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[RP] Le Lion est mort ce soir

--Reginae.




[Jardin des Délices]

La Sicaire cette fois a fait venir par des anges marchand ambulants des quantités de mets raffinés incroyables. Parce que là, faut pas louper une miette de ce qui se passe, tant tout devient hilarant.


Reginae s'est adossée sur le flanc d'Ernestine, car après essai, le nuage synthétique n'est point confortable. Le Très Haut dans son élan de création a donc décidé de tester autre chose: la neige artificielle. A ce jour pas d'utilité...mais qui sait dans des siècles?


La bourgogne...quel Bordelum !


Sur une vision panoramique, on a les trois armées assaillantes. Après les yeux bleux d'Eikorc à Cosnes, aujourd'hui ce sera l'étendard bleu à Chalon. Tant de bleu, qu'on pourrait se croire en bordure d'océan, en Bretagne tiens. ah ah ah l'armée aux portes de Dijon a laissé passer 2 lances de révoltés, destinées à grossir l'armée DTC ! ainsi la Bourgogne protège ses militaires, et laisse la population mourrir. Quelle couardise, quel manque de panache...Armoria, Asdru et Erick: 2 pairs de France et un Duc, sans noblesse d'âme. Combat armée refusé, la populace de gueux peut bien perir..leur gras séant reste incrusté dans leur fauteuils en peau d'escargot tané.

La feu sicaire observe le vrac / foutoir / organisation génialissime (barrer la mention inutile - l'avenir le dira)


- Le fernand qui a kidnappé Lothilde ! muahhh ahhh ahhh enfin elle va pouvoir purger sa peine prononcée par ses soins au tribunal révolutionnaire de Pontarlier, la vilaine excitée montée sur ressort. En parlant de ce tribunal, une étrange sensation la traverse, le reflux d'une réponse jamais obtenue, sans doute pour n'avoir pas posé la question: pourquoi est ce le seule moment où elle s'est senti proche de Sanctus? Leurs chemins se sont croisés, ils se sont cotoyés, mais une tranchée les a violemment séparés. Quand il arrivera à son tour au Jardin des Délices, elle lui dira à quel point elle l'a admiré. M'enfin là, le Sanctus il semble heureux comme un pape..si j'ose dire.

- Le comme-baque de Humbert, un sicaire disparu depuis nombres années, dont la légende n'est plus à faire. Il sort d'où lui?

- Le Gromukus qui braille sous les remparts. Son soucis à lui, c'est que quand il mène une armée, il boit moins. Et le manque lui provoque des réactions totalement délirantes, n'ayant aucune logique. Ainsi il suffirait qu'un Andalou lui dise qu'il a pas les bijoux de famille d'attaquer lui tout seul Dijon, qu'il s'empresserait de le faire.

- le Primus Inter Pares, âme soeur de Reginae, qui est sorti de ses études de stratégie militaire pour se placer en embuscade entre deux cités. La feu sicaire le sait, le sent, ainsi qu'il en était de son vivant..Aileron va vers son dernier assaut. La mort ne lui a jamais fait peur, et cette fois, il semblerait même qu'elle le séduise.

- puis tous ces visages connus, tout ceux ayant compté pour elle sont réunis, les uns face aux autres. Frim, Lenada, Kalalou, les "grotteux"...Sauront ils un jour combien elle les a aimé?

Chaque jour son lot de surprises en ce mois de Juillet Rouge de l'an 1457 de l'ère de la Réformation de la Foy Aristotélicienne. Quel pied, vraiment !

Ah puis y'a une chose aussi...de par l'omniscience de son état..la feu sicaire peut voir plein de choses ! y compris la couleur des cuisses d'Eikorc, là bas au loin à l'Ouest.




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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine

Maathis
Athanase Maathis faisait les cent pas sur le chemin de ronde, face à l'ennemi. Lui qui tant de fois avait négocié pour la Bourgogne se trouvait face au Sans-Nom, à l'irréductible, à l'impossibilité de négocier... Sa pire crainte, finalement, de ne pouvoir convaincre, non parce qu'il n'y échouerait, mais parce que les servants du Sans-Nom ne saurait écouter la raison. La discussion en elle-même ne nécessite-t-elle pas quelques postulats de bases, sur la nature des choses, sur la nature du monde, et plus généralement toutes choses dont l'origine divine ne souffre aucune discussion ?

