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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

Himawari
Elle eut à peine le temps d’adresser à Psyché un sourire, que les évènements se déroulèrent avec une rapidité qui ne lui laissa pas le temps de réaliser.
Un hurlement, le bruit d’une main qui s’abat sur une joue, des chaises qui tombent. Pas le temps de faire le moindre mouvement pour empêcher ce qui est d’hors et déjà inévitable.
Nerrine est au sol le visage baigner de larmes, l’étranger est rouge de colère. Pas le temps de faire un pas que Cotis se rue sur la ribaude pour empêcher que l’irréparable soit commit.
Toutes les images défilent à une telle vitesse, la porte s’ouvre, elle ne voit pas qui s’est.
Encore interloquée par les images qu’elle vient de voir, l’étranger qui se tient la mâchoire, le coup qui lui à été porté fut si soudain qu’elle eu bien du mal à le voir.
Une silhouette encapuchonnée qui s’avance vers le comptoir. Elle tant tellement à vouloir se faire discrète qu’au final on ne voit qu’elle. Les yeux encore rivés sur la catin au sol, elle ne se rend pas compte qu’il s’approche et c’est sa voix qui la ramène à la réalité.

« Toi ? Mais qu'est-ce que...qu'est-ce que tu fous là ? » Sa voix comme gronde sourdement, alors qu’il saisit l’encapuchonnée par les épaules et la plaque contre le mur. Sa tête se découvre, Lilith…
La violence verbale n’a d’égal que la violence physique. C’est donc lui.

- Espèce de sale petite.... ! Mais qu'est-ce que tu espérais ? Que tu pourrais te tirer comme ça ? Mais tu m'appartiens, tu sais ça ?.... Tu es à moi et tu va l'apprendre à tes dépends !

Hima ne bouge pas, doit-elle les laisser régler leur compte ? Après tout, il à de quoi être en colère. Elle est justifiée. Lilith sourit, et son sourire n’a rien de sain. Elle est provocante à souhait, elle semble avoir l’habitude des fureurs de cet étranger.
Je t'appartiens quand tu payes... et seulement quand tu payes... Je ne suis pas une esclave, moi... rétorque t-elle toujours plus en le défiant. La réaction de ce dernier d’ailleurs ne se fait pas attendre les coups ne tardent plus à tomber, toujours plus violent à chaque contact.

Les yeux écarquillés de la tenancières semblent presque sortir de leurs globes occulaires. Elle ne peut pas laisser faire ça ici. Lilith ne bronche pas, elle supporte chaque coups meurtrier sans qu’un son ne sortent de sa bouche. Et pourtant malgré qu’elle semble tout encaisser, voilà qu’elle parait perdre connaissance.

Il n’en faut pas plus, pour que la tenancière saisisse le bras près à s’abattre à nouveau sur la trainée. Les mots s’échappent de ses lèvres sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit, elle balbutie d’abord puis finalement elle hurle.


-ÇA SUFFIT !

Le cœur bat la chamade, tout semble s’être figé. Le sent lui frappe les tempes, plus moyen de faire marche arrière. Elle sent le danger et pourtant elle reste sans bouger, maintenant en l’air le bras vengeur.
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Massai
Il lui semble que sa rage n’a plus de fin, il sombre dans la fureur comme dans un puits sans fin, sa vision est brouillée, il frappe sans plus vraiment savoir qui, ni pourquoi, essayant à chaque coup qu’il donne, d’éteindre cette sourde douleur qui lui remonte du fond de ses tripes, d’oublier les humiliations qu’il a lui-même subit, mais rien n’y fait, rien ne semble l’apaiser…

Il va frapper, encore une fois quand soudain quelqu’un retient sa main… Dans sa fureur, il sait… Il s’agit sans aucun doute de ce maréchal, maudite maréchaussée qui se met de nouveau en travers de sa route… Cette fois-ci il laisse son instinct agir, sans réfléchir, pas le temps… et avant même de se retourner pour faire face à ce nouveau danger, sa main gauche s’est saisie de la dague qu’il porte cachée derrière son manteau. Il se retourne, le bras tendu, le geste est rapide, précis, sans aucune hésitation, dans un mouvement ascendant, en même temps qu’il effectue son demi tour, la lame, emportée par l’élan de son propriétaire vient se planter dans la poitrine opulente de la tenancière, s’enfonçant comme dans du beurre, faisant soudain gicler le sang, avant même que la victime ne puisse réagir… juste un cri… puis l’étreinte qui avait retenu le bras de Massai se dessert lentement, ce dernier vient de comprendre qu’il n’a pas affaire à la maréchaussée…

Grognement de rage ! Il sent qu’il vient de nouveau de plonger dans les ennuis jusqu’au cou ! Mais pendant l’espace d’un instant il capte le regard plein d’incompréhension de la femme qui sent soudain la vie la quitter… Il capte cette lueur de peur alors qu’elle se sent aspirée par les ténèbres…il ressent cet étrange et malsain sentiment de toute puissance… et cela le ramène brutalement à la réalité alors que le corps sans vie de celle qui fut la maquerelle de Lodève s’écroule sans vie à ses pieds…

