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[RP] Couronnement de Sa Majesté Angelyque

Sancte
Iohannes aperçoit Axelle qui gravite autour de lui au pied levé avec la discrétion d'une ombre. Il lui adresse un hochement de tête entendu pour lui faire savoir qu'il a bien pris note de sa présence. C'est une assistance furtive et réconfortante dont il ne saurait se défaire dans le tourbillonnement des arrivées, qui ne semblent pas encore avoir atteint le zénith de leur potentialité. Luttant contre la déconcentration, son attention se porte instinctivement vers l'arrière du salon, comme si, en salle de classe comme en salon de réception, mus par un réflexe inné, les cancres cherchaient toujours à se dissimuler en arrière. Quelques visages lui sont étrangers et c'est avec détermination qu'il les grave dans le marbre de sa mémoire. Il ne s'attarde pas inutilement sur les officiers de la Connétablie qu'il connaît suffisamment pour s'avérer fiables, quand soudain ...

Melissandre_Malemort a écrit:
- Votre Altesse, inutile de me présenter à nouveau. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous installer. Vous êtes très élégant.


« Aussi élégant que la femme décousue d'un taxidermiste passionné, j'en suis persuadé. Mais quand bien même chercherais-je à l'être, mademoiselle, je doute fort être en mesure de me hisser au dixième de votre distinction. »

Il omet le prédicat, une fois encore. Le propos ne semble toutefois comporter nulle trace d'ironie, ni dans la tonalité, ni dans le regard. Cependant, revenant sur le fond, il ajoute :

« Vous pouvez vous dispenser de m'installer, Huissier. Le Capitaine de la Garde Royale est en service, ce jorn. »
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Melissandre_malemort
Mélissandre prit une longue inspiration.

- Votre Altesse Royale, pas Mademoiselle. Vous avez la mémoire courte Altesse, puis je vous demander de respecter mon rang et de m’appeler par le prédicat qui est le mien? Ou dois je vous appeler Messire?

Un sourit polit et elle adressa un regard d'excuse à Rosalinde avant de guider Sancte à la place qui lui était dévolue, prenant note mentalement du placement à respecter à l'avenir.
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Spartacus60
Spartacus se fraya un chemin parmi la foule avec une facilité déconcertante. Il fallait dire que le jeune homme était plutôt costaud ce qui facilitait grandement sa tâche.Il dégagea le passage pour le Sire et la Connétable.Par chance, plus il s’enfonçait dans la salle plus l’espace vital devenait important les personnes étant pour la plupart encore à l’entrée

Une fois l’huissier arriver à la hauteur de l’emplacement réservé pour la noblesse de France Spartacus s’arrêta et s’adressa en premier au Sire


Sire les places réservées pour la noblesse de France sont ici si vous voulez bien vous installer. Je vous souhaite une agréable cérémonie.

Il s’adressa ensuite à la Connétable.

Vicomtesse étant donné que vous êtes Un Grand Officier votre place est un peu plus loin dans la salle de part et d’autre du trône

Spartacus attendit qu’elle prenne congé de son compagnon, avant de l’accompagner à la place qui lui était réservée

Voilà Vicomtesse, je vous souhaite également une agréable cérémonie.

Il prit ensuite congé de la Connétable et se dirigea vers la porte d’entrée afin d’accueillir les autres invités.

Au même moment le Grand Maitre des Cérémonies décida de réunir les trois huissiers afin de leur expliquer deux ou trois trucs sur le placement des invités.
Spartacus écouta la Commandante en chef puis retourna officier tranquillement.

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Merveylle_mirandole
La petite Merveylle s'était levée de bonne humeur ce jour là. C'était une date importante pour sa mère qui allait être couronnée et la petite princesse n'aurait manqué cela pour rien au monde. Ainsi qu'elle le lui répétait souvent, elle était là pour la soutenir dans ses lourdes et prenantes charges. En bonne fille compréhensive et bien élevée, la petite Altesse Royale se faisait plus petite encore qu'elle ne l'était et ne trainait jamais dans les pieds de personne, ne réclamait jamais rien ou presque et se contentait de se plonger dans ses livres d'apprentissage à longueur de journée.

