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[RP] Couronnement de Sa Majesté Angelyque

Rosalinde
Coupée dans son élan, et même pas le temps d'emmener Lynette et Lexhor à leurs places. Tant pis. De toute façon, ils se caleraient bien où ils pourraient, il n'était plus temps de chipoter, et tant pis si le prince de Montlhéry galérait à rejoindre les pairs le moment venu.

La reine entrait, chacun se tut. La cérémonie pouvait commencer.

C'était à elle de jouer. S'avançant, rosissante de devoir ainsi prendre la parole en public, elle débuta.


- Votre Majesté. Le peuple du royaume de France vous a élu comme son souverain légitime. En ce jour, solennel entre tous, vous allez donc recevoir les insignes de ce prestigieux état. Ces objets, chargés de l'histoire de ce noble royaume et symboles de tous les aspects de votre fonction, vous seront remis par vos Grands Officiers conformément aux us et coutumes de notre Royaume.

Votre Majesté, la reine de France se doit d'être le premier chevalier de son Royaume. C'est pourquoi j'appelle à présent Sa Magnificence Julien Giffard, Grand Ecuyer de France: à lui revient le droit de vous remettre les éperons d'or, marque de votre appartenance au noble ordre de la chevalerie.


Un signe au page, et les éperons furent apportés, sur le coussin de velours bleu.
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Vous voulez la même bannière ? Allez vous faire voir au Manoir des Artistes !
Lexhor
Avait-il coupé la chique à Rosalinde ? Visiblement. Mince, allait-elle froncer le nez avant de croiser ses bras sur sa poitrine pour mieux bouder ensuite ? Elle était la maîtresse de cérémonie. Voilà qui ferait bien mauvais genre. Et pourtant, et pourtant, elle en était bien capable. Le Grand Maître des Cérémonies semblait en tout cas en pleine réflexion. Ou alors elle était toute buguée. C'est alors que sa suzeraine adorée vint à sa rescousse après quelques instants passés la tête dans les nuages roses. Sourire aux lèvres, eut tout juste le temps de lui répondre.

Elle est bien cachée ?

Ni une ni deux, il fut entraîné avec elle et Madeleine là où son œil perçant de poney avait décelé une situation dont elle semblait déjà se délecter, à en croire son visage amusé et taquin. Le prince fronça les sourcils en voyant sa fille si pure main dans la main avec un jeune homme. Bordel, s'il croyait qu'il allait lui piquer son aide soignante qu'il avait commandée pour ses vieux jours, il se fourrait l'œil dans le coude jusqu'au doigt comme disait si bien Erwelyn. Avisant sa compagne avec le regard noir de celui qui se pose la même question, il répondit de manière très spontanée et avec conviction. Oui, un futur manchot. C'est donc un Prince avec la tête des mauvais jours qui parut auprès de l'agnelle et de son cavalier. Et les balbutiements d'Aemilia, traduisant son malaise, achevèrent de convaincre le Prince qu'il y avait anguille sous roche. La présentation dudit "ami" fut le coup de grâce. Le visage de Lexhor se ferma un peu plus encore alors qu'il avisait Tristan. Il hocha simplement la tête en retour de son salut.

Ha, encore un Cassel. Vous allez vous aussi faire miroiter monts et merveilles à l'un de mes enfants avant de vous lasser et de l'abandonner lâchement et d'une manière peu aristotélicienne ?

Sans doute n'y entendrait-il rien, lui, mais le Prince se comprenait et c'était bien l'essentiel. Aemilia saisirait sans nul doute la référence, tout comme Erwelyn, certainement. Alors oui, Tristan n'y était pour rien, sans doute. Mais par principe et dans l'ignorance de ce qu'il savait de l'affaire,n il était présumé coupable de complicité comme tous ceux de sa famille. Mais pas le temps de lui faire la grosse voix et de lui montrer sa main levée en l'air, paume tendue, en accompagnant la chose d'un ferme "Tu la vois celle-là ?". La Reine venait de faire son apparition et tout le monde devait se taire. Le Prince détourna la tête, comme tout le monde, afin de poser le regard sur Angelyque. Quel choc ! Impossible de se taire, il lui fallait se confier, discrètement, à son éternelle comparse. T'as vu, elle a planqué ses nichons...

