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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

---fromFRMushigo
Voilà qui semblait bien surprenant… Mushigo avait aperçut une jeune femme assez étrange descendant l’escalier, le regarde inexpressif et le teint blafard. Il hésita un instant à aller lui demander si tout allait bien. En s'approchant il s'arreta soudainement en comprenant que c’était peut être simplement une attitude que la jeune catin avait décidé d’adopter pour attirer l’attention des hommes ne souhaitant aucunement voir des femmes en mauvaise santé.

Il relâcha son regard de la jeune femme et regarda ensuite vers Elraed qui semblait avoir été attirée par une de ces nombreuses femmes dont l’appétit sexuel était inexistant mais pas celui du gain. Il se retint de rire puis pensa
* Espérons pour toi que cette fois ci ce ne soit pas une mauvaise blague Elraed, et qu’elle soit réellement attiré par ton charme de guerrier ! *. Mushigo avait effectivement entendu parler de ce qu’il s’était passé la dernière fois qu’Elraed s’était rendu avec Owelie dans une chambre, c’était une belle humiliation qu’il avait subi le pauvre ! Apparemment il s’en était remis et peut être était il prêt cette fois ci à aller jusqu’au bout de l’acte, du moins, à pouvoir aller jusqu’au bout de l’acte.

Mush’ regarda autour de lui et vit que la salle commençait à être correctement remplie, bientôt ce serait l’effervescence, l’ambiance deviendrait très bientôt malsaine, certains hommes commençaient déjà à être ivre. La vision d’un de ces hommes, complètement ivre et horriblement laid fit peur à Mushigo qui décida de poser sa chope de bière et d’arrêter de boire pour la soirée.

Il alla s’asseoir à une table isolée, d’où il pouvait regarder les catins tenter d’emmener avec elles les hommes qui souhaitaient leur service, bien souvent trop ivre pour monter les marches… Tout ceci n’avait aucun sens, mais le jeune homme appréciait regarder l’attitude des gens et l’ivresse était une de ces choses qu’il ne comprenait pas, cet état ou tout les tabous tombaient et ou l’humain décidait de faire ce qu’il veut.


* Une attitude bien triste *
pensa Mushigo.

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---fromFRThanyia
Je suis au bar. Je bois un verre. J'attends que mon client reviennes des latrines. Puis, je la vois. Saatine. Elle prend deux chopes et repart aussi vite qu'elle est venue. Je soupire : décidément, les squelettes plaisent beaucoup plus que les femmes charnues de nos jours. Je me demande quel sorte d'homme peut s'amuser avec ça! A tous les coups, il lui brisera un os dans un mouvement trop brusque!

Je souris à cette pensée. Mon regard suit alors les pas rapides de Saatine. Décidement, elle est préssée de monter dans sa chambre celle-là! Je ris. Et je déchante de plus belle. La catin! Elle est avec lui. Le soldat que j'avais observé avec la soldate. Il s'était enfuit, je ne sais comment d'ailleurs. Je n'avais pas eu le temps de lui proposer mes services. Comme j'aimerais être un tas d'os, en ce moment!

Mon regard balaye la salle maintenant. Mon client met trop de temps, et je perds patience. Le temps, c'est de l'argent. Et je n'ai pas le temps d'attendre. Alors je repère un autre client. Un homme qui n'attire personne. Il est dans un coin d'ombre. Personne ne le regarde. Mais moi, je le regarde. Et moi, il m'attire. Alors je me lève, et marche dans sa direction. C'est vrai qu'il est un peu effrayant. Peut être aurais je un compagnon de jeu à la hauteur de mes espérances?

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---fromFRMoria & Dafrosia
Au premier

[Dafrosia:]

Dafrosia poussa la porte de la chambre à l'étage suivit de près par sa soeur. Le client repu dévala les escaliers complétement fait par le mauvais vin. La jeune femme glissa une main dans sa chevelure puis se retourna vers sa soeur.

Viens on descend, peut-être y-a-t-il d'autres bouseux qui requièrent nos services.

La femme tendit la main à sa soeur qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau et lui sourit doucement.


Moria:

Après une bonne heure à délasser le corps d'un homme et à essuyer moultes perversité, le client était finalement venu et en avait eu pour son argent. Moria sortir devant laissant le client tituber jusqu'à l'embrasure de la porte puis dévaler les escaliers. Moria remis sa tenue en ordre puis se saisit de la main de sa soeur après que cette dernière lui ai tendue. Toutes deux descendirent, entre elle une promiscuité malsaine et déroutante qui avait le don d'attiser les désirs les plus refoulés. Moria jetta un regard en direction du comptoir. Lpa était planté devant à servir un client qui n'avait pas vraiment sa place ici. Saatine était au prise avec un client et Hima jasait avec un drôle d'homme. Moria regarda sa soeur d'un oeil entendu puis toutes deux se sourirent.

En bas

Dafrosia :

Dafrosia sourit à son tour et pressa tendrement la hanche de sa soeur. Elles se dirigère au centre de la pièce, Dafrosia prit place sur une chaise en se saisissant d'une viole tandis que sa soeur debout donna le signal d'un hochement de tête. Dafrosia entama alors une langoureuse ballade. Moria quant à elle se mit à chanter de sa voix mélodieuse une complainte. Dafrosia lançait de regards non sans équivoque à cette dernière qui lui répondait par des sourires énigmatiques.

