une simple roturière, et écrire une bafouille me met en eaux … pourtant n’aller point croire que je n’ai point reçu d’éducation. Je sais lire, écrire et compter. … Mes parents étaient certes des simples paysans mais ils se sont échiner pour me payer mes études afin que je devienne quelqu’un … que la chair de leur chair se hisse dans la société et y trouve une place des plus convenables …


Ils n’ont malheureusement point pu voir que leurs efforts ont porté leurs fruits … Le scorbut les a emporté … Chaque jour que le Très Haut fait dans sa grande mansuétude, je prie pour leurs âmes et les remercie de tant de bonté et sacrifice à mon égard … Depuis, j’ai décidé de suivre sa Lumière et les préceptes enseignées par nostre sainte mère l’Eglise … Je vais d’ailleurs entrer au couvent dans quelques temps pour parfaire cet enseignement aristotélicien … Oh, mais je vous ennuie certainement avec mes histoires familiales … Vous devez greloter dans cet amas de loques … Veuillez me suivre, je vous prie, je vais vous conduire à la lingerie. J’y allais justement car une jeune femme, tout comme vous, est crottée des pieds à la tête et s’y change. J’y portais cette eau chaude pour elle afin d’y ôter toute la crasse qui l’englue des pieds à la tête. Par tous les Saints, je ne sais ce qui se passe ce jour, tout le monde a décidé de folâtrer dans la boue. Enfin y’ a des jours comme ça … Venez, c’est par ici … Attention aux tapisseries, boiseries et autres objets décoratives … sans vouloir vous offenser, bien entendu, mais j’ai tout astiqué ce matin …


Nefer l'écouta passionnément et attentivement, comme elle le faisait avec tout le monde à vrai dire. Elle avait toujours aimé les histoires, même tristes, et entendre les gens raconter leurs vies étaient formidables parce que l'on pouvait voir à quel point certains s'étaient acharnés pour se sortir de leur condition, avec plus où moins de réussite. Elle-même qui avait perdu ses parents bien trop tôt ne pouvait que compatir au malheur de la jeune demoiselle.

Ne vous en faites pas damoiselle Marie, vous ne m'ennuyez point du tout. Les histoires familiales m'ont toujours passionné vous savez. Je sais ce que vous ressentez. Perdre ses parents n'est pas simple à vivre, pas simple du tout même.
Et ne dites pas que vous ne serez jamais capable d'écrire quoi que se soit pour un journal, quand l'inspiration vous viens, cela ne préviens pas!


Elle lui fit un sourire tout en douceur et compassion.

Je vous suivrais donc, et ferais attention à ce que je fais, je vous le promet. Je m'en voudrais de gâcher votre travail.
J'espère ne pas déranger la jeune demoiselle présente avant moi.


Nefer, curieuse de nature comme toute journaliste se devait de l'être, se demandait qui pouvait bien déjà se trouver dans la lingerie pour se nettoyer, plus crottée qu'elle-même. Peut-être la connaissait-elle, ou peut-être pas. Ce serait intéressant dans les deux cas de rencontrer cette personne.
Cette invitation assez normale de la Vicomtesse se transformait au fur et à mesure en de multiples surprises de toute sorte. S'en était presque drôle.


Par contre pour le change, je ne vous promets point que cela soit pile poil à votre taille mais j’ai de quoi … toutefois, je ne suis pas très chichi, et n'ai que des tenues des plus austères ... point de fanfreluche, décolletée, dentelles ... une robe au col montant, et de longues manches … enfin, vous verrez sur place … eu … attention au cadre, votre euu votre dos là …

Nefer se rangea prestement du mur, s'écartant de toute chose pouvant passer à portée de la boue qui la collait. Alala, que n'aurait-elle point donner pour que ce fut quelqu'un d'un peu plus propre qui vienne lui ouvrir et l'emmener jusque au manoir.
Et ça allait être Rufus qui allait être déçu en la voyant accoutrer quasiment d'une robe de nonne ne laissant plus rien voir de ses atouts. Sa ne dérangeait point la jeune femme, du moment qu'elle pouvait ôter ses habits plein de crasse.

D'ailleurs, en parlant du Rufus, le voilà qui déboula devant elle et percuta Marie en hurlant comme un possédé, faisant valser le seau d'eau chaude qui l'éclaboussa un peu, pas suffisamment cependant pour bien la nettoyer. Nefer se demanda ce qui lui arrivait pour être ainsi dans cet état. Elle espéra que ce n'était point trop grave.
Cependant, elle ne vint pas à son secours car l'identité de la mystérieuse crottée venait d'être dévoilée par une Marie hurlante: Glassheart ... pas étonnant quand on y pensait. En voilà une qui n'avait besoin de personne pour tomber dans la boue. Nefer suivit donc Marie pour voir la tête de sa supérieure à deux pieds gauches, ça risquait d'être comique.

Mais la bonne criait encore, le regard rivé sur quelque chose ... qui passa entre ses jambes pour arriver devant Nefer.


Ne vous inquiétez pas Marie, ce n'est qu'une grenouille! Je vais aller la porter dehors si vous le permettez, le temps que vous vous occupiez de cette pauvre Glassheart.

Nefer prit donc la grenouille dans ses mains et refit le chemin inverse en trottinant, essayant de marcher exactement dans les traces de boue qu'il y avait déjà. Ce ne fut pas chose aisée car la boue, ça glissait. Elle manqua plusieurs fois de s'étaler par terre et continuer le reste de son chemin sur le dos, en une longue glissade mais se rattrapa à chaque fois avant la chute redoutée.
Une fois le batracien relâché, elle revint sur ses pas, et retrouva tout le petit monde qu'elle avait laissé.


Alors mon Enseigne, on barbote dans la boue pendant son temps libre?
Mademoiselle Marie, donnez moi vite de quoi me changer et me débarbouiller, que je laisse tranquille la dame. Il vaut mieux la déranger le moins possible je pense.


Glassheart a écrit:


[ Au bord de la mare – ou la recette de la Glass frigorifiée]

Glass s'empressa de suivre la Vicomtesse et Lou sur le chemin du manoir, les braies lui collaient au jambes, le vent s'engouffrait dans sa chevelure toute mouillée.
Glass se siphonna ses oreilles pleines de vase et trottina derrière la Vicomtesse, pressée de se mettre au chaud.


[Le hall d'entrée – Glass intimidée par la Marie]
La vicomtesse précéda tout ce petit monde dans le hall d'entrée où une Marie alarmée se mit à pestouiller contre les traces de boues dont ils maculaient le sol.
Glass regarda les longues trainées de vase qu'elle avait faites en s'avançant au milieu du hall et rougit violemment.
Elle enleva ses bottes pour éviter de salir d'avantage.
Puis la Vicomtesse la laissa pour aller se changer, la confiant aux mains du dragon enfin de la Marie.


[Hall d'entrée – Lingerie: Où Glass exorcise le Rufus]
Glass la suivit sans broncher, les bottes à la main. Espérant qu'elle n'allait pas passer un mauvais quart d'heure. L'était pas commode la Marie.
C'est sur un ton courroucé que cette dernière lui indiqua où se déshabiller et se laver. Glass avait l'impression de se faire sermonner comme une petite fille. Elle baissa les yeux sur ses pieds bleuis de froid et se dandina, mal à l'aise.

Ne touchez à rien d'autre !!! Demandez, je préfère vous apporter les choses moi même. J'me demande bien quelle idée saugrenue a bien pu vous passer par la tête pour vous mettre en cet état déplorable. Bien, je vous laisse cinq petites minutes.
Glass déglutit péniblement et hocha la tête en disant d'une petite voix:
Oui Madame.
Glass osait à peine se déplacer de peur de salir ou toucher quelque chose. Elle ne voulait absolument pas mettre la Marie en rogne. Ah ça non. Elle était épeurante la Marie.
Frigorifiée, Glass s'avança néanmoins derrière le paravent. Elle respirait l'odeur de la lavande. Hum, cela allait lui faire du bien de se laver et de sentir tout bon après les relents vaseux de la mare.
La fluette brunette posa ses bottes et enleva tant bien que mal les habits trempés et souillés qui lui collaient à la peau, s'arrangeant à en faire un petit tas sans tout éclabousser de gouttes boueuses au passage.
Des éclats de voix lui parvenait du hall d'entrée:

Espèce de Phalocrate !!!! ...face de bigot !!! une de vos conquêtes …
Ah, zety za t'en bouche zun coin l'Marie, qu'j' zuizze zi ben bien zaccompagné ...

Hum, apparemment ça chauffait sec entre Rufus et la Marie à cause d'une histoire de conquête. Allons bon...quoi qu'il avait fait le Rufus encore?!
Un éclair de génie traversa le cerveau gelé et vaseux de Glass.

Mais c'est bien sûr! Rufus, la Marie, il sont z'amouuuuuureux. Rhooo, la Marie est jalouse.
Glass pouffa de rire en s'imaginant le couple formé par Rufus et Marie.
Puis, attendant que la fameuse Marie revienne, elle prit en main le flacon d'eau bénite, le déboucha et en fit tomber deux gouttes entre ses mains tout en fredonnant un petit air qui lui était venu aux lèvres:

Quand la marie est jalouuuuseuh, je chante le bluuuuuseuh, car pour ce qui est des grands sentiments, ment ment, je chante à longueur de temps, ment ment, …
Glass s'interrompit brusquement et se figea derrière son paravent.
La porte de la lingerie venait de s'ouvrir.
Ah! elle allait enfin pouvoir se réchauffer grâce à l'eau chaude que la Marie devait lui apporter.
Glass allait ouvrir la bouche pour dire qu'elle était derrière le paravent et qu'elle n'avait rien touché quand, misère, elle entendit la voix rufulesque.

Foutredieu, l’Marie va falloir qu’elle s’en trouve zun d’mandrin, za lui f’rait pas d’mal zun peu.

Et ça continuait.
Le Rufus monologuait en...Mon Dieu!! Ces bruits caractéristiques de froufroutements et de floc floc! Il était en train de se déshabiller.
Le paravent vacilla sous l'assaut d'un godillot. Glass retint un cri et son souffle, serrant à l'en faire exploser le flacon d'eau bénite.
Sacré nom d'une gargouille!! Mais qu'allait-elle faire dans cette galère!!
Vas -y, Glass, concentre-toi! Réfléchis! Réfléchis! Réfléchis!
Se morigéna-t-elle en fermant les yeux.
S'habiller, voui! Voilà! S'habiller!
Glass prit le plus silencieusement possible sa chemisette du tas de vêtements dégoulinant mais l'eau avait resserré les fibres du vêtement, et il s'entortillait, rebiquait et gondolait alors qu'elle essayait vainement d'y passer un bras.
Elle retint de justesse le juron qui lui montait aux lèvres.
Bon, il n'y avait pas 36 alternatives possibles. Soit Glass attendait patiemment le retour de la Marie en priant Aristote et tous ses saints de n'être pas découverte par Rufus. Soit elle devait se recouvrir d'une serviette puisque ses vêtements étaient immettables.

Glass osa un regard vers Rufus qui était en train de se déshabiller en continuant de discourir avec lui même.
Hum, problème de taille: Rufus était entre le paravent et la pile de serviette.
Glass ne savait plus à quels saints se vouer quand le Rufus se mit soudainement à gesticuler en poussant des drôles de gémissements.
Ses gesticulations s'intensifièrent et l'intendant se mit à danser une gigue saugrenue jusqu'à buter contre le paravent qui bascula révélant Glass dans son plus simple appareil au coursier qui la dévisagea avec des yeux ronds comme des œufs de caille.
Glass se mit à hurler comme une démente, rouge de confusion et de colère et à invectiver l'intendant tout en se défendant avec la première chose qui lui passa par la tête: la bouteille d'eau bénite.
Glass en aspergea copieusement Rufus en vociférant des mots incompréhensibles. Puis, elle saisit une serviette avec laquelle elle essayait de fouetter un Rufus paniqué, puis devant l'inefficacité de son geste – le Rufus s'était mis à galoper comme un possédé dans la lingerie- Glass s'enroula dedans.
Rufus continuait à galoper comme un dément dans la lingerie et en sortit comme un dératé, percutant Marie qui arrivait avec son seau d'eau et de repartir, de plus belle, on ne sait z'où.
La colère de Glass retomba subitement. Les larmes aux yeux, elle regardait une Marie effarée qui hurlait son nom:

Demoiselle Glassheart …. O par tous les Saints !!!! Demoiselle Glasheart !!!
M’demoiselle, est-ce que tout va bien ?????

Glass, grelotante de froid et toujours sous le choc d'avoir vu le Rufus en caleçon et d'avoir été vu par lui, se jeta sans réfléchir dans les bras de la Marie.
Cette dernière poussa un grand AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH considérablement distraite par un batracien bondissant sous leur nez.
Glass se pendit aux jupons de la Marie, sanglotant une suite de mots incompréhensibles dans le giron de la cuisinière:
Sniiiiif, il m'a vu toute nuuuuuuuuuue, mon honneur est bafoué à jamaiiiiiiis, miséricooooooorde!!!!!
Tout à ses gémissements, Glass n'avait pas vue que Marie était accompagnée.
Elle fut brutalement rappelée à la dure réalité par un:

Alors mon Enseigne, on barbote dans la boue pendant son temps libre?
Enfers et damnations!! Nefer?!? Ici?!?
Je suis maudite, poursuivie par l'œil de Caïn, vouée à la persécution songea une Glass désabusée.
La brunette se drapa dans sa sortie de bain ainsi que dans sa dignité, prit l'air le plus sévère possible vu la tableau qu'elle devait présenter, enroulée dans sa serviette comme dans une toge:

Toi, si tu veux pas te faire bouffer les doigts de pieds par la poiscaille, tu n'as rien vu, rien entendu. Il ne s'est rien passé.
Après quoi, le plus dignement possible, Glass redressa le paravent et se réfugia derrière, remettant à plus tard de savoir ce que faisait Nefer au manoir d'Ytres.




leportel62 a écrit:


[L'art de foutre Lou en colère]

Le plaisir ne n'être que deux, tellement rare dans cette maison de fous comme dirait Nefi. Le plaisir de parcourir une peau qu'il connaissait par coeur mais qu'il avait toujours envie de sentir sous ses doigts.
Le plaisir......

Eclats de voix venant de la demeure.

Etait ce un rêve où la réalité? S'arrêtant quelques instants, Lou prêta une oreille plus attentive, abandonnant ses baisers en cours.

Tu entends comme moi mon ange? C'est quoi encore ce bordel? Si c'est le Rufus, je te promets que ce coup ci, je l'étrangle. Pas moyen d'avoir quelques minutes de tranquillité. Grrrrrrrrrrrrrr. Déposant un baiser sur ses lévres, il se leva et se dirigea vers la porte qu'il entr'ouvit.

Cris et hurlements.

Bon, j'avais bien raison, il semblerait bien que la Marie et le Ruru se fritent encore. Mais ils ne sont pas possible ces deux là. Je vais prendre l'un pour taper sur l'autre. Il commence sérieusement à me sucer la moëlle et me pomper le dard eux deux. Je vais en faire de la chair à sanglier.
Bizarre, il y a une autre voix que je ne reconnais pas. Ohhhhhh, là ça craint le boudin.


Retour vers le lit, petit baiser volé au passage. Enfilage de braies en passant. Bah quoi, vous croyez quand même pas que depuis le temps le lou était encore habillé.

Bon les bottes, on verra plus tard. Je vais voir ce que c'est mon ange.

Regard triste adressé en sa direction. Bisou envoyé du bout des lévres.

Je crois que tu peux te changer maintenant.

Il quitta la chambre et s'engagea dans le couloir à l'écoute des cris......



Citation:
[et ça s'accroche à sa jupe, grgrgrgr .... Lingerie ]

Citation:
La jeune Marie



Ne vous inquiétez pas Marie, ce n'est qu'une grenouille! Je vais aller la porter dehors si vous le permettez, le temps que vous vous occupiez de cette pauvre Glassheart.

Oui, oui oui, demoiselle Nefertisis, débarassez nous de cette monstruosité verdâtre .... ARGGGGGGGGGGGG, ça baveeeeeeeeeee, berkkkkkkkkkkkk, quelle horreur, sur MON carrelage tout propre !!!!

La Marie sentit soudain une chose s'agripper à ses jupes, alors que la visiteuse récupérait la bestiole qui croassait pour la mettre hors de sa vue ... Alalala, elle était secouée comme un prunier la Marie et de surcroit ça tirait et ça gémissait ... Par tous les saints, quelle journée, quelle journée de fous !!! Argggggggg, elle allait la tremper à ce rythme, ggrgrgr, son col tout repassé, sa chemise sans un pli ....

Sniiiiif, il m'a vu toute nuuuuuuuuuue, mon honneur est bafoué à jamaiiiiiiis, miséricooooooorde!!!!!

Allez, allez soit bonne Marie, soit aimable ... Elle est apeurée comme tu le saurais avec ce vieux cochon ... grgrgr, rien que de penser à ce rustre, la domestique s'époumona toute seule ... Elle tapota gentiment dans le dos de la gamine, qui avait sans doute à peine quelques années de moins qu'elle ...


Par tous les Saints, j' ai, j'ai vu .... Il n'ira pas au Paradis, à le viciousssssss, le pervers, le débridé .... le maraud, le vicelard, le dépravé ... Ah, foi d'Aristote et de tous ses Saints, il perd rien pour attendre, j' vous le promets Demoiselle Glassheart !!! Il va tâter de mon livre des vertus, j' vous le promets ... Il va finir par les apprendre les préceptes de bon aristotélicien, ah mais que la tâche est ardue, mais je ne vais pas me décourager pour si peu ... Ce n'est rien mon petit, ce n'est rien ....

Alors mon Enseigne, on barbote dans la boue pendant son temps libre ?
Toi, si tu veux pas te faire bouffer les doigts de pieds par la poiscaille, tu n'as rien vu, rien entendu. Il ne s'est rien passé.


La jeune Marie n'entendit pas tout l'échange mais compris au moins la fin ... Elle ajouta ...

Évidemment !!! Le Très Haut sait que ce n'est en rien votre faute, et pis vous n'avez point enfin ... eu .... eu d'actes ou de gestes de ... enfin ... qui aurait fait pensé à Messire Rufus que vous désiriez enfin .... vous savez pour forniquoter quoi .... rien eu ? Hein ??? Et pis vous enfin ... point eu le temps de faire quoique ce soit là ... Je vous mande, mais je suis sur que non, vous êtes une bonne aristotélicienne, tout comme la petite demoiselle qui est ici ... Et si par malheur, vous aviez .... et bien, le Très Haut accorde son pardon à tous les pécheurs vous savez, nous sommes tous ses enfants et baignons dans sa Lumière ... Oui, il sera pardonné, tant que vous revenez dans le droit chemin aristotélicien ...

La Marie regarda tour à tour Glassheart et Nefertisis.

Vous semblez bien vous connaitre toutes deux, est-ce que cela ne vous embêterez point de ... enfin ... chacune jouer la surveillance à la porte le temps de je retourne chercher un nouveau seau d'eau chaude ? Je suis vraiment navrée de vous mander cela mais enfin .. au vu des circonstances vraiment exceptionnelles ... Oui, exceptionnelles, ne croyez point surtout mademoiselle la reportrice que c'est ainsi tous les jours que le Très Haut fait ... N'allez point parler de tout cela dans votre article, surtout ... O Par tous les Saints, surtout point, je n'ose imaginer la réaction de m'd'me si elle apprenez que .... oula que j'ai failli à tous mes devoirs .... o par tous les Saints, par Aristote et tous ses Saints ... Olalalaa, m'dame va en faire des gorges chaudes si vous écrivez que son domaine est un bouge de la fornication et de la débauche .... Oulalalala .... Par tous les Saintsssssssssssss, demoizelle Glass, dîtes que cela n'est point le cas !!!! Dîtes, dîtes le .... Tout cela n'était que des pures quiprocos ... Messire Rufus a ses démences sans doute .... et eu la demoiselle Glass ... et bien, et bien ...

La jeune Marie se signa à moultes reprises, totalement paniquée de voir d'avance des gros titres dans la gazette à ce sujet ... Elle se voyait déjà à la porte séance tenante pour avoir laisser faire croire pareille chose. Elle commença à avoir du mal à respirer tant cela la secouait ...


Nefertisis a écrit:



Toi, si tu veux pas te faire bouffer les doigts de pieds par la poiscaille, tu n'as rien vu, rien entendu. Il ne s'est rien passé.

Vous savez que vous pouvez me faire confiance! Je serais plus muette que votre bonne maman, vous pouvez me croire!

Petit sourire d'ange pour faire passer le tout. Nefer ne dirait rien, c'était promis ... mais de là à ne pas envoyer deux ou trois pigeons anonymes à certains, c'était moins sûr .
En tout cas, sa supérieure avait l'air complètement paniquée de s'être fait voir dans pareil tenue. Remarquez, il y avait de quoi. Commençant à connaître le Rufus, il était inquiétant de se faire voir de lui en tenue d'Eve. Si il avait été dans son état normal, pour sûr que l'histoire aurait tournée autrement.


Évidemment !!! Le Très Haut sait que ce n'est en rien votre faute, et pis vous n'avez point enfin ... eu .... eu d'actes ou de gestes de ... enfin ... qui aurait fait pensé à Messire Rufus que vous désiriez enfin .... vous savez pour forniquoter quoi .... rien eu ? Hein ??? Et pis vous enfin ... point eu le temps de faire quoique ce soit là ... Je vous mande, mais je suis sur que non, vous êtes une bonne aristotélicienne, tout comme la petite demoiselle qui est ici ... Et si par malheur, vous aviez .... et bien, le Très Haut accorde son pardon à tous les pécheurs vous savez, nous sommes tous ses enfants et baignons dans sa Lumière ... Oui, il sera pardonné, tant que vous revenez dans le droit chemin aristotélicien ...

Bon, voilà qui devrait rassurer Glass, tout irait bien pour elle là-haut ... si elle s'en tenait là.
Par contre, Rufus allait s'en prendre pas mal dans la tête. Marie devait tenir un immense dossier des extravagances et autres méfaits sur l'intendant. Et d'après ce dernier, le messire qui prenait soin de la Vicomtesse en tenait aussi une couche sur lui. Sa devait pas être gai tous les jours ici.


Vous semblez bien vous connaitre toutes deux, est-ce que cela ne vous embêterez point de ... enfin ... chacune jouer la surveillance à la porte le temps de je retourne chercher un nouveau seau d'eau chaude ? Je suis vraiment navrée de vous mander cela mais enfin .. au vu des circonstances vraiment exceptionnelles ... Oui, exceptionnelles, ne croyez point surtout mademoiselle la reportrice que c'est ainsi tous les jours que le Très Haut fait ... N'allez point parler de tout cela dans votre article, surtout ... O Par tous les Saints, surtout point, je n'ose imaginer la réaction de m'd'me si elle apprenez que .... oula que j'ai failli à tous mes devoirs .... o par tous les Saints, par Aristote et tous ses Saints ... Olalalaa, m'dame va en faire des gorges chaudes si vous écrivez que son domaine est un bouge de la fornication et de la débauche .... Oulalalala .... Par tous les Saintsssssssssssss, demoizelle Glass, dîtes que cela n'est point le cas !!!! Dîtes, dîtes le .... Tout cela n'était que des pures quiprocos ... Messire Rufus a ses démences sans doute .... et eu la demoiselle Glass ... et bien, et bien ...

Je vais monter la garde si vous le permettez mon Enseigne. Je suis encore habillée, moi!
Ne vous faites pas trop de soucis pour cela, je n'irais pas écrire que le manoir de la Vicomtesse est un lieu de débauche où tous les vices sont permis. Sa me semblerait mal venu après m'être fait si gentillement invitée ici.


Par contre, écrire qu'il s'y passait de drôle de chose entre deux phrases, ça pouvait se faire .... Quoique non, elle avait quand même la Vicomtesse comme patronne au journal, il ne valait mieux pas encourir son courroux. Bon, à voir ce qu'on pourrait faire donc.
Néanmoins, restant dans ses réflexions journalistiques, Nefer sortit après Marie de la lingerie et se posta à la porte, montant une garde vigilante sur la vertu de son Enseigne, et vaillant aussi à ne pas plus salir l'endroit. Elle pensa brièvement qu'elle aurait du penser à prendre son épée, ça aurait fait plus martial pour le coup.

Comme la bonne en aurait surement pour un petit moment avant de revenir avec de l'eau chaude, la jeune femme décida de sortir son matériel d'écriture bien planqué à l'intérieur d'une poche interne de la chemise doublée et totalement hermétique. Il valait mieux être prévoyant quand on faisait parti de la marine. Elle commença donc à rédiger les mémoires de son séjour ici, pour ne rien oublier.


Citation:
1ère personne rencontrée: Rufus, intendant du domaine d'Ytres, étrange personnage très porté sur la chose
2ème personne rencontrée: Marie, bonne, gentille jeune femme maniaque et très portée sur la religion
3ème personne rencontrée: Glass, no comment comme dirait les anglois


leportel62 a écrit:


Lou, torse nu, pieds nus, simplement vêtu de ses braies cherchait Rufus ou Marie et éventuellement l'autre personne qui avait hurlé et dont il n'avait pas reconnu la voix.
Arrivé au rez-de-chaussée, à proximité de la porte d'entrée, il vit passer un corps d'homme, quasi nu, sortir rapidement. Le temps de se remettre de cette vision apocalyptique et croyant avoir reconnu le vioc, il suivit le même chemin pour s'apercevoir qu'il venait de plonger dans l'abreuvoir des chevaux.


Mais, bon diou que fais tu à moitié à poil dans la flotte? C'est quoi ces conneries encore?

Gla......Gla.......Gla.......Gla......Gla.......Gla........

Lou éclata de rire.

Oui, je me doute qu'il caille mais ça me dit pas ce que tu fait ainsi?

Nu......nu......nu......nu......nu......nu......

Oui, je vois bien que t'es à moitié nu.

Gre......gre......gre......gre......gre......gre......

Hein?

ouille......ouille......ouille......ouille......ouille......ouille......

Bon quand tu seras calmé, tu me feras signe. Où est la marie? ......Bon tu réponds? Et puis défection......

Lou retourna à l'intérieur et se dirigea vers la cuisine. Merdouille, il y avait quelqu'un devant la porte de la lingerie. Mais c'est quoi ce souk. Il lui semblait connaître cette personne. Mais oui, c'était Nefertitis de Calais. Il l'avait incitée à s'engager dans l'ost lors d'une rencontre dans une taverne et l'avait revu le lendemain sur la place où Nicolas devait subir les délicatesses du bourreau. Il ne l'avait pas revu depuis. Il se demandait bien ce qu'elle faisait là. Pourquoi était elle devant la porte de la lingerie? Que pouvait elle noter? Bien étrange cette affaire. Bon de toutes manières, il était un peu chez lui ici et il voulait éclaircir ce qui se tramait. Était-ce elle qui hurlait?
Il arriva prés de Nefertitis et ne lui laissa pas le temps de s'expliquer. Il la poussa gentillement et ouvrit la porte brusquement. Un grand fracas se fit t'entendre. Il referma la porte laquelle entraîna le paravent avec elle.
Il regarda en deux fois la scène. Glass était posée sur son séant à même le sol, nue comme un verre, une serviette à proximité d'elle. Lou se dit qu'à tous les coups, en ouvrant la porte, Glass avait dû se prendre le paravent dans le nez et que la poignée l'avait probablement accroché
Un peu surpris de la scène, il reprit rapidement le contrôle de la situation.


