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[RP] La fête des fous

Williamss
[Stand Mort Subite. Yoh, Déa, Umbra, Ansoald et lui]

C'est fou ce que l'ego masculin peut être stupide parfois... mais par simple fierté sûrement, Gilly n'avait attendu aucune réponse pour imiter l'homme qui venait d'enquiller.
Attendez, z'êtes en train de me dire que le brun a bu le gobelet d'un trait, juste pour faire comme un type qui porte un chapeau de bouffon sur la tête et qui maintenant, dégueule tout ce qu'il peut sur la belle nappe du stand de la mort subite?
Oui oui...
Nan mais là, le joker n'est pas celui qu'on croit! l'abruti...

Si la première mixture qu'il avait goûté en ce lieu n'avait rien de mémorable, si ce n'est cet arrière goût de chiotte qu'elle vous laissait en bouche, il en fût tout autrement, pour celle que la H avait choisie...
Le nectar lui avait rincé la glotte, émerveillant ses papilles pour le laisser afficher un regard presque halluciné. Durant plusieurs secondes, il resta là, immobile, déconnecté de la réalité et des vomissures qui éclaboussaient à ses pieds ses belles bottes.
Chaque centimètre de son corps semblait réagir au breuvage et s'abandonner au sentiment de béatitude dans lequel il lui semblait s'enfoncer, alors que ses doigts tenaient encore jalousement le verre divin.
Enfin, quand je dis chaque centimètre... c'était surtout une petite vingtaine qui se dressait pour nous montrer la joie dans ses braies...

La vache !... D'où pouvait bien lui venir pareille envie? L'abus d'alcool provocant en général plutôt l'inverse chez n'importe qui.
Mais alors là.... Alors là.... C'est qu'il n'arrivait même plus a penser à autre chose qu'à cette puissante envie de baise qui lui tiraillé jusqu'aux tripes.

La Baronne... hmmm oui elle, il adore lui faire ça à elle... quoique... la vendeuse là, ça le changerait... ou l'autre là qui hésitait devant son verre, mériterait bien la même... mieux les trois! ouais les trois, et le bouffon! Nan, le bouffon, l'est sale et y bave comme une grosse limace qui grimpe sa copine... Mais les trois femelles, là, et sa pioche... hmmmm oui sa belle pioche...
Bref, attention à vous, le Comte est en mode love de tout ce qui bouge!

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Evroult
    [CURIEUX INVITÉ - Lemerco, Laptitelulu]

    - Vous vous disputerez plus tard, siffla une voix derrière eux, il y en a qui attendent pour passer, là.
    Déjà, il se frayait une place entre les deux bretons, montrant patte blanche au videur qui ne semblait pas vouloir vider grand-chose, sinon des entrailles.
    Qu’on se ne fourvoie pas. Evroult n’était pas du genre à traîner dans ces lieux si caractéristiques à la lie de l’humanité. Si lui-même était bien l’engeance d’une de ces catins de remparts boursoufflées & vérolées, il se targuait d’avoir été élevé chez des courtisanes réputées propres & bien éduquées, dans des recoins bourguignons débarrassés de leurs rats, au sein de confortables & agréables maisons closes de bourgeois. Rien que ça.

    Seulement voilà, sans jamais vouloir trop traîner près de ces énergumènes qui apportaient toujours leur lot d’emmerdes, il était fort sensible à leurs habiles arguments, notamment le tout dernier : ce qui se passe à Brissel, reste à Brissel. Comment vouliez-vous qu’il reste sagement auprès de sa belle avec une telle invitation ?
    Il s’était donc proprement fait la malle en prétextant un juteux contrat avec une cliente possessive pour quelques jours, & avait monté la parisienne de toute la fierté dressée dont il était capable, sourire mutin vissé aux lippes, onyx affamé lorgnant toutes les croupes qui passaient sous son nez avant même d’être arrivé. Évidemment… l’éphèbe n’était là que pour trousser des jupons faciles.

    Et quels jupons !
    Un véritable festival de couleurs & de formes s’étalait devant ses yeux avides, laissant les tissus de multiples qualités virevolter & frôler les doigts fascinés de l’éphèbe immergé dans la foule. Avançant tout aussi lentement que la masse informe de la populace daignait se mouvoir, il sentait un inextricable sentiment de bien-être s’emparer de son cœur à mesure que se mêlaient les teintes sombres aux teintes claires, le rouge à l’ocre, l’émeraude au bleu, la violine au rose poudré. Ça sentait le caramel, le stupre, la menthe poivrée & la merde, & il lui fallut se contorsionner pour éviter de sauter à pieds joints dans une bouse se prendre un Géant de plein fouet.

    - Merde !
    Il avait tourné le dos à Dôn & Théodrik aussitôt qu’il avait compris qu’ils n’étaient pas un mirage, & se déplaçait désormais à la manière des crabes, résolu à ne pas se faire repérer par le frère de la norvégienne & sa bretonne. Voilà qui contrariait foutrement bien ses plans de bacchanales & d’orgies pour la soirée.
    - Merde, merde, merde, merde… & merde… merde ! merde.
    Pas à un seul instant il ne lui vint à l’esprit qu’une mauvaise nouvelle en entraînait forcément une ribambelle, & qu’il aurait tout le loisir de croiser encore quelques têtes qui rendraient sa soirée désagréable.
    Après tout, qu’était la fête des fous sans un peu de suspens ?

