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[RP] Le Lion est mort ce soir

Sanctus
[Tente du commandant, sous les murs d'Autun]

Sanctus avait rejoint Gromukus sous sa tente. Il y avait eu un peu de grabuge cette nuit. Une donzelle s'était taillée en pièce par la patrouille à laquelle il appartenait. On l'avait laissé pour morte dans un fossé. Un autre aussi y était passé. La guerre.
Grom avait déployé une carte sur sa table de campagne. Sanctus sortit sa pipe en terre, la bourra d'herbes, l'alluma puis tira quelques bouffées.
Il pointa du doigt sur le document.


Autun est là. Dijon ici. Les Bourguignons sont là et là. Nous sommes Ici, ici et ici. Nos renforts sont là, là et là. Nous avons le choix d'aller ici ou là, ou encore là. Nous pouvons forcer le passage ici, ici ou ici. Nous devrons nous couvrir de ce qui peut venir de là, de là et aussi de là. Et voilà.

Sanctus appréciait débattre des questions militaires. Il savait Grom redoutable tacticien, capable de surprendre n'importe quel adversaire, même le plus aguerri, étant incapable de savoir lui-même ce qu'il ferait le lendemain.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Humbert
[Un peu plus tôt dans la matinée]

Aïe !!!
Saloperie de ronces !

Sortir de Dijon n'avait pas été une mince affaire. Heureusement, Humbert connaissait bien les poternes et autres petits chemins de la capitale bourguignonne... Surtout celle venant des caves du tribunal.

Bref, fallait sortir d'ici et gagner Autun ventre à terre. Il avait bien été aidé par les défenseurs, tous des couards ivres qui n'avaient pas bougé, préférant laisser la population dijonnaise se faire passer au fil de l'épée que de lever le petit doigt.

Décidément; depuis deux ans, rien n'avait changé.

Mais voilà... La campagne bourguignonne par une nuit noire, c'est pas le jour


Griffé, fourbu, Humbert arriva près du camp de la DTC.

Le mot de passe, c'est quoi déjà ?
OUH ? OUH ?
OUAF ? OUAF ?
BEEEHH ?
Je crois que c'était une bestiole et fallait le faire trois fois... ou quatre


Humbert se lança


BEEEH BEEEEEH BEEEEHHH

Il n'y avait plus qu'à attendre.
Mais au fait, comment il s'était retrouvé dans cette gonfle ? Après son coma et tout et tout ? C'était une longue, longue et vieille histoire.
Marjeline
Au barbecue grand hutin sonnait, des hommes clamaient vindications,
dans les laies les guettes s'accoissaient autour du feu,
on relenquait des pintes à plus soif.. Les gorges sonnaient vives..
Chacun, chacune plaisement rapportaient son préchoir de combats à qui celui en avait occis le plus..

Déboulant de nulle part Lelldorin au galop sur un magnifique percheron attrappa marj par la taille.. Bientôt ils se perdirent dans la nuit..

Les voix derrières eux claquaient bien loin.. Lell sauta de cheval et fit signe à marj de se taire.. Il pointait son doigt vers l'horizon..

Tout au loin on distinguait des silhouettes Noires.. Un drapeau Noir flottait..

"C'est quoi sa...C'est bien ce que je pensse..?"

"Oui, c'est bien ça... C'est pour nous..!!! Mais Lell c'est quoi ce drapeau bizarre blanc rouge et noir..? Ja connais point de tendard comme sa moi..!!"
"Tzzz"


Ils reprirent le chemin du barbecue.. Lell entra dans la tente où Grom et Sanctus parlaient.. "Grom... On nous envoie de la chaire fraîche.. Des tout frais".. Sont plus très loin..

Marj attendait dehors un sourire aux lèvres..

"Ben c'est ma shana qui va être contente.. hein ma louve..? L'en a ras le fion hein de bouffer les restes...!!"
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Sorane
Autun, les remparts, la nuit du 1 au 2 juillet

Des tours de garde avaient été organisés durant la nuit. Malgré cela, Sorane avait très peu dormi, l'angoisse de l'attente et le besoin d'agir lui avait fait déserter les couches temporaires qui avaient été aménagées pour les défenseurs.

Elle avait besoin de surveiller, d'agir... Elle était cependant confiante, les Autunois avaient réagi au quart de tour à son appel, de nombreux volontaires étaient en poste, la ville était bien gardée.