Rapide regard autour de lui… heureusement il y peu de monde dans la taverne, car sa rage a du attirer l’attention des clients ! Mais le maréchal est toujours à terre, au fond de la taverne, les quelques poivrots ne risquent pas lui causer des ennuis, seuls restent les deux hommes, l’un qui regarde la scène d’un air d’un air hagard, probablement surpris par la vitesse à laquelle tout s’est passé, il semble hésiter, l’autre est assis à côté du policier assommé, et une femme qui semble tout aussi surprise…
L’effet de surprise, c’est tout ce qui lui reste, il doit partir, fuir vite, avant que les uns ou les autres ne réagissent… Il balaie d’un large geste les bouteilles qui traînent sur le bar, les laissant se fracasser par terre, l’alcool se répandant sur le sol, se mélangeant en partie au sang d’Hima, puis c’est au tour des chandelles de tomber, enflammant le sol imbibé d’alcool, très vite les flammes gagnent les nappes et tentures et alimentent le brasier…

Il se retourne… Lilith, presque inanimée…elle semble pourtant fixer hagarde le corps de la maquerelle… Il ne peut pas la laisser là… Il l’empoigne, le hisse sur ses épaules et pendant que les autres commencent à réagir face au danger qui les menace, il gagne la porte à grande enjambées. A l’extérieur, Samaël, son cheval est encore attaché… Il ne peut s’empêcher de penser que le garçon d’écurie a de la chance… En d’autres circonstances, il lui aurait fait payer son manque de diligence à s’occuper de son précieux allié… Il hisse Lilith sur l’encolure, et saute en selle… Il entend des cris dans la nuit…sûrement que l’on s’est repris dans la taverne et il n’est pas impossible qu’il ait déjà des poursuivants, mais c’est trop tard… Samaël se lance au grand galop sur les pavés… Il jette un regard derrière lui, voit les lueurs du feu à travers les fenêtres… Dire qu’il était juste venu pour passer un peu de bon temps à Lodève… Pour passer inaperçu après les évènements de Montluçon… Pourquoi fallait-il qu’il sème le chaos partout où il passait ?

Ils franchirent les portes de la ville sans encombre, bien que les gardes furent surpris de voir passer un cavalier aussi vite… A cette heure, ils surveillaient davantage les entrants que les sortants… Ca tombait bien !
Ce ne fut qu’après quelques longues minutes de cavalcade à travers bois qu’il ralentit enfin l’allure… Les murs de Lodève n’étaient déjà plus visibles… Il pouvait souffler un peu !

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.lilith.
A moitié consciente, le visage tuméfié et en sang, elle ne sent plus rien. Pratique, cet état... Confortable, douillet... elle a presque la tête dans du coton, la ribaude. Et tout à coup... La fureur cesse... la pluie de coups de poings qui s'abattent sur elle cesse brusquement. Elle tente de reprendre ses esprits, de comprendre...
Et voit un reflet de sinistre augure, la lueur des bougies qui illumine l'endroit se réfléchit dans la lame de Massaï au moment où il la saisit dans son dos... Quelqu'un va mourir.

Mais curieusement, ce n'est pas dans sa propre chair qu'elle sent la brûlure de la lame. Recroquevillée au sol, elle lève le regard et voit Hima qui lâche Massaï malgré elle, la poitrine transpercée... C'est donc elle qui a stoppé la pluie de coup. Voilà qu'elle vient de le payer chèrement.
Lilith murmure faiblement un
"NON", qu'elle aurait voulu cri... Mais crier lui est impossible, tant par son état de semi-conscience que par la surprise, alors qu'elle croise le regard d'Hima qui tombe au sol, à ses côtés...

Encore un poids en plus, encore une douleur à porter, encore une responsabilité à endosser... Hima est en train de mourir, et c'est à cause d'elle. De sa faute, encore... La catin tend la main vers la tenancière du lieu... comme si ce geste pouvait lui permettre de prendre la place de l'agonisante... Comme pour se faire pardonner... Elle voit à peine le feu qui naît et croît rapidement... De toute façon, elle ne luttera pas, la catin.

Mais contre toute attente, elle se sent soulevée, emportée, emmenée... Massaï? Pourquoi... De toute façon, elle n'a plus la force de quoi que ce soit, elle jette un dernier regard à Hima alors que son patron l'emmène dehors...
"Pardon..." Un regard vers tous les gens présents, qui commencent à s'activer, qui pour tenter d'éteintre le feu naissant, qui pour porter secours à la maquerelle... Le froid de l'extérieur lui parvient distinctement, une fois la porte passée... Elle se sent hissée sur l'étalon qu'elle connaît bien, et balottée comme un vulgaire sac de céréales... La douleur se réveille, les douleurs se ravivent... Elle va avoir tout le temps d'expier...
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Maelie
[Quelque part aux abords de Lodève]

