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[RP] Le Lion est mort ce soir

Marjeline


Sa y est on relève le camp.. pas trop tôt..!! Marre de Chalon.. J'aime pas Chalon..
Et puis il y a aussi parmi nos troupes des taupes.. Je n'aime pas les taupes...!!
Vous avez déjà vu une taupe...? Je me souviens de l'ancien temps où mon grand père en faisait la chasse.. Cela fait des trous partout, sa abime le terrain..
C'est pas beau.. Cela ne ressemble à rien..!! Et puis sa donne quoi une taupe..?
De l'animation...? Sur le coup mais après..? Tout le monde s'en sert mais tout le monde s'en fiche..
Tsss décidément je n'aime pas les taupes..!! On peut pas les frapper, on peut pas les aimer, même pas les détester..!!

La rocaille sous les pieds, les gueux qui se mélangent sa non plus c'est pas bon.. J'aime pas les gueux qui se mélanges..
Beaucoup ont rejoins les troupes on ne sait même pas ce qu'ils foutent là.. Ni de quels côtés ils se trouvent.. J'aime pas ceux qui ne savent pas de quels côté ils se trouvent..

C'est la marche vers la lumière.. Le néant nous entoure, nous guette.. J'aime bien le néant.. On peut le frapper.. l'attendre et le frapper de pleine face avec joyeuseté..
Après le voeu de chasteté celui de la parole.. J'écoute.. Je ne dis plus rien.. J'écoute..
Etre en alerte.. Toujours sur ses gardes.. mais apprendre à se taire.. Apprendre à écouter chaque sons chaque bruits.. C'est bon la nature.. Elle nous rappelle d'où l'on vient.. C'est bon la faim.. Elle nous rappelle la terre.. C'est bon la mort... Elle nous rappelle la lumière.. L'éternel recommencement qui nous forge.. Nous construit..

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Accrosenseo
[ Campement - Dijon ]



La belle attendait... assise là, le ventre plein, l'épée aiguisée, la sica à la ceinture, quelques verres dans le gosier, quelques mâles mal embouchés vu de ci de là.. rien de folichon il va s'en dire..
Sa dernière nuit d'amour coupée par une alerte et cette faim bien en place.. rhaaa ce que c'est dure la vie parfois quand même!
Les Comtois lui en avaient fait voir pourtant et de bien belles! Les Helvètes aussi de par leur molassoneries sans fin et leur gnan gnan devenus insupportable à ses oreilles!
Et là assise au campement elle grinçait des dents, attendait le bouquet final, attendait de voir tomber quelques bonnes têtes ennemies!
La belle trouvait déjà si surprenant d'être encore de ce monde, non pas qu'elle n'était pas robuste mais plutot que là haut Il aimait lui faire des tours et que des sales coups elle en avait un peu trop vécu dernièrement.. revirement de situation semblerait, tant mieux mais elle se méfiait!
Un pauvre pigeon maigre était arrivé depuis sa cité.. arf là bas aussi elle aimerait y mettre le feu et faire sauter quelques têtes, surtout une! telle puanteur celle là! La rage, la hargne féroce la maintenait en vie, elle espérait que cela dure pour aller au bout de ses espérances! au bout de ses désirs.. au bout de l'épée cette tête se balancerait.. comme un songe éveillé, elle imaginait si bien les faits..


Elle sort de son rêve devait voir Grom..

Grommmmm!

Ne voulait pas faire des pas de trop, faut pas déconner ca fatigue.. elle l'appelait..

Grommm!


Direction la tente des chefs passe la tête à l'intérieur..


Euh dites voir les hommes... z'êtes au courant que la garde noire se pointe par ici??


Un sourire sur les lèvres elle poursuit


Oui des gringalets je sais.. m'enfin j'préfère prévenir hein.

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--Reginae.




[Jardin des Délices]


- Ernestiiiiineuuuh réveille toi ! Regarde là ! Regarde !

La feu Sicaire n'en croit pas ses yeux, à en tomber raide de jubilation , si elle n'était déjà morte.

- L'HUMILIATION ERNESTINE ! pire que la MORT des tous ces cancrelat, ils ont été HUMILIES.