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[REFONTE]
Lililith
[Réception de la lettre]

Lili était occupée à gratter la terre sur le sol ; elle y gravait un dessin qu'elle effacerait après l'avoir achevé : elle aimait l'idée de son œuvre éphémère qui disparaitraît bien vite. Elle observait d'un œil critique le dessin qui s'offrait désormais à elle, plongée dans la perplexité face à la difficulté à tracer des yeux potables. Elle demeura là, figée, lorsqu'un canard boiteux vint lui apporter une missive. L'Étoile l'ouvrit, se demandant bien pourquoi Arsène ou bien Daenerys passaient par de tels moyens de communication. Raté ! Ce n'était ni l'une ni l'autre ; mais une Lépreuse à qui elle aimait faire des câlins – cherchez pas, elle est bizarre la blondinette – ; Lili avait souri en grand, et s'était dit qu'elle irait bien. Pourtant, pour l'heure, elle retourna à son dessin. Elle arriverait à faire des yeux digne de ce nom.

Tapie dans les fourrés Fallone attendait depuis deux heures sans bouger, elle s’était mis en tête d’attraper un Civet 8. Civet 7 avait pris la fuite lors de sa dernière crise à Limoges. Puis sa chasse lui permettait d’oublier le visage de l’homme qui avait fait partir Civet 6. Les mois et les années pour la petite blonde se comptaient en Civet et non en temps. Entre Civet 6 et Civet 7 il y avait eu la rencontre avec Diego, entre Civet 7 et Civet 8 c’était la rencontre avec la Lépreuse… ‘fin vous avez compris l'truc quoi… Elle attendait donc tapie dans les buissons quand un pigeon vola près d’elle.
Les oiseaux, ils doivent mourir.
Tous.
Sa fronde fut sortie. Un cadeau de J-2 jours avant la fin de Civet 7.
Le piaf fut dégommé. La petite blonde alla le chercher pour attacher sa nouvelle victime à sa ceinture ou déjà bien d’autre volatile pendait.
Une lettre était accrochée à sa patte. Fallone mis plusieurs minutes à la déchiffrer, elle avait encore un peu de mal à lire.
Une fête. Le reste elle ne comprit pas. Mais Desideratum elle connaissait, C’était elle qui l’avait amené chez elle lors de sa dernière crise avant de la donner à Tigist. Comme un vulgaire paquet. Elle était gentille. La Corleone l'aimait bien. Fallone voulait y aller. Mais elle ne savait pas où c’était.
Lili.
Oui elle allait demander à Lili, sa seule amie.Gabrielle lui interdirait surement de s’y rendre de toute façon.
Le lapin fut oublié, et, tête baissé en regardant ces pieds, elle se mit à chercher la jeune fille.
Oui, Fallone était plus âgée que Lili pourtant c’est elle qui cherchait le soutien de gamine pour aller à une fête. Le monde tourne vraiment pas rond…


- Lili ? Lili ? Lili ?

Trois fois encore. Vraiment symptomatique…

Lili contemplait son dessin enfin achevé ; elle en était un peu – vaguement – satisfaite, mais elle savait qu'elle n'en ferait rien de plus. Et puis, c'était un dessin éphémère, on s'en moquait bien qu'il soit parfait ! Lorsque Fallone l'appela, elle redressa sa tête, puis se releva totalement, s'empêchant d'un mouvement enfantin de courir réclamer un câlin : elle préférait garder une distance respectueuse... L'Étoile sourit à Fallone.

- Salut, Fallone. Va bene ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Lili aimait bien Fallone ; enfin, c'était pas compliqué, Lili aimait tout le monde. Sauf le Ghisi. La blondine était vraiment contente de voir Fallone, parce que Fallone, c'était la première qui avait demandé à Lili si elle voulait être son amie ; Lili n'avait pas d'amis, en vrai : personne ne lui avait encore verbalisé qu'il ou elle voulait être son ami.e, alors la gamine classait les gens en deux catégories ; sa famille – regroupant pêle-mêle les Corleone, les affiliés comme Tig' ou Cassia, Erwelyn, et évidemment Flam' –, et des gens qu'elle aimait bien – comme la Lépreuse, et tous ceux qu'elle rencontrait, genre Alaen –. Sa vie était simple, et en fonction du temps, les gens oscillaient d'une catégorie à l'autre ; genre Daeneryss qui, d'une personne qu'elle aimait bien, était devenue de la Famiglia, puis était repassée à la seconde catégorie, pour revenir à la première quand bien même elle n'avait plus rien à voir avec les Corleone sinon son fils.

Mais Fallone, ah ! Fallone... Elle était entrée en taverne, avait fait un cadeau à Lili, lui avait demandé, tout simplement, si elle voulait bien qu'elles soient amies. La gamine avait été très touchée, et avait accepté aussitôt, ne connaissant pourtant guère plus que cela la blonde qui lui paraissait plus âgée corporellement... En fait, Fallone était l'exact opposé de Lili : l'une était trop vieille dans un corps de gamine, l'autre était trop jeune dans un corps d'adulte. C'était peut-être ça qui touchait le plus Lili. La grande Corleone représentait tout ce que Lili aurait aimé être, mais qu'elle ne pourrait jamais plus devenir, parce que son innocence était partie trop tôt... Et peut-être était-ce pour cela que Lili – outre le fait que c'était sa mission auto-proclamée – essaierait à tout prix de protéger Fallone de toutes les vicissitudes de la vie. Elle ignorait que c'était trop tard, mais comment aurait-elle pu deviner ?


Fallone s'approcha de Lili en fourrant ses cheveux dans son oreille comme à son habitude, elle lui tendit le pli, l'invitation à la fête et sourit timidement à la jeune fille, en prenant soin d'éviter son regard.

- Tu veux y aller avec moi ?

Ce qu'elle n'expliqua pas à Lili c'est que depuis sa rencontre avec l'italien, la petite Fallone avait perdu une partit de son innocence. Et elle qui habituellement aurait foncé tête baissée dans la gueule du loup était à présent bien plus frileuse pour se rendre dans des endroits inconnues, seule. Même si elle ne voulait que boire une chope. Elle avait rencontré le Mal - le Mâle aussi d'ailleurs - et une partie d'elle avait été consumée par celui-ci.
Pour sûr si elle aurait sut que l'italien était invité aussi, jamais la petite blonde ne s'y serait rendue...