Moria :

La voix de Moria se fit entendre dans la taverne, tandis que celle-ci commençait à faire quelques pas sensuels en direction des hommes attablés. Quelques discrets sourires à Dafrosia, l'oeil complice. Ce soir c'est leurs nom sque les clients clâmeraient dans un râle de plaisir.
---fromFRMushigo
Un bruit fort se fit entendre dans l’escalier lorsqu’un homme ivre commença à les dévaler. Tout les hommes éclatèrent de rire et pas un seul n’alla lui apporter un peu d’aide pour se lever, pas même les deux femmes qui venaient de descendre juste avant lui. Mushigo restait là, dans son coin sombre à observer les gens et les allers-retours des différentes Catins. Certaines étaient plus ou moins belle mais toutes venaient chercher un nouveau client dès qu’elles en avaient fini avec le précédent.

Le comportement des jeunes femmes ne surprenaient pas Mushigo, mais c’était plutôt celui des hommes qui était le plus étonnant
* Comment font ils pour pouvoir baiser une catin alors qu’elle vient à peine d’en finir avec un autre ? * pensa le jeune homme, de plus en plus convaincu qu’il avait eu raison de ne pas boire plus.

Il observait toute la pièce lorsque deux jeunes femmes, celles qui étaient descendues juste avant que l’homme ne dévale les escaliers. L’une des deux se mit à chanter pendant que l’autre commença à danser… De façon très charmante d’ailleurs, et Mushigo regardait les deux femmes sans même se rendre compte que son regard ne se détachait plus d’elle...


* C’est bien la première fois que je vois deux femmes à peut près belle dans ce bordel… * se dit le jeune homme intérieurement, ne détachant toujours pas son regard des deux filles. Le chant de la première jeune fille mélangée à la danse de la seconde créait une forme d’harmonie, un chant de sirènes, comme si tous les hommes du bordel étaient envoûtés et n’avaient d’yeux que pour les deux femmes, au grand désespoir des autres filles qui se sentaient soudainement totalement inexistante.

Soudain, cassant le silence et l’envoûtement, un homme ivre se laissa aller et se permit de lâcher un gaz assez fort pour que tout le monde puisse l’entendre. Tout les hommes éclatèrent de rire, mais pas Mushigo qui soupira de voir un comportement aussi puéril.
* Va donc péter dans la boue… Espèce de sale porc... * pensa le jeune homme en regardant avec mépris celui qui désormais avait intoxiqué toute la taverne par l’odeur.

Mushigo tenta de regarder les deux jeunes femmes qui dansaient mais l’odeur le déconcentra et il leva le col de sa chemise jusqu’à son nez pour éviter de sentir l’odeur nauséabonde qui trainait dans le bordel, ne prêtant plus attention à rien ni même au deux jeunes femmes.

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Elraed
Je m’appelle Saatine. Savez-vous pourquoi c’est ainsi que l’on me nomme ?

Elle avait répondu de manière indirecte. Son regard était pétillant et invitait à aller plus loin.
La mousse de la cervoise qu’elle venait de boire dessinait délicieusement le pourtour de ses lèvres.

Il se leva et posa la main sur son épaule, appuyant légèrement, tirant une chaise.


Assieds-toi et trinquons !


En même temps il réfléchissait à la question qu’elle venait de poser.

Je pense que ton nom te viens de la douceur de ta peau, j’ai déjà entendu parler de cette étoffe que l’on nomme le satin et déjà vu quelques hauts dignitaires et nobles en porter lors de certaines cérémonies.

Si ce que l’on en dit est seulement à moitié vrai, j’aimerai vérifier la véracité de mon hypothèse
lui dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Il se rassit sur sa chaise, s’appuyant sur le dossier et se détendit ; il attendait sa réaction, il avait été direct mais il savait dans quel genre d’endroit il était, et ne s’embrassait pas de paroles inutiles ou de périphrases emphasées.

Il était ici pour se détendre et profiter des bienfaits de l’endroit.

D’ailleurs, pendait qu’il échangeait ces quelques mots avec Satine, la Porte Rouge prenait un peu plus de vie, l’heure s’avançait, de nouvelles filles étaient descendues de l’étage et deux d’entre elles s’étaient mises à danser de manière provocante et pas inintéressante ; des clients attablés discutaient bruyamment de leurs exploits avec les femmes l’atmosphère devenait plus festive.

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N°7 des Occités du Languedoc
1000dread
Millau:

La nuit se faisait fraiche, mais le ciel était dégagé. On pouvait distinguer les étoiles à perte de vue. Ces fines lueurs de lumière la fascinait...
Une sorte de brume agrémentait le ciel de sa douceur. Une odeur d'eau salée venait chatouiller les narines de 1000. Pourtant, Lodève n'était pas un port... Millau. Voilà où la jeune femme se trouvait en cette fin de soirée. Elle était assise sur un banc, ses cheveux noirs détachés flottaient sur ses épaules, le vent leur faisait faire une danse assez hamonieuse. Ses yeux bleu azur étaient vide. Des larmes perlaient sur ses joues. Qu'est ce qui avait pu arriver à la belle pour la mettre dans un état pareil ?