Du coup, elle s'enfile un panier de fraises, pour festoyer en ce jour de victoire. Repue, Reginae se décide enfin à expliquer sa joie à Ernestine, qui elle semble étanche à l'agitation chez les Vivants.

- Regarde, les 2 armées sont devant Dijon sous les fenêtres du palais de la Ducaillerie. Pile à l'endroit où siégait hier une armée Bourguignonne. Quand ils ont vu arriver la Zoko et la DTC, ils sont allés se terrer derrière les remparts, comme des cancrelats.


Le regard d'Ernestine s'éclaire un peu, sans doute pour ne pas contrarier la Sicaire dans sa bonne humeur dominicale.

- Ils attendant les renforts de leurs alliés, pour attaquer. Mais leur honneur est bafoué, la Bourgogne a fait démonstration de son impuissance, de sa décadence. Ils n'ont même pas eu le courage de combattre la tête haute. Et tout cela sous le commandement d'Armoria, Asdrumachintruc et Rikoudechepakoi. La Bourgogne est à terre.

D'un bond la sicaire se lève et part dans les sentiers du jardin de Délices, l'ânesse à sa suite.

- tu sais, beaucoup vont nous rejoindre sous peu, il faut leur préparer bel accueil. Car ils mourront en combattant, auréolés d'honneur et panache. Les Bourguignons vivront, entachés à vie de cette mise à terre. Telle sera leur sentence.

En déambulant, la feu Sicaire relit le Liber Leonis, livre du Lion, et récite 2 versets



7. Et le sabre est l’âme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. C’est par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il n’existe pas de plus grand bonheur que le martyr.

8. Quand vient la guerre sainte, le vrai combattant de la foi doit se porter au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie. Et s'il vient à périr, il mourra en souriant car les portes du Ciel lui sont ouvertes.



- mais Ernestine? tu vois toi aussi? au loin les evènements qui s'enchaînent..l'Artois, la Provence, La Franche Comté, le Lyonnais..et même encore des révoltes en Bourgogne. Pas sûr qu'ils viennent finalement nos hôtes, au Jardin des Délices.

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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine

Lingus
La gamine s'était soudain rembrunie, ses prunelles enflammées par la colère, les poings serrés sur les hanches, une véritable réplique miniature de sa mère. Et les mots avaient jailli en un torrent incontrôlable, intarissable. Les larmes avaient suivi de près ce flot de paroles.

Le sicaire demeura pantois face à l'ire de la môme. Bien que d'un naturel taiseux, il avait habituellement la réplique facile, mais là, devant ce bout de femme de même pas de coudées de haut, il resta coi.
Depuis leur rencontre, il avait tenté de conserver une distance prudente entre eux, mais même le plus endurci des illuminés ne pouvait demeurer insensible face à la détresse qui pouvait se lire dans ces yeux verts baignés de larmes.

Car derrière la colère et l'emportement qui la faisait tant ressembler à sa mère, c'était bel et bien une enfant qui le tirait par la manche, une gamine ballottée par les remous d'une existence tumultueuse.
Lingus se prenait parfois à rêver d'une vie paisible, loin des conflits, où ils auraient pu tous trois jouir des plaisirs simples de la vie. Mais à chaque fois qu'une telle pensée l'assaillait, il se souvenait de sa promesse au Grand Tireur de Ficelles.

Le sicaire avait reçu l'illumination, l'Unique lui avait ouvert les yeux sur sa condition et celle de ses semblables, sur les tromperies de l'Église. Il lui avait permis de voir le monde avec justesse -du moins le pensait-il- et il ne pouvait donc se permettre de vivre comme un bienheureux tandis que les prêtres de Rome usurpaient Sa parole. Il se le répétait souvent au cours de ses prières : "Les croyants qui laissent prononcer de telles paroles devant le peuple en rendront compte." Et il avait déjà une ardoise bien chargée! S'il avait un mince espoir d'équilibrer les comptes en sa faveur, c'était en mettant son bras armé au service de la justice divine.

Lingus s'assit dans l'herbe aux côtés de la fillette et passa un bras autour de ses épaules. La dureté de ses traits s'estompa et les coins de sa bouche se relevèrent lentement dans un sourire triste.