Est ce une nouvelle tenue pour la marine? A l'académie, on ne vous a pas appris à saluer enseigne Glass. Jambes tendues, torse bombé et main droite sur la tente.

Il éclata de rire.

Heureusement que je n'ai pas une médaille à vous remettre, je serai bien ennuyé pour l'accrocher.

Son cerveau venait de comprendre les paroles du Ruru. Gla.gla pour glassheart et nu.nu pour sa tenue. Par contre, un truc lui échappait. Elle était nue. Le vioc en calbut. Il avait dû lui faire son affaire. Mais pourquoi donc courait-il alors? Et qui était ce Gre.gre. Où bien, il courait de joie. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas dégorgé le poireau.

Tout en réfléchissant, il prit une chemise sur une étagére et la tendit à Glass afin qu'elle se recouvre.

Excuse-moi Glass, je ne savais pas que toi et le ruru vous pouviez forniquer dans la lingerie. La prochaine fois, soit plus discréte, on t'entendait hurler d'en haut.
Ah ce que je comprends, le Ruru il assure grave dis donc. Pas étonnant qu'il était tout heureux.

Bon, je te laisse te rhabiller.

Lou quitta la pièce et s'adressa à Nefer.

Salut Nefer, que fais tu donc ici? Tu attendais ton tour pour goûter au Ruru. Bah dis donc, je n'aurai jamais pensé ça de Glass et toi.
Au fait, sais-tu où est la grenouille de bénitier, enfin la Marie?
Tu m'expliqueras ça après, je vais aller rassurer la vicomtesse que ces bruits n'étaient dus au fait que Ruru s'envoyait en l'air pendant les heures de service et que Glass prenait un certain plaisir.


Au moment où il allait repartir, il vit arriver Marie avec un seau.

Hep vous là-bas, la concierge d'Aristote venait donc ici et arrêter de me reluquer ainsi, je ne suis pas à poil, alors ne commencez pas.
Je peux savoir pourquoi vous hurliez comme un putois?
Ah!!!mais suis-je bête, vous avez surpris Ruru et Glass faire de la reproduction. Je comprends mieux maintenant. Hum, je suis certain qu'elle a dû se rincer l'œil l'ambassadrice des curetons. Vicieuse va. Ça doit commencer à la chatouiller sec la Marie. J'ai la mimine qui me démange alors je gratte un petit peu.


De nouveau, il éclata de rire et s'en retourna pour rejoindre son ange. Il était certain qu'elle allait tomber à la renverse quand il allait lui apprendre que son intendant avait honoré Glass, que Nefer attendait son tour et que la Marie avait joué au voyeuse......



Nefertisis a écrit:



[Nefer ne s'en laisse pas conter, zut alors - Porte de la lingerie et un peu plus loin]

Nefer entendit des pas dans le Hall. Elle leva le nez de son gribouillage pour voir ... contempler ... reluquer ... baver d'envie ... étudier cliniquement l'homme qui s'avançait vers simplement vêtu de braies. En voilà un qui n'était pas gêner.
Et vu de plus près, il s'avérait que c'était le Lieutenant Leportel, un habitué des lieux d'après les racontars. A l'évidence, racontar vérifier puisqu'il se trimbalait ainsi chez la Vicomtesse. Y avait même plus à hésiter sur la teneur de leur relation à ces deux là.

N'empêche, la jeune femme n'eut pas le temps de lui expliquer quoi que ce fut n'y de le prévenir de ce qui se trouvait dans la lingerie et encore moins de l'en empêcher. L'aurait-elle voulue qu'elle n'aurait pas pu au vu de ses muscles. Elle se retourna pour zieuter la scène qui allait se jouer, désespérée en même temps de ne pas pouvoir intervenir correctement.


Est ce une nouvelle tenue pour la marine? A l'académie, on ne vous a pas appris à saluer enseigne Glass. Jambes tendues, torse bombé et main droite sur la tente.


Heureusement que je n'ai pas une médaille à vous remettre, je serai bien ennuyé pour l'accrocher.


Excuse-moi Glass, je ne savais pas que toi et le ruru vous pouviez forniquer dans la lingerie. La prochaine fois, soit plus discréte, on t'entendait hurler d'en haut.
Ah ce que je comprends, le Ruru il assure grave dis donc. Pas étonnant qu'il était tout heureux.

Bon, je te laisse te rhabiller.


Pressentant que le sieur allait revenir vers elle, Nefer se retourna prestement et reprit la position de gardienne. Glass en avait pris pour son grade, mais la garde allait aussi en prendre pour son grade, c'était couru d'avance.
Et effectivement, le Lieutenant s'en pris ensuite à elle.


Salut Nefer, que fais tu donc ici? Tu attendais ton tour pour goûter au Ruru. Bah dis donc, je n'aurai jamais pensé ça de Glass et toi.
Au fait, sais-tu où est la grenouille de bénitier, enfin la Marie?
Tu m'expliqueras ça aprés, je vais aller rassurer la vicomtesse que ces bruits n'étaient dus au fait que Ruru s'envoyait en l'air pendant les heures de service et que Glass prenait un certain plaisir.


Nefer en resta interloquée. Comment osait-il penser ça d'elle!!!!!!!!!! La jeune femme en devenait verte de honte.
C'était inimaginable, impensable, inconcevable! Elle avec le Rufus!!!! Mais il avait perdu des neurones en cours de route lui!!!!!!

Elle n'eut pas le temps de répliquer quoi que ce fut car le Lieutenant s'en allait déjà, et rencontrait Marie qui revenait.


Hep vous là-bas, la concierge d'Aristote venait donc ici et arrêter de me reluquer ainsi, je ne suis pas à poil, alors ne commencez pas.
Je peux savoir pourquoi vous hurliez comme un putois?
Ah!!!mais suis-je bête, vous avez surpris Ruru et Glass faire de la reproduction. Je comprends mieux maintenant. Hum, je suis certain qu'elle a dû se rincer l'oeil l'ambassadrice des curetons. Vicieuse va. Ca doit commencer à la chatouiller sec la Marie. J'ai la mimine qui me démange alors je gratte un petit peu.


Mais il était déchaîné le Lieutenant là! Et la pauvre Marie qui s'en prenait encore plein la tête alors qu'elle n'avait rien fait! Pas de chance comme qui dirait. Et lui s'en allait dans un grand rire, semblant se moquer éperdument d'avoir provoqué tout le monde en moins de temps qu'il n'en faut pour manger une tartine de confiture.
Passant du vert de honte au rouge de rage, Nefer s'activa d'un seul coup, ayant décidé de la conduite à tenir. Malgré sa tenue encore boueuse, elle partit en semi-courant, et passant devant Marie elle lâcha:


Je reviens, une affaire à régler, je n'en ai pas pour longtemps. Désolé pour Glass, j'ai rien pu faire.

Et elle repartit de plus belle pour rattraper le Lieutenant. Enfin arriver à sa hauteur, elle lui tapota l'épaule pour l'arrêter, puis d'instinct se mit au garde-à-vous avant de débiter, mis rageuse mi respectueuse:

Excusez moi mon Lieutenant de vous interrompre ainsi. Il me semble que vous vous trompez tout à fait de conclusion sur cette affaire, et il me semble important de tirer cela au clair.

Nefer s'enjoignit de se calmer avant de continuer, sinon elle allait finir par lui hurler dessus, ce qui ne ferait pas bien du tout dans son dossier militaire. Est-ce qu'on pourrait la faire passer en cours martiale pour avoir hurler sur un supérieur, même si il n'était pas son supérieur? Peut-être bien. Mieux valait donc tenter le calme et la diplomatie.

L'Enseigne Glassheart n'a strictement rien fait avec l'intendant Rufus, de même que je n'attendais rien de lui et que mademoiselle Marie n'en veut pas non plus.
Il serait peut-être bon à l'avenir que vous vous renseigner un peu plus avant de sauter au conclusion.
De plus, je sais que je ne suis pas ici chez moi, et que je suis mal placée pour vous donner des conseils, mais cette tenue n'est pas idéal pour votre autorité. Enfin pour ce que j'en dis ...


Elle le regarda encore une fois avant de faire demi tour et repartir à grand pas dignes vers la lingerie pour rejoindre Marie et Glass. Le jour où un homme pourrait l'impressionner n'était pas encore arrivé, foi de Nefer!



Glassheart a écrit:


[Hall d'entrée – dans la lingerie - Glass a des envies de meurtres]

Glass se fit consoler par la Marie qui avait l'air bien aussi choqué qu'elle. Ah en voilà une bonne âme après tout. Par contre ses récriminations à l'encontre de Rufus laissaient la jeune calaisienne songeuse.
Hum songea-t-elle, elle m'a l'air bien mordu au Rufus, elle. Bien mordu...

Après avoir tempêté inutilement contre Nefer et s'être réfugiée derrière son paravent avec l'assurance que la soldate ne divulguerait rien au fort, Glass fut bien aise d'entendre Marie demander à Nefer de monter la garde.
C'était toujours ça de pris. Parce que là, Glass commençait à en avoir marre: elle avait froid, elle avait faim, elle était fatiguée, sa vertu avait été menacée. Elle sentait sérieusement la moutarde lui monter au nez.
Alors qu'elle se demandait si ça allait être encore long ce cirque, la porte de la lingerie s'ouvrit à nouveau, Glass sursauta malgré elle devant la vivacité avec laquelle la porte avait été ouverte. Du coup, elle se prit lamentablement les pieds dans sa serviette, bascula contre le bord de la pile de serviettes propres, essaya de se rattraper à la pile qu'elle emporta néanmoins dans sa chute, se retrouvant de nouveau à terre sous le regard hilare du Lieutenant Lou.
Glass était au bord de l'apoplexie. Mais c'était quoi cette lingerie où on entrait comme dans un moulin.
Les mots lui manquaient tant la honte et la colère lui serrait la gorge.


Est ce une nouvelle tenue pour la marine? A l'académie, on ne vous a pas appris à saluer enseigne Glass. Jambes tendues, torse bombé et main droite sur la tente.

Glass ouvrit la bouche mais se trouva à court de répliques cinglantes que déjà Lou enchaînait:

Heureusement que je n'ai pas une médaille à vous remettre, je serai bien ennuyé pour l'accrocher.
La bouche déjà entrouverte se figea en un O parfait, luttant toujours pour récupérer un peu d'air ou former des mots.

Excuse-moi Glass, je ne savais pas que toi et le ruru vous pouviez forniquer dans la lingerie. La prochaine fois, soit plus discrète, on t'entendait hurler d'en haut.
Ah ce que je comprends, le Ruru il assure grave dis donc. Pas étonnant qu'il était tout heureux.

Mais de quoi il parle? Pensa Glass avant de comprendre subitement.

Lou pensait que Rufus...et elle....elle....et Rufus....


Gné pa potib, retenez-moi où je vais faire un malheur!!

Mais Lou était déjà reparti vers d'autres horizons avant que Glass, sous le choc, n'arrive à articuler sa phrase.

Sacré nandidiou!

Rugit-elle en se drapant à nouveau dans sa serviette.
Glass chopa la première chose qui lui tomba sous la main -tiens, c'était une botte- ouvrit la porte d'un mouvement rageur avant de la lancer de toute ses forces sur Lou qui s'éloignait.
Elle tonna de toute la voix dont elle était capable:


Mais ça va pas non!!!

La botte passa a quelques centimètres de la tête de Lou et de ...Nefer, qui n'avait pas l'air contente non plus, mais alors, pas du tout.
Glass ne savait pas ce qui venait de se jouer entre Nefer et Lou, mais elle devait dire ce qu'elle avait sur le cœur.
Mi-criant, mi-soufflant, l'enseigne de Calais débita d'une traite un:


Nanméo!! Je suis une fille chaste et vertueuse, moi, Môssieu!!! Je ne fais pas des galipettes dans les lingeries avec le premier intendant venu, Môssieu!!!
Le prochain qui ose prétendre le contraire, je lui fais bouffer ses dents, c'est clair?!?!
Et pis, arrêtez de rentrer dans cette lingerie comme dans un moulin, sacré nom du gargouille!


Après quoi, Glass referma rageusement la porte, redressa le paravent, serra sa serviette autour d'elle avec la force du désespoir et attendit Marie pour pouvoir enfin se réchauffer et s'habiller.



leportel62 a écrit:


L'Enseigne Glassheart n'a strictement rien
Ombeline
Ombeline a écrit:


[Douces sensations, doux moments de volupté saccagés encore et encore !!!]

A peine entrés dans la chambrée que Lou s’affaira près d’elle. Ombeline le trouva bien entreprenant et pressé de la réchauffer, aurait-il si peur qu’elle n’attrape un mal à moins que … Elle n’eut guère le temps de cogiter de longues minutes pour comprendre la tournure de la suite, rougissant comme à l’accoutumée de ses délicieuses caresses et baisers sur sa peau. A ce rythme, elle ne risquait point d’attraper froid, que nenni… Bien au contraire, des pensées déferlèrent en sa caboche, et la chaleur gagnait son corps. Quand jupe et jupons mouillés chutèrent au sol sous l’habileté de son compagnon, des mini décharges électriques la parcoururent tout long du corps. Lou s'approcha un peu plus, sa tête n’était plus qu’à quelques centimètres de la sienne, son expression était devenue bien gourmande, il la fixait intensément quand il lui souffla ces quelques paroles avec le plus de sérieux possible.

Je pense qu'il te faudra plus d'un petit quart d'heure pour te changer.

Hum … croyez-vous messire Leportel ?


Répondit-elle d’une voix chaude et veloutée tout en soutenant les deux saphirs qui lui faisaient face mais le trouble et les sensations ressenties embrumaient son esprit. Elle sentit un frisson parcourir le creux de ses reins. Ses yeux mâtinés d’un brin de paillardise rivèrent sur ses lèvres … l’envie d’y gouter et de s’y abreuver accentuaient les rougeurs de ses pommettes. Doucement, elle caressa la joue de Lou, se pencha vers lui afin de mettre à exécution son envie. Envie qu’il semblait bien réciproque à moins qu’il avait lu comme souvent en elle comme un livre ouvert.

La jeune femme, les yeux mi-clos sentit ses lèvres se déposer sur les siennes avec délice. Rencontre d’une bouche chaude et douce, lèvres entremêlées, langue appelant la sienne afin de se rejoindre le temps d’un ballet plein de tendresse et de sensualité, au rythme de leur passion. Elle n’arrivait point à quitter ses lèvres dont elle s’abreuvait encore et encore, assoiffée de lui et des sensations qu’il lui procurait rien que par un simple baiser. Son cœur battait à tout rompre et son visage témoignait tout simplement de l'effet qu’il lui faisait. Et quel effet … Alors que leurs langues soudées l’une à l’autre virevoltaient, elle s’imaginait déjà la suite, non sans une envie des plus grandissantes. Oh diable, cette visite … Oh diable, le quart d’heure d’attente …

Une nouvelle bouffée de chaleur l’envahit quand elle se pressa de nouveau contre lui, l’envie de le prendre contre elle, de sentir ce corps chaud glisser sur sa peau, de le sentir se perdre entre ses bras. Elle prolongea leur baiser, l’embrassant avec fougue et impétuosité. Son sang bouillonnait dans ses veines, ses mains s’étaient rapidement réchauffées. La première se perdit dans ses cheveux dont elle aimait enrouler les mèches au bout de ses longs doigts fins tandis que l’autre parcourait les courbes de ce corps musclé, et marqué de cicatrices qu’elle aimait tant caresser, découvrir et redécouvrir.

Elle termina ce baiser avec une extrême douceur puis leva ses pétillants yeux noisette vers lui ... regard brillant animé par l’amour et la passion dans lesquelles elle se jetait à corps perdu en déposant ses lèvres de nouveau contre les siennes, caressant sa nuque, le serrant contre lui. Leurs deux bustes se touchaient, et réchauffaient celui de l'autre par leur simple contact « électrique ». Elle posa doucement sa joue contre sa poitrine, se mordit légèrement la lèvre inférieure, tout en caressant son compagnon puis susurra de cette même voix chaude et veloutée.


Hum, je crois que vous avez raison, messire Leportel. J’aurai besoin de plus d’un quart d’heure …

A sentir Lou contre elle, la jeune femme se demanda si tout cela était toutefois bien raisonnable, ils n’allaient plus quitter les draps de si tôt… mais fois n’est pas coutume, elle relégua cette saugrenue idée loin derrière elle. Elle se devait profiter de cet instant d’intimité entre eux, un moment rien que pour eux, tranquille, sans perturbateur à l’horizon … Oui, elle avait ardemment envie d’avoir son compte de baisers, frissons, soupirs et cambrures … C’est donc tout naturellement qu’elle l’entraina dans ses filets poursuivant leur excursion sous la douce mélopée du désir. Plaisir des sens, plaisir des corps …

Éclats de voix venant de la demeure.

Et voilà, comment être encore enquiquiné lors des meilleurs moments, pesta intérieurement la jeune femme. Maisonnée de malheur !!! Nan, nan, nan !!!

Tu entends comme moi mon ange? C'est quoi encore ce bordel? Si c'est le Rufus, je te promets que ce coup ci, je l'étrangle. Pas moyen d'avoir quelques minutes de tranquillité. Grrrrrrrrrrrrrr.

Nan, nan, nan …. Je n’entends rien du tout dit-elle mentant honteusement en marmonnant et elle poursuivit ses baisers sur cette appétissante nuque et petites noreilles mais roooooooooo … Gné pas possible … Le voilà déjà qui se sauve, pesta-t-elle, après un rapide baiser.
Elle bouillonnait de colère contre les perturbateurs tout en ne perdant point une miette à détailler le visage, le corps, le torse de Lou alors qu’il enfilait précipitamment ses braies. Aucune cicatrice ne lui était dorénavant inconnue, aucun poilouche rebelle n’ont plus, ni aucune blessure notamment sur le popotin maintenant guérit ne lui avait échappé. Et pourtant… elle ne se lassait jamais de le contempler. Un baiser volé de Lou la sortit de ses songes tendancieux. Arffff, le voilà déjà qu’il vole vers … hum … vers quoi d’ailleurs … des emmerdeurs, oui !!!


Bon les bottes, on verra plus tard. Je vais voir ce que c'est mon ange.

Mui, mui va vole mon cœur … va leur tirer les oreilles !!!


Petite moue … Échange de regards et d’un baiser du bout des lèvres …

Je crois que tu peux te changer maintenant.

Mui


Bruit de la porte qui se referme … La chambre est de nouveau baignée dans le silence plat, plat, plat … Soupirs de la jeune femme … Elle s’allongea de nouveau brusquement de tout son long dans le lit.
Impossible !!!! Impossible d’être tranquille … Je ne demande pas grand-chose, crénom d’une bobine … Rien qu’une heure, une toute petite heure, serait-ce de trop ???? Je dois être maudite, pas possible … L’on m’a jeté un sort !!!
Elle se leva, pestant, et poursuivant son monologue à voix haute contre la destinée … et pourtant cette destinée avait un point positif aussi …

Finalement, sa bonne humeur revint en songeant à Lui ….
Elle se mit à fredonner telle une midinette une petite ritournelle détournée tout en dansant dans la chambrée au rythme de la mélopée imaginée.


… destinée, destinée …
On était tous les deux destinés
A voir nos chemins se rencontrer
A s'aimer sans demander pourquoi
… Toi et moi …

... destinée, destinée …
Inutile de fuir ou de lutter
C'est écrit dans notre destinée

Mais on ne pourra pas échapper
A des CASSES PIEDSSSSSS
De la maisonnée
… C'est gravé ….
Que faire pour les éviter
Comment leur échapper
Afin de s’aimerrrrrr
En toute tranquillité
.... Destinée, destinée ….

On était tous les deux destinés … lalalalalala


Elle fut rapidement vêtue d’une robe seyante, et prête à affronter toute visite. Dernier coup d’œil devant la psyché, brossage de sa longue chevelure d’ébène et zoup … Elle descendait tranquillement les marches de l’escalier telle la reine dans son palais^^ oh zety biau que cela^^ quand son regard se porta sur la silhouette de Lou en bas des escaliers. Il semblait en pleine conversation, elle ne put entendre que la fin …


Ah! le sacré Ruru. Quelle santé.
...
Au fait, à l'occasion, passez à mon bureau à Bertin, il y a un règlement concernant les lieutenants. Je ne connais plus l'article mais il dit le lieutenant reste le lieutenant, en caleçon et sans......


Elle s’approcha intriguée mais ne voyait toujours point à qui son compagnon s’adressait ainsi.

Lou ???
Que se passe-t-il alors ???
A qui parles-tu ainsi ???


La distance les séparant fut rapidement réduite. Elle l'enlaça tendrement, lui souffla qu'il devrait même une petite chemise si de la visite venait, puis elle tendit gracieusement le cou vers la personne en question ... Un oh de surprise put se lire sur ses lèvres ...

Oh ... Nefertisis ???

Plissement de nez ... Froncement de sourcils vicomtaux.

Un soucis aux ateliers d'imprimerie ???




Citation:
[Aristote, protégez-nous de la damnation et des flammes de l'Enfer !!! .... Cuisine et Lingerie ]

Citation:
La jeune Marie




La jeune Marie s’en remettait toujours pas. Elle crut même voir le Sieur Leporter passer et prendre le même chemin que le Rufus et revenir tout pareil sans même se rendre compte de sa présence … qui plus est, il était à moitié nu … Insensé, insensé, la voilà qui se mettait à faire des rêves impurs toute éveillées. Oh par tous les Saints, l’ombre du Malin était là … Il guettait, prêt à les avaler en un clin d’œil … La domestique tâcha de chasser ces images de sa tête, ce corps, cette musculature, ce …. ARGGGGGGGGG …. Elle s’énerva contre elle-même, se claqua fermement afin de se reprendre. Ensuite, elle fit les cents pas dans la cuisine et ergotait devant la marmite d’eau chaude, priant que le Rufus soit puni.

Cet homme est un pervers, un dépravé !!! Par tous les Saints, il est possédé par le Malin … J’me dois de faire quelque chose, je le dois, je le dois !!! Pour son salut mais aussi le notre avant qu’il ne corrompe nos âmes innocentes. O miséricorde et s’il apporte la déchéance sur la mesnée de M’dame !!!

O par tous les Saints, par tous les Saints, protégez-nous, protégez-nous du Malin !!!

Et dire que ce saligot avec ses grosses paluches croit que je suis jalouse, moi, jalouse de ses conquêtes !!! Oh, oh, oh … comment est-il possible d’imaginer une abomination pareille !!! Insensé, impossible, abject, que le Très Haut m’en préserve !!!

ROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO, par tous les Saints, par tous les Saints !!!


Alors que l’eau crépitait dans le chaudron, la jeune marie s’agenouilla devant l’âtre, mains jointes, yeux clos, elle tendit son âme vers le Très Haut … cherchant la paix intérieure et surtout priant, priant, priant de tout son cœur … Elle récita au moins trois pater noster, et deux crédos, ainsi qu’un je confesse …

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, crémaillère, marmite, pots, gobelets, tranchoirs …, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions. Si, si si, je l’avoue, moi jeune Marie, fidèle aristotélicienne … mais ce n’est point pour ma propre âme que je m’inquiète en ces heures difficiles. Oh, que nenni, Aristote …

Je supplie tous les Saints, et vous, mes chers comparses de la cuisine, de prier le Créateur pour Messire Rufus. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés et des siens …. Oui, prions pour son âme, que cet homme retrouve le chemin de la Lumière, de la Vérité, de la foi pure et douce Aristotélicienne. Amen !


La jeune femme se signa, et se releva religieusement. L’eau bouillonnait. Il était temps de remplir le seau d’eau chaude et de le porter à la Demoiselle Glassheart. Elle invoqua ce prénom, un doute s’insinua toutefois en elle. Elle lui avait montré un visage angélique et joué le regard de l’effroi mais que s’était-il finalement passé entre les deux hein … Avaient-ils tout de même …. Ohhhh, par tous les saints, me voilà encore en train de penser à ces choses sales …. Par Aristote et tous ses Saints, protégez-moi !!! et hop là, elle se signa encore et embrassa sa médaille protectrice puis fila avec son seau dans le couloir, direction la lingerie. A peine avait-elle fait quelques foulées, qu’une voix familière la fit sursauter, pour un peu, elle en aurait lâché sa hanse et rebelote le seau aurait été à terre. Elle vrilla son regard sans celui qui venait de l’apostropher et qui était …. Dieux du ciel, dénudé …. Oula, oula, elle ne savait plus où pose ses prunelles … Gênée, le rouge lui monta aux joues mais la curiosité prit quand même le pas, elle jeta des coups de mirette sur le torse découvert.

Hep vous là-bas, la concierge d'Aristote venait donc ici et arrêter de me reluquer ainsi, je ne suis pas à poil, alors ne commencez pas.
Je peux savoir pourquoi vous hurliez comme un putois?
Ah!!!mais suis-je bête, vous avez surpris Ruru et Glass faire de la reproduction. Je comprends mieux maintenant. Hum, je suis certain qu'elle a dû se rincer l'œil l'ambassadrice des curetons. Vicieuse va. Ça doit commencer à la chatouiller sec la Marie. J'ai la mimine qui me démange alors je gratte un petit peu.

Gné que quoi, qu’est-ce ????? Alors là, elle était sur le popotin la Marie …. Mais pour qui la prenait-elle ???? Une maraude, une débauchée, une …. Oh par tous les Saints, pas elle … Elle en eut la chique coupé et les bras lui en tombaient … Elle hocha bêtement la frimousse quand Demoiselle Nefertisis l’apostropha à son tour et enregistra mécaniquement les dires de cette dernière.

Je reviens, une affaire à régler, je n'en ai pas pour longtemps. Désolé pour Glass, j'ai rien pu faire.

Désolé pour Glass ???? Comment cela ??? Par Aristote, que c’est-il donc encore passé ???