Pour comprendre cette attitude, il fallais retourner un peu plus tôt dans la journée. Au moment où elle avait décidé d'abandonner ses enfants... Oui, ceux qu'elle chérissait plus que sa vie. Mais elle ne pouvait plus. Le départ de Zherk l'avait profondément blessé à tel point que s'occuper des 1000 mioches lui était devenu impossible. Elle était seule, déprimée, sans argent, avec peu d'amis, désagréable,... Alors qu'il était heureux, avec une nouvelle compagne, et puis c'était également ses enfants. Oui, ses trésors seraient évidemment bien mieux et plus heureux avec Zherk qu'avec leur indigne de mère. Un Millavois lui avait même dit en taverne que c'était un monstre et que c'était une bien mauvaise mère. Sans doute avait-il raison...
A ce moment de la journée, le soleil était au plus haut dans son cadre. La lodévoise avait pénétré en taverne, coupant son bien aimé et sa nouvelle compagne en plein baiser. La suite était tout bonnement évidente. Comme à leurs habitudes, des éclats de voix avaient retentit et elle avait finit par quitter la taverne laissant ses chérubins à leur père.

Mais en début de soirée, Milou avait reçu une missive de la traitresse. Zherk avais fait un malaise après son départ. Son sang n'avait fait qu'un tour. La maitresse lui avait également précisé qu'elle ne désirait pas trouver notre héroïne à son chevet mais qu'elle ne pouvais pas l'en empêcher. 1000 ne comptait pas s'y rendre de toute façon. Elle préférait laissé penser à Quentin qu'elle n'en avais plus rien à faire de lui.

Rassemblant les dernières affaires des enfants, la belle s'était rendu à la demeure conjugale de Zherk, puis avait expliqué en long, en large et en travers à leur nourrice et à Maha qui était chaque membre de sa famille, leurs caractères, leurs goûts, leurs habitudes. Un dernier baiser sur leurs petits fronts d'enfants, tournant le dos à la pièce, elle était repartie, froide d'apparence, mais brisée à l'intérieur.


La nuit se faisais fraiche. Cela ne servait à rien de rester plus longtemps assise ici. Rien ne pourrait apaiser sa peine et sa déchirure à laisser les êtres qu'elle aimait ici, et pourtant... Il fallais y aller, la route était longue et la nuit devenait de plus en plus noire. De plus, sa grossesse la ralentissait énormément. Posant un pied devant l'autre, soutenant son ventre de ses deux mains, elle prit la route vers la forêt...


Lodève :

Une fine pluie tombait sur Lodève. Les sapins, hêtre et chène pliaient légérement sous le vent qui se déchainaient sur le village. On entendait des orages au loin. Les chaumières étaient pour la plupart éclairés, et des bruits de rires, de cris et de joies provenaient des tavernes. Les ruelles laissaient s'écouler de l'eau de pluie à profusion. Au milieu de l'une d'elle, une femme. Allongée sur le sol. Rampant des dernières forces qui lui restaient. A première vue, victime d'un brigandage ou d'un réglement de compte. Elle se hissa et tituba jusqu'à la première porte qu'elle trouva.
Poussant celle-ci, elle fit un pas à l'intérieur avant de tomber lourdement sur le sol, inconsciente. N'ayant pas eu le temps de donner son identité, de saluer la foule ou encore de reconnaitre ses amis.

Sa chevelure étaient collé en paquets, mélangeant boue et sang. Son visage était à peine reconnaissable. Des yeux bouffis, une arcade ouverte, une lèvre éclatée. De larges ouvertures parcouraient son corps à demi dévêtue, comme des traces de couteaux. L'un d'elle se trouvait à l'abdomen. La jeune femme n'était visiblement pas en très bon état. Pourtant on aurait certainement reconnu cette femme parmis 1000 autres. Des bourrelets, une poitrine opulente à moitié découvert pour le coup, un ventre arrondi... 1000Dread. Comment... Qu'est ce que... NON !

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---fromFRSaatine
Sa main se posa sur mon épaule, et y exerçait une légère pression, tirant en même temps une chaise, et m’invita à m’assoir. Je m’exécutais aussitôt. « Pas trop tôt ! »

Puis il répondit à la question que je venais de lui poser. Il avait vu juste. Et en me regardant droit dans les yeux, il me proposa de vérifier l’hypothèse qu’il venait de formuler. Ce qui me fit sourire.


Hé bien, l’on dit souvent que les soldats ont tout dans les et rien dans la tête, vous venez de me prouver le contraire !
Vous êtes dans le vrai. J’ai parfois eu affaire au genre de personnes pouvant s’offrir de telles étoffes, et elles ont souvent comparé la douceur de ma peau à celle du satin.
C'est un beau présent que la nature m'a fait, n'est ce pas?


