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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

---fromFRzarouann
[Au porte de lodève]

La pluie fine s'abattant sur la région en cette nuit d'été avait depuis longtemps pénétrait chaque maille de son mantel, s'infiltrant dans le tissu, venant croquer sa peau, le faisant frissonner alors qu'il avançait sur le chemin qui l'éloignait de Millau. Il le savait, désormais, jamais Milo n'aurait de cesse de le traquer. Sa vengeance à présent assouvie, mieux valait ne pas trop trainer dans les parages. Et peu à peu alors que le paysage défilait devant les azurs de l'homme, les murailles de sa prochaine étape se dessinèrent à l'horizon : Lodève.

Les derniers mois avaient étaient pour le moins..éprouvants pour Zarouann.,Revoir sa belle Mounia devenue si fade au bras de ce brigadier comptant fleurette, image terrifiante si loin de ses souvenirs le traumatisait encore. Et surtout devoir, à longueur de journées supporter Méretidth et sa langue de vipère, l'avait convaincu qu'un peu de réconfort dans les bras d'une donzelle expérimentée lui serait des plus profitable. En effet, la superbe, malgré un corps à faire se damner un saint, n'avait sur lui aucun autre pouvoir que de déclencher sa fureur rien qu'en ouvrant la bouche. Nouveau sourire sadique naissant sur les lèvres de l'homme alors qu'il imaginait la tête de Mé si elle le surprenait au bras d'une de ses filles de joie.


[La Porte rouge, ]


Zarouann s'avança dans la ville, la pluie semblait avoir découragé les bonnes âmes à sortir dans les rues, laissant ces dernières désertes ce qui leur conférait dans la noirceur de la nuit un certain aspect lugubre. Mé, n'était pas là après tout et l'homme se mit alors en chasse d'un établissement parfait pour son humeur du soir : "La porte rouge". Lieu de luxure et de débauche situait en plein coeur du passage au brigand, cartier le plus mal famé de la ville, bas fond de la cité selon ses souvenirs ou seuls quelques téméraires inconscients ou crapules notoires osaient s'y aventurer.

La main porté à sa ceinture se préparant à une éventuelle attaque, il s'engouffra dans les ruelles menant à ce au lieu de perdition dont la réputation à travers tout le comté n'était plus à faire. Après quelques minutes, guidé par les rires grivois, il mis pied à terre au porte de l'antre, attachant sa monture au côté d'une autre. Il poussa la lourde porte, se laissant dès lors enivrer par la chaleur du lieu.
Sur le pas de la porte, il se mit à scruter les lieux en quête d'une proie soumise. Tout était pareil à son souvenir, les couleurs, les senteurs, les rires... Une effervescence peu commune émanait de ce lieu à l'atmosphère si envoutante. Il remarqua un petit groupe montrer les escaliers, se demandant un instant se qui se passait avant de reporter son attention sur les différentes filles, toutes bien occupées à séduire, jouant de leur charmes pour le plus grand plaisir des hommes présents.

Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des…Plaisirs qui sont mis à votre disposition. J’offre une tournée générale ! Surtout amusez-vous…c’est bien ce pourquoi vous êtes ici.

Son attention se reporta sur la femme qui venait de parler. Cette dernière avait quelque chose de différent, une certaine froideur dans l'attitude qui tranchait avec l'atmosphère du lieu. Il resta ainsi là un instant à les regarder, intriguer par la scène. Zarouann comprit un peu plus tard,voyant l'homme allait s'asseoir dans le fond de la pièce suivit de près par une demoiselle semblant suivre les ordres de celle sur qui il venait de porter son dévolu, qu'il s'agissait en faite de la patronne qui se retire. Grisé par le chalenge que représentait cette femme, moins docile que les autres il décida de la suivre et s'avança dans son dos et lui dit :


Que fais donc une femme de votre trampe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? vous m'intriguez...

Il plonge alors son regard azur sur elle , la détaillant. Retire son mantel, laissant ainsi apparaitre ses cheveux noirs corbeau tombant sur ses épaules, son teint légèrement pale, lui conférant un faux air angélique, il lui sourit doucement, se tenant à distance respectable, attendant une réponse son regard pétillant de malice.
---fromFR~La Plume Assassine~
Sissi revenait de sous-sols où elle avait fait bouillir un peu d’eau dans une petite cuve. Elle posa cette dernier sur le comptoir à la vue de sa chère et tendre sœur, encore moins aimable que d’ordinaire. Un nouvel homme avait passé la porte. Décidemment c’était jours de grande affluence. Il se dirigea vers elle après avoir examiné attentivement le reste des lieux. La plantureuse blonde le fixa de son air sarcastique lorsque celui-ci lui réclama un peu d’hydromel.
Elle se laissa aller à rire et lui répondit sur un ton moqueur.


- Dites moi bel inconnu, vous n’seriez pas breton des fois ? Si c’est le cas désolée de vous décevoir mais on n’a pas d’ça chez nous.



Elle lui sourit malicieusement puis en héla Hima pour qu’elle remarque la cuve d’eau bouillante qui n’attendait qu’elle. Reprenant une choppe trempée pour l’essuyer elle demanda néanmoins à l’étrange voyageur s’il voulait autre chose de plus « local ».
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Essuyeuse de choppe au Bordel de la Porte Rouge,
Mais il n'y a pas de sous-métiers !
Si vous mettez le pied sur une vipère, vous risquez une mort sûre.
Himawari
[En bas]

La tenancière suis des yeux la silhouette d’Elraed qui s’échappe pour emprunter l’escalier, la mairesse dans les bras. Elle ne prête guère d’attention à l’homme à qui elle vient juste de s’adresser et qui lui répond avec tout autant de sarcasmes. La femme s’éloigne et passe près du comptoir pour prendre la bassine d’eau chaude qu’a fait chauffer Sissi. Celle-ci est d’ailleurs en train de causer à un autre homme qu’elle n’a jamais vu non plus. Hima fronce les sourcils s’arrêtant là un moment pour regarder d’un air soupçonneux cet autre voyageur. Elle se retourne vers le premier qui s’est alors éloigné à une table à l’écart. C’était rare de voir des voyageurs dans cette ville, et encore plus dans son bordel, lui qui ne connaissait que des habitués. Alors qu’elle s’apprête à monter les premières marches menant à l’étage, un homme s’adresse à elle dans son dos. La voilà qui se retourne à nouveau et tombe nez à nez avec un énième voyageur. C’était une vraie épidémie. Pourtant tous ces hommes ne semblaient pas se connaitre. Voilà un été qui allait s’avérer touristique. L’homme la regarde avec un drôle d’air, c’est presque comme s’il allait se mettre à baver. Elle lève les yeux au ciel, la cuve refroidissante dans ses mains.

Que fait donc une femme de votre trempe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? Vous m'intriguez... Lui lance ce dernier.

