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[RP] Le Lion est mort ce soir

Accrosenseo


[ Par là sur un chemin vers le le soleil levant ]

La brunette avait pris conscience depuis un long moment que la pagaille prenait le dessus, que les uns et les autres ne savaient pas ce qu'ils voulaient et aussi vite que l'aventure fut commencée, elle se fut terminée.
On lui avait proposé un marché! foutaise! comment osait-on même lui demander de ne plus jamais penser en sicaire, de ne plus jamais laissé une âme de Lion rugir.. il avait osé et de ce fait leur chemin s'est séparé!
Pas de victoire!
Que de querelles!
La vie était ainsi et sans surprise finalement. Elle avait fait ses choix, et avait juste ce petit gout amer dans la bouche et dans l'âme. Cet amertume de voir que certains n'ont pas eu les épaules assez larges, assez solides et que les histoires auront tué une fois de plus là où ce n'était pas nécessaire.
La liberté au bout de son épée et une retraite méritée au bout de ce chemin.

La sicaire va dormir .. prendre une autre destinée et peut etre que demain sera différent.

Les cheveux au vent elle chevauchait seule vers le soleil levant..

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AsdrubaelVect, incarné par Ellesya_arduilet
AsdrubaelVect a écrit:
Campagne champenoise, aux lueurs de l'aube du 10 juillet :


Le Duc d'Amboise avait passé la dernière semaine à courir dans tous les bureaux de l'État-Major, à essayer d'obtenir des informations sur toutes les villes pour toutes les défendre en même temps... Aucune ne devait tomber, aucune n'était tombée.
Il avait initié la défense puis avait même été nommé coordinateur pour la Bourgogne, mais tout ceci avait dû être acquis en allant chercher, il semblait toujours falloir imposer ses visions pour que quelque chose soit fait...

Cette nuit, ils allaient sortir de Bourgogne, Asdru avait planifié la stratégie, et ils n'auraient dû rencontrer l'armée ennemie que le lendemain...
Soudain, le cri d'Armoria retentit, qu'avait-elle encore ? Il se demandait bien ce qu'elle avait bien pu découvrir, un petit village rasé par ces animaux ?

Il avait été réveillé de ses songes par le vacarme et l'oppressant bruit des pas de tous les soldats, hommes et femmes qui s'en allaient courant vers ces créatures du Sans-Nom.
Juché sur son destrier, le Duc observait le combat d'une petite hauteur à quelques pas derrière. Son épée n'était pas tirée et il descendit de sa monture.
En effet, bien que Duc, il n'en demeurait pas moins qu'il était clerc et par là, il ne devait point faire couler le sang... Il savait pertinemment que son choix de suivre l'armée aurait pu le contraindre à frapper l'hérétique, et il était prêt à en assumer les conséquences. Mais au vu du rapport de force et du courage de la troupe bourguignonne, il n'avait aucun doute sur l'issue de l'affrontement, qui ressemblait bien plus à un massacre, un abattoir pour ces animaux.
Il n'avait pourtant nulle peur et son épée aurait été tirée pour défendre l'un de ses frères. Cela ne fut point nécessaire.

Même si sa lame et son bras n'étaient pas au devant de l'ennemi, il n'était pas absent de cette attaque, il se mit à prier tout haut, peut-être pour sauver l'âme de tous ces damnés. Il pria comme le fit Saint-Miguaël, l'Archange du Don de Soi.


Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.

Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font.




Hérétiques, rendez grâce aux Très-Haut et à ses enfants ici rassemblés qui vous renvoie d'où vous venez. Abjurez vos croyances infidèles et embrassez le Saint Nom de nos prophètes, Aristote et Christos.
Que tous vos blasphèmes soient purifiés par le bras de Dieu qui s'abat sur vous.
Reconnaissez le Très Sainte Église comme la seule institution de Dieu sur Terre.

Voyez la force de ceux qui combattent au nom des Saintes Vertus et pour la Vérité. Voyez votre impuissance et celui de la Créature Sans Nom qui vous habite face au courage s'insuffle le Très-Haut, Saint Miguaël et Saint Bynarr aux bourguignons et à tous ceux qui combattent pour vous terrasser.