Mais ces paroles se perdirent, demoiselle Nefertisis était déjà loin, courant après Messire Leportel … Oula … courant après ???? l’homme était à moitié nu … et elle avait dis un affaire à régler … Marie se signa de nouveau … Dire qu’elle pensait cette petite, innocente et chaste, et et et … Par tous les Saints, le Malin règne en ces lieux, marmonna la Marie. Elle serra la hanse de son seau, et d’un pas décidé, fila à la lingerie. Elle toqua à la porte, préviens de son arrivée et entra. En mirant l’intérieur, elle eut un haut le cœur, déjà qu’elle était toute retournée de la façon dont lui avait parlé le Messire Leportel, puis savoir qu’il était coursée par une demoiselle avec autant de précipitation, ici même, sous le toit de m’dame … et là, cette lingerie, son lieu de vie, son antre, qui était devenu un vrai capharnaüm en plus d’un lieu de débauche et de perdition …. Cela en était trop, trop, trop, trop … Elle posa le séant abruptement sur un tabouret, son teint vira au blanc … Elle se mit à sangloter, une fois qu’elle fut débarrassée de son seau d’eau chaude récupéré par sa destinatrice.

Olalala, je ne sais ce qui se passe ce jour … Le Malin a pris possession de cette demeure et de ses habitants !!! Je ne vois que cela, je ne vois que cela !!! Par tous les Saints, par tous les Saints !!! Nous allons tous brûlez dans les flammes de l’Enfer !!! Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir !!!! Je vous en supplie tous les Saints, et le Très Haut accordez-nous le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés, des siens, et tout le reste …. Effacez de ma mémoire ces images impurs, ce corps torse nu, ces scènes de …. de … Argggggggggggggg, pitié, pitié , sauvez-nous, sauvez-nous !!!! Je saurai une bonne dévote, je ne souhaite que rester dans le droit chemin, accordez-nous vostre pardon …. A tous …. A Messire Rufus pour ses démences, à Demoiselle Glass qui aurait ou tenté ou je ne sais quoi, et pis à Demoiselle Nefertisis qui course sans vergogne le compagnon de m’adme …. Oh, par tous les Saints, protégez-nous ….

Elle leva la tête en direction de Glassheart.

Journée de folie, journée de folie !!!



leportel62 a écrit:


Son ange venait d'arriver à son niveau.

Lou ???
Que se passe-t-il alors ???
A qui parles-tu ainsi ???


Je parle à Glass et Nefer.
Hum, que se passe t-il? Il me semble que ces demoiselles seront à même de t'expliquer.
Par contre, il y a une chose que je ne saisis pas, c'est pourquoi le Ruru courait à moitié à poil dans le couloir et qu'il s'est jeté dans l'abreuvoir des chevaux. Il n'a même pas été capable de me donner une explication.
Enfin, on peut dire que de se soulager lui procure un drôle d'effet.
Tu aurais imaginé ça toi Glass et Ruru? Ah là, là.
Bon, c'est pas tout ça mais je vais quand même aller voir le Rufus afin de savoir ce qu'il lui arrive.


Il sortit de la maison.

Alors Rufus, tu racontes quoi?......



Glassheart a écrit:



[Lingerie - On console Marie]

Ah enfin Marie était là avec le seau d'eau chaude!
Glass allait ENFIN pouvoir s'habiller!
Quand sa marâtre l'avait prévenu que le domaine d'Ytres était un lieu très euh enlevé, elle s'était dit que ça pouvait pas être pire que le fort. Ben, elle comprenait peu à peu ce que Jehanne avait voulu dire...
Passe encore qu'elle tombe dans la mare, bon c'était sa faute. une deuxième fois, humph, on pouvait pardonner la maladresse de Rufus. Après tout, elle aussi avait deux mains gauches. Mais se faire surprendre dans la lingerie dans une tenue peu avantageuse, ça c'était fort de calva! Et en plus, se faire traiter de fille de petite vertu avec aplomb par le Lieutenant Lou, alors ça, ça c'était le pompon!!
Ah ben, nan, elle était pas prête de s'habiller Glass. Car Marie s'effondra sur une chaise, secouée de tremblements et se répandit en lamentations.


Olalala, je ne sais ce qui se passe ce jour … Le Malin a pris possession de cette demeure et de ses habitants !!! Je ne vois que cela, je ne vois que cela !!! Par tous les Saints, par tous les Saints !!! Nous allons tous brûlez dans les flammes de l’Enfer !!! Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir !!!! Je vous en supplie tous les Saints, et le Très Haut accordez-nous le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés, des siens, et tout le reste …. Effacez de ma mémoire ces images impurs, ce corps torse nu, ces scènes de …. de … Argggggggggggggg, pitié, pitié , sauvez-nous, sauvez-nous !!!! Je saurai une bonne dévote, je ne souhaite que rester dans le droit chemin, accordez-nous vostre pardon …. A tous …. A Messire Rufus pour ses démences, à Demoiselle Glass qui aurait ou tenté ou je ne sais quoi, et pis à Demoiselle Nefertisis qui course sans vergogne le compagnon de m’adme …. Oh, par tous les Saints, protégez-nous ….
Journée de folie, journée de folie !!!


Glass, toujours emmitouflée dans sa serviette s'approcha de la jeune femme et lui prit la main qu'elle se mit à tapoter vigoureusement.

Et pis d'abord, j'ai rien tenté hein! C'est le Rufus qui a craqué nerveusement. L'est pas bien dans sa caboche celui-là. L'a pas intérêt à me faire le même coup quand on jardinera ensemble, sinon il va se prendre ma bêche quelque part...
Meuh nan, le Malin n'a pris possession de rien du tout. Juste un mauvais concours de circonstance. De toute, façon, avec la giclée d'eau bénite qu'il s'est pris dans la poire, il est exorcisé votre Rufus.
Calmez-vous ma Marie, je suis sûre que vos euh nombreuses prières ont immunisé cette maison contre toute attaque satanique.


Glass continuait de tapoter la main de Marie, espérant que ces quelques paroles auraient consolé la jeune femme.
C'était pas tout ça, mais elle voulait vraiment se changer, là.



Rufus1er a écrit:



[22 .... 22 .... Paupol en feu .... Abreuvoir des canassons dans la cour.]


Le Ruru avait eu la trique sous les petits chatouillis ressentis à travers l’étoffe, y’a pas à dire et pis de voir la Glassounette dans cette tenue ou enfin dans cette nudité plutôt, l’aurait mis plus qu’en joie et il lui aurait même montré avec plaisir ce qu’était un HOMME, un VRAI, une Bête de compét jusqu’à lui fait péter la rondelle …. Mais les premières brûlures ressentis sur son paupol d’amour et toute la zone autour sensible avaient surpassés la jouissance de l’instant. Il devait s’le mettre au frais et vite car cela le grattouillait à fond de train. Et grattouiller, c’est bien ce à quoi il y mettait de l’ardeur dans l’abreuvoir des chevaux là où il avait trouvé refuge. Lieu bien incongru que voulez-vous mais l’étang était bien trop loin pour le soulager rapidement au vu de l’urgence de la chose qui brûlait, grandissait, durcissait et allait sous peu dégorger à force d’attentions … tout lâcher dans l’calbut, toute sa future progéniture. De l’attention, vindiousss, il s’en donnait là à cœur joie, et s’est avec stupeur qu’il entendit le mariole lui causer. Chiabrena, le voilà encore à ses basques le guignol de service, et l’était pas à son affaire là, le Ruru, enfin si, il était à son affaire, mais pas ainsi qu’il aurait aimé être surpris quoi, comprenez l’homme … Dediousssssssss, ça devenait une démangeaison monstrueuse, lui coupant le sifflet … Il ne peut que parler par monosyllabe, tout en veillant à bien dissimuler son petit soucis personnel.

Mais, bon diou que fais tu à moitié à poil dans la flotte? C'est quoi ces conneries encore?

Gla......Gla.......Gla.......Gla......Gla.......Gla........

Les rires du guignol ne le firent guère rire. Ses paluches, elles s’activaient mécaniquement.

Oui, je me doute qu'il caille mais ça me dit pas ce que tu fait ainsi?

Nu......nu......nu......nu......nu......nu......

Oui, je vois bien que t'es à moitié nu.

Gre......gre......gre......gre......gre......gre......

Hein?

ouille......ouille......ouille......ouille......ouille......ouille......

Bon quand tu seras calmé, tu me feras signe. Où est la marie? ......Bon tu réponds? Et puis défection......

Calmé, calmé, zety j’voudrai ben bien t’y voir l’mariole, vu comment ça m’bouffe l’ paupol nom d’la … pesta le bonhomme dans la flotte alors que le mariole retournait à l’intérieur. Grimaces rufulesques, frottage actif de nouveau, se trémoussant dans l’abreuvoir …. C’était horrible ses démangeaisons, jamais il n’avait connu telle félicité et douleur en même temps ou si, mais y’avait eu un bail que cela, lors des joutes saintes omériques, une allergie à la noix. Le fait tout de même de se gratouiller ainsi frénétiquement lui procurait d’étranges sensations. Et là d’un coup, toute la sauce se déversa sous un râle d’ours suivis illico presto de jurons guères jolis jolis.

Il s’extirpa de la flotte devenu floue et où flottait une trace neigeuse à la surface. Le bonhomme, rageur, retira son calbut, tout en se contorsionnant et se pressant contre l’abreuvoir car les démangeaisons se poursuivaient tout comme les brûlures … Bondious de merdicouille, qu’est-ce qui avait bien pu lui foutre le feu ainsi … Soudain l’image du batracien déferla en sa caboche … Il brailla.


Zety zette zaleté là, nom d’la !!! zety m’a foutu d’l’j’touille, pour zur, chiabrena, zatanée bestioleuuu, zi j’ la choppe j’ vais t’la pourfendr’, ah vindiousss, ahhhhhhh, zety za gratteuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ….

Jetant des coups d’œil, entre deux frottements il aperçut des rougeurs sur son cher paupol et pire des pustules déjà qui écloraient par ci par là …

Alors Rufus, tu racontes quoi?......

Bonté d’mère, le revoilà l’mariole, vitupéra le coursier tout en lui faisant d’un coup face prêt à l’embrocher, eu ..enfin non, pas vraiment, quoique de loin, cela aurait pu créer de sacrés quiprocos, et eu enfin point besoin de faire de dessins, hein .. Il se recolla précipitamment contre l’abreuvoir, le visage colérique et rougi tout en s’activant à récurer au plus vite son calbut, les fesses laiteuses à l’air … fessier se trémoussant et que le mariole pouvait mirer sans blem. Point que le Ruru était nudiste, ou exhibitionniste, hein mais l’avait guère deux solutions pour le coup, et autant montrer la face la moins à caution et éviter ainsi de lancer une conversation scabreuse qui n’aurait point mis l’homme à son avantage même s’il était plutôt fier d’être bien doté en tant que mâle de la mesnée. Là, le mâle avait comme qui dirait un pépin. Bon, il venait au rapport l’guignol, fallait trouver quelque chose à y dire, en éviter de trop se frotter au baquet pour tâcher de se soulager. Fallait bien empaqueter la chose, histoire que la parlotte soit à son avantage du Ruru. Les neurones bouillonnaient.


Zety y’a ben bien gran choze za conter … ma foi, za part qu’ l’autre bigotte d’vient timbré mais zety pas nouveau qu’ za, pour zur. Par contre, zune confidenze mon gars, zety qu’ j’ m'en zouviendrai d’ la lingerie zavec zun coup pareil, pour zur, pour zur, nom d’la … Elle zety l’zurprendre là l’Rufus, et zety y’en faut pour l’coup.
Zety bonté d’mère d’l’émoi que za … Quand zelle a zauté, zety l'explozionneuuuuuuuu … ah mon couillon, j’ l’dis là !!! Zune zenzation comme zety pas permis, za zen faire retournicoter l’bigotte … za chatouillouté les roupettes … za m'gratouillait d’partout …

Zety za z appelle zun zacré coup qu’ za ….Bonté d’mère, jamais connu za … j'sais pas comment zety zarrivé mais non de diou za zurprend même moua … Z'en zuise tout retourné … et zety ma zirène verteuuu qu’ j’ai zabandonné toute nue, zelle n’ a pas du l’comprendre qu’ j’m’cazze zi vit ‘ … Ahhaahha mais mon couillon, zi tu zavais j’en pouvais plus, j’ pouvais plus t’nir, fallait qu’ za part’ …

Zety vindiousssssssss, za mettait jamais arrivé za, m’enfin j'men zouviens plus zinon, mais dans la lingerie …j'aurai jamais pensé za et ma glassounette qui hurlait … Za la surprise aussi je pense, vindousss, l’a du j’amais connaître za … et pis, pas l'habitude de voir za non plus dans la lingerie l’ Ruru, j’avoue là !!! Héhéhéhéé, l'ruru la toute retournée la donzelle, mon couillon …. Zety qu’elle va zavoir du mal zà z'en remettre, quand on a connu za zavec le ruru, zety qu’on n’ peut pas l'oublier …

Argggg, zety l’zigounette zen feu j'te le dis mon gars !!! Zety pas za toi que za arriverait za, pour zur, hein le don juan d’pacotilleuuuuu …. y zaurait pas quoi faire l'major, fauty d’doigté zet d’lingéniosité … Ahahaha, il l’aurait vu za, il n'en n'aurait pas cru zes noeils.




Nefertisis a écrit:


[Nefer dans la grosse m**** - Hall d'entrée]

Au fait, à l'occasion, passez à mon bureau à Bertin, il y a un règlement concernant les lieutenants. Je ne connais plus l'article mais il dit le lieutenant reste le lieutenant, en caleçon et sans......

Nefer aurait bien répliqué vertement à cela, mais la maîtresse des lieux approchait, rendant ainsi le Lieutenant intouchable. Enfin il aurait déjà fallu qu'il soit touchable avant, ce qui n'était pas le cas.
La jeune femme se remit droite, fit le tris dans sa tête pour se calmer un peu. Perde son sang-froid ainsi ne lui correspondait guère, mais ça faisait beaucoup à digérer d'un coup.


Oh ... Nefertisis ???


Un soucis aux ateliers d'imprimerie ???


Comment ça un soucis à l'imprimerie??? Nefer se zieuta, essayant de se mettre à la place de la Vicomtesse. Effectivement, les tâches de boues pourraient presque passer pour des tâches d'encre.
Bon, il allait falloir maintenant s'expliquer, dans le calme, ça n'allait pas être facile de débrouiller l'histoire.


Oh non ma dame la Vicomtesse, point du tout.
Je me présente ici la suite de votre invitation ...


Nefer fouilla frénétiquement dans ses poches pour retrouver la lettre, et ne mit la main que ... sur un morceau de parchemin trempé et boue, donc complètement illisible.
Elle regarda la dame d'un air piteux, et continua son histoire.


A la suite de ceci donc ...
Je me suis présentée au portail d'entrée, sans avoir même pris le temps de me vêtir convenablement. Rufus est arrivé, m'a ouvert et parsemé de boue en même temps. Après on a rencontré Marie qui nous a hurler dessus parce qu'on salissait tout. Après le Rufus a vu Glass dans la lingerie dans le plus simple appareil et en est ressorti en courant sans avoir eu le temps de rien faire.
Et sur ces entre faits, votre amant là ... bah il s'est pointé à moitié à poil, m'a bousculée sans vergogne pour tomber sur Glass encore en tenue d'Eve hélas pour elle, puis il a rencontré lui aussi Marie. Et finalement, il s'apprêtait à retourner vous voir, mais à l'ouïe de ses commentaires désobligeant sur nous, Glass et moi-même avons pris sur nous de lui hurler dessus ou tout comme.


Nefer s'horrifia toute seule de ses dires. Mais qu'avait-elle donc fait? Et qu'est-ce que c'était que cette maison de fou?
Elle se prit la tête dans ses mains et s'assit lourdement sur une marche, essayant de se dire qu'elle avait du rêver une bonne partie des choses, que ça ne se pouvait pas de vivre tant de trucs en si peu de temps.
Enfin elle se releva, le plus dignement possible et l'air sincèrement désolée.


Je crois qu'il vaut mieux que je reparte sur le champ à Calais. Je suis sale, à bout ou presque, quasiment démoralisé et ... et ... et voilà quoi!!!! Zut alors! Je ne sais pas comment vous pouvez supporter ça si c'est toujours pareil!!!
Maintenant, je vous rend mes hommages, et je vous prie de bien vouloir me libérer. Je repasserai demain ou tout autre jour qui vous conviendra, décemment vêtu et le moral un peu remonté.



Ombeline a écrit:



[Vicomtesse des plus compréhensives .... Que jeunesse se fasse ! ~ Grand escalier / Chambre jaune]


Je parle à Glass et Nefer.
Hum, que se passe t-il? Il me semble que ces demoiselles seront à même de t'expliquer.
Par contre, il y a une chose que je ne saisis pas, c'est pourquoi le Ruru courait à moitié à poil dans le couloir et qu'il s'est jeté dans l'abreuvoir des chevaux. Il n'a même pas été capable de me donner une explication.
Enfin, on peut dire que de se soulager lui procure un drôle d'effet.
Tu aurais imaginé ça toi Glass et Ruru? Ah là, là.
Bon, c'est pas tout ça mais je vais quand même aller voir le Rufus afin de savoir ce qu'il lui arrive.


Ombeline en resta interdite … Glass et Rufus ??? La chose lui semblait totalement … aieeeeeee, pitié pas d’image en tête … arggg, après tout ne dit-on pas que que le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ... Ce fut toutefois rapide, songea la jeune femme dont le visage marquait une franche perplexité puis vrilla son regard vers Nefertisis.

Oh non ma dame la Vicomtesse, point du tout.
Je me présente ici la suite de votre invitation ...


Elle la mira interloquer farfouille avec frénésie dans ses poches pour retrouver la missive en question ... Mais bien entendu qu'elle se rappelait cet entretien, roooo, saperlipopette, on tentait de la rendre gaga icilieu mais elle tenait bon le mat, la vicomtesse, fallait pas croire, noméooo ... pas de si tôt qu'ils l'enfermeraient à l'asile de fous. Elle tendit les esgourdes pour ouir la suite de la petite reportrice qui avait la frimousse bien boueuse.

A la suite de ceci donc ...
Je me suis présentée au portail d'entrée, sans avoir même pris le temps de me vêtir convenablement. Rufus est arrivé, m'a ouvert et parsemé de boue en même temps. Après on a rencontré Marie qui nous a hurler dessus parce qu'on salissait tout. Après le Rufus a vu Glass dans la lingerie dans le plus simple appareil et en est ressorti en courant sans avoir eu le temps de rien faire.
Et sur ces entre faits, votre amant là ... bah il s'est pointé à moitié à poil, m'a bousculée sans vergogne pour tomber sur Glass encore en tenue d'Eve hélas pour elle, puis il a rencontré lui aussi Marie. Et finalement, il s'apprêtait à retourner vous voir, mais à l'ouïe de ses commentaires désobligeant sur nous, Glass et moi-même avons pris sur nous de lui hurler dessus ou tout comme.


A chaque parole prononcée par Nefertisis, la vicomtesse se décomposait. Elle était tout bonnement dépitée d’entendre pareille histoire sous les traits tout aussi déconfis de la reportrice. Nefertisis se tenait droite devant elle, avec un air à la fois dépité et horrifié … et lui sortait un de ces comptes rendu, crénom d’une bobine… des brides restèrent imprimés en ses pensées sous le débit verbal de la jeune fille … dans le plus simple appareil, sans rien eu le temps de faire … Ah, elle avait assisté en plus à toute la scène ???? Saperlipopette, ça par exemple, Nefertisis a des penchants pour le voyeurisme … ça alors, qui l’aurait cru ….
La suite par contre, empourpra la vicomtesse ….. son amant ???? Quel amant ???? Elle n’en avait point et encore moins un qui se promènerait à poil icelieu ???? Qu’est-ce que ???? Que baragouine-t-elle ? C’est insensée, elle a perdu la raison cette petite …

Elle divague la pauvre. Serait-elle choquée ? Oh parbleu !!! Prendrait- elle Rufus pour mon amant. Rhoooo, nonnnnnnnnn !!!! Quelle horrible méprise !!! Moi avec Rufus, Hoooooooo!!! Quelle insulte … Un empalement en place publique d'Arras lui ferait sans doute moins mal … rouge de confusion, verte de colère, bon j'arrête là sinon la pauvre vicomtesse risque de se transformer en un vrai arc en ciel … Le Rufus a dû leur faire tourner la tête …. Elle le savait en manque mais là deux coup sur coup, il a de la santé l’Hildago … Saperlipopette, cela lui en bouchait un coin et un sacré !!! Qui l’aurai cru, le pépère Ruru avait repris du poil de la bête enfin bête, elle n’allait pas décemment comparer les deux muses de cette explosion de bête tout de même mais bon, elle l’était sur le popotin là de prendre connaissance de pareille nouvelle ..

Toutes à ses tergiversations, elle vit la petite s’assoir sur lui des marches et se prendre la tête entre les bras … Des remords, des regrets, des doutes, des frustrations ???
Elle parcourut prestement la distance les séparant et c’est avec naturel qu’elle prit amicalement Nefer dans ses bras et lui tapota gentiment le dos tout en la rassurant d’une voix douce comme le ferait sa maman.^^


Ne vous en faites pas, vous pouvez compter sur mon entière discrétion. Cette.....petite amourette clandestine restera dans les murs de ce domaine. Néanmoins, si j'ai un conseil à vous donner, la prochaine fois prenait un peu plus de précautions, je vous en prie. Bien, hum … je vais tenter de réparer les pots cassés avec Marie que tout cela a du chambouler … Je vais aussi de ce pas mettre à disposition une chambrée pour vostre personne, il est hors de question, que je vous laisse repartir en cet état … Vous êtes encore vous-même toute chamboulée et sous le choc … Vous pourrez vous changer tranquillement la haut, je puis vous l’assurer et même y prendre un bain si tel est vostre bon plaisir. Allez, allez, ma petite, vous êtes mon invité et moi votre obligée au vu des circonstances somme toute particulière … et hum hum afin de rattraper tout cet écart bien singulier, je souhaite vous garder à manger et pour la nuit … et taratata, point de que nenni, ou de froncement de sourcils, je vous garde en cette demeure.

Quand à vostre travail pour la gazette, je m’engage à ce que la patronne ne vous cravache point pour le retard pris, promis^^ C’est une bonne amie à moi, elle sera réceptive à mes arguments.

Clin d’œil de la vicomtesse sous cette petite boutade vu que la patronne de la gazette n’était autre qu’elle-même. Elle lui prit délicatement les mains et enchaina sans laisser le temps à la jeune demoiselle de répliquer … Et oui autant battre le fer quand il est encore chaud. Battons, battons !!!

Nous pourrons travailler demain quand vous serez remise de votre épique expérience …
Quand dîtes-vous ??? En tout cas, j’en serai ravie de vous garder plus longtemps et faire ainsi plus amples connaissances.

Je vois déjà vostre planning en tête et il devrait vous ravir … Un bon bain chaud, un petit verre de lait au miel ou du calva devant la cheminée, un repas pour sublimer les papilles et un lit douillet vous remettront d'appoint. J’en suis certaine !!! C’est tout ce qu’il vous faut. En plus nous pourrons badiner entre femmes … De grande chance que Glassheart reste si elle vous sait ici. Et bien sinon, tant pis … Nous ne serons point non plus en terres inconnues toutes deux. Vous verrez qu’ici la nuit peut-être plus calme que la journée. Je ne doute en aucun cas que vous apprécierez ce moment de quiétude.

Et demain nous verrons pour cet article, vous pourrez me soumettre à la question. Soyez sans crainte, nous ne parlerons plus de vous deux et Rufus. J'ai mis cette histoire pour ma part aux oubliettes.


Nouveau clin d’œil de connivence …. Puis elle reprit d’un ton de confidence, chuchotant quasiment quand elle l’aida à se relever et à gravir avec elle l’escalier …

Par contre, excusez moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais voyez là, somme toute l’inquiétude sincère d’une amie … Avez-vous bien pris vos précautions. Vous savez, parfois au bout de quelques mois, neuf le plus souvent … de ce genre de petit ébat, même rapide, le temps mis ne compte point … et bien, on a quelquefois des surprises.

Mais si tel était le cas, ne vous tourmentez pas, je connais mon intendant et je suis certain qu'il assurerait sa paternité avec joie et si point le cas, je m’y emploierai pour que cela soit le cas !!! Je m’y engage, foi d’Ombeline !!!
Vous savez, je peux vous le dire, maintenant que vous êtes si … hum … intime … Cet homme sous ses apparences premières de rustre mal dégrossi, est un vrai papa poule avec les enfants. Je prends exemple son attitude avec mon fils et mon fillio … Oh que oui, un papa poule qui m’a sorti de bien des situations délicates.

Ohohohoh … Je le savais papa poule voilà maintenant je sais qu'il se prend pour un coq.
Hihihihhiihi
Ne vous offusquez pas, juste une petite blagounette pour détendre l'atmosphère … ah ben, je suis fort aise qu’il est enfin trouvé chausse à son pied même si pour le coup, il en a pris une paire !

Bon, le temps passe, je badine, je badine … une vraie pie … Hihihihi, Allez, ma petite, prenez mon bras, je vais vous mener dans l’un des appartements libres la haut et vous faire préparer un bon bain aux senteurs de violette ou tout autre effluve selon vos envies.


Elles avaient déjà gravi l’escalier, et entamaient le premier couloir. Ombeline tapota toujours amicalement Nefertisis, souriant compatissante et compréhensive à la situation quelque peu singulière. Elle avait à cœur de prendre soin de ne pas trop la chambouler plus, surtout qu’elle trouvait qu’elle tirait une sacré tête là … Elle poursuivit son badinage tout en la conduisant vers la chambrée évoquée.

Oh, vous savez quoi ? Je vais de même vous faire porter une jolie toilette pour cette petite soirée semi-mondaine mais en toute décontraction, bien entendu, n’ayez crainte … pas de chichi entre nous, après tout cela, ce serait des plus hypocrite !!!

Le duo féminin était devant la porte… porte que la vicomtesse ouvrit prestement tout en ne laissant point le temps à sa voisin d’en placer une … Qu’est-ce qu’elle pouvait être pénible la vicomtesse, une fois lancée dans ses suppositions^^ mais bon elle était d’une telle compréhension à tout ceci et pis comme le disait le dicton, il fallait bien que jeunesse se fasse.

