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[IG/RP] La Vouivre et le Pholcus -La vie Ducale

Falco.
Château Ducal - Cabinet Pâquerette

Elle parle, parle et respire à grands coups, comme nageante dans une eau vive trop froide.
Il a les même inspirations ces derniers temps, ayant son propre torrent sans gué à franchir. Alors au fil des mots il joint main et moignon sous son menton, plongé dans une empathie progressive . Celle de deux Croyants qui doutent un peu plus fort qu'habituellement.
Même si ces affres sont de loin plus prosaîques que ceux impliquant le sens profond d'une Foi placée sous le signe du Lion.
A t'elle entendue son expiration ténue, ses mots soufflés?
L'entrée de sa Baronne couche les flammes du chandelier, il en entend la cire dégouliner au sol subitement.


Craon?..Angers?...Oui..Et bien il faut croire que les quelques vivants de l'une sont trés civiques et que dans l'autre régne peut être inquiétante Acédie..Hum..Fer? Argile?

Il a répondu d'un fil tant il est habitué à le faire à la lecture des documents par Evidence.
Celle ci se chargeant de changer le tout en messages explicites et détaillés.Qu'il en aille pareillement avec la Baronne lui révèle une nouvelle fois combien elle s'est intégrée entièrement dans son fonctionnement d'aveugle. Comme cire dans fissure de carrelage, justemen t.Charlotine a saluée d'ailleur, point lui.Ni elle à son encontre.
Ils sont couple à ce point à présent, même si leur intimité n'a rien de plus charnelle que de la tendresse amoureuse.Voila qui brossera sans doute tableau éloquent pour sa visiteuse.

Prenez place à mon coté, ma Dame.Nous devisons sur la Foi en nos âmes Réformées avec Charlotine, vous pouvez vous en douter. C'est la raison de sa visite et c'est un réconfort mutuel que de dialoguer ainsi . C'est un ciment nescessaire pour nous que d'échanger.
Il indique de son bras trop court le banc de pierre étroit ou elle s'installe aprés quelques rangements dans les plis de son mantel fourré.
Le chateau est frais et il en est le sinistre responsable.

La communauté difficile, notre tendance née de la Diaspora et de l'hostilité à faire de la Foi affaire intime..Quitte à diverger des socles originels batis dans vos alpages ou du coté de Mautauban..
Le sujet fut vif à Nîme lors du Synode, souvenez vous, Charlotine.
Comment faire de cents bougies un brasier? Faut il des chefs, une Eglise, unifier les pensées pour en faire une sorte de dogme?
Ou pas.
Je pense que nos isolements peut conduire à tous les errements. A faire d'une lutte religieuse pretexte aux pires horreurs bestiales.Ou succomber au lucre puisque les prises de guerre n'ont aucune campagne à financer..La Part du Lion , celle devant donner des épées et des chevaux quand au nom de Rome on nous préfére morts.
Ou quand ..Plus loin, à force d'être seul à faire Lecture on en vient à penser être seul détenteur de la Vérité...
Quand d'un coté nous militons pour être acceptés tels que nous sommes et de l'autres nous exigeons de faire à d'autres ce pour quoi nous prenions les armes.

Il pose son moignon sur l'avant bras de la Baronne de Bois Doré. Gardant sa main pour en faire danser les doigts . Comme lorsqu'on désire faire craquer ses os du poignet.

J'ignore si mes paroles vous apportent des réponses, charlotine.
Mais les votres m'en imposent une.
Car pour une âme ayant traversée le royaume en quête de dialogue combien dépérissent ou s'égarent en solitude tant nous sommes dispersés?
Il est peut être temps de nous rassembler à nouveau et de lier ensembles nos fils pour tresser ce genre de cordage ou se raccrochent les marins lors des tempêtes.
A nouveau un Synode, comme un jalon posé à mesure que le Royaume change.
Peut être y trouveriez vous plus que ce qu'un aveugle dans un chateau peut vous donner.
Et le Lion s'asseoir parmis nous..les soldats du néant.
Qu'en pensez vous?

Il tourne le visage vers sa voisine, puis revient à celui de sa visiteuse.
La main va de façon sûre la où la mémoire situe la bouteille, puis son verre.

Vous devriez gouter ce vin, ma Dame.
J'attendais de Charlotine avant votre venue un avis qui vous concerne .
..................
........Le croyant peut il rompre un serment et se tenir debout devant Déos le jour du jugement?

Une tige émaciée à la coiffure blanche nouée serrée, une visiteuse du soir sentant cuir et alpages, un aveugle .Drôle de tryptique dans cette salle isolée du castel d'Angers.
Oh oui, elle devrait gouter ce vin sa Baronne.


_________________
Charlotine
Château Ducal, cabinet pâquerette

Si le doute m'avait animé quant au lien qui unissait ces deux là, ça s'était définitivement estompé. Derrière les apparences, une intimité complice émanait d'eux et je me surpris à en sourire. Intimité complice .... n'était ce pas aussi ce qui m'avait attiré hors d’Helvétie pour rejoindre la France? J'avais mis cet aspect de mon voyage au second plan, un peu malgré moi, mais quelque chose me disait que ça reviendrait vite au centre de mes préoccupations. Chaque chose en son temps. J’acquiesçais aux propos de Falco que je ne pouvais que partager.

