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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Flex
Après Dijon, Bourges, Bordeaux et Auch, Pau acceuillit récemment l'ouverture du dernier hôtel rural en possession de Enguerrand Mirandole : l'hôtel Mucidan. Le nom, d'abord, faisait référence à la capitale de sa province - le Mussidanais. L'orthographe fut toutefois modifiée en raison d'une envie mélancolique. Par ailleurs, l'intérieur du bâtiment était cossu. Acheté tout prêt de l'église, la présence de l'édifice religieux a proximité fut un choix de luxe. Le borgne était un homme féal et il jurait, souvent, par Saint Georges. Ce chevalier incarnait la chevalerie qu'on pouvait notamment retrouver sur ses armoiries entrain de terrasser un dragon.

La pièce principale de l'hôtel respectait un ordre de calme apaisant. Des meubles à semi-hauteur se plantait dans des tapisseries aux couleurs chaudes. Leur bois sombre entreposait ci et là des vélins neufs, des ceinturons de cuir ou encore un plateau de bouteilles d'alcool. La cheminée dévorait allègrement des buches dans son âtre et le craquement des flammes berçait l'ambiance de cette énorme pièce. Deux tabourets faisaient face à la cheminée, et, éparpillés dans toutes la pièces, des fauteuils simples ainsi que triples apparaissaient sous leurs tissus de contraste verts. Suspendu aux plafonds, des chandeliers supportaient le poids de dizaines de bougies, lesquelles fondaient au fur à et mesure des soirées chaleureuses.
A côté de cela, pas très loin du boudoir se trouvait la cave et le garde-manger. La pièce conservait une fraicheur stable tandis qu'un mélange fruité de saveur naviguait dans la pièce. De l'ail pendait par ci ; des bouteilles sous poussières aux reflets cuivrés par là. De la viande accrochée et des poissons séchés furent fumés et salés selon les envies des convives.
Plus en haut des escaliers on retrouvait l'indispensable baignoire avec un chauffeuse à bois a proximité. L'eau du bain pouvait être à la fois tempérée par sa chaleur et des onguents laitiers ou de fraises pouvaient venir ajouter une touche d'onctuosité pour retirer la crasse des corps. Enfin, les nombreuses pièces feraient sujet de chambrines pour les allers et venus ou tout simplement pour les habitués. De toute façon, pour y pénétrer, il fallait obtenir l'accord du propriétaire des lieux.

A ce propos, Enguerrand Mirandole offrait le couvert et le toit à ses invités. Les écuries entreposaient les différentes montures des hommes dans une étable limitrophe aux murs de l'hôtel. Un fourre-tout, dès l'entrée de l'hôtel Mucidan s'improviserait gardien des épées, des lames et des armes de jets - armes en général. ici, entre amis, pas besoin de se protéger. La pièce principale deviendrait un campement pour tous et le lieux d'histoires plus magiques les unes aux autres ...

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Le chant du Mussidanais
Jurgen.
Il y avait trop de choses, dans la tête du Moineau.
Des choses impensables pour un homme tel que lui. Alors, il y avait deux Jurgen: Celui qui tranchait des gorges pour un oui ou pour un non, et celui qui dévorait de baisers le cou de celle qu'il défendait comme "sa donzelle". Mais depuis la veille, un nouveau Jurgen encore avait fait son apparition. Celui qui pleurait la disparition de sa Donzelle. Oh, elle n'était pas morte, mais lui se sentait le coeur crevé devant son amnésie. d'autant plus qu'on l'avait accusé de lui avoir fracassé la tête contre une pierre. Pierre qui avait effectivement fracassé la délicate tempe de sa douce, et qu'il aurait bien égorgée, en se faisant plus de mal qu'à elle. Il se sentait terriblement désemparé. A propos de ce qu'il avait appris, et ce qu'il avait alors découvert.
Alban s'était alors dévoilé. Un affreux monstre, pire que le moineau, pire que tout les hommes qu'il avait rencontré -du moins, de ceux dont il se souvenait.
Sieg, quant à lui s'était révélé être un traître, à ses yeux. Il ne l'avait pas cru. Il avait surfé sur la vague du profit personnel. Ou peut être que la Belle lui accordait trop d'importance. C'était même très probablement cela qui le rongeait, la dispute de la veille entre elle et Jurgen étant à ce propos.
Et Njut, elle.. s'était vu devenir une alliée de taille. celle qu'il pensait encore la veille empoisonneuse avait alors toute sa confiance, ou presque.

Coupable et dévoré par la honte, il avait alors avancé jusqu'à Pau. Direction la taverne la plus proche, pour ne pas changer les habitudes, et les assauts avaient fusé de toute parts, le laissant aussi peu maître de son corps que de son esprit. Jusqu'à ce que Corbeau n'arrive. Le Sombre avait alors commandé au Souverain ce que Jurgen réclamait depuis tant de jours. La seule chose qui calmait sa douleur à la jambe. Autrement que lorsqu'il s'emmêlait les cheveux dans les hautes herbes ou sous les couvertures avec elle.

Il avait fumé, et s'était retrouvé à servir des choppes. Étrange idée qui ne lui déplût pas totalement, là où il pourrait dire "Tu m'emmerdes !" et virer quelqu'un, le malmenant plus ou moins. Et pourtant, ce n'était pas de tout repos. Il avait oublié, sans doutes, les heures où, pour lui faire les pieds, le Capitaine le forçait à s'occuper de la vaisselle à bord du Trompe la Mort...