Autun, le matin du 2 juillet

Son anniversaire... Malgré les évènements, ses amis pensaient à elle... Alors qu'elle n'y avait même plus pensé.
Depuis la matinée, nombreux étaient ceux qui lui souhaitaient un bon anniversaire.
Will lui avait même offert une pierre brute décorative comme presse-papier pour son bureau !

Malgré la situation, les Autunois gardait le moral et leur bonne humeur, c'était bon signe.
Un bon anniversaire... Nul doute qu'il sera bon quand les Autunois repousseront et remporteront la victoire face à cette armée de mécréants !

Elle faisait sa ronde sur les remparts, passant de groupe en groupe pour vérifier que tout se passait bien quand le vent porta une clameur vers eux...
Cela venait du camp d'en bas, un type semblait s'égosiller... Mais à cette distance, difficile de comprendre.


...tu... ...nienne
... ...yo ...ment ...chez ... con... des ...être suisse ...on ... suit ... ...orifique .. terre ... .. age.
J'ai vu .. mé ... ... ...bourge
Livrez ... nous pour ...gatoire, nous ... ... a ... bruler
... a vos ... pardi
Et ...druc .... ossi
Livrez nous ... ... ..., ... mal ... ... sera fait.
Vous ... ... ... soir, ... ... lune ... ... o ... brule... tout !
... femmes ... les ...faon ...a bord
Nous tuons ... ... ce ... ... ...vent... ... ici ... ... ... ... ... pour rigoler
...pellé ... .... ce soir !


Le vent l'emporta loin d'Autun, laissant Sorane songeuse et réfléchissant tout bas :

"Mais qu'est-ce que ca signifie ! Ils peuvent pas envoyer un courrier comme tout le monde plutôt que de crier au vent !
Voyons.. Essayons de donner un sens à tout cela...
...
Yo on ment chez les con, et des êtres suisses on suit ?, l'horrifique - la soporifique on deterre ? à tout age ?
j'ai fumé la bourge - courge ?
Livrez nous au purgatoire, nous a brulé ?
A vos paradis ?
Et le truc ? aussi ?
Livrez nous au mal qui sera fait ?
Vous le soir, lune ô qui brule tout ?
Les femmes et les faons sont à bord ?
Nous tuons ce vent aussi pour rigoler ?
Pelé ce soir ?

...
Mais ça na aucun sens... rhaa, faut tout faire soi-même !

Sorane prit de quoi écrire et rédigea ces quelques mots :

Citation:

"Mais encore ? Si votre but est d'être compris quand vous criez vers les murailles, il est plus sur de procéder comme suit ! Mettez votre message dans ce panier !"


Ensuite elle fit amener un panier, l'accrocha à une corde et balança le panier dans le vide, de l'autre coté de la muraille.
Elle prit soin de ne pas accrocher la corde, juste de le faire tenir, afin de pouvoir rapidement la lâcher, si certain avait la stupide envie de vouloir y grimper.



Rappel du message :
Autuniens, Autuniennes,
Des nobliaux hautement recherchés par la Compagnie des Reitres Suisses dont je suis membre honorifique se terrent dans ce village ! J'ai vu de mes yeux vu Ingebourge. Livrez la nous pour interrogatoire, nous obligez pas à tout bruler. Pensez à vos champs pardi ! Et Asdrubal l'évêque aussi. Livrez nous ces deux crevettes, aucun mal ne vous sera fait. Vous avez jusqu'à ce soir, quand la lune sera au plus haut ou nous brulerons tout ! Les femmes et les enfants d'abord. Nous tuons déjà tous ceux qui osent s'aventurer par ici, nous ne sommes pas là pour rigoler. Rappellez vous, jusqu'à ce soir !

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Asdrubaelvect
[Derrière les murailles, peu loin de Sorane]

La nuit avait été calme, comme prévu. Le Duc avait appris avec une certaine appréhension les renforcements ennemis, ainsi donc, la fine fleur des marginaux et des hérétiques de tout bord était présente ici.
Les vieux souvenirs de ses divers batailles et campagnes lui revenaient, la plupart avaient été contre l'hérésie, comme ce qu'il considérait comme une maladie mentale, comme une aliénation de l'esprit...

