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[RP] Vies et Péripéties au domaine d'Ytres...(Manoir d'Omby)

Ombeline
[Pendant que certains explorent les sciences occultes dans le salon d'autres découvrent de nouvelles sensations ...]

Glassheart a écrit:


Et bien, que me veux tu pour ainsi toquer à ma porte? Tu t'es remise de tes émotions et tu viens me passer un savon? Note que j'aurais pu être pire et franchement m'esclaffer de ta situation.

Glass entra à l'invitation de la soldate reportrice et allait ouvrir la bouche pour dire que non, elle ne voulait pas lui passer un savon quand Nefer repartit de plus belle:

Hum, oui, bon. je suppose que c'était pas pour ça hein!
D'ailleurs je suis désolée de m'être présentée ainsi au manoir, j'ai l'impression de faire honte à notre Marine. j'aurais dû au moins prendre le temps de mettre l'uniforme ... et emporter une épée si j'avais su ce qui m'attendais ici. Vraiment navrée. J'irais faire des pompes à mon retour au fort tiens!


Non mais, ça va pas la tête, des pompes, rhooo. Glass allait répondre, mais décidément, Nefer était partie sur sa lancée.

Bon, à l'évidence, c'était pas ça non plus.
Alors tu venais pour quoi? Non parce que il faudrait quand même t'expliquer à un moment!

Glass profita que sa compatriote calaisienne reprenne sa respiration poue enfin en placer une:

Oui, ben si je pouvais en placer une, tu aurais su que je venais te chercher. La vicomtesse nous mande au salon.
Vu qu'on est toutes deux présentables, zou.
Euh si je retrouve où c'est...


Glass sortit dans le couloir, regarda à droite, à gauche, puis se gratta le menton, perplexe.



Nefertisis a écrit:



Oui, ben si je pouvais en placer une, tu aurais su que je venais te chercher. La vicomtesse nous mande au salon.
Vu qu'on est toutes deux présentables, zou.
Euh si je retrouve où c'est...


Je te suis, parce que je ne connais pas du tout cet endroit!

Nefer sortit donc de sa chambre à sa suite, et ferma la porte doucement.
Elle observa sa compatriote qui avait vraiment l'air de ne pas savoir où aller.


Bon alors, tu y es déjà allé dans ce salon?
Si oui, il suffit de savoir d'où tu es parti et de refaire le même chemin!
Si non, et bien on a plus qu'à fouiller tout le manoir pour trouver. On tombera bien sur une bonne âme qui nous indiquera la route! Du moment que ce ne soit pas Rufus...


Nefer regarda à gauche et à droite, essayant de deviner par où aller.

On tente par la droite?


Nathanael a écrit:


[Pendant ce temps, à l'étage]


Il avait réussi à se dépatouiller de la tantine, hein de quoi qu'elle se mêlait cette Grande là, pffffffff ... Il avait bien assez de sa m'am sur le dos ... Elle serait bien capable de tout cafter, pire de raconter ça à sa princesse de cœur ... Oh malheur de malheur !!! Il fila bouder dans sa pièce secrète, attenante à la chambrée de Jehanne ... Il jeta un œil dans le trou existant dans le mur et plaça sa frimousse dans la fameuse tête de sanglier ... Verrait-il son éducatrice de la foret noire et du tripatouillage du zozzio ? A première vue, il fit chou blanc, personne. Petit moue déçue, il porta donc son attention sur l'œil de bœuf, avec vue plongeante sur la cour.

C'est de là qu'il découvrit l'hurluberlu vilain, ouaip vilain, parce qu'il l'avait fait pleuré et pis avait fait pleuré sa mère aussi et ça, le damoiseau n'était pas prête d'oublier. Il se haussa sur la pointe afin de mieux voir. Y'avait un troisième gusse avec eux en plus du gros tas de muscles qui collait aux fesses l'hurluberlu. Soupirs ... Pas eu le temps de voir sa tronche, ils étaient hors de portée. Curieux de nature, héhéhéhé, ben il a de qui tenir le garnement, il sortit en trombe de sa cachette ... Il courut sans regarder devant lui et arriva ce qui arriva, percuta de plein fouet les deux silhouettes qui gravitaient dans le couloir. cela fit un gros boummmmmmmmmm, un crashhhhhhhhhhhhhh d'étoffe et reboum quand il tomba au sol enfin au sol^^ ... le sol était bien moelleux le concernant ... et son nez ne se plaignait point d'être dans les roploplos ... Il releva le nez de la poitrine plutôt généreuse sortant de l'étoffe déchirée ... vers la tête de sa hum victime ? Il ne perdait pas le Nord pour autant, et d'une voix fluette, et sous un sourire malicieux s'adressa à la personne sur laquelle il était allongé de tout son long.


Oh c'est que j' vous ai pas vu ... C'est doux dis donc la dedans ... Connaissant déjà la forêt vierge mais ça c'est rudement plus intéressant ... C'est tout moelleux en plus ... Et dis, ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnn .... Hummm, ça sent aussi bon que m'aman mais c'est quand même différent ...

L'émoi du damoiseau qui se traduisait au niveau des braies, ne pouvait être ignoré de la victime.



Glassheart a écrit:



[perdue dans les couloirs - où le sens légendaire de l'orientation glassesque]

On tente par la droite?
Ouais, tant qu'à faire...
Les soldates prirent donc à droite, longeant le mur. Glass était à l'affut du grand escalier qu'elle avait emprunté pour arriver jusqu'à la chambre jaune. Par quel miracle avait-elle retrouvé si facilement Nefer? Un coup de chance, vraisemblablement.
Glass était en train de regarder une fresque murale, se demandant si elle était déjà passée par là quand elle entendit un grand *PLOC*
Se retournant, elle trouva Nefer affalée par terre, un Nathanel couché sur elle qui arborait un drôle d'air.

Oh c'est que j' vous ai pas vu ... C'est doux dis donc la dedans ... Connaissant déjà la forêt vierge mais ça c'est rudement plus intéressant ... C'est tout moelleux en plus ... Et dis, ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnn .... Hummm, ça sent aussi bon que m'aman mais c'est quand même différent ...
Glass chopa le jeune homme par le col et le redressa sur ses pieds avant de tendre sa main à Nefer, encore sous le choc de la collision.
Dites donc jeune homme, est-ce des façons de vous adresser à une Dame ça?
Et puis c'est quoi ces manières de courir comme un dératé dans les couloirs?
Et d'ailleurs qu'est-ce que vous nous chantez là? Forêt vierge? Quelle forêt vierge? De quoi donc parlez-vous?


Nathanael a écrit:


[Pendant ce temps, à l'étage avec des roploplos tout doux et tout moelleux !!!]


Nathy sentit qu'on le tirait en arrière. Hum, dommage, il se sentait bien là, le nez entre deux gros roplopos tout doux, tout moelleux, et pis sentant bonnnnnnn. Néanmoins, il n'en perdait pas une miette en raison du chemisier déchiré. Il regarda sa releveuse et ne put s'empêcher de zieuter les deux femmes pour effectuer une comparaison des roploplos. Le garnement sourit béatement.

Vous avez l'air d'en avoir des gros aussi, m'dame
Pouet ... Pouettttttttttt


Nathy ne put s'empêcher de joindre le geste à la parole

C'est marrant ça les roploplos c'est dur et mou en même temps.

Dites donc jeune homme, est-ce des façons de vous adresser à une Dame ça?
Et puis c'est quoi ces manières de courir comme un dératé dans les couloirs?
Et d'ailleurs qu'est-ce que vous nous chantez là? Forêt vierge? Quelle forêt vierge? De quoi donc parlez-vous?



Oui ... Bah, j'ai rien dit de mal, m'dame.
Je m'excuse, j'étais pressé mais je ne sais même plus pourquoi ... Les roploplos me font perdre la mémoire.

Roh, à votre âge, vous ne savez pas ce que c'est la forêt vierge et bah dis donc c'est du propre.
Heureusement que Nathy est là. Il sait et grâce à son éducatrice experte la dedans.

Comme vous êtes bien gentille et surtout jolie alors je vais vous expliquer. D'ailleurs vous devez en avoir aussi vous une forêt noire.


Désignant d'un doigt l'intimité de Glass sans complexe.

Là c'est la forêt vierge, c'est où y a les poils qui cachent le trésor perdu. Vous savez bien le trésor, on y met sa zigounette dedans et on astique que m'a dit mon éducatrice. Par contre, vous allez peut être pouvoir me renseigner car il me manque un bidule dans cette histoire de comment faire des bébés. Je sais toujours pas ce qu'il se passe quand on astique. Vous savez vous m'dame ? ou la dame tombée par terre ? J'aimerai bien savoir, vous comprenez m'dame ? Vous ne voudriez pas m'aidez ou m'expliquer ce qui se passe quand on astique le zozzio ?


Et hop là, tant qu'à faire, autant qu'il est une vraie explication et pis le Ruru lui avait fait sous entendre enfin pas vraiment dit en conversation, le garnement avait plutot surpris des brides de parlottes du vioc bref ... parait qu'elle avait la main verte et le lui avait confirmé la petite dame lors de son tour dans les bois ... alors, elle devait bien en savoir la dessus ... Il la fixa.




Nefertisis a écrit:



Nefer suivait sa supérieure, c'est pourquoi elle ne vit pas arriver un petit garnement qui lui sauta quasiment dessus.
Elle se retrouva par terre en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf", et se cogna cruellement le crâne contre le dallage. Mais qui avait eu l'idée de mettre du marbre à la place de gros tapis moelleux?
Elle sentit ensuite le tissu déchiré et le nez du petit dans son giron.


Oh c'est que j' vous ai pas vu ... C'est doux dis donc la dedans ... Connaissant déjà la forêt vierge mais ça c'est rudement plus intéressant ... C'est tout moelleux en plus ... Et dis, ça sent bonnnnnnnnnnnnnnnnn .... Hummm, ça sent aussi bon que m'aman mais c'est quand même différent ...

Et le garnement disparut de sa vision avant qu'une main n'apparaisse. Glass surement. Nefer la prit afin de se relever, et une fois debout tituba un peu avant de retrouver l'équilibre. Ouille la tête! Elle était bonne pour avoir une migraine!

Dites donc jeune homme, est-ce des façons de vous adresser à une Dame ça?
Et puis c'est quoi ces manières de courir comme un dératé dans les couloirs?
Et d'ailleurs qu'est-ce que vous nous chantez là? Forêt vierge? Quelle forêt vierge? De quoi donc parlez-vous?


La jeune femme zappa la suite de la conversation pour aller s'appuyer contre le mur. Foutu carrelage archi-dur! On avait pas idée d'oublier les tapis! C'était même plus une migraine, mais une big bosse qu'elle allait avoir, assorti d'un superbe mal de tête à faire rougir un homme un lendemain de cuite!
Elle décida alors de retourner dans sa chambre. Tant pis pour la Vicomtesse. Et puis elle avait une bonne excuse: son chemisier était hors d'état de servir.


Glass, je vais retourner dans ma chambre, ne m'en veux pas.
D'abord je ne suis plus sortable, et ensuite j'aimerais examiner rapidement la bosse de mon crâne.
Tu m'excuseras auprès de la Vicomtesse en lui ramenant son fils. Merci.


Et s'en attendre elle fit demi-tour, préférant être rendu dans sa suite avant de s'écrouler par terre ou de vomir sous le contre-coup.



Glassheart a écrit:



Allons bon, vl'là autre chose.

Murmura Glass en entendant le garnement s'expliquer.

Ben nous vl'à bien si ça commence à cet âge tiens!
Faudra que j'en dise deux mots à la Vicomtesse.


Puis regardant Nefertisis faire demi-tour et repartir dans sa chambre.

Ben Nefer, t'es sûre que ça va aller? Tu veux que je t'accompagne?

La jeune femme ayant répondu par la négative, Glass concentra de nouveau son attention sur Nathy.

Bon, à nous deux jeune homme.
En voilà des manières tout de même. Heureusement que Marie n'est pas là pour vous entendre. Il faut que vous sachiez que parler de ces choses là est très *hum*


Glass se racla la gorge, cherchant ses mots.
C'est délicat. Ce sont des choses qu'on pense mais qu'il faut éviter de dire, cela gène souvent les grandes personnes.

Puis mirant les fonds de pantalons du garçon.

Oh ben! Vous vous êtes fait pipi dessus?
Allez zou, allez-vous changer.
Et ensuite nous descendrons au salon où madame votre mère doit se demander ce qu'on traficote.



