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[RP]Au printemps se fane la fleur de Margency.....

--Le.bon.pere
A l'entrée de Margency.

Roues qui tournent sur le pavé martelé d'un Paris qui se prépare à la nuit. Celles de nombreuses vies et de la carriole qui transporte leurs biens les plus succins. Quelques armoiries et vanneries qui enferment la mémoire du Bon Père.
Des ouvrages à ne plus compter les lignes. Des mots accumulés qui content les souvenirs. Des pages qui se tournent comme le jour précède la nuit. Moments de lecture privilégiés d'un homme à la quiétude si sensible à ne pas être dérangée. Le capuchon qui mène la charrette dissimule plus qu'un visage, plus qu'un passé....Il est copiste qui enlumine leurs vies.

Autours de lui chacun conduit sa monture. La plupart on le principal sur eux. Modestes biens, mais la plus grande fortune de l ' homme n'est elle pas ce qu'il recèle en lui ?
Chacun son palefroi. Chacun son destin. Des vies jouées à coup de dès pipés d'où sort toujours le même nombre...13....

Rendez-vous leur à été fixé à la tombée de la nuit au nord, hors de la ville. Ils ne laisseront pas passer l'occasion.
Ils se terrent depuis si longtemps que la cache qui leur tend les bras apaise leur impatience à se saisir du moindre lieu anonyme fait de pierres ou de briques.

Margency. Seigneurie de renom sur les terres de Montmorency. Hautes murailles y dissimulent un jardin renaissance avant gardiste, parc où gens de plumes et d'art peuvent se divertir. En son cœur une bâtisse féodale aux nombreuses tours et bâtiments attenants. On dit que s'y trouverait un ordre dit des Plumes Libres. Poètes y laisseraient si répandre les encres de leurs jeux et de leurs amusements...Les terres sont celle d'une Azayes. Diane d'Azayes.

Le Bon Père sourit aux largesses du destin qui les fait passer de la rue où les avait conduit la fuite à si grande et si belle demeure de prestige.
L'endroit y sera vaste pour les dissimuler mais le gîte et le couvert aura un prix. Charge à eux de protéger le lieu. De s'y dissimuler au mieux. L'arrivée tardive du groupe dans la pénombre n'est pas du au hasard d'un caprice. La dame sait être agile à dissimuler ses amitiés et chacun devra savoir se mêler à l'environnement.
La lune qui se lève et dont la lumière reflète sur les nombreux pommeaux ne laissera pas le petit personnel très longtemps dans le doute de leurs capacités réelles. Tant mieux...Ça évitera les questions trop pertinentes...Il était important de préserver la quiétude, du lieu, des âmes et en particulier..De celle du Bon Père...

Soudain se dresse les douves et le pont levis de la demeure. Le Tuco au devant freine sa bête et se retourne pour signaler la fin du chemin à la troupe.
De la redoute à l'entrée s'en viennent deux gardes alors que la herse libère le passage. D'une voix ferme le Tuco s'adresse aux autres !


Aux écuries ! La dame nous attend en sa demeure et les cuisines nous sont proposées pour la bienvenue.

Le Tuco à le sourire de l'homme qui voit ses besoins primaires satisfait. Dans l'air de cette nuit douce d'une fin d'hiver, vagabonde un voile de brume, qui monte du réchauffement de la terre. Car les saisons passent et la nature chante pour qu'au printemps s'en viennent les bourgeons de Margency.....

pnj
Margency, bibliothèque...


Elle avait regagné, passé les murs de la Capitale de France, plus au Nord, dans la campagne, l écrin boisé et vallonné de Margency. Son séjour serait de courte durée, à peine une pause, comme l oiseau qui peu importe la saison passe de nid en nid, ne s arretant jamais. Ô combien de décors ? Du Castel de province lugubre et rustique dréssé comme épouvantail sur les hauteurs d'Orthez, avec son fantôme, aux auberges de voyages, au chateau de Brantôme en PA plus cossu car mieux entretenu et de famille, ses vignes racées. Et ici Margency, le cadre raffiné où toujours elle venait se poser, se ressourcer. Un cadeau de son parrain Heraklius pour qu elle y installe son Ordre dédié aux arts. Entre autres.
Margency tel jardin secret, son labyrinthe, ses entrées dérobées, et sa foison de Plumes disséminées partout aux Royaumes. Communauté unie, discrète, tant de gens d horizons différents liés par un seul crédo, l expression de l Art. Poésie, Théatre, pamphlets, musique...Un bouche à oreille d une efficace redoutable aussi.
Les artistes ayant cela qu 'ils sont partout... Du grand peintre d Italie au poete de chemin ou des ponts de Paris.
Et comme tant de mécènes en cette Renaissance balbutiante.

Un univers donc.