Elle sourit, la regarde, et puis répond simplement :

- Sì. Je viens 'vec toi.

Après tout, c'est ce que font des amies, non ? Alors les voilà parties pour la fête.

[Brissel - Fête des fous]

Fallone regarda la foule avec de grand yeux. Elle n'avait jamais vu autant de monde rassemblé au même endroit. L'angoisse la saisit doucement et elle regarda derrière elle réfléchissant à faire demi-tour.
Fallone n'aimait pas les gens. Elle ne supportait pas qu'on la touche. Son regard fuyant se porta sur Lili qui n'avait pas l'air impressionnée et la Corleone serra contre elle le gros sac qui l'accompagnait partout.
L'entrée était bloqué par un attroupement et Fallone se tourna vers Lili ne sachant que faire. Elle avait son invitation à la main et son regard passait de la foule a l'invitation, de l'invitation aux gardes et des gardes à Lili.
Il n'y a avait pas de porte mais deux gros malabars à l'entrée et ça ça ne s'ouvre pas trois fois en comptant à voix haute. Fallone se contenta de mettre ses cheveux dans son oreille laissant la jeune Lili prendre les devants.


Lili a mis des vêtements rouges, parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne ; elle a à la taille la lame ottomane qui ne la quittait plus, et dans sa main, l'invitation qu'elle avait elle aussi reçue. Son regard ambré se pose sur la blonde qui l'accompagne, mais ne réagit pas à la frayeur qu'elle vient d'avoir. Elle n'a pas peur, et si elle montrait le moindre signe de faiblesse, cela risquerait d'effrayer encore plus Fallone. Alors, elle sourit aux deux malabars :

- Salut ! J'suis Lili Corleone, pis v'là Fallone Corleone, et on a des invitations !

Elle présente le sien, se tourne un peu vers Fallone, saisit délicatement le parchemin en faisant attention à ne pas la toucher. Les deux hommes firent signe qu'elles pouvaient entrer, alors la gamine s'avance, se retenant de saisir la main de la blonde pour l'entraîner ; et puis, elle lui murmure :

- Tu vois ? Tout s'est bien passé !

L'Étoile est optimiste, comme toujours ; si elle savait, ah, si elle savait ! Son rôle aujourd'hui n'est pas que de profiter de l'instant, mais aussi de garder un œil sur Fallone, parce qu'elle en est en quelques sortes responsable. Alors, va falloir qu'elle se retienne de courir partout pour saluer les gens qu'elle croise...


RP écrit à quatre mains avec JD Fallone !
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Tarentio_
[ pique? Non... ami? Pas tellement... ennemi? pas davantage. victime? Pas que je sache! curieux? Oui, mais là n'est pas la question. royalos? Certainement pas! infiltré? Toujours pas. Bon alors disons... Ici pour visite cordiale.]

[A l'entrée, donc.]


Parce que lui aussi avait reçu la missive, et que, par principe, il devait se rendre à ce genre de festivités, il était là. Il n'était pas pressé, et de fait il n'était pas venu immédiatement. Il avait attendu que la fête soit à son apogée. De toute façon il ne comptait pas vraiment s'amuser sur les divers stands, alors il n'avait pas besoin de se battre pour avoir une place sur une attraction ou bien une autre. Alors ce n'est qu'après avoir aperçu du monde s'y rendant, que lui même avait décidé d'y faire un tour. Au fond, il n'avait rien d'un fou, hormis sa présence à la Cour des Miracles. Ce qui était déjà, certes, une belle preuve de folie, pour oser y vivre.

Vêtu de manière presque élégante d'ailleurs, arborant de belles pièces en cuir, ainsi que des gants, et ses deux épées courtes. Oui, le tatoué s'habillait mieux pour ce genre de festivités que pour un mariage. Sens des priorités oblige.

Dès l'entrée, il y avait foule... C'était nouveau pour le blond - de passer par l'entrée, par de voir une foule - mais pour une fois qu'il avait une invitation ! L'oreille tendue, comme toujours, il entendit quelqu'un se présenter, une jeune fille accompagnée. Les noms résonnaient à son oreille. Ou plutôt LE nom. Celui des Corleone. Se glissant en même temps dans la fête, lui qui était également muni de son invitation, il inclina la tête vers les deux femmes, un faux sourire aux lèvres, comme il en avait tant l'habitude.


Bonjour à vous, Lili et Fallone Corleone. Tarentio.

Parce qu'il est poli, il se présente. Et non pas que la compagnie lui est déplaisante, mais avec un nouveau sourire, amusé, il s'éloigne sans plus de cérémonie. Puis il parcours les stands, un à un.Du monde semblait agglutiné sur celui de la "Mort Subite". Aussi Tarentio s'en approcha pour observer les participants. Il en reconnu un ou deux dans le tas. Finalement, il reprit sa route, ça ne l'intéressait pas.

[Au Chamboule Tout à son tour, mais légèrement isolé, avec personne en particulier.]

Près du chamboule tout aussi, se trouvait de l'agitation. Alors, bras croisés, le Blond fit quelques pas dans cette direction. Son regard se posa sur Desi, bien évidement, avant de parcourir un peu le reste de l'assemblée. Un énième et éternel sourire orna le visage de l'Arrogant qui s'approcha assez pour observer le jeu, mais pas suffisamment pour qu'on le prenne pour un joueur.

Il a toujours été ainsi le blond, il préfère observer que participer.. De toute façon, il ne comptait pas rester longtemps dans les parages avant de rentrer. Il voulait simplement voir ce dont était capable les Piques. Pour sa part, il restait sceptique sur une telle manifestation, mais au moins, eux montraient qu'ils étaient encore en vie. Toujours debout, comme diraient d'autres..
Yohanna.
[Stand de la mort subite avec la troupe, puis plus loin avec Gilly]


Même pas le temps d'envisager de finir un verre qu'ils sont déjà tous bu ! Non mais Ho ! Ça s'fait trop pas de boire sous le nez des gens polis, M*rde !
Alors la brune tape du poing sur la table, très énervée, et foudroie les hommes du regard.