Et, quelques heures de discussion plus tard, avec notamment le Souverain, qu'il appelait "Flex" parce qu'il trouvait "Enguerrand" trop long, et un épisode agréable avec sa "Donzelle", il se retrouva à l'hôtel où il était logé et où il avait pris un agréable bain -qui aurait pu l'être un peu plus, si cette foutue amnésie n'avait pas fait surface.

La tenant fermement par la main comme on tient un lapin fuyard, il s'annonça, on le laissa entrer. Se désarmer? jamais, bien qu'il fut doué pour le meurtre à mains nues. Des fois, il se posait la question "Pourquoi tuer avec une catapulte lorsqu'un doigt suffit?" mais il n'avait jamais eût sa réponse. Il la poserait alors à Corbeau le lendemain, et, dans sa botte, il conserva un coutelas peu aiguisé mai pointu, et se tourna encore vers l'homme qui gardait les armes.


-Tache à c'qu'on m'vole pas ma dague, ou ta gorge, j'l'ouvre 'vec les dents.

Intimidation? Pas tant que ça, il le pensait, bien qu'il ne l'ai encore jamais fait. Il s'avança dans la pièce principale qu'il avait déjà vu, et se dirigea immédiatement vers la chambre qui lui était destinée. Et la Darria le suivait. Il ressentait plus que cette frustration habituelle de ne pouvoir la prendre. Il y avait en prime celle de ne pas pouvoir la toucher, empoigner ses cheveux, ou embrasser son ventre et bien d'autres endroits. Et c'était dur... C'était difficile, autant pour sa pauvre âme que pour son corps qui s'évertuait à lui faire comprendre que non, il ne se calmerait pas.
A son aise partout où il posait les pieds, Jurgen enleva ses bottes à l'aide de ses talons, et jeta sa cape sur une chaise, épuisé, il se laissa ensuite tomber sur le lit, où il délaça sa chemise doucement. Il la déposa au pied du lit, avec le peu de ménagement qu'il apportait à ses vêtements, et retira ensuite son pantalon de cuir troué.

En braies, peu attaché à sa pudeur, mais ne souhaitant pas brusquer la Belle, il se glissa sous les draps à la bonne odeur.
Ce contact lui rappelait une certaines nuit chez les Montbazon-Navailles, où, dans la discrétion la plus parfaite, ils avaient passé leur première nuit ensemble.

Et dimanche, ils iraient à la messe. Il le lui avais promis, et l'heure était venue de tenir enfin ses promesses. Il n'était pas doué en matière de religion. Oh, il était pieux, parc'qu'il sentait que Déos, comme il l’appelait par mégarde, de là où il était, lui en voulait et s'acharnait sur lui. Il avait peur de du Très Haut, et ses prières presque quotidiennes qu'il lui vouaient étaient empruntes de doute et de crainte. Il trompait la mort, car Déos ne lui laisserait sans doute pas la chance de revenir sur Terre -ou mer, pour lui permettre de se vouer à ce qu'il était corps et âme: Le second de Corbeau, à jamais.

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Kha
    Luna sans Jonas

    | Intérêt Paternel |
    Manque de père, manque de repères.


Museau fin s’hasarde peu sur le paysage. Nul carrosse pour le jour, seulement sa monture qui martèle le sol au grès de sa volonté. La renarde a grandi, mais la renarde se sent bien seule, loin, trop loin de son Unique. Se sentant diablement abandonnée alors que c’est elle, elle qui a établi rocher à Tarbes. Chevauchant, crinière ambrée glissant au bon plaisir du vent, emmitouflée dans une tenue chaude mais cavalière, la vulpes n’a pas perdu sa lueur juvénile, simple caprice, simple volonté de devoir irrémédiablement être près de lui pour Vivre, à nouveau.

Elle avait eu vent de la nouvelle, l’établissement d’un hôtel. Elle avait eu vent de la nouvelle, remplacement d’elle par une pucelle. On parlait d’une gamine, Anna, elle semblait avoir pris place dans le cœur du Père, place à la place de la renarde. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Torture mentale, torture physique qui empresse son cœur à chaque foulée cadencée de l’équidé qui, au galop, s’essouffle, comme elle, s’essouffle, de voir quelque chose de si précieux lui échapper. Si elle le perd, sans père, elle meurt.

La Vulpes arrive, à Pau, à l’hôtel du Mucidan. Elle lègue sa monture et détache de cette dernière un objet enveloppé d’un drap vert émeraude et sanglé d’une lanière de cuir tannée de rouge. A son flanc senestre, son épée, dans sa main dextre, le paquet. Les pas ses pressent, gravissant les marches, là, elle s’annonce au garde du nouvel hôtel qu’elle n’avait encore jamais foulé.


« Je viens voir le Duc Souverain ! Enguerrand de la Mirandole. Annoncez sa fille, Luna. »
Le_corbeau
Une énième fin de voyage avant la prochaine.
C'est ainsi que le Capitaine voyait les choses. Non point de regret en cela, c'est la vie qu'il menait depuis maintenant des lustres et rien ne pourrait la changer. Bien avant son changement de carrière, il était voué quoi qu'il arrive à voguer toujours plus loin. Toutefois, en découvrant le luxe de l'hostel Mucidan où Enguerrand les avaient invités à loger, il se demanda ce qu'aurait bien pu être sa vie si la chance ou ... Dieu n’eurent pas quittés les siens.
Des tentures et tapisseries chaudes, de confortables fauteuils, des chandeliers, les chaudes et sombres boiseries couvrant sols et murs, l'âtre dont un feu bienveillant se faisait sentir ... réchauffant le cœur et l'esprit tout comme le vin , posé sur quelques tables.
De douces et délicates odeurs de fruits se faisaient présentes venant d'ailleurs, plus loin, surement vers les cuisines.
Il n'aurait manqué pour compléter le tableau idylliques que quelques nymphes et naïades tout droit sorties des récits des grecs et que ceux de la "botte" recommençaient à découvrir et à s'inspirer.
Qu'il devait être aisé de s'oublier à ses préoccupations ainsi loti.