Il la regarde, ses yeux sont très bleus. Des yeux comme cela pour sûr elle s’en serait souvenue.
Elle lui sourit d’un air faussement aimable et lui répond d’une voix enjôleuse :

Que fait un voyageur comme vous en ce lieu ? Vous ne ressemblez pas à un client ordinaire.

Elle plisse les yeux et un nouveau rictus se dessine sur ses lèvres vermeilles. La taverne ne désemplie pas, les rires retentissent. L’homme qui continue de la fixer retire son mantel, un simple coup d’œil lui suffit pour qu’elle le détaille correctement. Brun à souhait, une musculature plutôt intéressante une peau trop pâle pour être celle d’un paysan. Elle fronce de nouveau les sourcils et lui lance sans autre forme de procès :

On aime souvent à posséder ce que l’on ne peut avoir...Elle sourit en regardant les vapeurs s’échappant de la bassine puis poursuit.

Tachez-donc de faire votre choix dans ce qui est à votre mesure. Bienvenue à la Porte Rouge.

Elle s’incline comme pour l’homme précédent.

Maintenant si vous voulez-bien j’ai un établissement à gérer. Lui dit-elle froidement. Sans attendre une quelconque réponse, elle fait un signe compréhensif à Euphrasie qui n’avait pas bougé du mur où elle s’était adossée. Un dernier regard sur la salle se saisissant au passage d’une choppe pleine, la tenancière grimpe agilement les marches qui mènent à l’étage.

[Au premier]

Encombrée avec la cuve d’eau chaude elle ouvre difficilement les portes à la recherche d’Elraed et de la mairesse. Finalement bifurquant à droite elle tombe sur eux. Sans broncher elle pose la bassine et la choppe sur la table de bois, l’un des rares mobiliers qui meublent la pièce dénudée. La femme s’approche ensuite de l’armoir et en sort quelques linges servant d’ordinaire aux clients lorsque Priape déverse un peu trop ses larmes ou après un bain relaxant.


Elle est toujours inconsciente ? Demande-t-elle d’un air dégagé. Plongeant le linge dans l’eau chaude, elle s’approche de la paillasse où est couchée son amie. Elle s’assied près d’Elraed puis éponge doucement le front en sueur et maculé de sang mêlé à la boue.

Tu l’aimes vraiment beaucoup n’est-ce pas ?La jeune femme laisse retomber peu à peu sa froideur laissant bientôt paraitre de l’inquiétude et une certaine forme de compassion.

Je craints pour son enfant…Il à dû subir un lourd choc.Elle continue d’essuyer le front sali et de dégager son visage.

Il faudrait la déshabiller et désinfecter toutes les plaies. Est-ce tu peux me passer la choppe qui est sur la table ? Elle lui pointe cette dernière de sa main libre avant de reporter son attention sur la femme inerte, elle commence à déboutonné la chemise en lambeau de cette dernière dévoilant des bleus et des contusions sanguinolentes.
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---fromFRKalen.
Ca commençait plutôt "bien" car à peine arrivé au comptoir et juste au moment où il quittait sa cape pour se délester de sa besace protégée en dessous, un maraud des plus malhabile lui assena un coups d'épaule au passage, sans le vouloir probablement mais qui fit crisser l'émail des dents de Kalen en proie à une montée de rage, il se crispait pour garder contrôle en s'efforçant de fixer le mur devant lui, la lassitude générale l'étreignant. Consécutivement à cela la tenancière à la langue acerbe ce mit à jaboter quelques paroles des plus étranges dans un tel établissement et d'un ton moquer cette "tenancière" se lança dans un élan de comparaisons douteuses...

Haussement de sourcils perplexes de la part de Kalen, puis un long soupir.... non... là, s'en était de trop... et il décida "d'élaguer" sa courtoisie...


"Non non j'vous arrête de suite là... de l'hydromel y en a jusqu'en Grèce, et même si le chouchen fait partit de la catégorie des hydromels... l'hydromel c'est pas du chouchen...alors on va pas se lancer dans un cours d'oenologie de la part d'une tenancière qui mélange les deux... là j'suis crevé et j'en ai plein les bottes... on va dire que je vais prendre un Hypocras avec un peu de miel en plus.... et les paroles en moins... on est d'accord sur ce point?"
dit-il d'un ton net et clair dénué d'ambiguïtés.



Claquant modérément du plat de la main sur le comptoir un montant équivalent à 3 pintes, Kalen si dit que jamais matrone ne c'était montrée aussi peu commerçante à son souvenir et qu'elle allait probablement "l'assaisonner" sur sa note partit sur cette lancée. Visiblement celle-ci avait le "haut" acerbe et devait avoir besoin justement de plus pratiquer avec le "bas"... elle en serait peut-être moins aigrie ou frustrée... et plus douce dans son contact avec la clientèle... pendant ce temps une femme nimbée de froideur, voir même d'une certaine dureté, s'approcha du comptoir pour prendre une bassine d'eau chaude d'où s'échappait de petite volutes et repartit avec. Kalen ne la vit que du coin de l'oeil, trop concentré à déterminer les intentions de la maquerelle devant lui, genre de femme qui telle une écrevisse vous pincera tout ce que vous laisseriez dépasser...


"Et a part les fadaises on peu parler d'un ton plus neutre?
A moins que ça non plus cela ne soit "pas d’chez vous" ?"




Il plia sa cape avec soin et la posa sur le coté du comptoir accompagnée de sa besace, mais les écus, eux, restaient toujours dans une poche et ceux-la furent durement gagnés...
---fromFR~La Plume Assassine~
La petite blonde sourit très largement lorsque ce fameux client qui jusque là lui paraissait insignifiant la moucha avec un certain style non dénué de charme. Au lieu de partir dans une discussion qui risquait de mal finir celle-ci se contenta d’une réponse simple et tout aussi clair que l’avait été son interlocuteur.

-Mais sachez qu’ici le client est Roy…

Elle prit un air infiniment soumit et attrapa une choppe propre pour la remplir d’hypocras rapporté du sous sol. Se saisissant d’un pot de miel elle plongea une cuillère dedans et la colla en suite dans la choppe avant de remuer un peu, puis la servir telle quelle au sympathique voyageur. Celui-là avait déposé quelque clinquants écus sur le comptoir qui ne laissa pas la donzelle indifférente.

-Voilà pour vous !Lui dit-elle conservant son sourire étrangement docile. Hima passa près d’eux et s’empara de la cuve. Elle fut arrêtée par un homme qui lui non plus n’était pas du coin. L’échange dura quelque minute et cette dernière disparu dans les escaliers. Sissi reporta alors son attention sur le client qui venait de s’adresser à elle d’une manière désagréable qu’elle affectionnait particulièrement. Nouveau sourire angélique puis elle répondit :

Je suis navré, on ne me paye pas pour bavasser.

