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[RP] Nuit Gitane

Asmo.
Pour que vous ne passiez pas à côté de l’information, prenez dès ces lignes connaissance de la possibilité pour votre personnage, de prendre dès l’entrée de l’Aphrodite franchie, un papier dans un panier que tiendra une employée dénommée Angèle. ( Le personnage sera joué par LJD Angèle). Il s’agira d’un défi, à jouer avec votre personnage au cours de la soirée. Le défi vous sera dévoilé par MP. Nulle obligation d’en prendre un, il s’agit simplement d’une fantaisie pour saupoudrer le RP et la nuit de légèreté. Relèverez-vous le défi?
Indiquez bien dans votre poste d’arrivée si votre personnage prend ou ne prend pas un papier dans le panier d’Angèle qu’il faut imaginer prévenir chaque arrivant de la nature de son contenu.




Vingt-quatre décembre de l’an de grâce 1466, les heures pâles s’enténèbrent d’un jour moribond.
La Cour de la Jussienne s’anime du passage confidentiel des voitures et des silhouettes étrangères, tandis que hères, habitants et gardiens d’Hades serrent dans l’ombre des porches leurs haillons sur des corps décharnés, ferment des volets sur de modestes demeures, blanchissent leurs phalanges sur la garde d’épées et le manche de gourdins.

Sur les toits de Paris, Nuit vient d’étendre son bel habit, dame délicate aux desseins sibyllins, hôtesse prêtresse de Vénus pour les amants sensibles à sa beauté et son mystère. Aux oreilles elle livre sa sérénade composée des battements d’ailes des chiroptères, des tapotements des sabots, des glissements des souliers sur les sols souillés et de ceux de l’acier sur le cordage des bourses, la chair d’une gorge, le cuir d’un fourreau. Veille de Noël ne saurait ravir au royaume ses maux.
Au loin des cloches sonnent, un nourrisson pleure, un homme se meurt, et au milieu de ce sourd capharnaüm coule une musique aux notes exotiques.

Au son des fifres et des tambourins l’Aphrodite s’apprête aux couleurs d’un ailleurs qui de par le monde étend ses racines au gré de ses errances. Elle pare son habituelle tenue de velours rouge d’étoffes de samit inde lamées d’or et d’argent, voiles fins et précieux suspendus à un ciel en serge noir où brillent une centaine d’étoiles, lanternes d’osier gardiennes des flammes ondulantes d’imposantes bougies déposées et allumées en leur sein par les mains agiles et empressées d’un personnel affairé.

Les pieds nus des danseuses égyptiennes aux chevilles et poignets cerclés de minces chaînes à grelots étouffent leur progression sur d’épais tapis d’orient bigarrés d’un jeu impertinent de formes et de couleurs, pour ne laisser s’élever que les souffles courts, les froissements des soieries et les tintements aguicheurs.

Entre des braseros, des coussins moelleux et chamarrés, des gerbes de chèvrefeuille et de roses d’hiver, des mets et des vins d’autres contrées attendent sur des tables basses délicieusement dressées, de chatouiller narines et papilles des invités. Niglo, vous avez dit niglo ?

Dans l’entrée, la petite Angèle aux yeux verts s’en est allée, plus pie voleuse que chatte ronronnante, et attend les premiers invités, avec sous le bras son panier plein de papiers pliés. Un défi, peut-être ? Ah ! ces humains et leurs jeux, quand un morceau de laine suffit.

Sur son coussin de brocart, les yeux du chat Asmodée se ferment. De sa queue il fouette l’air appesanti d’encens qui brûle aux quatre coins de la vaste pièce. Observer les va-et-vient des humains le plonge peu à peu dans une somnolence toute féline. Bientôt l’endroit douillet revisité grouillera de bipèdes agités et il devra songer à s’évanouir.







Pour ceux souhaitant agrémenter leur rp de détails tirés de la description des lieux, vous trouverez ici les plans de l’Aphrodite et une description des pièces :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=918184
À l’occasion de la nuit gitane, le grand salon voit sa décoration modifiée, ce qui est décrit dans le texte au-dessus.

L’accueil de votre personnage :

Quatre gardes surveillent l’entrée de l’Aphrodite, deux à l’extérieur, deux à l’intérieur, de part et d’autre de la porte.
Il sera demandé à chacun de remettre les armes qu’il pourrait avoir sur lui à un employé qui ira les poser sur un râtelier dissimuler par une tenture rouge sombre.

Les employées femmes sont vêtues de longues jupes rouges maintenues à la taille par une large ceinture de tissu doré, et d’un corset noir passé sur une chemise blanche.
Les employés hommes sont vêtus de braies noires maintenues par de larges ceintures de tissu doré, leur torse est nu.