Je n'vais pas partir en courant Calyps.
C'que j'voulais dire c'est que... quand on est une fourmi... même avec un grand couteau, bah on peut s'faire écraser.
Et si ça m'arrive à moi... ta mère, elle sera très triste. Elle en voudra à la Terre entière, au Tout-Puissant... elle s'rait capable de faire une bêtise... pas l'genre de bêtise que tu fais toi quand tu lui empruntes ses robes pour jouer à la duchesse...



Le vieux sicaire posa sur la gamine un regard mi-réprobateur, mi-complice pour lui signifier qu'il était inutile de nier, il l'avait surprise.


... une vraie bêtise, une grave.
Et si on lui dit que j'suis pas mort... mais que j'suis parti au bras d'une autre... j'dis pas qu'elle sera pas fâchée... mais elle le sera après moi.
Elle s'ra triste aussi... mais la colère ça soigne bien la tristesse.
Tu comprends? C'pas bien d'mentir... mais des fois... vaut mieux l'faire si c'est pour une bonne cause...



Il sentit qu'il s'aventurait sur un terrain glissant, et pentu! Aussi il s'arrêta là. Faudrait pas lui mettre des idées tordues dans la tête à c'te enfant!
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Zarathoustra
[Autun]

*Et moi pendant c'temps là, j'tournais la manivelle*

Zarathoustra chantonnait une bourrée bourguignonne, en tapant du pied sur les temps forts, pour se donner de l'entrain. Il avait les boyaux de la tête qui étaient un peu enfumés et ne se souvenait de pas grand chose la veille. Un feu, l'alcool de caillou, puis plus rien. Il s'était réveillé là ou on groupait les chevaux, de la paille plein les cheveux. Entre les deux, rien du tout, on occupe les longues soirées de siège comme on peut.

Patience et longueur de temps, disait-on partout. Lui n'était pas si pressé d'aller combattre, le temps de charger viendrait bien assez tôt. Les troupes s'ébranlaient lentement pour aller rejoindre Chalon.

Il aperçut l'otage qui avait l'air de faire une leçon de choses à Fernand. Quelques paroles lui parvinrent de loin: "Barbare, violence, imposer, Satan". Le ton docte lui permit de compléter aisément, il avait tellement entendu le refrain.


Ah pas vous, la vicomtesse, la rengaine sur la violence qui est mal. Vos médailles, vous les avez obtenues en ceuillant le plus gros bouquet de fleur de votre village, dans un concours de poésie, ou en faisant verser le sang? C'est pour la bonne cause? Nous aussi, mais sans les médailles.
Ingeburge
[Autun, matinée du 5 juillet - La solitudine]


La solitudine.

La veille, la bonne ville d'Autun avait découvert que les assiégeants avaient quitté la place. Plus d'oriflamme ennemie en vue, plus le moindre assaillant non plus; seuls les restes d'un campement, traces visibles de ce qui s'était noué là durant quelques jours, superficielle blessure infligée à une cité qui n'avait pas plié.
Bientôt, le vent, la pluie effaceraient la marque infamante de l'occupation.
Pour autant, il ne s'agissait pas de se dire que tout était terminé. Ce départ n'était qu'une étape inscrite dans un processus plus large qui dépassait le cadre du village autunois. Rien n'était achevé, ce n'était là que les prémices d'une lutte à grande échelle.

La veille donc, la Prinzessin avait pu faire le même constat que les personnes repliées derrière les murailles. Se trouvant elle-même de l'autre côté de la ville, elle n'avait pu voir de ses yeux le départ de l'ennemi. L'information avait été colportée, peu avant l'aube et elle s'était simplement contentée d'hocher la tête.
et la journée s'était écoulée, lente et sans accroc, la fébrilité pourtant ne retombant pas. De nombreuses hypothèses étaient dans l'air, fondées sur la direction prise par l'armée de Gromukus, les arrivées de la nuit et sur d'autres éléments moins tangibles; l'intuition se la disputait aux faits, les supputations se confrontaient aux certitudes.


Et aujourd'hui, toujours rien de remarquable, sauf peut-être quelques étrangers venus des autres villes bourguignonnes, amenant avec eux des renseignements infirmant ou confirmant les conclusions qui avaient pu être tirées.