Enfin, planqués, pas complètement. Disons qu'elle en dévoilait moins qu'à l'accoutumée, ce qui fit oublié quelques instants sa fille et celui qui pourrait bientôt découvrir la cruelle réalité du "Pas de bras, pas de chocolat". Puis Rosalinde prit la parole, rendant un léger sourire au Prince qui s'empressa de prendre Madeleine dans ses bras pour la hisser à hauteur d'adulte.

Ecoute, c'est maman qui parle.

Prenant soin de barrer sa bouche de son indexe il indiqua à la fillette de rester sage et de se taire pendant que sa rouquine de mère s'exprimait devant toute la noblesse française et étrangère. Il répondit ainsi à la question posée par l'agnelle, qui n'avait d'ailleurs pas franchit la barrière de son cerveau, sans le vouloir.
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Jglth
Après un long moment d'attente, le couple royal arriva enfin. Et visiblement, c'était à lui d'ouvrir le "bal". Sauf qu'on ne lui avait pas dit ce qu'il devait faire. Et malheureusement, pas de manuel du "parfait petit GEF en dix leçons"... Bah, il allait falloir improviser alors.

Le GEF se leva, et allait commencer à se diriger vers la Reyne lorsqu'il réalisa qu'il serait plus convenable de procéder à un réel adoubement. Si la Reyne devait être adoubée, hors de question de se limiter à une simple remise d'éperons. Le GEF fit donc demi tour et se pencha vers le CDF pour lui chuchoter qu'il lui empruntait "Joyeuse". Autant adouber avec l'épée royale après tout. Le GEF sourit à sa vision, l'ayant remis lorsqu'il était lui même CDF, respectivement à leurs Majestés Nebisa puis Vonafred.

Puis le GEF se dirigea vers la Reyne et fit signe au page d'approcher. Il lui demanda de tenir "Joyeuse" ainsi que les éperons pendant qu'il prenait le petit coussin. Il le déposa devant la Reyne et lui tendit la main, dont elle se saisit pour l'aider à s'agenouiller. Il récupéra enfin les éperons d'or et, s'agenouillant à son tour, les lui chaussa. En même temps il prononça quelques paroles, employant le tutoiement de rigueur avant de revenir au vouvoiement, marquant le passage du statut d'écuyer à celui de chevalier.


Toi, Angelyque de la Mirandole Montestier, Reyne de France, tu vas recevoir en ce jour l’adoubement et les insignes qui le symbolisent.
Tu vas embrasser la voie de la chevalerie et devras t'engager à vivre selon son Code d'Honneur. Jamais tu ne devras reculer devant la difficulté. Toujours tu devras choisir l’Honnêteté plutôt que la Duplicité, la Fidélité à l'Apostasie, le Courage plutôt que le Renoncement, le Service des humbles à la Tyrannie des forts.


Il se releva tant bien que mal, le poids des ans commençant doucement à se faire sentir, récupéra ensuite "Joyeuse" qu'il sortit de son fourreau fleurdelysé et se mit face à la Reyne.

À toi, Angelyque qui reçoit l’adoubement, moi, Julien Giffard, représentant de la Chevalerie de France, je dis ces paroles. Tu as choisi la difficulté là où d’autres recherchent l’aisance. Tu as sollicité la responsabilité là où d’autres se disent innocents de tout et coupables de rien. Tu as pris la route de l’Honneur et non celui de la corruption. Pour cela, le peuple de France t’a élu Reyne de France.

Ne défaille pas, car tu trahirais.
Ne défaille pas, car tu décevrais.
Ne défaille pas, car tu te perdrais.

Jures-tu de respecter les commandements suivants pour le reste de ton existence ?

Tu croiras aux enseignements d'Aristote et tu observeras ses préceptes.
Tu défendras tous les faibles en toute occasion.
Tu aimeras le pays où tu es née.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi.
Tu combattras tous les ennemis de la Terre de France avec acharnement.
Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine.
Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Tu seras libérale et généreuse.


Une fois que la Reyne eut prêté serment, le GEF apposa alors le plat de l'épée sur l'épaule gauche de la Reyne.