Mon sourire s’élargit, alors qu’il avait repris place et se prélassait sur sa chaise. Je me rapprochais de lui, et je laissais lentement l’un de mes pieds remonter le long de sa jambe. Je le regardais à mon tour droit dans les yeux.

Quand vous vous sentirez en bonnes conditions pour aller… « vérifier la véracité de votre hypothèse », faites-moi le savoir…

Je lui fis un clin d’œil, et trempais à nouveau mes lèvres dans mon verre, sans le quitter des yeux.
Himawari
Devant le mutisme et l’air peu recommandable du client, la tenancière arque un sourcil, le toise longuement et tourne les talons pour retourner au comptoir distribuer ses ordres. La musique se fait entendre, Les jumelles sont descendues. L’Himaculée se met à sourire en voyant baver tous ces pauvres hommes. Un sentiment de force s’empare d’elle en regardant danser Moria alors que sa voix retentissait dans la salle devenue presque calme. Ce sentiment est pourtant de courte durée. La femme reprend son air dur et sévère, la porte s’ouvre de nouveau. Elle se retourne puis écarquille les yeux. Une femme se tient sur le pas de la porte, elle n’a pas le temps de murmurer quoi que ce soir qu’elle s’effondre sur le sol de la taverne.

La tenancière s’approche du corps inanimé et relève une mèche poisseuse de sang et de boue. Elle reconnaît là son amie 1000dread la future mairesse de la ville. Que lui était-il arrivé ?
Elle s’accroupie près d’elle, regarde les multiples contusions qu’elle à sur le corps avant de poser sa main sur son ventre bien rond.

Hima relève la tête et hurle à l’attention de sa sœur :


Sissi, prépare une chambre fais bouillir de l’eau et apporte nous des linges propres !
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---fromFRSeth*
…Lodève…Je ne pensais jamais y arriver. J’espère qu’il n’est pas trop tard…pensait il.

Les murs de la ville disparaissaient lentement derrière lui. Une fine pluie pour simple accueille. La bourgade semblait somnoler paisiblement dans la nuit qui commençait à envelopper les bâtisses qui longeaient la rue principale. De ci, de là, quelques lumières éparses pour simple témoignage d’une activité humaine. La ville semblait en léthargie. Les rues étaient calmes. Pas un bruit, pas un murmure mise à part le clapotis de la pluie au sol qui formait des flaques d’eau plus ou moins importante pour le voyageur imprudent.

A cheval la route n’était que plus aisée et supportable. Hors d’atteinte des sentiers boueux où la civilisation n’avait pas encore prise. Devant lui se dressait un lieu qui semblait montrer une certaine activité. La porte était ouverte, une dame semblait accroupie près d’une silhouette à même le sol. S’agirait il d’un de ces fameux piliers de comptoir qui n’était plus en état de prendre le chemin de sa chaumière, afin de retrouver femme et enfant qui dormaient paisiblement, pendant qu’il éclusait bière et autre spiritueux en compagnie de ses amis ?

Il releva la tête. Observant une pancarte où le nom de Porte Rouge gravé sur un monceau de bois se balançait au gré du vent, produisant un doux bruit métallique de frottement sur son axe. Le regard baissa à nouveau en direction de ce qui semblait être l’entrée de l’auberge. Un sourire sur les lèvres alors qu’il remarqua la couleur pour le peu original de la fameuse porte. Il avait entendu parler de cet endroit, mais n’avait jamais eu le loisir de s’y promener. Des filles de joies de premier choix parait il d’après certain. Il n’aura hélas encore moins l’occasion de goutter leur spécialité en cette soirée qui s’avançait.

Il s’approcha de la masure. Espérant que ses informations étaient pour le moins exacte. Si tel était le cas, "il" ne devrait pas tarder. Une calèche mettrait plus de temps à couvrir la distance qu’il venait de parcourir lui-même à cheval. Il ne devait pas douter de son informateur bien au contraire. Il s’agissait là d’une question capitale, toute erreur pourrait se révéler désastreuse. Tant pour sa vie que d’autre.

Il était temps de quitter cette rue humide. Lui qui pensait pouvoir profiter du climat doux et agréable du sud se trompait lourdement. Le cheval trotta lentement vers le poteau. Il descendit de sa monture, les bottes produisirent une éclaboussure au contact du sol boueux. Maugréant pour lui-même de devoir supporter les éléments en pareils moment. Il y avait plus important qu’un détail météorologique. S’occupant de lier le licol contre le bois devant l’auberge, se dirigea vers la porte d’entrée.

Il put mieux distinguer ce qu’il pensait être un pilier de comptoir. Il s’agissait d’une femme au sol. Tenu par une autre dame, fort ravissante d’ailleurs, qui semblait s’enquérir de son état. Etant de passage, il ne connaissait aucunement les affinités de certains et certaines. Mais n’était pas du genre à laisse deux femmes seules, surtout lorsqu’une était inconsciente. Alors que certains méprisants les auraient enjambés. Il s’accroupit devant elle, se révélant enceinte au premier regard, était pour le moins en piteux état… Un regard amical sur la femme qui se tenait devant lui.

…En voila une qui a morflé…

Bien le bonsoir damoiselle…Puis je vous prêter une quelconque assistance ?

