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[RP] Le Lion est mort ce soir

Accrosenseo


[ Au campement ]

Il est des jours plus difficiles que d'autres
Il est des jours où la tisane ne passe pas.. mais alors vraiment pas!


Pfff c'est à rendre malade ce truc! déjà faut de coltiner des villageois espions venus on ne sait comment jusqu'au lieu de rassemblement et en prime ils apportent des trucs imbuvables!

Inhumain j'vous l'dis! sacrilège!


Elle se lève, va fouiller dans ses affaires..

vide!
vide!
vide!
toutes les fioles et bouteilles sont vides! rhaaa doux nectar j'ai mal prévu sur ce coup-là!

Aïe! fichues douleurs! pas costauds les Bourguignons mais tapent fort!
Et vlà mon beau physique marqué de bleus! bleus que dis-je.. noirs!
Ah non là c'est un.. un..
se penche comme elle peut sur le bas de son corps.. suçon! n'en revient pas.rhoo il a osé la canaille!

Un rictus se dessine sur ses lèvres.. repensant au p'tit matin..

Eh Oh par là! z'avez de quoi boire??

V'là qu'elle criait la belle! Toujours en vie sans blessure.. ca tenait presque de l'exploit quand elle pense qu'elle n'arrive pas à traverser le pays comtois sans se voir une armée sauter sur elle! pfff ah quand même ca faisait du bien de se sentir en vie! et voir sauter les p'tits Bourguignons était ... plaisant .. oui ca l'était grandement !

Elle attendait faisant le tour qu'on lui offre une tite cuite.. de celle qui lui ferait faire mille folies! pfff poinct trop quand même la nuit s'annonçait bientôt.

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Humbert
[presque devant la tente de Sanctus et Gromukus]

Je fais pipi dans le lavabo !

Ah la vache, c'était le bon.
Quatre arbalétriers l'encadraient maintenant.

"On va te mener à nos chefs. Pauvre vieux, tu vas pleurer ! ".

Humbert s'approcha, plutôt ... anxieux.
Ses gardiens écartèrent les pans de toile de la tente des chefs...
C''était une vrai tente de chef, avec des dorures, des oriflammes et tout et tout.

De dos, un homme était plongé dans la lecture de grossières cartes de campagne mais il fut le premier à se tourner vers lui.
Humbert le reconnut de suite.

Ah la vache !!!

SANCTUS !!!!
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J'ai ordonné MrGroar.
C'est tout dire.
Tks27
4eme jour... 4eme jour d'un carnage sans nom. Et toujours au meme point. Au pied des remparts! Tks commencais a se lasser... Marre de voir toujours ces memes remparts, marre de tuer encore et encore sans aucun résultat notable... Le moral en baisse et la fatigue se faisait ressentir. Heureusement sa belle, sa bien aimée était là... C'est tout ce qu'il voulait. Etre avec elle, auprés d'elle et profiter du temps qu'ils leurs restaient...

-Eh bien ma belle sacrée voyage que tu m'a proposé là^^ Cela dit je ne suis pas mécontent d'etre sortit de ma vie paisible et enuyeuse a mourir^^ Mais... sa serait bien qu'on arrive a entrer... Je suis pas trop camping et je dirais pas non a un bon lit... Pas seul si tu vois ce que je veux dire^^
Zeus007
Sur les remparts d'Autun-la-Grande, début de la nuit du 3 au 4 juillet 1457

Zeus commençait sa ronde comme tous les soirs depuis que ces renégats s'étaient traitreusement pointés devant Autun, il croisa ses fiers compagnons d'armée et les nombreux habitants armés de leur courage et de leur loyauté sans failles.

Ils pouvaient bien venir s'ils voulaient, ils seraient reçus, ces manants, et repoussés comme ils le méritent !!!
Seule la vérité et la loyauté triomphent ici-bas !!!

Citoyens d'Autun, si vous voulez restez libres, heureux et prospères, repoussons ces rustrers et vils personnages qui se croient tout permis !!!

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La mort est plus légère qu'une plume, le devoir plus lourd qu'une montagne
Bastienz
Sur les Remparts Autun! 4 eme Jour!


