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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

Psyche
Psyché n'avait pas eu le temps de profiter de la douceur du sourire d'Hima que des cris se firent entendre à l'autre bout de la pièce, des cris de douleur et d'effroi pour ceux qui émanaient d'une gorge féminine, de colère et de haine quand aux voix plus masculines…

Le bruit mat d’un corps que l’on cogne.. ce bruit … elle le connaissait ! les coups à répétition… les supplications, elle les savait Ô combien inutiles voir provocant davantage les coups puisque ces coups étaient destinés non seulement à assouvir un rage mais surtout à humilier !

Psyché serra les poings tellement forts que ses ongles entrèrent dans sa chair,ses dents ne laissaient plus entrer aucun air tels des étaux vissés à bloc.

Puis elle vit Hima se lancer au secours de la pauvre femme au sol qui ne régissait même plus aux coups que l’homme, ou plutôt la bête sauvage continuait de faire pleuvoir .

Tout alla si vite, le reflet de la lumière sur le métal de la lame, cette matière si dure qui entre dans le corps d’Hima, si facilement…

Psyché voyait cela , sans réagir, ne pouvant simplement pas comprendre ce qui se passait réellement, n’arrivait pas à établir un pont entre ce qu’elle voyait et elle-même , comme séparée d’elle-même dans un instinct de survie, refusant définitivement d’accepter ce qui ce passait sous ses yeux .

Le corps d’Hima glissa doucement au sol, y glissa pour n’en jamais se relever, poupée spoliée d’ élan vital, enveloppe vidée de tout souffle, à jamais …

Elle restait là , figée, elle même dénuée maintenant de toute force, au sourire d’Hima sachant que c’était fini , que le monde serait désormais froid et dur, voyant des gens courir vers elle, tenter l’impossible et elle restait là , froide, sans même émettre le moindre son , ne ressentant plus rien.

Psyché voyait le monde autour d’elle s’embraser, indifférente, voulant l’être.

Puis elle sentit qu’on l’emportait.
Elodred
Quand l'homme s'arrêta de frapper, la tenancière le retenant, Elodred crus que tout était finit, que l'autorité de cette dernière aurait raison de sa rage.

Mais, à sa surprise, l'homme ce retourna et lui planta une dague dans le cœur. Hima paraissait aussi étonnée que lui, d'ailleurs, il surpris aussi un léger étonnement dans les yeux du bandit.

Il vit que la lame s'enfonçait profondément dans la poitrine de l'infortunée tenancière, il sut tout de suite que, fidèle a la première impression qu'il donnait, le tueur allait certainement faire mouche ; ce serait un miracle si elle en réchappait.

Elodred resta quelques instants stupéfait, puis, entendant du verre brisé, il ce rendit compte que le brigand mettait le feu a la taverne.

Il réfléchit vite, chercha des moyens d'éteindre le feu, mais, n'en trouvant aucun, il se contenta de fermer des portes, la taverne étant perdue, il essayait de prévenir toute propagation de l'incendie aux maisons voisines.

Avant de sortir, il jeta un dernier coup d'œil dans la pièce et distingua Zherk et 1000dread penchés sur le corps d'Hima il leur cria de s'en aller mais dans le fracas ambiant, il lui sembla que ces derniers ne l'entendait pas.
Une poutre carbonisée entrainant une partie de toit mis fin à toutes ces chances d'aller les aider, il fallait sortir.

Il monta sur un rebord, passa à travers une fenêtre et tomba dans l'arrière cour de la taverne.

Il mit un bon moment à reprendre ses esprit et a trouver un passage dans vers une petite rue.

Il fit le tour et ce retrouva dans la rue en face de la taverne.

Il avança vers la prévost Maelie, qui cherchait apparemment une explication, dans le but de faire sa déposition.
Spartan91
Spartan était en train de faire un tour de garde à ce moment là. La soirée avait tout d'être tranquile : personne dans les rues, aucun bruits, rien. Mais vint alors le moment ou il entendit un boucan d'enfer venant de l'autre côté de la ville. Spartan suivit donc les bruits.