Nathanael a écrit:



Le garnement se renfrogna. Ben l'est pas drôle, celle-là finalement. Elle n'y connait sans doute rien de rien, à tous les coups oui !!! Tssssss .... Il faut qu'il revoit tout cela avec son Éducatrice Jehanne et pis, il en profitera pour lui dire deux mots voir plus sur Glassheart. Ses prunelles fixèrent Glass durant tout son blabla ... Elle ne semblait pas très à l'aise sur le sujet ... et pourtant Jehanne en parlait elle avec un certain naturel ... Bizarre, ça aussi .... Tabou ???? C'était tabou de parler de ce genre d'histoires ??? Flute, alors ... Il allait lui lancer une taquinerie bien dosée quand les dernières paroles de la jeune femme le firent tressaillirent ... Ses joues prirent une teinte des plus rosies quand elle lui indiqua ses braies. Mazette, il se serait fait dessus sans s'en rendre compte ???? Ben ça alors ... Il en était tout étonné ... Il n'avait pas eu pourtant l'impression de faire pipi quand il était allongé sur la dadame.... non, cela avait été une toute autre sensation ... Bon, de toute façon, il devait se changer, il cogiterait à tout cela plus tard. Ses traits s'illuminèrent, une idée de génie venait de faire tilte ... Il prit la main de la demoiselle et s'élança dans le couloir .... Course effrénée, cavalcade dans le couloir et il la conduisit en sa chambrée ... chambrée dont il était on ne peut plus fier.

Voilaaaaaaaaaaaaaaa, mon domaineuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Regarde, c'est grand hein ?

Et, t'as vu mon fort ?????


Il se rua vers un coin de la chambrée et s'agenouilla devant son fort en carton et bois .... reconstitution d'un fort artésien avec tout ce qu'il fallait.

Regarde comme il est grand !!! C'est un fort super puissant. tout y est .... tiens là, y'a les échauguettes ... j'ai des mâchicoulis aussi .... et pis j'ai mis des soldats de bois partout en sentinelle ... certains sont sur le chemin de ronde ... Sont beaux hein mes soldats ???? C'est des cadeaux de soldats quand m'am était capi ... Même le chef chef m'en a offert .... hein regarde, tiens celui là ... t'as vu sa tronche !!! Un gros nain avec sa hache et un air patibulaire, ben ça fait peur ça aux vilains champis !!! Il est prêt à te les cueillir lui .... Héhéhéhé ... et regarde là, j'ai aussi des catapultes et pis ça c'est ma dernière construction ...
j'ai fait ça avec m'an ... tu sais c'est quoi toi ??? Hein, dis tu sais ????


Il se redressa tout fier et ne lui laissa point le temps de répondre.

C'est un trébuchet.

M'an m'a dit que ça sert pour faire un siège !!! Hein, c'est vrai ça !!! Et ben tu vois, tu y mets la dedans des pierres ou d'autres trucs, et hop si tu appuie là, ça balance le tout vers les fortifications de l'ennemi .... Ben, peut te dire si quelqu'un se prend ça dans la tronche, ça fait rudement mal.
T'en as déjà vu toua ? Hein ????


Dis, j'vais te laisser jouer avec si tu veux le temps que je m'habille, mais ATTENTION, n'abime rien, hein ...



Glassheart a écrit:



Glass était toute décontenancée par la spontanéité du garçon. En plus, avec elle, il était mal tombé le pauvre. Plus inexpérimentée qu'elle en amour, y'avait pas. Elle qui n'arrivait même pas à dire vraiment ses sentiments à l'élu de son cœur. Mais à quoi cela servirait-il? Quand elle faisait un pas en avant, il en faisait un en arrière. Quand il en faisait un en avant, elle en faisait deux en arrière. Et après tout, ne préférait-elle pas tout simplement cette proximité sans intimité? Tellement plus rassurante. Juste savoir qu'il était là pour elle lui suffisait en fin de compte.
Tout à ses pensées, Glass suivit Nathy sans vraiment sans rendre compte et revint à la réalité quand il s'exclama:

Voilaaaaaaaaaaaaaaa, mon domaineuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Regarde, c'est grand hein ?
Et, t'as vu mon fort ?????


Glass, amusée, laissa le garçon lui montrer son jouet en lui expliquant tout les accessoires.

Dis, j'vais te laisser jouer avec si tu veux le temps que je m'habille, mais ATTENTION, n'abime rien, hein ...

Euh, oui, oui, ne vous inquiétez pas M'sier Nathy. Je ne casse rien.

Glass se tourna pour laisser le garçon se changer tranquillement et s'absorba dans la contemplation du fort miniature.


Nathanael a écrit:



Euh, oui, oui, ne vous inquiétez pas M'sier Nathy. Je ne casse rien.

Nathy allait lui faire une surprise à la dame . Un zieutage sur le côté pour constater qu'elle était occupée avec son fort. Il se déshabilla complétement et regarda dans ses braies. Cela l'intriguait quand même, il était certain de ne pas s'être fait pipi dessus. Et qu'elle avait été cette drôle de sensation? Bizarre, tout ça. Il lui manquait des éléments sur ce coup là. Jehanne avait dû zapper quelques détails.
Zut!!!!c'était quoi dans ses braies. Il commençait à pâlir le garnement. Mais qu'est ce que c'était? Etait il malade? Devait il aller en parler à sa mère, à Nefi ou au chefchef?
Il lui aurait bien demandé à elle mais elle n'avait pas vraiment l'air fufutte sur s't'affaire.
Bon tampis, il allait tenter le coup.

Il se pointa tout nu sous son nez.

Dîtes m'dame, j'ai un problème je crois dit il en tendant ses braies vers elle. C'est quoi ce truc blanc m'dame? Vous croyez que je me suis blessé? Vous savez c'est quoi ça m'dame? C'est grave m'dame? Vous pensez que c'est en tombant que je me suis fait ça? J'ai regardé, je ne vois rien. Vous pouvez regarder m'dame pour voir si je suis blessé m'dame?

Il la regarda avec des yeux de chien battu.

Alors m'dame, vous en pensez quoi m'dame?



Glassheart a écrit:



Glass était complètement absorbée dans ses pensées comme hypnotisée par le fort miniature qu'elle avait sous les yeux. Son esprit se mit à vagabonder et elle pensa alors à plein de choses, les yeux complètement dans le vague, à mille années lumière du domaine d'Ytres.
Quand Nathy se pointa tout nu sous son nez, elle ne réalisa même pas l'incongruité de son geste.


Dîtes m'dame, j'ai un problème je crois dit il en tendant ses braies vers elle.

C'est quoi ce truc blanc m'dame? Vous croyez que je me suis blessé? Vous savez c'est quoi ça m'dame? C'est grave m'dame? Vous pensez que c'est en tombant que je me suis fait ça? J'ai regardé, je ne vois rien. Vous pouvez regarder m'dame pour voir si je suis blessé m'dame?

Pour ramener Glass sur terre, le garçon du à nouveau la relancer
Alors m'dame, vous en pensez quoi m'dame?

Glass atterrit enfin et émergea de sa rêverie pour se retrouver nez à nez avec un Nathy tout nu qui lui secouait ses braies sous le nez.

Ahhhh mais mais mais...

La jeune calaisienne était complètement décontenancée. Elle se sentait vraiment très gênée par la situation pour ne pas dire un peu (voire complètement^^) nunuche.

M'enfin m'sieur Nathy, ça va pas noooooon !?!

Puis elle mira l'intérieur des braies que Nathy lui montrait. Etait-ce ce qu'elle redoutait? Jehanne lui en avait bien touché deux mots, à sa manière franche mais Glass n'avait rien voulu entendre. Nan, pas de ces choses là. L'amour, pour elle, c'était comme Lancelot et Guenièvre, par la pensée et Platonique pis c'est tout!!! Elle se voyait d'autant plus mal expliquer quelque chose qu'elle avait elle-même du mal à saisir. Mais qu'était-elle aller faire dans cette galère?!?
Tout se mit à tournoyer dans sa tête et la panique la saisit au cœur. Vite une explication, vite une explication, je dis quoi? Mon Dieu, je dis quoi? Glass, complètement paniquée, fut prise de violents tremblements nerveux et tomba, évanouie, sur le sol
.




Nathanael a écrit:


[Chambrée de Nathy, tête à tête avec Glass ... Coup d'foudre à Ytres]


Ahhhh mais mais mais...

Intérieurement, Nathy était fier de lui, il semblait bien que la dame était plus que gênée de le lui mettre sous le pifff ses braies humides et de le voir tout nu. Héhéhéhé.
Toutefois, le garnement se demandait bien s'il n'avait pas à faire à une deuxième Marie, complètement à l'ouest sur le fait de savoir comment on faisait des bambins ... A se demander si c'était bien une Grande, celle-là aussi ...


M'enfin m'sieur Nathy, ça va pas noooooon !?!

Elle prit enfin ses braies mais l'expression de son visage ne lui annonçait rien de bon, elle avait l'air aussi surpris que lui. Et pis alors là, il se passa un truc que le garnement n'avait mais alors n'avait pas du tout prévu !!!! D'un seul coup, son attitude changea, elle devint toute pâlotte, eut quelques tremblements et s'écroula au sol comme une galette. Ben ça alors ... Nom d'un soldat !!! Nathy s'agenouilla prés d'elle, et la zieuta attentivement, plissant du nez tout comme sa mère ...

Ca va m'dame? Vous avez quoi M'dame?


Il réfléchit quelques instants. Dur d'expliquer à quelqu'un une telle situation et pis surtout expliquer le pourquoi il était tout nu et lui avait agiter ses braies souillées devant le piff. Bon ... bon ... pas de panique, il avait déjà vu faire le chefchef dans des circonstances pareilles. Règle numéro 1, relever la tête de la victime !!! Il alla chercher une couverture sur son lit qu'il glissa sous a tête.

Voilà, ça c'est fait. La suite, maintenant.
Règle deux, trouver un linge humide et tamponner !!!


Il retourna près de son lit, et attrapa son nana, hé oui hein grand garçon mais en avait encore besoin.^^ Il trempa le coin de ce dernier dans le bro d'eau en prenant soin de ne pas renverser de liquide. Il retourna vers Glass, se pencha vers elle et l'observa. Il posa la tête sur sa poitrine pour vérifier quand même qu'elle respirait. Il sentit un faible souffle chaud sur sa frimousse. Bon ben déjà elle l'est pas morte, songea le petit homme. Il lui épongea un peu le front comme il l'avait vu faire. Tout en s'activant sur la m'dame, il repensa à sa maman qui lui racontait des histoires avant de s'endormir. A chaque fois, il y avait un prince qui embrassait la princesse et celle ci se réveillait ... Il resta ainsi tapotant le visage tout en y cogitant. Il parla à voix haute.

Bah, je ne risque rien d'essayer.

Il se pencha sur elle et lui fait un gros baiser claquant sur les lèvres. Il se releva et regarda l'effet. Bof....rien...
Drôle de sensation quand même. La première fois qu'il embrassait une grande. Tiens, il faudrait qu'il se renseigne la dessus car il avait l'impression que parfois sa m'man était entrain de manger la bouche au chef chef quand elle l'embrassait. Il devait lui manquer un truc sur ce coup là. Elle semblait dormir et voyait bien qu'elle respirait toujours en voyant ses roploplos qui montaient et descendaient. Hum....tiens, justement en parlant d'eux. Il déboutonna quelques boutons du chemisier qui lui montait jusqu'au cou afin qu'elle respire un peu mieux.


M'dame, ça va mieux là ???

Le garnement lui remit quelques petites claques.

M'dame, m'dame, réveillez-vous?

Hum...la curiosité aidant, il dégraffa encore quelques boutons et passa sa main sous ses habits et sentit ses roploplos tout doux. Bizarre, ses doigts venaient d'heurter quelque chose de plus dur et instinctivement il retira sa main. Intrigué, il jeta un œil et vit un bout de sein tendu. Le garnement nota ça dans un coin de sa caboche. Nouvelles explications à mander à ce sujet ... Des tétons c'est tout dur aussi. Alors que sa main se promenait encore sur ses roploplos. Là il était pris la main dans le sac ou plutôt dans la chemise. Alors que ça commençait drôlement à lui chatouiller dans le bas du ventre, il vit m'dame ouvrir les yeux. Nathy resta tétanisé quelques instants ne pouvant quitter des mirettes la m'dame. Il réussit à articuler un :

ça va m'dame ? Je crois que je.......vous aime m'dame.

Il se baissa un peu et l'embrassa de nouveau.




Nathanael a écrit:



Il arrêta de l'embrasser et fut surpris de ne point l'entendre. La regardant, elle dormait encore.

M'dame, m'dame, réveillez-vous.