Moi, Julien Giffard, Chevalier et Grand Ecuyer de France, par la grâce du Très-Haut et par les prérogatives qui sont les miennes,

Puis posa l'épée sur l'épaule droite

Par Christos, Saint-Jean, Saint-Georges et Saint Michel,

Et enfin sur le sommet de sa tête

T'élève à la dignité de Chevalier

Et là, c'est le drame. Normalement, l'usage voulait que le futur chevalier reçoive la gifle rituelle et les paroles qui vont avec. Le GEF marqua un temps d'arrêt se demandant si ça se faisait vraiment d'en "coller une" à la Reyne. Hésitant, le GEF se retourna vers l'assistance, cherchant du regard ses frères et soeurs chevaliers qui savaient ce qui devrait normalement arriver à cet instant. Celles et ceux qu'il réussit à trouver acquiescèrent silencieusement d'un hochement de tête. Alors qu'il retirait son gant, le GEF se retint de sourire réalisant que les ennemis de la Reyne donneraient chers pour être à sa place à cet instant. Julien procéda donc et gifla -pas trop fort quand même- la Reyne.

La gifle que tu viens de recevoir est la dernière que tu accepteras sans répliquer.
Désormais vous êtes le défenseur de l'Honneur de la Chevalerie et celle ci est placée sous votre bienveillante protection.


S'inclinant devant la Reyne et lui tendant la main pour l'aider à se relever, il prononça ces dernières paroles.


Levez vous chevalier, et faites face avec Honneur, Justice et Probité au reste du monde!

Ayant rempli sa tâche, il regagna les rangs de GO et rendit "Joyeuse" au CDF.



(hrp: vu avec jd Angelyque pour les interactions avec son perso )

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Absent du 8/06 au soir au 12/06 inclus
Madeleine_df
Quel bordel.

Trimballée dans tous les sens, Madeleine digère à peine le gros vent que lui a mis Gade. C'est à dire, elle en prend bonne note, et se jure de lui faire la tronche à tout jamais, la petite rousse n'est pas la fille de sa boudeuse de mère pour rien. Mais la foule se tait, la reine entre, et la pauvre enfant a beau se dresser haut sur la pointe de ses pieds, elle n'en voit pas la pointe de la couronne (qu'elle ne porte pas encore, d'ailleurs).

Heureusement, son parrain chéri eut tôt fait de la hisser dans ses bras, ce qui lui permit entre autres d'être à la hauteur d'Aemilia, et d'adresser à cette dernière son plus beau sourire édenté, tout en brûlant d'envie de lui demander si ce monsieur qui lui tenait la main était son amoureux ou pas. Hélas, le doigt préventivement posé sur sa bouche pour l'intimer au silence l'empêcha de mener à bien ses volontés, et dépitée elle ne put que ravaler sa question.

Mais la cérémonie commençait. Et comme Lexhor le lui indiquait, c'était sa maman qui parlait. Les yeux brillants, elle escalada un peu plus l'Amahir, lui écrasant allègrement la tête de son avant-bras pour mieux y prendre appui, et mieux voir par dessus les grandes personnes qui lui obstruaient le champ de vision.


- Elle est bien belle, ma Maman !

Et elle, bien trop fière d'être la fille de la chef !
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Javed.
Ca a commencé. Il va rater l'instant tant attendu. Il presse le pas. Le jeune homme compte passer le reste de la Cérémonie avec une place, pas loin, de Léna. Chose promise. Il croise les doigts. Il fait le tour du personnel accueillant pour se souvenir qui l'avait placé au début, pas loin des portes de la salle du Couronnement. Devant leurs nez, il les observe en faisant dans sa barbe:

Non pas elle, pas lui, pas lui...Non non...Pas elle........Ahhhh....

Peut-être qu'il s'en débarrasse de cette barbe. Elle lui porte trop chaud. Changer de tête, une lubie soudaine.

Il se souvient que trop bien. Un regard soudain plein de de vie. C'est bien elle aussi qu'il avait remarqué donner les places au groupe d'Héléna, la Princesse. Il vient se poster devant la jeune femme*, il dégage sa moitié de visage caché par son heaume, soudain sans une partie de son armure, dont le plastron, qui laisse entrevoir un haillon.Les bras croisés sur ses pectoraux, le heaume bien serré contre, pour faire diversion ou camouflé au mieux:

Veuillez me pardonner, de vous déranger...