Corbeau avait bien profité de la journée. S’éclipsant de temps à autres pour découvrir la ville et y voir clair dans leur position réelle, bien que la géographie des lieux lui fut connue depuis quelques jours déjà.
Un regret et non des moindres, point de port à Pau. Il aurait aimé établir son quartier général face à l'océan, guettant navires et marins mais il faudrait se contenter du confort Mucidan pour le moment mais déjà de nombreuses choses à régler. En premier lieu, s'occuper de la gamine, tenter quelque chose pour sa mémoire. Il avait vu, dans le Nord, un vieil homme faire quelque ... Il essaierait. Et Sieg. Il devais s'occuper de lui également ...

Après avoir prit un bain chaud et joui du luxe de pouvoir profiter des vapeurs et des onguents le Corbeau se rendit en sa chambrée se reposer mais incapable de trouver le sommeil il revêtit une chemise d'un sombre pourpre qui ne tranchait nullement avec le luxe des lieux, des braies propres, enfila ses bottes et descendit profiter encore de la chaleur de l'âtre et du confort des fauteuils. Il s'assit dans l'un des deux places et sorti son herbe et sa pipe sculptée d'une tête d'ours qu'il bourra avant de l'allumer délicatement et d'en tirer quelques bouffées. Il tenta encore une fois de faire sortir un trois mats brumeux mais n'y parvint toujours pas. Il en sourit dans sa barbe et se posa plus confortablement encore, bien que toujours droit. Titillant sa longue barbe noire, fumant, rêvant et attendant éventuellement quelque compagnie se sentant bien seul parfois.

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Zeks
Zeks parcouru la ville à la recherche de ce fameux hotel.
Il c'était renseigné en taverne pour connaitre son emplacement : et ce fut Mr le Duc en personne qui le renseigna.

C'est ainsi qu'il se retrouva là, au pied de cette grande porte.
Il frappa, une deux trois fois avant de la pousser : elle s'avéra ouverte.

Il s'avança doucement regardant autour de lui. On ne lui avait pas mentit : le lux était au rendez vous.

Son regard se posa sur Luna, une charmante demoiselle qu'il prit pour la maitresse de l'hotel, enfin : la personne qui accueille les clients.


Bonjour demoiselle, je viens rendre visite à Flexou ; est il présent ?
Cerises
La nuit avait été pleine de rêves étranges, en somme peu reposants ; la jouvencelle avait tourné et retourné draps et édredons en cherchant l'apaisement d'un véritable sommeil. Ce n'était pourtant pas la fatigue qui lui manquait : elle était arrivée à Pau seulement la veille, après avoir traversé la France du Nord au Sud et, avant cela, l'Angleterre dans sa moitié. Elle avait fini par prendre en horreur la petite calèche dans laquelle elle avait été presque cloîtrée pendant plusieurs semaines malgré les pauses régulières accordées à l'équipage.

C'était pour elle la fin d'une ère, à vrai dire la fin de son enfance. Elle était à présent revenue auprès de son père qu'elle redécouvrait après bien des années d'éloignement : il l'avait fait éduquer chez une noble dame anglaise auprès de qui elle avait très soigneusement appris l'herboristerie. De même la jeune fille parlait-elle à présent fort bien l'anglois, au point de conserver en français un accent marqué par des années de pratique. En tout cela, son père pouvait être fière d'elle, car partie très jeune enfant elle était revenue demoiselle, l'année de sa majorité, pour se présenter de nouveau à son père et pour le servir comme la plus dévouée des filles.

La seule chose qui inquiétait Cerises, à présent, était de rencontrer ses autres frères et soeurs... Madenig lui avait été présenté la veille au soir, et bien qu'il lui sembla alors tout à fait caractériel, elle l'avait trouvé sympathique. Il ne ressemblait plus guère aux brumeux souvenirs de sa prime enfance - à vrai dire elle ne l'aurait même pas reconnu s'il ne s'était lui-même présenté avec son nom de famille. Mais la réaction de l'entourage d'Enguerrand, à l'annonce de la présence de Cerises, avait été très gênante pour elle : "Quoi, encore un enfant ? Mais combien en avez-vous ?!" en guise de salutations. Mal à l'aise, la jeune fille n'avait guère tenté de faire conversation. Elle craignait à présent de devoir faire face à une armée de frères et soeurs inconnus ou oubliés, et peut-être hostiles à son arrivée.

C'est ainsi qu'elle se tournait et se retournait entre ses draps, le sommeil agité, attendant l'aurore pour enfin s'endormir quelques heures, avant qu'une chambrière n'entre discrètement pour l'éveiller et lui apporter une petite collation. Cerises dut se lever, et par un effort qui l'obligeait à nier sa fatigue, elle fit toilette et se prépara à affronter un nouveau monde.
Alban
Les retrouvailles avaient été fortes en émotion, et si le jeune Monfort s'était très bien accoutumé de la douce liberté auquel il avait pu goûter ces derniers mois durant, l'on revenait toujours à ses premiers amours. Et son suzerain et ses étranges projets faisaient partis de ceux-là. Il avait dès lors accepté, ravi, de passer les prochaines nuitées en l'hôtel Mucidan, sachant que ce serait le lieu de toutes les agitations et de tous les festoiements. La première nuit avait néanmoins été réparatrice puisque le Vicomte n'avait pas cherché une quelconque compagnie et été allé se coucher sans se faire prier, à peine après avoir fait vaguement le tour de l'établissement. Il avait également mis un point d'honneur à éviter scrupuleusement les convives d'Enguerrand mais également ses compagnons de voyage, autrement dit le Corbeau, Jurgen et Darria, l'enfant perdue et amnésique.