Se saisissant d’une nouvelle choppe elle continua toujours souriante :

Mais si vous tenez vraiment à savoir ce qui est de chez nous allez donc faire la conversation à une des ribaudes du coin.
Elle lui désigna d'un hôchement de la tête une des filles occupée à ne rien faire.
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Essuyeuse de choppe au Bordel de la Porte Rouge,
Mais il n'y a pas de sous-métiers !
Si vous mettez le pied sur une vipère, vous risquez une mort sûre.
---fromFRTéméraire
[Dans un carrosse, à deux doigts de compter les points noirs de son vis à vis]

Intenable. Tel avait été le voyage, tout comme le voyageur. L’Ovaline savait peu de chose sur lui, tant il était d’une humeur aussi morose que le temps à l’extérieur, qui leur servait de compagnon depuis qu’ils avaient traversé Rodez. Comme si les Dieux avaient décidé de se pencher sur le sort de cet homme pédant, qui les prenait pour des chiens, lui et son compagnon d’infortune, et qu’ils avaient été déçus de ce qu’ils avaient trouvé. Un grognement sorti des lèvres de l’homme, alors qu’une des roues de la calèche venait de traverser un nid de poule. A croire que tout le monde était sur les nerfs.

Un soupir sorti des lèvres du blond, se moquant bien de savoir comme il serait pris par le rat de bibliothèque qui passait plus de temps à se méfier des deux acolytes et à vérifier la bonne mise en place de ses documents que d’essayer de détendre l’atmosphère. Aussi agacée par ce comportement soit elle, l’Ovaline se taisait, même si l’envie de lui apprendre les bonnes manières démangeait sa dague. Ce qui la retenait ? L’importance de l’homme. Car pour avoir deux gardes du corps qui devaient répondre au moindre de ses caprices, l’homme ne devait pas être le dernier des bouseux qui avaient pour habitude de peupler le royaume.

Les pieds sur le siège qui lui faisait face, la tête posée contre la paroi de la calèche, Téméraire regardait par la fenêtre les ruelles Lodévoises défiler comme le temps. Et puis, parce qu’il n’en pouvait plus, jetant un regard noir à l’homme qu’il devait protéger, il ordonna au cochet de s’arrêter à la première taverne. Histoire de se détendre. Histoire de calmer ses nerfs. Histoire de ne pas refaire le portrait au « jenemeprendspaspourdelamerde ».

Comme s’il avait deviné les sombres pensées qui l’habitaient, le cochet arrêta le carrosse. D’un bond, le jeune homme fût sur ses pieds, ouvrit la porte, se moquant des éventuelles protestations de Face de rat. Son regard croisa une flaque d’eau, reflétant son visage déchiré aussi sûrement que l’aurait fait sa colère s’il lui avait lâché la bonde. Se détournant de son double torturé, beaucoup moins beau que le jeune homme blond aux yeux verts pailletés d’or, Téméraire passa sa tête dans l’encadrement de la porte.


- Nous allons faire une petite pause. Un regard dédaigneux posé sur l’homme. Peuh ! Lui, être réduit à ce genre de bassesses, alors qu’il pourrait être en train de compter fleurette à une noble ayant de meilleurs arguments pour le retenir. Ne vous en déplaise, messire. Olivine un brin moqueuse à la prononciation de cette dernière phrase. Et restez là, le temps que je m’assure que la voie est libre.

[Bordel de la porte rouge, rez-de-chaussée]


Un signe de tête en direction de son acolyte, et voici l’Olivine devenue méfiante à son tour qu observe un instant la bâtisse et les alentours. Pas âme qui vive, faute à ce temps à se faire pendre les morts, véritable déluge qui amplifiait à mesure que les tout-puissants prenaient connaissance des actes de quelques unes de leur progéniture. Et c’était Téméraire qui en faisait les frais. Ravalant le flot d’injures qui menaçait de rompre la digue formée par ses lèvres.

D’un pas rapide, il se dirigea vers la taverne, qui somme toute avait un nom fort intéressant : La Porte Rouge. A peine fût il entré dans l’établissement qu’un sourire moqueur étira ses lèvres. Il connaissait parfaitement ce genre d’endroit, pour y avoir grandit. Nul doute que le lieu décrisperait l’homme qui attendait dans la voiture.

Reflets flamme qui venaient se mélanger avec l’or de ses yeux vert, atmosphère étouffante, feutrée malgré les allées et venues, oui tout cela lui rappelait sa tendre enfance. Il s’avança un peu, faisant mine d’admirer les lieux, cherchant du regard une table à l’écart, mais pas trop tout de même, pour ne pas paraître trop suspect. Quelques saluts de la tête, de si, de là, alors qu’il se dirige vers une table à moitié dans l’ombre, près de la cheminée.

Une lueur sadique éclaira un instant les Olivines. Si cet endroit pouvait donner à Face de rat une Face de pet, alors le blond aura pris une petite revanche sur lui. Se moquant bien des éventuelles remarques de la tenancière, Téméraire prit le bas de sa chemise pour la tordre, décidément, le bouseux avait de la chance de sembler si important. Dans le doute, abstiens toi, et l’Olivine n’avait pas envie de devoir rendre des comptes à son employeur.

Un soupir las accompagna la pose de son séant sur l’un des sièges, alors qu’il scrutait chaque visage, chaque recoin de la bâtisse. Ses mains passées sous la table bougeaient lentement, vérifiant le parfait coulissement de ses dagues, planquées sous sa chemise bouffante. Le tout caché derrière une attirance feinte envers les appâts offerts à sa vue.
---fromFRFaust*
Dans la calèche.

Regard méprisant au possible contre ces loqueteux qui se tenaient devant lui. Etaient même pas foutu de se tenir droit tant ils étaient incapable ! Yeux clairs qui se plissent observant la racaille qui lui servait de garde. Il avait plus peur d’eux que des brigands en tout genre qui sillonnaient les routes. Il n’avait confiance en personne, il avait bien raison ! Si quelqu’un venait à savoir…ce serait une catastrophe. Le secret était de mise. Sa personne en permanence protégée et surtout…personne ne devait se douter de quelque chose...Main discrète qui passa dans le porte-document pour se rassurer...toujours là…

Le paysage défilait au travers de la fenêtre. Le voyage se révélait d’une longueur éprouvante, bien moins que l’odeur que dégageaient ces types à la mine patibulaire et peu enclins à la confiance. Obligé de recruter sur le tas des mercenaires aussi vils que les marauds qui pullulaient sur les routes et les bordels en tout genre. Il passa le visage au dehors, prendre de l’air frais. Ne pas mourir asphyxié à cause de cette atmosphère de chacal que leur carcasse en sueur souillait de leur effluve pestilentielle. Devront faire au plus vite. Ne pas perdre de temps !