Ingeburge, elle restait toujours à l'écart, la mine soucieuse, le nez plongé dans des cartes, ses yeux examinant des vélins noircis de son écriture nerveuse.
Elle rêvassait aussi parfois, ayant donc pour seule compagnie ses douces chimères, se renfonçant dans sa saubagerie native.

Mais aujourd'hui, surtout, c'était dimanche. Et elle guettait sans même s'en rendre compte, l'attirant et rassurant appel des cloches de l'église.
Et son souhait fut comblée, le son argentin des lourds instruments de métal se répercutant dans l'air.

Et ce fut seule qu'elle se rendit à l'office dominicale, délaissant pour ce jour sa vêture de combattante et remisant le temps de quelques heures ses inquiétudes.

La solitudine.

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Lothilde
Tout le bonheur du monde est sur le dos d'un cheval...Pendant des années, cette devise avait été inscrite sur sa bannière et avec le temps, le fil d'or qui dessinait les lettres s'étaient effacées..pas le message qu'elles véhiculaient.
Tout le bonheur et toute l'assurance, aussi. Elle renaissait, au-dessus de son destrier ombrageux et combattif qu'elle sentait frémir d'impatience de partir. Elle la ferait rebroder, si...Elle passa sa manche crasseuse sur sa figure en dégageant son front des mèches rebelles qui tombaient sur ses yeux en paquets et tordant sa tignasse en grosse torsade derrière sa tête, la fit disparaître sous sa chemise..s'échapper...elle avait cru un instant que Boucle d'argent ferait mine de ne pas s'en apercevoir mais il était devenu taciturne et l'idée qu'il pourrait la jeter en pâtures aux assoiffées de viande si elle échouait..à la faveur de la nuit, peut être, quand les harpies cuveraient où seraient trop occupées à leurs bacchanales..

Elle lança un regard discret au frisé qui attachait ses fontes à sa selle.
Il n'avait pas répondu, Sieurfernand, peut être pas entendu, ou pas voulu entendre. Elle haussa les épaules, entre dépit et lassitude, et plissa les yeux...avant de reconnaître la démarche mal assurée du philosophe...
Il avait belle allure, lui aussi..Perdu de sa superbe , le gaillard...ou alors c'est parce qu'elle le voyait de haut, qu'il lui paraissait...vulnérable ?


Elle secoua la tête en l'entendant grommeler et leva les yeux au ciel, ravalant son envie de le charger avec son cheval, c'était pas le moment


Vous êtes bien décevant, pour un...philosophe ! au fait, vous savez que c'est comme ça que je vous avais surnommé ? C'est le vin de Bourgogne qui vous embrume les humeurs ? je pensais qu'un jour...une fois la paix revenue, vous seriez un interlocuteur intéressant pour ouvrir l'esprit de la nigaude inculte que je suis..


Se penchant en plissant les yeux de rage contenue autant que de déception


Philosophe aviné...il y a une différence entre défendre ses terres ou attaquer avant de l'être et ne vivre que pour piller. ou pire... chercher toutes les bonnes excuses pour satisfaire sa bestialité et se rouler de plaisir dans les tripes du premier qui passe, se barbouiller de viande humaine...jouir comme un porc de voir mourir..balancer une tête qu'on vient de couper dans un buisson comme un vulgaire os qu'on a fini de ronger..oui, j'ai fait la guerre. Mais en face, j'avais un adversaire et c'était lui ou moi...j'ai choisi moi, sans me délecter de le voir mourir...ni aimer le sang..Je ne tire aucun plaisir à tuer...

Elle reprit son souffle et se redressa, pâle


Défendre ses terres..le but est avoué. Mais se cacher derrière des idées généreuses pour se livrer à la bestialité et à la torture, c'est avilissant et infamant, en plus d'être inutile...c'est déloyal...alors je me suis fourvoyée, et au lieu de servir l'idée républicaine, vous l'avez tuée dans l'oeuf..La guerre n'est peut être jamais propre, la vôtre est immonde...je crois...que ça suffit...Aristote ou votre...Déos n'ont rien à voir là dedans. Ne les mêlez ni l'un ni l'autre à ça...