Alors là Non !! Non, non et non ! Anso ! Debout ! Crois pas que je vais payer à ta pl...MES BOTTES P'tin de sale petit con !

Et de s'essuyer sur la chemise de l'homme qui roule au sol, avant de se retourner vers l'autre qui commence a avoir une trique tellement énorme qu'elle va bientôt faire compétition avec sa pioche. Bon là, ça commence vraiment à puer. Vraiment. Et ses yeux lubriques qui passent d'une femme à l'autre pendant que le mari de la Chiasse gémit contre le bitume. Tiens en parlant de chiasse, il arrive quand, l'effet de la potion numéro 3 ? Il est temps de partir. Et vite.

Le bras du non mari est choppé et un pas de danse plus tard pour faire demi tour laisse échapper une promesse : «
 J'essaye d'revenir Déa ! Ce n'est que partie remise ! Mais j'évite les ennuis là, il est encore trop tôt pour la baston ! » Et de filer vers la sortie, déçue de n'avoir pas réellement participé, mais ravie de n'avoir pas non plus vraiment payé. Elle avance donc, traînant un homme qui réussit l'exploit incroyable de la tripoter en lâchant des compliments salaces tout en zieutant les autres femmes et, sans doute, les envisager dans toutes les positions.

La progression dans la foule est longue et compliquée, pourtant la rue ne semblait pas si longue au début. Et au milieu de l'avancée, Yohanna en reconnaît encore d'autres. Tiens ! Le père de son fils ! Ho et là bas la microbe Corleone. Ouais, ça commence à vraiment puer par ici. Il y a même quelques gens bien. Quelques.
Et quand la H se dévisse le cou pour être sûre qu'elle a bien vu, bien reconnu, son ''employé'', son homme, son… son petit parasite, son sien à elle ! Bref, le dénommé Evroult, et qu'elle avance donc, tout en ondulant d'un popotin pour essayer d'y virer les mains baladeuses du comte, BLAM ! Elle rentre dans…

Oh non… Pitié.. Pas eux..
Sa meilleure hainemie. Et celui qui fait au moins six têtes qu'elle de plus et qui veut la zigouiller si elle recommence à se rouler dans la boue avec sa copine.
La main se crispe sur le bras du comte qui ne maîtrise toujours pas sa trique. Et presque pas sa bave. Et le faux sourire se fige.


Herm… Vous ici… Dana. Moi qui vous pensais trop précieuse pour vous salir les mains, je vous découvre assez sotte pour venir risquer votre vie ici.

Hop. Le ton est donné. M'en fous, j'ai un copain avec une pioche, et je n'hésiterai pas à m'en servir !
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Larah_
    [Clan Cielo Azzuro - En visite, avant de se taper l'incrust' au stand de la Mort Subite.]

    La tentation avait été grande et Larah avait cédé à sa pulsion. En effet, dans la chambre de sa tante - où, précisons-le, la jeune fille n'avait strictement rien à faire - l'invitation à la petite fête avait été découverte. Ce qui vexa énormément la jeune fille, car elle n'avait pas reçu d'invitation. Pourquoi sa tante était-elle invitée et pas elle ? Elle décida de remédier à l'injustice à sa manière et de voler l'invitation pour se rendre à la fête. Après tout, peut-être que Kelel ne comptait pas s'y rendre. Peut-être, peut-être pas, et Larah ne comptait pas lui demander, en fait. Telle une voleuse, elle s'était éclipsée de la bâtisse en grande vitesse pour se rendre à la Cour Brissel.

    En chemin, elle se demandait ce qu'il l'attendrait là-bas et son esprit s'égara tout naturellement vers divers scénarios possible. Du peu qu'elle connaissait les Piques, elle savait qu'à cet endroit, tout était possible, comme une bagarre générale ou bien, une fête étrange. Ses pas devenaient rapides, tenant l'objet du délit contre elle. Il fallait qu'elle se dépêche de se rendre à cette fête pour se mêler à la foule, car si sa tante venait à se rendre compte qu'elle avait fouillé sa chambre pour chercher quelque chose et qu'en plus, elle avait osé la voler, elle ne voulait même pas imaginer ce qu'elle lui ferait. Il restait un problème de taille, à savoir quand elle rentrerait chez elle et qu'elle devrait s'expliquer. Elle secoua légèrement la tête pour chasser cette pensée qui devenait envahissante. Elle se débrouillerait en temps et en heure avec sa tante !

    Si elle devait se faire gueuler dessus voir pire, autant qu'elle profite à fond de cette fête pour n'avoir aucun regret !

    Enfin, elle arriva et de nombreuses personnes étaient déjà présentes. Elle attendit patiemment son tour pour enfin entrer et marcha, regardant les différents stands. Du sacré choix ! Mais c'est le stand de la Mort Subite qui attira son attention où l'agitation semble commencer. Ses émeraudes se posèrent sur un Ansoald à terre qui sert de... D'essuie-botte ! Et la femme en question part avec un autre homme. Larah s'avance.


    - Il a vraiment pas d'bol, lui. En plus d'être absolument dégueux...

    Comptait-elle l'aider ? Pas l'moins du monde.
    Larah, ce n'était pas du tout la bonne copine qui tient les cheveux de l'autre alors qu'il est en train de gerber.
    Ceci dit, c'était intéressant ! Et Larah avait comme une envie de flirter avec le danger.


    - C'est combien l'verre ? J'en veux bien un !