Ses yeux sombres se posèrent sur la femme aux cheveux noirs. Il n’avait rien d’agressif dans le regard, calme et détendu. Il ne prêtait à aucun sentiment de méfiance d’ordinaire. Bien utile dans sa profession. Un homme simple, qui se dirigeait vers une auberge à la réputation certaine quand aux services qu’elle proposait. Rien de suspect dans sa présence. A des lieux de savoir ce qu’il venait faire dans le coin. Peut être un simple client…peut être pire…
Elraed
Quand vous vous sentirez en bonnes conditions pour aller… « vérifier la véracité de votre hypothèse », faites-moi le savoir…

Les choses s’annonçaient bien, la fille savait pourquoi il était là et elle jouait le jeu. Un frisson lui parcouru le corp sentant son pied remonter le long de sa jambe.

Il posa sa main sur la cheville de Satine, là aussi elle méritait bien son nom, elle avait la cheville si fine qu’il aurait pu la briser d’une seule main.

Elle proposait de monter mais Elraed n’était pas pressé, il avait la nuit devant lui et comptait bien en profiter.
Il décida de lui offrir un autre verre.

Il s’apprêtait à lui proposer lorsque quelqu’un fit une entrée brutale dans le bordel.

Une misérable silhouette ruisselante et boueuse qui devait chercher un peu de chaleur et un abri à l’intérieur.

Il observa la scène de loin sans y prêter plus attention, il avait autre chose à faire….

Mais un coin de son esprit se mit en alerte, cette silhouette, quoique déformée lui était familière.

Lorsqu’il vit Hima se précipiter et crier, il la reconnut enfin : 1000 !

Il y avait longtemps qu’il ne l’avait pas croisée, la dernière fois déjà elle était dans un sale état, ça devait certainement être une nouvelle lubie se mit-il à penser.

Mais il redevint sérieux, 1000, son amie et ancienne maîtresse avait besoin d’aide et un inconnu que venait d’entrer à sa suite s’était déjà accroupi.


1000 ! cria-t-il en se levant.
Il retira rapidement mais avec regret le pied de Satine et se précipita vers 1000.

Elle était encore enceinte !

Décidemment elle appliquait à la lettre les préceptes d’Aristote : « Croissez et multipliez ! »
Il avait entendu dire qu’elle avait été baptisée, elle avait du trouver là un moyen de conjuguer sa libido et sa vie assez tumultueuse.

Il s’accroupit à son tour et la prit dans ses bras ;


Merci je m’en occupe ! dit-il en se tournant vers l’inconnu, le gratifiant d’un sourire plein de gratitude.

Puis se tournant vers Hima,
On peut la mettre où ?

Il se releva avec difficulté, elle était un peu plus lourde que dans ses souvenirs et avait pris des hanches, s’il avait du décrire une de ses vaches, il aurait employé l’expression « cularde » mais il s’agissait de 1000 quoique…

Il se tenait debout au milieu de la pièce attendant la réponse d’Hima.

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N°7 des Occités du Languedoc
Himawari
La jeune femme relève doucement la tête de son amie, cherchant à dégager les mèches collées à son visage. Hima lui murmure quelques mots, mais elle est inconsciente. Qu’avait-il bien pu lui arriver ? Une masse s’accroupie en face d’elle, elle ne l’a pas entendu passer le pas de la porte tant elle semble absorbée par l’état on ne peut plus piteux de la mairesse. Instinctivement elle relève la tête pour le fixer. C’est un homme qu’elle n’a encore jamais vu jusque là. Il ne fait assurément pas partie de sa clientèle, et il n’est pas lodévois de par son accent. Au premier coup d’œil c’est un voyageur. Lui aussi la regarde d’une manière plutôt amicale puis il lui adresse la parole :

Bien le bonsoir damoiselle…Puis-je vous prêter une quelconque assistance ?

Ses manières sont loin d’être celles qu’ont les clients habituels, mais il existe bien quelques samaritains visiblement. Elle le toise longuement avant de finalement lâcher avec une froideur non dissimulée :

Ai-je l’air d’avoir besoin de votre aide ?

Elle lui lance un ultime regard dénué d’émotion avant de détourner la tête et de s’adresser à sa sœur sur un ton cinglant :

Bon Dieu Sissi mais que fais-tu ? J’te paye pas à rester plantée comme une cruche ! Active-toi !

Au lieu de sa sœur, voilà que c’est le soudard dans toute sa splendeur qui répond à l’appel. Prit sans doute par une vague d’héroïsme, il abandonne Saatine avec qui était aux prises pour arriver tel un chevalier sur son destrier et sauver la demoiselle en détresse. Il repousse le voyageur et prend 1000 dans ses bras. L’avantage à avoir fait l’armée c’est d’être habitué aux lourdes charges. Quoi qu’un paysan doit en être tout aussi capable. La soudaine agitation d’Elraed l’agace, Hima se relève jetant un coup d’œil à la salle et ses clients. Voilà un incident mauvais pour le commerce.

Du calme Elraed, ce n’est pas en s’excitant de la sorte que tu vas la sauver. Lui dit-elle sur un ton las en lui posant la main sur l’épaule.