Ensuite, je m'occuperai de Glassheart, il semble qu'elle est plus de mal que vous à récupérer… Une première … peut-être, cela est toujours assez ….. hum ….. émouvant
Reposez vous quelques instants sur ce bon lit, je fais le nécessaire pour que la suite vous soit encore plus agréable que le bon moment que vous venez de passer

A tout de suite... et ne me remerciez pas, je fais cela de bon cœur, allez à tantôt … je filoche …


La Vicomtesse déguerpit aussi sec de là …




Nefertisis a écrit:


[Nefer complètement perdue là - Vers la chambre jaune]

Nefer avait suivi mécaniquement la Vicomtesse, ne l'écoutant que d'une oreille, complètement éberluée qu'elle puisse croire qu'elle et Rufus ... qu'elle est pu zieuter Glass et Rufus ... oh pinaise!!!! Y avait un gros malentendu, un très très gros du genre très embêtant même. Mais comment lui faire comprendre son erreur?
Bon déjà, il aurait fallu pouvoir en placer une, la Vicomtesse parlait plus vite que son ombre, s'en était effrayant. La jeune femme réussit tout de même à comprendre qu'elle allait avoir droit à la chambre jaune pour se remettre de ses émotions - mais pas celles que croyaient la Vicomtesse - et se changer tranquillement, puis elle serait invitée à dîner et pourrait même dormir dans la dite chambre jaune. S'en était trop, il allait falloir beaucoup de repos et de quiétude pour se remettre de tout ça, et cela paraissait impossible dans cette maisonnée de fou. Et encore, Nefer devait toujours interroger la maîtresse de maison pour son article. Perspective effrayante.

Ombeline la planta donc sur le pas de la chambre jaune, dont la porte était déjà d'un jaune criard, on ne pouvait pas la manquer même par nuit noire. Et elle avait parlé d'une tenue mondaine ... mais elle n'en avait pas sur elle Nefer!!! Oh misère de misère!!! Qu'avait-elle donc fait à ceux qui habitaient les cieux pour mériter ça. Une soirée mondaine??!! On se comportait comment là-dedans???
La jeune femme eu tout juste le temps de hurler, espérant se faire entendre de la patronne:


Une houppelande blanche suffira ma dame!!!!!!!

Nefer espérait qu'elle comprendrait le message subliminal à cette demande. Le blanc signifiait la pureté, donc après légère réflexion, qu'elle n'avait rien fait d'impur aujourd'hui. Elle savait la Vicomtesse intelligente, mais se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de lui crier directement qu'elle n'avait pas couché avec Rufus, et que Glass non plus en passant.

Puis Nefer se décida à ouvrir sa porte pour voir ... une chambre jaune ... ouille les yeux!!!!! Sa faisait flash tout ce jaune partout là. Rien pour diluer la couleur, pour la rendre plus douce. Bon voilà quelque chose qu'elle ne ferait pas chez elle, une pièce tout jaune jonquille.


Elle a pas une chambre or pendant qu'elle y est! murmura-t-elle en grognant.

Mais elle entra quand même vaillement, et se dirigea tout de suite dans le cabinet de toilette pour se défaire de ses vêtements boueux. Fort heureusement, la pièce était munie de serviette assez vaste pour s'en faire une robe qui trainait presque par terre, ce qu'elle s'empressa de faire. Il ne manquait plus qu'un peu d'eau pour se débarbouiller et des vêtements secs et propres et tout irait bien ... ou pas. Elle allait devoir affronter un dîner avec la Vicomtesse et le Lieutenant Leportel, la terreur des pompes. Et même si Glass serait là, c'était pas gagné.
Nefer sortit son matériel d'écriture de la poche imperméable et le posa sur le bureau, ainsi que toutes ses petites affaires qu'elle avait bien fait de mettre en sûreté là. Au moins pourrait-elle se refaire une beauté ou à peu près.

Il ne lui restait plus qu'à attendre l'eau, ce qui prendrait certainement un peu de temps si c'était la Marie qui devait s'en charger. Elle devait déjà être bien occupée avec Glass.
Nefer en profita pour faire le point sur les évènements une fois de plus et consigner le tout sur son journal de bord, tout en marmonnant.


Pourquoi j'ai accepté d'être journaliste? Pourquoi j'ai voulu faire cet article? Pourquoi moi? J'aurai du le savoir que ce milieu n'avait pas les même moeurs que le commun des mortels. Je suis une grande folle de m'être jetée là-dedans!



Citation:
[Aristote, protégez-nous de la damnation et des flammes de l'Enfer !!! Mais euuu, quand même, 'j voudrai savoir un truc, était-ce divin ? RAgggg, nan nan, veux rien savoir du tout !!! Péchés, péchés que cela .... à la Lingerie ]

Citation:
La jeune Marie



Et pis d'abord, j'ai rien tenté hein! C'est le Rufus qui a craqué nerveusement. L'est pas bien dans sa caboche celui-là. L'a pas intérêt à me faire le même coup quand on jardinera ensemble, sinon il va se prendre ma bêche quelque part...
Meuh nan, le Malin n'a pris possession de rien du tout. Juste un mauvais concours de circonstance. De toute, façon, avec la giclée d'eau bénite qu'il s'est pris dans la poire, il est exorcisé votre Rufus.
Calmez-vous ma Marie, je suis sûre que vos euh nombreuses prières ont immunisé cette maison contre toute attaque satanique.



La jeune Marie reniflait bruyamment. C'était les grandes eaux. Ce fut les yeux tout rougis qu'elle croisa le regarde de la Demoiselle Glassheart qui lui tapotait la main. Elle avait écouté à moitié ses paroles ... qui même si elle n'en avait percuté que quelques brides avec ses reniflements, elle avait bien senti que le ton mis se voulait doux et réconfortant ... Brave petite, de forte chance qu'elles s'accordent toutes deux et se transmettre leurs savoirs et savoirs faire seraient irrémédiablement plaisant. Elle aimait ça, la petite Marie expliquait de quelle manière, il fallait réaliser les oeufs à la coque, faisander le lapin, dépiauter les lapereaux, fourrer les poulardes, ébouillanter les volailles, bref que du bonheur culinaire en perspective et pis elles pourront chanter ensemble les louanges du Très Haut ... La Marie en eut la larmichette à l'œil et pour un peu, resterait bien plus longtemps que prévu au domaine, repoussant l'échéance de ses enseignements aristotéliciens. Ses larmes redoublèrent en intensité, la pauvre Glass pouvait songer que cela était du au choc précédemment mais que nenni, même si y'avait pas à dire, elle en était toute retournée la Marie ... Oh par tous les Saints, rien qu'à y resonger, elle sanglota, et fut secoué de spasmes .... s'accrochant à la serviette de sa future collègue des arts de la table ...

J'vais pas m'en remettre, miséricorde .... Rendez-vous compte tout d'même de ce qui s'est passé et ce que vous dîtes en plus ... concours de circonstance, concours de circonstance, ça a du beau la circonstance, moi, je vous le dis tout d'go !!! En plus, vous voulez y aller tête bêche la fois suivante, comme ça dans le jardin comme pour l'Eden avec Adam et Ève ... par tous les Saints et les saintes écritures ... Le faire une fois, même qu'à moitié là, ne vous a point suffit ??? Il est si .... enfin si .... Avec tous ses cris, on aurait cru un cerf en rut .... Enfin, pas que j'ai été espionner les cerfs dans les bois, lors des nuits de pleine lune, houla, ne croyez point cela, je suis une aristotélécienne bien comme il faut, du moins j'essaie de suivre au mieux la route tracée de nostre Foi ... hein, mais bon je les entends de ma fenêtre, olalala, je m'emberlificote, c'est qu'évidemment vous me perturber avec ces projets impurs ... tête bêche, tête bêche .... pendant vous y êtes, vous voulez y faire la fameuse brouette zanzibar ??? ou fleur éclatée ??? C'est que j'en ai déjà entendu des vertes et des pas mûres sur tout cela, ô mais voye
Ombeline
Nathanael a écrit:



Le garnement depuis le début de l'histoire enfin histoire ... péripéties étranges se réalisant en cette maisonnée ... était sagement assis dans l'une des bergères du salon feuilletant un roman d'aventures de preux chevaliers mais il avait bien vite interrompu sa lecture pour ouvrir grandes les esgourdes sur ce qui se passait en cette maisonnée. Ses yeux prirent la taille de soucoupe en entendant les brides de conversation qui lui venaient et y'avait pas à dire, ça l'intéressait drôlement tout ça, bien plus intéressant que ce vieux bouquin dont il avait bien du mal à déchiffrer les phrases ... Il fallait dire que la lecture n'était pas son point fort non plus mais il tenait à faire de gros efforts pour devenir le prince dont sa Laureline rêvait. Toute sa petite tête enregistra les paroles dites, même celles dont il ne comprenait pas trop la teneur mais chaque chose en son temps. Constat rapide du bonhomme, s'il voulait en savoir plus sur l'amour homme/femme, et comment faire tagada tsoin tsoin possible qu'il ne devait pas que s'adresser à la miss catastrophe de la mesnée mais à sa fille et sa copine qui avaient l'air d'en connaitre un rayon...par contre, un détail et pas des moindres, le perturbait, les cris du vioc ... Il ne pensait point que cela faisait un mal de chien à ce point. Soit il n'avait rien compris la dernière fois, soit la dame de compagnie de sa mère ne lui aurait pas tout dit. Nathy en était à un stade où il fallait qu'il remette les pièces en place un peu comme quand on construit une cabane, chaque chose à sa place comme lui disait le chef chef Loulou. A l'intérieur de sa caboche, cela se bousculait et pas qu'un peu. Il réfléchissait tout bas ...

Bon donc d'un côté la femme nue, la forêt vierge et l'trou en dessous
de l'autre, moua avec ma zigounette ... si j'ai tout compris la jehanne m'a dit de la mettre d'en l'trou et d'astiquer, d'astiquer et d'astiquer encore ...Mouais ... bon, première chose qu'il faut que j'sacheuuu c'est qu'est ce qui se passe quand on astique à ce point là, parce bon l'a ... j'ai toujours rien vu avec l'histoire du tagada ... mouais, m'a peut-être bien entourloupé la jehanne avec ses histoires d'asticage .... deuxième question, on fait quoi de ses mimines si on astique le trou, elles peuvent bien servir à quoi ...



A force de réfléchir il se dit qu'il arriverait bien à emboîter les choses l'une dans l'autre. Arff il devait jarter de là, voila la Marie et le mastodonte qui ramenaient leur fraise ici. Il s'extirpa hors de la bergère et sortit par l'autre porte, autant se faire discret. Il déambula dans le couloir, ses pas l'emmenèrent au bas du grand escalier alors qu'il poursuivait ses tergiversations. Une idée de génie lui vint. Étant donné que ceux qui savaient ne voulaient rien dire, il fallait aller voir la marie. Elle, elle dit toujours que c'est un pêché. Bon ben, pourquoi pas aller la voir qu'elle lui explique ce qu'il ne faut pas faire, ainsi il ne pèchera pas et pis comme ça il saura .. Le garnement bomba le torse fier de lui. Il se mettait à résonner, tout comme un grand. Il poursuivit son raisonnement à voix haute mais pas trop haut, des fois que des esgourdes le surprennent.


bon par contre, ya pas que la jehanne là. Il faut que j'en profite de ce que j'ai sous la main. Alors, alors, que j' résume le bidule ... Jehanne, elle est coincée, héhééé, elle finira par craquer. La marie, je vais l'entourlupinner, elle me dira tout.
Glass et Sylvine. La Nefer, si elle revient quelque fois au domaine. Pas gagné ça. Bon, l'enseigneuse m'a l'air un peu coincé du fion comme dirait le chef chef Lou. Hum, le coup du bain avait bien marchait avec Jehanne, pourquoi pas elle. Oh! et si je me rétamais la figure dans les bois en faisant croire que je me suis fait mal à la zigounette, c'est pas mal ça. A voir, à voir. ...
La glass à l'air d'avoir du roploplo. Comment réussir à les voir? Peut-être dénicher un autre passage secret, mouais, ça me plait bien, en plus c'est amusant à faire.
Bon, je vais attaquer qui en premier.


Nathyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy .... Nathy, mon angeeeeeeeeeeeeeeeee .... Où es-tu ??? Nathyyyyyyyy

Ah tiens, v'là m'man qui m'appelle. Que veut elle encore?

Un peu ronchon, il fila quand même rejoindre sa m'aman qui l'attendait dans sa chambrée les bras chargés de linge. Il comprit bien vite que sa mère l'assigna à une nouvelle mission. Il s'apprêtait à ronchonner mais se rendit bien vite compte de l'opportunité qu'elle lui ouvrait ... porter la tenue à la nouvelle dame, ça ne se renouvèlerait pas tous les jours. C'est avec un sourire allant jusqu'aux oreilles, qu'il fila comme le vent vers la chambrée jaune. Il toqua trois petits coups secs à la porte et attendit qu'on lui ouvrit. Quand elle lui ouvrit, ses mirettes s'agrandirent comme des soucoupes, il resta un instant, la bouche grande ouverte, et mit un temps à referme le bec. Ah ben ça il ne s'y attendait pas de la voir emmitouflée dans un drap.




Bonjour m'dameuuuuuuuuuuuuu.
Je m'appelle Nathanael et je vis ici avec ma mamannnnnnnn.
Elle m'a demandé de vous porter ceci. Je vais poser tout sur le lit !!!



Aussitôt dis, aussitôt fait ... Il se faufila sous le bras de la jeune reportrice et se rua sur le lit. Il posa les affaires, qu'il prit soin d'étaler sur le lit.

Y a tout j'pense ... J'vais faire l'inventaire pour voir si rien ne manque.
alors allons dans l'ordre
une jolie dentelle à m'man pour cacher le popo ... le popotin


Coup d'œil sur les jambes de la dame.

des bas pour vos jolies gambettes ... un jupon et une jolie jupe ... ainsi qu'une belle chemise pour cacher vos roploplos ... voilà il y a tout ... vous allez être très jolie avec ça. Vous êtes une ami à M'man ? Hein, dîtes ?

M'man m'a dit qu'on vous ramène de l'eau, ça s'ra Lordkiche ou Marie sans doute pour ça parce qu'elle n'a pas encore remis la main sur le vioc ... Ben, moua, je vais attiser un peu le feu.
Vous z'êtes trés jolie m'dame.


Le garnement s'occupa du feu dans l'âtre et remit quelques bûches. Constatant qu'il y a déjà encore de l'eau dans le chaudron, il se saisit d'un seau.

Je vais aider la marie ou Lordkiche sinon demain vous n'aurez pas encore trempée du tout ... et M'am, elle va vous attendre.

Il commença les allez-et-retour entre l'âtre et le baquet. Il glissa quelques paroles espiègles.

Si vous voulez déjà y aller, n'hésitez pas. Ne vous gênez pas pour moua.

Nathy prit l'air du vieil habitué, un peu blasé.

Vous savez, toutes les fesses se ressemblent, les forêts vierges sont pareilles, ya bien que les seins qui changent un peu mais bon, j'y fais plus attention maintenant.

Ouh là, il était fier de lui, il l'avait emballé avec classe sa phrase. De l'art, du grand art, un futur grand le Nathy. Comme dirait chef chef Loulou, un futur queutard, l'nathy.


Nefertisis a écrit:




Nefer était lancée dans l'écriture des évènements de la journée, qui n'était d'ailleurs pas finie, quand elle entendit des coups frappés à la porte. Bon bon bon, qu'est-ce que ça allait donc être que ça encore.
Elle se leva, rajusta correctement la serviette pour qu'elle l'enveloppe entièrement, dès fois que ce soit le Rufus qui se pointe. Il ne valait mieux pas trop attirer sa convoitise. Puis elle se dirigea vers la porte qu'elle commença par entrebâiller pour zieuter qui se trouvait derrière et pourquoi.

Et c'était un charmant petit homme portant une grande chose blanche dans ses bras. Nefer en soupira d'aise. En voilà un qui ne devrait pas lui causer de soucis comme tous les autres.
Elle ouvrit complètement la porte mais resta devant, barrant l'entrée de son corps. Elle n'allait pas laisser un inconnu pénétrer dans son nouveau repaire tout de même!


Bonjour toi! Que fait tu ici? Que me veux tu?

Oui, ça ressemblait un peu à un interrogatoire, mais la jeune femme usa de sa voix la plus douce pour ne pas paraître une vile marâtre aux yeux du bonhomme.

Bonjour m'dameuuuuuuuuuuuuu.
Je m'appelle Nathanael et je vis ici avec ma mamannnnnnnn.
Elle m'a demandé de vous porter ceci. Je vais poser tout sur le lit !!!


Et il se faufila sous son bras sans même attendre sa permission. En garnement que ce petit bout d'homme! Malheureusement, c'était apparemment le fils de la patronne, donc pas moyen de le corriger vertement. Pour un peu qu'il aille pleurer dans les jupes de sa mère, la jeune femme aurait été cuite pour son article et se serait surement pris une rouste par la mère et peut-être même le Lieutenant qui squattait là. Il valait donc mieux éviter les ennuis quand on le pouvait.
Nefer ferma donc la porte, le petit n'étant à l'évidence pas pressé de partir. Elle le regarda déballer les affaires propres avec un sourire. Il était peut-être pas si chiant, juste serviable.


Y a tout j'pense ... J'vais faire l'inventaire pour voir si rien ne manque.
alors allons dans l'ordre
une jolie dentelle à m'man pour cacher le popo ... le popotin

des bas pour vos jolies gambettes ... un jupon et une jolie jupe ... ainsi qu'une belle chemise pour cacher vos roploplos ... voilà il y a tout ... vous allez être très jolie avec ça. Vous êtes une ami à M'man ? Hein, dîtes ?


Non, pas une amie. En tout cas pas tout de suite. Je suis une collègue de travail. Tu sais que ta maman dirige la Gazette, et bien j'y travaille un peu.

Il était mignon à lui faire ainsi des compliments. Pourtant, seulement vêtue d'une serviette enroulée autour d'elle, elle n'avait rien de bien jolie.

M'man m'a dit qu'on vous ramène de l'eau, ça s'ra Lordkiche ou Marie sans doute pour ça parce qu'elle n'a pas encore remis la main sur le vioc ... Ben, moua, je vais attiser un peu le feu.
Vous z'êtes trés jolie m'dame.


Quoi Lordkiche était là aussi? Mais comment avait-elle pu le louper? Il était si immense qu'il serait impossible de ne pas tomber sur lui, même en pleine nuit noire. Sa compliquait sérieusement tout ça.
Bon, il ne fallait pas non plus s'inquiéter, il avait toujours été très gentil malgré son allure impressionnante. Et puis il ne fallait pas non plus laissé transparaître ses émotions à ce petit bout, il avait l'air porté sur la parlote, mieux valait éviter de lui donner un nouveau sujet passionnant.
Elle lui répondit enfin, gravant un doux sourire sur ses traits.


Merci Nathanael pour ce compliment. Mais je ne crois pas le mériter. Je ne suis vêtue que d'une pauvre serviette et j'ai des traces de boues un peu partout à cause de ce fichu Rufus.
Mais tu m'as l'air très doué pour les tâches de la maison. Qui t'a appris tout cela? Et ça te fait quel âge?


Elle le regarda s'activer, alors qu'elle même restait plantée là comme une cruche. Allez Nefer, active toi! Regarde, même un mioche en fait plus que toi!
Enfin bon, en même temps, il n'avait pas l'air d'avoir besoin d'aide le petit. Il paraissait habitué à tout cela, et ça faisait du bien à la jeune femme de se laisser dorloter tranquillement sans arrière-pensée.


Je vais aider la Marie ou Lordkiche sinon demain vous n'aurez pas encore trempée du tout ... et M'am, elle va vous attendre.

Si vous voulez déjà y aller, n'hésitez pas. Ne vous gênez pas pour moua.

Vous savez, toutes les fesses se ressemblent, les forêts vierges sont pareilles, ya bien que les seins qui changent un peu mais bon, j'y fais plus attention maintenant.


Et bang! Allez Nefer, tu croyais être tombée sur quelque chose de normal dans cette maisonnée mais non, il fallait que le fiston soit aussi porté sur la chose. Incroyable comme la vie vous obligeait parfois à subir un tas de choses dans la même journée.
M'enfin, elle n'allait pas non plus le laisser dire sans rien ajouter!


Nathanael, je ne me baignerais pas devant toi, c'est hors de question!
Et tu aurais pu dire "Les atours des femmes ne me sont pas choses inconnus.", c'est beaucoup plus raffiné, et ça plait bien plus.

Maintenant, je pense que je saurais me débrouiller. Pourrais tu sortir de cette chambre afin que je me prépare pour le repas?
Et tu pourrais demander à quelqu'un de venir me chercher quand il faudra passer à table? A moins que tu ne veuilles m'accompagner en personne, au quel cas, il faudrait mieux que tu revêts tes plus beaux habits histoire que nous soyons aussi jolis l'un que l'autre.


Nefer croisa les doigts pour que l'idée le rebute d'accompagner une grande personne qui refusait d'accéder à ses caprices, mais rien n'était moins sûr.
Elle réussit quand même à le mettre gentillement à la porte. La jeune femme ferma la porte, mais n'ayant pas de clé, elle coinça une chaise sous la poignée afin d'éviter les intrusions intempestives.

Maintenant, préparation! Bon, ce n'était pas la houppelande qu'elle avait commandé, mais en même temps, elle n'était pas chez elle, et cette chemise assortie à la jupe, le tout bien ajusté pourrait faire passer pour une robe.
Elle laissa tomber la serviette près du baquet, monta dedans et se rinça abondamment. C'était mieux que la rivière de Calais, et moins froid que les bains de mer tiens!
Elle se sécha ensuite vigoureusement, allant auprès du feu pour bien se réchauffer. Il ne lui restait plus qu'à s'habiller.
D'abord la dentelle ... étrange comme sensation, première fois qu'elle mettait pareil chose. Puis les bas, le jupon, la jupe et enfin la chemise. Cette dernière, peut-être un peu trop serrée, faisait ressortir ses atours. Bon, si c'était le petit qui revenait, il allait baver ... la Vicomtesse avait-elle encore des bavoirs???
Maintenant, il fallait arranger le tout pour faire croire à un ensemble en une seule pièce.

Après une demi heure d'effort et de contorsions, elle réussit enfin à mettre le tout comme elle le souhaitait. En se regardant dans une vitre, elle se plut, et en resta donc là.
Et quand elle voulut passer des petites choses pour ses pieds, ce fut le drame!


Et zut! Mes chausses sont trempées et boueuses, et pourtant ça aurait été l'idéal avec ceci!
Je ne vais quand même pas me promener en bas dans tout le manoir! Non, bien sûr que non! Je vais tenter de les laver et de les sécher auprès du feu.


Elle enleva donc ses habits propres afin de ne pas risquer une malheureuse tâche, prit le seau et de l'eau dans le chaudron sur le feu et alla près de la fenêtre nettoyer vigoureusement ses chausses censées être à peu près blanches. Le résultat fut qu'elles avaient pris une teinte proche du beige, qui n'était pas si moche en fin de compte. Elle les mit à sécher, ouvrit la fenêtre et balança l'eau sale par-dessus le bastingage - marine quand tu nous tiens!.

Enfin, elle put se rhabiller, remettant une bonne demi heure pour réajuster le tout, et pestant toutes les cinq secondes contre ce qui ne voulait pas se mettre correctement ou des mauvais plis qui se glissaient au mauvais endroit.

Ne sachant pas à quelle heure commençait le repas, elle fouilla dans les affaires récupérées dans sa chemise et prit la boite qui ne la quittait jamais, comme un talisman. Celle-ci ne contenait qu'un peu de maquillage et quelques feuilles pouvant servir pour diverses choses, mais elle représentait ce qui lui restait de son passé. Ce soir étant une grande soirée, elle avait décidé de mettre une touche très légère de khôl sur ses yeux, histoire de marquer le coup.
Puis elle s'occupa de sa chevelure laissée au vent pour qu'elle sèche plus facilement, et boucle légèrement. Elle laissa une mèche de chaque côté de son visage et rassembla le reste en une queue de cheval très basse et lâche, faisant presque croire que ses cheveux étaient libres.

Elle se regarda dans le miroir, s'entraînant à sourire de différentes manières selon son interlocuteur.


Je crois que je suis prête, pas guindée mais pas non plus trop vagabonde. Juste ce qu'il faut de mondain et de liberté.

Elle s'assit dans le fauteuil de bureau, ferma les yeux et se reposa en prévision d'une soirée qui ne pourrait qu'être mouvementée vu la maisonnée que c'était.
Nefer n'avait plus qu'à attendre que quelqu'un vienne la chercher pour le repas. Enfin un peu de calme jusque là!



Nathanael a écrit:


Nathanael, je ne me baignerais pas devant toi, c'est hors de question!
Et tu aurais pu dire "Les atours des femmes ne me sont pas choses inconnus.", c'est beaucoup plus raffiné, et ça plait bien plus.

Maintenant, je pense que je saurais me débrouiller. Pourrais tu sortir de cette chambre afin que je me prépare pour le repas?
Et tu pourrais demander à quelqu'un de venir me chercher quand il faudra passer à table? A moins que tu ne veuilles m'accompagner en personne, au quel cas, il faudrait mieux que tu revêts tes plus beaux habits histoire que nous soyons aussi jolis l'un que l'autre.


Le garnement la mira un peu étonnée, puis fit une petite moue et ses yeux de cocker d'être si vite congédié ... Il glissa toutefois avant de sortir quelques paroles car tout les dires de la reportrice n'étaient pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

Vous parlez rudement bien en tout cas ... dîtes hein, les atours ... Je ne connaissais pas, va demander à ma préceptrice de m'apprendre ça ... ouaip, pour dire des mots comme vous dîtes ... eu ... raffiné ... surtout ben si ça plait, ça plaira à ma jolie princesse au witwit ... Bon, je vais me vêtir parce que je serai rudement content de vous emmener moua et pis ça clouera le bec au vioc ... Il va couiner, hihihi ... a tantôt m'dame.

Le garnement sortit de la chambrée mais quand la porte se referma, il ne partit point de suite. Il zieuta aux alentours du couloirs.

Personne ... Tout est bon ...

Il était seul. Il se courba. Il colla son oreille contre la porte, entendit marmonner à l'intérieur. Puis, il regarda par le trou de la serrure. Pas bien, pas bien mais bon trop tentant pour le garnement. ... Il se tortilla en tous sens afin de voir ce la jolie dame faisait ... Ça l'intéresse quand même de voir des roploplos lui, c'est pour son instruction, important pour sa vie future sur l'anatomie féminin. ... Il veut apprendre tout ça quoi ... Il avait beau se trémousser et changer son angle de vue, rien y à faire, pas de reportrice dans son champs de vision ... Il pesta ... Soudain, il sentit une horrible douleur à son oreille qui venait d'être tirer en arrière

Aieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Il n'avait pas vu la personne lui faire cela mais eut aucun mal à l'identifier par sa voix ... Flute de flute ... Pris la main dans l'sac et pas par n'importe qui ... Il voulut protester mais fut embrigadé à suivre afin de quitter séance tenant les lieux.