Oh je me souviens! Comment ne pas s'en souvenir. Motivée pour qu'il se tienne, déçue de sa tournure qui entraîna une fermeture évidente - et stupide - de mon esprit. Je n'en n'étais pas fière du tout. J'aurais du faire preuve de beaucoup plus de retenue, accepter les différences au lieu de les dénoncer de manière aussi virulente sans même chercher d'où elles venaient et en quoi, les opposer, pourrait peut être nous permettre d'évoluer.

Vos réponses me sont précieuses Falco. Vous ne sauriez imaginer combien elles apaisent mon âme tourmentée. Je ne regrette pas d'avoir fait tout ce chemin, juste de l'avoir fait si tard, bien que ce ne le soit jamais vraiment trop. Portée par des courants et des contres courants, je commence à trouver la place qui est la mienne, entre extrémisme et laxisme, la marge de manœuvre est grande. Il m'appartient désormais de suivre mes convictions en dehors de tout code et de tout courant. Ma Foy est mon moteur, mon tempérament, son combustible.

Déjà les idées se bousculaient dans ma tête. Je retrouvais de cette énergie perdue. Rien ne servait de rester là où les choses étaient déjà acquises, il me fallait aller là où tout était à faire. Il me fallait m'imposer avec douceur, tout en restant ferme sur mes opinions. Pas de mission divine, pas de plan réfléchie. Juste moi face à mon destin.

La Diaspora se réveille, sous l'impulsion de Volkmar. C'est une chance à saisir. Je ne sais si le Lion acceptera de s’asseoir à la table. J'en ai parlé en expliquant que de mon point de vu, c'était important. Je ne suis pas certaine d'être entendue. La majorité semble estimer que discuter est inutile. Que ceux là continuent à s'exclure en refusant de se remettre en question. C'est ailleurs que mon énergie est utile.

La question évincée non volontairement mais de par les circonstances revient sur le tapis. Ma réponse suivait rapidement.

Il vaut parfois mieux rompre un serment que de faire croire qu'on est toujours fidèle à une promesse faite et que l'on ne saurait respecter. Si la raison est bonne, il n'y a pas de raison d'avoir peur de se présenter debout devant Déos. De toute façon, lui seul jugera de la teneur de nos actes.

Loin de moi l'idée de n'accordait aucun intérêt aux serments. Mais c'était le plus souvent des paroles d'hommes, envers d'autres hommes, et ce, même quand on venait mettre Déos au milieu. La vie un jour n'est pas la vie de toujours. Ce que nous croyions être bien hier et qui aurait poussé à prêter serment peut nous sembler aujourd'hui totalement mauvais, au point de revenir sur ce que nous avions promis. C'était parfois inévitable et pas toujours dénué de sens
_________________
Sam6835
Sam entra dans le bureaux en colère et oui dans la nuit il c'est révolté car le brigandage qu'il a subit lui s'embler plus qu'injustifier

Bonjour il y a quelqu'un?

dit'il d'une voie sec mais poliment

Je me suis fait brigander sens raison part vos douanier pourtant je n'est jamais fait de mal a votre duché

vous avais la haine contre les Francais bein vous éte pas les seul je suis Artésien et les Francais non plus ne m'aime pas

je veux remboursement ainsi que le remboursement de mes compagnon de route qui eux aussi sont Artésien et non Francais

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Evidence
Chateau Ducal - Bureau des Doléances


En fait le visiteur n'a pas de chance. Le bureau des Doléances est vide.
Personne ne vient jamais raler ou plaider une cause au Chateau et c'est bien triste.
En général les gens préférent ronchonner en taverne ou entre amis et oublient qu'il suffit parfois d'une petite visite pour avoir réponses .
Pas toujour celle attendue, ceci dit.

La Salle des Doléance est belle. Quelques armures dans des poses bizarres ornent les murs de chaque coté. Elles arborent les blasons de ces nobles angevins ayant un jours été destitués pour leurs fautes.
Tout au fond, un trône vide sur une estrade.
Et devant, un tapis, pour que le genoux des visiteurs ne souffre pas outre mesure en se présentant devant le Duc.

Evidence arrive dans le dos du bonhomme sitot son "Ya quelqu'un" achevé.
Silencieuse comme la fée des dents, en robe noire mangeant la lumière .

Bonjour, le Duc ne peut vous recevoir, veuillez l'excuser, il est en entretien.
Mais je vais faire mander quelque Conseiller qui pourra régler avec vous cette affaire.

D'une politesse ni soyeuse ni chaleureuse. Ni froide, ni distante. Polie comme un galet .
L'Aveugle n'aime pas les serviteurs obséquieux ni ceux exprimant en attitude et ton un avis sur les choses alors qu'ils ne sont que des meubles sur pieds.
Evidence à bien sur statut particulier, mais pas sur ces points.
Elle tire de sa large manche obscure un parchemin portant date du matin.


Sieur Sam, c'est cela?
Artesien voyageant en groupe depuis le Poitou et intercepté par une Douane devant Saumur.
Pas de demande de Laisser passer préalable au franchissement des frontières.
Vous auriez protesté avec légére violence devant la Mairie de Saumur à l'aube d'aujourd'hui...C'est cela?Avec des complices? Enquête en cours.
Vous désirez remboursement et éclaircissement sur la rugueuse hospitalité d'Anjou, c'est ça? 5400 écus et diverses marchandises?
Ai je oubliée quelquechose ? Il est dans mes fonctions important de donner aux Conseillers une information précise pour qu'ils oeuvrent au mieux, vous comprenez, j'en suis sure.