Mais le fait était qu'elle s'ennuyait et ce jour différent des autres lui faisait plaisir parce que pour une fois, elle verrait du monde, de nouveaux visages, des gens importants et pas juste le personnel du château. La seconde raison de sa bonne humeur était qu'elle allait enfin mettre sa robe préférée qu'elle avait gardée jusque là pour les grandes occasions. Elle était fière car le mini-chef d'oeuvre avait été fait par une ancienne Maitre de la garde robe royale, une professionnelle au grand talent.

Une fois vêtue, elle s'était rendue dans le couloir qui menait au salon des mille lys et était restée plantée là. Elle connaissait les cérémonies royales en théorie, mais maintenant que venait le jour de la pratique, elle ne savait pas si elle devait dire quelque chose ni où aller s’installer. Elle avait alors observé les invités entrer mais devant le fouillis ambiant, ça ne l’avait pas vraiment aidée.

Elle jeta un dernier coup d’œil à sa robe et sourit. La bonne partie des robes qu’elle avait vu passer devant ses yeux enfantins étaient agrémentées du célèbre bleu roi. Dans sa petite robe blanche au corset rose pastel parsemé de perles dorées, elle était satisfaite de ne pas être tombée dans le « comme tout le monde ».

Quittant son couloir, elle entra dans le salon, se décala de manière à ne pas gêner l’entrée et attendit sagement qu’on la remarque parmi ces grandes personnes et qu’on lui indique où se mettre. L’Altesse Royale miniature, du haut de ses sept printemps, gratifiait de son sourire enjoué tous ceux dont elle croisait le regard, connus ou inconnus. Le genre de sourire qui veut dire « laissez vos problèmes d’adultes à la porte, détendez-vous, tout va bien se passer, profitez de l’instant présent ! ».

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Alix_du_vivier
Elle suivit l'huissier après l'avoir salué et dans la foule se frayant un chemin, elle reconnu Julien et Victoire a qui elle fit un signe de tête accompagné d'un sourire.
Son regard se posa sur son ami le prince à qui elle chuchota au passage.


Bon courage pour ce jour assez particulier.

Elle se tourna un peu plus loin vers Orthon.

Que crois que tu devra rester un peu plus en arrière mon ami. Monsieur l'huissier j'ai d'autres officiers qui vont arriver sous peu, est-il possible de leur garder places au coté d'Orthon?

Tout en parlant, elle le suivit et s('installa à l'endroit indiqué, elle serait parfaite à cette place pour mieux se lever quand on l’appellera pour la remise de la joyeuse, elle rajouta à l'intention de Spartacus.

Merci de votre sollicitude.
Lemerco
[Garçon! Un Paris-Brest... non un Brest-Paris Mar Plij]

L'invitation fut reçue de la part d'une Wolback appelée Rosadinde. De prime abord, il ne savait guère si c'était du lard ou du cochon, si la dinde ne la prenait pas pour un pigeon ou si le messager s'était trompé d'ours, mais dans le doute, cela pouvait être l'occasion de voir si la Reyne saurait mettre en valeur ses légendaires mamelles nourricières de charolaise le jour de son sacre, et éventuellement de voir si la Dinde était une poule dont on avait retiré le lard. Ajouter à cela l'idée d'un Paris-Brest comme trajet, et ce qui s'apparente à une micro-invasion de la Bretagne chez des Français qui résistent tant bien que mal grâce à leurs camps de petits bonshommes va certainement virer à une randonnée gastronomique pour l'équipage breton chaloupant vers le Louvre.