Il était tard. La fatigue commençait à lui piquer les yeux, mais elle continua sa marche forcée : il y avait encore un poste de gardes à relever pour achever de vérifier la Douane de Lodève.
C'était un poste assez tranquil, elle n'avait pas à s'en plaindre, depuis qu'elle l'avait pris au pied levé : les voyageurs ne faisaient que passer à Lodève, et ceux qui restaient étaient des gens sans histoire.
Ses yeux erraient dans le vague, observant sans les voir les contours de la ville à sa gauche et les abords de la forêt quelque part dans l'ombre sur sa droite : elle ne la voyait pas et ne pouvait que la deviner dans l'obscurité nocturne. Elle eut un petit frisson : bien lugubre cette forêt, d'ailleurs, de nuit. La pensée des derniers évènements qui s'étaient déroulés là-bas l'en tenait prudemment éloignée, encore maintenant. Les gens y retournaient-ils, depuis ?
Le bruit du galop aurait pu l'alerter, si la fatigue ne l'avait fait se perdre dans ses rêvasseries éveillées. Ce n'est que lorsqu'elle fut frappée par le courant d'air provoqué par le passage foudroyant de la monture, trébuchant en arrière en manquant s'étaler sur le chemin, qu'elle réalisa ce qui venait d'arriver.
Interloquée, elle tourna la tête pour tenter de suivre la silhouette qui disparaissait vers la forêt. Soudain, des cris l'interpelèrent dans l'autre sens, en provenance de la ville : les gardes alentours s'affolaient, en désignant une colonne de fumée naissante qui provenait de l'intérieur des murs.
Maëlie se frotta les yeux avec insistance pour tâcher d'en extraire les picottements qui persistaient, puis, après un dernier coup d'oeil vers la forêt, partit en direction de la fumée au pas de course, avec une pensée ironique : Lodève était proche de la forêt, mais aucun des feux qui s'étaient déclarés récemment n'étaient partis des bois. Etrange...
Dans son esprit engourdit, la fascination fit lentement place à la peur.

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Douanière de Lodève & Adjointe au Conseiller aux Cultes.

Fenêtre sur le monde...
Eliox
[Dans les bois]

Eliox était là, assis sur un tronc d'arbre mort, en train de camper loin de Lodève pour ne pas déranger les habitants de sa bêtise.
Il faisait froid mais cela ne sembla pas le déranger.
Eliox regardait le feu pensif sur son avenir, sur les choses qu'il avait put dire puis regretté. Il posa sa cape du Saint Esprit au sol pour préparer un lit de fortune afin de dormir.
Mais avant il fallait mettre à l'abri ses biens des éventuelle bandits passant par là au hasard de la nuit.
Il entreprit donc d'enterrer ses biens et ensuite dormir un peu pour repartir le lendemain chasser, pêcher ou brigander afin de survivre. Une vraie vie d'ermite.

Eliox posa son arme à coté de sa cape et de son sac puis s'apprêta à se mettre au lit, mais soudain un bruit attira son attention. Empoignant son arme il alla voir de plus prêt. Qu'est ce donc ? Des bandits, un animal, ou encore le vent ?

Il se rapprocha et quel ne fut pas sa surprise en voyant un homme avec une autre personne à cheval.

Eliox voyant là une opportunité de se faire de l'argent facile, tira son épée de son fourreau et s'avança vers les deux silhouettes.


Halte là la compagnie ! Que faites vous par ici ? Vous êtes perdu ?

Eliox préférait d'abord voir à qui il avait à faire afin de voir les possibilité d'engager ou non le combats.
Il attendit une réponse, lorgnant les deux individus d'un œil méfiant.
Himawari
On dit souvent que lorsque survient la mort, toute notre vie défile devant nos yeux. Qu’elle se rappelle à nous une ultime fois, comme un dernier adieu avant la séparation. Tout cela n’est que pures foutaises ! Qui peut savoir ce que ressent un mort appart les morts eux-mêmes ?
C’est nous bercer d’illusions que de croire qu’au moment de mourir nous pouvons revivre chaque moment de notre vie. Sans doute cela nous rend-t-il les choses plus faciles ? Tout comme cette continuité après la mort. Une renaissance ?? Serait-ce pour nous représenter tout cela avec sérénité ? Affronter notre plus grande peur avec des si… La mort et pourtant bien moins cérébrale. Qu’est-ce que la mort ? L’arrêt des fonctions vitales du corps rien d’autre.
Quand on meurt on ne pense plus, on s’écoute. On écoute tout doucement chaque fibre de notre être mourir. La mort n’est qu’un monde de sensation où la raison n’a pas sa place.
Certains disent que la vie est seulement les prémisses de cette « mort » tant redoutée. « La vie une longue agonie… »