Avec en son centre une comtesse originale, scandaleuse, infréquentable, dangereuse diront les uns, adorable les autres, ou encore insupportable, toujours où il ne faudrait pas, fonçant tête baissée, faisant peu de cas du danger à croire qu'elle n accordait que peu de valeur à sa survie. D ailleurs si mouillée jusqu au cou dans toutes sortes de complots, de coups d etats, de revoltes, de guerre, de morts etranges, prématurées, inexpliquées ou non... que si l expression avait un sens littéral elle serait sans doute morte depuis longtemps noyée...
Une vie tumultueuse donc qui ne tiendrait pas dans un seul recueil. Un drôle et mystérieux oiseau que cette petite blonde aux allures de troubadour, si frêle qu on eu pu douter qu elle fut autrefois une de ces Lucioles tant redoutées. Une des plus actives même. D ailleurs ses mémoires paraitraient un jour et nul doute que...
Se serait interessant...Avec les noms, les lieux, les dates. Diane avait cela qu elle ecrivait tout. "Tu es Troubadour, tu es Mémoire" lui avait dit un jour un Grand Encapuchonné morose qui n avait rien d un prince charmant. Meme son cheval etait noir.. Avant de lui donner le seul enfant qu elle ne mettrait jamais au monde. Pour ses amis vrais prenez les noms les plus detestés du Royaume et vous serez sûr d avoir juste. Bireli mis à part. Lui aussi elle voulait lui faire la peau, comme Halleck! Meme sac à purin. D ailleurs il avait disparu depuis qu elle lui avait dit en face avec un petit sourire suave...Nul doute qu'il se terrait dos à un mur quelconque dans la peur du couteau qui viendrait ecourter sa trite et misérable existence de creve la misere!
Y a des oreilles qui sifflent ? tant mieux c est fait pour...^^
Un frere Cardinal, la famille en siege de Pairs de France, des Ducs, Comtes et autres chargés Royaux, de Blanches Dames que pour certaines elle aimait sincèrement comme la Tata Wonderwannie ou Enorig et encore Alivianne, Ksandra qu elle admirait pour ses récents exploits à Angers...Y avait de l audace, le gout de la guerre comme tout noble qui se respecte en 1457, de la vaillance dans le sang génétique, tranquille quoi...De grands noms pour une famille puissante et un arbre généalogique à faire palir d envie les Penthièvres et autres petits nobliauts...Allez au hazard..d Anjou et de Bretagne.^^

Enfin ce soir là, au lever de la lune Diane regardait le ciel s assombrir, est ce que cela sentait l orage ? Elle aimait cette heure où il ne fait ni jour, ni nuit...
Entre chiens et loups.
Et elle c etait l oiseau de l Histoire qui arrive Ô Lecteur...

Elle accueillait les loups au nombre de 13...On etait un Vendredi. 13 aussi...Mais la Fatalité avait toujours été bonne pour elle. Bénie des étoiles avec une chance insolente.
Mais pas encore de chiens à l horizon...^^

Rosa... Quand ils auront mis montures aux écuries conduis les ici.
Ils s installeront dans l aile Ouest que Théokopoulos semble avoir deserté...
Je cherche une rime...pour clore ce si long poême...


Et la Plume de remettre la pointe de la sienne à l encrier, penchée sur son velin. Petit secrétaire devant une grande fenêtre, Lueur des bougies...
Un feu en arrière plan..Et l opulence laissée à l imagination...
pnj
Petite copie de précédent RP, avec petites modifs pour petite incruste dans RP prometteur après petite invit par mp^^


Burger qui avait entreprit un voyage à Paris pour retrouver la trace de ses origines, ouïe parler d'un Ordre bien mystérieux où nul hiérarchie régnait lieu de débauche des arts où l'homme et la femme s'enivraient de lettres.

Burger invoqua le scribe divin, Thot, de le mener à bon port. Suivant un étrange sentiment qui le guidait, Burger suivit la route sinueuse dont les pavés scindaient la forêt, le long d'une rivière... La rumeur de la ville s'éloignait... La silhouette d'un château se dessina sur un ciel pluvieux. Le vent trainait son cortège de larmes célestes... L'heure n'était pas à la rigolade.

Lorsqu'une carriole déboula derrière Burger manquant l'écraser. La soirée était avancée, et Burger ne put distinguer davantage que la grande roue sombre qui faillit le renverser.


Malotru ! Fol Dinguo ! Vous voulez ma mortaille !

Cria t-il après la carriole qui prenait le chemin du château. Ah ben ça pensa t-il, ça commence bien, m'enfin dans son malheur, il avait eu de la chance... On était vendredi 13... ça devait bien porter bonheur. La carriole rentra, le pont levis se releva derrière elle...

En arrivant au pieds du château, Burger compris qu'il devait dire quelque chose pour amadouer le Gardien des terres de Montmorency. Nul doute que celui-ci n'accepterait pas de laisser passer n'importe quel quidam. Mais Burger était curieux et voulait savoir ce qui se passait derrière les murs qui lui faisaient face. Il entreprit donc de s'adresser au gardien en ces termes.


Bien le bonjour messire Gardien...

Joli déguisement. Pas mal la plume sur le caillou... ça a du style...
Oh la jolie épée que voilà, l'air bien tranchante cette lame... hum

J'espère que vous allez bien... Pour ma part ça va... Ah la la... Enfin bon, je viens quand même de me faire agresser par une carriole folle. C'est que quand même... y'a des gens qu'ont du toupet de rouler n'importe comment. Limite je suis un accidenté de la route... Faudrait voir à me porter des soins... Peut être qu'à l'intérieur ?