Quelques pas plus loin dans l’entrée, un duo homme-femme d’une grande beauté typique de l’Orient et richement vêtus à la mode de là-bas prendra soin des effets personnels que vous pourriez vouloir laisser au vestiaire ( cape, manteau, sac, chien, femme, mari encombrant…)

Débarrassés, vous rencontrerez Angèle ( voir l’indication au début du post) et son panier. Si vous acceptez de relever un défi ( pas d’inquiétude, rien de dégradant, obscène ou vulgaire), faites prendre un papier à votre personnage et faite bien apparaître l’action dans votre poste, afin que nous sachions facilement à qui envoyer par mp son défi.

Trois ou quatre pas au-delà vous dévoileront le grand salon redécoré pour l’occasion. À chacun d’y déambuler, de s’arrêter regarder les danseuses, de se laisser tomber sur les coussins pour boire, s’attabler ou simplement deviser ou observer, de profiter de l’espace de danse jouxté par la Mystique, l’Impudique et la Décadente ( voir plan;) )
Des animations rythmeront la soirée.

Afin de faciliter les interactions, pensez à baliser vos rp en mettant en tête l’endroit où se tient votre personnage, à qui il s’adresse. Mettre en couleur dans le texte les noms de ceux que l’on mentionne est aussi très appréciable.

Tous les jds des personnages de la Cour de la Jussienne vous remercient pour votre participation et vous souhaite de passer un agréablement moment RP.

Un topic gestion de la soirée sera ouvert afin de faciliter vos interactions, et d’apporter des précisions sur des animations ou tout point nébuleux.

Bon jeu ;)
Diego_casas
[Proche de l'entrée, dans un coin d'ombre, Attilius à portée de voix]

Fallait vraiment qu'il soit là, le visage ombré de son chapeau et ses lames à la ceinture ? Oui, il le fallait, malgré le peu d'entrain qu'il avait mis à déplacer sa carcasse sur les quelques mètres séparant les Yeux d'Hadès de l'Aphrodite. Peu d'entrain, ce n'était rien de le dire. La perspective d'une soirée entouré de tout ce que que la capitale comptait de plus riche et de plus titré avait tout pour lui faire tirer un tronche longue comme une journée sans pain. S'il n'aimait guère la foule et les soirées huppées, préférant un bouge paumé dans un coin de ruelle sombre pour s'y saouler jusqu'à rouler par terre ou trousser la première putain venue, sa nouvelle position exigeait sa présence. Rien que pour vérifier que les miliciens en poste ne profitent pas de l’événement pour avoir un œil sur les galantes plutôt que sur les trognes qui tenteraient de s'infiltrer en douce dans l'établissement sans avoir montré patte blanche d'une invitation ou du cliquetis de leurs armes. Même d'apparat.

Aussi, n'avait-il pas pu s'échapper à ses obligations. Soit Attilius aurait certainement pu faire le boulot seul, mais alors même que le gitan cherchait à nouer des relations cordiales avec ses nouveaux voisins, faire faux bond aurait été des plus malvenu. Surtout quand en outre, il endosserait le rôle de « l'authentique ». Être gitan, au milieu d'une soirée où tous se déguiseraient en lui, en les siens, et être posté à la sécurité en tant que directeur de la milice était une situation des plus cocasse, dont, ne sachant pas s'il devait en rire ou s'en agacer, il avait choisi de s'en énerver.

Mais la vérité était que ce n'était pas tous ces gens à qui il allait devoir tenter de sourire qui l'agaçait. Que ce n'était pas cette mise en scène, où la vie des siens et ses coutumes seraient imitées, qui l'égratignait, sachant pertinemment que les membres de l'Aphrodite sauraient œuvrer avec le respect et l'élégance qui leur était coutumiers. Non, ce qui l'écorchait était ce fil rouge qui dansait. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que derrière la fête, le souvenir de sa sœur dansait. Et ça le bouffait, d'entendre son nom sans arrêt, de comprendre les comparaisons entre leurs visages flotter dans les regards se posant pour lui. De vouloir la retrouver elle, en le regardant, lui. Ça lui grignotait le ventre d'une culpabilité sans cesse réveillée. La culpabilité d'un frère coupable qui n'avait pu rester dans l'ombre, disparaître sitôt le méfait commis. Il n'avait pu s'empêcher de chercher à se racheter. Et c’était bien pour cela qu'il était là. Là, dans ses frusques ordinaires, son authenticité de manouche gravée sur la trogne, à chacun de ses regards s'échappant de l'ombre de son chapeau baissé sur son front, à même sa peau brune. Là. Il était là, où certainement, il n'aurait jamais dû être.

Il était là, et la soirée serait la plus belle de l'année, qu'il le veuille ou non. Et le clin d’œil glissé à Angèle en était la preuve la plus évidente qu'il puisse donner.

_________________
Attilius
[Proche de l'entrée, à la lueur d'une lanterne aux côtés de Diego à portée d'ordres dans son coin d'ombre.]