Il remarqua en chemin une grande fumée noire, s'élevant dans le ciel, et ce fut une fois qu'il avait parcourut mi-chemin, entre son point de départ et la source de l'événement, qu'il se rendit comtpe que la fumée et le bruit venait tout droit de la Porte Rouge.

Une fois arrivé sur les lieux, il s'arrêta net pour observé la scène : de la fumée et des flammes jaillisaient de l'intérieur. Des gens tentaient d'éteindre le feux dans les ruelles, il se précipita vers un des groupes de personnes.


C'est foutu pour le batîment maintenant ! Il faut veiller à ce que les batîments aux alentours ne soient pas touchés par les flammes !

Il avait du mal à se faire entendre dans tout ce chaos. Il remarqua alors une soulouhette qui lui semblait familière : c'était Maelie. Elle se tenait près de deux personnes, dont une allongée. Il s'approcha alors et vit que la personne allongée n'était autre que la propriétaire du bâtiment, elle avait l'air en sale état. Il s'approcha de Maelie et lui adressa la parole, criant pour se faire entendre :

Qu'est-ce qu'il se passe ?!?
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Membre de la Garde d'Argent
Lieutenant de l'ost

Maelie
Maëlie, maintenant toujours son vêtement sur les épaules de l'homme prostré pour tenter de le sortir de son silence, se tourna vers Elodred alors qu'il s'approchait.
Visiblement, il avait été témoin du drâme, mais il n'eut pas le temps de s'exprimer que déjà le Lieutenant de l'ost arrivait. Maëlie accueillit son arrivée avec un soulagement si manifeste qu'elle ne put retenir un sourire de gratitude. Elle endossa immédiatement son rôle de recrue, estimant que Spartan serait de loin plus apte à gérer la situation qu'elle-même...


Mon Lieutenant ! Apparemment, un incendie s'est déclaré pendant que ces gens étaient dedans. Et je crois que Dame Himawari est dans un sâle, très sâle état... Regardez, c'est cet homme qui la tient et ne veux pas la lâcher : j'essayais de les emmener à l'Eglise pour qu'ils puissent au moins être à l'abri en attendant les soins. J'ignore combien de personnes peuvent encore être coincées dans les décombres...
Ah! Et Messer Elodred était là, je crois. Il pourra peut-être nous éclairer d'avantage.
Vous étiez, n'est-ce pas ?


Elle s'adressa aux deux hommes en même temps, dans sa nervosité et sa confusion, espérant qu'ils aient saisi le sens de ses paroles, tout en continuant à presser délicatement l'homme au sol, pour le faire sortir de son mutisme.
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Douanière de Lodève & Adjointe au Conseiller aux Cultes.

Fenêtre sur le monde...
Elodred
Elodred arriva en même temps que le lieutenant Spartan.

Visiblement en quête de faits, les représentants de la maréchaussée attendait sa déposition.

Oui, j'y était et je peut vous raconter ce qui c'est passé ici :
Je suis rentré en taverne.
Un homme était la frappant de toutes ses forces une jeune femme, peut être une des "filles" de la maisons, il ne semblait pas vouloir s'arrêter.
Il avait frappé Cotis lieutenant de la maréchaussée lui aussi.

Il semblait fou.
Himawari, la tenancière de la taverne et du, (hum) établissement allant avec. Elle a essayé de l'arrêter puis il l'a poignardé au cœur.

Ensuite il a mis le feu a la taverne avec l'alcool présent sur le bar (hé oui, l'alcool est nuisible pour la santé).

Voila, ce sont les faits. Je reste présent pour vos questions.


puis Elodred s'assit par terre histoire de faire le point sur la situation qu'il venait de vivre.
Spartan91
Spartan écoutait le témoignage de l'homme avec attention. Avec ceci, cela expliquait tout, pourquoi le calme de cette soirée était ainsi troublé. Mais tout ceci ne l'aidait pas pour autant à la situation actuelle, la priorité était d'éteindre l'incendie pour éviter les dégats collatéraux. Pour ce qui est du commanditaire, il devait maintenant être loin et pour ce qui est d'Himawari, elle était morte ou au bord de la mort. Spartan le vit d'un seul coup d'oeil : elle avait déjà perdu trop de sang, eet Spartan ne connaissait personne pouvant soigner quelqu'un avec une plaie comme celle là.