De nouvelles petites claques sur les joues mais rien n'y faisait. Il se mit à réfléchir et pensa que seule Jehanne pouvait l'aider sur ce coup là.
Il allait quitter la chambre mais se dit qu'il ne pouvait pas laisser la m'dame allongée sur le sol. Aprés de multiples efforts, il parvint à la hisser sur le lit. Elle n'était pas bien grande, ni grosse mais nom de diou, elle pesait son poids quand même.
Il allait la recouvrir quand il se dit que ça ne se faisait pas de dormir tout habillé. Il entreprit de la déshabiller. Il commença par la chemise et put tout à loisir contempler sa poitrine et même la caresser. Il était aux anges Nathy.
La jupe et tout le reste fut également enlevé. Il resta en extase devant ce corps nu qu'il pouvait observer et toucher à volonté.
Cela commençait à le démanger sec le nathy et il vint se coucher prés de sa belle, la prenant dans ses bras. Oh!, il était heureux, il dormait avec une m'dame.
Instinctivement, il astiqua sa zigounette sur la cuisse et au bout d'un instant, ressentit une drôle de sensation le faisant sursauter. Il regarda ce qu'il venait de se passer et un grand sourire orna son visage. Il venait enfin de découvrir un secret bien gardé.
Par contre cela l'inquiétait quand même qu'elle ne se réveille pas. Il allait se lever pour aller chercher Jehanne quand brusquement, une immense fatigue l'envahit. Il posa sa tête sur sa poitrine et s'endormit aussitôt.


Dans son sommeil, il se voyait chercher Jehanne et cela le rassura; elle saurait quoi faire.



Glassheart a écrit:



Glass ouvrit un oeil, puis l'autre et émergea lentement d'un étrange sommeil. Elle avait rêvé que le fils de sa patronne était saisit de folie subite et qu'il avait surtout trop écouté les délires de Rufus. Glass se promit d'en toucher un mot à la vicomtesse. Ses yeux fixaient le plafond. Un sentiment étrange la parcourut...mais! c'était pas son plafond a elle, que diable?!?

Glass se retourna et soudain tout lui revint, ce n'était pas un rêve. Nathy avait vraiment dépassé les bornes avec ses pensées olé olé. Non mais qui avait pu lui mettre ces histoires saugrenues en tête?!
Mais, mais mais, Glass souleva le drap, poussa un hurlement à réveiller les morts en constatant que la plus grande partie de ses vêtements avaient disparus et que Nathy reposait près d'elle dans une tenue à peu près identique. Mais c'est quoi ces simagrées!!!!! Le blabla du Père Nanuccio et la pastorale qu'il suivait pour son baptême lui montaient à la tête ou quoi?! A vérifier ainsi des passages des écrits saints!!! Nanméo!!!
Glass se releva promptement et se rhabilla fissa. Franchement, y'avait des coups de pieds dans le fondement qui se perdait.
Glass ouvrit la porte de la chambre et la referma en la claquant de toute ses forces pour faire le plus de bruit possible.
Naty sembla émerger et la regarda avec des yeux bouffis de sommeil,
Glass, les narines dilatées par la colère, le tança vertement:


Espèce de garnement!!! On peut savoir ce qui vous est passé par le ciboulot?! Non mais ça va pas?! Vous vous croyez où là? Qu'est-ce que ces manières de déshabiller les gens comme ça au lieu d'aller chercher du secours. Mais à quoi pensez-vous donc?! Je vais en toucher deux mots à Madame votre mère moi. Expliquez vous et vite encore, avant que ma patience soit complètement à bout!


Nathanael a écrit:


[Pendant que certains écoutent les divinations, d'autres dérivent drôlement ...]

Nathy fut sorti de son sommeil par une porte qui claqua fortement. Il émergeait difficilement tant il était bien sur cette peau douce et pis son rêve des plus plaisants. Il ouvrit une mirette puis les deux, et mira ce qui se tramait.

*Oh ! Le temps tournait à l'orage, la m'dame n'avait pas l'air contente du tout. De plus, elle s'était rhabillée.* songea le p'tit homme.


Espèce de garnement!!! On peut savoir ce qui vous est passé par le ciboulot?! Non mais ça va pas?! Vous vous croyez où là? Qu'est-ce que ces manières de déshabiller les gens comme ça au lieu d'aller chercher du secours. Mais à quoi pensez-vous donc?! Je vais en toucher deux mots à Madame votre mère moi. Expliquez vous et vite encore, avant que ma patience soit complètement à bout !


Aie!!!voilà qu'elle lui faisait la morale maintenant et qu'elle menaçait d'aller voir sa m'man.
Il devait retourner la situation en sa faveur et pour ce, son cerveau était en ébullition mais difficile de se concentrer ayant encore certaines visions devant les yeux.


Ah bah ça elle est forte celle-là!!! M'dame, vous tombez dans les pommes, hein dis, ben je suis aux petits soins pour vous et je m' fais remonter les bretelles. Ba za alors ... Et bah!!!! elle est bien bonne celle-ci.

Si je vous ai déshabillée, dîtes hein, c'est que pour vous respiriez mieux, hein dîtes. En plus, j'ai pris soin de vous, en vous allongeant et en vous recouvrant.


Il songea à un truc appris par le chef chef, et ploya l'un de ses genoux, prit son air de chien battu, regard de cocker et rajouta.

Si je l'ai fait c'est parce que ... c'est parce que .... c'est .... que je vous aime m'dame

Il prit le temps de réfléchir un peu et se releva ensuite.

Et pis, hein dîtes ... Je ne crois pas qu'il serait bon de prévenir m'aman de cela. Je me demande comment elle va réagir, hein dîtes, quand elle va savoir que je suis tombé dans les pommes, que vous m'avez déshabillé pour me coucher tout nu.

Qu'ensuite, lorsque je me suis réveillé, ben hein, y'avait ce que vous avez vu, hein dîtes ... ben pas bien dur de dire que j'ai constaté que vous étiez toute nue aussi et pis qu'en plus, hein dîtes pas nigaud moi, j'peux dire que vous aviez dû jouer avec ma zigounette car il y avait du machin blanc sur votre cuisse. Et ça, ça vient pas tout seul qu'elle l'a dit la Jehanne.

M'man risque d'être très colère mais pas qu'après moi je pense. M'enfin si c'est ça hein dîtes que vous voulez, ben ...


Il se leva et s'apprêta. Une fois vêtu, il lui prit la main.

Allez, venez donc avec moi m'dame, hein, on va aller tout tout tout dire à m'man.

dit-il en ouvrant la porte .... Quelques minutes à peine après qu'ils échangèrent leurs propos, des hurlements retentirent au loin en provenance sans doute du rez de chaussée.

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Ombeline
Iznogoud a écrit:



[Iznogoud, c'est toi le plus fort, fonce, embobine, ferre le pigeon ! - Petit Salon]


Tout à fait époustouflant, surtout sur l'hommeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee riche, riche ... Exquise Vicomtesseeeeeeeeeeeeee, vous allez avoir un grand avenir !!!!

Le devin sourit .... Tout son auditoire était bouche bée, enfin presque tous... Il jeta un bref coup d'œil vers Balthazar. Il en oublia ses dernières sensations, et se leva d'un coup, touchant le bras de la Vicomtesse. Il écarquilla les mirettes aussi grands que possible.

Ohhhhhhhhhhhhhhhhhh, j'ai un flash, j'ai un flash .... Actuellement, je vois .... enfin je sens .... que vous vivez une relation sentimentale ... n'ai-je pas raison ?

dit-il en marquant une pause somme toute dramatique, et ses noeilnoeils fixèrent le côté du visage de la Vicomtesse comme s'il y décelait des ondes psychiques, une sorte d'aura l'auréolant.

Il se nomme ... hum .... Laporte, non ... Attendez .... Louvel .... Non, c'est Leportel ... oui, Leportel .... Je distingue maintenant nettement les lettres.


L'effet escompté réussit en découvrant un nouveau curieux dans la salle. Ce dernier ressemblait à un poiscail ouvrant grand la goule pour aspirer de l'air. Il rit en coin.

Zety za bondioussssssssssssssss ... L'guignol,zety za !!!!

Et un nouveau pigeon, et viva les sousous dans la popoche. D'un sourire, il répondit comme si cela était une évidence.

J'ai le DON, voilà tout ... rien de bien compliqué que cela et encore là, je le fais comme ça, sur le feeling, sans rien attendre en retour ... par pure sympathie et pis quand on a une vision, autant en faire profiter la personne concernée.


Il agita sa main, faisant teinter les bracelets à son poignet.

Je ne me suis pas présenté. Je suis .... Je suis ... Le Grand Iznogoud ... et comme vous avez du l'entendre de vostre brillantissisme Maitre d'œuvre mais aussi par le MONDEUUUUUUU car mi-même mes dons en ont fait le tour et le retourtour, Iznogoud est good !!! Ouvrez vos esgourdes à ma ritournelle, à ce jour, au top 10 des ménestrels marouti !

[center]Problème de cœur, je serai votre tuteur,
Problèmes d'oseille, c'est pareil,
Même pour les couillons.

Morpions, petits nichons, ronchons,
Iznogoud a toutes les solutions !

Venez contempler le prédicateur de votre avenir
Qui vous redonnera le sourire,
Le grand penseur
Qui vous trouvera l'âme sœur.

Vos bourses, au propre comme au figuré,
Au pas de course, seront vidées.

Iznogoud,
Parce que c'est good !

Prédications, potions, lotions, visions,
Une seule solution
Iznogoud, parce qu'il a le don ! [/center]

Et vous, vous vous êtes ... Que nenni, ne me dîtes rien .... Vous c'est Cresus ? Non. Bonus, ah nan pas ça... Bacchusssssss, o je me trompe, une secondeeeeeeeeeeeeeeeeee .... que je me concentreeeeeeee .... y'a des ondes vraiment perturbatrices icelieu !!! Ah, je le vois, RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!


Il fit sa petite pirouette et reprit là où il en était avec la Vicomtesse, pas question de perdre le fil, surtout quand le pigeon est ferré. Un gloussement lui échappa, et posa à nouveau sa main sur la vicomtesse. Il eut un hoquet de stupeur.

Je suis navré de me mêler ainsi de votre vie comme ça .... mais ... mais là ... ce que je ressens .... cette vribration .... ah mais vraiment .... comme si ..... enfin, je ne sais si je peux poursuivre .... c'était si puissant, si .... Vous devez vivre actuellement quelque chose d'intense !!!! Ne me dites rien, je sais que j'ai diantre bien raison !!!! Il y a un lien fort avec cet homme.

Et bien ... oui .... Vous avez tout à fait raison, Messire ... Je dois confesser que c'est certainement l'homme le plus formidable qu'il m'ait été donné de rencontrer et ...

Chuttttttttttttttt, ne dites rien, laissez moi voir ... laissez moi sentir les ondes cosmiquesssssssssssssss ...

Je sens...je sens hum .... pourtant une ombre .... ah hum .... Il a du avoir un passé difficile ou vous peut-être .... oui, c'est cela .... je le sens, je le vois .... Oui, oui, je vois, je vois ...

La question que vous posez très certainement est cela va-t-il durer ? S'il sera le père de vos enfants, s'il sera le bon .... N'est-ce pas ? Et je vois, je sens ... je sens ... Ah hum ... ça sent le cramé ici non ???? Cela m'a l'air d'être de plus en plus fort ... Ah moins encore un flashhhhhhhhhhhhh !!!! Un incendie peut-être .... Oh, cela doit être un signeeeeeeeeeeeeeeeee et ....





Rufus1er a écrit:


[Petit salon, ben za zalors]


Tout propre, tout beau, tout frais, tout rasé, bref aux poils quoi, le Ruru sortait de la petite salle après avoir fait trempette sous les conseils de la médicastre maniaque. Il avait gardé une serviette lui enrubannant la goule enfin surtout sa chevelure car il y avait mis à macérer une sorte de baume de graisse d'oie pour entretenir sa chevelure à la Samson. Il se mit en quête du petit monde du domaine, et entendit des voix dans le salon ... C'est donc tout naturellement qu'il s'y dirigea. Il y découvrit la patronne bien entendu, la médicastre mouais, pas pressé de la recroiser, pas commode ... l'hurluberlu de service et un drôle de bonhomme tout en couleur chapeauté bizarrement. Il les rejoignit et tendit l'esgourde aux dires du bonhomme, qui tournicotait et tournicotait dans la pièce, à lui en donner le tournis.

Une mirette éberluée sur le devin ... bouche en cœur, comme s'il découvrait là une nouvelle espèce de poireaux, ben oui chacun son truc, lui sa passion c'est le potager hein alors faut se mettre à son niveau^^. Il écoutait et demeura suspendu aux lèvres du bonhomme. Il n'avait jamais vu ça lui ... Il gobait tous les dires du devin, tout ce qu'il disait était vrai de vrai ... Cet homme là, lisait dans l'avenir et le passé et même le présentttttttttttt ... Il réussit à sortir quelques mots.