Les deux molosses semblaient ne pas le porter dans leur coeur. Il savait voir dans au travers de leur petit yeux de fouine. A la première occasion ils seraient prêts à le balancer aux loups. Il n’avait pas confiance en eux. Il était armé pour sa tranquillité. Si il pensait qu’il était un simple alchimiste capable de décoction et autre attrape couillon en tout genre, se fourraient le doigt dans leur yeux globuleux ces malotrus. Ca, ils le savaient pas, il contait bien leur faire la surprise s’il fallait ! Se méfier d’un homme tel que lui. Sa besace était pleine de surprise en tout genre pour se débarrasser de ce genre d’individu au bulbe rachidien aussi vide que leur poche. C’était bien là son avantage contre ces montagnes de muscle sans cervelle. Incapable de réfléchir ou de parler sans jurer à chaque phrase.

Il n’avait pourtant pas le choix. Bien obligé de se protéger. Les routes n’étaient pas sur pour un sou. Les gens n’étaient pas fiables…Tant qu’il le prenait pour un simple bonhomme tout ira bien. Puis, qu’est que ces abrutis pourraient faire d’une telle information ? Savaient ils seulement lire ? Ricanement. Vu leur faciès benêt, il était sur de connaître la réponse à sa question. A se demander s’ils savaient s’habiller seuls, vu l’odeur qu’ils dégageaient il était fort à parier qu’il gardait constamment leur tenu. Voila qu’un de ces rats puant osa s’adresser à lui. Il en fut prit d’un terrible dégoût de voir ses grosses lèvres vulgaires se mouvoir pour tenter de lui parler ou plutôt baragouiner dans un accent déplorable qu’ils devaient s’arrêter.


Parce que je vous paye pour vider des tonneaux de bière ?! Vous ne pensez pas que vous empestez déjà bien assez comme ça ?!

Agacé. Regard sur la vermine. Tapant son poing rageur contre son porte document. Non mais que croyaient ils cette engeance de la créature sans nom ?! Ils n’avaient pas un moment à perdre. Grommelant, pestant contre ces abrutis qui pensaient qu’à s’imbiber de ce houblon au lieu de se tenir calme. Toujours à gigoter. L’autre grande brelle semblait le pire du duo. Il avait pas inventer l’eau tiède celui là. Pestant contre eux, ne se gênant pas un instant pour leur faire paraître son mécontentement quand à ces dits gardes du corps soit disant invincible. Il était sur qu’une pucelle en viendrait à bout.

La calèche se stoppa. Scrutant d’un air mauvais l’établissement. Encore un de ces endroits coupes gorges où la chaude *gelbe Flüssigkeit* était distribuée en masse aux client ! Il était persuadé que des cas de peste bubonique se propageait à partir de tel tripot ! Il ne voudrait même pas y mettre son pire ennemi. Ce fut le blond au faciès repoussant qui descendit le premier. Vu son regard, il comprit immédiatement qu’il avait intérêt à faire des lieux un havre de paix avant son arrivé et qu’aucun gueux ne soit à sa portée. Déjà devoir les supporter était un supplice suffisant. Si en plus il devait se mélanger aux paysans de ce village où il ne fait que pleuvoir… Il regarda avec mépris l’imbécile qui se dirigeait vers la porte attendant quelque minute.

Observant l’autre racaille devant lui. Lui fit un signe tête, pas besoin de parler, ses oreilles devaient être bouché par de la cire. Il n’allait pas rester la indéfiniment. L’autre avait largement eu le temps de s’occuper des préparatifs. Il descendit donc attendant l’autre incapable. Empoté à mettre plus de temps qu’il ne faut pour sortir de là. Un regard au cocher pour lui faire signe d’attendre dans le coin. Il poussa la porte rouge et entra dans ce lieu de perdition, prêt à se défendre en cas de mauvaise surprise.


A l’intérieur du boui-boui

Déjà la chaleur et cette odeur intenable le prirent à la gorge. Un rictus de dégoût apparut sur son visage, tentant tant bien que mal de pas s’évanouir. L’odeur que ces gardes dégageaient été moindre comparé à ces effluves peu ragoûtante. Il scruta l’endroit avec attention. Un brouhaha à rendre sourd n’importe qui. De la chair rosée rebondissait ça et la. Une curieuse ambiance joviale et perverse de tous ses chiens ne venaient que renifler un cul. Un regard plissé, colérique, alors qu’il scrutait la faune locale. Et dire qu’il devait absolument s’arrêter au risque de mourir dans cette calèche. Pas vraiment le choix vu la distance qu’il venait de parcourir.

Le simplet se trouvait au fond. Il semblait moins incapable qu’il le pensait. Se dirigeant avec méfiance vers la table. Il avait dissimulé sous ses vêtements son porte document avant de passer la porte. Il ne voulait pas qu’un quelconque brigand puisse lui subtiliser. Vu que ses gardiens seraient incapables de le défendre même contre un enfant, il devait se montrer prudent. Prit place. Passant en revue nerveusement la vermine autour de lui.
Elraed
A l'étage


Finalement Hima arriva, Mushigo était passé mais il semblait bouleversé ou perturbé par l’état de 1000 et il était reparti.

Avant qu’il ne réagisse, Hima l’avait déjà sollicité plusieurs fois

Il tenta de répondre tout en lui passant la choppe qu’elle avait demandé.


Elle n’a pas repris connaissance et elle respire calmement. Les chevaux font ça lorsqu’il sentent l’odeur de l’étable, instinctivement, ils se sentent rassurés et se détendent. Elle doit se sentir en sécurité.

L’aimer…. Elraed hésita avant de répondre, n‘avait-il jamais aimé ? Il avait connu beaucoup de femmes, certaines de force, malheureuses du camp des vaincus, il fréquentait des établissements comme la Porte Rouge et avait eu quelques liaisons passagères mais aimer, il n’était même pas sûr d’en connaitre la signification.
Elle l’avait placé sur un terrain sur lequel il ne s’aventurait pas d’ordinaire, il était un solitaire et ne se confiait ni ne s’engageait facilement. Après avoir un peu réfléchit, il répondit :


Je ne sais pas, je crois que je l’aime bien et que je peux la considérer comme une amie. J’ai toujours eu un petit faible pour elle mais ce n’est jamais allé bien loin non plus, je ne suis pas fait pour ça.

Pour son enfant je n’ai pas l’habitude mais quand mes vaches perdent un veau, elles ont des contractions et leur respiration s’accélère, visiblement, ce n’est pas son cas et elle est solide, il devrait s’en sortir.

Il ignorait totalement si son hypothèse était vraie mais il savait qu’il fallait rassurer Hima.

Pendant ce temps elle avait entrepris de dévêtir 1000 et son corps n’était que marbrures ou plaies. Elle avait passer un sale quart d’heure et peut-être même plus longtemps !