Nefi Squire a écrit:



Elle était la depuis quelques jours maintenant, étant donné l'état de santé aléatoire se son amie et l'effervescence de la maisonnée, il avait été décidé qu'elle resterait quelques temps pour veiller sur son amie et à son calme surtout. Ce qui n'était pas chose facile.
la journée avait été agréable et Ombeline se sentant plus gaillarde après quelques jour de repos forcé elle avait décidé de faire une petite promenade à cheval. Elle en avait profité aussi pour faire un allez-retour à Mercatel pour voir si tout ce passait bien. La journée touchant à sa fin elle rentrait donc pour le diner, et monta l'escalier conduisant à sa chambre avec toute la souplesse et la discrétion d'un félin. ce qu'elle vit arrivée sur le palier la stoppa net, Nathy popotin en l'air était penché sur le troue de la serrure d'une des chambres réservées aux invitées. s'approchant sans bruit elle choppa entre ses doigts l'oreille du petit espion.

ah ben en voilà des manières jeune homme, c'est madame votre mère qui sera contente d'apprendre que son fils espionne ses invitées comme cela.
auriez vous par hasard une explication à me donner ?


elle le regardait la mine sévère que sa fille aurait sans doute identifié comme oulàlà groumph c'est pas le moment de raconter des menteries.


Nathanael a écrit:



Ah ben en voilà des manières jeune homme, c'est madame votre mère qui sera contente d'apprendre que son fils espionne ses invitées comme cela.
Auriez vous par hasard une explication à me donner ?


Oups, voilà ce qu'on appelait une tuile. Elle avait pas l'air de rigoler en plus.

Ayayaille, Nefi tu fais mal, lâches mon oreille s'il te plait......

Les larmes commençaient à lui couler sur ses joues, la douleur étant insupportable. Il tira un peu sur le bras de Nefi pour soulager un peu.

Je vais tout t'expliquer mais laisses mon oreille. Ah! enfin.....Tu m'as fait mal, t'es méchante. Je le dirai à m'man.

Gloups.....chose qu'il n'aurait peut-être pas fallu dire. Après, une réflexion rapide.

C'est rufus qui m'a dit de faire comme ça. Il m'a toujours dit tu regardes avant dans le trou pour voir si tu ne vas pas déranger; si tu ne vois rien de spécial, tu peux taper à la porte.
Je lui ai ramené des affaires tout à l'heure mais je crois qu'il manque les chaussures. Je voulais lui demander ce qu'elle voulait pour mettre à ses pieds et la taille.


Alors là, il était fier de lui Nathy, pas pour le mensonge mais pour la belle histoire qu'il venait d'inventer.

Bon sur ce, je vais te laisser Nefi, y'a chef loulou qui m'attend pour ranger du bois, je crois......



Nefi Squire a écrit:


mais il la prenait pour une buse en plus lui trouvant des excuses rocambolesque, elle de doutait point que le ruru n'avait pas une bonne influence sur ce garnement surtout depuis qu'il était célibataire visiblement le démon du bas ventre le chatouillait sérieusement au point d'attendre le cerveau,... mouais encore faut il qu'il en est un mais soit là n'était pas le propos le garçon lui était en trait de lui raconter des menteries et ça elle ne pouvait laisser ainsi.

lui lâchant l'oreille mais le rattrapant aussi sec le bras qu'elle ne lâcha point, elle répondit d'un ton sec et tout militaire.


qu'allez vous dire à vostre mère Nathanael d'ytre et de Fruge ??? que je vous ai surpris en plein voyeurisme devant la porte d'une de ses invitées ?
que vous avez tentez de m'embrouiller en accusant votre "nounou" l'affligeant de la responsabilité de vos propres actes ?
sachez que la bienséance pour une jeune seigneur veut que l'on frappe à la porte et qu'on attende avec patience la réponse de la dame, et non point qu'on l'espionne avec tant d'indélicatesse en espérant se rincer l'oeil.
voulez vous donc maintenant que nous allions en discuter avec la vicomtesse vostre mère mon seigneur ? je n'aurais quant à moins point la moindre gêne à lui confirmer que je vous ai frictionnée les oreilles comme je l'aurais fait à mon propre fils en même cas.
Allons donc voir vostre mère de ce pas dans ce cas.


le masque de son visage était des plus stricte, et elle ne lâchait rien ni le regard, ni le bras. malgré les suppliques du gamin. elle se demanda quoi faire tout de même, il était à l'âge ou un garçon se pose des question, en même temps il ne fallait pas l'encourager en ce sens non plus, le procédé étant des plus... sans compter que l'encourager dans le mensonge elle ne pouvait accepter. elle se retenait de rire toutefois comme souvent face aux bêtises de ses enfants mais elle savait garder ce calme qu'elle affichait maintenant.



Lordkiche a écrit:


Ah tiens, c'était la Marie qui lui indiquait quoi faire...elle avait prit de l'assurance et avait semble t il presque réussit à trouver sa place. Avant on ne la voyait pratiquement jamais et il ne souvenait même pas avoir entendu le son de sa voix...peut être était il trop souvent sur les routes accompagnant la maitresse des lieux...
En tout cas elle avait l'air d'avoir trouvé une passion pour le dieu du coin...dieu qu elle appelait à la rescousse pour il ne savait quelle histoire...
Même habitué au froid, il avait les doigts rougis et l'idée d'un feu rapidement allumé le conforta dans son idée de ne pas répondre à la domestique; elle était encore trop proche de l hystérie...

Il déposa d'abord les plus petites bûches et remua les braises pour que le feu reparte. Il plaça le reste des bûches en tas près de l'âtre ainsi que l'énorme bout de tronc.



Citation:
[Un rustre de plus, pffffffff .... là où elle est mandée^^ ]

Citation:
La jeune Marie



La domestique fixait le colosse. **Incroyable, il m'ignore superbement, quel ostrogoth !!! Les hommes sont vraiment tous les mêmes, des rustres, des malotrus, des vicieux, des gougnafiers, des malappris, des des des ... grgrgrgrg ... Par tous les Saints, je ne suis pas prête de m'en coltiner un, ah ça nan ... Cela ne fait que confirmer de plus en plus mon choix de vie ... Je n'ai que hâte de rejoindre ce couvent, bien que j'aimerai avant terminer ma mission de remettre certains membres de cette maisonnée dans le droit chemin, mais oh par Aristote et tous ses Saints, cela me semble de plus en plus ardue que cela ... Que le Trés Haut m'aide .... Viens à mon secours **... Sous ses prières silencieuses, elle quitta la pièce séance tenant, sans un regard pour l'homme qui activait le feu, non sans un rappel par derrière son épaule

Et faîtes attention aux meubles.

Elle retourna en cuisines, et effectua les mêmes gestes que la dernière fois, à peu de chose près, ses récriminations et prières. D'un pas tranquille, elle porta deux seaux d'eau chaude jusqu'à la porte de la lingerie. Elle toqua à celle-ci.

Demoiselle Glassheart, c'est moi. Vous pouvez ouvrir sans crainte. J'ai votre eau chaude.
Demoiselle Glassheart ???? M'demoiselle ??? Vous m'entendez ???





Lordkiche a écrit:


Et faîtes attention aux meubles.

Zartinkoff !! jura t il en lui même. Il était devenu un peu plus patient avec tous ses voyages et tout ce qu'il avait vécu, mais il s'aperçut que sa rage pouvait remonter très vite...
Il finit de lancer le feu et oubliant celà, il regarda les flammes monter. Il observa un moment l'âtre, la lueur dansante et envoutante des flammes lui rappelant ses nombreux feux de camp.
Maintenant que le bois avait prit on pouvait appeler tout le monde à se réchauffer.
Il chercha des yeux mais personne n'était devant la porte...
Du coup il se dirigea vers le premier éclat de voix venu...
il monta un petit escalier - qui grinça et son épée se coinça entre les barreaux de la rambarde, le faisant grogner.

qu'allez vous dire à vostre mère Nathanael d'ytre et de Fruge ??? que je vous ai surpris en plein voyeurisme devant la porte d'une de ses invitées ?
que vous avez tentez de m'embrouiller en accusant votre "nounou" l'affligeant de la responsabilité de vos propres actes ?
sachez que la bienséance pour une jeune seigneur veut que l'on frappe à la porte et qu'on attende avec patience la réponse de la dame, et non point qu'on l'espionne avec tant d'indélicatesse en espérant se rincer l'oeil.
voulez vous donc maintenant que nous allions en discuter avec la vicomtesse vostre mère mon seigneur ? je n'aurais quant à moins point la moindre gêne à lui confirmer que je vous ai frictionnée les oreilles comme je l'aurais fait à mon propre fils en même cas.
Allons donc voir vostre mère de ce pas dans ce cas.


Il s'approcha de la scène sans oser ouvrir la bouche pendant le discours....
Ne sâchant pas trop quel était sa place au domaine pour le moment, il se garda bien d'ajouter quoi que ce soit et regarda la conception des poutres du manoir avec attention...

_________________
Ombeline
Nathanael a écrit:



Nathy ne bronchait pas trop car la piqueuse avait son regard vache des mauvais jours.

Qu'allez vous dire à vostre mère Nathanael d'ytre et de Fruge ??? Que je vous ai surpris en plein voyeurisme devant la porte d'une de ses invitées ?
Que vous avez tentez de m'embrouiller en accusant votre "nounou" l'affligeant de la responsabilité de vos propres actes ?
Sachez que la bienséance pour une jeune seigneur veut que l'on frappe à la porte et qu'on attende avec patience la réponse de la dame, et non point qu'on l'espionne avec tant d'indélicatesse en espérant se rincer l'oeil.
Voulez vous donc maintenant que nous allions en discuter avec la vicomtesse vostre mère mon seigneur ? je n'aurais quant à moins point la moindre gêne à lui confirmer que je vous ai frictionnée les oreilles comme je l'aurais fait à mon propre fils en même cas.
Allons donc voir vostre mère de ce pas dans ce cas.


Oh Nefi, tu sais faut pas prendre de manière avec moi, tu peux m'appeler Nathy.
C'est quoi voyeurisme, dis Nefi?
C'est quoi affligeant, dis Nefi?
C'est quoi bienséance, dis Nefi?
Puis j'ai pas menti, tu peux demander à m'man, Rufus il regarde toujours par les trous de serrure et m'man dit qu'il fait trés bien son travail. Donc, moi je travaille comme lui si c'est bien. Tu dois pas savoir toi.
Et puis quand tu me parles, je ne comprends pas la moitié des mots.
Je suis d'accord pour aller voir m'man, elle te confirmera que Rufus il zieute par tous les trous. Et pis moi, je regardais pas, t'as mal vu, j'avais collé mon oreille.
Bon, on y va voir m'man que je lui explique que tu m'a arraché l'oreille et qu'en plus tu m'as pincé le bras.
Il faudrait faire vite parceque le chefchef Loulou, il va m'attendre.
Tu ne préféres pas qu'on aille le dire à lui, m'man a pas trop la forme, on va pas l'ennuyer avec des petits trucs pareils, hien Nefi?



Nefi Squire a écrit:



ahhh les enfants toujours réponse à tous tssss que faire donc ? répondre à ses interrogation déjà... l'emmener à sa mère ? tssss elle devait se reposer avant tout... bon allez avec le ruru en plus fallait pas s'étonner que le gamin ait de mauvaises manières... elle sentit une présence prés d'eux et leva le nez pour voir lord en train de les regarder. elle lui sourit et reporta son regard sur nathy toujours l'air sévère.

le voyeurisme, c'est regarder les gens sans qu'il se sache comme toi en regardant par le troue de la serrure,
ce qui est affligeant, parce que ce n'est vraiment pas polie de faire ça, la bienséance, c'est ce qu'il faut faire pour être polie c'est donc ne pas regarder les gens en cachette quand ils se croient seul. et si tu veux être un garçon bien séant il ne faut pas faire comme le rufus parce que lui il fait rien comme il faut. ce n'est vraiment pas le bon exemple. mais j'en parlerais avec ta maman de tout ceci. je crois qu'elle ne doit pas tout savoir mais tu as raison elle est fatigué en ce moment c'est pourquoi il ne faut pas faire de bêtise.
allez file mais je te garde a l'oeil nathy ne recommence pas sinon je sortirais bien moins gentil encore....

le gamin se sauva bien vite, et elle se tourna vers lord, elle lui dit tout bas.

faut bien que jeunesse se passe mais ça promet, surtout avec un rufus pour exemple...





Lordkiche a écrit:



Elle se passe quoi qu'il arrive... il resta pensif

J'ai fais du feu en bas. Rien n'a changé et pourtant rien n'est totalement pareil... J'ai cru que ça serait Rufus qui m'agacerait, mais non, c'est la Marie...elle est devenue cul bénie ? Par contre tu parlais de repos, ça à l'air mal partit avec autant d'invités et d'hystériques...



Nefi Squire a écrit:



elle rit de sa remarque.

il faut bien qu'il fasse son apprentissage en effet. mais parfois avec le rufus dans le coin j'ai quelques crainte....


J'ai fais du feu en bas. Rien n'a changé et pourtant rien n'est totalement pareil... J'ai cru que ça serait Rufus qui m'agacerait, mais non, c'est la Marie...elle est devenue cul bénie ? Par contre tu parlais de repos, ça à l'air mal partit avec autant d'invités et d'hystériques..
.

elle lui sourit et reprit,

le monde évolue sans cesse, c'est ainsi, le rufus qui perd sa fiancé, la marie qui à croisé Aristote, faudra pas se surprendre de la voir prendre le voile celle-ci, notre vicomtesse amoureuse, nathy qui devient un jeune homme... et toi aussi lord tu change, je te trouve différent aussi depuis ton retour. mais la vie n'est pas figé c'est ce qui lui donne son piment.

quant au repos d'Ombynette, je reste pour y veiller mais la tâche est ardue et je vois que mes quelques heures d'absence ont été riche d'évènements.




Lordkiche a écrit:


Perdu sa fiancé ? Quelle fiancé ?

Changé ? Comment ça changé ? il tâta son ventre dur d'abdominaux Ouf !

Le petit parlait d'un capitaine Loulou ? Ombeline n'a t elle assez donné de temps à l'armée ?




Nathanael a écrit:



Le voyeurisme, c'est regarder les gens sans qu'il se sache comme toi en regardant par le trou de la serrure, ce qui est affligeant, parce que ce n'est vraiment pas poli de faire ça, la bienséance, c'est ce qu'il faut faire pour être poli, c'est donc ne pas regarder les gens en cachette quand ils se croient seul, et si tu veux être un garçon bien séant il ne faut pas faire comme le rufus parce que lui il fait rien comme il faut. ce n'est vraiment pas le bon exemple. mais j'en parlerai avec ta maman de tout ceci. Je crois qu'elle ne doit pas tout savoir mais tu as raison elle est fatiguée en ce moment, c'est pourquoi il ne faut pas faire de bêtises.
Allez file mais je te garde a l'œil nathy ne recommence pas sinon je serai bien moins gentille encore....


Nathy écoutait d'une oreille discrète. Il se fichait complètement des explications. Il se doutait bien que voyeurisme avait un rapport avec zieuter par le trou de la serrure.
Il avait bien embobiné Nefi, c'est ce qui comptait.
Il prit le regard triste d'un chien et sauta dans les bras de Nefi.

Je te promets tata Nefi, je ne le ferai plus. J'avais pas compris que c'était mal.

Bon, il en remettait une petite couche. Si elle pouvait oublier d'en parler à sa m'man, ça serait très bien.

Je peux aller rejoindre Chef loulou maintenant. Je te remercie tata Nefi. Je t'aime......

Il se sauva vite fait. Ouf....Il avait eu chaud sur ce coup là......




Glassheart a écrit:


[Dans la lingerie - Se laver, se changer, c'est pas trop tôt^^]

Demoiselle Glassheart, c'est moi. Vous pouvez ouvrir sans crainte. J'ai votre eau chaude.
Demoiselle Glassheart ???? M'demoiselle ??? Vous m'entendez ???


Oui, ça va, j'ai entendu. Je suis touchée dans ma fierté mais point sourde encore.

Glass s'emmitoufla dans une grande et moelleuse serviette, alla déverrouiller la porte et se saisit du baquet d'eau chaude que Marie portait, histoire de la soulager un peu. Ses jambes flageolaient encore la pauvre. ça devait être les émotions de la journée.

Bon, déjà vous allez arrêter de m'appeler Mademoiselle hein. ça me fait bizarre. Vous allez m'appeler comme tout le monde, Glass, et pis c'est tout.

Et, disant cela, Glass alla se placer derrière le paravent, posa le baquet devant elle puis tendit la main de derrière la paravent pour récupérer son nouvel habit tout propre que Marie lui avait porté.


Citation:
[Domestique, une vie point de tout repos - Dans la lingerie ]
Citation:
La jeune Marie



Oui, ça va, j'ai entendu. Je suis touchée dans ma fierté mais point sourde encore.

La domestique leva les mirettes au plafond ... Et elle donc, que devait-elle dire ??? Point d'ailleurs le temps d'y songer, elle avait du travail devant elle, et pas qu'un peu !!! Elle sentit les larmes lui monter quand elle vit l'état de la lingerie. Son peit coeur se serra, prêt à exploser. Par tous les saints, des saligots !!! Dans quel état, il avait mis sa belle lingerie, tout était sans dessus dessous. Des mains lui prirent les seaux d'eau chaude ... Pendant qu'elle se remettait peu à peu et encore la remontée était des plus rudes, elle releva les manches et se mit à ranger tout ce binz. Elle laissa donc Glassheart terminer sa toilette sans y prêter attention. Elle ne l'entendit même point lui les paroles de la conquête de l'Intendant.

Bon, déjà vous allez arrêter de m'appeler Mademoiselle hein. ça me fait bizarre. Vous allez m'appeler comme tout le monde, Glass, et pis c'est tout.

Tout devait être au carré !!! La jeune femme ne ménagea point sa peine et au bout de plusieurs longues et intenses minutes et de grosses gouttes de sueur, elle réussit à rendre cette pièce présentable !!! La petite domestique était fière d'elle et remercia silencieusement le Très haut de l'avoir aidé et soutenu en ces tâches ménagères .. ô que oui, il était là, elle avait senti sa présence, son aura ... difficile d'exprimer tout cela avec des mots sans avoir pu vivre cette émouvante expérience ... Elle se tourna vers Glass alors que cette dernière venait de revêtir l'une des tenues de Marie. Elle la mira de haut en bas, et ne put réprimer un petit sourire. Avec un col si haut, le conquérant allait être fort déçu, et toc, bien fait pour ce pédant songea-t-elle .... Elle se signa de suite, mordilla sa lèvre pour avoir eu aussi vite une telle vilaine pensée ... Par tous les Saints, à ce rythme je vais plonger dans les flammes de l'Enfer si je ne fais que penser à cet être du Sans Nom ... Grgrgrgr ... reprends-toi Marie, reprends-toi !!! Secourez-moi Aristote et tous ses Saints !!! Ayez pitié d'une pauvre âme esseulée face à ce rustre, ce maraud, ce .... grgrgrg ... Elle se gifla pour se reprendre .... Par Aristote, cela réveille, songea-telle.

Bien, maintenant que vous êtes de nouveau en tenue convenable.
Si vous voulez bien démarrer vostre service auprès de m'd'ma ce jour, et bien cela me faciliterait la tâche car nous avons du monde à souper, et pas qu'un peu.
J'aurai besoin de vous .... Surtout qu'il n'était pas prévu de rajouter des couverts ... Enfin, sachez que si vous préparez, vous dégusterez aussi exceptionnellement vos œuvres culinaires car m'dme m'a fait savoir que vous êtes prévue au souper ...
Alors ?
Évidemment, avant elle vous attend comme il était convenu au petit salon devant un bon feu de cheminée pour hum ce qu'elle avait mandé à savoir des douceurs, et la collation.


La jeune Marie la fixa de ses mirettes devenues soudainement inquisitrices ... fouinant dedans, les sondant afin d'en soutirer l'éventuelle réponse ...



Glassheart a écrit:



[Cuisine, nous voilà - Dans la lingerie ]

Bien, maintenant que vous êtes de nouveau en tenue convenable.
Si vous voulez bien démarrer vostre service auprès de m'd'ma ce jour, et bien cela me faciliterait la tâche car nous avons du monde à souper, et pas qu'un peu.
J'aurai besoin de vous .... Surtout qu'il n'était pas prévu de rajouter des couverts ... Enfin, sachez que si vous préparez, vous dégusterez aussi exceptionnellement vos œuvres culinaires car m'dme m'a fait savoir que vous êtes prévue au souper ...
Alors ?
Évidemment, avant elle vous attend comme il était convenu au petit salon devant un bon feu de cheminée pour hum ce qu'elle avait mandé à savoir des douceurs, et la collation.


Glass écouta attentivement Marie, lui dédia son plus beau sourire et lui répondit:
A vos ordres, chef.
Je suis toute à vous euh enfin pour vous aider.

Sourit contrit de la calaisienne un peu perturbée par tous ces rebondissements.
Je vous suis.



Ombeline a écrit:



Bien après avoir quitté Nefertisis, la Vicomtesse s'en alla quérir une tenue pour la reportrice. Elle chargea son fils de la commission une fois la tenue adéquate trouvée. Elle n'avait point mis la main sur une houppelande blanche mais bon jupe et chemise, de qualités feraient fort bien l'affaire. Elle retourna à son bureau récupérer les plis qu'elle avait lassé dans la matinée afin de les remettre à Rufus pour qu'ils s'en charge comme à l'accoutumée. Elle s'attarda quelques instants, pour rédiger deux derniers plis puis elle descendit retrouver les membres de la maisonnée au rez de chaussée. Elle fut des plus surprises du calme régnant en cet instant. Léger plissement de nez, froncement de sourcils ...

Hum ... louche ... Il va bien arriver une bricole d'ici peu, à moins que ...

Ses pas la guidèrent vers le petit salon où elle avait donné rendez-vous à Glassheart pour la collation promise. Elle ne trouva personne. Lordkiche s'était bien occupé de l'âtre comme convenu.



Il faisait beau. Il faisait chaud. Ses invités seraient bien ici. Elle resta quelques minutes devant les flammes qui crépitaient, songeuse, puis elle rebroussa chemin en quête d'une de son fils, histoire d'avoir des nouvelles du garnement et si la commission était faite, et de deux, savoir ce qu'il était advenu de Glass et Marie. Elle appela tout ce petit monde tout en déambulant dans les couloirs menant aux cuisines.

Nathy ??? Nathy ???
Où te caches-tu ?

Marie, Glass ?


Finalement, c'est en arrivant au abord de la lingerie qu'elle les découvrit quand la jeune domestique ouvrit la porte pour sortir de la pièce.

Ah Marie ... Glass ... Vous êtes là ...
Tout se passe bien ? C'est hum étrangement calme ?
Où sont les autres ? Rufus, Lou, Nathy, Nefi, Nefertisis et compagnie ???


Elle reporta son attention sur Glassheart.

J'pensais vous retrouver au petit Salon Glass ... Hum ... La tenue, ça ira ?
Et eu, pas trop faim ? Est-ce que ...


Les coups de clochette venant de la cuisine et indirectement de la grille d'entrée retentirent l'interrompirent. Étonnée, Ombeline reporta son attention tour à tour sur les deux visages lui faisant face.

Bien et ben, nous ne sommes point au bout de nos surprises ou peines, selon le point de vue ... une autre visite ... Journée défilée ce jour ... Hum ... Marie prévoyait un peu plus pour la collation, sait-on jamais ... Je n'ai aucune idée de qui cela est-ce ...

Regard autour d'elles.

Hum ... Ne voyant pas Rufus, pourriez-vous voir ? A moi, que je ne tombe sur Nathy ... Quoique ... nan, laissez, vous avez déjà a géré la collation, je vais bien tomber sur mon fils en cette demeure ...

Glass, nous nous retrouvons au salon, encore désolé de vous laisser de nouveau ... L'une des deux pourra prévenir Nefertisis de nous rejoindre aussi ? Je lui avais parler du souper, mais si elle désire nous rejoindre aussi maintenant, au lieu de rester toute seule dans sa chambrée, autant qu'elle nous rejoindre.
Voulez-vous bien ?



Glassheart a écrit:



[Lingerie]

Glass s'apprêtait à suivre Marie, toute impatiente d'aider à la cuisine, quand la Vicomtesse fit son apparition dans le couloir.
Ah Marie ... Glass ... Vous êtes là ...
Tout se passe bien ? C'est hum étrangement calme ?
Où sont les autres ? Rufus, Lou, Nathy, Nefi, Nefertisis et compagnie ???

Oui, tout va bien patronne. Je suis à nouveau présentable.
Euh les autres, je ne sais point où ils sont.


J'pensais vous retrouver au petit Salon Glass ... Hum ... La tenue, ça ira ?
Et eu, pas trop faim ? Est-ce que ...

Glass allait répondre qu'elle était désolée, la toilette ayant pris plus de temps que prévu et qu'elle s'apprétait à allait aider Marie en cuisines quand des coups de clochette venant de la cuisine et indirectement de la grille d'entrée retentirent, interrompant la Vicomtesse. Étonnée, celle-ci reporta son attention tour à tour sur les deux visages lui faisant face.

Bien et ben, nous ne sommes point au bout de nos surprises ou peines, selon le point de vue ... une autre visite ... Journée défilée ce jour ... Hum ... Marie prévoyait un peu plus pour la collation, sait-on jamais ... Je n'ai aucune idée de qui cela est-ce ...
Hum ... Ne voyant pas Rufus, pourriez-vous voir ? A moi, que je ne tombe sur Nathy ... Quoique ... nan, laissez, vous avez déjà a géré la collation, je vais bien tomber sur mon fils en cette demeure ...
Glass, nous nous retrouvons au salon, encore désolé de vous laisser de nouveau ... L'une des deux pourra prévenir Nefertisis de nous rejoindre aussi ? Je lui avais parler du souper, mais si elle désire nous rejoindre aussi maintenant, au lieu de rester toute seule dans sa chambrée, autant qu'elle nous rejoindre.
Voulez-vous bien ?


A vos ordres Madame, je file la chercher.



[Chambre jaune]

S'élançant dans les couloirs, la petite brunette déambula un moment, ayant encore peine à se retrouver dans l'agencement du manoir. Elle arriva enfin devant la porte de la chambre jaune.
Glass frappa 3 coups brefs.

Nefer, c'est moi. Tu m'ouvres?



Nefertisis a écrit:



Nefer s'était assoupie dans son fauteuil tellement ses nerfs avaient été sollicités en peu de temps. Elle sursauta donc quand quelqu'un frappa à sa porte.
Qui est-ce que ça allait être encore??? Mon Dieu, pas Rufus par pitié! Tout mais pas ça!
Heureusement, une voix bien connue retenti et rassura la jeune femme sur l'identité de son visiteur, ou plutôt sa visiteuse.


Nefer, c'est moi. Tu m'ouvres?

La soldate se leva donc pour aller ouvrir à sa supérieure. Elle la fit entrer avant de poursuivre l'entretien, jugeant que la laisser sur le perron de sa porte serait mal vu.

Et bien, que me veux tu pour ainsi toquer à ma porte? Tu t'es remise de tes émotions et tu viens me passer un savon? Note que j'aurais pu être pire et franchement m'esclaffer de ta situation.