La foi, la sagesse, la justice, le courage et l'humilité étaient les maître-mots de la noblesse. Toutes formes de pensées et tous concepts autres ne pouvaient qu'être rejetés par qui se disait noble. En face de lui se trouvait tout son contraire, un ramassis de sans foi ni loi, couards au points de passer au fil de l'épée les manants qui avaient le malheur de passer par là, et prétentieux comme seuls le Sans-Nom peut inspirer à un humain.

Avisant les grotesques personnages, à peine plus loin que la portée des arbalètes, vociférer des paroles inaudibles pour les défenseurs, il se prit à se demander quelle faillite avait conduit ces hommes à s'éloigner du Très-Haut. Puis entendant parler un peu plus loin sur le chemin de ronde, il vit son ami Sombernon qui devisait avec le maire d'Autun ; s'en rapprochant, il les entreprit :


Ma dame, cher duc, tous les préparatifs se déroulent comme prévu ?
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Armes en cours de réfection.
Sorane
Toujours 2 juillet, toujours sur les remparts d'Autun

Sorane remercia Leseigneurnoir et ce bon père Graoully :

"Merci mes amis, oui j'espère que ce jour verra la fin de cette armée de nuisibles ! Ce serait effectivement le plus merveilleux des cadeaux !
Enfin s'ils essaient de se frotter à nos défenses, ils vont y laisser des os !"


Et à leur question sur le message, elle répondit :

"Un de leur gus, surement leur meneur, a hurlé au vent un truc qui surement s'adressait à nous, mais autant en emporte le vent ! Donc vu qu'ils semblent cruellement manquer de cerveaux avec un brin de jugeote, je leur ai fait envoyer un panier, pour qu'il puisse y mettre leur message. Encore faudrait qu'ils sachent écrire...
Mais bon Lingus et Sanctus savent manier le verbe et la plume.

Peut-être connaitrons nous leur revendication, encore faut-il qu'ils en aient !"


Sorane salue Maathis à son arrivée.

Maathis : Ma dame, cher duc, tous les préparatifs se déroulent comme prévu ?

"Ma foi oui, les volontaires en défense sont encore plus nombreux qu'hier ! Autun est imprenable ! Ils peuvent pique-niquer longtemps là en bas ! Peut-être que le bon air de notre coin aidera un peu mieux à l'irrigation de leur cerveaux !"

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Sorane
Autun, à l'intérieur de la ville, en plein coeur de la nuit du 2 au 3 juillet :

Plusieurs silhouettes s'affairaient sur la place de la mairie et l'une d'elle semblait donner des ordres.
Sorane leva les bras et les laissa retomber mollement de dépit, en pressant de nouveau ses aides :

"Vite dépêchez-vous et ne faites pas de bruit ! Nous devons cacher tout cela au plus vite, le mieux serait de les enterrer !"

Une poignée d'hommes tiraient des caisses et des tonneaux... Ils quittèrent la place pour s'enfoncer dans les ruelles sombres.

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Gromukus
Dans cette tente, cette guitoune/taverne de voyage ça refaisait le monde.

Oui on pourrait attaquer là, ou là, ou encore là. On a l'embarras du choix. Ou alors on pourrait aller là.

Décidément il en revenait toujours à là, c'était une idée fixe. Son sourire sadique ne trompait pas. Les femmes non loin faisaient connaissance, la Ivy était bien remontée, comme à son habitude.

Pour ma part, je ne dirais qu'une chose : vamos! On va pas faire les marioles en bas des remparts pendant des lunes encore ! Si on nous amène pas la Inge no sé qué et tous les chiens de l'Église, on ira les chercher par la peau du cul pour l'une et des roubignoles pour les autres.

Haha bien dit ! Et ouais c'est bon j'ai passé le message...

Qu'il avait dit sûr de lui. Un certain Farfadet déboula alors de nulle part armé d'un panier, et oh surprise il n'y avait pas de tête dedans. Il engueula le Gromuk, soit disant que les autres en haut étaient tout bouchés de la feuille et n'avait rien compris du tout ! Ce petit homme vétu de vert savait être bon espion, parfois... Grom prit sa plume et griffona quelques lignes.