Tout s’enchaine avec rapidité, elle à le temps de croiser le regard de l’étranger sans faire le moindre geste de recul, elle ne sait pas vraiment à quel moment elle comprend qu’elle en pâtira, d’ailleurs elle ne le sait pas jusqu’à ce que la lame se plante dans sa poitrine. C’est l’affaire de quelques secondes, et pourtant tout semble se figer. Il n’a pas eu besoin de s’y reprendre, la lame s’est empêtrer dans la chair avec une étonnante facilité. Tout n’est plus que sensation, les bruits autour d’elle s’amenuisent, sa vision est trouble, le froid…Il fait si froid. Ses jambes ne la portent plus, elle se sent tomber. La chute ne lui fait pas mal, elle s’étale de tout son long sur le sol. Le liquide rouge coule entre sa poitrine et s’étale, c’est chaud et pourtant elle à si froid. Elle à l’impression que tout son sang se répend qu’il quitte sa tête ses pieds ses mains ses jambes, elle se vide encore et toujours plus. Il n’y a désormais plus un son dans la pièce, un mince filet rougeâtre coule le long de sa lèvre, elle prend une grande inspiration, l’ultime…et puis plus rien.

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Zherk
"25 ans pour construire une vie... et une seule seconde pour la détruire..."

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Quentin avait déjà remis le nez dans sa bière quand les éclats de voix derrière lui laissèrent place à un vacarme tonitruant qui le fit se retourner machinalement. Une expression de surprise vînt alors orner son visage quand il découvrit Cotis à terre apparemment sonné.

Une seconde plus tard, avant même qu'il n'ait pu réaliser quoi que se soit, un homme arriva à sa hauteur se plantant devant sa voisine à l'attitude si étrange depuis leur arrivée. D'un geste vif il lui ôta la capuche qui recouvrait son visage.
Expression de profonde surprise pour lui, peur? pour elle, c'est du moins l'impression qu'ils laissèrent à quentin. Ils se jaugèrent un instant sans bouger avant qu'enfin l'homme ne se décide à prendre la parole lui demandant une explication à sa présence en ces lieux. Sans même attendre la moindre réponse voila qu'il pris la femme par les épaules et la colla au mur violemment, terminant son monologue par un "Tu es a moi" rageur.

"Arf, encore un de ces clients qui, parce qu'un soir ils ont passé une nuit avec une des ribaude, pense qu'elle leur appartient pour la vie", pensa quentin qui trouva tout de suite la scène moins intéressante. Cependant, l'attitude peut véhémente de la jeune femme le fit douter de sa théorie et l'incita à continuer de jouer voyeurs. De toute façon ces deux là été bien trop occupés pour s'intéresser à ceux qui pouvaient les regarder.

Soudain la situation dégénéra, les coups sur la fille se mirent à pleuvoir, de plus en plus vite... de plus en plus fort. Quentin se retrouva comme figé à les regarder. Une partie de lui voulu intervenir mais ses pieds refusaient d'avancer. Non pas qu'il aimait voir une po've fille se faire battre mais la colère qui se dégageait de l'homme le fascinait. "En voilà un homme, un vrai" se dit il pour lui même.
"Et tu comptes faire quoi contre lui tu n'es qu'un moustique", la petite voix dans sa tête qui ne le lâchait plus depuis l'agression se délectait à le rabaisser encore et encore... plus l'homme frappait et plus quentin se sentait paralysé par sa propre lâcheté. Une fois de plus celle-ci prenait le pas sur son désir pourtant grandissant de devenir un héros.

Le jeune homme s'était perdu dans ses pensées quand hima intervînt. L'entendit il seulement tenter de ramener l'ordre?... et alors qu'il avait le regard posé sur massai, vit il soudain l'éclat de la lame sortant de son foureau? Vit-il cette dernière disparaitre brutalement dans le corps de son amie? Vit-il dans ses yeux cette lueur de peur alors qu’elle se sentait aspirée par les ténèbres ? Se rendit il seulement compte de ce que tout cela signifiait? ....Comment envisager une telle horreur ?

Avez vous déjà vécu cette seconde où par un coup du destin vous savez que votre vie va changer mais où vous pensez encore, illusion désespérée, que ce n'est qu'un cauchemard, que vous allez vous réveiller au fond de votre lit et que tout pourra continuer comme avant? Et cette seconde charnière qui refuse de s'égrainer comme ses soeurs vous entraîne alors dans un monde où le temps n'existe plus, avant goût d'éternité, dernière seconde où l'espoir vous console encore de son emprise bienfaisante.... Vous êtes vous déjà retrouvé au bord du gouffre malgré vous, sentant que votre vie vous échappe, que malgré vos efforts vous ne pourrez l'empêcher de glisser? Vous êtes vous déjà cramponné à un espoir, comme à une bouée de sauvetage refusant la voie que vous offrait à présent le destin? ... si oui, alors peut être pourrez vous le comprendre .



"25 ans pour construire une vie... et une seule seconde pour la détruire..."


Alors que dans le bordel l'agitation faisait rage, que les cris, mélanges d'ordres et de panique, raisonaient en tout sens, Quentin restait planté là, incrédule, fixant le corps inerte d'himawari...