Le matin, il s'était levé, et s'était employé à se débarrasser de la crasse accumulée après des jours de voyage, dans un bain tiède et parfumé. Il s'était ensuite vêtu de braies, chemise, gilet, col et bottes fraîchement lavés. Puis, il avait pris une collation dans la pièce principale de l'hôtel, jusqu'à ce que des voix ne viennent briser le silence reposant. Il s'était alors levé pour pénétrer dans le corridor d'entrée où il tomba sur deux visages connus. Il s'inclina légèrement devant la Baronne et se tenta à un baise-main, pour ensuite serrer la main de Zeks, qu'il avait brièvement rencontré.

«
Oh, Luna ! Et bien, cela fait quelques temps que nous ne vous avions plus vu. Où étiez-vous donc passée ? Je suis persuadé que je vous ai affreusement manqué ! Hum...Vous venez rendre visite à votre Père, je suppose ? »

L'idée que la jeune rousse devait s'entretenir avec le Duc souverain lui rappela le fait qu'il devait lui-même avoir une entrevue avec lui, sur un sujet des plus délicats. Les choses étaient pressantes. Le borgne n'avait pas la moindre idée de l'identité de la jeune fille qu'il accueillait sous son toit, et plus le temps traînait, plus les risques de l'impliquer dans une sombre histoire devenaient importants. Il se tourna alors à son tour vers un des gardes.

« Faites également annoncer qu'Alban Amel de Monfort-Balmyr, Vicomte de Montpon, souhaiterait rencontrer le Duc du Mussidanais dans les délais les plus brefs. C'est de la plus haute importance. »
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Flex


Il y avait du monde à l'hôtel. Certains dormiront seul par choix, comme le Corbeau, ou parce qu'ils ne l'ont pas, comme Alban. Quant à ceux qui dormiront à deux, il y a ceux par choix aussi, comme Darria et Jurgen. Et enfin, ceux qui n'avaient pas le choix, comme Flex, soumis aux désirs de Jenifael. Le borgne était complètement contrôlé par les instincts de la rose du Languedoc. Charmé et envouté, elle le manipulait à sa guise.. Et ce n'était pas pour lui déplaire. D'autre part, l'arrivée de Cerises chamboula un peu les habitudes de ce jeune dandy. Il eut encore la responsabilité d'expliquer que oui, c'était un pondeur, mais dans le seul but de préserver sa monarchie. Imaginer le trône de Mussidan vide après sa mort lui faisait peur. Cette idée l'effraya à un tel point qu'il pensait encore, à l'heure actuelle, de ne pas avoir assez d'enfants. Madenig, le frère du même sang que la jeune timide, accepta non sans ronchonner cette nouvelle venue. Cela le rassura de savoir que ses enfants s'entendaient bien entre eux. La fraternité devenait un point sur lequel il appuyait beaucoup. C'est une force qu'il ne fallait pas sous-estimée. Madenig devait prendre conscience qu'il allait devoir protéger sa petite sœur Cerises. Cette responsabilité ferait davantage de lui un homme.

Il y eu aussi les retrouvailles avec Alban qui furent un agréable moment. Enguerrand bénissait Saint-Georges de cette nouvelle année. Beaucoup de bonnes choses lui arrivait. Pour son plus grand bonheur, il offrit tout un tas de tournée générale - Jurgen dépensa aussi de sa bourse - car il voulait festoyer. La soirée se déroula dans une ambiance paisible, jusqu'à la nuit à l'hôtel où chacun essayait de trouver ses marques.

Au petit matin, après s'être levé d'heure tardive à cause d'un soleil capricieux, Enguerrand reçut tantôt la visite. Aujourd'hui, il allait devoir régler beaucoup de choses, plus que d'habitudes. La présence de Luna de la Mirandole, de Zeks et de Alban pour une audience annonçait déjà une journée bien remplie. Tant mieux, se dit, car il haïssait l'oisiveté.


« - Salutations ! Lança-t-il dans la pièce à vivre. Il se pavanait dans sa nouvelle tenue des Doigts d'Or. Quoi qu'en disent les gens de Pau, le rouge et le vert lui allaient très bien ainsi ! D'ailleurs, le choix sa tenue de ce jour se fut aussi pour répondre aux rumeurs de ses mauvais gouts vestimentaires. Enguerrand aimait bien ces deux coloris qui rappelaient ses armoiries.

Bonjour mademoiselle Luna. A sa fille ainée, le borgne fut devancé par le baise-main de Alban. Avec un certain recul, le borgne accueillit la vulpes à entrer dans le bâtiment, tout comme Zeks. Hola le chasseur de Tarbres, entrez palsembleu ! Quant à Alban, ils s'échangèrent le baiser vassalique pour se saluer. Messieurs, dit-il en s'adressant aux hommes, permettez-moy de vous inviter à vous délecter d'alcools divers et de viandes sèche, rôtie, grasse, fumée ou cuite. J'ai à parler avec mon ainée. La cheminée est chaude, bienvenu. »

Ceci étant dit, il regretta d'avoir parlé de nourriture à cet instant. Il salivait à cause d’avoir énumérer les types de viande. En reprenant son sérieux, il dirigea au boudoir le couple Mirandole, où, intrigué par la présence de Luna, il a jugea de haut en bas.

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Le chant du Mussidanais
Darria
La jeune fille tentait de remettre en place les miettes de souvenirs qui lui faisaient tant défaut. Son journal avait beaucoup aidé, les quelques pages reliés par un ruban de soie et mis à l'abris dans un petit fourreau de cuir avait été lu et relu avec grand soin.