Le visage ombré de son chapeau entraînait à marche forcée et à reculons l'homme tête nue tout aussi pourvu de lames et de dagues. Leurs visages montraient le même élan et la même envie; seulement, les raisons différaient probablement. Lui, goûtait peu les mondanités depuis désormais fort longtemps habitué dorénavant à cet anonymat de la Jussienne, là où connu et reconnu de tous il errait dans un paysage où on allait jusqu'à oublier sa présence. Véritable performance utile aux Yeux, il se complaisait dans ce subtil art de la surveillance, de la protection ou de l'enquête. Alors au final peu lui importait que le nouveau parvenu, parvenu à ses fins, lui prive de sa zone d'ombre, son regard glissera sur les invités sans qu'eux mêmes puissent s'en rappeler une fois cette nuit passée. Une cicatrice, des yeux azurs ... peut être seuls bribes d'une mémoire sélective de mépris naturel pour cette Haute aussi désinvolte que futile en ces temps déguisés et délivrés de retenues. Les trognes malicieuses pleines de vices et montrant envie de méfaits seraient repérées et malmenées pour le plus grand défouloir du chef qui, le supposait-il, ne cessait de vouloir en découdre avec la vie des autres ou de la sienne tellement il embaumait le stupre ou le pousse-au-crime, selon ses humeurs, combustible, pour ce dernier, qu'il savait sournois et aliénant. Il n'y avait pas un jour sans qu'il pense à la Pupille, sans qu'il se laisse aller à son imagination, à ses rêveries, à ses souvenirs, à ses espérances domptées et enfouies au plus profond de lui même. Tous allaient festoyer la gitane, lui allait faire comme toujours, il admirait les scènes sans qu'il ne sorte de son rôle et de sa mission. Là où la sœur avait captivé, le frère avait pactisé et, après tout, les émoluments demeuraient inchangés. De toute manière, orphelin de tout autre endroit, la Jussienne devait demeurer son chez soi. En ce instant, en ce lieu, il ignorait ce qu'allait tout ceci lui procurer ; la curiosité côtoyant une légère appréhension, le sens du devoir se voulant le plus discret possible, il jeta un regard sur Diego ...

Des recommandations ?
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Jenifaelr
    L'Aphrodite. Elle reste un instant dubitative, face à l'invitation. Corleone sait ce qu'elle y a fait, sait qui elle peut croiser et elle se fait hésitante, avant de prendre une décision rapide. Elle irait. Tant pis pour les mauvaises rencontre, ce jour où elle a poussé la porte de l'établissement, ressemblant à une veuve éplorée, ayant perdu de sa superbe et ses pétales menaçant de se fané, jamais elle ne c'était attendu à retrouver un semblant d'elle-même, à la sortie, jusqu'à retrouver ses amis et revivre enfin. C'est avec l'un de ses amis tant apprécié, qu'elle a décidé de partager l'invitation.

    Logeant à Lafayotte, dans l'appartement au-dessus du local qui bientôt accueillera son dernier projet en date. Le coche est pris, jusqu'à la Cour de la Jussienne accompagnée de Corbeau, elle pose enfin le pied a terre. Pour la soirée, elle est dans le thème, ou essaye. Les longueurs ondulées sont un peu trop blonde peut-être, quant aux yeux en amande, ils s'étirent un peu plus grâce à du khôl. Elle a osé un parfum plus épicé, pour cette soirée, plutôt que ses habituelles odeurs floral ou sucré. Habillée d'une robe rouge trop échancrée, trop légère et peut-être même trop rouge, ajoutant à cela, une ceinture serrant sa taille. La belle a dispersé des grelots sur sa tenue, au bout de certaines de ses mèches de cheveux, aux poignets et à la ceinture. Couverte d'une épaisse zibeline, pour se protéger du temps de décembre. À l'entrée, la seule arme donnée est une dague dans un fourreau, elle sourit en voyant les gens d'Orient, émerveillée, ou presque, n'en ayant presque jamais vu. Elle remet la zibeline entre leurs mains, et avance. Un coup d'oeil au panier, suffit à la convaincre. La main se glisse dans le panier d'Angèle pour piocher un défi, le pas continue.

_________________
.elle

Vêtues de longues robes
De volants et couleurs
Apparaissent les femmes
Dans toute leur splendeur.

(Gens du voyage. Vicente MONTO RAMIREZ)



    La grande nuit gitane... Jour J...
    L'heure était à l'effervescence pour les petites mains dans le grand salon et les cuisines, du moindre détail décoratif de la salle de réception, la bougie ici, le pétale là, le bibelot ailleurs, tout était pensé au détail, précision d'orfèvre pour prestation de rêve et les marmitons s'affairant aux cuisines n'avaient rien à envier aux cuisiniers royaux, même si ce soir un des plats qui seraient servis risquait de surprendre plus d'un convive, mais n'était-ce point une nuit tzigane ?
    Justine, Orlane et tous les autres employés travaillant aux coulisses de ce genre d'évènements étaient sur les derniers placements et s'effaceraient bientôt, les artistes de l'ombre laissant place à ceux de la lumière.