Elle invite l'homme à s'installer sur un minuscule banc caché entre l'armure de 19 et l'armure de Namaycuh, improbable seigneur d'un fief angevin....
Sam6835
Un Dame commenca à lui parler Sam l'écoutat et lui répondit avec un ton moins sec car là au moin il pourra s'exprimer avec toute franchise

Bonjour Dame oui je me nomme bien Sam habitants d'Arras et fier d'etre Artésien

Pour la demande de laisser passé je vais vous répondre simplement que je ne savez pas que les frontières de votre Duché était fermé et personnes et je dit bien personnes ne me la dit si ont m'aurez prévenue j'aurez contacté votre prévot pour lui demander un Lp car je ne suis pas un danger pour votre Duché vous éte indépendant comme l'Artois et je c'est très bien en tant qu'ancien conseiller d'Artois que ce n'est pas simple tous les jours

Pour ceux qui et de ma protestation oui c'est bien moi et malgré que mes compagnons voulez me suivre je les fait seul car je voulez montrer notre indignations et non prendre la Mairie de Saumur mais avant j'ai bien vérifier que Saumur soit bien garder ce qui était le cas vos soldat ont du bien rire a voire une personnes contre 3 armée ils ont surment du me prendre pour un fou

donc vue les circonstance je demande un remboursement si vous le souhaité vous pouvez meme garder 200 écus pour votre Comté pour le désagrément que je vous et causer cette nuit ca payera vos soldats qui ils faut le dire sont très attentif dans leur travail


a la fin de son discourt Sam ce tu et attendit de voire si cette Dame avez d'autres questions au qu'elle il ce ferez une joie de répondre
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Ninon_
Le Duc me mande pour prendre le relais d'Evidence afin d'écouter les doléances d'un certain artésien dépouillé de ses biens. Quoi de plus normal que le prévôt en personne chargé de la sécurité d'aller au devant du plaignant.

Evidence, toujours admirable. La chargée d'affaires du Duc, multitâches, multifonctions recueille d'une main gracile et souple les faits. Toujours aussi raffinée, pas une seule émotion ne transpire de son visage, elle est coiffée à la "garçonne"et a des yeux qui ne sont pas dans la poche de ses braies.
Bon , ne jamais rater l'occasion d'annoncer les couleurs. Une femme prévenue en vaut deux. Evidence me tend ses notes. Je lis, la remercie. Me tend la main, la baise. J'ai de ces façons...je reconnais, elles constituent ma personnalité. Il y a les pimbêches qui font semblant de les détester mais beaucoup s'en amusent.


- Bien Sieur... Sam6835 je crois. Je lis que vous avez subi des déboires. Que pouvons-nous faire pour vous ? Vous rembourser ? Un procès ? En relisant les notes prises par l'âme pensante du Duc je ne peux que comprendre, surseoir, compatir, m'apitoyer, me tourmenter... mais je ne peux rien pour vous.

Je m'explique. Voyez-vous, vous avez eu l'audace, le courage et aussi la folie d'hasarder vos chausses en nos terres, mais en tout bon étranger qui se respecte il est de bon ton de s'informer des lois, décrets mis en vigueur dans n'importe quel duché ou Comté que l'on traverse. Votre tort a été d'une part de passer outre
et de sortir le décret en vigueur
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=89248991#89248991

.. et d'autre part d'avoir omis une demande de Laisser Passer.
Nous aurions pu faire preuve de laxisme, de légèreté. l'Anjou est une nation indépendante Sieur, vous imaginez si on laissait tout le monde piétiner nos terres, manger nos récoltes ou prendre le travail aux angevins, si on laissait un libre accès à tout le monde mais on serait devenu royaliste !
Nos douaniers vous ont surpris sur notre territoire, vos noms ne figuraient pas sur la liste des personnes bénéficiant d'une autorisation, normal qu'un droit de passage vous soit demandé.

Ne soyez pas furieux. je représente une grande partie de l'Anjou et je me gausse des pisse-froid parce-que je montre mes fesses aux hypocrites, parce-que les décorations me font rire et ne font pas l'homme, parce-que mon sexe représente à mes yeux l'échelle sociale, parce-que je préfère une partie de jambe en l'air dans les prés qu'une chasse organisée, parce-que si j'accordais à tous les étrangers des Laisser-Passer il y a longtemps que l'Anjou aurait viré Duché de Montprose... que nenni !

Lorsque vous repartirez criez à qui veut bien l'entendre que je suis abjecte, faites comme vous l'entendez Sieur. Quelle importance, puisque rien ne dure. Le bonheur dépend de si peu de chose. Faut pas glapir mais accepter.


Je me tais. Un long temps de mutisme me désendolore l'âme. Se taire cicatrise la pensée.