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Don.
[Avec Théodrik, Yoh & le mec de cette dernière]

Elle en prenait plein les mirettes, et si son homme n'avait pas encore eu le temps de formuler ses désirs ni d'exaucer ceux de la bretonne, l'instant semblait la transporter, car à peine Kerdraon avait elle terminé de s'adresser à lui qu'une troupe de pimbêches colorées vient faire son apparition. Les folies de Pigalle n'auraient qu'à bien se tenir, d'ici quelques... Années.
Parmi l'effervescence tantôt lumineuse, tantôt tuberculeuse, une silhouette semble reconnue, gracile et fine, un être qui, s'il est lié aux Norvégiens n'est pas sans lui rappeler un de ses plus proches amis, tout aussi libre et insouciant, j'ai nommé : Tiernvaël.

Une main se tend, et la voix l'accompagne, espérant qu'Evroult parvienne à l'entendre, mais à peine l'écho a t'il le temps de se propager hors de la gorge blanche, qu'un impact pour le moins désagréable, vient stopper la répercussion du son.

Non.
NON !
A chaque fois que le collanté traverse la joyeuse mémoire Dôniesque, la Hache vient toujours lui rappeler ses plus vifs et douloureux souvenirs. Que foutait-elle ici bas ? Et pourquoi venir la persécuter, alors qu'enfin, la Spontus passait à autre chose
?

Je vois, quant à moi, qu'à Brissel on y trouve effectivement tout ce que le reste du monde ne veut pas. Rebuts, charognes, et caetera. L’infamie vous accueille à bras ouverts ici, n'est-ce pas ?

"T'es ici, comme chez toi, quoi."


Le ton est rendu. La bouche habituellement ronde, se pince après avoir récité sa triste répartie. C'est qu'elle a remarqué le type visiblement peu recommandable, en arrière, et ça n'a pas pour effet de lui plaire.
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Williamss
[Avec Théodrik, Don et Yohanna]


Le Comte ne s'était même par vraiment aperçu que la Baronne l'avait dégagé du stand où le breuvage était si délicieux, qu'il s'y serait certainement rincé jusqu'à ce que mort s'en suive... La chance n'étant généralement pas son fort, c'était même étonnant pour une fois, qu'il ne soit pas à la place de celui qui s'était effondré sans raison pour vomir tripes et boyaux...
D'ailleurs, si ce n'était pas lui qui venait encore de se lâcher... un ou une autre s'en était chargé vu l'odeur de m*rde qui venait d'envahir les lieux.
P'tain les crados, z'auraient presque réussi à lui gâcher son plaisir. Mais heureusement, la proximité que lui imposa rapidement la H, lui remis bien vite les idées en places...
Alors qu'elle le tirait par le bras, notre homme n'avait pas assez de mains, même sa précieuse en devenant gênante et devant être raccrochée à la ceinture!
Chaque galbe, chaque rondeur devait faire l'objet de son attention, même si la toile de jute dont elle s'était entichée le gênait, ses mains se faisaient pressantes, vicieuses même... Après tout, si elle cherchait à l’entraîner si vite, c'était bien qu'elle aussi, devait avoir autant envie que lui... ou du moins, le brun sous influence, en était persuadé!

Génial, Yohanna s'arrêtait enfin, et aussitôt, l'homme se colla dans son dos pour se frotter, ses doigts cherchant déjà les lacets de son haut, pour la déshabiller.
Y avait pourtant foule autour d'eux, bon nombre d'hommes, de femmes, qui auraient pu attirer l'attention de l'énervé, ou même le gêner. Mais voyez vous, maintenant qu'il avait ce qu'il fallait dans la main, son désir s'était concentré d'avantage, oubliant même la gamine qu'ils venaient de croiser. Tout juste une adolescente et encore, à cet âge la, les os du bassin devaient encore craquer si l'homme s'y était fait sa place... et qui ici aurait bien pu l'en empêcher? Le viol, presque histoire d'amour courante dans ces rues sombres et malfamées.
Oui, certainement que sa compagne avait bien fait de l'occuper, plutôt que de le laisser errer seul dans cette foule hétéroclite, livré à ses pulsions...
Mais au lieu de souffler son plaisir sous ses caresses, la brune s'était mise à parler...
Bon, pas qu'il soit contre la discussion pendant qu'il s'occuperait d'elle, mais ses sens n'étaient pas encore assez altérés, pour que l'homme ne comprenne pas que ses paroles, n'étaient pas pour lui!
Et maintenant, une autre voix de femme pour lui répondre... mais c'est qu'elle se taperait la causette en plus...
Ses ébènes se sortirent du décolleté pour défigurer le couple en face d'eux presque méchamment.
Il n'écoutait pas, il s'en moquait, lui n'ayant qu'une envie, celle de passer à la suite sans tarder!
En premier, car forcément, il n'avait pas pu le rater... son regard avait frappé le géant, bien viril pour pareil voix de crécelle... Il avait toujours détesté les grands! Et pour la bonne raison qu'ils était tous plus grands que lui... voyez le genre...
Mais heureusement pour lui, les lourdauds bien souvent très lent, leur genoux cassaient facilement pour les remettre à bonne taille.
Alors enfin, alors qu'il regardait déjà dans la direction de cette articulation, dans sa descente, sa vue avait croisé sa compagne à son bras.
Bien plus attirante que le premier certes, un peu précieuse, ça s'était pas forcément pour lui déplaire, mais ses formes disgracieuses qu'elle avait pourtant essayer de cacher, ne pouvait pas échapper à l'œil obsédé...
Constipation ou besoin de pondre... l'un comme l'autre n'attirait pas notre étalon, alors au gêneurs la réplique fût vite envoyée...


Z'allez pas vous pousser d'là!
Voyez pas qu'on a à faire...