Décidée à ne plus rien entendre, elle piqua de l'éperon et se détourna du philosophe...Il fallait partir...
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Zarathoustra
Zarathoustra n'aimait pas les chevaux. Ou alors les bonnes bestiasses de bourre, aux pattes grosses comme des gros chênes, au crin abondant et à l'oeil bas mais malin, mais pas ces bêtes racées à l'oeil blanc, hautain et constamment effrayé, que ces couillons là entretiennent à grand frais. Et bon, le cheval docile partit dans l'instant, avec l'otage bavard dessus, et Zarathoustra n'eut pas le loisir de répondre, et c'était bien fait pour lui d'essayer de parler avec ces gens-là. En continuant un peu, ils auraient pu finir par parler de viol d'enfants et des diverses recettes à base de sang humain.

Il eut une pensée pour sa tendre Ernestine restée sur le carreau à Pontarlier, une ânesse formidable, qui ne rechignait jamais à la tâche. Si c'était pas dommage, ça.

Il pensa encore que le Tribunal Révolutionnaire de la République de Pontarlier avait peut-être été trop clément dans certains cas. Il pensa encore à Ernestine, à Pontarlier, à d'autres choses, puis ça lui devint de plus en plus difficile de penser. Il était en manque de sang humain. Il avait une préférence pour le sang de vierge, ça donne les joues roses et c'est plein de vitamines.

Mais des vierges, dans le coin, il y en avait peu...
--L_bon_roger




_ Mais Didiou Margerite ! Kes s’est Donc que s’bordioul la yaut !

Le Roger regarde de loin des tas de tentures … des gens …. Mais c’est qu’ils envahissent son champs au bon vieux Roger … et qu’il est pas content … mais munis de sa fourche c’est qu’il va pas aller s’aventurer là bas dans l’coin … Y tiens sa vache clochée avec une corde au coups ….

Celle ci le regarde dans ces élucubrations les yeux globuleux … Mâchant a moitié une herbe humide …et se léchant le museau avec dédain … c’est que les vaches …


_T’en a ben Rienafout’ ma pauv’ vieille a c’que j’vois ! Bon sang y bouzillent ton N’herb’



Le bon Roger R’garde ce campement … Didiou … mais c’est que c’est grands … y plisse les yeux … parce que c’est pas qu’il est pas costaud… mais face a de bons gaillards … c’était pas la peine ….

Bon et pi l’armée d’la Bourguignonne … l’était où ? parce que c’est pas l’tout mais les gens d’en « haut » et ben y z’en ont rienafout’ qu’on saccage les champs … mais quand y Z’aurons pu d’farine pour faire leur pain c’est que hein faudra pas qu’ils viennent ce plindre ces pleutres !


_Alelz viens la Marguerite … t’facons en Bourguignonne … S’en fout’ de nous …. On va s’manger un épi de Mayse !


Et vla que le compère repars un peut plus loin pour voler un épi de Maïs dans l’champs d’a coté … Parce que c’que tu mange tu l’perds dans la bourse …. Alors autant qu’se soit dans la bourse du voisin que les écu Fuient !
Accrosenseo


Houhouhou que le réveil était difficile!
La tête si douloureuse et la bouche pateuse..
Et surtout senestre comme dextre.. pas âme qui vive!
Les Bourguignons auraient-ils capturés ses compagnons?


Mais où sont-ils?

Partis..


Rhaaa va falloir que je me presse maintenant..


Elle cherchait son destrier qui l'attendait là un peu plus loin, ramassa son barda et prit au plus vite la route!
Le néant avait submergé son esprit! que s'était-il passé.. elle ne savait..

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Angie9278
Angie se reveilla ce matin la avec un mal de crane et une envie de vomir comme jamais cela lui etait arriver depuis le début de sa grossesse.
Elle n'avait pratiquement pas reussi a dormir de la nuit et quand enfin elle reussi, elle s'endormi d'un profond sommeil.
Elle se redressa de son lit de fortune et regarda son homme dormir a ses cotés, elle eut un sourire et fini par se lever discretement pour voir ou en etait les préparatifs de depart.
Quand elle passa la tete en dehors de la tente, quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit qu'il n'y avait plus personne, elle sortie en trombe et regarda autour d'elle, certe leur tente etait un peu éloigner des autres mais de la à ne pas avoir entendu l'appel....
Elle s'avança complètement abassourdie.

Ils etaient partie.... plus une trace de vie.