- Mais venez en taverne quand même. Je me ferai un plaisir de vous payer à boire. L'angevin n'est pas radin.
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Eluhanne
La grande aventure du trésor « aux » farfadets a dépassé maintenant le cadre de la joyeuse et fringante petite bande qui cheminant naïvement et gaiement par les beaux chemins de l'Anjou avait réussit à mettre leurs sales pattes de vilains garnements sur les quelques milliers d’écus d'or qui le compose. L'affaire faisait grand bruit dans tout le duché et même les oreilles du Duc, de la Prévote, et tant bien d'autres grands et sémillants personnages viennent à entendre les profondes lamentations, pleurs et autres jérémiades du pauvre chef farfadet détroussé mais du coups bien plus léger maintenant pour voyager bien vite et échapper ensuite à d'autres péripéties du même type.

« Au lieu de bramer ainsi partout, il ferait mieux de penser à nous remercier nous les quelques braves Clairs Obscurs qui nous sommes ainsi souciés tant à la fois de son confort de voyage que de sa mise en règle avec les obligations administratives certes un peu tracassières de ce beau Duché d'Anjou. » ne peut s’empêcher de penser la gamine. Adossée à un mur dans le couloir qui mène au bureau des doléances, croquant bouchées après bouchées dans une belle pomme bien rouge, acide et sucrée toute à la fois comme elle les adore, elle goutte avec amusement les délices du spectacle qui vient jusqu'à ses oreilles. A plusieurs reprises elle a envie de huer les intervenants, enfin surtout le chef farfadet ou de les applaudir, la chargée d'affaire de sa grandeur le Duc, et la pimpante Prévôte entre autre.

Mais trop c'en est trop, elle balance son trognon de pomme et se joint à la partie en poussant la porte. Arrivée derrière le chef farfadet, elle ne peut s’empêcher une blague puérile mais qu'elle juge drôle et vient brailler un :


« BOUHHHHH » à son oreille espérant le faire sursauter.

« J'me présente si jamais vous m'avez pas encore reconnue...Eluhanne... Douanière angevine... on s'est croisée pas loin d'ici par une belle et douce nuit... j'voulais juste vous remercier de votre contribution aux bonnes œuvres du CO » et  elle grimace genre je suis vraiment mais alors vraiment désolée « quand à restituer vos écus... j'crois que ça va pas être possible... pas être possible... on a déjà tout donné aux pauvres... on va pas pouvoir leur reprendre tout ça et leur refiler 200 pov' écus en contre partie... ça serait trop cruel non? »

Bien sûr elle n'allait pas non plus crier partout et sur tous les toits que les fameux pov', bin ils n'étaient que cinq... cinq vaillants et fier CO... qui un jour avaient trouvé le trésor des farfadets et qu'elle était elle même une des cinq.
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Alatariel
[Cabinet Paquerette ]

Ah mais oui mais non, c'est pas le programme ça. Elle veut le voir, oui, elle a ce besoin irrépressible de le voir, comme une pucelle à son premier amour d'adolescente. Sauf qu'elle n'est pas adolescente et qu'elle a du travail par dessus la tête. Elle avance poliement, sourire aux lèvres de circonstances.
- Heureusement que l'Anjou est vide de tout romain, sans quoi je passerais une troisième fois en procès...
Aimer un hérétique comporte des risques. Elle s'assoit à ses côtés, trop proche pour être convenable, faute de place suffisante. Il le sait et le fait exprès. Elle le sait. Il lui paiera.

En attendant elle fait bonne figure, ne comprennant rien aux enjeux discuté par les deux réformés. Elle ne sait pas même ce qu'est la diaspora abordé. Elle suppose, mais ne sait pas vraiment. Et les lions ? hmppf pas beaucoup mieux, si ce n'est que le nom de brigand lui vient à l'esprit. Ah bah bravo Alatariel, toujours autant à la ramasse.

Elle est plongée dans une semi rêverie béate, assise là à son côté, dégustant le vin que lui recommande Falco. Il n'en faut guère plus pour le bonheur de la baronne.

- Un avis qui me concerne ? Vous voulez que nous rediscutions de la confession ?
Elle ne se doute pas, ou ne veut pas se douter, mais quand il lache la question, le temps semble se figer. Elle déglutit une dernière gorgée de vin, dont le goût se fait métallique et pose le gobelet sur la table d’appoint. Garder l'air digne quand le sujet est celui qui l’empêche de dormir jour et nuit. Elle n'a point de question, il est impensable qu'il se parjure. La main tenu en otage par le duc s'est raidit, elle tourne la tête vers lui, d'un geste froid, les pupilles vertes incendiant celles qu'il n'a plus. Elle ne regarde pas Charlotine la voix lui semble lointaine. Elle le regarde fixement, ils n'ont jamais parlé de cela. Elle le regarde scrutant sa réaction, paniquée. Parlez, mon duc, avant que je n'en perde la raison et justifiez vous de ce que vous me faites vivre là.
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...
Falco.
Château Ducal - Cabinet Paquerêtte

Dans la pièce où les chandelles meurent, on pète des mondes on en refait d'autres

Il vaut parfois mieux rompre un serment que de faire croire qu'on est toujours fidèle à une promesse faite et que l'on ne saurait respecter. Si la raison est bonne, il n'y a pas de raison d'avoir peur de se présenter debout devant Déos. De toute façon, lui seul jugera de la teneur de nos actes.

Il pleut de la cendre dans la bouche de l'aveugle en écoutant Charlotine, et il imprime dans sa paume chaque os de la main de la Baronne. Quand on cherche réponse à ses questions on peut en detester la crudité et les dégâts causés à ses certitudes. Mais si on ne veut rien trouver, on évite de chercher, n'est ce pas?