Tu as une idée de qui lui a fait ça ? Est-elle en danger ici ? Elle a souvent le chic pour se mettre dans des pétrins pas possible dit-il en se souvenant de son enlèvement à Béziers, il y a quelques années.
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N°7 des Occités du Languedoc
---fromFR~*Euphrasie*~
Contre le mur, elle n’avait pas cillé, elle n’avait pas bougé. Dans un coin loin des regards, la jeune ribaude s’était contentée d’observer sans broncher les allées et venues des moultes clients qui passaient l’odieuse porte du sang. Une femme fait été entrée et s’était aussitôt effondrée sur le sol. La patronne avait tout de suite accourue et un étranger l’avait rejointe. Puis un autre qui était avec Saatine quelques secondes plutôt et qui la monta à l’étage. La femme ne perdait pas une miette de ce qui se tramait. Hima s’activait, d’autres visiteurs entraient. C’était sommes toute une vrai « Bordel ». Cependant alors qu’elle s’apprêtait à grimper les marches de l’escalier la tenancière lui fit signe pour qu’elle s’occupe d’un des voyageurs. La catin s’exécuta sans rechigner et se décolla du mur avec nonchalance. De sa démarche souple et sensuelle elle passa devant un homme qui n’avait somme toute pas sa place ici vu l’air supérieur qu’il prenait. Elle ne lui accorda qu’un bref sourire avant de se diriger vers le client que lui avait indiqué la maquerelle. Sa tunique légère laissait entrevoir ses courbes envoûtantes et d’un geste désinvolte elle relâcha la fibule qui maintenait son décolleté pour découvrir ses charmes les plus attrayants. Une fois à la hauteur de l’homme qu’on lui avait désigné, celle-ci posa une main câline sur son épaule pour lui signifier de se retourner.

Sourire énigmatique sur les lèvres, le regard perçant elle lui lâcha de sa voix chaude et légèrement rauque :


« Je peux vous tenir un peu compagnie ? »
---fromFRNelle
Une calèche, un paon, deux gardes chiourmes

Visage fermé, comme les narines, odeur insoutenable venant du paon en face de lui. Il put le parfum à plein nez que s’en est écœurant. Le cœur au bord des lèvres, prêt à renvoyer la sauce sur le gus tiré à quatre épingles, besoin d’air fissa sous peine de s’effondrer.
Bordel, devoir se le fader depuis si longtemps, lui et sa suffisance.
Jamais Nelle n’aura trouvé la route si longue, ni une calèche si étroite. Sur, on pouvait les suivre rien qu’à l’odeur que l’autre dégageait, et il voulait faire dans la discrétion, encore un beau mariole ouais..

Impossible de moufter pourtant, même si il n’en pense pas moins.
Mônsieur avait payé rubis sur l’ongle, parce que soit disant, il avait besoin de protection. Encore une lubie de paon..
Garde chiourme, voila à quoi il en était réduit pour une poignée d’écus.. Garde chiourme d’un demeuré qui s’assairait volontiers sur son porte document afin d’être sur que personne ne lui vole. En attendant, le pédant, bouche en cul de poule, revérifie pour la énième fois que tout y est en ordre pendant que Nelle, sous peine de le lui faire avaler, s’enfonce un peu plus dans son siége ; la tête reposant sur le dossier. Le fanfaron n’a sûrement rien a craindre de toute façon, ça se lit sur son visage, juste un « m’as-tu vu » prétentieux et rien d’autre..

Parce que, deux gars rien que pour lui, Mônsieur fait dans l’importance, ne se prend pas pour de la bouse, et la face de rat qu’il affiche démange sérieux la dague de Nelle. Une terrible envie de lui refaire son sourire. L’idée serait même plus que plaisante, le balourder dans un fossé et décamper avec son porte document, ça vaux peut être bonbon finalement.

Pourtant, en désespoir de cause, il rumine silencieusement tout en passant son index sur sa joue gauche balafré de haut en bas quand ses yeux gris d’acier ne quitte plus le porte document des yeux. Le fat s’en rend compte et resserre un peu plus sa fichu sacoche sur lui sous un flot de paroles assassines. Sourire ironiquement, Nelle en a entendu d’autres, l’autre peut gueuler comme un veau, il lui ferra rien, il a trop besoin de lui.

Rapide regard vers l’autre gars, parfait inconnu, un muet apparemment, pas un mot de tout ce long et saloperie de périple. Cahoté, les muscles endoloris, une envie de se dégourdir quand enfin l’autre garde s’offre une pose.
Le sourire de Nelle s’élargit, l’était juste temps de prendre de l’air un peu plus pur. Le paon la ramène, une violente envie de lui fermer son clapet à jamais. Serrer les poings et les dents, la fermer, et sortir de ce fumoir à jambon !
Faire rouler ses épaules, s’étirer les jambes, Mônsieur peut bien attendre..


Une porte rouge..Un bauge..

Il pousse la porte que l’autre paon à volontairement refermé sur son nez. La fermer, et ruminer une fois de plus. Serrer les poings, les dents, à en faire danser dangereusement sa cicatrice.
D’un rapide coup d’œil, il comprend les lieux, décidément, rien ne lui serra épargné pendant ce voyage. Entre un macaque arrogant, un muet qui parait plus simplet que savant , voilà qu’il fait dans le bauge aux filles plus que facile. Si l’une d’elle se pointe..
Éviter de les regarder pour éviter le pire, pas maître de lui en certaines circonstances, et la, il lui faut garder son sang froid quoiqu’il advienne. Une chaleur écrasante qui contraste avec la colère des Dieux au dehors, et du monde, du monde à n’en plus finir, bien trop à son goût... L’endroit parfait pour ne pas voir d’où vient le coup, mais plus pour sentir une lame s’enfiler sous vos poumons avant de sombrer dans la pénombre. S’approcher du comptoir, regarder sans la voir ce qui semble être la matrone ; quémander bouteille et ripaille pour trois personnes sans vraiment quitter Mônsieur des yeux. Les talons bientôt le suivent, silencieux, toujours, sous peine de trop l’ouvrir, il vient s’asseoir en évitant d’être trop prêt de lui. Mônsieur est important, mais il put autant que cent boucs.
Devant lui s’étale le rez de chaussée dans son intégralité, il commence alors à scruter entièrement lieux et gens de ses yeux gris d’acier en attendant la commande.
1000dread
Depuis son entrée quelque peu fracassante, 1000Dread n'avait toujours pas repris connaissance. Le capitaine de l'équipe de soule lodévoise l'avait mené au premier, tandis qu'Hima s'occupait désormais d'elle. Mushi avait fait une brève apparition à ses côtés, mais visiblement, il ne pouvait supporter que quelqu'un s'en soit pris à son amie. Et pourtant...



Même entre la vie et la mot, ces dernières heures la hantaient.La nuit était tombée depuis un bon moment déja. Armée de seulement de sa sacoche, la lodévoise avait prit le chemin qui mène Millau à Lodève. Un chemin qu'elle avait déja fait et qui n'était pas spécialement dangeureux, quoiqu'entre deux comtés. Elle avait laissé sa dague à sa fille, Lizéa, et elle l'ignorait encore, mais elle allait s'en mordre les doigts.