Après cet intense instant de réflexion, Spartan allais distribuer les ordres, les directives plutôt. Il s'adressa donc à ses deux interlocuteurs :


Bien j'aimerais que Maelie vous faites évacuer ces deux personnes au plus vite et que rameniez du renfort, n'importe qui ferait l'affaire. Quand à vous messire, vous maiderez avec les autres à éteindre l'incendie pour éviter que le feu se propage dans les alentours.
Allez on s'active !


Ci-fait, Spartan retourna auprès des hommes qui était en train de tenter de contenir le feu. Il leur prêta main forte, leur proposant d'envoyer de l'eau des sceaux à des endroits stratégiques et si possible, utiliser des pelles pour étouffer le feu.
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Membre de la Garde d'Argent
Lieutenant de l'ost

Zherk
La colère avait envahi peu à peu le cœur du jeune homme qui tenant himawari toujours aussi fermement en la berçant comme un nouveau né. Ses larmes, mélange de haine et de souffrance, diluaient sur son visage le sang perlant de son front qui déjà commençait à sécher. Prisonnier de sa bulle qu'il ne voulait à aucun prix briser, refusant cette réalité qu'on lui imposait, c'est avec difficulté qu'il comprit qu'on s'adressait à lui. C'est hagard qu'il posa son regard sur la prévôt de maréchaux qu'il reconnu à peine tant ses yeux étaient voilés de chagrin.

-Quoi? se contenta il de murmurer pour toute réponse

La jeune femme ne sembla pas l'avoir entendu et s'était déjà relevée pour scruter la foule, l'air inquiet. Elle dues surement apercevoir cotis car elle l'interpela mais bizarrement c'est la voix de Spartan qui lui fit écho. Un mélange incompréhensible de voix se superposant au brouhaha ambiant arriva alors aux oreilles du jeune homme agenouillé à leurs pieds.
Que se passait-il? Pourquoi autant d'agitation? Tant de bruit? Le tête de Quentin commençait lui tournait, ses forces l'abandonnaient, il avait de plus ne plus de mal à appréhender ce qui se déroulait autour de lui. Dans sa poitrine, la faiblesse de son cœur se rappelait à son bon souvenir, un instant il envisagea de lâcher prise et de se laisser aller doucement aux bras de Morphée. *Il lui serait si simple de tout lâcher, juste une fois de plus*... mais l'homme cette fois ne pouvait ce le permettre, pour la première fois de sa vie il ne flancherait.

"Maelie vous faites évacuer ces deux personnes au plus vite "

Tel un dernier pied de nez à Hima, Quentin, puissant ses forces dans sa colère, se releva et bien que chancelant, la pris de nouveau dans ses bras. Puis regardant Maelis, d'une voix douce et posée, il commença :


Il me faut un endroit pour faire reposer Hima.. Une église dans son cas ne s'aurait être très indiquée. Aidez moi plutôt à la reconduire chez elle s'il vous plait...ce n'est guère loin.


Quentin planta ses azurs délavées dans le regard de la jeune femme. Plus aucune expression si ce n'est celle de la fatigue ou peut être de la lassitude ne marquait son visage. Cette nuit venait de lui prendre une partie de lui même. Cette partie qui le rendait si sensible, si vulnérable venait de mourir. Il poursuivra sa vie demain... mais plus rien ne sera jamais pareil.

Tout venait de changer... pour elle... pour eux... pour lui....
Maelie
Maëlie se sentit rassérénée par le calme avec lequel Spartan distribuait déjà ses consignes.
A ses côtés, celui qu'elle croyait presqu'inconscient se redressa soudain, manquant la faire sursauter de surprise.
Lorsqu'il prit la parole, elle fut profondément touchée par la lassitude et la tristesse qui perçaient dans sa voix, et hocha simplement la tête pour signifier son accord.


Voulez-vous que je vous aide à la porter?
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Douanière de Lodève & Adjointe au Conseiller aux Cultes.

Fenêtre sur le monde...
Zherk
Quentin posa son regard sur le visage endormi de son amie avant de parcourir une dernière fois du regard ce lieu qu'il avait tant aimé être la proie des flammes. Non pas qu'il y venait pour assouvir un quelconque besoin charnel mais il s'y était toujours senti comme chez lui et aimait l'essence qui se dégageait de ce lieu. Un pincement vint lui enserrer le coeur à cette pensée.