On va la monter à l’étage loin des clients…Non pas que se soit le cadet de mes soucis, mais je dois gagner ma vie. Aller monte-la au premier je vous rejoins avec de quoi nettoyer les plaies.

Elle se force à lui faire un sourire puis se retourne vers le voyageur.

Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble établissement. Je me tiens à votre entière disposition.. Elle s’incline poliment bien que le ton n’y soit pas, tout cela sonne étrangement faux. Elle fait ainsi quelque pas dans la salle et s’adresse cette fois à toute l’assemblée :

Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des…Plaisirs qui sont mis à votre disposition. J’offre une tournée générale ! Surtout amusez-vous…c’est bien ce pourquoi vous êtes ici.

Dernier sourire commerciale, la patronne passe près de Saatine et lui murmure :

Je t’ai trouvé un client de remplacement, occupe-toi donc de ce voyageur.

Elle se retire alors, pour aller chercher de quoi soigner la mairesse.

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---fromFRSeth*
Une voix provenant de l’intérieur de la taverne attira son attention. Un homme qui semblait hurler un nom pour le moins original à ses oreilles, se rapprocha de la femme au sol. Il semblait inquiet de son sort. Il se dévoua pour lui venir en aide, lui faisant un sourire empli de remerciement. Prenant la dame dans ses bras pour se diriger comme un beau diable au centre de la taverne en demandant où il pouvait la mener en regardant la femme aux cheveux noirs. Son regard se posa sur la belle devant lui alors qu’il se relevait. Ainsi donc il devait s’agir de la tenancière. Scrutant avec curiosité la belle propriétaire qui lui avait paru froide au premier son sortit de sa bouche. Il sourit reconnaissant que la méfiance et la distance devait être bien nécessaire dans pareil endroit. Il ne répliqua pas à sa tirade qui semblait couper court à la discussion, du moins pour le moment.

Elle semblait gérer l’auberge d’une poigne de fer à ouïr les ordres qu’elle donnait d’un ton teinté tant d’autorité, que d’une certaine sensualité indéniable. Une femme qui devait sans aucun doute gagnée à être connu. Il regrettait déjà de ne pas avoir le temps pour savourer les mets les plus délicats de cette ville qu’était Lodève. Elle tentait de calmer l’homme nerveux. Elle faisait paraître d’un calme à toute épreuve face aux circonstances malencontreuses.

Elle donna les directives quand à la femme enceinte, rassurant l’homme. Lui disant qu’elle monterait plus tard pour panser ses blessures. La voila qui porta son attention sur lui-même. Il était aisé de remarquer qu’elle feintait bien mal la bienséance. Quoique cette attention n’était pas dénuée de charme. Il se prêta au jeu. Lui fit la révérence de mise au respect qu’un homme devait à une dame de haute lignée. Ajoutant avec un sourire amusé.


Je vous remercie de votre hospitalité ma chère…mais…ne vous infligez donc pas l’obligation d’un traitement de faveur en ma personne. Soyez naturelle, cela vous sciera bien plus avec ce regard envoûtant…

Ses yeux sombres ne la perdaient pas de vu alors qu’elle entrait dans la taverne. Passant son regard avec discrétion sur les formes de la tenancière. De quoi damner un saint ! A se demander ce qu’une aussi ravissante dame faisait en ce lieu. Tenancière qui plus est ! Intéressant… Il s’aventura dans l’auberge, précèdent le pas de son hôtesse. Refermant délicatement et discrètement la porte. Son regard passait de visage en visage. De recoin en recoin afin de mémoriser certain aspect de la pièce qui s’avérait vitale pour la suite.


…"Il" n’est pas encore là...ne devrais pas tarder…j’espère…

La voila qui fit part d’un sens des affaires et d’un tact indéniable. Rattrapant l’attention des clients qui déjà s’étaient distrait de leur devoir extra conjugale. Invitant l’assemblée à un verre offert par la gérante elle-même ! Cela ne se refusait certes pas. Il l’observa murmurer à une de ses créature de rêve qui subitement posa un regard des plus gourmand sur lui-même. N’avait pas de mal à comprendre ce qui venait d’être échangé entre la patronne et sa fille. Pourtant son temps était compté, mais n’allait certes par refuser une compagnie aussi appétissant qu’était cette dame qui l’observait à cet instant.

Il avait remarqué un coin sombre dans un angle faisant face à l’ensemble de la pièce où il se trouvait. Avoir un angle de vu sur la scène et discret s’avérerait capitale dans son objectif. C’était d’un pas assuré et portant léger qu’il se dirigea vers cette tablée qui semblait n’attendre que lui. Se posant là. Retirant son mantels qu’il posa sur la chaise attenante. A l’aise sur son séant. Détaillant chaque détails en attendant que l’on s’occupe de lui.
Elraed
Il sentit un certain agacement de la part d’Hima, l’intrusion de 1000 avait quelque peu fait retomber l’ambiance.
Il fallait qu’il monte 1000 à l’étage.

Il se dirigea vers l’escalier sans rampe en passant devant le bar sous le regard observateur des clients. L’ambiance était de moins en moins à ce qu’elle devait être en ces lieux.