Le cortège traverse les contrées du Maine, de l'Alençon et de l'Ile de France pour rejoindre un édifice qu'il connait un poil, le Louvre, palais royal Français, qui suscite certainement autant de convoitise que de violence sur le chemin menant vers le trône qu'il abrite.

A laval, rien. Laval n'a pas de spécialité culinaire. Lemerco, fou de rage d'apprendre que sa première étape culinaire n'en était pas une, eut rapidement la moutarde qui monta à son nez, eut dans le nez d'ailleurs le tavernier qui lui apprit cette triste nouvelle, et dans un geste d'incroyable désinvolture, partit sans régler la note. Finalement ils trouvèrent une auberge remplie de fromages et de charcutailles. Lemerco revint à de meilleurs sentiments, son ventre également.

A Mayenne, même fiasco. Ils auraient pu poursuivre directement jusqu'à Alençon, mais tel un enfant gaté et capricieux, Lemerco imposa le détour par le Mans. Il savait que là-bas, il pourrait se repaitre de rillettes.

Au Mans, il se gava de rillettes.

A Alençon, il se sépara de la délégation et emprunta des chemins peu fréquentés. Il faut dire qu'il avait fait partie du groupe de Thoros qui avait attaqué le château. Autant échapper à l'incident diplomatique lors d'un voyage plénipotentiaire (wouhou, casé, I'm a wookie doki).

A Mortagne il but comme une poche.

Entre Mortagne et Dreux, il ne marchait pas droit, et comme le petit Poucet, il lâchait ses galettes qui ne sortaient pas de sa poche. Enfin si, de la poche intestinale.

A Dreux, et pas à Troyes - ha ha - il remplit sa panse de gibiers cuisinés avec des sauces au vin local.

Arriva enfin Versailles, puis Paris et son Louvre. Il fit jeun pour se réserver et faire gras lors du festin donné en l'honneur du Sacre de la Reyne. Non pas qu'il était radin, mais tant qu'à faire, autant se goinfrer au possible aux frais de la pas princesse.

Ils arrivèrent au Louvre.
Un regard à Anastriana, à Cold, à Anne-Solenn.


A votre avis, le poids total de la structure, ca fait combien de menhir?

Il se penchera peut-être un jour sur la question.

Il vit entrer les premiers arrivants, majoritairement de sexe féminin.
Il sourit, et reprit la parole.


Et si nous allions à la chasse à la culotte? Je sens qu'aujourd'hui va être une graaaaaaaaaaaaaande journée!


Le Grand-Duc de Bretagne, pour encore quelques temps, rejoignit l'atroupement qui devait assister au Sacre.
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Merci à JD Alix-Ann pour la bannière!
Axelle
[De l’ombre vers Sancte et Melissandre_malemort]

Hochement de tête du Capitaine auquel la Garde répondit d’un regard à peine plus appuyé que les autres avant de fendre les visages présents d’une attention toute dévouée à sa tâche. Pourtant, à louvoyer dans les hautes sphères, il arrivait fort souvent que les missions et les personnes à protéger soient fort éloignées de ce que la logique aurait dictée et prennent des allures pour le moins ahurissantes. Et de toute évidence, absurdement, ou désopilant, à moins que ce ne soit horripilant, un huissier en jupon semblait farouchement déterminée à installer le Capitaine de la Garde comme un coq en pate, ou un oiseau empaillé. A voir. L’un comme l’autre des choix étant définitivement mauvais quand celui-ci devait chapeauter la sécurité de la cérémonie.

La Casas ne chercha pas trop à comprendre d’où venait l’entêtement de la donzelle, mais bien décidée à ne pas perdre le Grand Chef dans un fourbis de froufrous avant même que ne débute la cérémonie, s’approcha du couple et se penchant poliment devant la femme égraina d’une voix assez blanche pour masquer l’hilarité lui chatouillant la gorge.


Axelle Casas. Garde Royale. Je sais ô combien notre Capitaine est charmant, mais il se trouve qu’en ce jour, il est hors de question que nous le laissions s’échapper, aussi confortables soient vos fauteuils.