Voyant que le Gardien restait insensible à ses arguments... Il continua,

Et puis, j'me poserai bien quelque part, c'est que j'ai fait un long chemin... et d'ailleurs j'en ai vu des choses sur mon chemin ! Oh lala et j'puis vous dire, quand on entend c'qu'on entend et qu'on voit c'qu'on voit, on a bien raison de penser c'qu'on pense... Hochement de tête grave donnant du poids aux mots prononcés. N'est-ce pas ?

Pause... Burger cherche ses mots...

Jolie bâtisse que vous avez là ! Ces tourelles, ces créneaux... y'a pas à dire, ça a de la gueule... Du bel ouvrage pour sûr... m'est avis que ce doit être bien joli dedans... Enfin, moi j'dis ça j'dis rien, hein.

Se frictionnant les bras.

Brrrrr. Fais pas un temps à sortir un chien ! Enfin j'dis pas ça pour vous hein !

Se dit qu'il a fait un impair, tente la flatterie.

Rude tâche que vous avez là de tenir en respect les inopportuns et de laisser passer les amoureux des lettres. Vous avez du courage... Et toujours dehors comme ça ? Vous avez droit de faire des pauses quand même ? Parce que c'est pas une vie ça... J'espère que vous êtes bien payé au moins... remarquez quand on voit comment vous êtes attifé...

Burger n'osa continuer à haute voix le fond de sa pensée.

Ah ! au fait, moi c'est Queen, Burgerqueen. Et vous ? z'avez un petit nom ? Ou c'est juste gardien qu'on vous appelle ? Remarquez c'est pas si mal... Vos parents étaient peut être pas très inspirés... à moins qu'ils aient perçus en vous une vocation ?

Bon, c'est pas tout, mais... y'aurait moyen de se réchauffer un peu à l'intérieur ?


S'appercevant qu'il avait été peut être un peu trop direct, Burger repris.

Remarquez moi ça me plait bien de vous faire la conversation comme ça... Après tout on n'est pas des bêtes ! hein ? comme disait mon oncle... Enfin mon oncle, c'était pas vraiment mon oncle...

Mais bon, on s'en fou...

Et sinon...

Bon, je vous propose un marché, vous me laissez rentrer et je vous ramène en sortant un bon morceau de lard grillé sur les braises ? Hum ? Imaginez le morceau... Je le vois d'ici, légèrement grillé, avec un fumet à vous faire frémir les papilles... hum ?

Et attention ! J'essaye pas de vous soudoyer hein ? C'est... ce sera une marque de remerciement pour service rendu.


Et tentant le tout pour le tout en flattant le coté militaire. Alors soldat ? hein ? Rompez ! Gauche droite gauche droite ! Baissez pont levis ! Allez allez... dit-il en l'encourageant du geste.
--Preciosa
Un cardinal ou je fais un malheur...

Le cardinal n'avait même pas posé le moindre regard sur elle. Comment ignorer de la sorte une femme de sa classe ? Voilà homme négligeant de sa sécurité.
Elle lui aurait bien fait avaler sa toque jusqu'au profondeur de sa gorge...Lentement..Tout lentement..Accumulant bien le tissu dans l'orifice pendant que les yeux injectés de sang l'implorerait d'un pardon qui ne viendrait jamais..
Mais non. Tout cela aurait été encore trop doux. Le bougre même à genoux trouverait le moyen d'en appeler à son dieu et cela lui casserait les oreilles...Préciosa...Dame confesse..?...Le sourire soudain de la cavalière devait trahir l'ironie de ses pensées. Après tout comme les autres elle était à son silence alors autant laisser s'exprimer son visage.
La voix de Tuco la sortit de sa torpeur. On était arrivé. Elle avait cru entendre quelques jurons au passage des cavaliers et de la carriole. Surement un malotru qui cuvait son vin dans une ravine au bord du chemin.
Sur que l'endroit avait de la gueule à le contempler d'ici bas. Les remparts avaient vu passer le temps mais la tombée de la nuit devait cacher les usures de la pierre. Les douves laisser filer une eau calme....Elle aurait pu le noyer la dedans le cardinal ? Après tout qui sait si un jour il vient voir la sœurette ? Ça doit aimer les balades au clair de lune ces bêtes la...
La garde libéra le passage et la carriole du bon père reprit son chemin. Encadrée de cavaliers en armes. Ils avaient de l'allure et il faudrait de la place aux écuries pour loger pareil attirail. La troupe remontait un long parc animait d'arbres et de jardinets bien taillés. Le printemps à venir devrait être de toute beauté dans ce lieu.
Pour sur que le chapeauté les avait pas envoyé à la charité pour les confier à pareille noblesse.


Eh Hellen ! Tu devrais demander à la dame si elle a pas jupon à confier à ta garde robe. Sur que celle qui vit ici ne doit pas connaître la miséricorde.

Ils étaient comme ça dans ce groupe. Ils aimaient bien dame chambrette. Et puis la blonde savait vraiment pas s'attifer mais ça allait avec la discipline qu'elle mettait dans sa détermination. Si il y ' en avait une dans ce ramassis pour protéger leurs arrières ça serait celle-ci. Sur que la volonté de la blonde vous ferez fuir un bataillon de gardes suisses .
Le château était maintenant tout proche quand ils bifurquèrent sur la gauche. Le Tuco menait le troupeau comme si il était chez lui. La garde à l'entrée avait du être de bon conseil pour l'orienter. On stoppa devant un long bâtiment qui étaient sans nul doute les écuries. La Précieuse descendit de sa bête alors que des palefreniers accouraient à leur service. Une petite tape à l'encolure..