Voyez et Craignez le Très-Haut et ceux qui combattent avec son appui.


La victoire était totale, tous les hérétiques qui avaient suivi Gromukus jusqu'ici étaient morts. Ceux qui avaient fui devant l'arrivée de l'armée bourguignonne allaient bientôt être rattrapés, l'opération touchait à sa fin, à la fin de leur hérésie.


Citation:
10-07-2009 04:32 : Vous maintenez la foi de vos moutons, euh, des fidèles de votre diocèse. Grâce vous en soit rendue (+636 PVD).
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


--Gromukus
[ A langres 8 juillet, le début de la fin ]


L'assaut sur la ville avait été un échec. Un "mort" partout, soule au centre. Avantage aux maréchaux armés de manches qui en ont blessé une pour au moins dix jours. Cependant l'échec qui suivit fût bien plus beau.

-Allez hop! on part en vadrouille! avait dit l'Fernand.

Hahaha ! La guerre mondiale avait lamentablement échouée, comme d'habitude. Une cission dans le groupe des Républicains avait été obligatoire, tout ça pour des histoires de bonnes femmes. Entres autres. Grom avait pensé que ça tasserait, que tout ça n'était pas important. Mais ce ne fût pas le cas.

Il regarda les alliés d'hier partir, pour lui le Lion de Juda était bel et bien mort ce soir. Il n'avait pas vu Lingus et Ivy partir de leur côté, s'en voulu d'avoir été trop mou. Il avait tant de choses à leur dire, il leur écrivit un courrier commun. Peut être avaient ils rejoint la Zoko. Il rassembla ensuite Accro et Serra, leur parla en privé. Il entretint tous ceux qui restaient, qu'il ne connaissait somme toute pas vraiment. Le groupe de Yunette n'était pas là sur le moment, elle ferait passer le mot. Il croisa également Ardath et son homme au masque de fer. Il préparra sa charette, ses deux boeufs hélvètes avaient perdu de leur superbe. Ils n'étaient pas vieux mais il les avaient un peu malmenés jusqu'ici. Il faudrait songer à en changer.


Allons y, nous avons toujours une certaine chose à régler. Allons par là où c'est bien tranquille, pas envie d'être dérangé.
La Chasse à la taupe est ouverte !


Et la taupe, trop confiante les suivit. Vous connaissez la chasse à la taupe ? Une vraie boucherie.
--Gromukus
[ 9 juillet, taupe quand je te chante ]


Comment avait il démasqué cette taupe de la Noblesse Noire ? Comment savait il que c'était elle transmettait des infos jusqu'en Confédération Helvétique ? Le contre espionnage laissé sur place avait été efficace. Quelle idée de fournir des rapports quotidiens à cette bavasse de Tchantchès, ce sous homme bête à manger du foin. Il s'était empressé d'en parler à toute l'Helvétie, montrant à qui voulait les voir les dits rapports. Un de ceux ci fût habillement subtilisé puis jonjonné au Gromukus. Cela ne faisait aucun foute, l'écriture correspondait. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il avait repéré la dite taupe, Disgracia_della_vita, encore une qui portait bien son nom. Il avait fait mine de rien tout ce temps, elle n'était pas génante en soi surtout qu'elle risquait sa vie avec eux. Le fait que la CH soit au courant de part de ses activités ne dérangeait pas plus que ça somme toute. Mais maintenant que tout était fini ou presque, cette taupe se devait de souffrir, c'était une question d'honneur.

Le coin était des plus tranquille, Gromukus s'approcha d'elle, commença à l'interroger. Mais c'est qu'elle niait la bougresse, pensez vous !


- Mais pourquoi aurais je fais ça ? Qu'avais je à y gagner ?