[edit pour ortho]
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Melissandre_malemort
[Mes excuses, mauvaise compréhension/tournure de phrase. Je laisse Sancte balader ses fesses ou il veut!]

- Je heu. Vous laisse faire votre ronde.

Piquant un fard monstrueux devant l'amusement de la brune, Mélissandre manqua d'enfoncer sa tête entre ses épaules et bafouilla quelques excuses avant de retourner à son office en retenant un rire. Elle n'avait décidément aucun talent pour suivre les consignes. Ce devait être génétique.

Revenue à la porte, l'Altesse fit glisser son regard sur une adorable petite puce qui devait être un peu plus jeune qu'elle. Une petite princesse aux yeux innocents, comme elle le fut peu de temps auparavant. Pour l'avoir aperçue au Louvre, il lui fut aisé de deviner qu'il s'agissait d'une fille d'Angelyque. Elle se pencha vers la petite fille et lui sourit.

- Votre Altesse Royale... Savez vous ou vous devez vous installer? Quelle jolie robe... J'en avais une toute semblable à votre âge.

Et de rajuster la toute petite couronne avant de faire signe à son page personnelle pour qu'il garde un oeil sur l'enfant. Elle se tourna ensuite vers le nouvel arrivant et fit une chose surprenante. Rompant le protocole un instant, elle plongea dans une révérence.

Une Malemort faisant la révérence au Grand Duc Breton. La chose aurait pu être piquante, mais elle fut sincère. Mélissandre adorait la Bretagne. Elle adorait ses larges plages de galets, son ciel tumultueux, ses rochers fouettés par le ressac. Yaouen lui avait donné ce gout là, avant de disparaître dans la nature.


- Votre Altesse. Je suis Mélissandre de Malemort, princesse de France. C'est un honneur de vous rencontrer. Puis je vous guider jusqu'à votre place?
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Sakurahime
- Vous ne comptez quand même pas y aller sans accompagnement?
- Et bien si figure-toi!
- Mais vous n'êtes point une femme à marier Madame!
- Et donc? ce n'est pas parce que je suis seule que cela signifie que je suis sur le marché...
- Oui mais tout de même, on ne sait jamais, certains peuvent être à la recherche de beaux partis
- Alors cela devrait te rassurer, je n'en suis pas un.
- Mais je me sentirai mieux tout de même si vous étiez accompagnée! Tenez, demandez à votre suzerain, il connait bien Paris aussi! vous ne craindrez pas les coureurs de jupons avec lui.
- Sarah tu m'énerves là...
- C'est parce que vous savez que j'ai raison!


Évidemment, elle avait craqué, parce qu'elle savait quelque part que Sarah avait raison, et la perspective de faire ce voyage avec son suzerain, si celui-ci acceptait bien entendu, ne pouvait que la réjouir!

Dès le lendemain donc elle avait formulé sa demande, acceptée sur le champ. C'était bien les hommes quand ils ne se faisaient pas tirer les oreilles pendant des années pour ce rendre à ce genre de cérémonie. Et comme dans le genre ours il se pose là, elle avait craint un moment qu'il ne refuse.

Il n'avait pas fallu longtemps pour mettre le voyage sur pied. La route fut en revanche plus longue, théoriquement du moins, car avoir un compagnon de voyage aussi agréable était un vrai plaisir, et la route lui paru presque trop courte.

Ils posèrent armes et bagages dans une auberge réputée - seule elle se serait contentée des locaux de la Commanderie Blanche au Temple - y passèrent une nuit ... passionnante, avant de reprendre la route le lendemain direction le Louvre et le Salon des Mille Lys.

Il n'y avait pas à dire, Paris la puante renfermait était un écrin à merveilles, et ce salon en était bien un digne témoignage.
Au bras de son moustachu de suzerain, très élégant comme d'accoutumée, la chevalier borgne n'en perdait pas une miette, emplissant son oeil des merveilles exposées à son regard.