Eh bien ma belle tu vas être bien ici. Profite de l'avoine, moi je vais chercher les cuisines. La dame doit avoir de quoi nous nourrir. Sur que le chapeauté savait avoir bon appétit...

Elle était comme ça la Précieuse, pas d'armes à la ceinture mais fallait toujours qu'elle ait quelque chose à se mettre sous la dent..Un bien, un mets, une langue...à regarder le domaine..Pour sur...Qu'elle trouverait peut être tout ça ici...

pnj
Ecuries. Les loups sont dans la bergerie, fin prêts pour le méchoui.


Les petits yeux chafoins, ça voit bien dans le noir. Inutile pour le Truand de lire un plan, faudrait déjà qu'il sache lire. Une écurie ça se trouve au flair. Et question blaire, Tuco a de la bouteille. Il ne s'embarrasse pas des explications vaseuses du garde somnolant sous la herse et pique des deux, traînant dans son sillage une carriole brinquebalante, un Bon Père et douze gus en quête de cache.
Utiles, certes ils le seront. Pourquoi ? l'avenir le dira. Distribuer des pains en échange d'un gigot, ça n'admet pas de questions. Faut sécuriser pour rassurer les plumitifs rimeurs. Tant qu'on lui demande pas de trancher les têtes en déclamant des alexandrins, l'Tuco fera profil bas au sens propre comme au figuré.

On investit le quartier général, autement dit, les écuries. Vastes. Ils vont pouvoir s'égailler au plaisir. Et la précieuse de rompre le silence monacal des lieux.


Eh Hellen ! Tu devrais demander à la dame si elle a pas jupon à confier à ta garde robe. Sur que celle qui vit ici ne doit pas connaître la miséricorde.

Rire machinal, Tuco a l'oeil qui frise. Préciosa et jupon ... il se ferait bien poète pour les faire rimer sous ses doigts.

Question jupons, la dame des lieux a pas grand chose à t'envier ma Précieuse ...

Ô le joli poète que voilà !

Une femmes aux joues roses les a rejoints, qui sonne l'heureux glas de cette sublime envolée lyrique.
La petite servante leur indique leurs quartiers. Aile gauche. Pour l'heure le Tuco se satisfairait davantage d'une aile de poulet. Les rides aux coins des yeux se froncent, l'est déjà pas aimable le ventre plein...

Le mécontentement aura été de courte durée et découvrant la grande salle fournie d'une tablée aux airs de corne d'abondance, le Truand en serait presque attendri.

Sans se soucier de savoir si la maîtresse des lieux se joindra à eux, Tuco enfourche le banc, dégaine une lame et pique dans le premier rôti à portée du bras droit, tout en tendant à la servante sa main gauche tenant fermement un godet.
Boire, manger, on causera après.

Il a bien fait le Bon père de les accompagner. 13 à table ça aurait eu des airs de Cène et sûr qu'on lui aurait refilé la place de Juda.


--Raven_mordcoeur_


[Ni vus, ni connus, j't'embrouille]

Un plan pareil ne se refusait pas. Surtout venant de celui dont ça venait !

La Guilde des Gibiers de Potence aérait donc ses veilles nippes et répendait ses puces hors la Cour des Miracles. Pour un peu on les aurait suivis à l'odeur, l'odeur acre de fumée et de suie, l'odeur du sang et de la sueur, de la vie, la vraie, sans poudre ni fard. Celle qu'on sent passer et qui vous remue les entrailles, et vous ronge, comme le froid et la vermine.

On ne vit pas bien vieux à la Cour des Miracles ... Pourtant cette équipée-là avait déjà survécu à bien des épisodes et leur chef malgré sa petite quarantaine d’années semblait un vieux sage ridé comparé aux autres. La bonne étoile, certainement ...

Ils avaient quitté Paris et coupé à travers champs pour taire le bruit des sabots sur la terre battue des chemins. D'ordinaire, ils se faufilaient à pieds et vous coupaient les cordons de la bourse, (ou les jarrets), en pleine foule et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Mais à mission extraordinaire, moyens extraordinaires.

A cheval, donc. En vrac et comme ça peut.

Tandis qu'à l'entrée du château se présentait un groupe imprévu de chapeautés arrogants, par l’arrière, les Gibiers s'approchaient des lieux en toute confiance. Raven en tête de cortège, leva les yeux vers les bâtiments qui se découpaient vaguement, noirs sur fond noir. Une fenêtre unique le guidait, petite lueur dans la nuit d'encre trempée de nuages et dénuée de lune. Celle de la Comtesse qu'il fallait délester un peu de son or et de sa morgue.

Seuls le coassement d’une grenouille, et l’écho de leurs pas feutrés, lui indiquèrent qu’ils étaient arrivés face aux remparts ceints par les douves. Un pas de plus, et c’était la baignade. Comme prévu, il siffla comme un rossignol. Pas le piaf qui a le cœur gai, non. Le seul piaf qui chante la nuit. Fallait juste être au courant des coutumes locales. Pas trop de ces bestiaux-là aux Miracles !
Signe que tous devaient stopper net et mettre pied à terre en silence.