Il commençait à monter les marches lorsqu’il vit et entendit Hima faire son annonce :


Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des…Plaisirs qui sont mis à votre disposition. J’offre une tournée générale ! Surtout amusez-vous…c’est bien ce pourquoi vous êtes ici.

Immédiatement, le niveau des conversations se fit plus fort, elle savait mener son affaire et il eu l’impression de lui et sa charge venait de s’envoler des esprits en un clin d’œil.

Arrivé sur le palier, il vit Saatine, de dos, comme figée, surprise par la rapidité de sa réaction. Hima lui murmura quelque chose et elle regarda l’étranger qui venait d’entrer. Il eut un petit pincement au cœur imaginant brièvement à coté de quoi il passait. Il se promit de revenir vers la belle dès qu’il le pourrait, posa un dernier regard sur son dos et ses hanches – moins larges que celle de 1000 mais elles lui plaisaient aussi – puis entra dans la première chambre libre qu’il trouva


1er étage, dans la chambre

Il avait de la chance, même si les chambres étaient utilisées de façon intensive, les draps du lit avait été tirés donnant un semblant de propreté à l’endroit.

Il se dirigea vers le lit et posa 1000 aussi délicatement que possible sur la couche.

Hmm ! gémit-il en se penchant, elle pesait son poids et il le sentit dans ses reins.

Il l’installa aussi bien que possible ne sachant pas trop comment positionner une femme enceinte, ses vaches à lui vêlaient debout et il ne se posait pas ce genre de question.

Il s’assit sur le lit lui dégageant les cheveux mouillés et poisseux. Il la regarda, elle avait encore une partie du charme qu’il avait connu autrefois et il se remémora les fois où il s’était déjà trouvé avec elle lorsqu’elle vivait des moments difficiles.
Il se demanda si Aristote dans une sorte de moquerie envers lui qui était si peu croyant n’en avait pas fait une sorte de gardien de 1000.

Il sourit des ses pensées, Aristote n’étant qu’un mythe à ses yeux, il ne pouvait pas avoir ce genre d’action.

Il prit la main de 1000 et tapota légèrement dessus.


1000 ? 1000 ? Tu m’entends ?

Elle était évanouie et ses mains étaient froides. Il ne savait pas quoi faire et attendit la recouvrant du drap.

Il avait entendu Hima demander à quelqu’un de monter de l’eau et décida d’attendre.

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N°7 des Occités du Languedoc
---fromFRKalen.
[ L'entrée dans la ville de Lodève ]

Cela faisait déjà quelques années que Kalen arpentait les routes du royaume de long en large, vendant ses "services" au plus offrant. Cette étape de complaisance à Lodève lui serait des plus salvatrice et il ne comptait pas en bouger avant un certain temps, le tourisme a du bon, et présentement il allait quelque peu en profiter pour se saouler et se détendre...
Il venait de finir le dernier "coups" commandité par un de ses employeur Montpellierin et en fut grassement rémunéré par ailleurs donc a présent: place au bon temps !

Kalen progressait depuis l'aube et la nuit commençait à jeter son voile de ténèbres sur cette campagne battue des ardeurs de cette fine pluie portée au gré des bourrasques. Son corps précautionneusement protégé de sa cape couleur de jais commençait à montrer quelques signes de fatigue d'autant plus accentuée par la lassitude de devoir subir ce temps de chien. Il arriva à l'approche des herses Lodevoises sur sa monture et deux gardes, torches en mains, lui demandèrent plus pour la forme que pour le fond le pourquoi de sa présence en ces murs. Il ne prit même pas la peine de mentir:


"Bien le bonjour mes braves, je ne suis là que pour la détente et l'on m'a depuis fort longtemps vanté les mérites de votre si charmante ville, mais dite moi, qu'elle endroit conseilleriez vous à un homme avide de distractions?"



Il vit les deux gardes se jeter un regard et se mettre à sourire puis lui indiquèrent le "N°65" et firent allusion à "une porte rouge" et pour finir ils lui expliquèrent vaguement comment s'y rendre. Sans demander son reste Kalen leur adressa un large hochement de tête et reprit sa progression en passant la lourde herse. D'après leurs indications il ne tarda pas à trouver l'établissement malgrès la nuit noire. Une monture attachée contre le bois devant l’auberge était déjà présente, Kalen descendit de la sienne et lia fermement la bride à ce même bois.

Il sentant déjà ses jambes se dégourdir quelque peu et il se dirigea vers cette porte plutôt bien nommée qu'il ouvrit dans un geste ample...




[ A l'intérieur du Bordel de la Porte Rouge.]

...la porte rouge s'ouvrit en grand, dévoilant la silhouette de Kalen aux clients y étant déjà. D'un pas lent il pénétra dans les lieux en refermant derrière lui, ses talons de bottes sur le plancher ponctuaient d'un bruit sourd sa progression emprunte de lassitude. Il ôta le capuchon de sa cape, faisant ruisseler quelques gouttes dans son dos et d'un large mouvement de tête il libéra sa longue chevelure d'ébène qui se répandit en une noire pluie sur ses épaules. Il balaya la salle principale du regard, s'approchant toujours aussi lentement du comptoir auquel il s'accouda. Sur son visage se dessina un large sourire car il connaissait bien ce genre d'établissement et la gente féminine ici présente ne laissait aucun doute quand à la nature première de ce lieu. Kalen ne se doutait pas que par le mot "distractions" les gardes de l'entrée avaient compris "plaisirs"...