Il ne vit même pas l''assasin bousculer les bouteilles, ni les chandeliers s'écrasser au sol. Ne le vit pas prendre la fuite avec la catin sur le dos profitant de la stupeur générale. Ne tenta pas le moindre geste pour l'arrêter.... A peine commencait il à voir les flammes danser autour de lui.

C'est la chaleur de celles-ci léchant le comptoir tout près qui le firent sortir de sa léthargie. Et alors que déjà quelques clients témérères s'affairaient autour d'hima, il se leva lentement continuant de la fixer obstinément, sourd aux cris de frayeur, indolore aux bousculades des soulards apeurés. Tout à coup, comme sortie de nul part sa voix raisonna dans l'édifice en flamme, forte et claire... intransigeante, il hurla : BARREZ VOUS!! Ses yeux fixant les téméraires ne laissaient guère place à la négociation.
Les flammes gagnaient du terrain, le temps était compté et pourtant le jeune homme ne semblait pas s'en soucier. Alors que les téméraires après quelques protestations inutiles obtempéraient lâchant un "démerdez vous" avant de fuir à leur tour, Quentin s'agenouilla au côté de la belle et la prenant dans ses bras se mit à la bercer... murmurant son nom comme si cela pourrait la sauver..sans bouger...sans fuir.

Hima...
1000dread
Des semaines et des semaines que l’ex-mairesse n’était pas sorti de son repère. Cette chambre à la Porte rouge était devenu son refuge. De jour comme de nuit, personne ne la voyait quitter la pièce . Elle avait demandé à la tenacière qu’on lui pose ses repas devant la porte, et bizarrement Hima avait accepté. Pourtant Milou avait refusé tout les clients venu frapper à sa porte. Peu importe.

Pourquoi cet isolement ? Même elle, l’ignorait en réalité. Sûrement un surmenage de ces derniers mois. Plusieurs mandats de conseillière comtale, à enchaîner les voyages entre Lodève et Montpellier, les critiques et attaques, le travail, la paperasse… Un énième mandat de maire. Celui de trop. Sans compter, les déceptions, coup sur coup.
L’energie qui l’habitait d’habitude et qu’on lui connaissait si bien, s’était évanouie. Son teint était devenu blafard, sa graisse avait fondu, des cernes se dessinaient sous ses grands yeux bleus, dorénavant terne. Oui, nous pouvions le dire, 1000Dread n’était plus elle-même.

Personne ne savait ce qu’elle faisait de ses journées. Aucun bruit ne daignait sortir de son antre. Pas un client. Pas une visite. Seulement ses enfants qui passaient de temps à autre. Quelques collègues catins également, mais aucune ne restait bien longtemps.

La soirée était ordinaire pour elle. Comme chaque soir, tout un tas de bruits assourdis lui parvenaient. Les clients qui prennaient du bon temps. Les choppes qui s’entrechoquaient. Le rire des plus emmêchés. L’ambiance joviale et chaleureuse. Rien d’inhabituel. Comment aurait-elle pu se douter que ce soir là, sa vie allait basculer ainsi que celle de beaucoup de lodévois ? Comment pouvait-elle savoir que dans quelques minutes, l’un des pilliers de sa vie allait s’écrouler sans vie sur le plancher du bordel ? Comment ?...

La lodévoise était assise à son bureau. Un parchemin devant elle. Encore vierge. Elle fixait le mur face à elle. Sans rien faire de plus. Perdue dans ses pensées, comme si souvent ces derniers temps. Quand soudain, des cris puis plus rien. Elle n’y prêta pas attention avant de voir une fumée épaisse et noire se faufiler sous sa porte. Qu’est ce que ça pouvait bien signifier ?

Se levant d’un bond, elle ouvrit délicatement la lourde porte en bois. Puis avança prudemment dans le couloir. Chaque pas était agrémentés d’un peu plus de fumée, et d’une odeur étrange. Comme un feu de cheminée. Sur sa peau commençait à perler de petites gouttes de sueur. Il faisait chaud. Voilà qu’elle empruntait désormais l’escalier qui allait lui offrir un spectacle des plus surprenant et effrayant. Sa stupeur la fit stopper net. Un grand brasier crépitait à ses pieds. Des flammes un peu partout. Les vitres éclataient sous l’effet de la chaleur. Le bois n’était plus que cendre à des endroits. Et au milieu de ce cadre enflammé, deux formes. Il ne lui fallu pas longtemps pour reconnaître Zherk. Mais quelle était la seconde personne ? Celle-ci semblait inerte.


« Zheeerk ! Il faut sortir ! Vite ! » lui hurla t’elle, sa voix assourdie par le bruit des flammes, tout en courant vers lui, prenant soin de ne pas se faire brûler.

C’est à quelques centimètres du couple qu’elle reconnu Hima. Son sang ne fit qu’un tour à la vue du trou béant dans la poitrine de celle-ci. Elle cru tomber dans les pommes. La tête lui tourna, ses jambes faiblirent.Sa respiration se saccada puis elle tomba à genoux devant Quentin, posant déséspérement ses mains sur la poitrine de la tenacière, espérant sans doute la sauver. Oui, malgré l’horreur, elle n’imaginait pas une seconde que son amie avait pu rendre l’âme…

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Karpa
Karpa , médusée par tant de haine et de violences n'avait ni bougé ni pipé mot.
Horrifiée de cette pluie de coups sur la jeune femme , héroiquement secourue par Hima ...