Je suis heureux , Charlotine que vous repartiez plus apaisée et résolue qu'en arrivant.
Vous entendre a renforcé ma Foi et inspiré la nescessité de confronter les Dispersés au chemin qu'il nous reste à parcourir et de déterminer ensemble le meilleur moyen de l'arpenter. Je ferai parvenir missive à Volkmar, par delà nos positions d'adversaires en royaume la Foi prime et il est un guerrier sage pour qui j'ai beaucoup de respect.

Le vin est terminé, leur discussion s'achève. Elle a même durée plus longuement que prévu. Calé entre un mur froid et une baronne à la main incendiaire , il adresse un sourire légérement tourmenté à sa visiteuse.

Entendez les mots de Charlotine Baronne. Même s'ils me sont adressés à ma demande.
Déos m'a accordé d'aimer cet automne. Et ce Don qu'Il m'a octroyé me fait contempler différement mon mariage...Ce besoin d'unir deux lignées comme on apparie deux chevaux de haras...D'envisager saillir une femme sans autre souçis que la féconder...Si les raisons d'un Serment sont mauvaises comment Deos me jugera?
La force d'un Serment fait devant Lui prime t'elle sur sa raison d'être?

Il porte à sa bouche les doigts brulants pour y déposer un baiser trés léger, les lèvres parcheminées.
Il sent bien le regard qui le darde, même s'il ne le voit pas. Mais il n'a pas volonté à dissimuler ses cheminements spirituels , même s'ils font violence contre l'ordre des choses que leur noblesse impose. ALors il dit plus bas.

Je vous rassure, ma décision n'est pas tranchée et je sais votre attachement à mon épouse. Rien ne se fera, de toute façon, sans que de vive voix elle réponde elle aussi à la question que j'ai posé à Charlotine. Et quoiqu'il en soit, j'ai déjà pris liberté de ne pas brider l'attachement que j'ai pour vous, ma Dame
Il a la voix égale le Vicomte, même quand il annonce de raides intentions.
Malgrés un genoux capricieux par décembre humide il se léve, entrainant Alatariel dans l'élan. Car il faut prendre congé.
Evidence aura pris soin de vos bagages et de votre monture, Charlotine. La connaissant le tout vous attend en cour du chateau , revenez comme il vous plait et encore merci pour tout. Donnez nous vos nouvelles de chevauchée et si vous mandez soutien vous l'aurez.

Dans la pièce où la nuit regagne le territoire perdu le tryptique se dit au revoir.

_________________
Alatariel
[Chateau ducal - Cabinet Paquerette]

La baronne enfile un masque d'indifférence qu'on lui connait guère en Anjou, c'est celui qu'elle portait au Louvre quand elle devait paraître en serviteur égale de la royauté.

Elle sourit, avenante, à la réformée dont elle prend congé.

- Je n'aurais guère été d'un grand secours pour vos interrogations, Charlotine mais cette conversation aura été enrichissante. Que le Très Haut vous garde, sur les routes, madame
Trop tard. La baronne a l'esprit ailleurs, occupé à contenir une peur ravageuse. Elle salue de la tête et lorsque la visiteuse s’éloigne, mais retient de la main Falco.
Dans l'embrasure de la porte ils se tiennent là, dans une proximité complice et pourtant glacée.
Elle veut parler, elle ne sait que répondre tant la colère, la peur la frustration et l'amour aussi un peu se mélange en elle. Un soupire finit par lui échapper.

- Je suppose que sa réponse vous agrée. La prochaine fois que des questions aussi anodines vous taraudes, je serais heureuse que vous vous en ouvriez à moi avant. Le sarcasme est accompagné d'un ton froid, seule le contact de sa main dans sa paume semble indiquer autre chose que la colère froide à son interlocuteur.
- Allons prendre l'air, j'en ai besoin je crois.
Elle s'accroche à son bras, cherchant le réconfort de sa présence à ses côtés et l'emmène vers les remparts du chateau pour une promenade au clair de lune dont il ne profitera guère.
_________________
...
Evidence
Chateau Ducal - Antre du Tribunal


Quel est ce bruit de minuscules galopades dans le couloir?
Une bande dispersée de souris se réfugie dans le bureau du Juge,
pensant échapper à un danger pressant.
Mauvais choix, la grande robe noire les suit de prés.
Personne n'a vu Evidence faire quoi que ce soit à la moindre
bestiole.
Mais les rongeurs semblent éprouver une peur panique de celle ci.
Une main gracile d'une dextérité d'épeire attrape une fuyarde
alors qu'elle escalade le bureau de Payen.
L'animal est porté à hauteur de regard, en silence, un petit
moment, puis reposé au sol.
Quel échange s'est fait entre les deux paires d'yeux de jais?
Mystère.
Mais le lendemain la souris sera blanche.


Ser Payen, Dame Chalva,
De la part de Messer de Cartel







Chère équipe de justice,

Je vous remercie encore de la bonne tenue du Tribunal .
J'ai hate de me faire lire le Verdict concernant le Marchand Théodule.
De même avec impatience j'attend de savoir a quelle sauce sévère
vous réglerez le sort de cette vieille crapule parasite de 19.
Quant au jeune Mansart, de même, notre blagueur en pelote de
laines doit se souvenir d'Anjou avec sourire teinté de prudence.
Pensez à mettre à jours les Archives, le moment approche où d'autres que vous marcheront sur vos pas.