Comme prévu, elle ne reconnaissait pas grand monde, hormis Victoire et Julien aperçus au loin, et c'était tant mieux. Elle ferait son premier hommage dans la journée et était un peu anxieuse.

Elle ressemblait à une oie blanche au milieu de tout ce monde, elle en avait conscience mais s'en moquait éperdument. Après tout, elle n'était pas là pour faire des ronds de jambes et faire un défilé de mode, chose dont son quotidien n'était pas fait, constitué du vacarme des épées qui s'entrechoquent, de l'odeur de métal des armures, et du rude contact d'une selle.

Elle se tourna vers son ami et suzerain.

Y allons-nous mon ami ou préférez-vous profiter des lieux pour rencontrer quelques connaissances avant de nous installer?
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Xalta
Paris.
Elle y séjournait depuis quelques jours en galante compagnie, non seulement pour sa charge de Vice-Grand Ambassadeur royal mais aussi dans la prévision d'assister à cet événement. Elle aurait pu ne pas s'y présenter: qui aurait remarqué l'absence d'un officiel royal. Ils étaient foules, ils étaient légions et pour beaucoup anonyme. Elle n'avait pas eu besoin de recourir à la séduction pour convaincre son cavalier du jour à l'accompagner ni besoin de lui promettre de payer ses frais de déplacements ou de bouche. Un homme enfin qui avait accepté sans rechigner de l'accompagner à cette mondanité doublée d'une cérémonie dont elle avait gardé un souvenir vague sauf d'une certaine longueur.

C'est donc au bras d'un homme plus jeune qu'elle, qu'elle se présente pour le couronnement. De très peu,certes, mais elle était tout de même son aînée. D'aucun dirait qu'elle avait eu bien plus jeune à son bras et ce n'était pas dénué de vérité. Des tendances couguar ? Dominatrice ? M'enfin qu'allez-vous imaginer !? Et puis même si cela était vrai, il faudrait se trouver dans l'inimité de sa chambre pour en avoir l'assurance. Au bras de Belgarath d'Oulvenne, seigneur orléanais qu'elle avait séquestré à Bordeaux où elle vivait bientôt depuis un an, elle fait son arrivée, se présente aux huissiers comme il se doit, après les avoir salué avec égards.

Exaltation Lablanche d'Abancourt, duchesse de Châteauneuf-sur-Loire, Vice-Grand Ambassadeur Royal et le seigneur d'Aunay-sous-Auneau Belgarath d'Oulvenne.

Le tout ponctué d'un sourire affable et le regard déjà fuyant discrètement vers les visages connus et Dieu qu'ils étaient nombreux ! Il serait plus court de dénombrer les inconnus. Parmi la foule elle reconnut même la délégation bretonne, vers laquelle elle se dirigerait pour aller les saluer: après tout n'était-elle pas en sus de sa charge de Vice Garf, l'ambassadeur royal attaché au Grand Duché de Bretagne. Elle avait elle-même remis l'invitation à Anne-Solenn.
D'ailleurs en parlant d'ambassade, il lui semblait que la délégation de Provence n'était pas encore arrivée ni celle de Tamerlan.

Puis de reposer les yeux sur son interlocuteur: L'huissier/e et de reprendre avec un ton courtois

J'ai failli oublier, Je devrai être rejointe par une jeune femme du nom d'Anais Carensa de Vandimion, une attachée aux ambassades royales . Serait-il possible que nous soyons l'une près de l'autre ?

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Ce w-e: service minimum assuré, soit seulement l'ig
Deedlitt
En retard ou presque, c'était son habitude ! Pas voulu, non ca c'était certain, mais Deedlitt était toujours très mal entourée en ce qui concerne l'intendance de sa maison, sa grade de robe ou les gens qui devaient l'emmener d'un point A à un point B.