~~Alcôve d'Elle~~
    Nuit chômée pour la rose, il n'était nullement question de voir ses pétales flétries pour la grande soirée qui s'annonçait, d'autant plus quand un prince de sang avait prévu de les honorer de son attention, à cette pensée le sourire de la galante s'étira un bref instant en portant son regard félin sur la robe qui lui avait été confectionné avec talent, ornant le mannequin de jute laissé par la créatrice habile à satisfaire les désidératas d'"Elle" en la matière, car si la florale savait se montrer douce, il était des domaines où son intransigeance aurait glacé d'effroi quiconque, ce qui parait son corps en était un.
    Lentement et avec une délicatesse infinie, une caresse parcourue le col carmin de sa tenue, l’étoffe finement brodée de fil doré glissant sous ses doigts. La forme du corsage autant que le patchwork du jupon n’avaient rien de ce que portait habituellement "Elle" mais la couturière avait respecté les instructions et n'étant pas gitane, Rose ne pouvait se faire juge, mais il lui semblait que l'idée habitait la robe et d'autres détails finaliseraient la touche de folklore, pour que l'esprit de la manouche qui veillerait sans nul doute sur l'endroit ce soir ne se courrouce pas.
      Parfaite...

    L'heure avançant appelait à se tenir prête, et après un long temps de brossage des filins de soie, les mèches furent rassemblées en un assemblage informel orné d'une rose rouge, et prenant le foulard que Foulques lui avait offert, les iris herbacées suivirent le mouvement de la soierie entre ses doigts, s'en faire un bandeau pour les cheveux fusant comme une idée vite rejetée.
    L'épineuse n'était pas adepte des breloques et autres colifichets, l'ébène soyeuse ornerait donc son poignet en guise de "bracelet", trois tours d'étoffe au poignet gauche, nœud léger laissant pendre le reliquat au doux touché le long de son poignet, promesse serait tenue, le présent du prince porté pour leur entrevue, ne restait plus qu'à enfiler les pétales noir et rouge sur le chemisier virginal qui recouvrait son buste.
    Ci-fait, dernière inspection au psyché et un sourire satisfait se dessina sur les pétales labiaux de la galante, quelques gouttes d'essence de rose allant rejoindre le creux de ses seins et la naissance de sa nuque.
    En piste, artiste de lumière rejoignait la scène...

~~Grand salon~~Jenifael/Corbeau
    Silhouette sylphide descendant l'escalier, l'endroit semblait encore calme, tout juste la fin des installations en salon, et tandis que l'étoffe caressait les marches parcourues, un étrange étirement de lippes se mit à orner le visage de Rose, ayant souhaité accentuer l’hommage à Axelle à sa façon, la galante avait décidé de pousser la touche gitane jusqu'au détail de passer sa soirée... pieds nus, et autant le ressenti que l'idée fit sourire la brune chatoyante.
    Par le fait, personne ne s'interrogerait sur la chainette argentée qui ne quittait jamais sa cheville gauche, tout à fait dans le cadre du folklore de cette nuit gitane.
    Calmement, la courtisane détailla l'endroit avant que les invités et autres membres du personnel ne fassent leur apparition, les mains presque religieusement croisées sur le bas de son ventre, digitales jouant des bouts de foulard dépassant sur son poignet, attente ne se faisant pas longue le premier couple d’invités se présenta à l’entrée en délaissant effets superflus.
    D’un pas léger, Rose s’approcha des privilégiés de l’endroit, n’ayant malheureusement pas eu le plaisir de rencontrer ceux-ci, mais c’était là l’occasion de le faire et se présentant devant eux en les saluant d’une inclinaison respectueuse de la tête, adressa un sourire tant à l’un qu’à l’autre, adressant le bonjour comme elle avait réussi à grapiller l'info, le prononçant sans doute fort mal.
      Lacho dives(*)
      Bienvenue pour cette nuit gitane où l’enchantement n’aura de limite que votre imaginaire.
      Je suis Rose pour vous servir.



    (*) Bonjour

_________________

Merci JDMonty
Cabotin


À Hiver voilé de ses frimas pantomimes, je souffle au visage la chaleur du feu qui m’anime
Au voltigement paresseux de ses flocons dans l’air, je joins ma danse fougueuse sur terre
Je tourne ,tourne, au son du vent dans les branches, et ma chevelure noire s’emmêle à sa traîne blanche
Une main sur son manteau virginal, une autre sur mes hanches gitanes
Laisse-moi t’entraîner dans un monde où il n’y a plus qu’une ronde
Je suis au firmament le rouge sanguin qui défie tel l’amant, le bel opalin.



Les vers tombaient paresseusement des lèvres noircies d’un drôle au pas cadencé par la rencontre sonore de ses mains. Il allait de long en large entre les tables, les coussins et les braseros, égrainant les mots dédiés à la gitane disparue comme le croyant récite son rosaire.