Quelle frustration de ne point ressentir la passion brûlant le vélin à chaque mot.

Jurgen était là. Etendu sur le lit avec l'air desesperé de celui à qui on a arraché la moitié du coeur. Elle en semblait désolée la môme. Cette fille qu'il regrettait c'était elle bien sûr, mais Darria se la figurait comme une étrangère dont les lèvres portaient le goût de la trahison familiale. Une insouciante, une bohémienne qui l'avait plongé elle, la Darria responsable et pétrie de principes dans un sacré bourbier. Elle se méconnaissait dans le tableau que ses compagnons de route peignaient d'elle. Cette attirance pour le voyage, pour la violence, ses colères quant elle se pensait avoir le caractère le plus doux et le plus temperé qui soit. Son corps lui même avait changé de ce qu'elle avait pu contempler quelques heures plus tôt dans la salle d'eau. Nonobstant les hématomes et les griffures douteuses que son innocence preservée par les lacunes d'une mémoire défaillante, prêta au chat plutôt qu'au grand félin à barbe qui avait passé les dernières nuits à tatouer l'albâtre de sa peau, il lui semblait plus fort, plus athlétique, son fessier prenant même certaines courbes, musclé par la marche et l'effort. Elle restait somme toute longiligne, seule la chute de reins faisant sensation.
Au delà de cette sillhouette élancée et saine qui lui arracha un sourire de satisfaction, la cicatrice à son front et les marques de coup striant l'opale d'un dos jadis parfait la mirent au supplice. Qui voudrait l'épouser si elle ressemblait à un soldat sur le retour? Les coups de ceinture jalonnaient sa peau délicate, jusque là où mouraient les boucles d'or et de feu, au creux de sa cambrure, et bien sûr, nul souvenir de la main brutale scarifiant sa chair.
Car il y a trois mois, la Darria qui se vautrait dans les draps de satin de la demeure des Montbazon navailles et d'Ambroise, aimait le luxe et l'abondance. Elle choyait ses toilettes, ses poupées de porcelaine, sa petite jument qui avait coûté un bras à sa mere. Elle était vénnale et capricieuse, rêvant de devenir la vassale de sa mère et d'aller vivre au milieu de deux collines du Berry. Peut être même devenir l'épouse d'un baron ou d'un vicomte.

Jurgen l'aurait probablement moins aimé s'il l'avait rencontré ainsi sans la vulnérabilité des joutes et l'angoisse d'un mariage forcé. Ils se seraient tout de meme apprivoisés mais avec plus de temps et de patience. Car la jeune fille sentait assez douloureusement que peu importe l'endroit et le moment de leur rencontre, elle l'aurait suivi. N'était elle point toujours à Pau au lieu de se sauver chez sa mère?

Frictionnant ses épaules, l'angoisse vrillant ses entrailles, elle se posa au bord du lit, sachant d'avance qu'elle ne trouverait aucunement le sommeil. Morphée ne passe point border les rêves de âmes rongées par la culpabilité et le désarroi.

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Jenifaelr
Le Béarn. Jenifael était arrivée, tôt le matin. A peine elle avait était dans une ville, qu'elle avait posé le pied au sol et tel un animal, humé l'air de son Comté. Elle avait détachée, la longue tresse épis de blé faite de ses cheveux et avait pris une nouvelle inspiration. A pied, elle c'était rendue dans une auberge et avait changé sa tenue, passant de celle de voyageuse entièrement noir et des vêtements masculin à celle de jeune femme.Vêtu d'une sublime robe à la mode Clarinha... et d'une cape, aussi rouge que le sang, comme elle l'affectionner. Elle laissa au tavernier des écus et mangea, avant de reprendre la route. Dans la voiture, Rosalie et son chat, l'observer, alors qu'elle torturer ses cheveux.

"- Tu crois que ça va aller? Je vais la croiser? Et si j'me mettais à pleurer? "

La domestique soupira et secoua la tête, puis essaya de calmer sa maîtresse, en italien. Alors que Pau approcher, le nœud dans le ventre de la jeune femme se faisait plus pesant. Sur la route, ils croisèrent des gens, des voyageurs.

[Arrivée à Pau]

Le sol de Pau ! La voilà arrivée, à peine arrivée, elle se précipita en taverne. Le nœud se dénoua presque instantanément. Elle venait de retrouver des amis, des gens avec qui boire en levant le coude, des gens qui pourraient partager avec elle, la fameuse : " Joie dans les braies et mains dans les corsets " qu'elle aimer tant lancer en taverne. Elle tomba également nez à nez, avec de curieuses choses. Une perte de mémoire, d'une jeune fille, attendrie, en manque de sa petite sœur, morte quelques années plus tôt, elle c'était pris d'affection pour celle-ci et avait tenté de l'aider. Elle avait fait la connaissance aussi de ses accompagnants.
L'un plus bourru que l'autre, enfin elle avait trouvé. Elle c'était amusée également, avec le dénommé Corbeau, en fait ce n’était pas son nom réelle, mais elle ne voulait pas s'en souvenir. Comme une enfant à qui l'on montre un jouet intéressant, elle c'était montrée intéressé par les plumes et les marques dans son cou. Son regard avait brillé d'une lueur alors qu'elle voulait continuer à s'amuser, mais trop tard, elle se retrouva seule avec Enguerrand.
La soirée fût bref ensuite. Elle avait décidé de jouer et après avoir délacé le haut de sa robe, dévoilant légèrement la naissance de sa poitrine, bien sûr le borgne avait plongé ... son œil, dedans et venait de tomber dans le piège de la féline. S'étirant, s'amusant, elle avait continué le petit jeu, bien qu'il est essayé de bégayer un refus, elle l'avait ignoré royalement et ils c'étaient rendu tous deux, chez le Mirandole.