Bref, après de longue tergiversations, le Dauphin se présenta au Louvre dans sa tenu favorite, sa toilette pourpre. Oui, elle aimait cette couleur, faute de pouvoir l'afficher sur ses couleurs, elle mettait un point d'honneur à la portée le plus souvent possible. D'abord car le pourpre sied particulièrement bien aux rousses, et puis ensuite car elle affectionnait cette couleur ce qui était en fait largement suffisant pour en porter.

Pour l'occasion elle avait fait tressé ses cheveux et relevés en chignon, elle portait fièrement son collier de Sainte-Illinda ainsi que celui de l'ordre du Lys. Quelques bagues en émeraudes et rubis sur ses mains blanches et évidement le manteau et la couronne dévolus au Dauphin de France.

Elle se présenta au bras de son époux qui était entrain d'ajuster sa tenu à la sorti du coche.

Elle salua d'un poli signe de la tête les huissiers présents. Personnes pour qui elle avait un profond respect, sans eux et le Grand Chambellan il y a fort à parier que la cour du Louvre ressemblerait à la cours des miracles.



Le bonjour, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Dauphin de France.
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Erasme
Une lettre… puis quelques jours plus tard une seconde … pour être finalement ponctuée d’une tierce. Les contenus étaient tous différents hormis les quelques phrases de fin qui sur chacune lui rappelait le couronnement royal. Oui oui il savait bien tout ça. La troisième même lui proposait de l’accompagner, en tout bien tout honneur, jusqu’à et durant ladite cérémonie. Même si le désire de retrouver Paris n’était pas si grand, l’idée de partager quelques moments et la discussion avec sa vassale était plutôt réjouissant. De quoi se changer les esprits dans un contexte où seules les armes étaient de mises. C’est donc sans grande résistance qu’il lui accepta cette faveur.

En partance du Languedoc il avait donc rejoint ses terres, ou il y avait d’ailleurs rencontré son amie et depuis lesquelles ils partirent vers Paris. Les lieues avaient été englouties sans qu’ils ne s’en rendent compte, le plaisir de se retrouver ayant donné lieu à de nombreuses longues discussions sur leurs quotidiens depuis leur dernière rencontre. Il était certain qu’en agréable compagnie toute notion du temps était perdue.

Ainsy lotis ils se posèrent dans une auberge de qualité pour y passer la nuit. Après finalement peu de sommeil dans cette nuit dont l’aube était arrivée que trop vite, ils se préparèrent chacun de leur côté de manière finalement assez sobre. L’un comme l’autre n’étaientt que peu friands des tenues exubérantes qui peuplaient ce genre de rassemblement. Ils restaient respectivement guerrier et politicien ce qui les tenaient bien loin de ce genre de contraintes. Un effort par rapport à l’accoutumée fut quand même fait de sorte à ne pas être pris pour les gueux sortis des coins les plus reculés de France.

Si le noble connaissait fort bien paris pour s’y être rendu de nombreuses fois, non seulement en tant que régnant mais esgalement officier quand il travaillait pour la grande prévôté, il laissa tout de même sa vassale profiter des lieux sans l’interrompre dans ses découvertes. Après avoir traversé le Louvre ils arrivèrent au salon dédié au couronnement de Sa Majesté. Regard balayant il y reconnu certaines personnes qu’il ne manquerait pas d’aller saluer. C’est finalement son amie qui vint mettre un terme à ses recherches en le rappelant à l’ordre.

Elle avait raison il était temps d’y aller.

Une main posée au niveau des reins de cette dernier il la poussa légèrement devant lui dans un mouvement amical pour la laisser entrer la première en ajoutant au passage dans un murmure à son oreille :


— J’ai cru entrapercevoir Riwenn et d’autres connaissances. Nous les rencontrerons après la cérémonie si vous le voulez bien.