Aux bons gueux d'Autun

Nous fiers Républicains réclamons la livraison des évêques Boris et Lasdrubal, ainsi que la mule Ingebourge, le cureton, le diacre et le pape en 6 paquets bien distincts, ou dans un seul gros paquet à votre convenance. Nous acceptons aussi bien évidement toutes sortes de nobliaux. Nous les passerons alors à l'interogatoire, avant de les exécuter comme il se doit.

Ne vous rendez pas complices en protégeant ces faquins, le village est cerné, un maraud est planqué dans chaque fourré. Tous ceux qui défendront la ville, même les plus honnêtes d'entres vous, les bons gueux, mourront de nos mains. Et sans remord encore.

Rejoingnez nous, la lutte contre les nobliaux ne fait que commencer ! Coupons leur la tête !

Gromukus

PS : Ils devraient déjà être livrés.


Quelqu'un a quelquechose à rajouter avant qu'on balance Farfa et son panier ?
Ardath
[La veille au soir, entre Autun et Dijon]

Ils sont en lances mais elle n'est pas assurée. Pas pour elle, ça non, elle s'en tirera. C'est vers l'âne et Tybalt qu'elle jette fréquemment des coups d'oeil.
Elle lui a dit de marcher vers l'extérieur, il pourra plus rapidement se dissocier du groupe au besoin, qui irait tirer l'épée sur un môme de 8 ans ?
Même dans cette grande partie de chasse à la sorcière qu'est devenue la Bourgogne personne n'irait faire ça.
L'Enseigne y croit en tout cas. Elle en a besoin.

Infortune avance, indolent comme d'habitude. Ce n'est pas un coursier, un destrier ou quoi que ce soit. Juste un cheval d'une trentaine d'écus acheté à un maquignon breton. Sans prétentions aucune, tout juste un cheval de bât. Mais le sien, z'ont traversés bien des plaines ensembles.

De temps à autres elle surveille qu'il arrive rien à Chaos.
Entre les deux elle songe à l'Aurel. Qu'est ce qu'il dirait s'il savait qu'elle s'était trouvé quelqu'un d'autre ?
Rien, probablement. Elle lui avait rendu la liberté qu'il demandait. Ça voulait sûrement dire qu'il lui avait rendu la sienne.
Les desseins de l'ange comme l'appelait Ker' avaient toujours été impénétrables.

La chevauchée se fait sans heurt aucun.
Ils arrivent à Autun, plantent leur tente, l'Enseigne couche Tybalt, déshabille les deux montures et va rejoindre l'enfant, profite des derniers lambeaux de nuits arrachés par un soleil trop conquérant à son goût.
L'après-midi les fait rejoindre la DTC et son état major grognon.

Si c'était pour pour la châtaigne la moufette serait déjà loin. Enfin, pas tant que ça. A un pas d'arme dans le Limousin, qui piétine d'ailleurs.
Pour l'instant elle reste. Supporte les portes qui claquent sans fin. Les fous qui ne veulent que s'abreuver de sang et ceux qui cherchent une épée.
Frôler des Lions, rien que l'idée la fait frissonner, elle n'est pas bien auprès d'eux, pas des leurs. Pour se rassurer elle caresse le pommeau de son épée tout en sachant que souris parmi une bande de chats elle n'a aucune chance s'ils décident de se retourner contre elle.


[Nuit du 02 au 03]

Ils n'ont pas dit s'ils avaient besoin de cavalerie ou pas. Elle est grimpée sur son cheval, permet de fuir plus vite en général.

Elle sait pas s'ils sont censés patrouiller ou charger, on sait jamais rien d'toute façon ici qu'elle bougonne.
Tout d'un coup deux hommes sortent des fourrés.


Citation:
03-07-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par Diwen.
03-07-2009 04:10 : Vous avez été attaqué par Blackbury.


Puisqu'il n'y a pas d'ordres elle se contente de faire faire volte face à son cheval, de serrer les mollets et de s'éloigner au galop.