Ce soir, à la demande du duc tout aussi singulier que lui, il animerait la soirée au côté d’autres intervenants, au fil des arrivées, des invités, des verres remplis, des verres vidés.
Pour la soirée l’amuseur avait troqué son accoutrement de saltimbanque pour une tenue de soie aux échos bohèmes, le bleu égyptien bouffait à ses jambes jusqu’à ses chevilles, le safran ceignait ses hanches et son crâne, tandis que le kermès caressait ses épaules, son dos et ses flancs. A son cou un grelot tintait aussi timidement que son porteur pouvait être exubérant.

Cabotin fit résonner encore le court poème, comme une corde lancée aux invités égarés, comme un fil invisible reliant le ciel à la terre. On disait que de la haut, on dansait et veillait sur nous.

L’artiste comique adressa une révérence à la voûte et disparut derrière une tenture. Le propre de l’art était d’être là où on ne l’attendait pas.

Lemerco
Quel étrange sentiment. Je n'ai pas mémoire d'être déjà venu à Paris, et pourtant j'ai l'impression de reconnaître chaque artère, chaque vaisseau composant son anatomie.

Une anatomie trompeuse et malhonnête, car pour cacher l'anarchie cancéreuse avec laquelle croit la cité lutécienne, on tente de donner une apparence un tant soit peu ordonnée. C'est comme essayer vainement de masquer les effets du temps sur nos visages, au final, on ne fait que cacher la misère face à un problème qui nous échappe, insoluble et inéluctable. Gödel n'en dirait pas moins, comme il ne peut exister de système axiomatique pouvant régir l'arithmétique, il n'existe pas de sciences chez les hommes pour combattre l'expansion désordonnée et entropique de son espèce, pas plus que la sénescence ou autres fatalités qui dépassent l'entendement humain. Son représentant le plus poilu de l'occident, très imparfait et très perfectible, arpentait les sillons qui tentent désespérément de séparer les habitations et les commerces, qui se mêlent et s'entremêlent dans des saillies architecturales parfois admirables, parfois déconcertantes. Il observait ce microcosme à la fois grandiose et oppressant, comme il appréciait l'enchevêtrement de quartiers hétéroclites et hétérogènes. Il avait flâné la journée du coté universitaire de la capitale, où l'on retrouve les enseignants, les étudiants, la basoche, les fonctionnaires de monsieur le Bailli de Paris, avant de remonter vers Notre Dame, traverser la Seine en deux fois, en empruntant la deuxième, le pont au change. Attiré par le bruit, il bifurque pour rallier la place de Grève et les étranges populations qui cohabitent. La place est vaste, et en son centre, trône un gibet, étrange édifice qui reçoit les suppliciés condamnés par ces hommes qui occupent un monument devant lequel il est passé lors de sa traversée de la Cité : le Palais de justice.

Puis il s'enfonça dans la rive droite, bien plus populaire que celle qu'on découvre en passant la Porte Saint Jacques. Les rues se font plus tortueuses, la faune plus populaire, parfois sauvage. On croise de temps à autres de gardes qui sillonnent ces méandres sinueuses entre des bâtisses de fraicheurs inégales. Il tourne en rond alors que le soleil hivernal décline à rapidement. Les flambeaux s'allument, ici et là, des feux ardents clairsemés dans des étendues bien trop grandes pour qu'ils n'éclairent correctement les pas des aventuriers nocturnes non nyctalopes. Il finit par rallier une taverne qu'il investit, où il put s'envoyer un ver de vin chaud avant d'enchainer sur un tord-boyau plus corsé. Il entendit alors, au détour d'une conversation, parler d'une soirée dans un lieu quelques peu sulfureux. Loin d'imaginer qu'il faille posséder une invitation, sa soirée étant aussi vierge qu'un enfant qui vient de naitre, aussi vide qu'un épisode des télétubbies aussi, il se résolut à se rendre au lieu, non sans avoir demandé au préalable le chemin pour le rallier. Chanceux qu'il était, il s'avérait que l'Aphrodite n'était guère éloignée du bouge dans lequel il créchait. Il passa se rafraichir succinctement, avant passer ses vêtements les moins sales, et se mit en marche, bravant le froid contre lequel il était naturellement plus ou moins équipé.

Arrivant dans le quartier idoine, instinctivement il trouva le bon endroit, comme s'il était déjà venu. En fait, tous les bâtiments qui s'imprimaient sur sa rétine lui laissaient un sentiment de déjà-vu. Deux gardes postés à l'entrée, il se hasarda à un...


Bonsoir, je viens pour la soirée.

Il fit tinter une bourse bien garnie.

J'ai de quoi payer.