Il scruta les alentours à la recherche du fameux complice. Ce ne pouvait pas être un piège, Raven était sûr de lui, et de cette force dépendait le sort de sa Guilde.


pnj
Direction la grande salle. Fissa



L'a toujours aussi soif. Et à peine posé le pied dans l'gratte cul qu'ils ont levé le camps. Direction ce domaine qui s'étend sur plusieurs hectares.

On leur a diligemment montré leurs quartiers. Enfin quartiers c'est pas le mot. Toute une aile de la bâtisse. L'aubaine...

Pour sûr elle devait lui être redevable au Mercoeur, la blonde qu'il avait à peine entrevue à l'auberge. Pour accepter de les héberger sans tenir compte de leur gueules pathibulaires. C''est qu'y faisait peur le Tuco tout de même.

Pour l'heure, il lui faut se trouver de quoi rincer son gosier.
Tiens et quand on parle du loup. L'est droit devant l'Ibère. Direction la cantine du château.
Il s'installe aux côtés de son compagnon de beuverie, arrête son bras d'une main calme, voire pieuse alors que celui ci, fourchette en main, s'apprête à comettre un sacrilège.


D'abord le bénédicité. Elle t'a appris quoi ta madre.
On attend les autres.


Oui... L'est à cheval sur la tradition El Bicho. Ou inconscient.

--Tuemouches
Extérieur des remparts. Patiente avec des cailloux....




Plouf !...Plouf !...Plouf !....

Si longtemps tu as attendu. Toutes ces journées pour te rendre compte. Oh oui je me suis trompé..Oh oui....
Disparu , envolé, évaporé le Tuemouches...Comment ai-je pu être à ce point aveugle sur la réalité de ma condition ? Comment ai-je pu croire ? Espérer ?
Stupide Tuemouches, stupide tu es..Mais tu vas te venger, va venir l'heure de les faire payer...
Balance les cailloux dans les douves...Balance...


Plouf !...Plouf !...Plouf !...

Calme toi, calme toi, tout va bien se passer...

Qu'est ce qu'ils foutent ????

Palefrenier qui pue qu'ils ont dit. A l'écurie à curer les détritus merdiques !
Avec l'odeur que tu promènes les chevaux auront l'impression d'être torchés par l'un des leurs !
Ils se sont gaussés de ton ignorance, ils se sont liés de leurs moqueries.
Même quand on croit être plus bas que terre il se trouve encore un étage en dessous : l'enfer.
Si longtemps il t'a fallu. Si longtemps.... Pour revenir à lui, pour implorer son pardon. Pour demander à revenir parmi les tiens à la Truanderie.
La revoir elle, la voir grandir avec son grelot infini, la serrer dans tes bras et lui murmurer un pardon aux oreilles pour oublier l'abandon.
Lâche que tu fus, pleutre que tu es mais cette nuit tout va changer....
Tu vas te venger. Tu vas faire agir ta haine. Ils se sont moqués de trop..Oh oui de trop...


Plouf...Plouf...Plouf...

"Prends ces bêtes et mène les à Paris. Elles ont été vendues et leur nouveau maitre les attend."
Voilà l'occasion qu'il attendait. Offrande à Raven comme geste de sa bonne volonté et marché en main est proposé.
Discret fut le contact pour ne pas éveiller la Petite Truanderie. Se méfier quand même de leurs réactions après tout se silence.
Le noble enverra lettre pour revendiquer son dû mais eux seront déjà loin avec bêtes et butins.
Des plumes, des artistes sans caractère et autres marauds à l'allure virile d'un oisillon qui quémande son ver à sa mère.
Rien de plus ! Une noblesse jamais là et quelques coffres à bijoux à décrotter. Voilà le marché.
Tant de temps qu'ils l'ont embauché, tant de temps qu'il a cru pouvoir changer en venant travailler dans cette seigneurie.
Devenir un nabot comme les autres vivant de la générosité d'une comtesse fortunée. Pour finir au bord de ce chemin à les retrouver. Eux qu'il attend maintenant. Angoisse des retrouvailles inattendues....
Comment vont ils réagir ? Que leur a dit Raven ? Lui a t-il parlé à elle ? Sa foldingue, sa fillotte...


Plouf !...Plouf !....Plouf !

Il attend tapi dans l'ombre de la forêt qui borde cette partie fragile de la muraille. Un chemin isolé en rase campagne.
Une barque au bord de l'eau pour passer sur l'autre rive des douves et, pendant du haut de l'enceinte, une échelle de corde pour se faufiler dans la demeure...
Une courte distance pour traverser le parc et pénétrer pas l'une des nombreuses tours dans la demeure.
Tout est prévu, pas de défense, personne pour les arrêter. Le coup idéal est à leur portée.
Oh oui tu vas les trahir les imbus en chemise. Oh oui cette nuit tu retournes aux tiens. Il en suffit de leurs médisances...


Plouf !...Plouf !...Plouf !.....