Zety za bondioussssssssssssssss ... L'guignol,zety za !!!!

Il mira toujours les mirettes grandes ouvertes le gusse qui tout à coup s'adressait à lui. Se sentant tout en joie, d'être ainsi l'objet de tant d'attention, il bomba le torse, lissa sa moustache et fut encore plus époustouflé en découvrant que l'homme avait trouvé son nom. L'est fort, l'est fort, très fort !!! Il rest ainsi, accolé au fauteuil de la patronne, les esgroudes et mirettes grandes ouvertes ... Bref, captivé le pépère ... et pis, tout à coup ça parlait de cramé, d'incendie ... Et là, il eut une illumination.

Zety za bondioussssssssssss d'bonté mère, zetes fort, très fort, vous dis donc !!!
Y'a eu l' feu za l'baraque ichi !!! L'on a failli mourirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, zestes fort, très fort, bonté d'mère !!!
Il l'a le don, ah za pour zur que zur !!!



Ombeline a écrit:


[Dans le Salon .... Divinations ou charlatanisme ???]


Ombeline sourit amusée de voir Rufus aussi plein d'entrain. Elle reporta son attention sur l'homme, songeuse à ses révélations ... Elle qui était dubitative au début de son tour, commençait au fur et à mesure à croire en ses dires ... Et pis, tout semblait tellement coller ... Comment ne pas y croire... Indubitablement, cet homme avait quelque chose ... C'est une Ombeline méconnaissable qui écoutait cette fois Iznogoud, elle était tout comme Rufus, suspendue à ses lèvres ... et pis ... une odeur titilla ses narines ... Elle renifla discrètement tout en tâchant de rester concentrer sur le voyant, mais rien à y faire, cette odeur était entêtante et réveillait en elle un sentiment de danger ... et là, ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes ... Elle se leva d'un bond, attrapa la fiole sur la table et arracha la coiffe de l'homme qui en resta stupéfait. Dans ce mouvement brusque, la table et son contenu valdingua.

Votre coiffe, votre coiffeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Au feu, au feu !!!


Elle jeta le couvre chef au sol, dont l'un des rubans avait pris feu ... sans doute lors des tournicotis réitérés de l'homme, passé trop près de l'âtre. La Vicomtesse retira avec dextérité le bouchon de la fiole et en vida le contenu derechef sur le début d'incendie ... Oh mais surprise, les flammes redoublèrent d'intensité, et prirent ainsi de l'ampleur, se propageant au tapis, et courant vers les tentures de la fenêtre .... Point de l'eau bénite au final dans cette petite fiole mais de l'alcool pure .... Grgrgrgrgggr .... Ah maudites apparences.

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH .... de l'eau, faut de l'eau !!!

Elle fit plusieurs bonds sur le couvre chef pour éteindre le feu qui mangeait le tissu... mais pendant ce temps, les flammes léchaient les tentures.



Nefi Squire a écrit:



Pas croyable de baragouiner tant d'ineptie, et le ruru qui en gobait la totalité et plus encore. même ombeline semblait se convaincre. Elle baya d'ennuis quand son amie bondit d'un coup et que suivirent un jet de flamme tout proche d'elle. sursautant elle resta figé quelques seconde alors que de vilain souvenir lui revenaient. Puis reprenant ses esprits elle arracha la serviette de la tête du ruru et la jeta sur la coiffe enflammé encore au sol puis l'écrasa du pied ce qui étouffa le feu directe. elle se rendit compte alors que le bas de robe de son amie lui aussi commençait à bruler.

ahhhh ombeline mais tu brûle. Baltazar vostre veste prestement. et arrachez donc ses tentures avant que la manoirs ne prenne feu totalement et nous avec.





Rufus1er a écrit:



[Petit salon, Au feu, au feu, pimpom pimpom]


Alors qu'il était tout ébaubi par les paroles évangéliques d'Iznogoud, la patronneuuuuuu fut prise d'un accès de folie arrachant le bien beau couvre chef du devin ... Le pépère en resta comme deux ronds flancs, ouvrant et refermant le bec à intervalles régulières ... Il écarquilla encore plus grand ses yeux de caille, si le Très Haut rendait cela possible ...

Zety qu'est-ze donc qu'elle ouchhhhhhhhhhhhhhhh

Il s'arrêta net, plié en deux ..... Il venait de se prendre en plein dans les joyeuses la coupelle d'encens. Pas l' temps d'hurler plus, voila la maniaque à la piquouse qui lui arrache à moitié la goule en lui chapardant sa serviette ... Il sautilla comme un cabri dans la pièce, et respira à grande goulée d'air tout en mirant l'entrejambe où il voyait un liquide ruisselait qui l'affola au plus au point en plus de son cuir chevelu à moitié scalpé là, nulle doute, elles lui en voulaient et les deux d'un coup !!! L'on put l'entendre grésiller quelques paroles entre deux bonds, les genoux bien pliés et la main là où ben la douleur est fortement ressentie, enfin douleurs surtout dans la tête quoique, je ne serai dire après tout, point dans son corps mouhahahahahaha.

Oh pétardddddddddddddd, elle m'en claqué zuneeeeeeeeeeeeeeeee, o pétard, o pétarddddddddddddddddddddd
vais finir eunuqueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaa


Ses tympans vrillèrent sous les hurlements ... Il ferma les yeux pour moins en ressentir les maux ... mais bon, effet zéro forcément pas par là que ça changerait quelque chose .... La pièce sentait de plus en plus le rosie ... Il commença à paniquer, tournicotant de la caboche, et se mit à pailler à son tour comme un dément.

L'on va mourireuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, l'on va mourirrrrrrrrrrrrrr sur l' bucherrrrrrrrrrrrrrrrr, bondiousssssssssssssssssssss .... La Marie m'avait prévenu que za, elle l'a l'DON zauzzi !!! Les flammeuuuuuuuuuuuuu de l'enferrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, zety les flammeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus d'l'Enfer !!!!

Il sauta dans les bras du maistre d'arme qui vitupéra contre la maniaque à la picouse refusant de donner son veston couteux aux belles broderies. Il le secoua comme un prunier.

L'on va mourirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, non d'dioussssssssssssssssssssss, fauty lui donnerrrrrrrrrrrrrrrrr, j' vous l' disssssssssssssssssss !!!
Tous à poilssssssssssssssssssssss, à poilsssssssssssssssssssssss, fauty tout zetendre.


Il gesticula tout en panique le Ruru et pis soudain .... Mirettes droit devant ... Vision des pans de la robe de sa patronne en flamme ... Un déclic se fit dans le fin fond de son pois chiche ... Douleurs trois pièces envolées, brûlage du cuir chevelu volatisée, effroi des flammes éclipsé .... Une musique résonna en ses esgourde, une voix au fin fond de lui, une promesse resurgit du passé ... L'éclat de ses mirettes se transformèrent ... Elles devinrent brillantes, et pleine de courage ... Il en arracha sa chemise, et parcourut la distance le séparant entre ELLE et LUI, avec des sauts athlétiques .... Avec dextérité toute impressionnante, il arracha les pans de la robe en flamme, et les jeta derrière lui ... puis attrapa ELLE et personne d'autre, et l'emporta loin des flammes ... Il sortit de la pièce certainement sous les yeux médusés des autres, galopa dans le couloir, puis le hall et enfin ouvrit la porte d'entrée et LA déposa avec infiniment de précaution dans la cour. Nouveau regard sur ELLE.

Zety vous n'craigniez plus reinnnnnnnnnnn
Je zuizze làààààààààà.


Folie du Rufus, homme nouveau ?

Il se pencha vers elle, lèvres molles prêtes à l'embrasser comme dans toutes les merveilleuses histoires à l'eau de rose qu'il entendait de la bigote quand elle lisait à voix haute dans sa chambrée... Le héros était toujours récompensé de son courage et dévouement !



Balthazar a écrit:



Balthazar épiait discrètement les réactions de la Vicomtesse. Etait-elle subjuguée ou l’homme devait encore user de son babillage ? Il fit tourner entre son index décharné l’une de ses grosses bagouses et cela bien en évidence du Grand Iznogoud. Il avait hâte que ce dernier passe à l’essentiel … la vision du mariage avec le noblio, bon quasiment fait, enfin du moins il en avait émis un bout mais ce n’était pas tout !!! Il devait évoquer l’Apollon … Ses yeux roulèrent en songeant à l’Apollon. Sa langue râpeuse pourlécha sa lèvre supérieure. Des frissons lui parcoururent l’échine, en songeant, ohhhhhhh il se tapa la joue discrètement, il devait calmer ses ardeurs. Assurément cet Apollon le transformait, lui si calme, si posé, si … Il se sentait prêt à exploser avec ce dernier à portée de main. Depuis le coup de sang de l’autre fois, ses nuits étaient en proie à de bien singuliers rêves des plus bestiaux. Serrant le pommeau de sa cane d’ébène, il se concentra sur Iznogoud. Il en devait faiblir ici, le plan fonctionnait à merveille, hors de question de faire preuve d’imprudence.

Ses prunelles inquisitrices se posèrent sur Iznogoud. Malgré tout le tralalala, l’homme dégageait un réel charisme et il lui était bien difficile de ne pas tomber lui aussi dans le panneau … Il se manda même si finalement le Don, il ne l’aurait pas ce gusse là. Une moue se dessina sur son visage. La chose repoussante, l’espère d’intendant de la Vicomtesse venait de faire son apparition. Il en grimaça de dégout, et prit son mouchoir dentelle afin de se protéger ses narines délicates. L’homme empestait une fringance forte, mais il ne saurait dire quoi, tant cela lui semblait confus … Une myriade de senteurs … Violette, peut-être ou encore Rose ? ou Thym ? Verveine ? Laurier ? Et pis, cette chose sur la tête, c’était d’un goût, marmonna l’homme entre ses lèvres pincées. Il soupira et passa à la suite et la suite était … écouter Iznogoud, assurément !!!

Et là … Il avait du rater une carriole … Des cris, Une gesticulation excessive, des objets volants identifiés volèrent, certains le rasant de près … Nouvelle moue de l’homme … Recul contre le mur, canne d’ébène mise en avant en signe de protection … Le Feu ? De l’eau ? Il mira la scène qui se déroulait sous ses yeux estomaqué, ne sachant que faire … Les flammes soudainement firent un splachhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh quand de l’eau fut déversée sur elles. Balthazar pour la première fois depuis des décennies, se signa devant ce phénomène étrange. … L’autre nobliote venait en rajouter une couche arrachant le turban sur la tête de l’Intendant hurlant comme une truie que l’on égorge.
Il était toujours médusé de voir tout ce tapage, et ce spectacle de flammes jusqu’à ce que la nobliote l’assène de se déloquer pour … Grimace du grand Maistre d’œuvre … Il serra son veston d’une main, de l’autre remit bien en avant sa canne.


Hors de question ! N’y contez point, un veston à plus de cinq mille écus …. Avec des broderies d’une couturière de grande renommée !!! Pure folie, assurément … Faîtes appelé la domestiquée et ...

Arggggggggggggggggggggg
Bas les pattes, espèce d’oripeauuuuuuu


Il se fit secouer en tout sens … presque en avoir la gerbe … Où était-il tombé ???? Dans une maison de fous ????

L'on va mourirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, non d'dioussssssssssssssssssssss, fauty lui donnerrrrrrrrrrrrrrrrr, j' vous l' disssssssssssssssssss !!!
Tous à poilssssssssssssssssssssss, à poilsssssssssssssssssssssss, fauty tout zetendre.


Lâchez moi, vous dis-je !!! Oripeau !!!

Enfin, le goujat le lâcha. Il réajusta sa tenue, mais arrêta son geste, médusé par la suite … Là, il en fit tomber sa précieuse canne d'ébène. …

_________________
Ombeline
Iznogoud a écrit:


[Iznogoud, T'es un bon toi ! Jamais eu une prédiction aussi vivante ! aussi brûlante, oserai-je dire ! - Petit Salon]


Il se fit décoiffer sans crier gare, et il s'était pris dans le genou la table qui venait d'être renversée .... Il sautilla sur place pendant que la scalpeuse écrabouillait son couvre chef bien aimé. Il agita sa main, faisant teinter les bracelets à son poignet.

Je vous l'avais bien dit !!! Je l'avais vu !!! Je l'avais senti !!! Je suis un Grand !!!
C'est moi, le Grand Iznogoud !!!
Retenez bien, Iznogoud parce que c'est good !!!