Le reste de la nuit se passe sans incident notable. Tant pis.
Elle rentre, va se coucher. Dormir le jour, soldat …

_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Accrosenseo


[ Dans la nuit .. Autun 4eme jour ]

Mais quand est-ce qu'on pourra roupiller sans être dérangé par des défenseurs maigrichons? a marre non de d'la!

Son épée avait perforé quelques flancs sans plus d'effort que les nuits précédentes, ca devenait rangaine de voir des gringalets.
La belle, dans la moiteur de la nuit chaude regardait les âmes courgeuses leur faire face et défendre les remparts, uns à un blessé ou pire jusqu'au dernier et une nuit de plus passa!

Le sang tachait ses mains, ses vêtements, sa lame!


Rien que de l'ordinaire finalement.. rien que cela

Elle regagna le campement un long moment plus tard, se delesta de ce qu'elle portait, enfila une chemise et alla se blottir dans les bras d'un homme qui lui fit oublier les douleurs du corps.. comme il savait toujours si bien le faire.

Le monde des rêves prit la relève..


_________________
Humbert
[Toujours devant le camp DTC]

BEEEEEHHHH BEEEEHHHHHH !


Clic clac



Tiens c'est marrant on dirait un mec qui met un carreau dans son arbalète.


pfffffffffffuiiiiiiiiiitttt !!!!!!!!!!

Le trait file en va se planter à deux mètres d'Humbert. Le tireur n'est pas loin mais pas loin du tout. Il peut l'entendre.


Je hum... Je... Bonsoir. Belle nuit, non ?



Clic clac


Hum. Figurez-vous que j'ai oublié le mot de passe.


Un dernier espoir avant que l'autre ne l'aligne.

Clic clac
Clic clac
Clic clac


Ah tiens, y sont plusieurs maintenant ... Bon...


Kurian ! Rufian ! Ca, c'était pour Genève.

Armoria à mort ah ! Ca c'était pour Dijon, forcément...

Bon. Dernier espoir...
Humbert prit son souffle... Peut-être le dernier et s'égosilla :


Je fais pipi dans le lavabo !
Marjeline
Citation:
Après avoir susurré des mots doux à l'oreille de Grom, la rouquine remarqua une jolie blonde qui lorgnait sur sa bouteille avec envie. Elle l'avait déjà aperçue lors de leur longue séance de discussion entre Réformés.

Ivori lui adressa un grand sourire avant de lui tendre la bouteille.
Évidemment qu'tu peux t'en coller dans l'gosier, guapa ! C'est quoi ton p'tit nom déjà ? Lo siento pero avec tous ces visages qui défilent sous ma lame, j'en perd la mémoire... Mar... Raaahh... Mar... Mar ?

La belle Andalouse sourit l'air un tantinet niaiseux, de toutes ses dents bien blanches, un peu merdeuse de ne plus arriver à mettre la main sur le nom de la belle blonde. Mais faut dire qu'elle avait déjà l'autre main occupée à remonter le long de la cuisse de Lingus. On peut pas tout faire en même temps hein ! Chaque chose en son temps... Le plaisir d'abord, le massacre ensuite et la réflexion enfin ! Surtout en ces temps d'guerre !


Marj attrappa la bouteille et la vida goulument laissant glisser la dernière goutte le long de son menton..

"Merci j'avions ben soif.. ben c'est marj moi et toi ta qui..?"

Puis regardant les mâles..

"Bon c'est po tout sa mais c'est quand qu'on brûle..? J'pourions commencer par l'eglise..? mais jvoudrions bien avant que le kirk y nous chantoit une tite chançon dans l'eglise avant dla cramer sa mettrais du coeur à l'ouvrage c'est qu'on s'ennuie.. Crève tous comme des crèpes... tzzzz un ziiip et pouf un de moins... Sa quand qu'on crève du lourd...???"

Marj regardait toujours les hommes avec une attention particulière pour l'arrière train d'un homme qui se tenait tout près.. Elle allait le prendre a pleine bouche...

"Ben c'est toi lell j't'avions po reconnu"..
Asdrubaelvect
[Toujours le 2]

Quel plaisir de voir une bonne partie des autunois près à défendre leur ville, près à défendre leurs croyances, leur Foi, leurs champs, leur vie contre ces animaux qui étaient l'antithèse de toutes leurs valeurs.
Il répondit à Maathis dans un premier temps.