Toujours rien. L'armée des brigands grossissait au fur et a mesure, des hérétiques et des ennemis du Duché arrivaient par diverses chemins. Bastienz se baladait sur les remparts froids et terne. Les dalles étaient vielles et usés pour la plupart. Cependant, elles avaient résistaient. Le temps les avaient abîmés, mais elles restaient d'une solidité stupéfiante. Après voir quitté le groupe de défenseur ou il était assignés depuis 2 jours, il était revenu aujourd'hui tout seul n'ayant pas trouvé le responsable des défenseurs. Se baladant pendant des heures, Bastienz aperçut diverses personnes qu'il connaissait un minimum. Il réussit a repérer le maire, le prêtre de la ville, le préfet et quelques autres connaissances. Le maire et le prêtre étaient rassemblée avec d'autres défenseurs. Tournant la tête, il aperçut du mouvement du coté des brigands! On pouvait apercevoir des gens mangés, d'autres faire le gardes, joué aux dés... Sur le coté, un peu espacé, une tente se trouvait la avec un étendard. Sûrement celui des "réformés". Apparemment, ils abattait les arbres. Pour en faire quoi? Bastienz ne le savait pas, il se contentait de les surveiller de loin.

Puis regardant a nouveau le groupe du maire, il aperçut une ficelle glissant du haut des remparts jusqu'en bas, ou est accroché un sac. Que se passait il?
Laissant cette question d'en un coin de sa tête, il se leva, prépara ses affaires, et au cas ou c'était pour se soir, partit au renseignement!
Sanctus
[Tente de Gromukus, généralissime malgré des armées de la réformation de la foi]

Entendant une voie familière dans son dos, Sanctus se retourna prestement et il manqua de tomber, saisit qu'il fut par la vision qu'il avait devant lui.

Hum... Humbert ? Est-ce toi ? On te disait mort depuis des lustres. Que Deos soit loué ! Dans mes bras mon frère.
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Préfet du Prétoire du Lion de Juda (Pépé)
Lothilde
[sous les remparts d'Autun...l'avant-veille du surlendemain...le 2 juillet, peut être..]

Elle ne sait plus, mais il fait nuit. Elle se pince discrètement pour se convaincre qu'elle est là et pas ailleurs. Sans lâcher pour autant la chemise de son ravisseur de peur de le perdre dans ce cloaque . Un comble, après avoir tellement espéré pouvoir l'éjecter de son cheval à elle, voilà qu'elle s'y accroche comme une moule à un rocher, au milieu de cette racaille de dégénérés. Elle a sacrément la trouille.

Dans la nuit trouée des feux allumés un peu partout au pied de l'enceinte d'Autun, c'est l'apocalypse. L'enfer, tiens, comme l'a décrit cet italien.. elle s'était d'ailleurs honteusement délectée des vers qu'il avait écrit, osant même trouver ça très drôle mais s'était bien gardée de confier au clerc chargé de laver les mauvaises pensées qu'elle n'en croyait pas un mot...Elle avait eu tort. L'enfer, il est là...Les curés ont toujours raison. Oui, enfin, il ne faut rien exagérer non plus..

Évitant de justesse un os de volaille tout droit éjecté du chicot d'un édenté qui croisait à proximité, elle n'a pas eu le loisir d'échanger quelques propos philosophiques avec ce républicain assis devant le feu qui arrive à émettre trois mots de suite sans roter, mais se rend à l'évidence que ses propos cohérents et pour dire presque intelligents ne l'épargnent pas de la muflerie propre à l'espèce mâle

Oui, elle fait la vaisselle. elle n'a pas une connaissance parfaite de cette activité, mais elle n'est pas sotte, elle va se débrouiller très bien..
Du moins, elle plongeotte le bout des doigts avec dégoût dans la grande seille où barbotent quelques écuelles crottées au milieu d'un tas de détritus qu'elle préfère ne pas identifier

Mais une main libératrice s'abat sur son épaule et elle sursaute en retenant un cri
hep ! fillette ! tu vas me faire des points d'armée...

Après la vaisselle, la couture...et demain, un coup de balai dans le fondement, messire, ça vous irait ? un accident domestique, banal, imparable, inattendu, imprévisible...
Mais évidemment, demandé si gentiment avec une petite pointe d'épée toute acérée qu'elle sent sur sa côte flottante, ça aide à prendre une décision rapide. Elle abandonne à regret sa belle vaisselle en essuyant ses mains sur ses hauts de chausses et suit docilement le chef sous son tref pour aligner sagement les points comme il faut, bien réguliers, sans abîmer le tissus des uniformes.