Alors que le Comte poussait maintenant la Baronne pour la faire avancer, bien décidé à forcer le passage. C'est qu'une trique comme celle qu'il se tenait, ça pouvait pas vraiment attendre, vous comprenez...
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Minah
[Au Chamboule-tout. Avec Yap, Desi et d'autres]

Récapitulation pour ceux qui n'ont pas suivi.

Minah (avec un boulet de canon dans son unique paluche) à Yap :
Et on gagne quoi, si on la dégomme, ta frangine ?

Desi à Minah :

Mon poing dans ton cul. Mais pas de façon métaphorique...

Yap à Minah :
C'EST QUOI QU'ON GAGNE ?! M'enfin Minah le plaisir délicieux de violenter une Reyne en toute impunité.... bon et p't'êt' un marron dans l'oeil, mais ça te rajouterait du style j'te jure !

Desi à elle-même, visiblement :
*Baragouin sans queue ni tête.*

Desi à Yap :
J’accepte mais j’veux qu’le p’tit blond soit le premier à se lancer… Depuis le temps qu’il me promets d'me violenter un peu… J’ai les sens en émoi et l'cul qui gratte… Un peu d'action diantre !

Yap, toute seule :
*Partie au pays des bisounours trash.*

Minah, qui essaie de se faire entendre par dessus le bordel des frangines dont les cases en moins sont probablement allées se faire sodomiser par des ânes unijambistes aux Indes (faut au moins ça pour expliquer l'étendue des dégâts de leur intellect):
QUOIIIIIIIIIIII ?! Ah non ! Y'a pas d'blond qui passe avant moi, c'est MON tour ! Chuis Sainte Patronne, par le foutre du Sans-Nom !

Outrée, la bestiole.
La hiboutée de la cervelle n'avait qu'une patte, mais elle était costaude. Elle resserra sa prise sur son boulet de canon.


Tiens, prends ça dans ta goule, ta « Majesté » ! T'vas voir qu'on l'sent un peu puce passer qu'une main dans l'cul !

Et vlan ! Un boulet qui file en direction de la lépreuse.
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Modo au Challenge RP !
Theodrik
Avec Dôn, Yoh, Williams et Vouvoult.




    Son plan a eu l'effet escompté.
    Le coup s'encaisse sans grand mal, la trogne aux multiples bosses n'en craint pas une nouvelle. Géant satisfait se fait mutique dans la contemplation jouissive de la peur qui se profile sur le visage de sa compagne, bien vite effacée par le soulagement de reconnaître l'assaillant. La pogne farceuse quitte le sac fauché et s'ancre possessivement à une hanche de la Kerdraon, dans un geste si fréquemment répété qu'il semble évident, comme si le dessin de la taille bretonne n'avait été tracé qu'en prenant en compte l'imposante paluche norvégienne venue s'y accrocher. Il l'écoute à peine, rivé qu'il est à son sourire. Faen. Est-ce qu'on peut remarquer cet air con qu'elle lui transmet, ou sa fierté suffit-elle à l'étouffer ? Il se détourne, ayant manqué la moitié de ses mots, et regarde.

    Il aurait aimé regarder autre chose. Des tissus souples, ceux d'une robe honteusement épaisse, qui se resserrent sur la chute de reins d'une donz', par exemple. À la place, la tignasse insupportable du Beauf. Les onyx se font haineux, comme à chaque fois que l'ennemi qu'il préfère détester entache sa vue. D'une voix rauque, qui ne tolère point de fuite, il l'interpelle.


      - Parigot. T'voilà en ta ville.


    Il devine sa sœur absente et évite d'en faire mention ; c'est que lui-même, pareille évocation lui mettrait les nerfs en vrac. Comme un concours à la mauvaise humeur, c'est Yohanna qui fait suite, suivie de près par un drôle de gus, qui récolte du scandinave une œillade mauvaise. Les femmes parlent, Géant ignore. Si les poings n'étaient pas de sortie, le norvégien trouvait bien peu d'intérêts à leurs échanges, bien plus curieux de la présence de son beau-frère officieux.

    Et il aurait pu rester silencieux, Af Nærbøfj-Røykkness, si l'empressé n'avait pas poussé trop haut l'épaule. C'est à Dana, qu'il parle, celui-là ? Le rachitique serre la mâchoire, le faciès déjà peu avenant se muant en une trogne aussi glaciale que Dédaigneuse (soit, une face aussi jouasse qu'un Dédain devant un poney rose).


      - Té, calme tes hormones, petit. Tu parais aussi pressé qu'une nonne mal baisée.


    Fallait-il exiger de Norvège de la patience, qui plus est ?

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By JD Dôn.
Eliance
    [Touristiquement présente]


Des fois, elle s'emmerde à l'AAP. Non, pas souvent en fait. Tout le temps. Alors, profitant d'une venue sur Paris et d'une invitation, Eliance aka Boby se pointe. C'est qu'une invitation, elle n'en reçoit pas tous les jours. Même venant d'une lépreuse louche mais qui lui a paru sympa (elle a accepté des écus contre quelques dents de Maryah à retirer : gage de qualité). Et puis, entre nous, une fête, ça ne peut faire de mal à personne. Si ? Chuuut... Eliance ne le sait pas encore. Naïvement, la roussi-blondasse a cru d'après l'invitation que « le frisson de l’interdit » devait être le nom de la bière locale, que la mention de palmipèdes et des piques signifiait qu'il y aurait des brochettes de magrets et que le « côté le plus sombre » était le dress-code à adopter de toute urgence. Une chouette soirée en perspective, donc.

C'est vêtue très mal avec mille couches de frusques et le tout en couleurs... ah non, y a plus de couleur vu la vieillerie des tissus... que Eliance débarque. Elle sourirait bien mais c'est plus son genre. Aussitôt parvenue, aussitôt grimacée. Ça beugle pire qu'à la poissonnerie, c'est dingue. Et puis y a pas à dire, l'ambiance est glauque.


C'est où qu'on bouffe les canards en brochettes ?
Tu vois l'stand, toi ?