Paralysée , par l'incendie du batiment .

Mais tétanisée maintenant elle était ...

Tout s'écroulé devant elle là , à quelques pas , gisait sa marrainne , ultime sourire aux lèvres ...

Le filet de sang ne présageait rien de positif .

1000 et Zherk hurlaient et s'affairaient autour d"Hima .

K reculat d'un pas mécaniquement , bien lui en pris une poutre enflammée l'isolat du trio et de la sortie .

La fumée l'enivrat , puis elle s'écroulat en même temps que la charpente du cloaque....
Massai
[Dans la forêt... Un cavalier noir et une catin presque inconsciente...]

Plusieurs minutes qu'ils avancaient plus calmement à travers bois, suivant un chemin sinueux et sombre. Le silence avait remplacé le bruit et la fureur... Il écoutait la forêt, à l'affût du moindre mouvement, mais apparemment personne ne les avait pris en chasse... Ils étaient restés probablement tétanisés par l'effet de surprise.... Il se pencha vers le corps de Lilith avachit sur l'encolure du cheval... Elle respirait, il entendit même quelques gémissements faibles qui sortait de sa bouche ! Etrangement, il en fut soulagé, elle était vivante... Il faut dire que dans sa fureur, il aurait pu la tuer elle aussi. Il préféra mettre ce soulagement sur le compte de son propre intérêt, en effet, il aurait été inopportun de tuer la poule aux oeufs d'or...et pourtant, il y avait cette boule au fond de son estomac... Valait mieux l'oublier, il n'allait pas recommencer à s'apitoyer... Plus jamais, il se l'était promis...

Mieux valait penser à essayer de la soigner.... Sans aucun doute, ses poings avaient du laisser de très vilaines marques sur le visage de la catin...Hors, même si c n'était pas que pour ses beaux yeus noirs que les clients la voulaient, sûr qu'elle serait moins attirante la figure tuméfiée...

Il en était là de ses réflexions, lorsque Samaël, l'étalon, broncha... Il releva la tête, pointant ses oreilles vers l'avant, soufflant soudain de surprise...

Massai mit instinctivement la main à son épée...

Halte là la compagnie ! Que faites vous par ici ? Vous êtes perdu ?

Un homme s'était avancé sur le chemin... Il ne paraissait pas très menaçant, mais pour Massaï toute personne se dressant à travers de son chemin était un danger potentiel... S'il avait été seul et moins pressé par d'éventuels poursuivants, il n'aurait pas hésité, aurait lançé le cheval sur l'homme et lui aurait transperçé la poitrine, mais là, il y avait Lilith sur la bête et il n'avait pas de temps à perdre... Alors, il grogna en guise de réponse :


Ôtes toi de mon chemin manant !

Et pour accompagner ses paroles, d'une légère pression des jambes, il lança l'étalon au galop qui en passant déséquilibra l'inconnu qui faillit tomber... Il ne fallut que quelques secondes à l'équipage pour disparaître dans les frondaisons de la forêt... En voilà un qui, sans le savoir, avait eu de la chance...
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Cotis
[ Dans la rue voisine au Bordel ]

Cotis avait eu beaucoup de mal à se réveiller du coup de poing que l'homme lui avait mis, mais il y arriva quand même grâce à une douleur qu'un homme lui avait fait en lui remettant la mâchoire en place. Mais tout était déjà arrivé, sans avoir ou il était, une odeur de fumée lui attaqua les narines ce qui le fit se relever avec difficulté.

En face de lui, un énorme nuage de fumée noire semblait avoir pris la place du Bordel. Les vitres avaient déjà complètement explosé, tandis que le Rez de chaussée du bâtiment tenait encore debout, le toit avait déjà rendu l'âme et commençait à s'effondrer sur le reste du bâtiment. Cotis ne savait ni ce qu'il faisait ici, ni même pourquoi il y était, dans sa fuite, un homme avait apparemment pris le temps de le déplacer hors du Bordel avant qu'une poutre enflammée ne lui tombe sur le visage. Soudain, une question se posa : Ou était Himawari ?

Dans cette question, le jeune homme avait déjà imaginé les pires scénarios possible, dont sa mort. En urgence, il alla questionner l'homme qu'il ne connaissait pas et qui lui apprit que la tenancière avait été agressée par l'homme qui avait assommé un peu plus tôt Cotis, juste avant que le Bordel ne prenne feu et qu'il restait quelques personnes à l'intérieur, qui refusait de sortir. Cotis regarda le bâtiment, ses jambes tremblaient, des gens étaient encore à l'intérieur du bâtiment et lui ne savait quoi faire pour tenter de les aider... Son rôle de Lieutenant avait soudain perdu tout son sens, il n'avait plus d'objectif, plus de valeurs, il avait perdu tout sens d'altruisme et ne voulait même pas se risquer à aller sauver qui que ce soit.