La nuit, inutile de la décrire, elle avait donné libre cours à ses envies, lui expliquant clairement que de toute façon ... Bah en fait le Mirandole n'avait pas eu trop le choix. Jenifael avait pour principe, de ne plus se laisser manipuler par les hommes, du coup elle avait pris cette mauvaise habitudes, que voulez-vous la Rose est ainsi. Tôt, vers l'aube, alors qu'il dormait encore, la belle c'était débarrasser des vêtements présent sur la couche pour les envoyer valser par terre. Se remémorant sa dernière nuit, aussi agréable. Elle fixa son regard bleu comme le ciel et claire comme l'eau, sur le plafond. Pensive, elle porta une main à son ventre, rassurée, de ne pas le sentir enflé et tirer. A Boissières, chaque soirs étaient semblablement et différents en même temps, caprices des filles, se retrouvée alcoolisée et gisante sur une siège de la bibliothèque, une bouteille de vin à la main, ou encore, une promenade solitaire, au bord des meurtrières, regardant les étoiles, les pieds nues.
Elle songea à la journée s'annonça, mais également à ses journées passé en Béarn. Une larme lui vint, qu'elle essuya sèchement.

Le visage d'un premier homme vint la hantée, grand, fort, les cheveux coiffé de manière étrange, un accent prononcer du nord et également des yeux d'azur.
Sa lèvre fût mordue. Elle cligna des yeux, pour chasser de son esprit cette image, mais une autre lui vint.
Un autre visage, brun, séduisant, les cheveux plutôt longs, une belle carrure, un sourire charmeur et des yeux aux reflets étranges.
Son cœur fit un bond et son souffle se coupa un instant et elle tenta de chasser l'image de sa tête et émis un grognement.

Elle referma les yeux, aucun homme ne s'afficha sur ses paupières, la raison? Aucun autre n'avait réussi à occuper ses pensées après l'autre. Elle put s’endormir, sans autre visage, même si elle avait l'impression d'entendre au loin la voix du brun.
Au matin elle se réveilla, des larmes aux yeux.

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Kha
La vulpes, conquérante mais pas trop, foule de ses bottes les couloirs de l’hôtel. En armure légère, elle n’avait pu voyager autrement, subvenant à sa propre sécurité, elle ne pouvait se laisser aller à une inconscience complète en voyageant autrement. Robe troquée pour une armure donc. La frêle silhouette aux formes naissantes s’aventurait, timidement. Elle fut étonnée de voir qu’on la prenait pour une domestique. Une domestique en armure ? Certes, sa chevelure était libre, point nattée, mais tout de même ! Elle n’avait pas l’air d’autre chose qu’une petite noble, si… ?
Elle resta respectueuse.


« Bonjour Messire, je ne sais, je viens également à sa rencontre. Mais on fait la queue ! Comme tout le monde ! »

Elle afficha un petit sourire malicieux, espérant ne pas vexer le jeune homme et surtout, s’étonnant que tant de monde venait à la rencontre de son Unique.

« Je me nomme Luna, à qui ai-je l'honneur... ? »

Paquet toujours dans sa dextre, elle aperçoit un visage plus familier. Un sourire franc étire ses lèvres.

« Oh Alban ! Comment allez-vous ? Me concernant, j’ai eu quelques soucis de santé m’obligeant à bénéficier de soin au couvent. En effet, vous m’avez terriblement manqué ! »

Elle se mord la lèvre inférieur pour réprimer un rire. Puis son père vint, l’Unique. Admiratrice de toujours, l’enfant s’incline respectueusement dans une révérence. Puis docile, elle le suivit, épée au flanc, paquet en main. La chevelure flamboyante glisse sur ses épaules de fer. Les émeraudes, amoureuses, parcourent le visage de son unique.

« Mon Père, j’ai besoin de vos conseils… »
Maryah


Acte I - Mes Amis, mes Amours ...


{Mes amis, étaient plein d'insouciance,
Mes amours avaient le corps brûlant,
Mes emmerdes, aujourd'hui,
Quand j'y pense,
Avaient peu d'importance et c'était le bon temps,
}


C'est en fin de soirée, alors que la plupart des gens étaient encore en taverne que Maryah et Torvar débarquèrent à l'hôtel. Pas folle la bête, elle s'était arrangée pour éviter une rencontre entre Torvar et Enguerrand, et une encore bien plus houleuse Torvar et Le Corbeau. Elle allait finir par devenir un grand marin, à force de naviguer en eaux troubles.

Quoique ...

Certaines choses finissaient par s'arranger. Malgré les confidences, Torvar était à ses côtés. Solide, sécurisant, comme toujours, mais peut être juste un peu plus aimant. Elle n'en revenait pas que : 1-il ne l'avait pas massacré, 2- il ne s'était pas encore barré même après les révélations, 3- il la suivait à l'hôtel. Quand on vous dit que la période de Noel est exceptionnelle !