Problème de cœur, je serai votre tuteur,
Problèmes d'oseille, c'est pareil,
Même pour les couillons.

Morpions, petits nichons, ronchons,
Iznogoud a toutes les SOLUTIONSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Venez contempler ....

Et oh, où vous allez ????? Ben qu'est-ce qui se passe ? Écoutez ma ritournelle ???


Il fut déçu tout le monde se carapatait .... C'est là qu'il se rendit compte de l'ampleur du désastre en cours. Les flammes dévoraient déjà plus de la moitié des tentures, l'une des bergères était atteinte ! D'un geste familier, il voulut enfoncer son couvre chef dans sa tête, mais plus de couvre chef, ben oui, l'était par terre, tout ratatiné par les deux bonnes femmes. Il fut bousculé, ce qu'il déclencha enfin une réaction presqu'normale enfin du moins sensée, celle de se sauver loin des flammes afin de ne pas finir grillé comme le cochon qu'il avait gloutonné la veille dans une taverne du village.

Les voyants d'abord, ensuite les autres !!!!!!!!!!!
Laissez-moi passerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr


Au moment de faire sa sortie, son pied roula sur la boule de cristal, il se vautra lamentablement au pied de Nefi.

ouille ouille ouidouilledouille ... L'avais pas vu ça dans ma boule ...


Balthazar a écrit:


Balthazar ne demanda pas son reste. Sa vie était en JEU et sa vie valait des millions d'écus, il prit la suite de l'oripeau qui avait saccagé sa tenue afin de quitter les lieux au plus vite. Il laissa ainsi en plan le voyant Iznogoud et la nobliotte Dame Nefi et le géant avec le soucis des flammèches qui prenaient de l'ampleur ... Un nuage de fumée de surcroit s'était crée l'empêchant de respirer correctement. Ce fut aidé de sa canne d'ébène, jouant du poignet pour réaliser des moulinets dans les airs qu'il s'orienta. Une fois dans le couloir, il prit la direction de la sortie à l'air libre, c'est-à-dire le hall et donc la cour. C'est ainsi que l'encadrement de la porte, il assista à une scène médusée. Un ho de surprise échappa de sa bouche.

Oh

La vicomtesse avait assurément un amant ! Cet espèce d'oripeau !!! La joie remplaça bien vite la surprise ressentie .... Son Apollon était ainsi LIBRE. Fermant les noeilnoeils, il songea à ce dernier, à ces courbes, à ces ... Oh tout cela, lui donnait une seconde jeunesse, bien qu'il était encore fort fringant et apte à beaucoup de choses malgré son âge avancé. Ne dit-on pas qu'un artiste était éternel, assurément, assurément songea le Grand génie.


Nathanael a écrit:


[Oh feu les pompiers, y'a la maison qui brûle ... oh feu les pompiers ...]

Nathy lâcha la main de Glass.

J'vais voir !!!!!!!!!!

Il courut dans le couloir, bondit sur la rambarde de l'escalier, et se laissa glisser dessus hurlant un.

Tayoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
V'la la cavalerieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee


Agilité déconcertante pour son âge, il fit une jolie pirouette en fin de parcours sous les yeux médusés de la Marie qui s'amenait, elle aussi dans le secteur sous des rouspétances habituelles appelant le Très Haut et ses Saintetés.

Par tous les Saints !!!
Si vostre mère vous voyez damoiseau ... mais revenez, revenez ...


Pas l' temps !
Za urge là bas.
Tayoooooooooooooooooooo


Le garnement évita la Marie, tout en s'agrippant à un bout de jupon, la faisant ainsi valser sur le côté. C'est essoufflé, les joues rosies qu'il débarqua dans le salon déjà empli d'une fumée grisâtre. L'air lui brula la gorge, et lui picota les mirettes. Il avança à taton la dedans. De mauvais souvenirs lui arrivèrent en pleine face. La peur de perdre sa mère s'ancra en lui à nouveau. C'est un cri désespéré qu'il sortit du fond de ses entrailles que l'on pu entendre de loin.

M'am ? M'aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam ?
Y'a le feuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu


Ses pieds se prirent dans quelque chose de mou, encombrant le sol ... Il se vautra littéralement au sol. Sa tête percuta l'un des fauteuils.


leportel62 a écrit:


Lou avait abandonné Rufus et Nefi et s'était réfugié dans le grenier toujours à la recherche d'indices sur le passé d'Omby.

Des bruits se faisaient entendre dans le domaine, quoi de plus normal dans cette maison de fous. Néanmoins, il crut entendre le mot 'Feu'. Ni une, ni deux, il se dépêcha de descendre de son perchoir et ouvrit la première fenêtre venue.

Ce qu'il vit dans la cour lui donna des frissons dans le dos. L'Rufus tenait dans ses bras sa vicomtesse et il ne faisait aucun doute sur ses intentions.
Il se mit à hurler.

RUFUSSSSSS, lâches là, non retiens là mais écartes toi d'elle. Je te promets que je descends et je t'embroche comme un vulgaire porc.

Il se précipita vers l'escalier. Au fur et à mesure qu'il descendait, il repensait au mot 'Feu' et instinctivement, il s'arrêta sur le palier pour regarder dans le couloir.
UIne épaisse fumée s'échappait du salon.
Il enleva sa chemise et l'entoura autour d'une de ses mains et se précipita vers la pièce enfumée. Il manqua de trébucher sur quelquechose mais son regard se porta immédiatement vers les flammes qu'il devinait à peine au travers de la fumée.
Il porta sa main recouverte du tissu sur son nez et s'avança vers les flammes. Il tira sur une tenture, ouvrit une fenêtre et la lança dehors.
Il prit une grande bouffée d'air pur, les yeux le brûlaient. Néanmoins, la fumée commençaient à s'évacuer d'elle même. Il ouvrit les autres fenêtres pour accélérer l'évacuation.
Commençant à voir l'intérieur de la pièce, il vit trois personnes allongées à même le sol. Il s'empressa de sortir Nefi, Nathy et un drôle de gus. IL prit soin de les poser dans le couloir et ouvrit une fenêtre pour aérer un peu plus.
Un retour rapide dans le salon pour constater qu'il n'y avait plus personne. Il entreprit d'emmener une par une les personnes dans la cour.


Regard méchant vers l'intendant.

Toi, je m'occupe de toi aprés en attendant va chercher de l'eau.

Apercevant le guignol de la bouse de vache qui semblait trés bien se porter, lou, pris d'une seconde colère, se dirigea vers lui. Devant ses yeux brillants de bonheur, il lui asséna une claque bien appuyée en pleine tronche lui faisant faire trois tours dans ses braies avant de chûter lourdement sur le sol.

Au lieu de me reluquer vous la tarlouze, allez donc chercher de l'eau aussi.

Rufus revenant avec un seau, Lou se servit de sa chemise pour éponger les visages de Nefi et Nathy qui revenaient un peu à eux en toussant comme des dératés.
Il s'occupa du troisième larron avec moins de douceur. Quelques torgnoles le firent revenir à lui.


Il se dirigea ensuite vers son ange qui semblait un peu choquée.

Mon ange, tu vas bien?
C'est qui ce guignol?......


Balthazar a écrit:



Alors que le grand maistre se remettait à peine de ses émois, ses yeux se révulsèrent de stupeur. Son étalon, eu Apollon^^ acccourait vers lui, assurément soucieux de son bien être. Un frisson électrique le traversa de part en part, ses noeilnoeils resplendirent de bonheur. Il ouvrit les bras en grand afin de l'accueillir et de le serrer quand ...



Il tournicota sur lui même .... tournicoti, tournicotaaaaaaaaaaaaaaaa ... milles étoiles l'auréolèrent ... Sa main décharnée mais bien bagousée caressa la marque encore brulante laissée par son Apollon.

Au lieu de me reluquer vous la tarlouze, allez donc chercher de l'eau aussi.

Assurément, assurément ... nous y allons de ce pas ... il me plairait tant de vous satisfaire bien que ce genre de tâche ingrate soit destinée à la petite roture ... Nous y volons ...

Messire Balthazar prit la direction du puits, caressa toujours la marque qui le brulait. Il l'avait touché, il l'avait caressé, il l'avait ... Il n'en demandait pas tant, mais assurément quelle poigne, quelle force, quelle argggg .... Assurément, assurément, il ne le laissait pas indifférent et cela n'était plus qu'une question de temps. Quel homme ! Sous ses trépignantes réflexions, il se présenta devant le puits. Il mira à droite, puis à gauche et enfin tapa du bout de sa canne d'ébène qui ne l'avait pas quitter le rebord du puits.

Il nous faudrait de l'eau.

Il émit une quinte de toux, et sous un ton irrité, s'exprima à nouveau.

Nous attendons. Pressons !

Il attendit ... attendit ... attendit ... mais rien ne se passa ... A croire qu'il pensait qu'un seau d'eau arriverait tout seul comme par magie et se déposerait sur le rebord. Il finit par perdre patience.

Nous perdons du temps !
Nous n'aimons attendre et encore moins faire languir notre Apollon !
Alors que diable, de l'eau !


Seul le silence environnant lui répondit ... enfin silence pas tout à fait, au loin l'on pouvait entendre le remue ménage de la cour suite à l'incendie. Il finit par se rapprocher du puits, se pencher et mirer à l'intérieur.

Vous m'entendez la dedans ?
Nous exigeons de l'eau !
Faîtes monter cela, pressons, pressons.
Ici Messire Balthazar Le Prestre de la Roquette des près !!! Nous ordonnons, non nous exigeons d'être servi au plus vite !
Remuez-vous où nous vous ferons fouetter aux feuilles d'orties ! Et croyez-nous, cela ne sera pas une source de plaisir ... bien que nous n'avons jamais testé cela sur notre divine personne.


Rien n'y eut cure, même ses menaces ... L'esclave qui devait être dans le puits l'ignorait superbement ! LUI ! Cela était un outrage !!! Il en ferait doléance auprès de la Vicomtesse et ne laisserait pas cette forfaiture, que dire cette souillure sans réparation. Son honneur était en jeu, son nom même ! Il se pencha un peu plus dans le vide.

Alors ? Ultime avertissement, nous vous prévenons que si.

Soudain, le rebord sous ces doigts se déroba, le déséquilibrant ... Le poids de son corps l'emporta vers l'avant et donc le vide ... Sous un hurlement strident, messire Balthazar chuta dans le puits.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH



Nefi Squire a écrit:


Hors de question ! N’y contez point, un veston à plus de cinq mille écus …. Avec des broderies d’une couturière de grande renommée !!! Pure folie, assurément … Faîtes appelé la domestiquée et ...

Excédé elle lui laissa sa veste hors de prix il y avait urgence et visiblement elle ne pouvait compter sur personne ce couard de rufus faisait encore le guignol, l'autre cul de poule ne valait pas mieux. Elle se dirigea donc vers les tentures pour tenter de les arracher mais elle lui résistèrent bon sang elle en avait perdu depuis son retour à la vie civil... tentant une nouvelle fois elle s'effondra soudain un moulinet de canne venait de lui percuter l'arrière du crâne la laissant inconsciente au sol....

L'air frais en abondance lui parvient soudain chassant un peu la brulure de ses poumons. Une quinte de toux la secoua et elle ouvrit enfin les yeux mais ne voyait rien tant il lui piquait. Alarmé, se souvenant de ce qui venait de se passer elle parvient à articuler.

Le feu,... Ombeline,... Salon...

ses quelques mots lui arrachèrent la gorge tellement la brulure était intense mais elle était inquiète, est ce que tout le monde avait pu sortir ?



Ombeline a écrit:



Comment ? Il osait ? Mais avait-il perdu la tête ? Elle s'apprêtait à lui assener une gifle magistrale quand d'une voix forte et impérieuse venant de ... d'où d'abord ???? ah oui de la haut, songea-t-elle en levant la tête en sa direction .... donc quand une voix forte et impérieuse déclama un ordre sans appel.

RUFUSSSSSS, lâches là, non retiens là mais écartes toi d'elle. Je te promets que je descends et je t'embroche comme un vulgaire porc.

Elle sentit les paluches de Rufus la libérer ... ses talons retrouvèrent le sentier des vaches enfin les pavés de la cour plutôt. Elle lança un regard noir son coursier.

Auriez-vous perdu la tête pour agir de la sorte ?
Ce n'est pas encore l' apocalypse, hein !!!
Vous avez été sauvé in extrémis par Lou d'une bonne soufflante afin de vous remettre les neurones en place.
Toutefois, je vous remercie de eu enfin de m'avoir sorti des flammes mais serait temps d'aller secourir les autres, Rufus !!!


Zety ben j'ai zeu mirette qu' pour vous moué, zetes ma patronneuuuuuuuuuuu !!!
Les autres zety l' détail.