Comme seule réponse elle reçu un violent coup sur la tête, se retrouva ligotée comme un curé luxovien à un arbre. La suspicion était vraiment trop forte. Il sortit des instruments de torture rudimentaires en chantonnant, un couteau de boucher, une tenaille et une hache. Elle aurait avoué ses crimes même innocente à la réflexion. Tout d'abord il lui assainit de grands coups de hache, du côté non coupant sur les articulations. Les chevilles, tilili, les genoux, pimpampoum, et les coouuudes... Les épaules ne furent pas en reste. Ils entendit plusieurs craquements, ô douce mélodie. Il dépeça une petite demi-jambe, donna la peau à manger aux fourmis. Une dent saine sauta avant une petite pause, il déchira de petits bouts de tissus du haillon de la pauvresse pour se les mettre dans les oreilles. Cela s'avéra inutile, elle criait décidément trop fort usant ses dernières forces, le déconcentrait. Il lui arracha ensuite les ongles un par un, elle méritait au moins ça. Suite à tous ces supplices elle perdit connaissance ainsi que pas mal de sang. Le gentil Grom, trop gentil d'ailleurs ne lui donna pas le coup de grâce et lui laissa la vie sauve et fait exceptionnel pour une chasse à la taupe sa langue. Elle pourrait raconter à tous, surtout à ces faquins de la Noblesse Noire ce qu'il en coutait de taupiner chez lui.

Il rassembla une nouvelle fois les quelques guerriers qui restaient, leur dit qu'ils pouvaient se disperser ou le suivre. Il avait un nouveau projet en tête, encore bien brouillon et qui serait sans doute le dernier. Il partit sans se retourner, laissant l'erreur de la nature là où elle se trouvait.
--Gromukus
[ La mort d'un poil à gratter ]


Ce qui devait arriver arriva. Ils faisaient beaucoup moins peur maintenant, la petite lance qui restait, que dis je le gros groupe armé, dont quelques mal nourris. Et là débarqua cette grosse troupe de nobliaux, raide comme des piquets sous leurs couronnes. Et ça allait clamer au monde entier avoir vaincu la DTC, cette bande de brigands... Les morts ont toujours tort.

Ca fleurait pas bon le nobliau donc. Ils virent de concert qu'ils étaient en sous nombre. Mais ils n'était pas là pour fuir, sinon il l'aurait fait depuis bien longtemps. Ils chargèrent eux aussi, le choc fût brutal. Aïe ! A trois contre un il se fit raser la carotide tellement au poil qu'il en perdit la tête. Bon c'était déjà fait depuis longtemps me direz vous, mais cette fois ce fût au sens sale, ça gicla un peu partout. Ca roula dans un talus, il ferait moins le malin maintenant.

Lui qui se croyait immortel, qui pensait pouvoir faire tomber des villes rien qu'en gueulant sur les murs, se voyait raccourci d'un pied. Moults fois il avait bravé la mort pourtant. On était tombé à huit soldats sur lui, on avait tenter de le pendre, il s'était déjà battu à tel point qu'il en était quasi mort de faim. Tout ça pour en arrivé où ? Nulle part pardi. Le monde était peut être trop jeune pour tuer les nobliaux, leur arracher le pouvoir des mains et distribuer les richesses. Abroger ces lois ridicules, qui briment le petit peuple pour le plaisir de certains. La populace était peut être trop abrutie, ou trop occupée à se bisouiller en taverne pour s'en rendre compte. La liberté, non la liberté n'était point encore à l'ordre du jour.. Loin s'en faut.

Gromukus, enfin cette petite tête qui en restait, bien que désolidarisée de son corps fût encore pensive quelques instants. Il souriait intérieurement, nostalgique, sa vie fût bien remplie. Dommage il ne libérera pas la Lorraine, il espéra qu'une bonne âme le fasse. Il ne boulasserait plus son voisin armée de son entonnoir, plus de courses de brouettes tout bourré dans les rues du royaume, plus de duels à la con, seul ou en équipe, plus de procès parce que soit disant il faut une autorisation pour aller pisser, plus d'attaques de batisses même perdues d'avance et tant d'autres choses encore. Tout ça allait sûrement lui manquer, pour sûr.

Quoiqu'il en soit il aura bien rigolé. Adieu.
Ingeburge
[Mâcon - A perdu le compte des jours]


Elle avait pu sortir, enfin. Ses pas l'avaient directement menée à Chalon, croisant sur sa route une armée pour laquelle elle n'avait aucune réponse.
A Chalon, elle n'était pas restée, elle y avait simplement frugalement déjeuné, reprenant sa route, tendue toute vers son objectif.