La question ne s'adresse pas à personne. Ou alors personne a changé depuis la dernière fois. Les oreilles de Dédé à ses côtés pourront toujours estimer que la question lui est adressé. Oui, parce que Eliance a embarqué Dédé dans son « Tu viens ? y a une fête où faut être habillé en noir pour bouffer du canard et on dira rien à Calyce. » Voilà, en fait tout est la faute de Calyce qui leur interdit de bouffer du canard. Ajoutez à ça l'obligation tenue par promesse à un Italien selon laquelle Eliance doit se remplumer et vous comprendrez la complexité de la pratique cachotière.

Alors qu'elle cherche le saint-canard tué de ses yeux, Eliance tombe sur du monde connu. Jeni, à laquelle la roussi-blondasse se garde bien de faire coucou sous peine de devoir encore écouter l'histoire généalogique de la famille Corleone (et Aristote sait combien elle est longue...), un Breton qui coule comme pierre qui roule, une lépreuse qui beugle, qui beugle, qui parle, qui parle et qui parle (mais quand sa langue va-t-elle enfin tomber pour le bien de l'humanité ?!).

Et puis, du beau monde l'a font sourire et pousser du coude Dédé (elle a investi dans une coudière métale afin que cet acte ne lui arrache pas trop de grattance).


Hé ! r'garde qui y a !
YOUHOU !


Elle s'adresse à Dana et Théo qu'elle coucoute à volonté au risque de perdre une main. Fallait l'avertir aussi que c'est pas un endroit pour coucouter. Ni pour réclamer du canard.

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© JD Calyce ♥
--Edern_




    [Pulsion suicidaire: Accompagne Eliance]


    Au début, l'incompréhension était totale. L'endroit aléatoire, une fête bizarre, un buffet de canard. C'était bien ce dernier point que le Lisreux avait simplement retenu des explications approximatives de sa vice-Chouchoute. Fâché avec le végétarisme que sa sœur lui imposait par l'interdiction de manger son met favori ( surtout depuis qu'il était interdit) Edern avait finalement dit oui. Ce n'est qu'au fil des quartiers que les marrons avaient commencé à s'inquiéter jusqu'à lancer un regard blasé radicalement à Bobby qui n'avait rien remarqué. Quelques mois plus tôt, il s'était fait saigner ici, pas loin. Peu heureux de retenter l'expérience, il avait été tenté de faire demi-tour avant que n'apparaisse dans ses pensées un magnifique canard rôti. Cinq minutes, personne ne le remarquera. Alors qu'il se promenait les mains dans les poches à côté de sa Bobbygine - Un mixte entre Bobby et frangine - il ne pouvait s'empêcher de se méfier, de tout, de rien, des gens trop heureux pour être honnêtes jusqu'aux déjà saoulés par la vie ou par l'alcool. Sans trop savoir si la question était pour lui, il haussa les épaules

    « T'as pas pensé à prendre le plan?
    C'est bien connu, il y a toujours des petits plans pour indiquer les stands intéressants.
    Pourquoi t'as pas pris ce putain de plan? »


    Ouais, lui aussi avait envie de bouffer sa brochette de canard, il était même prêt à risquer sa peau pour cette putain de petite brochette à la noix. Et en plus, il était sûr et certain qu'elle serait infâme comme dans toutes ces festivités où la bouffe avait mariné au soleil jusqu'à faisander pendant des jours voire des semaines. Et parce qu'il ronchonne intérieurement aussi bien qu'extérieurement pour les douces oreilles de personne ou de Bobby quand elle daigne l'entendre, lui, par contre, ne voit pas le coup de coude venir qui lui arrache un sonore aïe suivi d'une multitude d'insultes pas toujours très audible. Le regard noir par contre est d'une rare éloquence alors qu'il récupère sa respiration. Et quand devant ses yeux abasourdis elle coucoute à tout va. Edern lui claque les petites mimines en folie.


    « PUTAIN Eliance range tes mains !
    On s'en fout des gens, on est venu pour le canard.
    Le Ca-nard.»


    Merde quoi, les priorités !
Evroult
[DANA, YOHANNA, THÉODRIK, WILLIAMSS & Eliance/Edern au fond, là-bas]


    Bien sûr, il entendit la voix sifflée soufflée d’une Dana qu’il jugerait presque joviale, à l’oreille. Bien sûr, son déplacement de crabe aux problèmes d’équilibre lui laissa voir la main qui se levait dans une salutation digne des plus grands rois. Bien sûr, il grogna à l’alpinique rauque d’un Géant mal luné, réaction épidermique à chaque ouverture de cette bouche nordique. Bien sûr, & pourtant lorsqu’il se retourna vers eux, il avait déjà laissé filer quelques longues secondes où il avait alimenté l’espoir de se faire encore discret. La folle dernière pensée des condamnés à mort, en somme.

    - Aaah, quelle plai…

    L’hypocrite réplique adressée à nordique, doublée d’un sourire charmeur adressé à bretonne, resta en suspens entre la glotte & les canines supérieures, autant prête à être ravalée que crachée. D’ailleurs il n’en fit rien, cala la réplique bien en haut de son palais, & se contenta d’observer, les yeux comme deux ronds de flan, l’absurde scène dont il était le forcé spectateur.
    D’abord, l’anarchique beauté d’une Dôn qu’il ne connaissait pas désagréable se transformait en un rictus crispé annonciateur d’un orage glacé, alors que la finesse des déliés de sa silhouette, comme une plante sauvage qu’on prendrait pour une mauvaise herbe à mal y regarder, se frottait à l’acéré du fil aiguisé d’une Hache. Il en eut un coup de chaud immédiat, & sans doute si le Comte derrière elle n’avait pas cherché à forcer le barrage, braies tendues en avant comme une arme dissuasive, aurait-il été tout aussi à l’étroit sous la ceinture. Baronne avait cet effet-là, immédiat, comme si cette bête secrétait une humeur particulière à laquelle aucun homme sain d’esprit n’aurait pu résister. Il s’y sentait attiré comme une abeille à un pot de miel, & ce fut sans doute la seule raison qui le poussa à faire un pas en avant, droit dans la gueule du loup qu’il était lui-même censé être, avec le secret espoir de dégager le comte pour se faire une confortable place entre les cuisses chaleureuses de Yohanna.
    On ne se pavanait pas à Brissel pour jouer aux prudes, n’est-ce pas.