Cela faisait une bonne heure déja qu'elle marchait, ses jambes se faisaient lourde, la jeune femme pesait bien plus qu'en temps normal et elle le sentait ! Excécuter ce voyage seule et dans son état était une grossière erreur. Elle le savait. Mais elle n'avait pas eu le choix. De plus, en cette nuit fraiche, la fatigue et l'ennui commencaient à se faire sentir.
C'est pourquoi, comme à son habitude, la belle s'était mit à fredonner un air harmonieux. La nature l'avait doté d'une voix puissante surement pour se faire entendre quand elle criait sur les gens. Mais étrangement, le timbre de sa voix prenait une tout autre texture quand elle chantait. Son ton grave et rauque habituel devenait doux et mélodieux. Grossière erreure...

Sorti de nul part, un homme encapuchonné lui avait sauté à la gorge, faisant ainsi tomber la pauvre milou à terre. Désorientée et incapable de se relever, elle n'avait pas eu d'autre choix que chercher autour d'elle, un appui, son agresseur, de l'aide ou autre. Mais c'eût été trop tard. Une poigne de fer lui maintenait la tête et une fine lame argentée ornait désormais son cou. Elle se rappelait du souffle de son agresseur sur son buste. Il était lent. Très lent. Trop lent. Pas un signe de panique. L'homme avait eu sa vie entre les mains, et pas une seconde il avait paniqué. Un travail de pro.

Il l'avait ensuite retourné puis l'avait longuement regardé, droit dans les yeux. Elle se rappelerait toujours de ce regard. Des yeux noirs. Froid. Dénué de toute émotion. Et ce sourire narquois. 1000 était pétrifiée. Lui avait eu l'air de s'en régaler. Oui, il se régalait de la peur de la jeune femme. Ils étaient restés là, une bonne minute d'après ses souvenirs, à ne plus bouger, à attendre que l'autre dise ou fasse quelque chose. Puis d'un coup de dague, il avait déchiré le bustier de la lodévoise, laissant un de ses seins apparaitre. Il la dévorait des yeux. Pervers.

Depuis qu'elle avait arrêté la catinerie, elle s'était juré qu'elle ne laisserait plus jamais personne posé un tel regard sur elle. Alors elle avait avancé sa main sur le masque de l'homme, s'apprêtant à le retirer, comme si elle avait espéré au fond d'elle qu'il se laisserait faire. Quelle cruche ! Le reste restait vague. Elle se rappela que l'homme avait levé le poing, puis abattu sur son visage. Ceci à plusieurs reprises. Laissant un petit craquement sonore l'un des fois. Des coups de pieds avaient plu sur son ventre. Inconsciamment, elle avait rabattu ses mains sur celui-ci, pensant surement protéger son enfant de cette violence. Puis une violente douleur dans le thorax. Deux. Trois. Quatre. Le sang avait jaillit de toute part. Il l'avait mutilé. La douleur ne lui avait pas permis de compter plus loin. Elle avait du tomber dans les pommes à ce moment là.
Enfin elle s'était retrouvée dans les rues de Lodève. Comment ? Pourquoi ? Elle aurait été incapable de le dire.



Elraed lui tenait la main. Si elle avait été consciente, ce geste l'aurait touché. C'était certain. Il faisait parti de ses plus proches amis, même s'il se voyait que trop peu. Hima prenait soin d'elle. Lavant ses plaies et ses contusions. Hima... L'amour vache. Elles passaient leur temps à s'envoyer des piques, à se disputailler, à se dire des vacheries, mais dieu que 1000 était attachée à cette vieille morue. Jamais elle ne lui disait. Jamais elle n'aurait pu lui dire d'ailleurs. La belle était bien trop fière pour laisser paraitre le mondre sentiment. Oui, Hima, c'était un morceau entier de sa vie.
La lodévoise, inconsciente, poussait de petits gémissements à chaque plaie nettoyé. Serrant la main du sergent. Toujours un peu plus fort. Son corps s'était certainement mis au repos, mais certainement pas la douleur !

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---fromFRSeth*
Alors qu’il attendait paisiblement que la belle vienne proposer ses talents il prit son temps pour noter chaque mouvement, chaque personne qui passerait cette porte ou qui se distinguerait du client habituel. Il ne devait pas le rater. D’après ses prévisions, "il" était forcé de s’arrêter ici. La seule taverne à des lieux à la ronde. La halte serait une obligation vu la distance parcourue. Il ne perdrait pas patience aussi rapidement. Il était ici pour une raison autre que celui de la chair. Bien qu’il ne refuserait certainement pas les faveurs de l’une d’elle, hélas...ce n’était pas le moment. Les yeux tels à deux charbons parcouraient avec attention les lieux.

Un homme venait de faire son entrée. Comme un automatisme, il le détailla. Observant la faille, ses armes éventuelle, son potentiel. Cela faisait tant d’années qu’il observait que cela était une seconde nature, tout comme respirer. L’œil observateur, une qualité nécessaire dans sa condition, voir obligatoire.

L’homme marchait d’un pas lent. En se concentrant, il parvint à entendre ses talons qui claquaient sur le plancher. Une démarche assurée malgré son apathie, pour mieux observer la scène sans doute. Capable de distinguer des paysans, aux personnes qui avaient des choses à cacher…du moins leur nature profonde. Il le suivait du regard. La place était choisie avec soin, se trouvait dans un coin d’ombre où la lumière de la cheminer ne vacillait pas. Les lanternes se faisaient rares pour une ambiance tamisée et mieux faire connaissance avec le sourire d’une belle. Ne se laissant pas distraire par la chair, son esprit continua à détailler chaque partie de la personne. Un mantel orné d’un capuchon, au vu du temps une information tout à fait banale. Une chevelure noire comme le charbon, long. Pas d’arme visible. Mais une telle personne n’était pas sans ressource. Détaillant l’homme, cherchant où il pouvait bien dissimuler son épée. Une taille moyenne, une carrure pour le moins athlétique. Son comportement semblait indiquer une grande aisance en ces lieux. Presque…un deuxième foyer pour lui…Ce qui frappait, était son phrasé. Un homme de culture. Etrange, cela ne coïncidait en rien avec son accoutrement…L’argent…voila un détails intéressant. Un fin sourire de satisfaction quand à son observation. Curieux de suivre l’échange avec la tavernière qui ne semblait pas commode, du moins à son ressenti.