Un petit soupir de soulagement s'échappe de sa poitrine. Tant qu'ils auront besoin d'elle pour des sottises de ce genre, elle sera protégée des affreux qui rôdent. Elle lance un regard oblique vers le vilain qui est planté devant la porte de toile et se demande si...Non, vraiment, même en fermant les yeux et priant très fort la mère du petit Aristote..il lui faut une arme mais pas à ce prix là...
Et ses amis...une boule dans la gorge qu'elle avale péniblement...ses amis, peut être qu'ils se souviendront qu'elle existe. Pourquoi elle en doute, soudain...avec le temps qu'ils ont mis à ne pas bouger pour aller délivrer le tonsuré de Luxeuil, un prélat ! il a raison, l'espèce de prophète du coin du feu.. .enfin, si on leur pique leurs belles couronnes si ils sortent pas de leurs châteaux, peut être que...
Non, elle va se sauver, toute seule. Elle n'a besoin de personne...
Sur cette décision qui la rassérène, elle se pique le doigt et rate un point d'armée...c'est ballot mais c'est bien fait. Sabotage. Voilà un point d'armée qui va lâcher au premier pet de mercenaire.

Il faudra qu'elle pense à demander des aiguilles plus grosses.

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Lelldorin
Voila que Lell avait annoncer ce qu`il avait vue . Des va et viens dans la tente faisait place a de nouveau visage sans arrêt. Il restait la, dans l`ombre , ayant tout dit. Voyant Gromukus occupé a discuté de stratégie avec un homme , Lell resta silencieusement dans l`ombre.

Écoutant ce qui se passait, n`osant parler d`avantage , un sourire largement dessiné sur son visage. Lell sentit un regard se posé sur lui...se retournant, il fut surpris de voir sa belle reluqué son arrière train.

Humm..oui..faut croire que c`est bien moi...Lell lui sourit tendrement et se retourna vers les hommes qui discutait toujours.
Ingeburge
[In da town - Début de la nuit du 3 au 4 juillet]


Le regard fixe, Ingeburge examinait attentivement ce qu'elle avait devant elle. Et elle le pouvait d'autant plus que les rayons du couchant lui permettait d'étudier à loisir ce qu'elle avait sous les yeux. Fascinant.
D'ailleurs :

— Fascinant, souffla-telle.

Sa main gantée se porta sur la muraille — car c'était bien d'une muraille, enfin d'un bout, qu'il s'agissait. Elle pencha légèrement la tête sur le côté tandis que ses doigts couraient sur les aspérités, détaillant superficiellement le contour des massives pierres maçonnées.
Elle répéta :

— Fascinant.

Elle se redressa néanmoins. Elle n'était pas vraiment là pour débattre des mérites respectifs des pierres de granite et des pierres tenues par un mortier mais bel et bien pour surveiller les abords de la cité autunoise.
Elle laissa donc ses considérations architecturales pour se concentrer sur la mission qui lui était assignée. Enfin, qu'on lui avait assignée, qu'elle avait choisi d'assumer. Surveiller et défendre au cas où, tâcher de reconnaître quelques visages, y associer un nom et, à défaut, fournir des descriptions physiques le plus détaillées possible. Et surtout ne pas retenir les détails futiles comme le fait que le coutil semblait être un tissu très répandu dans le campement d'en face.

Ses yeux morts se perdirent dans le lointain s'attachant à l'oriflamme ennemie qui claquait dans le vent. Que n'aurait-elle donné pour la jeter bas elle-même. Elle participerait peut-être à cela mais mais elle ne pouvait pour l'heure le prévoir. Seul le Très-Haut savait.


L'obscurité commençait à se faire plus dense et elle se résigna à quitter son poste d'observation, sachant bien qu'elle devait éviter de rester à l'écart des autres. Plus prudent. Mouais. Non pas qu'elle ne savait pas qu'à demeurer isolée, elle courait plus de risque mais elle avait toujours aimé à être seule.