Elle rentra dans la tente, s'habilla et pris de quoi écrire pour envoyer un pigeon à sa soeur.

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La route des enfers est façile à suivre, on y va les yeux fermés.
Mun
[Tonnerre]

Trop tôt ou trop tard Mun ne savait point si il était au bon endroit.
Le Vidame de la Garde Episcopale avait terminé sa mission et obéit aux ordres. Ramenant de l’Artois des Gardes Episcopaux traversant la Champagne sans prendre sommeil pour arriver en cette merveilleuse ville qu’était Tonnere.
Na sachant si il devait monter campement ou prendre repos en une des Auberges de la ville sa décision fut prise rapidement, une vieille grange ferrait bien l’affaire quelques jours, le temps de penser ses blessures et de prier le Très Haut.

Avant tout d’installer les quelques objets qu’il emmenait avec lui assurant un minimum de confort puis s’est vers le marché de la ville qu’il se dirigea son ventre criait aux leux depuis plusieurs jours.

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Ramon
[Tonnerre]

Le chevalier d'Isenduil était depuis un moment en cette belle ville Tonneroise. La perte de sa famille l'avait fait revenir en ce lieu afin de pouvoir procéder aux funérailles.
Le temps de recueillement fut court, les hérétiques faisaient encore parler d'eux.
Ramon avait donc reprit le chemin que dieu lui avait tracé, ainsi avait t'il voué sa vie au très haut.
La fatigue se faisait ce pendant sentir et le peu de temps de prière lui avait été bénéfique.
L'homme ne pouvait subir les assaut de la bête sans nom, l'homme ne pouvait subir les injustices et les méfaits de l'hérésie.
Au détour du marché alors qu'il cherchait victuailles, il remarqua au loin un homme aux allures familières. Il s'approcha donc.

-Messire Mun!! Comment allez vous donc?
Mun
Marchant prestement vers la grange qui lui servirait de campement.
Il stoppa net entendant

Messire Mun!! Comment allez vous donc?
Plissant légèrement les yeux le soleil était haut, des scintillements de l’armure venant de l’homme qui l’avait interpellé, s’avançant vers lui, il reconnu les ornements du Chevalier Banneret.
D’un large sourire oubliant sa faim,

Heureux de vous voir à Tonnerre Chevalier si on m’avait di que nous nous rencontrions une nouvelle fois.
Mun se souvenait de l’escorte qu’il avait faite au côté de son frère d’arme et bien d'autres, escorte qui les avait emmenés en des terres lointaines avec la Connétable de Rome durant des semaines.

Je viens d’arriver il y a peu et malheureusement ne pourrait rester longtemps .
Réfléchissant un instant
Si vous voulez nous pouvons partager repas, il me reste bien une bouteille de mirabelle de mes terres lointaines.
Pointant de la main vers la grange
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Ramon
[TONNERRE]
Ramon eut un large sourire, lorsque lui fut proposé de de diner en bonne compagnie.

-Comme vous le disiez, je ne pense pas pouvoir rester longtemps, moi non plus en cette ville.
Mais, Messire Mun, ce sera un plaisir pour moi que de pouvoir manger en votre compagnie et l'idée de gouter ce breuvage me ravit.
Et partir le ventre plein ne sera que plus agréable.


L'homme était comme à son habitude accueillant et Ramon apprécié les retours à la simplicité. Ce fut donc d'humeur joyeuse, qu'il entra dans la grange.

-Mon ami, je n'ai que quelques pains à vous offrir pour ma part. Je n'avais guère prévu cette situation et ma bourse est bien vide.

Le chevalier regarda autour de lui, la grange semblait en bonne état et le charpentier qui l'avait monté, avait fait bonne œuvre en la matière. Les moissons n'allait d'ailleurs pas tarder à remplir ce lieu que déjà quelques rongeurs devaient arpenter à l'abri des regards. Il ajouta en souriant:

-Vous avez trouvé bon gite Messire. Vous êtes sur Tonnerre depuis longtemps? J'espère que vous avez eu le temps de vous reposer? nous avons quelques cafards et autres grouillants à écraser. Il est heureux que le sans nom ne sache pas s'entourer. La perfidie de ces hérétiques ne semble pas avoir de limites. Mais nous allons mettre un terme à leurs forfaitures.
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