"Faites que tout le monde s'en sorte, Seigneur... Je vous en supplie..."
C'était la seule chose qu'il se répétait en boucle, regardant le bâtiment peu à peu être dévoré sous les flammes. Il ne savait quoi faire d'autre... Il n'était pas son père, il n'était pas Taranis non plus et il le savait bien... Des gens allaient mourir, ils étaient peut-être déjà tous mort d'ailleurs...

Son cœur lui disait d'aller aider ceux qui en avaient besoin, son devoir le lui ordonnait, tandis que son corps le lui empêchait. Rien ne pouvait plus le convaincre d'y aller désormais, il était dehors et allait surement y rester jusqu'à ce que le bâtiment ne s'écroule, emportant avec lui tout les souvenirs qu'il avait encore de sa triste jeunesse...


"Tout est fini..."
soupira t'il...
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Eliox
[Dans les bois]


Eliox abasourdit tomba les fesses dans un flaque d'eau.
Qui était donc ce mystérieux personnage ?
Il décida de ranger ses affaires et d'aller vers Lodève histoire de se détendre.


EDIT : Raccourcis :p
Zherk
[Dans la pièce centrale de la porte rouge en flammes, environ 10 minutes après le drame]

Les flammes léchaient à présent les murs et le plafond, la chaleur associée aux fumées rendait l'air irrespirable, brûlait les poumons, piquait les yeux. Le plafond craquait, menaçant de s'effondrer à chaque instant. Du dehors arrivait l'écho lointain de quelques voix, sans doute que déjà les gens s'organisaient pour éviter que le feu ne se propage à l'ensemble du quartier.

La porte rouge ressemblait désormais davantage à une fournaise qu'à un endroit de plaisir. Un silence lugubre avait remplacé les cris de panique et n'était plus troublé que par le chant funeste du bois vaincu par les flammes qui continuaient de ravager l'édifice déserté. Pourtant, au milieu de ce piège mortel, trois formes demeuraient : Quentin, en état de choc, qui continuait de tenir la maquerelle dans ses bras, répétant son nom inlassablement, lui murmurant de ne pas l'abandonner et 1000dread, agenouillée en face de ce lui gardait ses mains posées sur la poitrine de leur amie inanimée. Celle-ci avait depuis longtemps déjà fermé les yeux, son teint avait pâli faisant un contraste saisissant avec la marre rouge sombre qui ornait sa poitrine. Ses amis comme tétanisé refusaient encore de la laisser partir.

Que se passait-il dans leur tête? Pourquoi devant le danger ne se mirent ils pas à fuir? Venez-t'il enfin de comprendre que cette fois elle ne se relèverait pas?

une lueur de colère se mit à briller dans les yeux du jeune homme, semblable à la danse macabre des flammes sur les murs. Oui, il venait de comprendre. Comprendre que plus jamais il ne l'entendrait rire, que plus jamais il ne la verrait "coutumiser" les nouveaux, que plus jamais ils n'auraient leurs longues conversations passionnées... que jamais plus, il n'aurait l'occasion de lui demander pardon.

Soudain, à quelques mètres d'eux, c'est un pan entier du plafond qui s'écroula, une des poutres s'écrasa violemment au sol projetant à travers la pièce des braises incandescentes. La fumée s'engouffra dans le trou laissé béant alors que les flammes redoublèrent d'intensité. Le vacarme que cela produisit fit lever les yeux à Quentin qui sembla tout à coup se rendre compte de la situation, une expression de surprise se dessinant sur son visage.
"Il faut partir" murmura t'il alors tout en scrutant l'ampleur du désastre.

Et sans attendre de réponse il se leva doucement, tenant toujours fermement hima dans ses bras. La détermination de la faire sortir de cet enfer coute que coute prenant le pas sur tout autre sentiment. "Suis moi" ordonna t'il à 1000 en commençant à progresser lentement vers la sortie.
Alors qu'ils arrivaient près de la porte au terme d'une progression lente, rendue difficile par la faible visibilité et cette fumée noire qui emplissait ses poumons l'empêchant de respirer, une nouvelle partie du toit s'effondra devant eux projetant sur eux des éclats de bois tels des poignards. Le souffle que cela produisit les balaya et les fit retomber lourdement au sol plusieurs mètres en arrière. Une vive douleur irradia alors son dos, sa poitrine sous le poids du corps de son amie auquel il se cramponnait, puis son bras. Tout à coup, les flammes voraces sur sa chemise commençaient à lécher tissu et peau lui arrachant un cri de douleur alors qu'un éclat de terreur se dessinait sur son visage. Sans réfléchir il frotta son bras contre le sol pour étouffer les flammes faisant fit de la douleur insoutenable que cela provoqua. Son corps, son cœur, n'étaient plus capable de ressentir quoi que se soit, il fallait sortir de là à tout prix. Resserrant de nouveau son étreinte autour d'hima, il se relava, en prenant garde aux flammes puis appela 1000 tout en la cherchant des yeux.