Ce matin du deuxième jour de juillet, Asdru prit le parti de visiter la bonne ville d'Autun, et les murailles de celles-ci. En chemin, ce furent les agissements de Sorane qui l'interpellèrent. Il s'approcha d'elle, et se souvenant avoir entendu ici et là que c'était son anniversaire, il prit le parti de commencer ainsi :


Bonjour Sorane et bon anniversaire. Pour fêter celui-ci, je peux t'assurer que les hérétiques ne tenteront pas d'entrer dans Autun ce soir. Tu as vu comme ils sont désorganisés ?
C'est toute l'idée que nous pouvons nous faire de crétins en pagne qui pensent détenir une Vérité Divine qu'ils ont rejeté en rejetant notre Eglise et nos Apôtres.


Voyant le panier qu'elle leur avait lancé, il s'interrogea.

Qu'est-ce donc que cela ?
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Lingus
Quand Grom eut finit sa tirade, Lingus le tira discrètement par la manche et lui glissa à l'oreille :


Dis-y qu'ils nous envoient aussi l'évêque... le vrai, l'Boris.
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Sorane
Asdru : Qu'est-ce donc que cela ?

Sorane se retourna et lui répondit :


"Merci pour mon anniversaire, c'est gentil ! Oui et je suis très fière des autunois, ils assurent !

Alors pour le panier, il y en a un en bas qui nous crie des trucs incompréhensibles, alors je leur ai suggéré de glisser leur message dans le panier. Ils semblent manquer un peu de bon-sens pour croire que d'ici on peut comprendre leur mugissements !"

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Graoully
Graoully rejoignit les autres sur la muraille.

Sorane je suis confus, j'ignorais que c'était votre anniversaire, la rumeur locale me l'a appris. Tous mes voeux de bon anniversaire, malgré le siège que nous subissons.
Mais nous tiendrons. Regardez les festoyer dans cette taverne de bric et de broc, ils seront saoûls au moment de l'attaque.

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Aileron
[Sur les chemins bourguignons]

Des chemins, des chemins, toujours des chemins... C'est fou ce que ça pouvait être monotone ce voyage. Tout juste quelques voyageurs de croisés, sur lesquels Aileron aurait bien prélevé l'impôt léonin, mais il manquait de temps, et on devait sûrement l'attendre en Bourgogne. Et s'il arrivait trop tard, il ne resterait plus personne à combattre. Ce qui le ferait regretter d'avoir amené une sica de rechange. Une bien belle sica d'ailleurs, jamais servie, lame tranchante, équilibre impeccable. Bref...

D'après ce qu'on lui avait dit, Sanctus était sorti de son trou. Et Gromukus faisait des siennes à la tête de l'armée DTC, comme à son habitude. Vivement qu'il puisse retrouver son compagnon d'armes de Pontarlier, sa "fougue", ou plutôt son côté suicidaire si nous voulons être plus proche de la vérité, lui manquait quelque peu.

Bon, c'était pas tout ça, mais il fallait manger un minmum, on combat toujours mieux le ventre plein. Et surtout, la besace est plus légère après. Le sicaire fouille donc dans la dite besace, et en sort deux épis de maïs. Un peu spartiate comme repas, mais au moins avec ça, il était sûr de garder la ligne. Préoccupation totalement inutile, il faut bien le concéder.

En attendant, même après avoir mangé, il était toujours tout seul. Il reprend donc sa marche en avant, même si bien entendu tout dépend de quel point de vue on se place, et au bout de quelques très longues minutes, il sait qu'il se trouve désormas en Bourgogne. Non, il n'y a pas de panneau indicateur signalant l'entrée sur le territoire bourguignon et vantant les spécialités culinaires (escargots évidemment) et qualité des douaniers (à peu près inexistante lors de son dernier passage). En revanche, Aileron était déjà venu à cet endroit, lors de sa précédente escapade en Bourgogne, et avec son compagnon Nimgly, il s'était réfugié quelques jours dans le coin, pour échapper à la traque (qui fut infructueuse) lancée contre eux. Et donc, dans un moment de désoeuvrement, entre deux lectures sur l'art militaire, le sicaire avait gravé sur un arbre une tête de Lion, assez grossière puisque faite de la pointe de sa sica.

Point positif, il savait désormais où il était. Il ne restait plus qu'à trouver les autres, ce qui ne devrait pas être trop compliqué tout de même. Une armée, ça ne se cache pas si facilement que ça.