    - La crasse te va bien mieux qu’à moi, ami, soufflait-il pour Géant alors que déjà il se retournait vers Dana. Il faudra que vous m’expliquiez vos secrets pour briller en toute occasion… vous êtes… ah ! délicieuse. Et encore, je perds mes mots.
    Ma dame
    , fit-il en penchant la tête vers la Chambertin dans une salutation qui n’avait pas grand-chose du respect, bien plus de l’intimité. Je ne saurais comment exprimer mon plaisir de vous retrouver là.

    Du moins, il le savait, mais les esgourdes proches auraient tôt fait de tirer des conclusions beaucoup trop justes. Et comme il en avait oublié un, dans sa ronde à la papote inutile destinée à détendre l’atmosphère irrespirable qui traînait déjà entre ces quatre-là, il se pencha, de biais, vers le comte étriqué : psst… il y a une course de vierges nues au fond de la Mortellerie.
    Il pointa du doigt, leva l’onyx sur la pointe de son ongle, avisa le coucou étrange qui sautillait au bout de son doigt & surtout, surtout… ah ! il y avait des clients, comme ça, qu’on n’oubliait jamais vraiment.

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[REFONTE]
Melienda
Mais que faisait-elle avec de tel compagnon? Voilà la question que d'aucun lui posait régulièrement, étonnés de la voir voyager avec des personnes de fort mauvaise réputation. Alors qu'elle était si douce et gentille, bien éduquée, un agneau parmi les loups selon certains. En général, elle préférait ne pas relever et se contenter d'un sourire en guise de réponse ou de leur expliquer qu'elle était justement plus en sécurité avec eux que seule sur les routes. Les gens de bonne volonté ne comprenaient pas tout, ils rejetaient souvent ce qu'ils ne comprenaient pas.

Lorsqu'elle reçu une invitation écrite, elle sourit. Voilà qui était original de son point de vue. Elle l'avait fait lire et relire pour être sûre de bien comprendre l'invitation de la princesse et l'apprendre par coeur. Il n'était pas question de devoir la faire lire à nouveau par un inconnu, c'était suffisamment intrusif de devoir se faire lire et écrire ses missives.

C'est donc invitation en poche que la jeune femme prit la direction indiquée à pas comptés, son fidèle bâton lui ouvrant la marche et lui évitant bien des déboires. Lorsqu'elle arriva à destination, il y eu un moment de flottement, visiblement l'on hésitait à la laisser entrer. Ils se demandaient bien ce qu'elle allait faire dans cet endroit. Mais une fois son invitation présentée, le passage lui fut permis bon gré mal gré. Fidèle à elle-même Méli les remercia poliment et avec un charmant sourire, entra.

Il y avait foule, elle entendait les gens parler, crier, et se demandait bien ce qu'il se passait et où elle se trouvait. Elle resta immobile un instant, écoutant les bruits, se faisant une idée de la configuration des lieux. Et c'est sans se démonter, jouant de son bâton pour éviter tout obstacle, marchant d'un pas tranquille pour ne pas tomber ou bousculer autrui, qu'elle partie en exploration.

Les bruits l’assaillaient de partout mais les odeurs de toute sortes aussi et pas toutes agréables. Elle entendait des personnes héler la foule, des rires gras, des discussions de toute sorte. Apparemment, elle était au milieu d'une foule disparate bien disposée à s'amuser.

Elle s'était fixé comme but de trouver la princesse. Après tout c'était leur hôte, il était donc naturel d'aller la saluer. Elle continua donc son exploration, toujours à pas comptés, cherchant des voix connues.
Justement, elle entendit une voix qu'elle ne s'attendait pas à trouver en ces lieux.
Un "YOUHOU!" sonore et plein de vie comme sa propriétaire qu'elle croyait toujours à Limoges.
Elle dirigea donc ses pas vers la voix en question.


Bien le bon jour Boby, je suis fort surprise de te trouver en ces lieux.

Bien sûr, Méli n'avait été sans reconnaître une seconde voix ronchonnant après Boby, une voix qu'elle n'était du coup pas surprise d'entendre. Là où Boby était, les poireaux n'étaient pas loin.

Bien le bon jour Edern, cesses donc de ronchonner et profites des lieux.
Shawie
-Sur le même tonneau qu'Eirine, devant le Chamboule Tout-



Mah !


Elle aurait pu se vanter d'avoir reçu une invitation personnelle pour cette fête, mais nenni. Elle n'était pas aussi crédule que ça en pensant être la seule invitée. Une fête privée avec juste elle. Ça, ça aurait eut de la classe. En attendant, elle débarqua sur le même tonneau qu'une femme, elle aussi affalée. Lorgnant un peu autour d'elle, l'Espagnole ne pu s'empêcher de penser qu'elle aurait bien une torgnolle à Yo qui avait le culot de ramener son cul et sa fraise ici même. D'ailleurs, elle prendrait peut être plaisir à l'faire un peu plus tard.


Gros défaut d'être ici sans un verre. Au moins, si t'as pas d'ami, t'as un verre quoi.


L'Hispanique se tourna un peu pour faire face à Eirine. Non vraiment, sa tête ne lui était pas connue.


J'te connais pas. T'es du coin ?


Sous entendu : "t'es du milieu" ?
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