Cela m'ennuie que nous ne puissions point créer d'armée à l'intérieur de ces murs... Nous aurions pu avancer et aller mettre à bas leur ramassis de brigands qu'ils appellent armée.
J'ai fait le tour des défenses, en l'état actuel, ils ne peuvent pas entrer dans Autun : d'une part car nous sommes plus nombreux qu'eux et que ces murailles devront être passées mais également car l'Éternel nous protège et que jamais il ne laissera ses enfants mourir pour assouvir les desseins de ces suppôts du Sans Nom.


Il se retourna alors vers Sorane, se rappelant de ce qu'elle avait dit.

Leur envoyer un panier pour qu'ils nous fasse passer un message ? Mhmmm... Je ne sais ce que vous attendez d'eux, mais pour ma part, aucune négociation n'est envisageable avec ces criminels et ces pervertis.

Il haussa les épaules et salua d'un signe de tête Graoully et Leseigneurnoir.

Enfin... je vous assure qu'ils n'attaqueront pas ce soir, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Pour ma part, je retourne travailler sur les quelques informations que l'on m'a laissé entendre sur l'état de notre duché.

Et le Duc s'en fut...

[Le 3 juillet, murailles d'Autun]

Asdru s'était levé avec le soleil pour monter sur les murailles et prendre le relais de ceux qui avaient passé la fin de nuit à guetter.
Il aimait l'aube, le moment le plus frais de la journée, le soleil était au plus bas de la journée, la nature est encore fraîche...
Il profita de l'instant pour détailler l'armée ennemie, il espérait pouvoir dénombrer le nombre de nouveaux arrivants dans celle-ci pour deviner s'il y aurait attaque en ce jour ou pas...

Quelle folie avait pu conduire tous ces hérétiques devant les murs d'Autun ? Quelle pression avait imposé la Créature Sans-Nom à ces âmes perdues pour qu'elle vienne s'attaquer à la lumière de ceux qui vivaient pour le Très-Haut ?
Etait-ce un nouveau défi que le Tout-Puissant laissait à ses enfants pour qu'ils prouvent que les principes et les vertus enseignées par Aristote et incarnées par Christos n'étaient pas perdues. Pour qu'ils prouvent que les Hommes demeuraient les enfants du Très-Haut...
Le clerc qu'il était cherchait des réponses, aussi il se mit à prier à voix haute.


Toi qui fait et défait tout, quel défi imposes-tu à tes enfants ? Doivent-ils montrer qu'ils sont attachés aux enseignements de Tes Prophètes et qu'ils sont prêts à défendre Ton Eglise et ceux qui Te servent.

Offre aux Autunois et aux Bourguignons le courage d'aller affronter ceux qui s'écartent de Ton chemin. Efface leur peur et guide leur bras.
Fais de tous Tes enfants ici présents qui protègent leur ville, leur duché, Tes Eglises et tes principes, Tes soldats. Fais même des plus faibles de véritables remparts contre l'Hérésie.

Saint-Miguaël, Toi qui protège mon fils, offre à tous les Autunois et les Bourguignons la capacité de se transcender pour les autres, pour la communauté, pour le Très-Haut et les Hommes.

Sainte Raphaëlle, Toi qui sait offrir la Conviction même aux plus tièdes des Enfants de Dieu, vient près des Autunois et aide les à toujours aller de l'avant pour vaincre l'Hérésie.


C'est alors qu'il chanta la prière et l'invocation de Sainte Raphaëlle, l'Archange.

Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donnes-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !


Sa prière continua quelques minutes encore, puis il reprit son tour de ronde pour surveiller les hérétiques.
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Leseigneurnoir
[Nuit du 2 au 3 et matin du 3 juillet, Haut des Murailles d'Autun]

La nuit était sombre, la capitaine fesait sa ronde comme chaque nuit.
Il admirait toutes les lueur des torches qui brulait dans le campement de l'armée enemie. Chaque jour le campement s'agrandissait ...

Au petit matin il fut interpelé par des bruit de pas, il regarda dans la direction d'où cela venait et il vit Asdrubaelvect qui priait.
Il le regarda un moment, puis le duc se releva et fit une ronde.