Que Deos vous protége longtemps des Avocats

FC


Chateau Ducal - Bureau du Duc

Silhouette d'ombre chinoise filant dans les couloirs , Evidence rejoint le bureau austère.
Son maître n'est pas la comme souvent, mais elle sait toujours où
le trouver.C'est son travail aprés tout.
Sur le bureau aucun document, ils sont inutiles à l'aveugle, la cathèdre de chêne massif , vide, encadrée des bustes de Kilia et
du Fou est repoussée de travers.
Comme si l'occupant était parti il ya un instant.
Inexact, elle le sait. Elle va au lutrin pour achever les courriers.
Hormis les membres du Conseil et ceux qui le cotoient de prés,
qui imagine qu'elle met en plume des paroles ducales souvent
formulées de façon bien différente?Un message, en fait, en attente.
Annoté à sa première lecture des commentaires synthétisés du Cartel.

"Défiance - Utilité relative - REA"

Son écriture est déliée, parfois la plume reste suspendue le temps qu'Evidence
trouve la meilleure manière d'exprimer avec précision la pensée ducale.



Ser Raknor,

Quand ma réponse se fait attendre en retour d'une proposition de service
c'est parfois parce que je me pose la question de la fiabilité du prestataire.
Car si vous avez été auparavant aimable et serviable, ce dont je vous remercie,
votre comportement dés plus singulier depuis que vous êtes amouraché de Cassendrenne me laisse perplexe.
Je conçois que vous ayez des griefs envers l'Anjou tel qui est.
Mais votre adhésion à la liste du sieur Bazin me parait manoeuvre aussi suicidaire
que l'égarement malheureux de Merlain il y a quelques temps lors d'une Ducale agitée.
Et la pire façon d'exprimer et faire valoir vos opinions.

Par ailleur je n'ai nul besoin que vous me fassiez parvenir informations du Berry.
Celles dont je dispose habituellement me suffisent.
Et j'ai toute confiance en la sagacité de ma vassale Estainoise, Dame de Givré et du Marchand Théodule pour mener à biens leurs propres objectifs.

Seul un retour à la raison de votre part et un sage retrait d'une liste aux buts douteux
seraient services utiles. Laissez cette farce la où elle se trouve, ser Bazin trouvera bien un autre marchepied à votre place.
Des services que vous vous rendriez à vous même me semblent les plus judicieux.
Pourquoi éprouver la véracité du rasoir d'Ockham et persistez à chercher le complexe plutot que de rester dans le simple?

Puisse Déos ne pas éprouver durement les minces boucliers qui vous protégent encore

FC
[/rp
Charlotine_
Château Ducal - Cabinet Pâquerette

La discussion touchait à sa fin. ça avait été enrichissant, en de nombreux points. J'avais obtenu des réponses, tout autant que s'étaient ouvertes à moi de nouvelles questions. Un éternel recommencement. Savoir ou non où aller. Attendre des choses qui n'arriveront sans doute jamais et en vivre d'autres, auxquelles nous n'aurions jamais cru auparavant. Par contre, là où certitude régnait, c'était sur les raisons de la question posée par Falco, trop importante à ses yeux pour qu'elle prenne le parti de la reposer alors même que je l'avais involontairement évincée. Un nouveau sourire en l'écoutant parler à Alatariel. L'amour faisait tourner le monde même si je me refusais encore de l'admettre. Le Duc se lève, j'en fais de même. La route, encore, m'attends. Tout a été prévu pour que ce séjour approche la perfection.

C'est moi qui vous remercie. L’accueil, tout autant que la teneur des échanges, tout a été réuni pour me rappeler que la vie est riche quand on se donne la peine de lui accorder tout l’intérêt qu'elle mérite. Je reviendrais, vous pouvez en être sur. Il y a bien des choses qui me plaisent en France et qui me donnent envie de traîner un peu plus dans les parages.

Parages étendus à tout un Royaume cela dit ....

Alatariel, j'ai été ravie de faire votre connaissance. Prenez bien soin de Falco et ne le laissez pas vous faire tourner en bourrique!

Je ris légèrement et je les abandonne, dans un salue des plus amical. Je ne veux pas faire attendre Evidence qui, comme l'avait annoncé le Duc, avait pris soin de tout préparer pour que je prenne la route dans de bonnes conditions
Raknor.
Le PNJ était en cours d'acheminement vers Angers, d'où le décalage temporel !


[Le 12 décembre 1463, à Saint Aignan]


Raknor avait répondu au Duc avec tout ce qu'il avait sur le cœur.




Bonjour Falco.

Je vous remercie de vous inquiéter de ma position délicate. Mais il semble que l'objectif n'ait pas été compris dans son entièreté aussi je m'en vais vous l'expliquer plus clairement.

Lors de nos échanges, vous m'avez avoué votre inquiétude d'un manque de candidats aux prochaines ducales. Soit ! J'ai pris le parti de faire réagir le peuple, et notamment mon ami de longue date, Coolmaro, en rejoignant la liste de Bazin. Voyez comme les angevins sont en émoi tout à coup ! Il semble que n'est que lorsqu'on est au pied du mur, qu'on voit le mieux le mur. Je vous rends un fier service, que vous le vouliez ou non, en réveillant cette belle dame qu'est l'Anjou.