Mais vu la tête de Glass, ce n'était pas pour ça qu'elle venait, et que là, elle venait de lui donner une idée, une mauvaise idée, en lui rappelant ce passage de son existence.

Hum, oui, bon. je suppose que c'était pas pour ça hein!
D'ailleurs je suis désolée de m'être présentée ainsi au manoir, j'ai l'impression de faire honte à notre Marine. j'aurais dû au moins prendre le temps de mettre l'uniforme ... et emporter une épée si j'avais su ce qui m'attendais ici. Vraiment navrée. J'irais faire des pompes à mon retour au fort tiens!


Et là, Nefer scruta une fois de plus l'expression faciale de sa camarade, pour comprendre que ce n'était toujours pas pour cela qu'elle s'était présentée devant sa porte.
Elle regarda rapidement le ciel au dehors afin de tenter de juger de l'heure qu'il était, mais impossible d'en être sûre à 100%. Etait-il déjà l'heure de passer à table? Mangeaient-ils très tôt dans cette maisonnée? Aucune idée.


Bon, à l'évidence, c'était pas ça non plus.
Alors tu venais pour quoi? Non parce que il faudrait quand même t'expliquer à un moment!


Il faut dire que Nefer ne lui avait pas trop laisser le temps d'en placer une. Mais tout de même, elle aurait pu l'interrompre avant qu'elle ne s'enfonce toute seule dans les ennuis!



Rufus1er a écrit:



[Suite ... 22 .... 22 .... Paupol en feu .... Abreuvoir des canassons dans la cour.]


Le Ruru avait tellement causé qu'il en avait le gosier sec mais la gratouille s'acharnait sur sa couenne. Y'avait plus trop l'choix, fallait qu'il mette les panards dans le plat et l'autre mariole l'était vraiment mal tombé, nom d'la ... Vraiment pas sur lui qu'il aurait rêver d'avoir comme confident intime ... surtout pour discourir des soucis de son paupol ... D'ici qu'il croit qu'il lui fait d' l'effet ... D'ailleurs, pourquoi donc qu'il lui répondait ... l'avait lui aussi la trique ou quoi ... Le Ruru cogitait sec au point que nous aurions pu voir de la fumée sortirent des esgourdes si cela avait été possible.

Zalors mon gars, zety donc y'a zun zoucis ??? Tu t'zens bien là ?
Zety pas l' biau Ruru zi bien montécomme zun bon zétalon de compet, zety ben bien vrai d'ailleurs, point la peine de s'le cacher, hein entre gars !!! Brefle, qui t'hynoptize ... J't'fais d'l'effet ??? Me voilàty bien zi zety l' gars, bonté d'mère, me voilà bien ... Déjà qu'j'trouvais l' Balthazar pas zaint d'préféré l'autre bord zurtout toua comme muze mais là zi tu d'viens comme loui, zety za craint du boudinet !!! Zety qu'elle va zetre zurprise l'patronneuuuu, vindioussssssssssssssssss !!!

O purée de mortecouillette, za gratouilleuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu zencore ... zety zintenable nom d'la ... zety pas normal que za ... Va m'falloir des zoins ... Va falloir quérir l'patronneuuu pour zoigner za, pas l'choix mon gars, zety pas d'lacomédie !!!! alalalaala, za gratteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuu




leportel62 a écrit:



Zalors mon gars, zety donc y'a zun zoucis ??? Tu t'zens bien là ?
Zety pas l' biau Ruru zi bien montécomme zun bon zétalon de compet, zety ben bien vrai d'ailleurs, point la peine de s'le cacher, hein entre gars !!! Brefle, qui t'hynoptize ... J't'fais d'l'effet ??? Me voilàty bien zi zety l' gars, bonté d'mère, me voilà bien ... Déjà qu'j'trouvais l' Balthazar pas zaint d'préféré l'autre bord zurtout toua comme muze mais là zi tu d'viens comme loui, zety za craint du boudinet !!! Zety qu'elle va zetre zurprise l'patronneuuuu, vindioussssssssssssssssss !!!

O purée de mortecouillette, za gratouilleuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu zencore ... zety zintenable nom d'la ... zety pas normal que za ... Va m'falloir des zoins ... Va falloir quérir l'patronneuuu pour zoigner za, pas l'choix mon gars, zety pas d'lacomédie !!!! alalalaala, za gratteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuu


Mais il n'allait pas bien le ruru. Il me prenait pour une tarlouze balthazarienne ou quoi.

Oh, le vieux tu te calmes sinon tu vas ramasser les quelques chicots qui te restent à même le sol. Puis arrête donc de te gratter le service trois pièces. Bah dis donc, ça ne te réussit pas beaucoup de dégorger le poireau toi.
Et, pffffffffff, entre nous, c'est quand même pas la ptiote qu'il t'a refilé des morbacks.

Bon, c'est pas tout ça mais ne bouge pas de là, je vais aller te chercher des serviettes et regarder si je trouve un onguent quelconque pour tes raisins secs.

Il retourna vers la lingerie et aprés s'étre assuré qu'il n'y avait plus personne à l'intérieur, il y pénétra pour prendre deux serviettes. Une inspection vite fait dans le coin servant de pharmacie afin de débusquer un truc pour l'autre zouave. Ah!!!bah voilà :'démangeaisons'. Ceci devrait faire l'affaire.
Une idée venait de germer.

Nefi, Nefi, où es-tu?

Il se mit à sa recherche. La trouvant enfin, il lui tendit le pot d'onguent.

Nefi, le Ruru est atteint de démangeaisons. Omby demande si tu peux voir à ça. Elle pense que ceci devrait faire l'affaire. Enfin, elle te fait confiance hein, c'est toi la doc. Il attend dans la lingerie

Il retourna voir le Ruru et lui tendit les serviettes.

On t'attend dans la lingerie pour tes soins. Dépêches-toi......


_________________
Ombeline
Nefi Squire a écrit:


pour mémoire,

elle lui sourit et reprit,

le monde évolue sans cesse, c'est ainsi, le rufus qui perd sa fiancé, la marie qui à croisé Aristote, faudra pas se surprendre de la voir prendre le voile celle-ci, notre vicomtesse amoureuse, nathy qui devient un jeune homme... et toi aussi lord tu change, je te trouve différent aussi depuis ton retour. mais la vie n'est pas figé c'est ce qui lui donne son piment.

quant au repos d'Ombynette, je reste pour y veiller mais la tâche est ardue et je vois que mes quelques heures d'absence ont été riche d'évènements.

Perdu sa fiancé ? Quelle fiancé ?

Changé ? Comment ça changé ? il tâta son ventre dur d'abdominaux Ouf !

Le petit parlait d'un capitaine Loulou ? Ombeline n'a t elle assez donné de temps à l'armée ?


toujours dans le couloir non loin de la porte de nerfertisis, elle papotait avec lord, riant de sa réaction.

oui sa fiancé, mais cela fait quelques mois déjà, et ne te regarde dont pas ainsi je te parlais pas des ta carrure toujours aussi.... impressionnante, juste de ta façon d'être mais en même temps nous nous sommes connue dans une situation bien particulière. quant à ombeline elle est toujours dans l'armée et si lou est son lieutenant il n'y a rien de militaire dans sa présence en ce lieu, et nathy l'appel ainsi par jeu entre eux.
bien lord je te laisse quelques instant pour me rendre plus présentable au diner, j'ai chevauché toute la journée je dois ressembler à une sauvage...
je te retrouve plus tard au diner ?


elle entra dans sa chambre non loin de là pour reprendre une allure plus civilisé, elle avait presque fini de se préparer quand la voix de lou l'appela d'on ne sait où., elle sortit donc sur le pas de sa porte.

Nefi, Nefi, où es-tu?

Nefi, le Ruru est atteint de démangeaisons. Omby demande si tu peux voir à ça. Elle pense que ceci devrait faire l'affaire. Enfin, elle te fait confiance hein, c'est toi la doc. Il attend dans la lingerie


elle prit le pot le regardant dubitative, regarda lou avec la même expression.

qu'est ce qu'il a encore fait l'animal ? encore barboté ou il faut pas ?

elle avait prêté serment certes mais certaine fois elle avait bien envie de pas se déplacer, le ruru il était bizarre en ce moment et sautait sur tout ce qui portait jupon, se retrouver dans la lingerie avec lui ne l'enchantai guerre, elle prépara donc une picouse pour le cas ou... et attrapant sa besace elle se dirigea vers la lingerie pour y retrouver le rufus.


Rufus1er a écrit:


Oh, le vieux tu te calmes sinon tu vas ramasser les quelques chicots qui te restent à même le sol. Puis arrête donc de te gratter le service trois pièces. Bah dis donc, ça ne te réussit pas beaucoup de dégorger le poireau toi.
Et, pffffffffff, entre nous, c'est quand même pas la ptiote qu'il t'a refilé des morbacks.


Bon, c'est pas tout ça mais ne bouge pas de là, je vais aller te chercher des serviettes et regarder si je trouve un onguent quelconque pour tes raisins secs.


Ruru voulut répliquer mais l'guignol partit derechef. Il bougonna de plus belle, vitupérant après l' Major de le laisser là comme un glandu cul nu, dehors à la merci de tout et n'importe quoi ou n'importe qui. Il sursauta en entendant la cloche d'entrée teinter. Bonté d'mère zencore d'la vizite, vindioussssssss, marmonna-t-il tout bas. Pour sur, qu'il allait pas y courir là, hors de question. Il se colla d'autant plus contre l'abreuvoir, attendant le guignol qui en mettait du temps, à croire qu'il le faisait exprès. Ouaip, il le faisait exprés sans aucun doute !!! Quand il le vit, il lui aboya dessus un.

Pas trop tôt !!!

Il lui attrapa les serviettes brusquement, grognant un merci.

On t'attend dans la lingerie pour tes soins. Dépêches-toi......

Mouais, zety za va, za va, y'a pas l'feu l'au lac, non plus, bonté d'mère.
Nom d'la, zen plus zety pas la maniaque qu' j' voulais moua.
Za aurait été plus zimple zavec la patronneuu, zety qu'comme comme commeuuuu ben, zune soeur quoi pour moua ... Bonté d'mère, j'y crois pas, j'y crois pas, l' couillon ... Chiabrena, il m'a ramené la piqueuse, ah mais quel couillon !!! ZA va zêtre la mizère que za ... Va pas s'en remettre l'paupol d'être violenter .... Lui faut d'la douzeur tout za, bonté d'mère .... la piqueuzeuu, j'y crois pas, j'y crois pas !!!


Il grogna, pesta, tout en semmitouflant dans les serviettes, protégeant les bijoux de famille de toute mirette intéressée, des fois que quand même le guignol soit de la jacquette ... Il partit en direction du manoir, se tortillant encore ... Ben que oui, ça gratte encore et pis voila hein ... Les noisettes, c'est délicat et le coton, ça frotte frotte ...
Sans se retourner, il jeta d'une voix rocailleuse au guignol.


Va falloir voir, y'a d'la vizite la haut !!! Faudrait s'bouger le derch zun peu. Pas que za zattende zinon la patronneuu risque d'pouuzzer zune gueulante ... M'enfin, moua ce qu'j'en dis, hein ....

Il pénétra à pas de loup dans la cuisine ... Il n'en vit qu'une de dos ... Vite, il se faufila sans bruit, à quatre pattes ... se mouvant de meuble à meuble, de chaise à chaise, de corbeille à corbeille, bref vous avez compris le topo, tout dans l'art de la discrestion rufulesque ... et réussit à atteindre la porte du couloir ... Sain et sauf ... enfin presque ... Un objet volant non identifié heurta le haut de son crane lui extirpant un hurlement de douleur et de surprise ... Il se retourna et beugla aussi fort que la bigotte.

Zespèze de folle !!!!

HORS DE MES CUISINES !!! VICIEUX !!! DEPRAVES !!! PERVERS !!!!
OUSTTTTTTTTTTTTTTTTTT, où je vous balance ma marmite d'eau bouillante en travers la goule !!!
Vous n'aurez pas l'temps de me sauter dessus, je vous aurai réduit les noisettes en moins deux, sale pervers !!! Bête du Sans nom !!!


Le Ruru en aurait bien ajouter une couche sur cette frappée, mais préféra battre en retraite, enfin non pas en retraite, disons que vu le rapport de force, la pauvrette n'aurait pas eu une seule chance, il l'aurait ratatiné. Il lui sauvait son honneur à la bigotte mine de rien. L'était un saint homme, le soit disant pervers, ricana-t-il dans son pois chiche ... Il ne peut s'empêche de penser qu'elle l'était dingue la bigotte, complètement siphonné de la cafetière et pis l'était blessé déjà. Il évita de lui tourner le dos, et marcha à reculons, paluches en l'air.

Zety faut pas s'exciter hein, va partir ... Zety qué moua ... Va falloir zarrêter la tizane, hein la Marie ... Vous zetes zur les nerfs là, bonté d'mère ... Zen plus j' zuizze blessé presqu'à mort là, et vostre zazzaut zaurait pu m'étre fatal !!!
Vous zauriez eu zun mort zur la conscienze, hein, crénom d'nom ... Ben l' Très Haut vous zaurez pas pris, zentendez za .... J' fileuuuuuuuuuu, m'déranger pas, j' zuizze za la lingerie ...


Arrivé devant la porte, cette fois, il prit soin de toquer à la porte et d'appeler. Pas un bruit. Il gratta ensuite à la porte, histoire d'être sur. Les femelles étaient un brin énervée en ce moment, autant pas s'en prendre une autre dans l' lard pour rein. Il toqua encore. Rien. Silence radio. Il allait ouvrit la porte quand des pas retentirent. Il écarquilla des mirettes ... La piqueuse se pointait ... Oh pétard, il en avait déjà des sueurs froides ... Il s'engouffra bien vite dans la lingerie.




Nefi Squire a écrit:



Arrivé presque à destination elle vit le ruru enroulé dans une serviette s'engouffrer dans la lingerie et en refermer bien vite la porte, il l'avait bien vu elle le savait. S'approchant d'un pas décidé, surtout décidé à en finir bien vite d'ailleurs, elle toqua à la porte.

Rufus, lou m'a fait mander, il parait que vous avez besoin de soin, puis je entrer ?


qu'est ce qu 'il avait encore bien pu faire celui ci pour être dans cette tenu et avoir besoin de ses services, elle craignait le pire et depuis ses quelques tentative pour lui sauter dessus et la peloter elle préférait de loin le tenir à l'écart.



Rufus1er a écrit:



Le Ruru souffrait le martyr et tira la goule. Plus le temps s'égrainait plus sa couenne le démangeait. Pour zur il avait du chopper une saletée avec cette bestiole ... maudite grenouille !!! ...Il destestait les grenouilles !!! Terminé la mare, il allait la ratatiboiser !!! Un gros tas de terre y prendrait place.
Déloqué, il ne savait plus où se mettre, gesticulant et se frottant partout ... sur l’étagère, sur la corbeille à linge, sur le paravent puis même le tabouret … mais bon la localisation de la zone sensible n’était pas du tout à calmer tout cela !!! Pire, il avait l’impression que ça ravivait l’urticaire.


Rufus, lou m'a fait mander, il parait que vous avez besoin de soin, puis je entrer ?

La voix de l’adepte de la piquouse résonna derrière la porte. Mortecouille, elle l’avait vu,l’était cuit cuit cuit le Ruru … C’est elle qui allait s’occupait de son affaire … Pour sur, il aurait préférer les petites mimines de sa sirène mais elle devait lui en vouloir de s’être fait la malle comme un maraud … Il fallait qu’il lui cause dar dar d’ailleurs, histoire d’éclaircir la chose …. Oh bondiousssssssssss, ça gratouille …
Il se serait bien fait masser aussi les valseuses par la patroneuuuhhhhh mais l'major de pacotille l'avait encore bien enturlubanné en lui envoyant la toquée de la piquouse. Sûr qu'elle n’allait pas être douce avec son service trois pièces pire elle avait là une occase en or de se venger de ses assauts entreprenants de l’autre fois.L'air abruti comme il sait si bien le faire, il osa un :


Zéty qui ? Pas ben bien zentendu ?

Il réajusta la serviette autour de sa taille, ouvrit un peu la porte des fois qu’il s’en prenne une aussi direct par elle, y’avait qu’un pas.

Ah zéty vous ma douceuhhhhhhhhhh Nefi
Z'entrez donc vite qu'on ne nous voit pas
Zéty que je va vous z'expliquer mon zouzi …Z'en voulant zauver la patronneuh d'une noyade certaine, le brave Rufus zé zeté dans l'eau glazée de la mare pour lui porter zecours avant qu'elle ze noit, pour zûr. L'major de pacotille la même pas bouzé c'est l'ruru qui s'est tambouriné tout le turbin … Pour zûr celui la j'sais pas où elle l'a dégoté mais elle aurait mieux fait d’ chier zau lit, za aurait été moins long zà faire disparaître

Bon zéty pas tout za mais z'aprés z'avoir zauvé la patronneuhhhh j'ai dû zauvé la ptiote Glass qui se noyait aussi. Zéty pas normal d'être dans la marine et ne pas zavoir nagé
Bon, revenons à nos roustons, euh nos moutons

Zétu quand z'ai voulu me défroquer, za commençait à me gratter à la zigounette et cam'brulait les valoches.
Zé baissé m'calbute et zéty pas qu'une grenouille sort d’ la dedans. Elle a eu d’ la chance de na pas mourir asphyxier la bestiole car vu comment il est monté le Ruru, elle avait plus beaucoup de plaze pour respirer

bon zé pas tout ça mais depuis je me gratte les glawouies et za me démange, zé atroce comment za pique et gratte
vous pouvez zety faire quelquechose dame Nefi que za me gratte plus
j'va vous montrer mes fermez les noeils que ze vous en créve pas zun quand la bête va zortir.


Il avait beau jouer les fiers le Ruru, il n'en menait pas large devant le silence observé par la piquouseuse. Il bomba le torse ce qui eut pour effet de faire chuter sa serviette.
Il baissa la tête et sourit en laissant apparaître le peu de chicots qui se battaient en duel

Ze croit qu'elle est aussi zimpressionnée, elle veut rentrer dans za coquille
Zavé vu elle est toute rouge à forze de m'gratter.
Zzety qu'il va pas falloir la couper hein Dame Nefi. Vous z'allez m’ réparer za zen un tour de reins si ze puis m’ permettre.


Grimaces rufulesques, frottage actif de nouveau



Nefi Squire a écrit:



[ Lingerie ]

Zéty qui ? Pas ben bien zentendu ?

C'est Néfi, ouvrez donc.

la porte s'entrebâilla sur un rufus à la mine méfiante puis il lui ouvrit et la laissa entrer.

Ah zéty vous ma douceuhhhhhhhhhh Nefi
Z'entrez donc vite qu'on ne nous voit pas
Zéty que je va vous z'expliquer mon zouzi …Z'en voulant zauver la patronneuh d'une noyade certaine, le brave Rufus zé zeté dans l'eau glazée de la mare pour lui porter zecours avant qu'elle ze noit, pour zûr. L'major de pacotille la même pas bouzé c'est l'ruru qui s'est tambouriné tout le turbin … Pour zûr celui la j'sais pas où elle l'a dégoté mais elle aurait mieux fait d’ chier zau lit, za aurait été moins long zà faire disparaître


elle l'écoutait en silence ce demandant quand il abrègerait ses explications alambiqué dans lesquels lou en prenait encore pour son grade.

Bon zéty pas tout za mais z'aprés z'avoir zauvé la patronneuhhhh j'ai dû zauvé la ptiote Glass qui se noyait aussi. Zéty pas normal d'être dans la marine et ne pas zavoir nagé
Bon, revenons à nos roustons, euh nos moutons


elle retient quelques signe d'impatiente se demandant ce qui pouvait bien lui arriver, ça devait pas être bien grave pour qu'il tourne ainsi autour du pot. il avait l'air malin trempé comme une soupe avec sa serviette autour de la taille.

Zétu quand z'ai voulu me défroquer, za commençait à me gratter à la zigounette et cam'brulait les valoches.
Zé baissé m'calbute et zéty pas qu'une grenouille sort d’ la dedans. Elle a eu d’ la chance de na pas mourir asphyxier la bestiole car vu comment il est monté le Ruru, elle avait plus beaucoup de plaze pour respirer


oulala ben là pour le coup elle dût se mordre la langue pour pas éclater de rire non mais des fois, déjà s'imaginant la scène c'était bien cocasse mais la vantardise de cette homme n'avait pas de limite au ridicule.

bon zé pas tout ça mais depuis je me gratte les glawouies et za me démange, zé atroce comment za pique et gratte
vous pouvez zety faire quelquechose dame Nefi que za me gratte plus
j'va vous montrer mes fermez les noeils que ze vous en créve pas zun quand la bête va zortir.


ben tiens allons y joyeusement après m avoir peloté il trouve le moyen de déballer la marchandise pour m impressionner. me crever un œil on aura tout entendu j'vous jure. Bon allez soyons professionnelle devant cet être d'Aristote qui souffre le martyre. tsss le v'là qui fait le coq en plus et le coup de la serviette,...
petit coup d'œil sur la chose toute pleine de plaque rouge mais aussi loin de la description faites par son propriétaire. Bon et bien l'invité devait être mécontente de l'accueil et l'a fait savoir à sa façon.

Ze croit qu'elle est aussi zimpressionnée, elle veut rentrer dans za coquille
Zavé vu elle est toute rouge à forze de m'gratter.
Zzety qu'il va pas falloir la couper hein Dame Nefi. Vous z'allez m’ réparer za zen un tour de reins si ze puis m’ permettre.


Grimaces rufulesques, frottage actif de nouveau

oh oh l'occasion était trop belle la, un tour de reins il croyait quoi, lui couper niark niark. non nenni mais le faire marcher un peu...

hum point de chance j'ai bien peur que votre invité n'était toxique, elle vous à lâché son venin il va falloir faire au plus vite sinon je crains de devoir prendre des mesures radicales si vous survivez jusque là encore....

se frottant le menton en réfléchissant, elle fit durer se suspense en mirant la trombine de l'intendant.


Rufus1er a écrit:



[Tête à tête ou hum tête bêche peut-être avec la Nefi, Ruru tout en ébullition - Lingerie ]

[font=Trebuchet MS]Tout en continuant à se gratter, il regardait d'un air inquiet la folle de la piquouse qui semblait réfléchir.

Zéty q'vous penzez za quoi Dame. Zéty, vous m'inquiéter d' pour zûr, nom d'la. Zety j'y tiens zau paupol moua, il zert, zety zun vaillant p'tit gars, j'vous l' dis !

Zéty qu'elle va m'faire quelque choze que za m' gratte plus. Zé zinfernal za. Zéty pas l'habitude de mettre mes mains là pour m' gratter zi z'elle voit c'que je veux dire.
Zéty faut m' réparer za rapidos car zé un rencartzé zours ci et jvoudrai pas zêtre obligé de m'la mettre sur la zoreille.
Fauty que ze ramone la donzelle et j'zazzure moua comme d'hab, hein, pour zur. Zety j'ai zus zune renommée za défendre moué !!! L(Hildago de zes dames, zety ben bien moua, héhééhéhé.


Il bombe le torse, se redresse tout en se gratouillant ... Hum hum charmant quoi ...

ZEty va la faire ben bien couiner zun bon coup, zun bon coup d'rein quoi ... M'enfin vous d'vez zavoir connu za qu' j'penze même zety za doit dater. Zi yety bezoin des fois, j'zuizz là moua, peut dépanner zans mal, zen tout ben bien honneur hein. Zety j' zais ze qu'zest l'envie quand za t'prend par l'couenne et tout et tout quoi.

Il lui attrapa la main doucement et tenta de la poser sur ses valseuses endolories.

Zety qu'elle zent comme zé brûlant, faut faire queque choze ... zavant za zagrave quoi ... zé qu' j'défailleuuuu moua ... Fauty sauver l'paupol.



Pendant ce temps, ailleurs ...

Glassheart a écrit:



Et bien, que me veux tu pour ainsi toquer à ma porte? Tu t'es remise de tes émotions et tu viens me passer un savon? Note que j'aurais pu être pire et franchement m'esclaffer de ta situation.
Glass entra à l'invitation de la soldate reportrice et allait ouvrir la bouche pour dire que non, elle ne voulait pas lui passer un savon quand Nefer repartit de plus belle:
Hum, oui, bon. je suppose que c'était pas pour ça hein!
D'ailleurs je suis désolée de m'être présentée ainsi au manoir, j'ai l'impression de faire honte à notre Marine. j'aurais dû au moins prendre le temps de mettre l'uniforme ... et emporter une épée si j'avais su ce qui m'attendais ici. Vraiment navrée. J'irais faire des pompes à mon retour au fort tiens!

Non mais, ça va pas la tête, des pompes, rhooo. Glass allait répondre, mais décidément, Nefer était partie sur sa lancée.
Bon, à l'évidence, c'était pas ça non plus.
Alors tu venais pour quoi? Non parce que il faudrait quand même t'expliquer à un moment!

Glass profita que sa compatriote calaisienne reprenne sa respiration poue enfin en placer une:
Oui, ben si je pouvais en placer une, tu aurais su que je venais te chercher. La vicomtesse nous mande au salon.
Vu qu'on est toutes deux présentables, zou.
Euh si je retrouve où c'est...

Glass sortit dans le couloir, regarda à droite, à gauche, puis se gratta le menton, perplexe.



Nefertisis a écrit:


Oui, ben si je pouvais en placer une, tu aurais su que je venais te chercher. La vicomtesse nous mande au salon.
Vu qu'on est toutes deux présentables, zou.
Euh si je retrouve où c'est...


Je te suis, parce que je ne connais pas du tout cet endroit!

Nefer sortit donc de sa chambre à sa suite, et ferma la porte doucement.
Elle observa sa compatriote qui avait vraiment l'air de ne pas savoir où aller.


Bon alors, tu y es déjà allé dans ce salon?
Si oui, il suffit de savoir d'où tu es parti et de refaire le même chemin!
Si non, et bien on a plus qu'à fouiller tout le manoir pour trouver. On tombera bien sur une bonne âme qui nous indiquera la route! Du moment que ce ne soit pas Rufus...


Nefer regarda à gauche et à droite, essayant de deviner par où aller.

On tente par la droite?



Nathanael a écrit:


[Pendant ce temps, à l'étage]


Il avait réussi à se dépatouiller de la tantine, hein de quoi qu'elle se mêlait cette Grande là, pffffffff ... Il avait bien assez de sa m'am sur le dos ... Elle serait bien capable de tout cafter, pire de raconter ça à sa princesse de cœur ... Oh malheur de malheur !!! Il fila bouder dans sa pièce secrète, attenante à la chambrée de Jehanne ... Il jeta un œil dans le trou existant dans le mur et plaça sa frimousse dans la fameuse tête de sanglier ... Verrait-il son éducatrice de la foret noire et du tripatouillage du zozzio ? A première vue, il fit chou blanc, personne. Petit moue déçue, il porta donc son attention sur l'œil de bœuf, avec vue plongeante sur la cour.