* adressé à Melissandre_malemort
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Et les MP, c'est pour les chiens ?
Fred
[Quelques instants avant l'arrivée de Sa Majesté]

Etre ou ne pas y être, cette problématique avait été celle qui fut la plus rapidement résolue. Il était évident qu'il devrait en être. On ne rate pas le couronnement d'un souverain et cela quel qu'il soit. C'est donc dans cette optique que le Duc se rendit à la salle de réception et se présenta à une jeune femme qu'il ne connaissait pas, il faut dire qu'en peu de temps les visages à la cours change. A l'observer plus attentivement, il était certain que les traits du visage de cette dernière ne lui était pas inconnu, mais il ne pouvait plus dire exactement de qui il s'agissait.

En plus de cela, il s'agissait d'une princesse, il faudra que le Duc revisse à nouveau les arbres familiaux de la noblesse de France et surtout ceux de la Couronne de France.

Avec grâce, le duc s'inclina devant Melissandre, et cela, accompagné d'un baise main.


Le bonjour à vous votre Altesse Royal, je me présente Fred de Castelviray, Duc de Châteauneuf-en-Thymerais,

Il se releva, laissant son regard se poser sur celui de la Princesse, un léger sourire pour cette dernière avant de lui chuchoter :

Pourriez vous peut-être me guider à l'endroit ou je pourrais me tire pour suivre la cérémonie vostre Altesse Royale?
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Emmaline
L 'attente fut longue,il y eut beaucoup d'allées et venues dans la salle,les commentaires et commérages allaient bon train,des petits rires fusaient,des chuchotis,des bavardages et des courbettes s,c'etait tres animé.La baronne,lieutenant d'etat major restait silencieuse ,regardait ,observait,attendait .
Tout a coup ce fut le silence et la Reyne fût annoncée .Elle entra bien droite,dans une robe chatoyante dans les tons de bleu royal et des lys dorés .
La cérémonie commença

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Tristan.de.cassel
Mais d'où ?! D'où Leandra arrive sur le tapis comme ça, sans prévenir ? Comme un vieux sparadrap dont un pauvre barbu un peu gauche s'efforce tant bien que mal de se débarrasser. Peine perdue car sa cousine souhaitait manifestement s'inviter à la fête. D'un autre côté, Tristan aurait déjà dû comprendre que le drame se préparait lorsque le prince lui balança un miteux hochement du chef comme unique forme de salut - alors, qu'avec Montlhéry, on rit (paye ta rime). L'impromptue rencontre avec la duchesse de Vertu l'avait toutefois inexplicablement mis d'une humeur plaisantine - ça n'existe pas, effectivement - et le Cassel fut tenté de rétorquer à Lexhor sur ce ton là.

Une bonne réplique bien sentie. Genre "bon t'es bien gentil mon vieux mais, aux dernières nouvelles, c'est ta, charmante au demeurant, fille qui m'a littéralement chopé pour échapper à je ne sais quel inconscient qui, pour le coup, a effectivement fait miroiter marais et merveilles à l'un de tes enfants pour le lâcher d'une manière peu honorable."
Car Aristote pouvait demeurer là où il était pour le moment.

Bien évidemment, pareils mots n'atteignirent jamais la bouche du jeune homme et, en vérité, ne quittèrent probablement même pas la partie pernicieusement amusante de son cerveau. Au lieu de cela, le naturel forcé - qui n'avait donc rien de naturel, soit écrit en passant - reprit rapidement sa place et son rôle de modérateur. Quelques secondes suffirent à Tristan pour adopter sa célébrissime dégaine de dépressif chronique, façon huître-ayant-passé-plus-de-trois-jours-dans-le-coffre : qui fait peine à voir, en gros.


Boarf.

Puissant. C'est généralement efficace de se faire passer pour un pauvre garçon.

Techniquement, c'est plutôt votre enfant qui m'a lâché... la main en l'occurrence. Et quoi qu'il en soit, je ne me serais jamais permis car, lâcher lâchement, voilà bien trop de lâches dans une phrase, non ?