Puis le chant du rossignol qui fait taire les grenouilles. Celui-ci à un fort accent des miracles mais la nature sait être candide dans la nuit.
Le bras retient le caillou qui allait suivre et l'ombre s'avance sur le chemin reprenant le même sifflement.
Un léger hennissement lui fait comprendre qu'il n'est plus seul. Qu'ils sont là.


Raven ?

--Rucsbo


Pas trop loin ni trop près, dans une ruelle adjacente. (Ni bleu, ni rouge... ou les deux à la fois?)


Paris est grand, Paris est vaste.
Ses sources d'inspirations sont disparates et multiples. Il se dit que c'est la ville des artistes de tous poils... ou plumes?

Rucsbo erre. Pas comme une âme en peine, non, non. Plutôt comme une peine en mal d'âme. Comment dire? Le plus simple serait de se souvenir. Se souvenir des derniers reproches de son maitre d'art.


"Tu dois trouver l'Inspiration, la vraie!
Cesse donc de... copier et recopier... ce qui existe ou a déjà été fait.
Tu n'es plus un apprenti, depuis le temps.
Vaaaaa, va chercher l'authenticité là ou elle se trouve et imprègne en tes couleurs!
Puiiiiise, puiiiiise dans le vrai, dans le concret et ressent les choses telles qu'elles sont!
Et là, tu seras un artiste, enfin!"


Les mots cinglants tournaient encore dans sa tête, rendant ses yeux encore un peu plus mornes qu'ils semblaient déjà, au naturel. Plus d'étincelle dans ceux là.

A la longue tirade du maestro avait suivi une mise à la porte de l'atelier sans ménagement, pour le forcer à trouver sa voie propre. Cet atelier chéri au fond duquel il se réfugiait depuis tant d'années, complètement ou presque coupé du monde extérieur, sauf pour les absolues nécessités de n'importe quel citadin. Inconnu parmi les inconnus, ombre parmi les ombres, perdu et caché au milieu de la cité capitale.

Alors il se fait tard, mais il marche. Il cherche son but. Vêtu de gris, presque des pieds à la tête. Une paire de braies, une chemise surmontée d'une longue robe presque monastique. Tout de gris, enfin de noir passé en fait, mis à part une jolie paire de chausses rouges qu'il entretient méticuleusement. Une pointe de couleur dans un tableau fade et insipide. Même lui, l'est, insipide. Entre deux âges, le visage usé par les nuis sans sommeil et une chevelure bohème, pour ne pas dire désordonnée, couronne le tout. Et une lourde besace de cuir usé, en bandoulière.

Paris est grand, Paris est vaste.
Et s'il est là, non loin, c'est pur hasard. N'allez pas interpréter qu'il y soit pour ce fameux château d'artistes dont il ignore tout et se moque éperdument.

C'est pur hasard. Il cherche... l'authenticité.
pnj
Perron, Pont levis près de l'Entrée...




Il a stature posée au perron comme la statue qui constraste, tranchant le crépuscule de sa paleur. Il est Gardien, hiératique et drapé ainsi que la coutume l'exige. Il ne craint ni le froid, ni l'obscur...Son sabre accroche quelques rais de lumières de ces torches pres de la herse.
Noir comme l'ébène, figure d'idôle à ses traits taillés à la serpe, animal jusqu'au moindre frémissement.
Il hume l'air de ce soir neuf qui s'ecroule sur Paris au loin et cette campagne.
Parfois il revoit ses déserts, ses villes blanches couchées sous un soleil qui vous éblouit, ses dômes d'or et la mer qui caresse la rive...Les voiles des bateaux, les voiles des femmes, la complainte des rameurs sur le quai, condamnés aux galères, pècheurs, les appels à prières au muezzin.
Impassible il écoute l'homme venu à la suite du convoi qu'il attendait...

Le Gardien le fixe, sondant, bras croisés, impassible, le blanc de ses yeux ne cille dans la pénombre qui avance et gagne du terrain. Déjà quelques étoiles dans une trouée de nuages à ce ciel chargé.
La brise fait danser son burnous, s'agiter la plume épurée à son turban.
Exotique le Gardien l'est. Il dépare et on ne s'attend pas à le voir là.
Au dessus sur le chemin de ronde, le cliquetis caractéristique de la relève. Quelques éclats d'acier des lances de la garde qui s'en va faire sa ronde.
Un chien aboie aux confins des jardins...Calme de l'environ, une vigilence certaine sous l'indolence apparente d'une seigneurie au repos.
Ici même il a croisé le sabre avec de ces diables d'occident, sorte de djin qui arborait masque ivoire en barrage à la noirceur. Ici il s'est tenu Gardien encore, obéissant à l' ordre voilé de tuer qui voudrait emporter l'enfant si necéssaire...Ici il a tranché têtes sans ciller, elles ont roulé dans les douves, il a découpé la main du voleur ou la langue du menteur, fait voler l'arrogant imbu de lui même dans la verte opacité d'une eau croupie.