Maintenant qu'l n'était plus tous seul, il s'assit, adosser à un créneaux de la muraille et il se reposa

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Svaltard
[Nuit du 2 au 3 juillet, en retrait]

Le brigand apparut de derrière un arbre jonchant le chemin qui reliait Dijon à une autre ville. Quand la nature appelle, on ne la fait pas attendre. Il reprenait son bâton qu'il avait posé contre un autre arbre -pour pas le mouiller, dans la nuit, on voit pas grand chose-, et commençait à reprendre la direction du campement. Après une dizaine de minutes de marche, il se rendit compte qu'il s'était trompé de côté. Heureusement qu'il n'était pas meneur de groupe, il aurait été capable d'emmener la moitié de l'armée en Champagne ; et heureusement qu'il n'est pas philosophe, il n'aurait fait que trouver le contre-sens de la vie.

Chaos fit donc demi-tour, dans le bon sens cette fois. D'ailleurs, les silhouettes qu'il voyait bougé en témoignait, et celle d'une cavalière lui fit apparaitre un sourire en coin. Ardath, fidèle à son statut de cavalière gasconne. Il la retrouverait plus tard, et il lui dira "Ceux qui disent qu'on attaque des défenseurs sont soit vantards, soit aveugles". D'ailleurs, en parlant d'attaquer, y a deux gueux qui courent vers lui, et d'après ce qu'il entend, les autres de l'armée DTC leur courent après.


Citation:
03-07-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par Diwen.
03-07-2009 04:10 : Vous avez été attaqué par Blackbury.


Svalt resserre sa poigne sur son bâton, sentant la douleur dans son bras se réveillée. Non, il ne lâcherait pas. Non, il ne se cacherait pas. Oui, il va leur briser le crâne à ces marauds qui ont leurs épées sorties ! Il s'avance, tenant le bâton à deux mains. L'un des deux hommes changent de trajectoire et préfère apparemment ne pas se battre, l'autre par contre fonce sur lui. Sa silhouette se définit, il a l'air costaud, vêtu de rouge et de blanc.

"C'est le métier qui rentre" pensait-t-il, essayant de ne pas se décaler sur le côté pour éviter de se prendre la lame dans le ventre. Il approche, il est bientôt là, il est tout près, son épée est levée et...


Poc !

Il a donné un coup de bâton dans le visage de l'homme qui se stoppa net, lâcha son épée et tomba au sol, assommé, mais encore en vie. A cet instant, il était bercé par une douce sensation de puissance. Il n'était plus en taverne où il se prenait des raclées, il n'était plus chez lui où ses parents le commandaient. Il était sur un champ de bataille, un ennemi soumis devant lui. Le finir ou le laisser là ? D'autres arrivaient, il n'était pas le seul à avoir remarquer cet homme et son compagnon qui était maintenant loin, ou mort plus loin. Il fallait une première fois à tout, il faut tuer une première fois. Chaos leva son bâton, tel un marteau qui s'apprêtait à frapper, et l'abattit sur la tête de l'homme. Du sang se répandit doucement, s'insinuant entre les cailloux. L'homme regardait le spectacle, comme pour être sûr qu'il avait fait ce qu'il venait de faire. Ainsi il se rapprochait d'avantage du vrai Chaos, le Monstre de la Grotte, l'Adolescent de Genève.

Citation:
03-07-2009 04:11 : Votre arme a été détruite.
03-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Diwen. Ce coup l'a probablement tué.
03-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Diwen. Ce coup l'a probablement tué.


D'autres brigands se jetèrent arrivèrent sur les lieux, plantant leurs épées dans le corps pour être sûr de l'achever. Dommage, il aurait bien voulu prendre l'épée, même si par l'un des plus grands mystères de la vie des Royaumes, celle ci se brisa comme un vase en porcelaine. Svaltard, lui, retourna au campement pour se reposer, et irait en taverne, plus tard.
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Sieurfernand
Des belles blondes, des belles brunes, des belles rousses, et toutes portées sur le goulot en plus, la tente de Sanctus commençait à ressembler à un lupanar.
Fernand fit le tour des bouteilles en vue sur la table.... de la bibine locale qui avait l'air pas si mal, en tout cas les mouches à vins avaient l'air d'apprécier. De la bière évidemment... mais il manquait l'essentiel.
Il fourragea dans un sac de toile qu'il avait apporté.