_________________
Gregoire


    Alcôve de Grégoire


Première apparition dans le dôme des plaisirs, première nuit dans la galanterie de l’Aphrodite pour le jeune homme. Fébrilité et excitation se mêlant dans une danse langoureuse au sein de sa poitrine. Torpeur des sentiments aux délices des sens pour se laisser enivrer. Voici enfin venir le moment que nous attentions. En ce lieu ou tout ce qui est réel est laissé de côté, coupant le souffle et faisant perdre la tête, au fond des poitrines, il y aura une douleur que l’on ne peut ignorer. Ne pas lutter, car l’heure arrive, elle fonce vers nous. C’est seulement maintenant, peu importe ce qu’il se passe après, on s’enlise dans les rêves fiévreux, on le voit s’approcher, il suffit de se laisser aller pour sentir la sensation prendre le dessus, le feu … c’est la liberté, cela donne effervescence à notre chair. L’extase de l’enivrement ne peut se dissimuler dans les tréfonds de l’esprit.

L’eau fraîche coule sur son visage, un dernier regard à ce visage nu devant le miroir, avant que le loup ne vienne dissimuler les traits de son visage. Loup noir de velours, ornée de quelque plume au couleur multiple dissimulant le front, le contour des yeux ainsi que le nez, ce ne sont plus que les lèvres fines qui ornes délicatement ce visage. Pour le torse, un collier de mailles d’or soulignant le contour de son cou ainsi que le dessin du haut de son torse. Pour seul déguisement, un veston d’un noir de jais, ornée de quelque dessin d’un or plus lumineux, laissant ouvert sur le dessin presque délicat de son torse, celui d’un homme soumis à l’entrainement physique depuis sa plus tendre jeunesse. Pour le reste, un simple pantalon en toile noir gainait la musculature subtile de ses cuisses.

Un regard vert cette autre tenue, avant d’en finir avec les préliminaires de cette préparation. L’heure est venue, the show must go on.


    Grand Salon


Dans un mouvement félin, l’homme chat au regard vert, descend les marches du plaisir, à se rendre au cœur même de ce temple. Lieu encore calme de la naissance nocturne. Sensualité de chacun des mouvements, d’avantage telle un pantin prenant l’art de son maître avant que ne vienne le spectacle de la jouissance. Spectacle grandiloquent des lumières colorées, où les fugueurs dirigent la nuit, lieu ou l’impossible devient réel, l’heure des plus grands spectacles. Les galants illumineront ce lieu, et le soleil ne pourra plus les arrêter.

Un fin sourire orne ses lèvres, quand dans un respect des plus courtois, le chat s’incline avec respect devant les premiers invités autant que les galantes charmantes compagnies. Novice, il ne connaissait que peu les coutumes et les us de ses premières nuits.
Attilius
“Au banquet de la corruption, l'or vaut plus que la foi !”*


Bonsoir.

Il regarde sur sa droite, Diego observe, ne dit rien... consent... Alors les pupilles se projettent sur l'individu et ne s'interdit pas d'estimer les écus contenus dans la bourse.
Distance rompue, inquisiteur, Attilius oeuvre afin de sous peser les tenants et les aboutissants d'une telle offre.


Voilà de quoi compenser la perte de votre invitation.

Il tend les deux mains.

Celle ci pour recevoir votre reliquat, l'autre pour d'éventuelles armes.

Bienheureux les invités qui oublieraient leurs invitations.Voilà que la soirée s'annonçait sous de meilleures auspices pour Attilius. Mais pour l'heure, il fallait toutefois veiller.

Un nom à annoncer ?








*Jacques Brillant De Jacques Brillant
_________________
Elisabeth_stilton
Quand elle reçu l'invitation de Sabaude elle haussa un sourcil dans un premier temps puis jeta le papier dans un coin jusqu'au moment où elle se décida à le reprendre en cherchant tout autre chose. Elle hésita, longuement, elle était Dauphine de France, Reyne d'Armes, Archevêque et surtout mariée. Un tel lieu n'était pas pour elle ...

    ... pas pour elle ... pas pour elle ...


Ces mots raisonnaient en elle. Depuis quand elle était devenu aussi sage et plate ? Elle ne se reconnaissait plus, qu'est ce qui avait tant changé en elle ? Gade ? Jmanci ? Ses responsabilités ? Le temps qui passe ? Impossible à savoir mais une chose est sûre c'est que lors de cette soirée elle ne serait qu'Elisabeth Stilton. Le thème était « Nuit Gitane ». Le lieu l'Aphrodite. Elle n'avait rien en rapport avec le thème et de toute façon elle ne connaissait rien à ce peuple donc autant éviter de partir dans des délires vestimentaires complètements absurdes. Elle se choisit une robe parmi les plus légère qu'elle avait.