Son regard continuait sa recherche alors que ses oreilles dressées tentaient d’ouïr la conversation entre le cultivé et la tavernière. Laissant ses yeux expérimentés suivre au gré du temps quelques détails dont il pourrait tirer profit dans ses objectifs futurs. Un homme pour le moins…hirsute se leva bruyamment. Difficile de rater son pas pressant et lourd. Loin de la subtilité du nouvelle arrivant. Il prit le chemin de l’escalier pour disparaître de son champ de vision. Il devait sans doute connaître la femme enceinte, voulant s’en quérir de sa santé, ou alors allait il rejoindre une dame afin d’obtenir ses faveurs… Certaines fois, nombreuses étaient les possibilités d’interprétation du comportement. Un bruit sourd provenant de l’escalier. Curieusement qui se stoppa une fois l’homme à découverts. Il joua avec une certaine facilité la nonchalance. Pas assez pour lui. Un sourire sur le visage alors qu’il suivait le pas bruyant de l’ours qui se dirigeait vers la porte de sortie. Notant au passage l’épée qui se trouvait endormi dans son fourreau. Simple mercenaire ou maréchaussée venu oublier là, la lassitude d’un travail ennuyeux au possible. Le refuge de l’ivresse dans pareils cas afin d’oublier le malheur qui les entoure…

Un nouvel étranger fit son apparition. La tenancière devait être ravi d’un tel afflux de sang frais. Plus intrépide que l’autre. On sentait une certaine fougue dans son regard alors qu’il scrutait la pièce. Il héla la matrone d’une façon bien peu cavalière. Un rustre sans aucun doute qui tentait de se donner un genre de bonne famille. Retirant son mantels tel un chef d’armée fier et conquérant. Ne pouvant s’empêcher de sourire à la vue du jeunot qui pensait sans doute que la propriétaire allait se jeter dans ses bras, éprit pour un si fougueux jeune homme. Sa pâleur indiquait clairement qu’il n’avait pas été élevé dans le climat ensoleillé du sud. La tenancière était vraiment une femme remarquable. Avec cette froideur qu’il avait noté, elle remit en place le jeune coq, l’envoyant auprès d’autre femme qui se tenait toute à sa disposition. Le remettant à sa place d’une façon magistrale avant de se diriger vers l’escalier en attrapant une choppe de bière au passage, faisant un nouveau regard à la femme qui lui semblait destiné. Il en profita pour détailler la belle adossée au mur. Un léger sourire charmeur à son encontre.

Son attention retourna sur le comptoir. Il n’avait pas réussi à saisir la totalité des propos échangés, mais le cultivé semblait avoir un don indéniable pour tirer partit de la situation. Se demandant ce qu’il pouvait bien faire ici. Rien ne cadrait avec son éducation et son intelligence apparente, à sa présence en ces lieux.

Le temps passait au fur et à mesure. Un homme d’une certaine stature fit son entrée à son tour. Blond comme le blé, des yeux d’un vert éclatant. Il semblait irrité au possible, on pouvait sentir son agacement rien qu’au trait tiré de son visage. Il se déplaçait rapidement faisant des signes de tête autour de lui. Il semblait presque chez lui alors qu’il remarqua avec quelle aisance il parvient à une table près de la cheminer. Un habitué…Ce qui le dérangea était ce mouvement sur sa chemise.

Soudain, ses yeux brillèrent alors qu’il vu cette silhouette au pas de la porte. Cela lui ressemblait bien. Cet air de dégoût. Il n’était pas familiarisé avec les tripots, c’était là une certitude. Son regard fourbe, méfiant, nerveux. Ses cheveux mi long grisonnant, ce regard clair. Ainsi l’informateur avait vu juste ! Son cœur se mit à battre plus rapidement. Observant avec empressement ce qu’il allait faire. C’est avec étonnement qu’il se dirigea à la table du blond. Son incompréhension fut immense.

…Qu’est ce que tu manigances avec lui ?…

Son étonnement fut elle qu’il ne remarqua pas la femme qui se dirigeait vers lui. Comment cela ce pouvait il ? Il ne devait pas être accompagné ? Ce pleutre avait il donc engagé un mercenaire dans le but de se protéger ? Tout cela était fort regrettable…Sensation d’un main douce sur son épaule perturbant sa surveillance. Se retournant vers elle. Fit un sourire de circonstance à la vue de la femme qui proposait sa compagnie. Il entendu la porte à nouveau se refermer. Un rapide regard vers l’homme qui venait de faire son entrée. Il ne devait pas attirer l’attention et se retourna vers la femme se levant de son siège un sourire aux lèvres. Lui fit une révérence en ajoutant

Vous feriez pâlir de jalousie les plus belles dames de ce royaume. J’accepte avec grand plaisir votre compagnie.

D’un geste gracieux, il l’invita à prendre place à sa table. Un sourire radieux contemplant la beauté qui se tenait devant lui. Il n’avait put observer le dernier arrivant. Il semblait se trouver au comptoir pour se dirigeait vers…

…comment ?!?…

Il resta un instant sans voix, les yeux écarquillés pour reprendre. Il tenta de s’excuser avec un sourire en ajoutant d’une voix calme et chaude.

Vous me privez de tous mes moyens comme vous pouvez le voir !

Il tenta de paraître le plus naturel possible. Ne voulant en rien attirer l’attention sur lui. Attendant qu’elle prenne place pour en faire autant. S’asseyant devant la ravissante créature que la tenancière lui avait envoyé.
---fromFRMushigo
[ A l’extérieur ]

Mushigo avait pleuré toutes les larmes de son corps, son visage écrasé contre ses mains lui permit de n’attirer l’attention de personne. Un ou deux vagabonds s’arrêtèrent tout de même pour lui demander ce qui n’allait pas mais le jeune homme se refusa à leur répondre, aussi mal élevée pouvait il paraître.
Après avoir doucement séchés ses pleurs et reprit confiance en lui, il se releva et regarda autour de lui en tentant de voir si quelque chose avait changé avant qu'il ne fonde en larme. Des hommes étaient entrés dans le Bordel mais aucun ne semblaient être si dangereux que cela, sauf un.

Le jeune Brigadier avait l’œil pour ça, et deux hommes venaient de faire leur entrée dans le Bordel, l’un avait un air hautain et méprisant, un simple air de bourgeois, tandis que l’autre, celui qui le suivait, avait l’air bien plus dangereux que celui qu’il précédait. Mushigo reconnut simplement à son attitude qu’il n’était pas commode. Comme lui, il avait une balafre mais la sienne ne traversait que sa joue gauche sur toute la longueur et il semblait avoir comme habitude de la caresser de l’index.


* En voilà un qui n’est pas des plus original *
s’inquiéta Mushigo alors que l'homme suspect allait entrer dans le Bordel.

[ Au Rez de Chaussée ]

Le jeune homme suivit de près l’homme étrange qui venait d’entrer, il avait prit place dans le fond de la taverne et semblait ne vouloir parler à personne. Mais le Brigadier, dans son esprit de provocation et de justicier néophyte se décida à aller empêcher l’étranger de penser trop tranquillement.

Il le regarda et doucement, s’approcha de lui avec un air faussement niai et naïf et prit place à côté de lui avec un sourire qu’il avait rarement laissé découvrir.


« Tu m’as l’air bien seul l’ami ! Je te sers un verre ? Tavernière ! Une chopine pour mon nouvel ami !»