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Primus Inter Pares

Leseigneurnoir
Le capitaine d'Epinac patrouillait sur les haut rempart de la cité d'Autun quand il entendit un petit grésillement qui venait d'en dessous de lui ...

Citation:
...tu... ...nienne
... ...yo ...ment ...chez ... con... des ...être suisse ...on ... suit ... ...orifique .. terre ... .. age.
J'ai vu .. mé ... ... ...bourge
Livrez ... nous pour ...gatoire, nous ... ... a ... bruler
... a vos ... pardi
Et ...druc .... ossi
Livrez nous ... ... ..., ... mal ... ... sera fait.
Vous ... ... ... soir, ... ... lune ... ... o ... brule... tout !
... femmes ... les ...faon ...a bord
Nous tuons ... ... ce ... ... ...vent... ... ici ... ... ... ... ... pour rigoler
...pellé ... .... ce soir !




Plus loin il vit Sorane et Asdrubaelvect et Graoully, il s'approcha et salua

Bonjour,
Bon anniversaire ! Il aurait pu vous faire un meilleur cadeau que d'essayer d'envahir notre ville ceux d'en face.

Mais au fait qu'on il dit la en bas ? car je n'ai rien compris

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Graoully
Le vicaire salua le capitaine, étonné par ses propos.

Ah quelqu'un a parlé ? J'ai en effet entendu des bribes de voix en arrivant, mais j'ai cru qu'il s'agissait de la discussion entre notre maire et sa grâce. Ainsi donc ils nous ont parlé ? Je serais curieux de savoir ce qu'ils ont dit, peut être avez-vous ieux entendu que moi qui était en bas alors.
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Ivori
[À l'aube du 3e jour - Campement, Autun]

Le visage ruisselant de sueur, les boucles rousses en pagaille et la peau maculée de sang bourguignon, la douce Ibère rappliqua aussitôt au campement lorsqu'elle entendit la voix autoritaire de son intendant d'époux : à la soupe, ouais !

Mais à la gnôle d'abord ! Ces fichus bougres ne se rendront jamais compte que massacrer de pauvres voyageurs sans défense, ça fatigue et ça donne soif, dios mío ! Essuyant sa lame dans son châle pour la remettre dans son fourreau, Ivori s'approcha de la charrette de Grom afin d'y trouver son bonheur. C'était bien connu, si y a b'soin de gnôle, c'est chez l'capitaine qu'il faut chercher ! Et elle finit par dégoter une petite bouteille de pinard douteux, mais ça ferait l'affaire.

Ainsi armée pour parler de choses sérieuses, la belle rousse rejoignit ses frères d'armes, tous la tête penchée sur une carte de la Bourgogne, dans la tente du capitaine. Elle posa sa croupe à côté de Lingus et esquissa un sourire sadique en entendant la proposition de Grom.

Pour ma part, je ne dirais qu'une chose : vamos! On va pas faire les marioles en bas des remparts pendant des lunes encore ! Si on nous amène pas la Inge no sé qué et tous les chiens de l'Église, on ira les chercher par la peau du cul pour l'une et des roubignoles pour les autres.

Et une rasade dans l'gosier.
Maaaa ! ¿Qué putada es eso?
Un air de dégoût voila le sadisme pervers de la rouquine, mais un quart de seconde seulement.
Si on lanssse l'assssaut ce sssoir, on pourra en profffiter pour aller bisssonner leur églissse. C'est la tradition, Grom ! On a dézà oublié de l'faire en Franssse-Comté... C'est impardonnable !
Elle en profita pour glisser quelques mots à l'oreille de son compagnon d'coup fourré, foireux et fangeux même, tout en gardant un œil sur la bouteille, une main sur Lingus et un ch'veu sur la langue ! Foutue tignasse de rouquine...
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"Hasta la muerte..."
Marjeline
Marjeline ayant vu entrer Ivori et ne voyant toujours pas lell ressortir de la tente entra à son tour..

Salut à toi le Sanctus ohh mais té la aussi le zara ja contente de vous vouèrre a ct'heure ben contente même, hé hé"

"Ben alors qu'esque tu fais le lell ta raconte ta vie ou quoi.. Ta dis pour les hommes en noirs la dehors et la bannière bizarre moi jdisions faut tout cramer ici et pis faut tous les zigouiller.. ah pis ya un panier bizarre dehors qui pendouille.. z'attendiez l'facteur ou quoi..?"