Le jour J, elle arriva en voiture devant l’établissement, elle informa son chauffeur d'une heure pour venir la chercher, au pire il attendrait il avait l'habitude depuis le temps. Alors qu'elle était à l'entrée elle s'arrêta net, non pas pour ajuster sa cape ou autre mais bien parce que se trouver devant un lieu tel que celui ci lui rappela un souvenir très ancien caché au plus profond d'elle même. La dernière fois qu'elle avait foulé de ses pieds un antre des plaisirs, elle avait été enlevée et torturée par l'homme, le courtisan, qui sera par la suite son mari et lui donnera deux enfants ... Tibère de Lioncourt. Seulement elle n'était pas à la Rose Noire, elle n'était pas retournée des années en arrière quand Ulrich n'était pas encore mort, avant qu'elle ne rencontre Gauttier, Gade et Jmanci. Et pourtant Elisabeth se revoit dans une autre rue dans un autre quartier de Paris en d'autres temps. Nicolas, qu'elle avait frappé en le croisant dans les couloirs, Désirée qui lui avait fait découvrir des plaisirs interdits, Flex qui se gavait d'opium tellement drogué qu'il n'avait pas remarqué sa présence et Tibère ... ah Tibère ... Beaucoup de ses démons venaient de lui et de leur relation si terrible mais il lui avait aussi appris beaucoup de choses en matière de sensualité et sexualité. Quand toutes les images de son passée eurent finies de défiler sous ses yeux elle se décida à entrer.


Bonjour. Je suis invité par Sabaude Renard.

Elle ne dira pas qui elle est. Soit on le sait, soit on ne le sait pas mais elle avait toujours appris à être discrète. Aucune arme sur elle, Sabaude ne l'aurait pas envoyer dans un lieu dangereux, il pourrait y perdre la vie il le savait surtout quand on sait de qui Elisabeth est la belle-sœur, enfin était, mais Lestat ne supporterait pas qu'un autre la tue. Elle attendit sagement qu'on lui donne l'autorisation d'avancer non sans jeter un œil à l'homme qui était là juste devant elle.


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Diego_casas
[Proche de l'entrée, dans un coin d'ombre, Attilius à portée de voix, non loin de Lemerco et face à Elisabeth_stilton ]

Du coin de l’œil, le manouche observait Attilius et tordit furtivement la bouche à la liberté autorisée avec les invitations, puis haussa les épaules. Après tout, invités comme galants en passant par la direction se faisaient suffisamment désirer pour s'autoriser en retour quelques largesses.

Rebaissant la tête, il dut la remonter aussi sec, pestant contre l'ombre bien trop légère à ses épaules. Une femme blonde, foutrement élégante, se pointait devant son museau. Par qui elle était invitée, le gitan s'en fichait comme d'une guigne, au même titre que de son nom tant qu'elle présentait la fameuse invitation.

D'un geste de la main, il l'invita à perdre ses pas au ventre de l'Aphrodite sur une laconique touche « d’authentique ».


Michto avilane. Baxtalî tè avés *



Traduction du gitan : Bienvenue à toi. Que tu sois heureuse. (la notion du vouvoiement n'existe pas chez les gitans)

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Orlane....
Cette nuit à l'Aphrodite allait être spéciale, la jeune brune était là afin d'épauler les employés du lieu. La journée avait été emplie de décorations, d'agencement, d'ornementation, tout cela laissant une Orlane aux yeux pétillants cependant qu'elle gagnait les « coulisses », se retirant tandis que les Galantes et Galants faisait leurs arrivés et que la porte commençait à s'ouvrir devant les convives.
Il fallait à présent qu'elle enfile sa tenue, cette dernière était de rigueur ce soir et la brune ne devait déroger à la règle. Jamais encore elle n'avait porté pareil habillement et fort heureusement il ne dévoilait rien de ce qui ne devait l'être.


Grand Salon

C'est l'heure de faire son entrée, discrète cela va de soit.
La brunette n'était point maladroite et ce fut une main sûre qui prit le plateau sur lequel reposait des coupes du meilleur hypocras blanc de l'Aphrodite.
Son plus beau sourire sur le visage, elle glissa entre les invités, présentant le plateau assortit d'un « Bonsoir ».
Cela allait de soit que tout autre boisson pouvait lui être demandé si cette dernière n'était pas au goût de la personne .....
Elisabeth_stilton
L'entrée lui était permise ... logique en soit n'est ce pas. Enfin c'est ce qu'elle compris aux gestes de l'homme, c'est qu'elle ne comprends pas leur langue. Elle s'aventura au cœur du bâtiment non sans se délester d'une partie de ses vêtements qui lui tiendrait bien trop chaud. Elle admira les vêtements du couple au vestiaire, elle ne connaissait pas ce genre de tenue, elle se félicita de ne pas avoir essayé d'imiter ce qu'elle ne connaissait pas. Un panier fut tendu, Elisabeth toujours absorbée par son passé prend machinalement un papier dans le dit panier avant d'avancer un peu plus.