D’autant qu’il ne doutait pas de voir très rapidement d’autres connaissances pénétrer dans les lieux. C’est qu’après tout avec le temps et à eux deux, ils commençaient à en connaitre du monde.
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Melissandre_malemort
Mélissandre s'approcha des nouveaux arrivants et leur sourit aimablement avant de s'adresser à Sakurahime.

- Bonjour ma Dame. Je suis Mélissandre de Malemort, Princesse de France. J'espère que le voyage fut bon? Puis je vous guider jusqu'à votre place?

Elle la dirigea vers un siège non loin des autres, lui sourit aimablement et retourna valser jusqu'aux prochains invités, les pieds déjà douloureux... Ses poulaines lui faisaient un mal de chien. Et de sourire à Xatla.

- Votre Grace, mes hommages. Puis je vous inviter à me suivre?

Après une hésitation, elle installa la belle duchesse au premier rang et retourna aux portes.

- Votre Altesse Royale. Je suis Mélissandre de Malemort, ravie de vous rencontrer.

Mélissandre plongea dans une révérence avant d'inviter la Dauphine à l'accompagner. C'était une première rencontre et la jeune fille fut surprise de la trouver si jeune. Une fois à hauteur du trone, elle prit quelques secondes pour se masser les tempes et se hata de revenir au départ : Il allait lui falloir un bon million de macarons pour compenser toute cette marche.

- Votre grandeur, Son Altesse royale Mélissandre pour vous servir. bienvenu au Louvre. Puis je vous installer?

Elle guida Erasme à coté de Victoire et s'inclina poliment, les joues rosies par la fatigue.

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Wallerand
C'était une grande première pour le Beauharnais. Jamais jusqu'alors il n'avait mis les pieds dans les salles d'apparat du Louvre, dans ce saint des saints où évoluaient les plus grands du Royaume. Lui s'était contenté, depuis le début de sa courte carrière dans les offices royaux, des couloirs de l'arrière, des salles aux accès restreints, des dédales encore mal maîtrisés. Ce jour-là, il découvrait le recto de la médaille. Arrivé la veille à Paris, le jeune homme était descendu dans une auberge quelconque, où il avait d'ailleurs laissé l'Acrobate - le deuxième Gascon de l'expédition, qui n'était guère que sa monture -, réalisé de substantielles ablution, s'était garni le ventre d'une solide collation - allez savoir combien de temps peut durer pareille cérémonie ! -, rasé... Et il avait fini par la quitter, protégé des derniers frimas de l'hiver du Nord par une cape noire doublée de drap jaune d'or, avec une supposée avance, pour une fois ! Le chemin s'avéra rapide et les rues de la capitale française, comme toujours, riches en souillures et surprises en tous genres. Bientôt cependant, l'imposante silhouette du Louvre se profilait, écrasant l'humble foule qui fourmillait autour d'elle avant de happer le Gascon en goguette.

Sobrement quoique assez élégamment vêtu de noir rehaussé de broderies de fil jaune, portant ainsi pour la première fois ce cadeau de sa marraine, Wallerand avançait donc dans le Louvre, suivant un flot qui ne cessait de grossir, inconnu parmi les illustres ou parmi les humbles comme lui. Et, chemin faisant, se forçant à plier la jambe qu'une blessure avait laissé raide et à masquer la légère claudication qui en résultait encore, il peinait à réaliser qu'il allait, en tant qu'officier royal, assister au couronnement du monarque de France. De la Reine, en tout cas...

Et là, alors qu'il arrive en vue de l'objectif, à savoir les portes de la Salle des Mille Lys, la question existentielle se pose. Une fois là-dedans, que se passe-t-il ? Est-ce qu'il va retrouver la Connétable ? Est-ce qu'il se pose ailleurs ? Est-ce qu'il y a un endroit pour chaque officier royal ? Restant un temps en arrière, Wallerand observa d'abord, essayant de repérer des visages qui reviendraient régulièrement, guettant celui du Prévôt de Gascogne, alias le Premier Huissier de France. Un ballet semblait s'organiser, les uns entraient, les autres revenaient vers les portes... S'avançant finalement vers la porte, le Gascon se lança, de sa voix la plus assurée :


Mes respects. Je suis Wallerand de Beauharnais, Lieutenant d'Etat-Major royal de Gascogne.