Puis, il reporta son attention sur Maelis en lui offrant un pâle sourire pour la réconforter, surement que tout cela devait être dure pour elle aussi.Ne sachant trop que dire, la tête encore embrumé par tout ce qui venait de se passer, il se contenta de commencer à marcher très lentement pour l'attendre et de lui dire :


Cela devrait aller je vous remercie. Je voudrais juste qu'elle soit à l'abri.

Puis tout à coup alors qu'il n'avait fait que quelques pas, l'homme se figea, regarda hima à nouveau puis Maelis, une lueur de crainte dans les yeux et demanda :


Avez vous a vu Atem? quelqu'un a il trouvé son fils?
Maelie
Les paroles et surtout le sourire, même profondément triste, que lui fit l'homme la rassurèrent grandement : il n'avait pas perdu l'esprit ! Le Tout-Puissant soit loué...

Mais, alors qu'ils s'apprêtaient à partir pour se mettre à l'abri, il s'arrêta brusquement. Ses paroles jetèrent un froid glacé dans les veines de Maëlie.


Son... son fils? Quel âge avait-il? A quoi ressemblait-il?

Elle n'avait pas vraiment d'espoir : tous ceux qui avaient pu s'en sortir étaient déjà dehors, et si ce dénommé Atem s'en était sorti, il aurait dû être là, dehors, quelque part...
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Douanière de Lodève & Adjointe au Conseiller aux Cultes.

Fenêtre sur le monde...
Zherk
Les yeux de Quentin s'écarquillèrent devant la mine hébétée de la prévôt Son sang se glaça dans ses veines alors qu'il se mit à imaginer le pire : Serait il possible que....? Non impossible.. pas un gamin d'à peine quatre ans, il devait forcément être quelque part en sécurité.

L'homme se mit alors à scruter la foule tel un désespéré, appelant le petit garçon, tournant sur lui même, virevoltant au milieu des badauds, faisait un pas sur la droite puis un autre sur la gauche. Il allait en tout sens appelant chaque fois un peu plus fort, allait vers les quelques rares bambins qu'ils pouvait apercevoir : Est ce lui? non celui-ci était trop vieux.. celui-là trop grand... cet autre trop blond... Chaque fois ses yeux s'illuminaient... chaque fois son espoir était déçu.

Après un temps qui lui sembla durer une éternité, Quentin retourna auprès de Maelis d'un pas accablé. Il la détailla un instant, imaginant sans peine ses pensées puis il se retourna vers l'incendie qui faisait toujours rage. Les yeux perdus dans la lueur des flammes il lui murmura doucement, larmes aux bords des yeux :
il n'est pas ici... il n'est pas dans cette ruelle... Puis pour la rassurer ou peut être pour se convaincre il ajouta d'une ton décidé : Surement, oui surement que Psyché ou l'une des filles on pensé à lui avant de fuir... surement..

Pourtant, il n'y croyait pas lui-même. Au fond de son cœur il savait que tous n'avait pensé qu'à fuir cet enfer et que nul n'avait songé à ceux qui, pour d'innombrables raisons, n'avait pu en faire autant. Une nouvelle vague de colère monta alors en lui, colère contre ces autres... colère contre un dieu qui laissait chose pareil se produire... colère contre lui-même avant tout.

Resserrant son étreinte autour du corps d'hima, il lui murmura à l'oreille de lui pardonner. Lui pardonner d'avoir une fois encore failli, de n'avoir sauvé personne une fois de plus, de ne pas l'avoir sauvé lui.. Le besoin de respirer, de quitter cet enfer le plus rapidement possible, de se délivrer de ce sentiment d'oppression devint vital pour le jeune homme.

C'est alors que sans attendre la moindre réponse il se contenta de lancer
"il faut partir..." à l'intention de Maelis avant de quitter les lieux qui ne faisait que lui rappeler encore et toujours sa lâcheté..... son impuissance.

D'une certaine manière, il fuyait encore une nouvelle fois. Peut être la dernière du moins l'espérait- il.
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