Son regard se pose sur les décors avant toute chose, elle admire le travail qui a été fait pour rendre cet endroit aussi authentique que possible, enfin elle le suppose, puisqu'elle ne connait rien à cette culture. Ses pas la guident dans le Grand Salon. Peu de monde est présent, elle ne connait personne, elle en a peut être croisé certains mais sa mémoire n'est pas infaillible, il se peut que quelques personnes passent à la trappe de ses souvenirs. Et là grand moment de solitude, que faire ?

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Gregoire


Comme il est étrange ce calme au cœur même du temple de la nuit, lieu où les fugueurs dirigent leurs fantasmes, où l'art des courtisans illumine les ombrages du jour pour en défaire la mélodie de la réalité. Oubliez le monde en franchissant la porte, pour se complaire dans l'irréel, pour se languir du passé et goûter aux joies d'un présent enivrant. Il n'est de plus délicieux palais que celui où tous sont les rois d'une nuit. Mais le souffle s'amenuises ne laissant pour l'heure que de rare client rejoindre l'Aphrodite. Si des employés chacun remplissait son rôle dans une délectation, celui des invitées se faisait dans une discrétion des plus absolue. Premier contact à ce couple, avant qu'une autre jeune femme traverse les derniers rideaux de ce salon. Blonde connue ou inconnue, en ce lieu, ne révélait d'absolument aucune importance. Et à Grégoire de s'approcher de la damoiselle - ou dame - même ça n'avait que peu d'importance.

Juste quelques pas félin et le jeune homme masqué s'en approche. Dans une danse limpide, le voilà qu'il courbe le torse devant la damoiselle, les doigts souples et agiles s'empare de la main de l'invitée amenant celle-ci au-devant de ses lèvres. Il n'est de plaisir que celui du tactile. Effleurement des lèvres au dos de la main, avant de se redresser étirant les fines lèvres en un doux sourire.

Bienvenu à l'Aphrodite, en cette nuit gitane.
Je suis Grégoire pour vous servir.


Et de tendre la main en direction du salon.
Lenu


[Assise près de la cheminée, chat couché sur les genoux]

L’Italienne trône dans un des magnifiques fauteuils au velours pourpre de la grande salle, située non loin de l’immense cheminée, quelques bougies sont disposées autour d’elle ainsi qu’une petite table ronde sur lequel est déposé un tissu immaculé ainsi que des cartes. Pas n’importe quelles cartes, celles du tarot Gitan issu selon la légende du savoir occulte des Egyptiens. Près d’elle trône une grande corbeille en osier contenant une multitude de petits sachets en lin brodés d’un A rouge. A comme Aphrodite, A comme Axelle. Contenu secret jusqu’à la remise au creux d’une paume qui aura été tendue vers elle après lecture des cartes. Les doigts fins grattouillent sous le menton d’Asmodée venu se vautrer sur ses jupons. Les prunelles sombres suivent le personnel qui s’active, les galants et galantes dans leurs plus belles parures. Elle observe, stoïque malgré les magnifiques vers déversés dans les airs à la suite d'un étrange personnage. Vêtue d’un lourd jupon rouge brodé d’or, d’un haut soyeux bleu nuit et rouge rappelant les motifs du bas de sa tenue. Il lui aura fallu des semaines pour chercher la tenue tzigane allant jusqu’à envoyer un marchand de son père trouver la perle rare dans une contrée lointaine. Breloques et bracelets d’argent tintent à ses poignets, pour le plus grand plaisir d’Asmodée qui joue à patte de velours avec. La peau ayant perdu le hâle d’été a été recouverte d’une huile d’Orient légèrement pailletée d’or, les pieds sont nus, habillés de bagues d’orteil reliées à une chaînette de cheville en argent, allant pousser le détail jusqu’au pendants d’oreilles et au bijou de cheveux, chaînettes d’argent agrémentant l’ébène soyeux tressé en une longue natte dévalant l’épaule et épousant la courbe d’un sein. Prunelles encore plus assombries d’un large trait de galène Egyptienne à base de poudre minérale, elle observe, figée comme une spectatrice en recul du spectacle devant elle. La langue claque contre le palais et enfin, le corps quitte la stase imposée, main fine glissant à une fine tige de bois qu’elle enflamme à une bougie pour la déposer dans une coupelle d’argent contentant un morceau d’encens. Sorcière tzigane est prête pour la soirée, sans cavalier, sans danse, juste pour celle qui a tant compté pour elle. Elle psalmodie un murmure vers le chat.

Regarde-les, Asmodée. Ils fêtent la mémoire d’Axelle sans même lui avoir offert une tombe. Alphonse a raison.


Les prunelles glissent au chat, qui redresse la tête vers elle comme si il la comprenait. Un léger sourire s’étire et la grattouille reprend de plus belle, bercée et apaisée par les ronronnements du félin les prunelles parcourent la salle qu’elle n’a pas pour habitude de fréquenter, bien cachée dans son antre au sous-sol. Que la fête commence.
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