Elle rejoignit donc ses compagnons de défense, s'interrogeant sur ce que cette nuit apporterait.
Jusque lors, rien de notable ne s'était produit, le seul événement rompant un tant soit peu la monotonie de ces longues heures de veille étant les propos tenus par Gromukus lors du troisième jour de siège. Certains avaient ainsi donc pu entendre Son Inénarrable Viscosité Sécrétoire les haranguer, réclamant livraison de quelques personnes se trouvant dans Autun. Ingeburge faisat partie de ceux qui avaient été ainsi désignés et lorsqu'on lui avait relayé cet appel, elle s'était contenté de hausser les épaules. Gromukus ne l'intéressait pas.

Et alors que tous se préparaient aux longues rondes nocturnes, elle entrevit dans la nuit noire un visage pâle et bon, encadré d'une incroyable chevelure flamboyante, éclairé par un sourire indulgent et illuminé par de grands yeux candides, celui d'une femme joyeuse et aimante.
Son exact opposé.
Son amie.
Sa complice.
Sa confidente.
Mymy.

Assassinée il y a un an jour pour jour, sur ces mêmes routes de Bourgogne, par un Lion assoiffé de sang qu'Ingeburge rêvait de pouvoir châtier.
Aujourd'hui plus que jamais.

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Accrosenseo


[ La 5eme nuit ]

Gling Gling Gling

on pouvait entendre dans la nuit le bruit des épées qui tapait contre les cuisses des assaillants en marche.. Le campement en un instant fut laissé, enfin un instant long tout de même vu tout le barda a prendre pour chacun.
Les montures pour les uns, à pieds pour les autres l'énorme groupe en masse organisé avançait sans parole, sans murmure, juste avec la frénésie de penser à demain.. autre lieu, autre défense, autre jour..


Et de la gnole! pourvu que ca coule à flots!

La belle se penche un peu et caresse le flanc de l'animal, le flatte pour qu'il l'a mène à bonne cité.. comme pour l'homme.. savoir flatter de temps à autres pour que le meilleur soit donné!

Aussi loin que se portait sa vue, il n'y avait des gens en armes.. des dizaines et des dizaines.. impressionnante foule! rangé et ordonné! plus d'un en ferait une de ces têtes s'ils voyaient..

Au moment du départ au pied des remparts elle avait pu reconnaitre quelques têtes, c'était beau et grand fallait le dire tout ce beau monde! des êtres qu'elle pensait même dans l'autre monde alors qu'il n'en était rien, juste des oubliés, juste des âmes qui avaient jugé préférable de marque leur vie d'une pause..
Pensive, depuis le début de la marche la belle n'avait pas eu sa détente dans la soirée.. mais ce n'était que partie remise.. comme toujours.. si Deos lui laissait encore un peu la vie pour terminer son desseim .. après il pouvait la rappeler à lui plus rien n'avait d'importance.. plus rien! la faucheuse pouvait la saisir..


Saisir.. mourir.. happe moi!

Elle parlait dans son sommeil! s'étant assoupie après leur arrivée sur le nouveau lieu, épuisée elle s'était assise près d'un arbre et un bref instant avait plongé dans le monde des rêves.

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Lingus
[Autun, tie break dans la troisième manche (le soir du 3 juillet quoi...)]


Lingus revint au campement, l'air penaud. Il rasait les tentes pour se faire remarquer le moins possible. Y'avait en effet vraiment pas d'quoi être fier.
La nuit précédente, il s'était levé pour satisfaire un besoin rendu très pressant par une soirée bien arrosée.

Il avait marché jusqu'à la lisière du bois, mais alors qu'il dénouait sa ceinture, il s'était dit qu'il risquait de passer pour un espion venu fureter aux abords du camp, qu'il faisait une cible parfaite pour un carreau d'arbalète tiré en guise de semonce.
Aussi, il s'était enfoncé dans la pénombre de la forêt. De quelques pas d'abord, mais le hululement d'une chouette troublant sa quiétude, il avait marché plus avant jusqu'à trouver le coin idéal.
Une petite clairière baignée par la clarté de la lune, là c'était parfait.

Plus rien ne brisait l'harmonie de cet instant de communion avec la nature, on entendait seulement le doux bruissement du jet dans les fourrés. Et c'est à ce moment, les braies sur les chevilles, que le sicaire avait réalisé qu'effectivement il n'entendait plus les rires gras des mercenaires avinés.
Il était tard, même la sentinelle devait dormir à présent... ou alors il s'était beaucoup trop éloigné...