Ahahahahahahahahahah. Ah. Ah.
Keyfeya
Ah voilà qu'on vient les chercher pour les installer, c'est l’intérêt de traîner avec du beau monde, elle aurait préféré qu'on vienne avec un verre à la main et qu'on le lui donne mais elle fait contre mauvaise fortune bon cœur, et elle suit Leyah et la jeune femme en lui souriant et en la remerciant. Mais qu'est qu'on s'ennuyait....

Non décidément, elle avait jamais aimé ça les événements mondains mais qu'est ce qu'elle foutait là....elle préférait les bonnes soirées beuverie entre copines avec copains si ça pouvait... tant qu'à faire autant s'envoyer en l'air....

Elle balança négligemment une mèche de cheveux noir dans son dos et se dit qu'elle serait mieux à faire griller des marshmallows ou à boire une coupe de Bergerac en boulottant des fruits des bois, complètement nue dans ses appartements comtaux...

L'entrée de la Reyne, l'arracha à ses réflexions hautement philosophiques : Prendre du plaisir ou ne pas prendre du plaisir, telle est la question ! Elle suivit le couronnement d'un oreille, ça déconnait pas quand même Tu....Tu....Tu.....le mieux c'était quand même le "Ne défaille pas " Il était comique quand même, c'était quand même vachement bien de défaillir de temps en temps...

Un coup de coude à Leyah.


Dis ça serait pas mieux......

Tu boiras au goulot qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige et même par beau temps.
Tu profiteras de la vie et de tout ce que la nature peut t'offrir
Tu mangeras à satiété en te faisant plaisir en privilégiant 5 fruits et légumes frais par jour...
Tu grimperas aux rideaux régulièrement, histoire de ne pas imposer à ton entourage ta mauvaise humeur
T'emmerderas ton monde parce que ça fait toujours rire et que ça fait du bien
Tu te gratteras les fesses si ça te démange
Tu te jetteras des pétales de fleurs quand tu en ressentiras le besoin

Et tu termines par un " Faites pas chier" solennel en buvant une coupe d'un trait et en la balançant par dessus ton épaule ?


Bon fallait vraiment qu'elle arrête les cérémonies....décidément, à chaque fois ça partait en sucette cacahuète live dans son cerveau quand il fallait s'tenir. Parce que ça lui donnait envie de gueuler tout un tas de conneries, sans rapport les unes avec les autres. Genre " J'aime les poneys roses" "Cucurbitacées" " A boire ou ch'tue l'chien!" ..... ou de chanter de mignonnettes petites chansons... Elle posa donc avec grâce sa main devant sa bouche, prenant un air des plus décontracté et inspiré.
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Aemilia
Wouhou. Eh bien, ça promettait. Le père faisait la tête, le poney rose semblait s'amuser de la situation, et le faux promis en rajoutait une couche. Comment se sortir de ce pétrin, qui avait été provoqué par le Poitou. Oui, le Poitou, encore et toujours coupable. C'est si facile de rejeter la faute sur les autres uhuh. Oui, car Zach était le Poitou. Donc par extension, tout le comté était fautif. Na.

Bref. Les échanges entre père et faux gendre furent... délicats? compliqués? extra-terrestres en vue du contexte en plus? Surtout que la reine arrivait quoi. Bref, la discussion reprendrait après le couronnement. L'on eut le temps de voir la reine se faire gifler, quelques visages sourire au même moment, puis après le couronnement - avançons dans l'espace-temps voulez-vous? - la suite de la discussion reprit, avant que père et fille n'aillent rendre hommage à leur suzeraine.


Père... Pour ce tantôt... Il s'agit d'un malentendu... J'ai vu un fantôme poitevin tout à l'heure, portant hoir en ses bras... Je n'ai pas réfléchi, et ai attrapé ce damoiseau au passage pour ne pas perdre la face devant cet homme et lui faire croire que j'avais refait ma vie.

Se tournant vers le Cassel...

Sieur de Cassel, je vous remercie pour votre aide, j'espère que cela n'influera pas sur votre réputation de vous être affiché auprès d'une autre durant une cérémonie officielle. Je saurai vous rendre la pareille le moment venu.