Arrivée à Mâcon, chez elle, mais pas le temps de profiter davantage de son univers familier, juste un moment pour prendre le pouls du duché, récolter les dernières informations du jour.
Elle reprit ensuite sa chevauchée nécessaire, infatigable mais fébrile, la tension ankylosant ses membres et laissant sa nuque roide.

Elle atterrit finalement à Bourg et s'empressa, à peine pied mis à terre, de faire remplacer le curé qu'elle avait nommé à peine un mois plus tôt. L'homme s'était laissé corrompre par la Créature sans nom et avait basculé.
Elle l'excommunierait, pour sûr, le temps de regrouper les renseignements nécessaires; elle avait d'ailleurs déjà ajouté son nom aux rangs de cette mouvance hérétique qui avait voulu outrager la Bourgogne.

Elle ne s'attarda pas plus en Savoie qu'elle ne l'avait fait à Chalon. Mais la raison était tout autre. La Savoie ne lui avait pas laissé un bon souvenir et elle n'était pas disposée à séjourner plus longtemps sur place.


Retour à Mâcon, mais pour combien de temps encore?
Rien n'est terminé même si le conflit s'est exporté plus au nord. Non, rien n'est terminé et rien, en tout cas pas cela, ne le sera jamais.
Elle se tenait donc prête, au cas où, continuant à constituer des réserves de nourriture et à faire partir des missives.

Et le reste du temps, terrée dans sa chambre, elle restait accoudée à la croisée ouverte, son visage adamantin tourné vers le nord, cherchant à percevoir les échos d'une bataille trop loin pour qu'elle puisse en sentir le souffle chaud et âpre; s'inquiétant pour ses amis et pour ses hommes qui, des quatre coins des Royaumes, rejoignaient le lieu des combats; maudissant de temps à autre son impuissance qui s'écoulait hors d'elle sous la forme de larmes trop longtemps contenues.

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Erikdejosseliniere
Il en avait fallu du temps, des nuits d'insomnie, des crepages de chignons, de la patience, des courriers, des allers et retours ici ou là, du remontage de bretelle, des explications, des reflexions, des encouragements, des incomprehensions parfois... Il en avait fallu de tout cela mais une chose n'avait jamais fait défaut dans l'esprit du Duc : qu'Aristote était, qu'il ne pouvait être qu'avec eux, quelles que soient les rodomontades des membres odieux du Lion, malgré les efforts de la Bête Sans Nom pour ralentir toute avancée. Aussi, lorsque décision fut prise de se rendre sur cette route entre Tonnerre et Langres, c'etait la rage au ventre et la foi au coeur que Corbigny aperçu, enfin, cette armée maudite qui, il le savait trop bien, n'était passée qu'à un cheveu de mettre totalement la Bourgogne à feu et à sang.

Son avant-garde venant le prévenir que des rumeurs de troupe en arme se profilait un peu plus avant, Erik se saisit de sa fidele épée -fidele et sacrée puisque le présent de feu son Parrain Somat- la dressa immediatement devant lui tandis que son autre main se saisissait de son Etoile d'Aristote, qu'il ne lacha plus de tout le combat, et clama son cry de guerre :


PAR ST BYNARR ET PAR ST LAZARE ! QUE MEURS SI JE M'EGARE !

La suite n'étant que litterature et tranchage de gorge, percement de cuirasse, destruction de bouclier et autres sanguinolements d'hérétiques, Erik se contenta, à chaque coup fatal porté, de porter haut son étoile au dessus de ces tetes décapitées, de ces corps embrauchés, de ces membres arrachés, exprimant chaque fois :

Aristote ! Voit ce que Bourgogne fait à ceux qui crachent sur ton nom ! Maudits ! Soyez tous maudits !

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Les coups étaient portés, encore et encore, tandis que le Duc prononçait le credo sans discontinuer... Jamais sans doute n'avait-il eu la foi aussi assurée et la certitude d'accomplir une mission voulue par Aristote lui même :

Citation:
10-07-2009 04:32 : Vous voyez clair dans vos idées aujourd'hui, vous avez l'esprit pénétrant.


L'esprit aussi pénétrant que la pointe de son épée...
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Duc de Corbigny
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