La seconde solution étant la plus probable vu qu'il ne réapparu que tard le lendemain. Ce jour-là, ce serait miche de pain pour tout l'monde, pas le temps de préparer la soupe après avoir passé toute une nuit et une bonne partie de la journée à explorer les sous-bois autunois!
D'ailleurs on pliait bagages, direction Chalon.

Le sicaire reçut la nouvelle avec regrets, encore quelques jours de siège et les villageois leur auraient livré les paquets réclamés, avec peut-être même le bois pour le bûcher en prime! Déjà qu'il avait manqué les combats de la journée...
Mais il fut cependant heureux à l'idée de revoir Chalon, il s'en voulait d'être passé quelques jours auparavant sans même s'être arrêté pour claquer la bise à ses vieilles connaissances.

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Ivori
[Autun - nuit du 3 au 4 juillet]

Le soleil ne pointait plus que le bout de son nez à l'horizon, croissant de feu embrasant les plaines et la lisière de la forêt, tandis que l'obscurité des cieux enveloppait peu à peu le campement, le balayant d'ombres informes.

Les Républicains s'étaient arrosé l'gosier dans la tente du Capitaine, la Sicaire sympathisant avec la jolie Marj'. Au milieu de cette petite sauterie, Lingus avait éprouvé un besoin urgent, fléau de l'alcool que jamais l'on ne saura endiguer, et s'était éclipsé dans la nuit. Ne le voyant point revenir, la belle rousse avait songé à le rejoindre, profitant ainsi de la fraîcheur de l'air pour s'adonner à une sauvage danse de leur chair griffée contre l'écorce des arbres et les brins asséchés des hautes herbes.

Manque de pot, elle n'en avait pas vu la couleur. Son borgne s'était volatilisé ! Ou peut-être n'avait-elle pas les mirettes en face des trous, c'est qu'elle avait beau être féline, elle ne l'était pas au point d'être nyctalope, faut pas pousser ! Et les nombreuses rasades de pinard et de bière avaient sérieusement attaqué ses sens...

Trop épuisée pour poursuivre ses recherches, titubant et trébuchant sur les restes de ripaille, les chopines vides et les écuelles crasseuses, Ivori capitula en un grognement mi-animal, mi-alangui et s'affala de tout son long dans l'herbe trempée. De quoi ? Elle ne préférait pas savoir et, pour être tout à fait franche, elle n'y pensait guère. D'ailleurs, elle était incapable de penser, tout court.

Le bras étalé au-dessus de sa tête et la chevelure en tentacules flamboyantes, se faufilant telles des serpents entre les hautes herbes, elle gisait là, pitoyablement, les yeux grand ouverts, fixant le ciel presque noir parsemé de quelques étoiles et nuages, la chemise entrouverte, débraillée. Et cette étendue marine se mouvait au gré de son esprit alcoolisé, un ballet cosmique et ensorcelant, tant et si bien qu'un léger sourire commença à se dessiner. Une commissure se leva doucement, puis l'autre, puis l'émail de ses dents blanches se découvrit à la lumière des torches du campement ; ses yeux bleus se fermèrent et un rire nerveux, irrépressible, un fou rire, s'éleva dans les airs.

Perdant toute notion du temps, elle ne sait pas combien de temps elle demeura ainsi, la main posée sur son ventre, à rire bêtement, mais une ombre vint la tirer de sa rêverie, une ombre relativement petite. Sa fille... Et voilà ! Prise en flagrant délit de biture par sa propre môme ! Ivori se redressa aussitôt, mais c'est que ça tournait dans sa caboche ! Et pas qu'un peu !


Mama... Je te cherchais ! J'étais avec des grands, ils m'ont montré comment je dois faire avec mon couteau si un... un... aaaah ! un... un brougueugnon m'attaque ! Hiii...
La petite sourit fièrement avant de s'apercevoir que sa mère, quant à elle, tirait quand même une drôle de trogne, allongée par terre.
Bah Mama... Tu t'étais perdue ? T'es fatiguée ? Ou... T'es saoule ?
La jeune mère écarquilla de grands yeux, c'était mal barré, ct' histoire !
Elle se mit sur ses deux jambes, tant bien que mal, et prit Calyps par la main.