Jetant un coup d'oeil lubrique a la gniole que tenait jalousement la rousse marjeline la regarda toute gentillement..

"Diz-y la belle.. Va po garder la lourde sans bouèrre un chti coup hein..? Va bien m'en donniez un chti peu..?"

Marjeline regardait la bouteille qui était bien peu remplie mais ce dit qu'un ptit coup derrière la cravatte sa ferait pas de mal..

Citation:
Et une rasade dans l'gosier.
Maaaa ! ¿Qué putada es eso?
Un air de dégoût voila le sadisme pervers de la rouquine, mais un quart de seconde seulement.
Si on lanssse l'assssaut ce sssoir, on pourra en profffiter pour aller bisssonner leur églissse. C'est la tradition, Grom ! On a dézà oublié de l'faire en Franssse-Comté... C'est impardonnable !
Elle en profita pour glisser quelques mots à l'oreille de son compagnon d'coup fourré, foireux et fangeux même, tout en gardant un œil sur la bouteille, une main sur Lingus et un ch'veu sur la langue ! Foutue tignasse de rouquine...


Marj la bouche ouverte suivait la bouteille.. jetant un regard mi miel mi son à la rouquine qui maintenant s'occupait de son homme..


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Svaltard
[Dans la nuit du 1 au 2 juillet - de Dijon à Autun]

Les renforts arrivaient de la capitale après que la révolte ait échouée. Dans le groupe, il y avait Ardath qui chevauchait Infortune à côté de Svaltard, et Tybalt était sur son âne, à côté aussi. Pour les autres, ils ne s'en occupaient pas.

Quand les remparts furent en vu, en même temps que les tentes à leurs pieds et les petites silhouettes à leurs sommets, Svaltard sentit son estomac se serrait. Il n'avait jamais participé à un combat, un vrai, sur un champs de bataille autre qu'une taverne, pas comme celui dont il avait usurpé l'identité. Si Chaos était en vie, un sourire se serait dessiné sur son visage à l'idée de tâcher ses vêtements du sang de soldats et de paysans qui ont pris les armes. Lui était sadique et n'avait pas peur de la douleur, celui qui portait dorénavant son blason sur un bout de tissu caché sous sa bure, non. Même si il ne l'avait pas dit, il avait peur d'y perdre la vie, et son bras blessé ne le rassurait en rien. Mais que vaut la vie si on ne prend pas de risques ? Toute sa jeunesse, jusqu'à ses 20 ans, il a été enfermé et couvé comme un vase qui ne sort jamais de la maison. Maintenant, c'est fini. Il allait profiter de sa liberté et mettre ses tripes à l'épreuve. Il se retourna vers Ardath, et lui dit :


J'ai pas envie de saluer tous les gueux du coin en leur souhaitant bon courage pour la nuit prochaine, alors je vais chercher un coin pour dormir. Tu veux venir ?

C'est qu'après que sa proposition soit sortie de sa bouche qu'il se rendit compte qu'elle pouvait se méprendre sur ses intentions. Il lui avait proposé de venir dormir en tout bien tout honneur, mais après ce qu'il s'est passé hier soir, ça pouvait prêter à confusion. Svalt voulait se rattraper, mais il allait la faire passer pour une fille qu'on invite dans sa chambre comme ça, pour la nuit.
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Ivori
Après avoir susurré des mots doux à l'oreille de Grom, la rouquine remarqua une jolie blonde qui lorgnait sur sa bouteille avec envie. Elle l'avait déjà aperçue lors de leur longue séance de discussion entre Réformés.

Ivori lui adressa un grand sourire avant de lui tendre la bouteille.

Évidemment qu'tu peux t'en coller dans l'gosier, guapa ! C'est quoi ton p'tit nom déjà ? Lo siento pero avec tous ces visages qui défilent sous ma lame, j'en perd la mémoire... Mar... Raaahh... Mar... Mar ?

La belle Andalouse sourit l'air un tantinet niaiseux, de toutes ses dents bien blanches, un peu merdeuse de ne plus arriver à mettre la main sur le nom de la belle blonde. Mais faut dire qu'elle avait déjà l'autre main occupée à remonter le long de la cuisse de Lingus. On peut pas tout faire en même temps hein ! Chaque chose en son temps... Le plaisir d'abord, le massacre ensuite et la réflexion enfin ! Surtout en ces temps d'guerre !

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"Hasta la muerte..."
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