Ainsi, de manière logique, je ne retirerais pas ma présence de la liste. Il me semble que l'Anjou a toujours été une terre de liberté d'opinion et de choix, bien avant que j'y revienne à mes 18 ans après des années de campagne. Ou que vous même la preniez pour domicile après votre vie tourangelle. N'en faisons pas une dictature digne de la France dont elle s'est émancipée.

Votre serviteur,
Raknor
Falco.
Chateau Ducal - Chemin de ronde et plus si affinités

Les Fêtes attendent que vous donniez l'ordre de détruire l'argile, Messer.
387 écus le pain est valeur qui ne se présente qu'une fois par 10 jours, vous le savez.la nuit tombe et les cours changent à minuit.

Oui, oui, Evidence, plus tard..La journée fut longue, je désire que vous fassiez en sorte qu'on ne dérange point encore une heure.
Un long cep de vigne enlaçant la taille d'un piquet noueux d'acacia écoute la pluie tomber sur les merlons d'une courtine.
Forteresse bicolore massive datant de cette ére bientôt révolue où l'épaisseur prime sur la grâce, le chateau ducal n'est que mélodie clapotante à cet endroit.
L'eau ruisselle à leurs pieds avant de chuter par les machicoulis en filets drus une trentaine de mètres plus bas dans les douves herbeuses.
Même si en taverne ils ne cachent plus leur sage intimité, ici, à cette heure tardive , ils s'abandonnent plus amplement.
Elle a la joue posée contre son col étroit de fourrure, son bras tronqué courbe sa taille faisant s'épouser sans interstices leurs flancs.
Sa main quadrillée d'anciennes estafilades sème un lent chaos dans une tresse blanche.
Il aime cette nuque inclinée et le parfum des méches avivé par la pluie, prés de son menton.

Bientôt deux mois que je siège en ce chateau, ma Dame.
La en bas ce trouve cette porte ou Cavalerie du Coeur Navré s'était engouffrée pour périr contre les pieux des angevins assiégés..A l'époque je n'avais pas dépassé la cour intérieure et ce fut le plus profond ou je ne pu jamais aller d'une vie consacrée à vous combattre ou férir du berrichon.
Cette cour ce fut la dernière chose que je vis..Peu aprés le Fou m'arrachait les yeux..

Elle a levée le visage et posé un baiser contre un tendon de son cou, yeux clos.

Je radote, vous connaissez cela par coeur..Venez à l'abris j'ai quelquechose à vous montrer.


Ils se détachent et l'aveugle guide sa compagne , écoutant ou comptant les pas, effleurant un mur du moignon jusqu'à une étroite porte en renfoncement sous la toiture conique d'une des tours.
Sourire affreux , abandonnant une main ossue, il extirpe de son sempiternel sac de mémé une clé rouillée.
Quand le Fou m'a pris comme vassal il m'a fait visiter de bien mystérieuses entrailles de ce château.Moi furieux de ne rien voir et lui hilare à tout me montrer.

Une anomalie noire dans le flot de l'averse, Evidence....
L'Archiduchesse vous mande au sujet des courriers des colistiers de la Bazine, Messer.
Et les Fêtes attendent. Il est tard.

Plus tard, Evidence, j'emprunte le passage secondaire puis les enfilades et je serai à ..Je sais, Messer...
mon bureau avant que notre excellent Padbol ne compte 8 moutons.
La Baronne n'a pas tenue adéquate, Messer.

Nous ferons attention au niveau du conduit pluvial, voila tout...A 11 heures mon sceau validera l'envois des centaines d'argile.
Bien Messer.


Le duo disparait, jure un peu quand une chandelle rétive refuse un allumage docile.
Les tréfonds du Chateau d'Angers. Ses secrets, ses noirceurs, ses rires anciens, ses terreurs mortes....Entre les murs l'espace est réduit, il la tire par le poignet, de profils.
56 pas, virage gauche,escalier 6 marches, palier 2...
Devant une cloison peinte des riches heures de Brennus mais fortement délavées il demande à une Baronne muette et déjà festonnée de toiles de trouver et actionner un levier en forme de lapin assis.
Au dehors, assourdies, des cloches sonnent du haut de la Cathédrale.

Attention, ne touchez pas au tas de boucliers aux armoiries poitevines.S'il s'écroule nous feront peur bleue à notre CAM Shian, son bureau est derrière ce mur...
Mes terres de Cravant n'étant pas sûres, j'ai pris liberté de mettre ici copie des archives de Touraine.
Je me demandais ce que faisait Cartel quand Poitou et Anjou , Bazin et autres s'entredéchiraient..Et bien pages vierges..,aprés avoir durement combattu les ordres royaux je crois que le Coucou est parti en pénitence sous la bannière Romaine le Lion de Juda dans la jeune suisse..Mais l'histoire a des oubliettes.
La Croisade Perdue

Il la laisse à sa lecture, s'installant dans la pénombre contre un entassement de tapis puant la souris séche....
Dehors Minuit sonne...
Evidence a hésitée à falsifier l'ordre ducal. Elle signe en son nom souvent. Mais toujours en sa présence et sans forfaiterie. Elle en est incapable, c'est incompatible avec son programme.
Il sera la demie bien avancée quand les tourtereaux sortiront, gris de poussière, de derrière la tenture du Bureau Ducal.
Au lutrin, Evidence.
D'un calme égal. Lors d'une fin du monde elle serait dernière à lire le bulletin météo sans doute.