Et d'incliner la tête en guise de remerciement. Fallait espérer qu'il y ait des rafraîchissements avant d'aller plier genou, parce que là... Ca l'avait drôlement secouée, tout ça, la gamine.
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Image d'Anna Rettberg / Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
Guerin
Pas qu'il soit franchement en retard, mais il n'est pas complètement en avance non plus. C'est donc le plus discrètement du monde que Guerin s'avance.

Au Héraut qui lui demande qui annoncer, il retourne un sourire mal assuré. Trop fraîchement anobli, Guerin peine à retenir son titre.

C'est d'une voix enrouée qu'il souffle


Veuillez annoncer le Seigneur de Bruguières.

A l'intérieur, il semblerait que la cérémonie ait débuté. Guerin se détronche pour tenter d'apercevoir sa tavernière. Histoire de voir si elle porte mieux la couronne que le tablier. Même brodé.
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Angelyque
Tout allait bien. C'est le GEF qui commencerait, la reyne adorait son GEF, qu'elle appelait souvent par son prénom.

Elle répéta sagement son serment d'un ton ferme et d'une voix vibrante d'émotion.


Je ne défaillerai pas, car je trahirais.
Je ne défaillerai pas, car je décevrai.
Je ne défaillerai pas, car je me perdrais.

Je jure de respecter les commandements suivants pour le reste de mon existence ?

Je jure de croire aux enseignements d'Aristote et j'observerais ses préceptes.
Je défendrais tous les faibles en toute occasion.
J' aimerai plus que tout le pays où je suis née.
Je ne fuirai jamais devant l'ennemi.
Je combattrai tous les ennemis de la Terre de France avec acharnement.
Je remplirai mes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine.
Je ne mentirai jamais et je serai toujours fidèle à ma parole.
Je serais libérale et généreuse.


Le serment, check.

La souveraine pensait en avoir fini et allait relever la tête après qu'il eut touché son épaule du plat de Joyeuse quand la main de ce cher Julien vola dans les airs avant se s'abattre sur sa joue.

Un clignement imperceptible des yeux fut la seule réaction de la Reyne, qui avait giflé bien plus fort chacun de ses vassaux issus de mérite. Elle comprenait enfin pourquoi la plupart des hérauts lui avaient fait une remarque, à laquelle elle avait inlassablement répondu que c'était une douce coutume mirandolienne, et qu'elle était bien gentille car le patriarche donnait des coups de poings, lui. Dieu merci, le patriarche devenu un peu sénile suite aux frasques de ses enfants n'était pas GEF, et dieu merci Julien s'était retenu. Sans quoi le chignon royal aurait été à refaire. Bref la catastrophe avait été évitée.

Elle retint sa respiration quelques secondes, le temps de retrouver contenance puis accepta la main tendue et se releva.

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Shame
Le Destin est un jet de dé incroyable. Les facettes aux chiffres se mélangent dans un roulis sonore ou feutré. Ca tourne, ça tourne. Sans que vous en ayez eu le temps, de rattraper, le lancer trop martelant. Et c'est le résultat. Retour à la Cérémonie d'Allégeance ou non. Il s'en était carapaté par une fenêtre d'une des salle adjacente, avec un beau butin. Acrobatie d'entrainement, qui lui a réussit, une chance. Y retourner. Ne serait-ce point de la provocation que de retenter le Diable. Pourquoi pas. C'est une pièce d'un écu qui s'envole en l'air, pour se faire rabattre sur le champs, par une paume de main, sur le dos de l'autre. Shame se mord les lèvres. Pile ou Face. Pile, rien à faire ici. Face, rien à y faire non plus, mais pour le genre. Main retirée, face. Non. Alors comme ça, de retour. Il élargit son sourire. Il faut voir du monde, rencontrer de nouveaux visages. Sa nouvelle lubie. Qu'il en soit ainsi. Et c'est sans perte de temps, qu'il traverse les couloirs, avec un regard différent de sa dernière venue. Léger, allégé. Cent pour cent et sang pour sang. Dans les deux cas, longé jusqu'à se présenter aux portes de la salle où les festivités ont belle et bien commencées. Les mots n'y trompent pas.