Il s'incline soudain légèrement vers le postulant à l'Entrée, alors qu'en bout de chemin, juste au sortir de ce bois, il devine une silhouette encore incertaine, dévorée au fur et à mesure par la nuit qui tombe inéxorablement.
Il sourit dévoilant l'eclat d'un émail pur, s'en est effrayant. Il songe à l'ironie de l'homme qui avance mais disparaît...S'interrogeant sur la compléxité des destinées...
Il sera l'heure bientôt de relever le pont, Margency ne sera plus que l esquif illuminé perdu dans l'océan nocturne. Coupé du monde. Sorte de phare dans un ecrin de velours sombre. Et au matin il ouvrira de nouveau, comme toujours avec le soleil. Immuable rituel.

La tirade s'est achevée, lui il sourit, s'il porte les sabres courbes il n'en fait pas cas, l'homme sûr n'a pas besoin de rehausser sa valeur par le verbe.

Il a de l'humour il sait apprécier même à posture nonchalente et silencieuse.Il acquièse à la réthorique et sa voix murmure sur un timbre accidenté, chargé d'accent. Rauque à croire qu'il a lion emprisonné en la gorge...



J'entend, je vois, je pense...Je suis donc...
Même le chien aux yeux du monde est le bienvenue ici pour peu qu'il soit aussi fidèle et le croc rentré...
On m'appelle LE Gardien.


Il a marqué l'adjectif pour accuser la distinction si nécessaire...Un sourcil redessiné au noir de khool se hausse...Du lard ? Les pupilles frémissent certes...Il réprime même une moue...

Garde ton lard, ici ne se paie l'accès. Laisse tes armes au coffre là derrière.
Entre et sache que je veille à la paix de ce lieu.
C'est l'heure où le pont se relève.
Puisses tu trouver ce que tu cherches ici...



Il a geste du bras ample, sa peau huilée brille à la flamme des flambeaux.Dérrière l'Entrée, ces tons ocres et chauds, le dallage de pierres claires et encore plus loin la cour intérieure. Il y trouvera la cuisine commune... Il a entendu le chant des grenouilles, le pas des chevaux menés aux écuries, scrutés avec patience et sagesse les visages passés à SA porte...Rien ne lui echappe, mais le verbiage enthousiaste aura couvert l'anonymat et la traitrise...Le Gardien se meut, entamant le jeu de la remontée, prenant son temps, les chaines grincent, les poulies roulent...Il balaie du regard fauve la lègère remontée du pont, les muscles tendus sous l'effort...
Attention le batiment est près de lever l'ancre..Hâte toi voyageur de l'Art, où il te faudra attendre la prochaine marée...
pnj
LE Gardien était resté impassible... Juste le vent qui agitait son burnous donnait l'impression qu'il faisait la danse du ventre à Burger. Burger eut un léger sourire qu'il réprima de suite en espérant qu'il fut passé inaperçu.

Puis, LE gardien avait fini par bougé un sourcil, et son céleste oeil était tel le soleil tout puissant qui sondait les ténèbres de l'âme de Burger. On sentait la machine de guerre près à énucléer les yeux de ceux qui osaient soutenir son regard. Burger jeta un coup d'oeil à ses pieds... limite s'il ne fit pas dans son braies.

Quand LE gardien prit la parole, Burger qui n'espérait déjà plus qu'il daigne s'adresser à lui sursauta en entendant sa voix. Il cru un moment que la foudre s'était abattue sur un arbre proche, mais voyant les augustes lèvres du numide s'agiter il réalisa qu'on lui parlait. Présageant alors qu'une sentence divine avait été énoncée par l'archange ténébreux et levant son bras pour se protéger comme le font ceux qui savent la dérouillée qu'ils vont prendre, il se dit, "ah ! me voilà verni, j'aurais jamais du mettre les pieds ici. qu'est-ce que je vais me prendre encore..."

Mais la montagne de muscle qui était armée d'un sourire dont le reflet équivalait celle de son arme ne le châtia pas pour son insolence. Au contraire, il se mit à philosopher à voix haute sur le fait qu'il entendait et voyait et même qu'il pensait... c'était indubitablement intéressant... ^^

Lorsqu'il parla d'un chien, Burger se demanda s'il parlait de lui... mais le coup des yeux du monde resta bien obscure comme expression. Soit passons se dit-il. Il doit être fidèle le clébard ? Bon, mais à quel maitre ? Burge se demandait s'il allait devoir donner la patte en haletant...


On m'appelle LE Gardien.

Enchanté
répondit Burger d'une voix inaudible. Il avait remarqué le dénominatif de manière nette... C'est-il qu'il n'y avait qu'un seul gardien pour toute la bâtisse ? Burger était dubitatif. De deux choses l'une, soit LE Gardien se payait sa tête, soit les occupants étaient à la dèche pour n'employer qu'un seul homme. Burger se demandait s'il pourrait postuler. Il pensa demander à LE gardien, mais à bien y réfléchir il se dit que ça n'était pas une bonne idée...

Garde ton lard. Première bonne nouvelle de la journée...

Bon ensuite fallait laisser ses armes...
Hum, Burger s'approcha du coffre pour y déposer son bâton. LE Gardien se fichait vraiment de lui, son bâton ne tiendrait jamais dans le coffre... Burger préféra ne pas poser de question, et déposa celui-ci à côté.


Entre

Enfin ! Burger n'attendit pas la suite, il avait reçu le feu vert et se précipita à l'intérieur sans demander son reste, il entendit juste derrière lui LE Gardien parler seul.

et sache que je veille à la paix de ce lieu.
C'est l'heure où le pont
se relève.
Puisses tu
trouver ce que tu cherches ici...