Le détail ? Rendez-vous compte de ce que vous ergoter ?
Retournez là bas que je n'ai besoin de le faire


Lou apparut dans l'encadrement de la porte, sortant une par une les personnes. La jeune femme colla une tape dans le haut du bras de son coursier.

Mais aidez-le, saperlipopette !!!
Faîtes preuve encore de réactivité, non d'non !!!


Toi, je m'occupe de toi après en attendant va chercher de l'eau.

Ombeline allait se diriger vers les deux victimes allongées au sol ... mais un vertige la stoppa, elle s'assit sur le rebord de la fontaine, à quelques pas d'elle. Ses jambes refusant pour l'instant de la conduire plus loin. Elle reprit là son souffle et ses esprits peu à peu ... se passa de l'eau sur son visage. Au loin, elle pouvait entendre la voix de son compagnon.

Au lieu de me reluquer vous la tarlouze, allez donc chercher de l'eau aussi.

Elle entendit de nouveaux déplacements de corps, releva son visage en leur direction ... Elle eut un haut le cœur en reconnaissant deux proches, du moins surtout son fils qui ne bougeait point, contrairement à son amie qu'elle entendait toussoter ... Respirait-il ? Comment se faisait-il qu'il soit là ? De suite, elle songea au pire, et pâlit à vue d'œil ... projeté une nouvelle fois vers le passé ... ce fut la voix de Lou et ses caresses sur son visage qui la fit revenir sur terre.

Mon ange, tu vas bien?
C'est qui ce guignol?......


Hein ? Oui, oui, moi ça va ... rien de cassé ... juste enfin rien ... Nathy ? Nathy est ???

Elle n'osait prononcer la suite ... l'esprit en pleine confusion ... la dernière question de son compagnon lui revint ... l'guignol, quel guignol ? Ses prunelles balayèrent les lieux, et tombèrent sur la masse colorée du devin.

Oh Iznogoud !!!
Est-il ???
C'est le prédicateur ... Il avait prédis l'incendie !!!
Oh, mon coeur, mon coeur, cet hommme a un don de voyance !!!


Elle fut prise d'une quinte de toux puis manda inquiète.

Et Nathy, et Nefi ???? Lou, ne me dis pas que ....
Et Lordkiche ? Je ne comprends pas, il était avec nous ? N-a-t-il pas bougé ? Il n'a pas tout bonnement encore disparu et pris la poudre d'escampette ?


Un hurlement aigue retentit au loin ... au niveau du puits.



Marie a écrit:
[Faisons sortir le mal de cette maisonnée]



La jeune Marie fit une pause en ces tâches domestiques afin de s'affairer à une activité qui lui tenait à cœur. Munie d'un vieil ouvrage et d'un flacon d'eau bénite, la bigotte faisait le tour de la bâtisse ... De loin, on aurait pu dire qu'elle faisait des sortes d'incantations, tout en aspergeant les lieux et fouillant ses derniers en quête de quelque chose de particulier mais ses recherches s'avèrent infructueuses au vu de sa mine déconfite. De près, et bien on en aurait la confirmation suite à l'écoute de quelques brides entendues que voici.

Venez, approchez-vous de moi, ô chers saints qui nous guident, qui veillent sur nous, qui nous écoutent, au nom du Très Haut clément et miséricordieux, je vous conjure par le serment nous lien depuis mon baptme, depuis que je suis, depuis que fidèle d'entre les fidèles, je reste en votre lumière, de m'aider de vos pouvoirs, moi pauvre et simple pécheresse afin d'éloigner le malin de cette maisonnée. O Dieu clément et miséricordieux, aidez-moi en cette lourde tâche, aidez-moi ... purifions cette demeure par l'eau bénite, purifions la de toutes ses ondes maléfiques ... etc ... o par tous les saints des saints, je vous en conjure, éloigner le mauvais œil de ce domaine. blablablablabla


Invocations, conjurations et prières se succédèrent longtemps encore jusqu' à entendre des cris ... Une odeur de brûlé embaumait les lieux. La jeune domestique serra machinalement son ouvrage. Elle ne sut vraiment ce qui se passait, mais fut certaine que les voix des suppôts de malin se manifestaient, hurlant à son encontre, se révoltant du rituel, de la sanction divine ... Le processus de désenvoutement était en marche, cela fonctionnait !!! Malgré sa peur de la nouveauté, du risque encouru si ces âmes damnées l'aspiraient, elle poursuivit ses prières et remercia le Très Haut.

O vous m'avez entendu, o que vous êtes bons, que vous êtes miséricordieux, je vous serai fidèle parmi les fidèles .... Par tous les saints, des Saints, merci, merci .... oh ouiiiiiiiiiii, purifiez ces lieux, purifiez les de la débauche, du Malin, du mauvais œil du ...

De nouveaux cris plus près retentirent suivi d'un tonitruant PLOUFFFFFFFF et bruit métallique. ... Cris qu'elle cru reconnaître et surtout su de suite d'où cela venait. Elle se signa séance tenante, se releva, jeta une rasade d'eau bénite et fila en direction du puit, persuadé que l'un des suppôts avait pris le lieu comme refuge. La distance entre l'abri et elle se réduit en une peau chagrin, toutefois arrivée à sept pas, elle s'arrêta ... L'angoisse la prit. Et si .... Et si cet esprit était trop puissant pour elle ? Et si cela était un piège pour l'emporter vers les flammes de l'enfer ? Et si .... O miséricorde, elle aurait du attendre un prêtre pour entamer tout cela ... Serrant sa petite bouteille, elle prit son courage à deux mains et s'avança ... une mort au bout pouvait l'attendre mais si tel était le cas, de grandes chances que les portes du paradis s'ouvriraient pour son âme !!! Elle agissait en Sainte.

O toi Suppôt de Satan, j'en conjure par le Très Haut de .... eu de te repentir !!! Tourne toi vers la Lumière, vers SA Lumière ... Par cette eau bénite, je vais te purifier ... Je eu je .... m'approche ...

Elle tendit le bras tremblotant au dessus du rebord ...

Arggggggg ... zau argggg fecours argggggggg ...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH

La bigote hurla de toutes ses forces. La bouteille se brisa en plusieurs morceaux lors de son atterrissage sur le rebord du puits. Le suppôt du Malin venait de s'adressa à elle, elle souleva jupes et jupons et courut au triple galop, paniquée. Elle déboullonna dans la cour, braillant comme une démente.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH
Possédé, possédééééééééé le puits est possédé !!!! ILS SONT LA, ILS SONT PARTOUT, par tous les Saints, aidez-nous !!!



_________________
Ombeline
Ombeline a écrit:
(...)

Et Nathy, et Nefi ???? Lou, ne me dis pas que ....
Et Lordkiche ? Je ne comprends pas, il était avec nous ? N-a-t-il pas bougé ? Il n'a pas tout bonnement encore disparu et pris la poudre d'escampette ?


Nathy va bien, ne t'inquiètes pas.
Un prédicateur? Qu'est ce qu'il fout la celui-ci ?
En ce qui concerne Nefi, elle va se remettre aussi.
Et eu Lordkiche ? pas présent.


Lou fut interrompu par un bruit au niveau du puits.

Oh, mais qu'est-ce donc encore ?
Oh et maintenant voila Marie !

Ah, manquait plus que le restant de la colère d'Aristote.
Bon, c'est pas tout ça, mais le noblio était prés du puits il y a quelques instants.

Roh!!!t'imagines qu'il soit au fond.


Il éclata de rire rien qu'à cette pensée.

Oh ne parle pas de malheur mon coeur, on en a eu assez d'émotions sur la journée.

[color=darkblue]Mais qu'est ce qu'elle raconte encore l'autre grenouille?


Ah maistre lou, m'admeeeeeeeeeeeeeeeeeee
M'dameeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Si vous saviez, si vous saviez !!!
Oh c'est c'est c'est
Apocalyptique m'dame !!!
Oh mais quel t-il arrivé à votre robe ????? par Aristote, une étoffe de pareille qualité, toute brulée ! Il va me falloir des heures de travail pour réparer cela !
Oh c'est cela l'odeur ?


Et bien eu ... un soucis de enfin de petit soucis domestique, rien de bien méchant
Mais qu'avez vous a crier ainsi et apocalyptique de quoi parlez vous ?

bon expliquez vous bon sang de bonsoir

Lou déguerpit laissant la Marie avec Ombeline afin d'aller voir ce qui se tramait au niveau du puit.

Y'a quelqu'un ? dit il en souriant?

De drôles de bruits parvenaient du fond.

Zefourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
faidez nious


C'est vous le sire de la bouse de vache ?


Le grand génie avec toute cette flotte purulent dans les esgourdes ne reconnut point la voix de son Apollon et répondit sèchement.

zallez zatraine zavatte l'haut, va cherchez ta patronneeeeeeeeeeeee

Ro!!!mon ange le vieux saligot est au fond du puits.
Nous voilà enfin débarrassé !


Quoi ? Comment ? Nous sommes vraiment vernis !
Mon cœur il faut lui porter secours !
Je sais que cela va te demander un effort considérable mais par eu enfin par ...


Elle chercha quel mot ou expression dire la pas évident du tout.

par eu charité chrétienne



Ombeline a écrit:
que vient faire la charité chrétienne là dedans ?

[b]Et bien il faut bien aider son prochain, Marie le dit souvent !
Et le curé de la paroisse aussi.


bah lui c'est pas mon prochain, il est plus vieux que moi.


Roooooooooo Lou, tu ne vas pas le laisser mourir dans ce puits tout de même[/b]


Lou fila en direction du puits, et se pencha au dessus de celui-ci pendant qu'elle s'agenouilla près de Nefi et de son fils, afin de voir comment ils allaient.

Fais beau là-dedans?

Grognements au fond du puits.

A nous, à nous, nous nous noyons !

Rho!!!une baleine qui ne sait pas nager.

Oh mon Apollon, à nous, à nous, sauvez-nous ! Nous vous serons éternellement reconnaissant !!!

Beurk
Je préfère qu'il reste au fond plutôt que d'avoir sa reconnaissance


Louuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !
Dit elle tout en tapotant les joues des deux à terre près d'elle et leur parlant ... Nefi ???? Nefi ça va ?? .... puis à son fils : Mon Ange, mon ange, tu m'entends ?

oui mon ange

Sors le de la qu'on en finisse.

Hum attends
Eho vous m'entendez?


Assurément , nous avons chus mais nous avons encore l'ouïe fine et pas notre seul atout !

si je vous sors de là, terminerez vous les travaux gracieusement?

Comment ?
Oh, y'a de la friture
Répétez je vous pris mon petit


Je ne suis pas votre petit.
C'est vous le petit pour l'instant.

Je vous sors de là si vous finissez les travaux bénévolement


Mais y'en a pour une fortuneeeeeeeeeeeeeee à moins que ... vous escomptez payer de votre personne un peu ?

Bon, je vous laisse, j'ai du travail ailleurs

Aaaaaaaaaaaaaaaaaa nan nan attendez mon apollon, nous acceptions touttttttttt
Tout tout tout
Sauvez nous de la, ça puir
ça dégouline
Mon veston a prix d'or est fichu


La gratuité des travaux suffiront amplement à vous dédommager

Grognements au fond du puits.

Affaire entendue. Remontez-nous maintenant afin que nous n'ayons chopper un mal la dedans. Notre peau est fragile.

Bon évitez de trop bouger, je reviens
Mon ange, je vais chercher Giroflée et des cordes. Elle sera plus douce que Tonnerre pour remonter la baleine


La baleine ? Rooo, Lou guère le moment de .... enfin oui, vas-y.

Alors que Lou filait aux écuries, Ombeline s'occupa de nouveau de Nefi, Nathy et ... oup's Iznogoud était là aussi. Elle l'avait totalement oublié celui-là. Nathy s'était assis, sa mère lui tamponnait la tempe avec un bout de son jupon. Cette dernière saignait mais à priori rien de bien méchant. Les blessures à la tête saignait toujours beaucoup.

Nefi, peux-tu t'assoir ?
Tu ne m'as l'air d'avoir rien de cassé.
Par contre toi, Nathy, t'as une sacrée bosse. possible que nous devions faire un petit point à l'aiguille.

Berk ... J'aime pas ça moua.

Ben, pas trop le choix, hein mon cœur. Et pis ce n'est rien du tout pour un petit casse cou, hein.
Mais dis-moi que faisais-tu dans le salon ? Enfin, si c'est là que Lou t'as trouvé ?


Oh, ben j'y entendu des cris, m'am, et pis j'ai vu l' feu, j' suis venu aider.