Une certaine forme de nostalgie naissait en son esprit, se remémorant les bas-fonds de Lyon, ses badauds et manants, ses coupe-jarrets et ses dockers du quartier du port du Rhône, le fleuve d'où venait les péniches tirée par les haleurs et remplies des précieuses marchandises pour cette capitale. Il se souvenait de son adolescence, de ses premiers émois avec les catins du coin dont il devint avec le temps et les années le "protecteur", les services rendus et faveurs échangées en de voluptueuses nuits d'un corps à corps des plus intenses...


* Quel dommage que je sois si épuisé... *



...se dit-il en lui, car il se serait bien vu parcourir les courbes à l'aspect gracile invitant à de tendres égards...
...ce jeu de regard dans lequel naissait une lueur à l'intensité croissante au sein de ce reflet liquide, porte de l'âme pour qui savait en déchiffrer le langage...
...il se serait bien vu telle une monture d'une nuit dans une chevauchée d'une belle ardente sur lui, sublime contrainte d'un poids sur son corps et déchainant une ardeur sans décroitre...
...tumulte de souffles haletants et sauvages se terminant en clameurs de plaisirs se propageant dans une pièce vouée à ce but ultime: l'extase...

...un soupire de regret avait franchit la barrière de ses lèvres lorsque son esprit reprit pied dans la réalité, son regard se détacha des courbes invitantes des filles de joie et il le tourna droit devant lui et tout en s'adressant à la femme astiquant ses verres derrière le comptoir il sortit une bourse de cuir de sa poche et passa commande:


"Bien le bonjour Dame, je prendrais un hydromel s'il vous en plait"




La fatigue et la lassitude lui firent prononcer ces paroles courtoises sans même qu'il s'en rende compte, bien qu'habitué aux "gauloiseries" et aux propos direct, il optait généralement pour un ton plus éduqué avec les femmes, tenancière de bordel ou pas... Il avait apprit à convenablement s'exprimer depuis son enfance passé à l'abbaye-orphelinat et au fil de ses employeurs en tous genres, dans certaines circonstances cela lui avait permit d'ouvrir certaines porte. Il déposa les deniers d'un geste lent sans les compter puis plongea son regard dans celui de le femme affairée à ses chopines...
---fromFRMushigo
[ Rez de chaussée du Bordel ]

Voilà bien des choses qui venaient de se passer devant les yeux de Mushigo qui s'était assis dans le fond de la taverne.. 1000 était de retour, mais pas dans l'état que les Lodévois l'auraient souhaité, elle était entaillée et semblait être entre la vie et la mort.

Il vit ensuite un inconnu proposé ses services, un homme bien étrange d'ailleurs... Il venait de nul part et proposé ses services alors qu'il ne connaissait même pas la jeune femme.


* Peut être qu'il est simplement généreux * pensa Mushigo en tentant de donner un bon fond à cet homme.

Elraed porta 1000dread tant bien que mal vers le 1er étage tandis qu'Hima faisant de son mieux pour rassurer les clients du petit incident qui venait de se passer. Les hommes et femmes reprirent aussitôt leur discussion comme si rien ne s'était passé. Mushigo se leva et suivit Elraed qui emmenait 1000 dans une chambre.

[ Au 1er étage ]

Il entra dans la pièce et vit qu'on avait posé 1000dread sur le lit, elle semblait endormie de cette manière si on ne prêtait pas attention à toutes les entailles qu'elle a sur le corps. Mushigo regarda la scène avec dégout et rage et tourna les talons.

[ Rez de Chaussée ]

Il descendit les escaliers quatre à quatre mais ne courut pas lorsqu'il passa devant les clients, donnant une impression de calme et de sérénité. Dans son empressement il donna un coup d'épaule à un homme qui venait d'entrer dans la taverne en se dirigeant vers le comptoir. Il sortit de la taverne sans mot dire, une boule de colère au ventre.

[ A l'extérieur ]

* Voilà un quartier qui semble encore plus effrayant quand on voit cela... Tiens bon 1000 * pensa le jeune homme en regardant tout autour du Bordel. Mais rien... Personne ne semblait avoir un air suspect et pourtant il s'y connaissait en air suspect, il était brigadier tout de même ! Des catins et des clochards, rien d'autre... Mushigo gardait sa main droite sur le pomeau de son épée, regardant tout autour de lui et il comptait bien surveiller la première personne qui pouvait avoir un air de tueur.

Après avoir longtemps chercher, il s'appuya contre le mur et se laissa glisser jusqu'à finir assis. Mushigo repensa alors à l'état de la jeune femme et à tous ce qu'il avait fait pour que jamais il n'arrive cela à personne et sentit une forme d'impuissance face à l'évenement... Il fondit en larme et posa ses deux mains sur son visage pour que personne ne le voit dans cet état.

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