C'est de là qu'il découvrit l'hurluberlu vilain, ouaip vilain, parce qu'il l'avait fait pleuré et pis avait fait pleuré sa mère aussi et ça, le damoiseau n'était pas prête d'oublier. Il se haussa sur la pointe afin de mieux voir. Y'avait un troisième gusse avec eux en plus du gros tas de muscles qui collait aux fesses l'hurluberlu. Soupirs ... Pas eu le temps de voir sa tronche, ils étaient hors de portée. Curieux de nature, héhéhéhé, ben il a de qui tenir le garnement, il sortit en trombe de sa cachette ... Il courut sans regarder devant lui et arriva ce qui arriva, percuta de plein fouet les deux silhouettes qui gravitaient dans le couloir. cela fit un gros boummmmmmmmmm, un crashhhhhhhhhhhhhh d'étoffe et reboum quand il tomba au sol enfin au sol^^ ... le sol était bien moelleux le concernant ... et son nez ne se plaignait point d'être dans les roploplos ... Il releva le nez de la poitrine plutôt généreuse sortant de l'étoffe déchirée ... vers la tête de sa hum victime ? Il ne perdait pas le Nord pour autant, et d'une voix fluette, et sous un sourire malicieux s'adressa à la personne sur laquelle il était allongé de tout son long.


Oh c'est que j' vous ai pas vu ... C'est doux dis donc la dedans ... Connaissant déjà la forêt vierge mais ça c'est rudement plus intéressant ... C'est tout moelleux en plus ... Et dis, ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnn .... Hummm, ça sent aussi bon que m'aman mais c'est quand même différent ...

L'émoi du damoiseau qui se traduisait au niveau des braies, ne pouvait être ignoré de la victime.




Glassheart a écrit:



[perdue dans les couloirs - où le sens légendaire de l'orientation glassesque]

On tente par la droite?
Ouais, tant qu'à faire...
Les soldates prirent donc à droite, longeant le mur. Glass était à l'affut du grand escalier qu'elle avait emprunté pour arriver jusqu'à la chambre jaune. Par quel miracle avait-elle retrouvé si facilement Nefer? Un coup de chance, vraisemblablement.
Glass était en train de regarder une fresque murale, se demandant si elle était déjà passée par là quand elle entendit un grand *PLOC*
Se retournant, elle trouva Nefer affalée par terre, un Nathanel couché sur elle qui arborait un drôle d'air.

Oh c'est que j' vous ai pas vu ... C'est doux dis donc la dedans ... Connaissant déjà la forêt vierge mais ça c'est rudement plus intéressant ... C'est tout moelleux en plus ... Et dis, ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnn .... Hummm, ça sent aussi bon que m'aman mais c'est quand même différent ...
Glass chopa le jeune homme par le col et le redressa sur ses pieds avant de tendre sa main à Nefer, encore sous le choc de la collision.
Dites donc jeune homme, est-ce des façons de vous adresser à une Dame ça?
Et puis c'est quoi ces manières de courir comme un dératé dans les couloirs?
Et d'ailleurs qu'est-ce que vous nous chantez là? Forêt vierge? Quelle forêt vierge? De quoi donc parlez-vous?

_________________
Ombeline
Côté lingerie .... Nefi VS Rufus

Nefi Squire a écrit:



dans la lingerie avec rufus, suffit les vilaines pensées hein c'est purement médicale....

il se grattait à s'en arracher la peau le bougre mais voir sa trombine passer par toute les couleurs et s'inquiéter pour ses bijoux de famille c'était trop drôle.

Zéty q'vous penzez za quoi Dame. Zéty, vous m'inquiéter d' pour zûr, nom d'la. Zety j'y tiens zau paupol moua, il zert, zety zun vaillant p'tit gars, j'vous l' dis !

hum, hum, si vous le dites....

Zéty qu'elle va m'faire quelque choze que za m' gratte plus. Zé zinfernal za. Zéty pas l'habitude de mettre mes mains là pour m' gratter zi z'elle voit c'que je veux dire.
Zéty faut m' réparer za rapidos car zé un rencartzé zours ci et jvoudrai pas zêtre obligé de m'la mettre sur la zoreille.
Fauty que ze ramone la donzelle et j'zazzure moua comme d'hab, hein, pour zur. Zety j'ai zus zune renommée za défendre moué !!! L'Hildago de zes dames, zety ben bien moua, héhééhéhé.


Il bombe le torse, se redresse tout en se gratouillant ... Hum hum charmant quoi ...

non mais fallait l'entendre pour le croire, sa vantardise sur ses prétendu exploit n'avait pas de limite, et avec tout ça fallait qu'elle réfléchisse à la meilleur façon de lui faire passer cette hurticaire avait qu'il se la mettre à vif.

ZEty va la faire ben bien couiner zun bon coup, zun bon coup d'rein quoi ... M'enfin vous d'vez zavoir connu za qu' j'penze même zety za doit dater. Zi yety bezoin des fois, j'zuizz là moua, peut dépanner zans mal, zen tout ben bien honneur hein. Zety j' zais ze qu'zest l'envie quand za t'prend par l'couenne et tout et tout quoi.


OH rufus il suffit tout de même de m abreuver de vos insanités, je ne suis point pudibonde mais il y a des limites tout de même, mélez vous dont de vos affaire et éviter de me raconter vos exploits.


Il lui attrapa la main doucement et tenta de la poser sur ses valseuses endolories.
bon sang de bois la c'était le pompom, retirant sa main brusquement elle se retient de lui balancer un allé retour.

Zety qu'elle zent comme zé brûlant, faut faire queque choze ... zavant za zagrave quoi ... zé qu' j'défailleuuuu moua ... Fauty sauver l'paupol.

oui oui nul besoin de tripoter pour le voir, maintenant suffit avec vos carabistouilles, préparez vous un bain avec de l'eau propre je vais vous donner des plantes à faire infuser dans l'eau et vous ferez trempette dedans pendant une demi heure en usant bien du savon hein.
ensuite je vous donnerais un onguent à appliquer pendant quelques jours, vos conquêtes devront attendre votre guérison pour user de vos services.
il me semble que ce n'est pas la première fois que ça vous arrive, donc suffit les bains dans la mare vous devez faire une allergie à quelques choses donc les bains désormais c'est dans de l'eau du puits.

bougez pas de là puisqu'il y a un bac ici je vais vous apporter l'eau nécessaire ce n'est pas une tenu pour vous promenez dans la cuisine. La marie en aurait une attaque.


elle fit quelques aller retour avec des sceaux d'eau, prit la température et y fit infuser quelques plantes.

voilà je vous laisse maintenant suivez bien à la lettre mes recommandations sinon je devrais couper.




Rufus1er a écrit:



[Dans la lingerie avec l'adepte de la piquouse, paraît que c'est purement médical....]


oui oui nul besoin de tripoter pour le voir, maintenant suffit avec vos carabistouilles, préparez vous un bain avec de l'eau propre je vais vous donner des plantes à faire infuser dans l'eau et vous ferez trempette dedans pendant une demi heure en usant bien du savon hein.
ensuite je vous donnerais un onguent à appliquer pendant quelques jours, vos conquêtes devront attendre votre guérison pour user de vos services.


Le Ruru grimaça ... *qu'est-ce donc qu'elle avait encore, il ne faisait rien d'mal .... carabistouille, pfffff, il voudrait bien la voir avec ce genre d'ennui, bonté d'mère ... L'était pas facile, facile* songea le bonhomme reprenant ses gratouilles mais de manière un temps soit peu discrètes, enfin si cela était possible ... Nouvelles grimaces à l'évocation d'un bain obligatoire ...

Ba ba ba ... l'est pris l'bain déjà ...

il me semble que ce n'est pas la première fois que ça vous arrive, donc suffit les bains dans la mare vous devez faire une allergie à quelques choses donc les bains désormais c'est dans de l'eau du puits.

Ouchhhhhhh, un rappel de mauvais souvenirs que ça ... Il vira au blanc. *Vindiousssssss, zety zi za dur' d'nuits, zety plus l' peine d'compter sur la levée d'filet avec les deux gazelles ... Zety j'ai la poizze, bonté d'mère, poizze de chez la poizze *... Bougonneries et grimaces suivirent.

bougez pas de là puisqu'il y a un bac ici je vais vous apporter l'eau nécessaire ce n'est pas une tenu pour vous promenez dans la cuisine. La marie en aurait une attaque.

Oh zety qu'j'va rester là, pour sur, pas fou moué ... Zety qu'elle zerait ben bien capable même qu' zuizze pas zen mon état optimun d'me zauter d'ssus la bigotte !!!! Zety ben moué qu'en aurait l'attaque, nom dl'a, imaginez za. Elle a des sacrés zoucis d'cafetière. Zavez quoi, faudrait ben bien qu'elle consulte ... zety si elle peut y faire quelque choze à za l'médicaste, faudrait y faire, nom d'la.

Il ne sut si Nefi entendit ou non sa parlote, elle était déjà en route pour quérir des sauts. Il referma bien vite la porte, tendant le cou avant dans le couloir, zieutant à droite, gauche, en dessous, au dessus et en travers, si la bigotte était dans le secteur. RAS

Oh zety qu'elle l'était pas commode la piquouse, grincheuse zen plus.
Ben m'étonneuuu pas que za zoit pas folichon folichon ... faut zela coltiner ... Des carabistouilleuus, o pétard, voudrait la voir zavec za, hein ... oh, non d'la qu'est-ze j'ergote là, za zerait zaffreux mui !!! Bonté d'mère, j'dérailleuu ... bezoin d'repos, moué, trop trop trop surmené ichi, y'a pas za dire ... Zety pas zune vie que za. Fauty zetre zun surhomme.
songea le bonhomme.

Il dut rouvrir la porte, pour la laisser revenir avec ses seaux ... Plusieurs allers retours furent nécessaires ... Il la zieuta du coin de l'œil quand elle touilla la flotte et y mit ses herbes.

voilà je vous laisse maintenant suivez bien à la lettre mes recommandations sinon je devrais couper.

Il faillit s'étrangler de stupeur ... mira son paupol martyrisé estomaqué .... et brailla un

QUOI ????

Zety quoi zette zembrouille que nom dla ?
L'est bien médicastre la p'tite dame ? l'a bien zes diplômes ???? Zety j'espère pas zavoir zafaire à de la perle za panpanette moué, hein ... La patronneuu laizzera pas faire za, nom dla, zety moué qui l'dis, pour zurrrrrrrrrrrr ...
Me l'couper, noméooooooooooooooo, castatrice !!!! Zallez trouvez zun zautre cobaye pour vos lubies hein, mé zety pas moué va pazzer za l'cazzerole, nom dl'a ... couper, couper, zety pas pozzible que za !!!


Malgré ses rebuffades, il n'en menait pas large le Ruru et se glissa vite fait, bien fait dans la flotte ... propulsant une giflée d'eau tout autour de lui ... Il espérait sauver son atout d'Hildago dezes dames. L'heure était compté.


Nefi Squire a écrit:



sortit de la lingerie ne perdant pas une miette du discours outré du ruru elle se retient encore un peu pour éclater de rire. entrant de nouveau dans la cuisine elle alla se savonner les mains avant de retourner dans sa chambre pour se changer avant le diner.
Remontant vers le hall elle fut surprise de voir l'attroupement pour le moins coloré s'y trouvant. Une puissante odeur d'encens flottait dans l'air la faisant suffoquer tant les épaisses volute de fumé emplissaient la pièce.


Les lieux sont purifiés, je peux dorénavant commencer ... et je vais faire appel dans un premier temps aux runes ancestrales !!!
Des questions avant que je ne pousse plus en avant mes explorations sensorielles ?


levant un sourcil circonspect elle s'approcha un peu plus restant debout attendant la suite.


***

Côté Entrée - Salon

[Énième visite ... C'est le défilé, décidément !]

Iznogoud a écrit:




Avec ses comparses, il avait élu domicile dans un près non loin du domaine d'Ytres. Faisant le tour du Royaume, par mont et par vaux, il espérait devenir incontournable en son Art mais surtout remplir ses jars de pièces d'or. Il avait eu bon nombre d'échos sur l'Artois, terre fertile et encore inexploitée par les gens de son espèce. Première ville de leur étape était Bertincourt. Il n'avait point perdu de temps en y déposant sa roulotte et ses malles. De suite, il avait pris connaissance en offrant quelques chopines aux divers piliers de comptoir pour se rencarder sur la noblesse du coin. Différents noms lui furent indiqués et il se frottait déjà les mains de faire ses affaires ici. Des vieux briscards et des femmes d'après la liste, que du gratin facile à berner.

Il arriva d'un pas des plus sereins vers la première demeure. Le panneau d'entrée lui avait confirmé ne point se tromper ... Domaine d'Ytres qu'il pouvait lire aisément en grosses lettres de fer forgé. Il observa les alentours. Les lieux semblaient calmes. Cela pas contre, ne présageait rien de bon, les propriétaires pouvaient être de sortie. Il crut tout de même en sa bonne étoile et fit teinter la clochette d'entrée. Il attendit patiemment derrière la grille, malgré qu'elle fut laissée entre ouverte.



Balthazar a écrit:



Enveloppé dans son manteau émeraude de grande qualité, de sa canne d'ébène à la main, courbé, le maitre d'œuvre arriva dans la Cour, s’en revenant du chantier de la petite chapelle avec son garde du corps Jeanmiemie comme il aimait de temps à autre lui susurrer. Il entendit la clochette teintait mais la cour était bien déserte quoique non, il venait d’apercevoir deux silhouettes disparaître vers l’intérieur du manoir et bien pressées les deux silhouettes … Il crut y voir son bel Etalon … Reflexe du Génie, il passa sa langue sur ses lèvres … La clochette teintait de nouveau, ce qui ne l’aidait point en sa concentration. Et oui, l’homme aimait le calme et la quiétude des lieux, ce qui icelieu était point chose aisée. Il avait prévu de se rendre en la ville ce soir en bonne compagnie pour souper dans une auberge renommée pour ses galettes aux bettes et aux cèpes ainsi que ses crêpes de maïs au miel et aux fraises de Bretagne...La dicte Crêperie Ar Bleizi Ruz … Il en salivait d’avance car l’homme était un gourmet, mine de rien. Seul petit bémol à ce projet culinaire, il n’en avait pas encore informé l’exquise et délicieuse Vicomtesse et l’Apollon qu’ils les conviaient, enfin surtout l’Apollon. Bougonnements. La clochette refaisait des siennes.

Incroyable, n’y-a-t-il donc personne pour y courir ? Ah, ce n’est pas ainsi que les gens sont traités dans le dernier Domaine qui s’enquérit de nos talents ! Il y a vraiment un manque de savoir vivre icelieu !!!

Gros soupirs de l’homme et petite ventilation avec son mouchoir de dentelle.

Jeanmie, ah mon Jeanmiemie … Quel horrible bruit à mes esgourdes !!! Que cela cesse, que cela cesse !!! Nous n’en pouvons plus !!! Où est-donc ce rustro mal dégrossi qui fait office d’Intendant encore ? Assurément, assurément la Vicomtesse ne sait point choisir toute sa domestiquée avec mesure et à bon escient. Il y aurait matière à y redire et surtout conseiller grâce à nos connaissances. M’enfin, évidemment, si les bourses ne suivent point, cela ne nous étonne guère, assurément, assurément … Une si exquise nobliotte sans le sous, un mariage de raison devrait la remettre sur ses pieds, ne crois-tu point mon cher Jeanmie ? Elle est plutôt fort bien de sa personne, n’a pas trop la langue pendue, a quelques savoirs vivre, ne se fagote point trop mal … du moins, elle ne ressemble pas à une rombière fardée et boursouflée dans ses fripes … Assurément, assurément, sans doute deux, trois enseignements à donner pour la parfaire mais elle peut faire un fort bon parti … Ah, mon doux Jeanmie, nous pensons à avoir trouver un plan B, afin de nous faire payer avant six gros mois … Et si nous savons y faire, le mari « sélectionné » pourrait faire usage de nos services pour restaurer par ci par là en ses terres et rajouter ici et là des bâtiments à la mesure de ses ressources.

Le grand maistre d’œuvre se frotta les mains de cette idée de génie. Ses bagues firent des cling cling sous les secousses. La clochette s’exista à nouveau et un bruit métallique retentit … La grille en fer forgée, vu de son point d’observation avait été poussé. Gros soupirs du Maistre d’œuvre.

Alala … Bien, puisque nous sommes entourés d’incapables, dans nostre grande mansuétude, mon cher Jeanmie, allons donc voir qui vient là. Suis nous, des fois que cela soit un maraud en voulant à nostre personne … Tu sais comme nous sommes adulé …

Balthazar se redressa avec naturel tout en faisant légèrement craquer quelques os, se tamponna le font et prit l’allée menant à la grille. Il plissa les yeux et observa le visiteur qui était à mi chemin. Assurément, assurément en voila un drôle de personnage qui venait. Cette Comtesse avait de singulière fréquentation. Il s'avança jusqu'à lui et mira de ses petits yeux inquisiteurs l'homme.

Bien le bonsoir Messire. Le personnel a quelques occupations, nous sommes venu à vostre rencontre, évitant de vous faire attendre que trop. Quelle est la riason de vostre visite, si cela n’est point indiscret Messire ?
Ah et avant tout, nous nous présentons ! Nous sommes le talentueux maistre d'œuvre, le grandissisme Messire Balthazar Le Prestre de la Roquette des près, dans sa grande mansuétude offrons nos services et conseils à la propriétaire des lieux surtout pour remettre cette demeure au summum de sa splendeur !
Jeanmie, mon garde du corps personnel… Tout moindre geste déplacé et il sait estourbir en un tour de main, n’importe quel maraud.

Crut-il bon de préciser, ne connaissant point les intentions de l’hurluberlu lui faisant face. Enfin hurluberlu, il nota que le visiteur avait quelques richesses sur lui, point le premier gueux venu donc !


Iznogoud a écrit:



Iznogoud tempêta derrière les grilles et fit entamer une gigue du tonnerre à la clochette en tirant dessus à plusieurs reprises de rapides coups secs. Il finit par perdre patience et donna un grand coup de pied sur l'une des portes, qui s'ouvrit en grand sous un chuitement métallique. Question discrétion, l'affaire avait échoué mais après tout, il voulait qu'on lui ouvre et donc qu'on remarque sa présence. Il s'avança d'un pas à l'intérieur, tournant la tête en tout sens afin de voir si ne surgissait point un animal à poils ou à plumes même, se remémorant un épisode, ô combien douloureux avec un jar gardien de domaine. A première vue, le champ était libre !!! Fonçons, fonçons, railla Iznogoud. Il poursuit sa route et aperçut deux silhouettes se découper à l'horizon ... Un vieux beau, emberlificoté dans un manteau, faisant gling gling à chaque déplacement et une espèce de géant à ses côtés. Sur le coup, Iznogoud hésita à rebrousser chemin, un tantinet impressionné par le gros tas de muscle puis, le business prit le pas sur ses éventuelles peurs, il s'avança vers eux. Il allait se présenter quand le vieux le devança. Quel débit ! Iznogoud en fut impressionné. Il lui ferait une sacrée concurrence s'il bossait dans le même registre tous deux

Bien le bonsoir Messire. Le personnel a quelques occupations, nous sommes venu à vostre rencontre, évitant de vous faire attendre que trop. Quelle est la raison de vostre visite, si cela n’est point indiscret Messire ?
Ah et avant tout, nous nous présentons ! Nous sommes le talentueux maistre d'œuvre, le grandissisme Messire Balthazar Le Prestre de la Roquette des près, dans sa grande mansuétude offrons nos services et conseils à la propriétaire des lieux surtout pour remettre cette demeure au summum de sa splendeur !
Jeanmie, mon garde du corps personnel… Tout moindre geste déplacé et il sait estourbir en un tour de main, n’importe quel maraud.



En à peine quelques minutes, le vieux beau riche .... oui, détail non négligeable "richesse" qu'il venait d'enregistrer en découvrant la joailleries du bonhomme ... lui en apprit pas mal et forte chance que cela lui serve pour ses affaires ...
Allez, c'était à lui d'entrer en scène ... Il aspira une grosse goulée d'air et se lança ... Sourire pâte à dent étincelante, gestes théâtraux,, courbettes, sourires, sourires et encore sourires ... plus le coup du regard hypnotique ... même avec les vieux beaux, cela fonctionne toujours.


Enchantéeeeeeeeeeeeeeeeeeee Talentueux Maistre d'œuvre, Grandissisme Messire Balthazar Le Prestre de la Roquette des près !!! Enfin, je vous rencontre depuis tout ce temps que l'on me conte tous vos éloges ! Et oui, vous avez devant vous, l'un de vos plus grands admirateurs de vos œuvres et même, je dirai qui a aidé dans l'accomplissement de celle-ci en mettant tous vos atouts de votre côté pour que la bonne fortune et la chance vous auréole grâce à mes dons.
Et oui, mes dons, Grandissisme Maistre ! Que je vous explique, cela sur le chemin menant à cette demeure où vous allez permettre une fois de plus, que votre génie resplendisse et indirectement vers la propriétaire des lieux.


Première étape franchie, le vieux bonhomme mordait à l'hameçon. Il poursuivit sa diatribe sur la route tout en éxécutant d'amples gestes théâtraux. Plus on épatait la galerie, plus c'était gros, et plus ça passait comme une lettre à la poste.

Je suis .... Je suis ... Le Grand Iznogoud ... et comme vous avez du l'entendre dans tout le royaume car mi-même mes dons en ont fait le tour, Iznogoud est good !!! ouvrez vos esgourdes à ma ritournelle, à ce jour, au top 10 des menestrels marouti !

Problème de cœur, je serai votre tuteur,
Problèmes d'oseille, c'est pareil,
Même pour les couillons.

Morpions, petits nichons, ronchons,
Iznogoud a toutes les solutions !

Venez contempler le prédicateur de votre avenir
Qui vous redonnera le sourire,
Le grand penseur
Qui vous trouvera l'âme sœur.

Vos bourses, au propre comme au figuré,
Au pas de course, seront vidées.

Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don !


A force de blabla le trio arriva devant le parvis de l'entrée.


Balthazar a écrit:



Le Maistre d'œuvre écoutait le visiteur et de suite, ce gars lui fut des plus sympathiques. Il hocha de temps à autre du chef à certaines de ses mimiques ou compliments sur sa brillante personne. La suite le laissa pensif. Assurément, assurément, cet homme là, même s'il n'était pas doué pour les alexandrins pourraient lui être fort utile dans ses projets. Avec quelques piécettes d'or sonnantes et trébuchantes glissées dans la poche du voyant, il pourrait prédire à l'exquise Vicomtesse un mariage en grand pompe avec un noblio, et lui laisser ainsi brèche ouverte sur l'Apollon tout en pouvant ainsi faire le solde des comptes. Ne dit-on point les bon comptes font les bons amis. Il esquissa un sourire carnassier ... Assurément, assurément, tout cela était d’excellents augures.

Soudain, il eut des sueurs froides quand la main du marabout se posa sur son épaule et un geste de recul. Doux Jesus, son velours !!! Ses prunelles tournicotèrent, ouffff, les mains étaient propres, son velours ne serait pas tâché, mais tout de même ! Il toussota, la main se retira. Voila qui était bien, il pouvait respirer à nouveau. Ses prunelles fixèrent le devin.


C'est le divine providence qui vous amène là !!!
Justement, la vicomtesse aurait besoin de confirmation sur son avenir, que je lui prédestine sous les meilleurs auspices mais évidemment si elle m'écoute. Ce qui est là, chose ardue surtout au vu de son entourage qui tourbillonne autour. Il faut absolument qu'elle comprenne que l'Apollon c'est bien, en encas et encore meilleur de nous le laisser et qu'il est dans son intérêt de convoler en justes noces avec un riche noble. Pour ce second point, bien naturellement, nous n'avons pas encore mis la main sur la perle rare, vu que cette idée nous venons de l'avoir y a peine quelques minutes. Oui, oui, nous savons, point la peine de nous le dire, nous sommes brillantissisme ! Bien entendu, tout soutien dans notre entreprise sera rétribué à sa juste valeur. Nous aimons l'or et la joaillerie, vous aussi peut-être ?


Il fixa Iznogoud afin de s'assurer d'une réponse positive avant de lui fournir des détails qui pourraient lui être des plus utiles pour ses visions.



Iznogoud a écrit:



Iznogoud écoutait avec grand intéret le vieux beau qui faisait cling cling et avait un égo surdimensionné. Le melon ne devait pas passer tous les jours par les portes, mais qu'importe, après tout, il en fallait dans ce monde sinon les affaires ne feraient point recettes.

Ses paroles étaient fort douces à ses esgourdes. Il avait bien flairé un pigeon, un gros en plus, et qui plus est, un qui pourrait l'aider à en sa pêche et récolte de pécules. Il se devait de jouer son jeu, et faire ainsi une pierre deux coups. Le vieux allait le rencarder et à lui les millions !!! Question partage, la question serait à voir en tant voulu et encore, le gugusse était prêt à le payer LUI, il était tombé sur le coup de l'année, à croire qu'il avait une chance de cocu ... M'enfin, logique songea-t-il, vu qu'il l'était, grimace à ce triste souvenir, se remémorant sa tigresse, danseuse du ventre qui avait pris la poudre d'escampette avec le nain péteur de leur troupe de saltimbanque !!! N'a-t-on pas idée de faire sa vie avec un gars d'une de petite taille et qui n'avait que comme don, savoir péter à volonté .... Pffffffffffffff ... Lui avait tout de même plus de classe avec sa boule de cristal et son marc à café et pis prout, lui pétait pas à volonté mais au moins ses pets sentaient bons ! Depuis, hors de question de s'enticher d'une danseuse et encore moins travailler avec un nain, cela lui rappellerait ô combien de trop, sa triste mésaventure. Brefle, point la le sujet pour l'heure ... Revenons à nos visions euu moutons ^^ ... Il se gratta le bouc, d'un air méditatif. Il devait tirer un peu plus sur la corde, et voir jusqu'où le bonhomme était prêt à crachiner dans le bassinet. Une moue désapprobatrice se dessina sur son visage.


Vous savez ô brillantissisme Maistre d'œuvre, Messire Balthazar Le Prestre de la humhum
toussote, ayant zappé la fin de la particule de vieux beau.
... mon don ne se commande point !!! Il va, il vient ... Les visions ne sont pas toujours aisées et cela m'aspire bien souvent énormément d'énergie au point que j'en suis parfois vidé en tous les sens du terme.

La grimace du vieux beau ne passa point inaperçu. Le pigeon était bien levé. Iznogoud enchaina.