Oh ! Mais c'était dangereux ! Ne te rends-tu pas compte, m'enfin ! Tu aurais pu te blesser gravement ou pire mourir.

Je suis un homme, m'am, maintenant.

Hum, et bien homme ou pas, sous mon toit, tu dois écouter ta mère.
La prochaine fois, tu n'entres pas et tu alertes du monde ! Je ne veux pas que tu prennes des risques insensés.


Grognements du fiston.

Et eu j'oubliais, Messire Iznogoud ?
Il m'a l'air encore dans les vapes.


Alors qu'elle se rapprocha de la forme recroquevillée du charlatan, Lou revenait des écuries avec l'ânesse.

Je vais vous lancer une corde. Vous êtes capable de vous attacher au moins?
Passez la corde sous vos bras et vous nouez


Ouioui, nous allons tacher de faire cela
Est-ce complexe?
Ne serait ce pas mieux que vous descendiez me prendre?


Lou regarda son ange, quelque peu estomaqué.

Il va pas bien lui là dedans.

Vous vous attachez ou vous restez au fond, à vous de choisir


Ombeline ne put réprimer un sourire.

La chute, probablement

Ouioui bon lancez ça

Lou lança un bout de la corde

Balthazar attrapa la corde et se la noua a la taille, une fois cela fait il tirota dessus trois coup sec.

Hop hop hop, c'est bon.
Tirez-nous !


Je préfèrerai le mot hissez quand ça vient de vous

Vous êtes sûr que ça tient bien hein? Car vous faîtes votre poids!!!

Nous vous assurément que nous avons bien attaché la corde.
Allez, tirez eu hissez-nous, hissez-nous que diable. Faites prouesse, époustouflez nous encore. Nous avons toute confiance.


Vous êtes aussi haut que large


C'est une erreur d'impression ... La hauteur ça toute, ça me bouffie !
De près, nous sommes bien mieux.


Lou alla passer la corde autour du cou de Giroflée

Allez, doucement ma belle, avances

Hissez-nous alors ^^
Oh nous nous sentons partirrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Nous volonsssssssssssss


Mais quelle buse ce gars

L'anesse continua à avancer doucement

Tu le vois mon ange?

Hum, attends

La jeune femme se leva, et observa vers le rebord.... Son fils fit de même. Et très certainement Nefi aussi.

Non je ne vois rien venir.


Oh ça y est, je vois le haut du crane !
Rufus !!!!!!!!!!!! allez les aidez
Mais ou est-il passé lui encore ?
RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS


Bruits de casseroles ... vaudrage en scène ... Rufus déboulait du hall.

Voila voila voila, zety qu' j'fichait de la flotte moua dans le salon pardi !
Je turbine moua
Mine de rein


Rufus posa le seau vide a terre, et alla aider le major à sortir l'hurluberlu du puits.

Le maistre d'œuvre retrouva la terre.

Ah merci, merciiiiiiiiiiiiii, que vous êtes fort, que vous êtes grand, que vous êtes bon !
Venez que nous nous serrons dans nos bras pour vous prouvez notre reconnaissance


Il arriva vers Lou, ouvrant les bras .... mais bonjour l'état du sire .... dégoulinant de partout

Vous vous approchez de moi et je vous promets que je vous remets dans le puits.
De plus, maintenant que vous travaillez gratuitement, j'aimerai bien que vous accélériez le mouvement.


Ombeline a écrit:


Oh mais tout ce que vous voudrez mon bel apollon, tout tout tout, cela sera fait selon votre bon plaisir
Nous pourrions voir aussi comment refaire le petit salon ... oserions-nous l'impudence d'mander hum un tête à tête avec votre personne pour cela ? Nous connaitrions vos gouts et ajustez ainsi la chose et ...


Ohhhhhhhhhh, le salon, j'avais complément oublié ! Lou tout le monde est-il sorti ? Le feu est-il bien éteint?

Lou excédé, l'attrape par le col et le ramène prés du puits.

Oui oui mon ange, je m'en suis occupé mais maintenant je vais m'occuper de lui sérieusement.

Nan nan nan nous nous taisons, nous nous fermons notre clapet, promis, jurez et eu crachotter mais si cela nous répugne. Nous le ferons pour vous. Nous allons travailler avec ardeur, vous ne saurez même pas que nous sommes la ! Nous serons resté des plus discret.

Eh bah tant mieux, voilà une sage décision. Et si il y a bien quelque chose que vous risquez de prendre dans le fion, c'est mon pied

Gloussements du Grand génie.

Pour la décoration, vous verrez avec la vicomtesse et ne vous avisez plus non plus de la toucher.
Si vous voulez quelque chose, vous passerez par Rufus qui passera le message.


Soit, nous verrons avec cette délicieuse vicomtesse dont la bonté d'âme n'a d'égal que sa beauté. Oh que c'est beau ce que nous venons de dire ... enfin de nous, cela ne nous étonne guère. Bien, nous allons nous reposer. Tous ces évènements, nous ont fatigué. Nous sentons notre peau piquer, la crasse assurément. Un bain, nous fera grand bien. Il faudra reporter cette intéressante conversation avec le prédicateur. Il a le don cet homme, il faudra l'écouter à nouveau.

Ah oui le prédicateur.
Rufus, foutez moi dehors cet individu.


M'jor zety qu'il pionce sévère là. Zety quoi zun prédicateur ?

Oh Lou, ce n'est pas correct et pis c'est vrai, il a dis des choses vraies.

Oui c'est bien, dehors, j'ai dit.

Lou s'approcha de l'intéressé et le secoua.

Réveillez-vous. Vous pouvez me dire votre avenir si vous êtes intelligent ?
Moi je devine aussi certaines choses. Je vous vois prendre la poudre d'escampette et vous que voyez-vous ?


Iznogoud se sentit toute secoué. Il ouvrit les yeux et les posa sur le visage inconnu.

Oh, doucement, doucement l'ami.
J' suis invité ici.
J'viens d'avoir un préjudice grave, que dire, un traumatisme même.


Il se tamponna la tempe.

O ciel, mes visions, mes visions.

Dîtes vous que vous êtes désinvité

Le trou noir, le néant, le ...
Comment ? Que dîtes-vous ?


Lou lui assène une beigne.

Maintenant, vous voyez mieux?

En colère, Lou lui attrapa un pied et le tira jusqu'au puits.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaah, ça ne se passera pas comme cela .... Je reviendrai !!! Je reviendrai aaaaaaaaaaaaaaaaa Que faites-vous donc ?

Lâchez moi voyons !!! Lâchez-moi, lâchez-moi, au secourssssssssssssssssssssss, faîtes quelque chose, lâchez-moi !!!

LOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU, arrête donc !Cesse de lui faire peur.

Le Lieut'nant attrapa les jambes du charlatan et le suspendit dans le vide.

Vous voulez visiter?

Messieur iznogoud, euuuuuuuuuuu oh Lou ... mais tu es ....

AAAAAAAAAAAAAAa, je retire ce que j'ai dis .... Ne me lâchez pas!!!! Ne me lâchez pas!!!! Ne me lâchez pas!!!!

Alors, c'est quoi votre avenir?

Je pars, je prends mes clics et claques et je pars. Parole du Grand Izno aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ne me lâchez-pas ... oula, j' sens que je vais vomir ............... je vais partir, remontez-moi !!!

Quel bonheur de vous entendre parler sieur.

Lou le reposa sous les yeux médusés des autres spectateurs.

Tu vois mon ange, je suis devin aussi. J'avais prévu ce qu'il allait faire

La jeune femme éclata de rire ... et courut se réfugier dans ses bras.

Quel cabotin tu fais, et même dans les situations dramatiques !

La prend dans ses bras et regarde le sire de la bouse de vache

Que foutez-vous encore là vous? Vous voulez peut-être que je vienne vous frottez le dos aussi. Grrrrr..... Vous répondez oui, je vous égorge. Allez vous décrasser, vous puez.

Oh quel hum ... vous nous électrisez ... Nous y filons ...

Grrrrrrrrrrrrrrrrr. Je vais le tuer

Le Balthazar fila sans demander son reste mais les images de son apollon lui frottant vigoureusement le dos et autre, lui traversa de long en large l'esprit. Quant à Iznogoud, il avait déjà pris la poudre d'escampette.

Mais non, mais non. Il est spécial mais pas dangereux. Allons rentrons tous, en plus Nathy a une vilaine écorchure au front.

Oui chic, il y a longtemps que je n'ai pas fait un peu de couture. Allez bonhomme, on y va.
Mais où va tu trouver des gens aussi secoués de la tête.


Je ne les trouve pas mon cœur, il viennent d'eux même.

Il va falloir expliquer à Rufus comment sélectionner les visites.

Ce n'était pas Rufus qui l'a accueilli mon cœur mais Sieur Balthazar, je croyais même que c'était l'une de ses connaissances.

Ah bah de mieux en mieux. Grrrr.on aurait dû le laisser au fond.

Roooooooooooooo. T'es incorrigible toi, mais c'est comme ça que je t'aime. Allez rentrons, en plus Nefi m'a l'air aussi dans le potage.

Oui, elle à l'air secoué; enfin elle ce n'est pas de la tête comme les autres.

Lou s'approcha de la médicastre et la prit dans ses bras.

Décidément, tu vas commencer à t'y plaire.

Il prirent la direction de la cuisine. Il posa Nefi sur une chaise. Ombeline suivit ainsi que Nathy et Rufus.

Marie servez lui quelque chose à boire.

Ensuite, vous irez me chercher de quoi faire un point de suture sur la caboche à Nathy. Allez, zou...


Nefi Squire a écrit:



Elle n'avait entendu de réponse quand à ses questions mais les voix lui venant de très loin la rassurèrent quelques instant. Mais les quintes de toux la secouaient violemment au point que manquant d'air elle retomba dans les vapes une seconde fois. Elle avait l'impression d'être écrasé tant le souffle lui manquait et en même temps se sentiment de flottement étrange que donne l'asphyxie la laissait comme dans un état second. Un brouahah plus ou moins proche selon les moments lui parvenaient. Elle tenta bien d'ouvrir les yeux de nouveau mais ceux ci lui brûlaient tant qu'elle y renonça. Chaque souffle était une torture mais l'air frais reprenait petit à petit ses droits. Elle se sentit bientôt soulevé puis pausé sur une chaise. ce changement de position fut difficile à gérer pour elle. C'est donc appuyé contre la table qu'elle tenta de nouveau d'ouvrir les mirettes. Une migraine atroce lui vrilla alors le crâne comme si on lui avait mis la tête dans un étau. Une douleur plus violente toutefois lui martelait la tête, par réflex elle passa sa main sur la douleur s'entant une humidité visqueuse elle la retira aussitôt alors qu'un Oh de surprise restait muet. Sa voix lui refusait elle aussi l'obéissance.


La Marie a écrit:
[Le calme ne dure jamais.]




La jeune Marie vit débouler plein de monde dans ses cuisines. Les yeux dans le cirage, la moitié du visage rougie, elle les observa prendre place. Pas d'doute, elle venait de piquer un roupillon, chose rare mais elle était épuisée ... trop d'émois en quelques heures l'avaient éreinté ... Elle n'avait rien entendu du tapage quelques minutes plutôt. Ce fut avec stupéfaction donc, qu'elle vint vers eux, et les mira tour à tour.

Marie servez lui quelque chose à boire.

Ensuite, vous irez me chercher de quoi faire un point de suture sur la caboche à Nathy. Allez, zou...


Ben Ben Ben, par tous les Saints ... qu'est-ce donc qui vous est arrivé, M'dame ?
Oh, votre belle robe ?
Oh, par tous les Saints et le fils de M'dame ? Quelle vilaine balafre ! Es- tu tombé pour t'être blessé au front de cette si affreuse façon ? T'en souviens tu au moins ?
Et votre invitée, par tous les saints, par tous les saints, vous avez des têtes à faire fuir l'diable !


Invocations, conjurations et prières se succédèrent prestement dans la bouche de la bigote, jusqu'à ce qu'elle tilte que le Maistre lui avait mandé quelque chose ... P'tit retour en arrière ... servir un boire, trousse de soin ... Elle hocha du chef.

Un remontant ! Quelque chose de fort !
O par tous les Saints, j' vois quoi vous donner ... Ca réveillerait certainement les morts, enfin parlons pas de malheur.


Elle ouvrit un placard et déposa devant Nefi une bouteille où nageait une vipère et des godets.

Ca parait que ça ramone d'après l'mollus eu Sieur Rufus !
Allez-y.




Elle quitta ensuite de la cuisine pour revenir quelques minutes ensuite avec la trousse demandée qu'elle tendit à Sieur Leportel.

Voilà.
Vous croyez que vous allez pouvoir y faire quelque chose ?