Shame ne semble pas remarquer de mouvement vers lui pour qu'il n'aille plus loin alors il reste sur le pas de la salle, épaulé contre le chambranle d'une des portes. Mi en règle, mi en dehors, qui remarquera, lui en tiendra rigueur. Il s'avance des centimètres en pas, sans se rendre compte. Il est les yeux frondeurs sur le spectacle. Elle en jette la tenue de la Reine. Il se met sur la pointe de ses bottes. Pas de doute. Lui, non, pas de tenue appropriée. L'effort d'une chemise est déjà que bien symbolique d'un effort accompli en cette grande occasion. Il fait parcourir son regard sur les présents, les invités ou pas, les prévus ou non. En gros, il s'agit de quoi ? De lever une pancarte, de noter la garde-robe, sublime au passage d'Angelyque. Il a son nom sur le bout de la langue. Et il sait. C'est bien ça. Angelyque, Marquise des Anges ?

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It's The Truth
L'Extase
Rosalinde
Suite des événements.

On remit ensuite à la reine l'épée Joyeuse, qui selon la légende appartenait à Charlemagne (celui de l'an 800, pas le gniard de Beatritz). E que s'apelarià quezac. Puis Rosalinde reprit la parole, pour annoncer la remise du regalia suivant.


- Nul n'est sans savoir que le souverain de notre royaume est tenu de rendre bonne justice à ses sujets. Majesté, la main qui va vous être remise par votre Grand Chancelier en est le symbole, et représente l'espoir et la confiance placés en vous par votre peuple aimant.

Et à nouveau, un page avait remis l'insigne sur son joli coussin au grand officier correspondant, qui n'aurait qu'à faire son petit speech, et basta !
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Thegregterror
Sortant de ses pensées à l'appel de son nom, Grégoire s'avança pour venir se placer face au nouveau Monarque. Pour la deuxième fois, même si la coutume du sacre avait disparu entre temps. Une Reyne qu'il ne connaissait que de nom et par la sulfureuse réputation qui l'a suivait depuis de nombreux années à présent - tant en Bourgogne qu'à Paris. Rien qui n'aiderait l'Ailhaud à connaître mieux son nouveau lige, assurément.

Après avoir réajusté d'une main le manteau d'or avec exagération, il salua de manière prononcée le souverain. Le Chancelier de France faisait face au pouvoir judiciaire - et il le savait. La symbolique d'un grand officier de la Couronne de France donnant autorité au Monarque ne lui plaisait pas, clairement. A défaut de mieux, il put se satisfaire de n'avoir à porter la main sur sa Reyne - d'autant qu'elle était armée à présent! S'emparant délicatement et à deux mains de la regalia de la justice, quelques pas suffirent ensuite pour se placer au devant de la Mirandole.


La Justice, aveugle et seule, ne pleure pas son Souverain car elle s'enorgueillit toujours d'être pérenne et immuable pour le retrouver - fidèle fille de France.

La Justice n'est pas seulement une institution au service de son Souverain, c'est la norme qui émane de Lui pour satisfaire à son propre idéal et conduire son peuple à faire rayonner le Royaume de France.

Souverain, recevez ce jour la Main de Justice, symbole d'un des trois piliers de votre autorité. Car vous êtes la Justice.


Grégoire joignit le geste à la parole en tendant le manche du Regalia vers la main gauche d'Angelyque. Une fois celle-ci acceptée par le Monarque, il recula d'un pas et leva la main gauche. Poing fermé initialement, il tendit successivement le pouce, l'index et le majeur - tout en gardant les deux doigts restant fermés lors du dernier élément énuméré - pour ainsi reformer le sceptre donné.

Majesté. Que votre juste règne soit guidé par la raison, la charité et la foi aristotélicienne.

Summum jus, summa injuria.*


Prononçant un adage qui avait fait écho par le passé, le Chancelier termina silencieux après avoir posé un genou au sol - montrant clairement qu'il n'était qu'un représentant de la Justice - et attendant une réaction de la Reyne de France avant de rejoindre le rang des grands officiers.

[HRP: *Traduction possible: L'application excessive du droit conduit à l'injustice.]
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[HRP: peu présent du 13 au 29 juin.]
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