Quand on distille, faut pas boire, se disait Fernand et cette devise pleine de bon sens s'appliquait à tout un tas de domaines variés.... Et puis ce sont toutes ces petites mouches qui transforment le bon vin en vinaigre ...
Il émit un grognement désapprobateur. Comment voulez-vous faire une guerre dans des conditions pareilles?

Il sortit 3 bouteilles d'alcool de cailloux. une de spéciale, une de percutante et une de pure ... cuvée spéciale. Il les tint loin des flammes et des coudes maladroits, on avait eu il n'y a guère longtemps un petit accident qui avait couté une foret, ce n'était pas le moment de calciner toute une armée.... surtout que c'était boisé dans le coin....

Il regarda Grom catapulter le nommé farfadet tout hurlant par dessus les remparts avec son message accroché au cou


- ... ohhh la belle verte!!!

Il jeta ses textes républicains dans le petit brasero au milieu de la table de campagne - ce n'était pas cette fois-ci qu'ils serviraient - et se pencha sur les plans de bataille. Il gribouilla ici et là, fit un commentaire ou deux sans conviction. La guerre, c'est simple. On prend un truc coupant ou contondant et on tape sur l'ennemi. Exactement ce qu'il lui fallait en ce moment.... des vacances quoi.
Il ouvrit la première bouteille de grès avec précaution et attira immédiatement l'attention des connaisseurs et la curiosité des néophytes... La différence étant aisée à faire. Les connaisseurs une fois le produit identifié s'étaient raidis et se tenaient prêts à piquer un cent mètres. Certains avaient un oeil voire les deux qui allait du feu à la bouteille et de la bouteille au feu, estimant la distance de sécurité.
Quant au autres, eh bien ... ils étaient simplement curieux.... ce qui est insensé...
En maitre artificier qu'il était, Fernand réprima un sourire et se contenta d'un haussement de sourcil.


- Puisque la diplomatie s'est exprimée, on pourrait peut-être oublier l'ordinaire et s'en jeter un petit?
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Angie9278
Angie arriva tard au campement, ce fut encore une de ces nuits très mouvementer, ils avaient encore combattu contre les autunois et en avaient tués beaucoup, elle n'arrivait pas a comprendre qu'ils s'acharnes comme ça mais si cela leur fesait plaisir, qu'ils viennent... au moins sa leurs fesais une occupation.

Arriver au milieu du camp, elle decendit de son destrier, accompagnée de son homme et entra sous la tente épée à la main.

Elle s'arreta, sortie un chiffon de sa besace et se mit a essuyer le sang qu'il y avait dessus. Elle regarda autour d'elle et vit sa soeur, bouteille à la main.
Angie s'approcha d'elle, sourire aux lèvres


"Alors chere soeur, toujours une bouteille à la main a ce que je vois !! tu fetes le nombre de crétins que tu as tués cette nuit ?"

Angie lui prit la bouteille des mains et en avala une grande rasade
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La route des enfers est façile à suivre, on y va les yeux fermés.
Graoully
[Aube du 3 Juillet]

Après s'être endormi tôt la veille, Graoully s'était levé à l'aube et était directement monté sur les remparts afin de voir où en étaient les suppôts de la Bête. Il salua les connaissances qui avaient pris leur garde cette nuit. Au loin, toujours ce campement, silencieux à cette heure - pour combien de temps ? - rempli d'hérétiques et de brigands.
Ils voulaient des têtes, c'était certain. Et bien ils ne les auraient pas. Autun tenait toujours, et n'était pas prêt de tomber !
Il admira alors le lever du soleil. Une nouvelle journée allait commencer. Le grand jour de les repousser était-il enfin arrivé ? Seul l'avenir le leur apprendrait. La veille, il avait dit une prière pendant la messe pour les défenseurs. La prochaine messe serait à leur intention. Le tocsin avait déjà résonné une fois, et Graoully était prêt à tout moment à le refaire fonctionner. Le Livre des Vertus à la main, il marmonna, contemplant tour à tour le camp et le précieux ouvrage.


In hoc signo victor eris...

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