Ne dis pas d'bêtises, voyons ! Je m'reposais, c'est tout !! Allez, allez, vamonos, vamonos... Maman est fatiguée, faut qu'elle dorme avant qu'on parte cette nuit. Et toi aussi, faut qu'tu dormes ! Va pas encore traîner n'importe où...

La flamboyante Ibère essayait de retrouver une once de sérieux, endossant à nouveau son rôle de mère responsable et Calyps ne lui fit jamais de réflexion, mais elle n'en pensait pas moins.
Mama, elle marche pas droit... Puis... la cabane, elle est pas là euh... C'est de l'autre côté... Et puis... Non... Ah ! Si... Elle a le hoquet... Et elle sent un peu comme les autres grands tout sales... Elle sent pas bon, mama... Quand est-ce qu'on arrive ?

Trois tours de campement plus tard, les deux petits bouts de femme retrouvèrent enfin leur gîte, pile pour entendre l'appel à la sousoupe de leur époux et père de fortune, et au rassemblement pour foncer vers Chalon. La tignasse ébouriffée, les yeux exorbités et la tête dans le séant, Ivori refit un tour de campement pour aller récupérer son épée, son bouclier et son canasson. Direction Chalon !

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"Hasta la muerte..."
Leseigneurnoir
[Nuit du 3 au 4 juillet, haut des rempart d'Autun]

Apres une journée de sommeil, il repris sa ronde habituel, il apercu le 1ere classe Zeus qui fesait également sa ronde.

Puis il porta son attention sur le camp enemie, il remarqua qu'il était bien agité .

Mais qu'est ce qu'ils fabriquent ?

Plusieurs torches c'était éteinte d'autres se ralumait plus loin et s'éloignait

Ils ne vont pas ???
mais si ils leve le siège !


Toi ! Fait passer le message, la DTC a lèvé le siège !
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--Un_vieux_pensif
[Au campement]

Je vois douleur avenir,
Car tout ce fait par contraire.
Chemin ne voie tenir
Ne veut nul par quoi venir
Puist a bien n'a raison faire.
Je vois douleur avenir,
Car tout ce fait par contraire.

Fauvel nous a fait présent du mestier de la civiere;
N'est pas homs qui ce ne sent.
Je voi tout quant a present aller ce devant derriere.
Fauvel nous a fait présent du mestier de la civiere.


Et il fredonna chemin faisant vers la liberté, l'épée au coté
Et il fourbira et estampillera les marauds, danser hauts
Toute une vie à guerroyer pour quelques vie étonner
Et là la fin sifflante et le cri de la libertad ô pillons
La vangeance est douce comme la pucelle déflorée
Il se languissait d'une bataille rougeoyante ..
Pensif le bougre tout en chantonnant il suit le mouvement
Au nouveau campement il s'installe et voit là une belle
A son arbre adossée et qui sait peut etre la trousser
mais d'abord son épée au travail se mettra
La brunette sera la récompense du labeur!


Ola la belle, on prend l'soleil? une tite rasade?


Il sortait sa chopine et la lui offrit et cette belle qui sans se faire prier gouta au vin fait en son pays, vin interdit en messe, point de sacrilège!
Bêtement souriant tel l'homme qui charme, qui chasse, il pose son séant auprès d'elle et ensemble qui sait ce qui adviendra.
La nuit de marche fut douce et belle la suivante surement différente, du bleu flottant au ciel non loin de là faisant face au noir trépidant et insolant, que diable c'était bon!!!


Tuons les tous et guerroyons la belle!
Tks27
[matin du 04 juillet]

Sa y est nous partons... Tks en resta presque stupéfait. Tout ces morts, tout ces assauts répété pour quoi en fin de compte? Pour partir comme des voleurs! Tks ne comprenais pas... pourquoi alors toute cette mascarade? Pourquoi on ne savez jamais ce qui se passait? Qu'avions nous a gagner ici? Tout ce que nous avons perdu ce sont des hommes et des femmes courageux... qui ne méritaient certainement pas de mourir!

Tks alla chercher sa belle pour le départ. Point positif ils changeraient de décor... c'est déjà sa se dit il.


-Eh bien ma belle Angie... que se passe t-il? pourquoi est ce qu'on lève le camp? je ne comprend pas a quoi sa rime... Aurions nous fait tout sa pour.... rien?!
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