Ses mirettes se fixèrent sur Nefi puis elle interrogea ses employeurs du regard.

Elle y a bu ?

_________________
Ombeline
Ombeline a écrit:


Un remontant ! Quelque chose de fort !
O par tous les Saints, j' vois quoi vous donner ... Ca réveillerait certainement les morts, enfin parlons pas de malheur.


Gloup's

Ca parait que ça ramone d'après l'mollus eu Sieur Rufus !
Allez-y.


Son regard dériva sur Nefi, toujours dans les vaaps. Elle entendit les placards claquer ... Hum, quelle douceur chez sa domestique ... Il semblerait qu'on l'importunait, pffffffffffff ... vraiment mais non vraiment. Une bouteille fut déposée sur la table. Les yeux d'Ombeline s'ouvrirent comme des immenses soucoupes.


Voilà.
Vous croyez que vous allez pouvoir y faire quelque chose ?


Saperlipopette, qu'est-ce que cette chose ????
Je ne savais point que nous avions cela ici. Ben ça alors, nom d'un petit bonhomme !
Enfin, vu l'état de Nefinette, elle ne risque pas d'avoir des sueurs froides en voyant la bête ... Suffira de dissimuler la bouteille avec un torchon.
Lou, je te laisse lui en donner une goutte, je vais chercher de quoi nettoyer le sang à nos deux joyeux lurons.


Ombeline fit quelques pas dans les cuisines, tournicota et revint avec une petite cruche d'eau et un linge. Elle déposa le tout sur la table, et trempa le torchon dans l'eau afin de l'humidifier. Elle interrogea du regard son compagnon, par lequel commençait-elle ? Hum, peut-être son fils s'il s'occupe de faire ingurgiter encore de la vipérine à Nefi. D'un geste, elle manda à son fils de la rejoindre.

Viens là, Nathy que je te nettoie ça.

L'enfant s'avança et pencha la caboche. Elle était en train de tamponner la plaie quand la domestique revint avec la trousse.

Elle y a bu ?



leportel62 a écrit:


Elle y a bu?

Non, non pas encore. On va profiter qu'elle est à moitié endormie pour voir ce qu'elle a vraiment sinon elle va hurler comme un putois et on ne pourra plus la toucher.
Hi, hi, à mon tour de la torturer un peu.
Tu peux la nettoyer un peu aussi mon ange qu'on voit ce qu'elle a.


Rho, c'est pas grand chose, une petite entaille dans le cuis chevelu.
Crois tu que je dois la tondre? Hi, hi.


Lou stérilisa l'aiguille et pris un fil.

Tiens Omby écarte lui bien les cheveux que je puisse recoudre sans qu'ils aillent dans la plaie.

Aucun son ne sortit de la bouche de Nefi. Soit elle jouait les dures où elle était vraiment à mille lieues d'ici.
Le point de suture fut réalisé rapidement.
Lou termina en lui mettant un linge propre passant sous le menton et se terminant par un noeud sur la tête.


Hi, hi, on croirait un oeuf de Pâques.
Allez, à toi bonhomme.

Il prit sa dague et lui mit le pommeau entre les dents.

Allez, sers moi ça fort et serres aussi les fesses.

Deux petits points et le tour était joué.

Super, un vrai petit homme.
Ah! Un dernier détail.


Lou prit la bouteille donnée par marie. Il boucha le nez de Nefi laquelle ouvrit la bouche rapidement. Il y versa un peu de liquide et referma sa bouche.
Il attendit la réaction en s'écartant......



Nefi Squire a écrit:


elle était toujours dans un état second les sons lui parvenait difficilement, elle sentait qu'on la touchait mais toute son énergie passait dans la recherche de son souffle qui lui brulait les entrailles. On lui colla bientôt un liquide dans le gosier qui lui provoqua une autre brûlure, la quantité était telle qu'elle ne put l'avaler et recracha tout comme un geyser alors que le reste lui repassait par le nez lui déclenchant une quinte de toux bien sonore. c'était passé partout ou il fallait pas et elle s'étouffa une nouvelle fois les yeux exorbités cherchant son souffle et toussant comme une perdu.
Elle en retrouva la vue quelques instant pour voir danser une vipère devant elle. Elle poussa un crie étranglé, et par manque d'oxygène fini par tourner de l'œil à nouveau tombant à la renverse sur les dalles de la cuisine.


leportel62 a écrit:


La réaction ne se fit pas attendre, le liquide lui repassa par le nez et la bouche; une quinte de toux suivit. Elle semblait manquer d'air; les yeux exorbités, elle toussa de plus belle.

Cela aurait pu prêter à rire mais Lou ne fut pas trés rassuré lorqu'elle partit à la renverse pour se vautrer au sol, inconsciente.


Rho.....bah dis donc, quel effet!!!

Lou se précipita pour la prendre dans ses bras et il l'emmena à l'air libre.

Ramenez un linge mouillé.

Lou lui tapota doucement les joues.

Nefi, Nefi....ouh ouh, reviens avec nous......



Ombeline a écrit:



Ombeline observa les gestes de Lou. Il faisait bien souvent le pitre mais pour ce qui était prendre soin des gens, il était dans les premiers. Bon, la suite par contre, il avait sans doute forcé la dose avec l'alcool ... La pauvre Nefi en fut toute retournée et pas qu'elle. Les traits d'Ombeline pâlirent en la voyant se convulser et se vautrer. Lou l'embarqua au dehors et réclama un linge humide. Elle s'exécuta aussi sec à la place de Marie qui elle, hurlait aux démons et à la possession.

Elle est possédée !!!! Par tous les saints et la sandale d'Aristote, la dame est possédée par l' Malin !!!!

Il suffit Marie !!!

J'vous le vois, M'dame, les gens font ce genre de convulsion .... Mirez ses yeux, son teint pâle, sa dégaine enfin tout est réuni !!!! M'dame, M'dame la maison est sous l'emprise du Mal !!!! Il faut quémander un exorciste et en urgence !!! Rien ne se passe normalement ici.

Suffit, suffit vous dis-je !
C'est vous qui vous vous montez le bourrichon pour un rien !
Allez donc nettoyez le salon et voir ce qui peut-être récupérer, je vous en prie ... Là bas, vous serez davantage utile.

Oh Marie, et arrêtez ces grimaces quand je vous demande la moindre des corvées !

Bien M'dame !
Il en sera fait comme le souhaite M'dame !


Marie, d'un claquement de sabot, quitta les cuisines, non sans mirer par derrière le groupe et psalmodier tout en triturant sa médaille. Ombeline trempa un linge et accourut vers Lou qui tapotait les joues de Nefinette. Elle lui tendit le linge.

Tiens.

Elle observa Nefi et malgré la situation complètement abracadabrante, se mit à chantonner une ritournelle ... Nefi reviens, Nefi reviens parmi les tiens .... La mélopée en tête devenait entrainante, la voila tapotant dans les mains et chuchotant le refrain ... oulalala, la folie peut-être gagnait-elle vraiment la maisonnée.

La jeune femme finit par stopper sa ritournelle. Une ride inquiète arbora de nouveau son visage. Elle se rapprocha de Nefi et Lou. Posant une main sur le bras de son compagnon, elle s'adressa à ce dernier d'une voix angoissée.

Elle ne semble pas revenir par nous, du tout là.
Cela a l'air d'aller de mal en pis.
Crénom, elle va nous claquer entre les doigts !
Oh, mon dieu, Louuuuuuuuuuuuuuuuuu, nous faut un médicastre rapidement.
Mais, qui, qui, qui ?
Près de chez nous, je ne vois pas.


Nathy les avait rejoint, lui aussi tout aussi inquiet.

Tatie Nefi va mourirrrrrrrrrr ?
Dis, c'est peut-être pas assez serré l'œuf là. Hein, dis chef chef ?
Paraît ça ravigote, hein dis, de foutre un seau d'eau glacée aussi, hein dis, on peut peut-être faire ça !
Faut faire ça si faut, hein dis chef chef ?


Citation:
La jeune Marie




Quand la jeune Marie les vit prendre la poudre d'escampette vers l'extérieur, elle y ramena elle aussi sa fraise. Elle voulait voir et savoir ce qui se tramait. Elle en apprendrait peut-être davantage sur les raisons de l'incendie et pis pourquoi la petite dame ne s'en remettait pas malgré la dose de vipérine... pourtant ça doit remuer un tord boyau pareil. Elle avança le nez vers le couple. Monsieur secouait la petite dame comme un prunier pendant que M'adme, oh par Aristote, elle délirait M'dame. Elle l'observa estomaquée pis reprit ses manies, pria silencieusement pour le Très Haut vienne en aide à cette maisonnée qui en avait encore bien besoin ! La petite dame ne revenait toujours pas à elle et sa pâleur ne lui disait rien qui vaille à la Marie. Elle les interrogea.

Par tous les Saints, croyez faut appeler le curé du village ?
Cela ne serait pas la fumée qu'il l'aurait estourbie ?
Pas certaine qu'un seau glacé, y fasse quelque chose si c'est ça.
A mon avis, si je me rappelle les conseils de ma tante, ma chère tante Cunégonde, faudrait l'allonger pour qu'elle se repose et qu'elle soit placée en plein courant d'air pour qu'elle puisse bien respirer. Si au bout de quelques heures, le teint devint cireux, c'est que la faucheuse fait son office et on ne pourra rien y venir. C'est la vie et le Très Haut en aura décidé ainsi.
Je peux prier en tout cas, pour son âme !



Ombeline a écrit:


Lou toujours affairé auprès de Nefi, n'eut pas le temps de lui répondre que son fils l'inonda de questions.

Tatie Nefi va mourirrrrrrrrrr ?
Dis, c'est peut-être pas assez serré l'œuf là. Hein, dis chef chef ?
Paraît ça ravigote, hein dis, de foutre un seau d'eau glacée aussi, hein dis, on peut peut-être faire ça !
Faut faire ça si faut, hein dis chef chef ?




Rooo, mais non mon ange, Nefi ne va pas mourir.
Elle a besoin de repos et pis, nous ferons quérir un médicastre.
Tu sais sa tantine est solide, crois-moi.
Pas une petite bricole pareil qui va ....


Par tous les Saints, croyez faut appeler le curé du village ?
Cela ne serait pas la fumée qu'il l'aurait estourbie ?
Pas certaine qu'un seau glacé, y fasse quelque chose si c'est ça.
A mon avis, si je me rappelle les conseils de ma tante, ma chère tante Cunégonde, faudrait l'allonger pour qu'elle se repose et qu'elle soit placée en plein courant d'air pour qu'elle puisse bien respirer. Si au bout de quelques heures, le teint devint cireux, c'est que la faucheuse fait son office et on ne pourra rien y venir. C'est la vie et le Très Haut en aura décidé ainsi.
Je peux prier en tout cas, pour son âme !


Et voilà, la Marie qui l'interrompait et surtout reprenait ses lubies au risque de faire peur à son fils. Ombeline la fusilla du regard et stoppa cette dernière dans son élan de prières et de genuflexion.

Il suffit ! Croyez-vous utile d'inquiéter encore plus mon fils ?
Marie monter préparer une chambre ... celle de Sate suffira.
Changez-y les draps, ouvrez les fenêtres. Merci.



Ombeline se tourna de nouveau vers son compagnon quand les pas de la domestique résonnèrent dans le couloir.

Lou, peux-tu la monter dans la chambre de Sate ?
Elle y sera sans doute mieux. Je préviendrai sa famille.



Ombeline a écrit:


Froncement de sourcils, plissement de nez. Elle posa une main sur son épaule.

Allez, montons la à l'étage.

Ils la conduisirent tous deux en l'une des chambres du domaine, suivi de Nathy. Ils la laissèrent se reposer. Ombeline rédigea une missive afin de prévenir la mesnée de Nefi puis alla voir par elle-même les dégâts du salon. Elle ne put retenir un cri en voyant l'état de la pièce, tout tout absolument était à refaire ... tenture, voilage, peinture ... Elle soupira longuement et retourna ensuite vaquer à ses diverses tâches ... le nettoyage et la restauration seront planifiées pour une autre fois ... Elle n'aspirait plus qu'à cette heure à un bon bain chaud et une bonne nuit de repos ... La soirée se passa sans heurt, pas de Rufus, pas de Balthazar à l'horizon. La vicomtesse demeura néanmoins songeuse aux révélations du devin, mais n'était-il pas un charlatan ? Possible qu'elle ne le revoit jamais ou peut-être ... enfin elle le saura bien assez tôt, pour l'heure, il était temps de fermer la page comme on dit. D'ici quelques jours, tout cela ne sera qu'un vilain souvenir ...

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