Rassuré sur son sort, n'ayant pas conscience que quelqu'un d'autre à l'instar de Karpa pouvait être là, il reprit sa fuite mais avec plus de détermination et réussi finalement à gagner la ruelle. A bout de souffle, la vue obstruée par le sang qui s'écoulait de son front, épuisé, il se laissa tomber au sol enserrant encore davantage le corps de son amie et laissant cette fois libre court à son chagrin. Sa George le brulait, ses poumons étaient en feu, son corps entier hurlait de douleur mais une seule chose comptait... hima.
S'essuyant le visage, il porta de nouveau son regard sur ce corps inerte qu'il berçait, de sa main valide lui dégagea le visage de la belle tout en lui parlant, la suppliant de ne pas l'abandonner...


" Tu ne peux pas faire ça, hima..."
espoir vain d'un homme désespéré.

Dans la ruelle, l'agitation faisait rage, les villageois de tout poils s'activaient à arrêter l'incendie. Des gens affluaient de partout, des cris incompréhensibles raisonnaient dans tout le quartier. Les torches dansaient dans le ciel alors qu'une chaine de gens se relayant des seaux d'eaux se tuait à la tâche. Et au milieu de cette débâcle, un homme commençait tout juste à réaliser ce qu'il venait de perdre.

D'un geste infiniment doux, il caressa une nouvelle fois le visage éteint d'hima puis délicatement descendit dans son cou et prit la chaîne que la maquerelle portait autour du cou. Un sourire lui vînt quand il repensa au jour où il lui avait demandé la signification de celle-ci. Encore aujourd'hui la réponse de la jeune femme le fit rire malgré lui.. un rire nerveux qui tout à coup se transforma en haine.. haine envers un homme dont il ne savait rien mais qui venait de lui prendre l'un des trésors qui comptait le plus pour lui... haine contre le monde entier.. haine contre lui même de ne pas l'avoir arrêté. Serrant alors la chaine dans sa main jusqu'à incruster dans sa chaire la bague qu'elle portait, le regard dans le vague et une expression d'intense dureté sur le visage, cet homme connu pour sa douceur et sa générosité fit ce jour là, la promesse inavouable de se venger.


... un jour viendra, je te tuerais....
Maelie
Le chaos. Une vision presqu'apocalyptique.
Elle pensait pourtant savoir ce qu'était un incendie, mais elle n'était pas préparée à ce qu'elle vit.

Devant elle, le lieutenant de la maréchaussée s'était figé en regardant le spectacle fascinant et horrible de la destruction des lieux par le feu. Un peu à l'écart, non loin de la porte, elle vit un homme penché sur quelque chose... un corps? Quelqu'un ?
Elle s'approcha, fébrile.

Il serrait contre lui une femme, à l'en étouffer. Il semblait terriblement blessé et des vestiges de fumée sur ses vêtements attestaient du degré de danger auquel il s'était exposé.
Sans réfléchir, elle ôta son manteau et le déploya sur l'homme avec précaution, d'une part pour étouffer les éventuels résidus de flamme et d'autre part pour le protéger du froid mordant alors qu'il semblait très mal en point.
Elle parla, d'une voix douce, tentant d'attirer son attention.


Messer ? Messer... Regardez-moi. Il faut vous soigner, tous les deux. Laissez-moi au moins vous mener jusqu'à l'Eglise... Messer, vous m'entendez?

Tout en parlant, elle se pencha pour regarder de plus près la silhouette sur lequelle il était penché avec tant de dévotion... Elle marqua un temps d'arrêt en reconnaissant la tenancière du bâtiment en flammes... puis la flaque de sang qui commençait à s'épencher sous le couple.
Par tous les Saints ! Que s'était-il passé par ici?
Elle sentit son angoisse embryonnaire prendre son essor et glacer son sang.
Jetant un regard affolé autour d'elle, elle vit le Lieutenant... Cotis ! Oui, il allait l'aider. Elle ressentit une bouffée de soulagement et tenta d'attirer son attention en l'appelant.


Cotis ! Lieutenant ! Approchez !
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Douanière de Lodève & Adjointe au Conseiller aux Cultes.

Fenêtre sur le monde...
--Kristo
Dans cette fournaise un courant d'air GLACIAL parouru l'échine des Lodévois et zes présent devant la fournaise ...

IL pénétrat La porte rouge , créant un courant d'air quasi indécelable , l'âme , car c'est d'une âme errante qu'il s'agissait , s'insinuat , planat au dessus du corps d'HIMA ...hésitat ...glissat jusqu'à Karpa , la traversat ...
K arpa esquissat un sourire qui se figeat pour l'éternité .

Tel feu son parrain elle mourrait dans un brasier , ici, à Lodèves vile ville scélérate , aux cotés de sa non moins vile et scélérate marrainne ...


Deux courants d'air glaciaux traversèrent les Lodévois et zes impuissant devant ce brasier infernal qu'était devenu La PORTE ROUGE .....
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