Guettant de droite et de gauche, elle le conduisit à la chambrée des plus confortables, qu'Enguerrand lui avait accordée. Etrange de se retrouver dans son décor à lui, avec un autre homme, qui, elle le redoutait n'apprécierait pas forcément les agréments du lieu. Elle, depuis l'agression, elle avait besoin de se sentir propre, toujours, tous les jours ; et elle avait besoin de reposer son corps fourbu et transi de froid. Elle avait aussi envie de profiter des largesses du Duc, sachant ce qu'il lui avait coûté fut un temps.
Alors qu'ils prenaient leur marque, et qu'elle laissait Torvar apprivoiser le lieu qu'elle avait largement investi le jour précédent, de tout un tas de choses inutiles et/ou redoutables, elle fit préparer un bain ... chaud, parfumé, et remplit généreusement deux godets d'hypocras. Attendant que les seaux d'eau chaude soient apportés, le baquet rempli, elle lançait des petites œillades au Cosaque. C'était son idée le bain ... certes pas tout à fait comme ça, mais bon. Une fois les gens de service sortis, elle avait laissé glisser ses vêtements au sol, se dénudant lentement devant Torvar, cherchant en toute connaissance de cause à attiser son désir. Combien de nuits lui avait-il échappé ces derniers temps ? Combien de nuits avait-elle passé à grelotter, loin de ses étreintes ? Combien de nuits où avait-elle cru que c’était la dernière avec lui ?
Et le fait d’avoir pu lui confier son secret le plus intime, le plus dérangeant, le plus destructeur avait tissé un lien auquel l’Etrangère était bien peu habituée. Faire une telle confidence relevant de l’exceptionnel, du Miracle ! C’était comme si désormais tout son Être se tendait vers lui. De l’aveu, du partage du secret, était née une jolie complicité qui ne demandait qu’à être célébrée.
Le bain, le lit, le bureau et même le sol aux rutilantes lames de parquet furent bénis cette nuit. Les premières étreintes des retrouvailles, encore timides et tendres, s’étaient faites plus audacieuses, plus sauvages, plus passionnées. Les deux corps dansaient et s’enlaçaient depuis des heures, quand les amants fougueux s’abandonnèrent enfin rassasiés au lit somptueux qui trônait au fond de la chambre.

Maryah s’était allongée contre lui, sa tête et ses cheveux noirs au milieu de son torse, de façon à écouter son cœur battre, à sentir son odeur, à écouter sa respiration reprendre un rythme plus apaisé. Elle jouait distraitement d’un doigt sur son corps sec et viril, savourant la joie des retrouvailles. Et, c’est dans cet état d’intense sérénité, qu’elle s’endormit enfin.
Au petit matin, elle s’était réveillée de l’autre côté du lit, en chien de fusil. Il l’entourait d’un bras protecteur, peut être dormait-il encore, elle l’ignorait. Se remémorant leur nuit passionnée et des plus fusionnelles, elle se demanda si la menace de la présence d’Enguerrand avait attisé les qualités de son Cosaque ? Ou si cela était pure coïncidence. Troublant. Sentiment étrange. Personne n’avait jamais suffisamment aimé l’Epicée pour en être jaloux ou tenter de la garder à ses côtés. Se leurrait-elle ou était-il de cette Espèce ? Elle n’aurait su dire.

Elle aurait pu apprécier le moment, mais elle avait toujours ce poids sur le cœur. L’enfant. Etait-il mort ? Était-il en vie ? Devait-elle, en mauvaise mère, se renseigner ? S’enquérir de sa vie, de sa mort ? Se confesser ? Retrouver le curé à qui elle l’avait abandonné ? Et Enguerrand ? Devait-elle lui dire ? La discussion de la veille en taverne, suite à la présentation de la petite Cerises de la Mirandole, avait laissé Maryah bouche bée. Elle entendait encore le Duc parler de sa descendance, de ses héritiers … et de ses bâtards. Voilà ce qu’aurait été le petit, ni plus ni moins qu’un bâtard … un parmi les autres. Aurait-il ressemblé à son Beau Aime ? Aurait-il été borgne ? Aurait-il aimé les lettres, les tissus précieux et les bons vins ? Tant de questions qui la perturbaient encore et toujours.

Aux grand maux, les grands remèdes !
Elle recula et se serra fort contre le Cosaque, puis provocatrice ondula contre lui, avant de se retourner et lui murmurer trois petits mots en lui mordillant l’oreille :


Fais-moi l’Amour !

Et déterminée, de prendre les choses en main …



Acte II - Mes Emmerdes !


Une nuit plus tard.
C'est le bazarre.
Coup de cafard,
Souffle le blizzard !

Rencontre d'un soir,
Enguerrand et Torvar,
Pire qu'un cauchemar,
Y a tout qui foire !

Noir c'est noir,
Y a plus d'espoir.

La rencontre c'était un combat de coqs, qui s'disputent un ver de terre. Le ver de terre, c'est elle. Là. Assise d'vant sa cheminée, en p'tite chemise blanche, la jarre d'hypocras à la main ou à la bouche.
Une lampée pour l'batard, une lampée pour Torvar, une lampée pour la Star ...
Les heures passent, l'alcool file, les braises descendent dans la cheminée.
Boire, boire et boire encore. Tout un programme. Quand y en a marre ... y a plus qu'à boire.
Nouveau jeu, une lampée à chaque rime :


Crevard, briscard, têtard, flambard,*hips* queutard, clébard, barbare, froussard, *hips* loubard, malabar, gros lard, ringard, *hips* soudard, ringard, clochard, pillard, tricard ... euh ... tocard ...

Bagarre, déboire, *hips* cauchemar, lupanar ... désespoir ... brouillard ...nuit noire ... *hips*


ça lui fait un bien fou. Oui mais c'est tout flou. ça se brouille. Les flammes qui dansent devant elle, jouent un ballet très particulier. Elle revit la scène en taverne, le Duc et sa chienne après ses chiens de garde ... Torvar et sa susceptibilité exacerbé ... les provocations de l'un, les humeurs de l'autre, et elle au milieu, invisible, transparente, évanescente. La Femme, un simple enjeu de pouvoir et une monnaie d'échange. Elle en tremble.
Là c'est fini, elle n'a plus de force. Quitter la Franche Comté, fuir, enquêter, partir loin, s'efforcer de communiquer, d'oublier, sourire, courir, galoper, toujours plus loin, toujours plus loin d'elle ...
Font chier ces Autres !
Elle va rester là, des jours durant ; la vie continuera sans Elle ! Comme ça, on pourra pas dire qu'c'est de sa faute. Elle veut juste boire.
Dormir. Et boire.