Les Cours ont changés, Messer. Pour 387 écus le Pain c'est rapé. Vous avez une araignée sur la clavicule gauche, Madame de Bois Doré.

Gasp...

C'est marrant le Prestige, les valeurs changent, restant ridicules avant de monter en fléche puis retomber dans ll'anodin..Qui loupe le coche..Est bon pour voir le Prestige Ducal perdre une étoile..Et en Anjou être poursuivi par un Finam les yeux fous maniant un ragondin par la queue .
Oui, marrant le Prestige..Petite déglutition ducale.

Vous allez être obligé d'investir ce jours sur une valeur bien différente, Messer.
70 écus? 22? 145?
Non,Messer..........405 Ecus.
Déos m'a à la bonne, on dirait, Evidence.
Oui, Messer.Le Comte de Gennes mettrait fortement en cause la fidélité de votre Epouse, Dame Calyce de Dénéré -Maline, Messer, j'en suis certaine.
Vous apposez votre scel sur l'ordre de virement d'argile?

Hum...Plus tard, Evidence...Evidence plus tard..Je raccompagne la Baronne à son logis, j'épluche les minutes de l'Echiquier, je passe voir le Capitaine, et ensuite...
Ensuite vous apposerez votre scel, Messer.
Oui...Oui...Hum, Evidence..Je ferai don aux Humbles ce jours, mettez en vente quelques biens , je crois que j'en dois une belle à mon dieu...Et préparez moi une liste d'injustice à réparer...Et pas des petites, sauver le monde de la montée des mers serait un bon début..

Et le Duc de prendre par le bras une Baronne sidérée et de disparaître.

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Kirya14
[Château ducal]

Elle n'avait eu aucun mal à trouver le château, ça non mais dans les méandres du jardin, elle s'était perdue. Le cabinet Pâquerette, c'était une autre affaire. Oh sûrement que de l'intérieur, elle aurait trouvé sans mal, parce que les salles devaient être indiquées. Ben oui, des fois qu'un lépreux se perdrait dans le dédale des couloirs. Mais trouver la salle depuis l'extérieur, ben vous m'en direz tant.

Et puis pourquoi donc chercher une salle de dehors me direz vous ? Ben, ça, c'était secret. Nous dirons que la jeune, pas vieille en tous cas, ex poitevine a reçu une mission de tout premier ordre. Tuer un des conseillers ducaux ? Que nenni !! Même si on aurait pu le penser au vu de la façon discrète dont elle se faufilait. Mais non, pis elle venait d'arriver en Anjou et n'avait pas encore eu le temps de se faire trop d'ennemis. Quoi que si elle rencontrait certains ou certaines, pas sûr qu'elle soit très amicale vu comme elle avait été reçue par l'armée des 'Vrais Saigneurs'. Mais ne nous égarons pas !!

Donc, la voilà, furetant furtivement dans les jardins du château , non pas pour tuer mais pour...Chanter. Et oui..la requête reçue par une personne inconnue et mystérieuse était claire. Elle devait trouver la fenêtre de la Baronne et chanter. Pourquoi elle ? A force de se vanter de savoir chanter tiens pardi et aussi peut être car elle était aristotélicienne de foi et ce devait être chose assez rare ici.

[Sous le cabinet Pâquerette]

La nuit tombait doucettement quand enfin, après avoir obtenu information sur ou trouver la dite fenêtre, elle put s'installer dessous et attendre la nuit tombée. Encore fallait il s'assurer de la présence de la Baronne mais les bruits de voix lui parvenant laissaient à penser qu'une présence féminine errait dans le bureau et bientôt quelques lueurs de bougies ou de lanternes se mirent à briller au travers de la vitre.

La chance était avec elle , les fenêtres étaient grandes ouvertes, sûrement grâce à la chaleur qui régnait malgré la saison hivernale.

Et quand le silence se fit, elle commença à entonner de sa voix mélodieuse ( si, si, elle ne savait d'ailleurs faire que cela, le diaconesse, chanter).
[url]
https://www.youtube.com/watch?v=xi0gxMWC6X0[/url][/url]

Luci care, luci belle
Cari lumi amate stelle
Date calma a questo core.
Se per voi sospiro e moro
Idol mio, mio bel tesoro
Forza e solo del Dio d’amore.


Yeux adorés, beaux yeux,
Chers yeux, étoiles adorées,
Donnez le repos à ce cœur.
Si pour vous je soupire et je meurs,
Ô mon idole, mon beau trésor,
Ce n’est que grâce à la force du dieu d’amour.


Sa voix s'élevait claire et haute dans la nuit, un peu tremblante au départ. C'est qu'elle ne chantait pas tous les jours pour une baronne. Elle avait pensé à une chanson plus religieuse au départ mais en repensant à la demande mystérieuse, avait finalement opté pour ce chant.

Elle espérait simplement que la Baronne apprécie ce cadeau pour le moins inopiné.

[ chant : Luci Care de Mozart. Vous me pardonnerez cet anachronisme mais ce chant est l'un de mes préféré et s'adaptait à la situation]
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