Et intérieurement, il croisa fortement les doigts en espérant s'être, d'une part, adressé à la bonne personne et, d'autre part, de ne pas finir seul au milieu d'une foule de visages inconnus. Juste un membre de la Connétablie, un seul, tout petit, de l'autre bout du Royaume s'il le fallait, mais au moins un. Juste un... Mécaniquement, son regard sombre passa du visage de l'huissier à la salle, attrapant ici la silhouette de l'ancien Maréchal d'Armes de tutelle de la Gascogne et là-bas, tout au fond, celle de la Connétable. Un léger sourire parcourut ses traits avant qu'il n'en revienne à l'huissier. Fiou ! Dans toute cette foule qui commençait à prendre place, il y aurait au moins deux connaissances.
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Simeon.charles
[Dammartin en Goële - Jour du Couronnement]



Le borgne s’était levé avant le soleil car il devait se préparer pour le Couronnement de sa Majesté Angélyque. Il était donc là, réveillé et nu comme un ver, debout à côté du lit. Son regard se concentrait sur les flammes qui dansaient et réchauffaient son visage.
Il fut tiré de sa rêverie par trois coups à la porte.


« Entrez. »

« Monseigneur je fais porter vos toilettes. »

C’était la bonniche. C’était la bonniche !

« Et oh ! Hein ! Quand même ! Non mais dit oh ! » Rétorqua-t-il en tirant sur le drap du lit pour draper sa « dignité »

«Mes toilettes ? Je ne suis même pas encore sale ! »

Pointant son nez vers son aisselle alors qu’il levait le bras il renifla à plein nasaux. Il crut s’étouffer et toussa avant de reprendre.

«Non ça va, je n’ai pas besoin de me laver. Mes habits ça ira. »

« Monseigneur, le barbier est là aussi. »

« Le barbier pour quoi faire ? »

« Vous raser et vous coiffer. »

Le bâtard gratta machinalement sa barbe mal-semée.

« Point la peine de me raser je m’habille, il me coiffe et on se casse. »

Quelques minutes plus tard, l’artésien était habillé, pas rasé, aucun œil bandé et une magnifique raie blanche séparait ses cheveux qui tombaient raids et gras sur chaque côté du visage. On pouvait lire l’horreur dans le regard de Siméon qui fixait le reflet de sa raie dans le miroir.

« C’est ça la mode à Paris ? Ben je suis bien content d’habiter à Toulouse. C’est un coup à finir pendu de se promener ainsi coiffé. »

Mais il ne changea rien et alla se présenter à sa nièce afin d’avoir l’avis d’une experte.



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[Salon des milles lys]



Il avait tout essayé : « je garde Lonan » « je surveillerai les chevaux » Il était même allé jusqu’à prétendre : « J’ai la peste bubonique je ne voudrais pas contaminer sa Majesté» mais une fois de plus il n’avait pas gagné.
Il était donc lavé, essoré, repeigné et même rasé et tout ceci dans le coche, sans oublier les vêtements. Il n’avait rien d’un prince, mais ça il s’en foutait. Il n’avait rien d’un puissant seigneur, mais il s’en foutait aussi… Par contre si quelqu’un riait en le voyant ainsi, il lui en foutrait… dans la gueule.
La punition, à savoir le bain de foule et la bienséance, commençait. Il inspira profondément et ne put s’empêcher de lâcher un :
« la prochaine fois que je postule à une charge qui me condamne à ce genre de festivités, vous pourrez me rappeler qu’à ce moment même je préférais presque être pendu. Merci. »

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