Du jour au lendemain, tout s'barre.
Et dire qu'en bas, y en a qui se marre.
La vie c'est vraiment bizarre ...

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Gastounin
pour quelque raison rp je souhaite supprimer ce post et le refaire apres plus de reflexion, pardon pour le derangement
Torvar
Maryah, comment un simple prénom pouvait le mettre dans tous ses états, le cosaque se posait encore la question. Elle avait le don de le mettre hors de lui, de lui accaparer son temps, de lui prendre toutes ses pensées et il fallait bien l’avouer, lui dérober son cœur. Mais Torvar avait ses limites. Et ce soir, elles étaient atteintes. Pourtant tout avait plus ou moins bien commencé depuis leur arrivée à Pau.

Une taverne, quelques confidences, Torvar n’avait pas bronché quand l’Epicée avait décidé de lui faire ses confidences. Qui était-il pour la juger ? Personne et certainement pas un bon conseilleur lui qui avait aussi ses casseroles. Trois filles issues de trois aventures différentes, deux déjà d’enterrées, une troisième qu’il avait renié directement devant elle… Ah la famille… alors celle de Maryah, il ne pouvait se permettre de dire ci ou ça. Toutefois, ce qui lui mettait les nerfs en pelotte le cosaque c’était de voir SA princesse faire des sourires à n’en plus finir à celui qui avait partagé son passé. D’accord, il n’avait plus rien à craindre de ce qu’elle lui disait mais quand même. Il ne supportait pas l’idée de les voir ensemble et encore moins lorsque le borgne avait tendance à insinuer que Maryah lui appartenait encore. Alors forcément, la colère de Torvar se faisait noire, au point d’envoyer bouler Maryah et ses idées de couple. Il en avait rien à foutre lui d’être en couple, s’en moquait comme de l’an quarante. De toute manière, il était solitaire par choix depuis des années alors un peu plus ou un peu moins… Et puis il n’était pas là pour faire plaisir à qui que ce soit, il était là pour offrir un contrat à son frère sur sa propre personne, le moment opportun. Il se savait diminué depuis quelques temps, même si, il ne disait rien à personne. De toute manière qui prévenir ? Maryah ? Elle allait encore vouloir prendre les choses en main et il ne le voulait pas. Il voulait finir sa vie comme elle avait commencé, tranquillement, sur ses terres natales, loin de tout et mourir face au soleil levant. Et seul Theodrann pourrait tenir cette promesse. De part leur amitié, de part le lien qui les unissait à Miya, de part tout ce qu’ils avaient partagé depuis toutes ces années. Alors le cosaque ferait le nécessaire pour rencontrer son frère le moment opportun.

Seul petit bémol depuis leur arrivée, Theo était parti se reposer et les frictions se faisaient de plus en plus présentent entre Maryah et Torvar. Et leur ultime dispute alors que le Duc avait bien mis de l’huile sur le feu avait couté au cosaque. Il avait vu l’Epicée battre en retraite, déposer les armes. Alors il était parti prendre l’air et se calmer. Il avait promis à Maryah de prendre soin d’elle pas de l’enfoncer. Alors il était revenu en plein milieu de la nuit malgré le fait qu’il lui avait affirmer ne jamais remettre les pieds dans cet hôtel qui appartenait à son rival, s’était dévêtu puis glissé dans le lit, prenant l’Epicée dans ses bras. Déposant un baiser sur sa tempe, il la serra contre lui, lui interdisant de bouger mais ne voulant pas qu’elle s’enfuit non plus.


- J’ai confiance en toi Maryah mais pas forcément en les autres… ils peuvent être les pires serpents que je connaisse et je t’assure que j’en ai à mon actif quelques peaux leur appartenant… Je te demande simplement que tu ne laisses aucune ambigüité s’installer… Je ne le supporterais pas, tu le sais. Il en jouera et je ne pourrais pas toujours me retenir de lui planter mon poignard dans le cœur…

Sa main glissait déjà dans le creux des reins de la brune. Ensemble, ils en avaient vécu des tempêtes et il tenait à s’ancrer à elle encore une fois, qu’elle soit son rocher pour ne pas sombrer… pas encore, pas maintenant… Le temps qu’il y ait encore un peu de vie dans sa carcasse, il espérait la passer avec son épicée.

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Gastounin


Gastounin se promenait dans la ville, au hasard des ruelles, essayant de trouver quelques objets à chaparder... euh je veux dire à récupérer. Son intention fut attirée par une batisse, des gens entrer et ressorter... plus tard... parfois il y rétais toute la nuit. parfois un couple y entrait, et cela l'intriguait beaucoup.

Sa curiosité maladive, "mais surtout ne lui en dite rien", le fit se positionner devant l'entrer et d'observer ce qui se passait à l'intérieur, il y avait beaucoup d'objet laisser à l'abandon qui ne demandait qu'à être... "récupérer"
Il vit un homme à qui ont confié des objets, Jurgen venait juste de lui donner son coutelas, il entra dans les lieux pour visiter, s'est-on jamais... il pourrait apprendre des choses dont il pourrait se servir plus tard ou bien trouver quelque "présent" laisser à son attention
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