Mais ... mais ... comme tous les grands de ce monde ... afin de m'aider au mieux et de mettre toutes les chances de mon côté enfin du vostre aussi, si vous souhaitez que ma clairvoyance soit plus efficace ... sachez mon bon Messire, qu'entendre le doux bruit des pièces d'or sonnantes et trébuchantes permet une meilleure communion avec les Esprits et donc de meilleurs résultats, il va de soit ! Ne croyez point que je tente d'escamoter vostre or, mais cela est pure vérité, et ma longue expérience en cet art m'a permis de découvrir cet étrange phénomène, voyez-vous ?

L'or est une matière pure, noble, ce qui explique certainement tout cela ... L'argent n'est pas à négliger non plus mais une décibel en dessous au niveau des résultats de prémonitions. Je pourrais ainsi aisément entrevoir l'avenir de cette comtesse qui vous teins tant à cœur ... y voir son soupirant noble ... éventuellement un nom avec quelques joailleries ... son mariage futur ... des enfants en bonne santé aussi pour une bourse de plus ... car comme je vous l'ai déjà dis :

Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don !
et sans contrefaçon,
c'est un bon filon !


Il poursuivit ses manigances, charmant le vieux beau avec son babillage. Ce dernier le fit entrer dans le Hall du manoir et mine de rien, ce dernier en papotant ... Il lui donna des détails sur la vie de la Comtesse qui pouvait passer anodins mais sous le cerveau déjà en ébullition d'Iznogoud lui serait des plus utiles afin d'endormir la méfiance de la propriétaire, qui croirait en ses dons. Il s'apprêtait à conclure avec lui quand ...



Ombeline a écrit:



Les recherches afin de mettre la main sur son fils furent peine perdues .... Personne dans le salon, ni dans la salle à manger, encore moins dans le boudoir, ou la salle de jeu ... ni la salle d'armes ... Elle commençait à en avoir un léger agacement, il lui avait dit revenir mais toujours pas là .... Il n'était tout de même pas encore avec Nefertisis ??? Oh pas possible, avec sa langue pendue, à tous les coups, il doit en raconter des vertes et des pas mûres à la jeune reportrice ... Catastrophe, de catastrophe, la situation était urgente si tel était le cas !!! Elle quitta la dernière pièce visité, la salle d'armes et fila vers le grand escalier ... Elle crut entrapercevoir au passage, au fond d'un des couloirs menant au secteur de la domesticité Nefi s'engouffrer dans la lingerie ... Plissement de nez ... Ce lieu devenait un vrai moulin ce soir ... Bientôt, elle devrait y déposer des tickets d'entrée ... Cette idée la fit sourire mais bien vite elle se reprit ... Y-a tout de même d'autres lieux pour les galipettes que sa lingerie. Mais bon, connaissant Nefi, tout de même pas son genre, quoique ... Nouveau sourire de la Vicomtesse ... Arfffff ... Un sentiment d'inquiétude et de curiosité l'envahissait ... le cul entre deux chaises ... Envie forte d'aller fourrer le nez là bas afin de savoir ce qui se tramait encore dans ce lieu de perdition nouvellement nommé par la Marie ou bien, filer à l'étage vérifier si son fils ne caftait pas tous les moindres détails de la vie du domaine à Nefertisis ... Les enfants ça parlent, ça parlent ... Glass devait y être aussi ... Elle se mordit la lèvre ... Allez zoup décision prise, l'étage !!! Hors de question de faire la une dans le gotha artésien sur .... grgrgrgrgr .... Elle entama l'ascension de l'escalier quand elle entendit des voix ... certes étouffées mais bien réelles vers le Hall d'entrée.

Ggrgrgrgrgr, tant pis pour l'étage ... Elle verrait cela plus tard, après tout, tout pouvait se rattraper ... du moins, espérons, espérons, marmonna-t-elle. C'est d'une foulée discrète mais rapide qu'elle arriva vers le Hall. Elle resta un instant en arrêt, observant les trois hommes qui parlaient enfin deux surtout ... Plissement de nez et froncement de sourcils. Elle reconnut sans mal Messire Balthazar mais l'autre homme lui était totalement inconnu ... Un ami à lui ? A moins que cela soit la fameuse visite qui s'énervait sur la clochette ? Le groupe semblait en grande discussion et ne point l'avoir vu ... Elle n'entendait rien d'où elle était. Elle se permit de les interrompre, d'une voix forte après tout elle était là chez elle.


B'jour, b'jour Messires ...

Hum

Sieur Balthazar ... Vous ne me présentez point vostre ami ?


Oup's, elle crut interrompre deux garnements en pleine palabre sur la prochaine bêtise en vue ... à moins que ce n'était là qu'une impression, après tout elle avait fort bien pu leur faire peur, en les interpelant ainsi sans signifier sa présence par un toussotement. Le Maistre d'œuvre accourait déjà presqu'à ses pieds et c'était partit pour un tour de baiser main ... Petit soupir discret de la Vicomtesse.



Balthazar a écrit:


[Prendre un air convainquant et surtout innocent - Hall d'entrée ... en route vers le petit Salon.]


B'jour, b'jour Messires ...
Hum
Sieur Balthazar ... Vous ne me présentez point vostre ami ?


Balthazar resta quelques secondes en mal d'inspiration ... Pour un Génie cela le fichait mal !!! Il se rua avec grâce vers elle, afin de prendre doucement sa main et effleurer ses lèvres molles sur la paume de la Vicomtesse. Il aimait cela et cette petite manœuvre lui permettait de gagner quelques précieuses secondes. Il se redressa bien droit puis l'observa d'un sourire forcé se voulant séducteur, ses yeux la fouillait, la scrutait. Il fut amusé comme à chaque fois de la gêne ressentie par la jeune femme qui rougissait. Petit plaisir personnel du Maistre d'œuvre.

Exquiseuuuuuu Vicomtesseuuuuuuuuu de Fruges vous vous fourvoyez complètement. Nous aurions pu user de tromperie et vous faire croire cela, surtout que l'homme qui à le privilège de se tenir à nos côtés a une grande renommée !!! Cet homme a le DON !!! Oui, délicieuse vicomtesseuuuuuuuuuuu

Tel un félin sur sa proie, il se plaça derrière elle, déposa ses mains garnies de joailleries sur ses épaules et lui susurra à l'oreille.

Exquiseuuuuuu Vicomtesseuuuuuuuuu, cet homme, nous vous le disons a le DON .... Il peut vous faire entrevoir de grandes choses ... Il sait écouter ... Nous vous conseillons de ne point faire preuve de défiance envers sa personne, écoutez ce qu'il a à vous dire ... D'une entrevue, il sera vous libérez des soucis pesants sur vos frêles épaules ... Imaginez, imaginez Vicomtesseeeeeeeeeeeeeeeee ... un seul entretien ... Écoutez cet homme, découvrez son DON ...

chuchota-il d'une voix charmeuse et souave, tout en massant les épaules qui s'étaient raidies à son contact.

Chèreuuu Vicomtesse, allons donc dans le petit salon, ouïr ce qu'il entrevoit ... Il tient peut-être votre avenir en ses mains, il sait des choses ... Venez, venezzzzzzzzzzz ...

Il la poussa doucement vers le petit Salon, tout en jetant un regard vers Iznogoud. Il lui avait ouvert une brèche, à lui de s'engouffrer dedans et de tenir son rôle s'il voulait entendre teinter des pièces d'or sonnantes et trébuchantes ... et encore que, possible qu'il ne fera que les entendre ... Sourire carnassier ... en matière d'argent, le grand Maistre n'était point partageur.



Iznogoud a écrit:



[Iznogoud, c'est toi le plus fort, fonce ! - Petit Salon]


Iznogoud était impressionné par le bagout et l'aplomb du vieux beau. Y'avait de quoi apprendre auprès de lui, notamment sur les us et coutumes de la clique nobliote, bien qu'il en avait déjà rencontré une tripotée. Il sourit en voyant son complice inopiné d'un soir le présenter sous le meilleur jour et surtout mettre en condition son futur pig euu client. La pauvre n'avait même pas le temps de répliquer, trop estomaquée ou alors déjà entourloupée par les paroles que le vieux beau lui susurrait à l'esgourde. Il ne put voir que les mouvements de bouche de la dame, dont aucun son ne sortait. D'un geste ample et théâtral, Iznogoud bondit comme un diablotin de sa boîte. Yep, toujours bien soigner son entrée avec le pig rooo client. ... succès assuré !!! Et il le savait, cela plaisait aux petites bourses comme aux grosses. Du spectacle, du beau, des paillettes, des enfin bref, vous avez compris le topo ... Des années de pratique, hein, il s'y connait le charla euu le visionnaire.^^

Iznogoud se rapproche de la vicomtesse en un saut de cabri et arrivé à sa hauteur il lui fait signe de se taire, en apposant un doigt sur ses lèvres. Il écarquilla des mirettes et roula des iris, histoire d'hypnotiser le client, enfin la cliente puis se lança dans sa présentation rondement travaillé et qui faisait commerce.


Je suis .... Je suis ... Le Grand Iznogoud ... et comme vous avez du l'entendre de vostre brillantissisme Maitre d'œuvre mais aussi par le MONDEUUUUUUU car mi-même mes dons en ont fait le tour et le retourtour, Iznogoud est good !!! Ouvrez vos esgourdes à ma ritournelle, à ce jour, au top 10 des ménestrels marouti !

Problème de cœur, je serai votre tuteur,
Problèmes d'oseille, c'est pareil,
Même pour les couillons.

Morpions, petits nichons, ronchons,
Iznogoud a toutes les solutions !

Venez contempler le prédicateur de votre avenir
Qui vous redonnera le sourire,
Le grand penseur
Qui vous trouvera l'âme sœur.

Vos bourses, au propre comme au figuré,
Au pas de course, seront vidées.

Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don !


Il apposa ses mains sur son grand front et prit la pause .... Tête levée vers le plafond ... Fermeture des mirettes ... Grande inspiration ... Dodelinage de la tête chapeautée ...

Ohhhhhhhhhhhhhhhhh .... Tenez, là… LA ! Je ressens ... Hummmmmmmmmmmm, beaucoup de vibrations en cette pièce !!!! Hum .... Je vois aussi … oui, ouiiiiiiiii ... je vois quelque chose. LAAAAAAAAAA

Ouverture des miretttes ... Sa tête convergea de nouveau sur le duo ... Yep duo car le Jeanmiebidule avait disparu, allez savoir où, aucune idée ... Oula, ça le fou mal ça pour un devin qui voit tout ... Bon, on s'en remettra ... Ses iris tournoyèrent, s'arrêtèrent d'un trac afin de fixer de longues secondes son pig, grgrgr sa cliente. Était-elle ferré ? Puis il fit signe au vieux beau de la coller sur l'un des fauteuils. Petite pirouette, pour épater la galerie ... En un mouvement de serpent, il la rejoint, posa une main sur son front à elle, et ferma les yeux. Il se devait de poursuivre, elle semblait réceptive ... pas trop se presser tout de même ... un soupçon de psychologie avant ... ah l'expérience avait du bon. Il reprit ses prédictions.


Je vois... Je vois et je ressenssssssssssss ... Chut ! Chut chut !!!!
Ne me dites rien ! Laissez moi faire ... Je vois... Je vois ... Je vois l'amour plané ici ... beaucoup d'amour ... Mais de l'amour avec de la passion ... de l'amour entre deux êtres ici ...


Nouvelle pirouette ... Il recula d'un bond et l'observa, attendant la réaction de son pig euuu sa cliente.

Alors, alors ???? Je touche la vérité, n'est-ce pas mon petit ? Cela vous époustoufle, hein, vous en restez baba ... Je sais, je sais ... Cela fait toujours cela la première fois ... Le choc ... La révélation de découvrir que je sais tout sur tout, mon petit ... Je vois tout !!! Épatant hein ?

Et je suis là rien que pour vous et vostre entourage ! Aidez tout un chacun à connaître son avenir tel est ma vie sur cette terre ! Faire profiter de mon don car comme je vous l'ai déjà dis :

Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don !


_________________
Ombeline
Salon

Iznogoud a écrit:


[Iznogoud, c'est toi le plus fort, fonce, embobine, ferre le pigeon ! - Petit Salon]


Mais Vicomtesse, je vais vous montrer de suite la palette de mes talents et vous verrez tout cela par vous même !!! Attention, attention, le Grand Iznogoud va devant vos yeux réaliser une fois de plus moult prouesses et répondra à toutes vos questions, même celles dont vous n'aviez point idées !!!!

[center]Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don ! [/center]


Trois petits pas chassés de côté, tout en sautillant comme un cabri, et Iznogoud ouvre le grand sac à la Mary Poppings qu'il avait avec lui.


D'un geste somme toute théâtrale, il ouvrit le sac avec un grand sourire. Il en sortit une nappe en lin blanc brodée et recouvrit la table basse devant la Vicomtesse de celle-ci. Il sortit de la même manière, ses premières armes ... son grimoire, sur lequel il reposa son exceptionnel crâne ... crâne qu'il caressa devant elle comme s'il s'agissait du plus grand trésor en sa possession ...

Ursule ... mon porte chance ... Et oui, même le Grand Iznogoud a son cricri, héhéhéhé et ce dernier m'aide pour une concentration des plus optimums pour les divinations !!! Ne le fixez point trop, il déteste cela et cela crée de mauvaises ondes ... mauvais, très mauvais pour exercer tout mon Art.


Arriva ensuite, une bougie qu'il alluma avec une fois de plus, tout un jeu de de gestes amples et théâtraux .... puis un petit bol de céramique remplis de sel, suivi bien vite d'une coupelle d'un bâton d'encens de sauge. ... Il fit le tour de la pièce avec, tournicotant autour du fauteuil de la propriétaire des lieux.

Pour protéger votre maison et nous tous ici contre tout ce qui est négatif.... Ultraaaaaaaaaaaaaaa important .... Deux supports indubitablement indispensableeeees pour ma concentration et purifier les lieux ...

D'ailleurs, je vais entamer de suite l'étape de la purification, voyez, voyez ... et laissez faire le Grand Iznogoud !


Après avoir réuni ces objets nécessaire au rituel sur la table basse. Il se plaça devant la dicte table, et fit attention d'être tourné vers le Nord ... Il prit dans un premier temps le bol de sel entre ses deux mains, et l'éleva vers le ciel et récita avec conviction ses paroles qui impressionnait toujours le pigeon :

« J'invoque la présence de l'Archange Michael,
gardien du Nord et de l'élément de la terre.
Ô, puissant Michael,
aide-Iznogoud le Grand à purifier ce salon
de toute influence néfaste
et à bannir les ondes négatives qui s'y trouvent. »


Il fit le tour de la pièce en marchant dans le sens des aiguilles d'une montre et jeta quelques grains de sel dans chacun des coins de la pièce en disant:

« Avec le sel de la terre
je purifie cet endroit
et je bannis toutes
les ondes négatives de cet endroit !!! »


Petits sauts de cabri, il repose le bol sur la table basse et prit cette fois la coupelle d'encens ... Il récita les mêmes paroles à peu de chose près mais se tourna vers l'Est, levant bien haut l'encens allumé.

« J'invoque la présence de l'Archange Gabriel,
gardien de l'Est et de l'élément de l'air.
Ô, puissant Gabriel,
aide le Grand Iznogoud à purifier ce salon
de toute influence néfaste
et à bannir les ondes négatives qui s'y trouvent. »


Il fit le tour du salon toujours dans le sens des aiguilles d'une montre, et arrêta dans chacun des coins de la pièce en disant ceci :

« Avec l'air de la terre
je purifie ce salon
et je bannis toutes
les ondes de ce lieu.»


Il reposa l'encens et prit maintenant la chandelle, se tourna vers le Sud, l'éleva en l'air et invoquant cette fois l'Archange Uriel ... Il répéta la même procédure avec un petit flacon provenant de sa sacoche, se tournant vers l'Ouest et invoquant l'Archange Raphael. Il jeta des coups d'œil, sur les pigeons étaient toujours ferrés et des plus attentifs .... Il reposa la bougie et fixa la Vicomtesse droit dans les yeux.

Les lieux sont purifiés, je peux dorénavant commencer ... et je vais faire appel dans un premier temps aux runes ancestrales !!!
Des questions avant que je ne pousse plus en avant mes explorations sensorielles ?


dit-il tout en sortant un petit sac de velours de sa sacoche.


Ombeline a écrit:



[Dans le Salon .... Divinations ou charlatanisme ???]


Ombeline se pinça afin d'être certaine de ne point rêver ... Qu'est-ce que cet hurluberlu encore ... et ramené par l'Balthazar ... Cela sentait l'arnaque à plein nez mais autant faire mine de marcher dans ses hum prédictions hum nan disons les bons mots pour l'instant .... ses gesticulations de plus en plus grotesques ... les divinations, elle n'avait encore rien entendu ... Cela promettait ... Elle suivait les gestes amples du bonhomme, tournicotant dans la pièce, s'orientant vers telle direction, levant un coup son sel, son encens .......... argg, pinsage du nez pour ne pas claquer une peau ... ah, le voilà avec la chandelle, maintenant ... Il avait l'air dans son élément en tout cas, songea la jeune femme. Il venait de lui mander si elle avait des questions ... ben des questions, là sur le coup ... savoir surtout combien de temps cela allait puer son encens ... m'enfin, guère polie ... Bon, allez soit, soyons poli ... un ami de Balthazar, à ne pas oublier ... Elle toussota puis répondit.


Et bien, eu et bien .... non aucune précisément ... J'ai eu comment dire, hâte de voir ce que vous allez me prédire ... eu voilà ... Va-t-il m'arriver des hum eu ... péripéties particulières ?

En relevant la tête, elle aperçut la silhouette de Nefi ......... Ah, sa sauveuseeeeeeeeeeeeeeeeee .... une témoin des plus utiles au cas où, cela tourne mal ... et pis, elle ne savait point si le bonhomme allait raconter du lard ou du cochon ... Certain, elle le savait, avait un véritable Don ... mais une première pour elle, de voir autant de hum ... chichi ... nan, pas le bon mot ... comédie .... pour prédire ... peut-être des mœurs de la Capitale, après tout ... s'il venait de la bas comme le maistre d'œuvre ... Mouais, ne préjugeons pas les gens ... Allez, Ombeline, laisse lui une chance, après tout, hein ... Elle fit un signe à Nefi de s'approcher.

NEFIIIIIIIIIIIIIIII, viens donc, viens donc .... Messire Iznogoud est un ... hum ....

eu quoi déjà .... marabout ? sorcier ??? voyant ??? moment laissé en suspens le temps de trouver la bonne détermination ...

est .... enfin il a le DON, paraît-il d'interpréter les signes ...

oui, voilà, très bien trouvé que cela ...

Viens avec moi, l'écouter.

Elle se tourna vers l'homme.

C'est une amie .... Nefi, Dame de Mercatel.


Nefi Squire a écrit:



la scène devant elle était à mourir de rire par son ridicule. en silence elle était resté là observatrice à l'oeil des plus cynique.

NEFIIIIIIIIIIIIIIII, viens donc, viens donc .... Messire Iznogoud est un ... hum ....

est .... enfin il a le DON, paraît-il d'interpréter les signes ...

Viens avec moi, l'écouter.

C'est une amie .... Nefi, Dame de Mercatel.


son amie l'avait repéré et l'appelait à elle. Lui souriant elle s'approcha du fauteuil ou elle était installé. Baltazar était présent également. pourvu qu'il ne lui attrape pas encore la main pour y poser ses viscosités labiales.

Le don... voyez vous ça... soit, soit, poursuivez je m'en voudrais de vous interrompre...

elle aurait vraiment tout vu ici, après l'excentrique qui prenait son amie pour un pigeon, voila qu'un charlatan venait lui dire la bonne aventure. non qu'elle n'ait de croyances auscultes, ce qui vu ses origines et les croyances familiales serait une hérésie. Mais la mise en scène du sieur ne lui laissait rien présager de bon.
Pourvu qu'Ombeline ne tombe pas dans le panneau, elle était une femme connu en Artois, une personne mal intentionné pourrait sans peine se renseigner sur son passé et lui raconter des carabistouilles sur l'avenir...


Lordkiche a écrit:



Un énorme bailllement se fit entendre au dessus du siège d Ombeline

Moi j aime bien sa voix à ce sire...et cette odeur...on se sent bien...prêt à dor...dormi...rrr....




Iznogoud a écrit:


[Iznogoud, c'est toi le plus fort, fonce, embobine, ferre le pigeon ! - Petit Salon]


Une seconde pigeonne pointa son bec. Le devin l'observa scrupuleusement de long en large. Elle n'avait pas l'air commode aux premières abords et sa manière de parler de son don, ne lui sied guère. Hum hum, une récalcitrante, une sceptique voir une fouteuse de tourner en rond au vu de sa trombine.

Je vois, je vois si c'est une amie à vous ... bien, bien .... guère l'habitude d'avoir tant de monde qui me scrute pour mes prédications ... J'espère que cela ne sera point néfaste, nous auréolant d'ondes négatives ... bien, bien, je vais tenter de reprendre ma concentrationnnnnnnnnnnnn ... et je fais cela parce que vous me semblez Vicomtesseeeeeeeeeeeeeeeeeee en avoir besoin et je vois en vous une femme digne de confianceuuuuuuuuuuuuuuuuuuu et d'intérêt. Reprenons donc ... Hum quelques vocalises pour me remettre au summum de mes aptitudes divinatoires.

[center]Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don ! [/center]


Il secoua le petit sac qu'il tenait entre ses doigts et jeta les runes sur la table. Main sous le menton, il se mit à faire des hum hum, et hummmmmmmmm ... Il leur sourit, enfin surtout à la Vicomtese et se remit à rouler les yeux de droite à gauche. Une main sur le cœur... Et tant qu'il y est, il apposa les mains sur son front...

Je vois, je vois ... chut chuttttt ... ne me dîtes rien .... je sais, je vois .... vous avez une personne qui se fait du tracas pour vous ... chut chut, vous dis-je ...

rajouta-t-il même si elle n'avait aucunement l'intention de l'interrompre. Dans une grande inspiration par le nez, dodelinant de la tête, il la fixa cette fois de longues secondes ... secondes qui pouvaient paraitre interminables.

Hum ... cette personne vient souvent ici ... hum ...

Hem... y'a autre chose...

Je vois...

Je vois un homme ...

Et je vois...

Des coffres remplis d'écus...

Je vois... des bijoux ...

Je sens...

Ah hum, des sentiments pour cet homme qui semble riche, très riche, même.


Iznogoud d'un sérieux implacable, avisa la Vicomtesse ... Devait-il poursuivre ou non ? Il attendit un geste, un mot ...



Ombeline a écrit:


[Dans le Salon .... Divinations ou charlatanisme ???]


Ombeline ne fut pas mécontente de l'arrivée de Nefi puis reporta son attention sur le Sieur. Il avait un drôle de petit sac en main. Il jeta tout à coup une partie de son contenu sur la nappe blanche ... Des runes. Les yeux écarquillés, la jeune femme observait tantôt les runes, tantôt l'homme qui semblait en pleine méditation. Annonce d'une première nouvelle. Elle arbora un sourire, acquiesçant. Ben oui des proches, elle en avait ... et oui certaines se faisaient du soucis pour sa santé. Elle aurait bien ouvert le bec pour confirmer les dires mais ce dernier la somma de ne pas l'interrompre. Elle resta donc muette comme une carpe et écouta la suite. Moue dubitative sur la fin.


Là ... je ne sais ... hum ... j'ai bien un compagnon, et hum ... pas riche ... enfin me semble pas ...

La jeune femme se mit à réfléchir sur ses connaissances, après tout il avait parler de sentiments, il ne faisait sans doute pas référence à des sentiments amoureux. Elle se devait d'en savoir plus, tout bonnement de ce qu'il en retournait de tout cela. Petit geste de la main afin de l'inviter à poursuivre.





Iznogoud a écrit:


[Iznogoud, c'est toi le plus fort, fonce, embobine, ferre le pigeon ! - Petit Salon]


Le devin repoussa ses runes, et sortit cette fois, sa boule de cristal.

Il s'installa bien plus confortablement, jouant avec ses doigts, histoire de faire quelques effets théâtraux. L'homme, ensuite, retroussa ses longues manches amples, mais celle-ci coulissèrent de nouveau sur ses bras maigrichons et poilus. Il poursuivit tout de même comme si de rien n'était. Iznogoud agita la boule de cristal en tout sens.

Et là, quelque chose d'incroyable arriva !!!! Une espèce de nuage brumeux apparut dans l'objet transparent en des voluptés blanches.

Iznogoud considéra longuement la boule, prenant la pose, main sous le menton, du grand penseur ... Il roula des yeux.


Je vois des formes qui bougent, pas bien nettes, floues, étranges, elles semblent flotter dans l'eau ...

Elles se rejoignent et forme euh......c'est flou, je ne vois pas bien

Je vois, je vois........

Ah hum je sens des ondes perturbatrices ... Un obstacle se dresse entre ma pensée et mon pouvoir ...


dit-il en regardant les deux femmes, et surtout Nefi.

Qui ose interférer dans mes ondes cosmiques ?

Ahhhhhhhhh, je vais devoir lutterrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr


Il ferma les yeux, posa sa main sur son front.

Concentration intense

Il les rouvrit et fixa les voluptés blanches à l'intérieur de la boule, qui n'en finissaient plus de tourner tourner devenant de plus en plus grisâtres...

Ah voilà le lien se reforme, je vois, je vois....deux êtres qui forment ma forme floue......Rhaaaaaaaaaaa, ça m'échappe....


Il se pencha un peu plus sur la boule pour l'examiner plus en détail ... puis regard rivé vers la Vicomtesse. Nouvelle grande inspiration par le nez, dodelinage de la tête prédicatrice, ses petits yeux de fouine fixèrent sa pigeonne de longues secondes.

Je vois .... Je vois ....

Il eut comme une petite gène tout à coup.

Je sens, je sens la chaleur m'envahir

Je sens que je brûle


Il renifla soudainement l'air et déclara à brule pourpoint.

Je sens...je sens le crâmé...Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh




Balthazar a écrit:


[Époustouflant - Salon]


Bluffé ... Un seul et unique mot ... Balthazar était bluffé par de tels talents. Toute à l'écoute des prédications époustouflantes, le Maistre d'oeuvre écarquillait les noeilnoeils, haussant les sourcils, bouche en cul de poule. Devant l'arrivée des petits nuages de fumée dans la bouboule, il marqua un hochet de surprise.

Époustouflant !!!!
Absolument fabuloussssssssssssssssssssssss !!!


Fichtre...Cet homme là était finaud et fortiche, songea le maistre d'œuvre. Il attendait la suite, totalement captivé tout en donnant de petits coups de sa main sur le bras de la Vicomtesse.

Tout à fait époustouflant, surtout sur l'hommeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee riche, riche ... Exquise Vicomtesseeeeeeeeeeeeee, vous allez avoir un grand avenir !!!!
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