Du mieux qu’il pouvait, Mush’ tenta d’être le plus sincère possible bien que ses pensées étaient tout autres… Même si l’étranger n’avait pas l’air d’être l’homme qu’il cherchait, ce qui venait d’arriver à 1000 avait réveillé en Mushigo une haine profonde envers les gens douteux.

Il avait donc décidé de pousser à l'excès le rôle qu'il venait de se donner, celui d'un gros boulet que son " Nouvel Ami " allait devoir se trainer avec grande difficulté. Aussitôt il souria à son voisin et lui montra sa propre balafre qui traversait son visage en diagonale en passant par son nez.


" Dis moi, ta balafre, tu t'es fais ça comment ? Moi... Ca va t'amuser hein, mais c'est un vagabond d'une dizaine d'années qui m'a fait ça ! Avec une dague alors que j'avais tout un armement ! "

Mushigo éclata de rire, sachant bien qu'il n'y avait rien de drôle la dedans et mit un coup de coude à son voisin en continuant à pouffer de rire.
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---fromFR~*Euphrasie*~
Le client ne semblait pas avoir remarqué arriver la jeune femme droit sur lui, et quelle ne fut pas la surprise qu’on pouvait lire dans ses yeux lorsque celle-ci posa sa main délicate sur l’épaule masculine. Après la surprise vint le sourire charmeur. Celui-ci n’avait rien à voir avec les clients ordinaires, il était plutôt bien fait de sa personne et notre ribaude ne pouvait qu’apprécier. En effet cela rendait son travail que plus attrayant, elle qui fréquentait d’ordinaire de vieux boucs mal lavés. Il l’invita à prendre place à ses côtés, et la jeune catin ne se le fit pas dire deux fois. Elle s’assit sur la chaise dans une posture provocante en dévoilant suffisamment sur ses intentions mais pas trop non plus. Il fallait capturer la proie, la fasciner, l’attirer. Un mince sourire aux lèvres, la jeune femme sentait néanmoins qu’elle n’attirait pas toute l’attention de son client. Lui de son côté tentait vainement de lui faire croire que si. Compliments sourire, elle sentait bien que quelque chose l’intéressait davantage que ses deux jolies jumelles qu’elle mettait sensuellement en avant.
Il détourna à nouveau le regard pour fixer le comptoir, il était comme subjugué par quelque chose ou quelqu’un. Euphrasie ne dit rien, attendant patiemment qu’il daigne se laisser faire observant le moindre de ses mouvements. Il revient bientôt à lui et lui déclara dans une phrase qu’il trouvait sans doute convaincante.


Vous me privez de tous mes moyens comme vous pouvez le voir !

La Catin lui sourit de nouveau en le déshabillant du regard. Puis lui lança toujours sur un ton suave :

Vous désirez commencer par vous désaltérer histoire de vous mettre en appétit ?
---fromFRKalen.
[ Au comptoir, en face d'une sublime blonde et en pleine espièglerie... ]

Au lieu d'hurler à tous les diables, de fulminer, de maugréer ou même, cas plus banal chez une femme: de bouder...
Cette jeune femme accorte et subtile ne le prit pas de plein front, elle le dévia d'une potentielle colère ce qui fit dire instinctivement à Kalen qu'elle était plus qu'habituée, finalement, à la clientèle masculine et leurs ardeurs vocales. Sur les trait fins du visage de la petite blonde se dessina un large sourire et elle lui répondit sur le ton monocorde de la déférence:


-Mais sachez qu’ici le client est Roy…



Le balancier de ses sourcils légèrement incliné par l'étonnement, Kalen qui la regarda alors le servir, pas un seul des gestes de cette tenancière ne lui échappait et aucun signe de colère ou de frustration ne filtrait dans ces mouvements gracieux. Tout en posant la chope d'hypocras devant lui elle dit dans la foulée un "Voilà pour vous !" d'une fluidité parfaite, le sourire toujours aux lèvres, elle lui dit "qu'on ne la payait pas pour bavasser"...
D'un geste lent il s'empara du récipient emplit de ce fin alcool et fit rouler le contenu sur les rebords d'un mouvement appliqué. Tout en le portant à son nez et profiter des exhalaisons de tanins parfumées d'herbes raffinées il se dit en lui même qu'elle n'était donc qu'employée et non pas tenancière, et elle rajouta dans un air angélique que pour cela il pourrait tenir conversation avec "les ribaudes" disponibles en salle. Appeler ainsi une prostituée est à coups sûr le fait de ne point en faire partie ce qui dans un bordel est étrange... servir au comptoir et juste cela?... rien d'autre?...


* Dommage, j'aurais bien aimé "bavasser"... elle commençait à me plaire... surtout sa répartie... *



Kalen lui rendit son sourire, le laissant naitre à un des coins de ses lèvres puis se dessiner totalement. Elle lui avait désignée une des filles disponible, adossée au mur mais celle-ci reçue rapidement une consigne de la femme portant le baquet d'eau chaude. Sa prompt réaction fit alors comprendre à Kalen que c'était la femme au baquet qui était la tenancière. Ses espoirs de luxures s'envolèrent au bras d'une autre et tout en sirotant son hypocras, par dessus le rebord de sa chope qu'il sirotait, Kalen plongea son regard dans celui de cette femme astiquant sans relâche les chopes. Il se dit ensuite qu'elle allait bien avoir un jour terminée de les frotter, ne serait-ce qu'a force d'usure...
Des paroles franchirent spontanément ses lèvres, l'étonnant lui-même:


"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?"



Concentré à cette parole, il ne prit pas garde à l'entrée d'un petit groupe d'homme qui s'installa à l'écart mais dont un s'approcha au comptoir pour passer commande de trois repas et une bouteille. Kalen jeta un bref regard à l'homme et vit sa balafre, son allure, la teneur de ses gestes et il ne paraissait clairement pas de la couche paysanne... Trop habitué à ce genre d'homme il se dit que là, des bourses avait ou allait disparaitre sur certains chemins cette nuit...


* Toi par contre t'a pas une gueule de porte bonheur... *
se dit-il en retournant au soin de sa chope qu'il savoura lentement.



Buvant une dernière gorgée et la reposant, il s'accouda fermement en se penchant en avant et rajouta alors:


"Et je suppose qu'on ne vous paie pas non plus pour dire votre nom ou "plus si affinité"...
Je peux me contenter de hochements de têtes si vous le préférez..."




Un sourire apparut à nouveau sur ses lèvres tandis qu'en son esprit résidait une pensée de "l'affinité" en question, bien loin du romantisme et du coté affectif mais ô combien agréable et voluptueuse à souhait pour qui saurait mener la danse, et il se voyait bien tantôt meneur tantôt mené, et cette chorégraphie semblait prometteuse au vu du tempérament de cette sublime blonde qui, en si peu de mot, était arrivée a s'attirer le respect de Kalen...
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