Puis se détournant, il apperçut LE Gardien qui commençait à remonter le pont... et les chaines grincer... Ah zut ! Me voilà coincé ! Bon, on avisera plus tard, pensa t-il. Après tout, Burger n'était pas mécontent de lui. Il avait réussit à passer la porte d'entrée.

C'est vrai que les lieux étaient enchanteurs... Quelle classe, ces dalles lisses qui couvraient le chemin. Il y avait comme quelque chose de surnaturel ici, se dit-il.

Il repéra les écuries là bas... La charriote ! Celle qui avait failli l'estropier ! Les petits saligaud, les marauds ! Ils s'en sortiraient pas comme ça ! Foy de Burger !

Burger arriva dans la cour intérieure. Quelques voix provenaient de la cuisine... Des gens sortaient des écuries... ma foy, ils avaient pas l'allure de poètes chantant l'amour à leur muse... Plutôt des rustres à la recherche d'une bière et de quelques larcins. Mais qu'est-ce que c'était que ce foutoir. Burger qui s'attendait à croiser la fine fleure du bon goût apercevait la lie de l'humanité... Enfin la lie, fallait pas exagérer non plus, m'enfin quand même ! Bonjour la poésie ! Oh puis, après tout se disait-il on peut trouver des âmes nobles dans la pire des carcasses et vice versa...

Burger était resté dans l'ombre. Petit détour par les écuries... juste histoire de visiter se dit-il le sourire aux lèvres...


Tiens quelle drôle de carriole dit-il à voix basse face à LA carriole. Puis donnant un petit coup dans le moyeu pour en faire sauter le clou qui tenait la roue...

Rhooo, mais qu''est-ce que je suis maladroit quand même ! J'en connais qui vont avoir des surprises... ^^

Puis, tout guilleret, il prit le chemin de la cuisine... Ouvrant la porte et voyant que des convives étaient déjà à table, Burger les salua et devinant à leur allure qu'il n'avait pas besoin d'y mettre les formes,

Salut la compagnie, y'a moyen de grailler quelque chose ?
Anne.eleonore


Elle fait quoi, elle lui en colle une tout de suite ou elle attend la bonne bagarre de fin de réjouissances qu'elle fera déclencher, bien sûr, par un des 13 et surtout pas par elle ? Question de finesse...

Une fois les canassons à l'écurie, les bagages remplis de BRAIES et de CHEMISES saillantes et bien propres posées dans l'aile qui leur est réservée, il n'y a plus qu'à suivre le ventre sur pattes afin de se remplir le ventre et se décontracter. Surtout qu'à présent, elle se sent beaucoup plus à l'aise sans les jupons souillés qu'on l'a presque forcé à mettre pour Paname...

Elle était pas peu fière de son entrée en matière à la Rose... Même si l'Tuco s'était un peu trop incrusté à son goût, au moins, les choses étaient réglées et maintenant ils pouvaient un peu pavoisé en attendant l'action... Oui parce que bon, depuis leurs derniers exploits, c'est pas pour dire mais... ils s'endormaient un peu sur leurs lauriers.

C'était pas si mal les relations d'un chapeauté. Y'a des blondes bien plus intéressantes à son goût, elle ne citera personne, mais au moins, ils sont bien lotis pour le coup. Même le gardien à l'entrée pourrait être impressionnant. Manque plus qu'à croiser les autres poules à plumes... Enfin... les scribouillard du coin quoi.

Donc prochain programme après la rigolade ? Ca compte pour de l'art l'escrime ? Non parce qu'elle a besoin d'un bon dérouillage... et quoi de meilleur qu'un peu d'entrainement ?

Elle s'assoit à son tour sans demander son reste, et acquiesce de la tête à la réflexion du Bicho. C'est pas parce qu'on est plus que 13 pour une fois qu'il faut continuer à se laisser aller...


-"Ouais ... Puis sert tout l'monde avant déjà ! Tu verras bien si tu mérites l'dernier morceau. Ou pas. Tu t'crois chez ta mamita ? "

Bah oui son langage change quand elle a pas envie de faire des efforts... On est plus à la Rose, et c'est à ses compagnons qu'elle s'adresse... pas à un porteur de soutanes ou de jupette...

Quand elle parlait de scribouilleur... Y'en a un qui les a suivit ou alors elle bigle ? 15 ... Petit regard rapide sur la tambouille étalée sur la table... Hum pas sûr qu'il reste une part connaissant la compagnie.


-"J'sais pas ! Les os ? Ca t'convient ? Parce qu'on a comme une petite faim dans la troupe et on est pas vraiment des moineaux... "

Et de rire légèrement de sa connerie à deux écus. Oui bon, elle était pas la meilleure en blague, mais c'était pas pour autant qu'elle s'amusait pas des autres.

Bon ! Sont où les tonneaux ? Et de partir à la quête visuelle sans se lever de cylindre en bois permettant de les aider à se divertir goulument.




--Rucsbo


Hésitant encore face au levis qui se dérobe déjà.


Dans le mouvement.
Il avait tenté un essai, là, dans le mouvement. Car au détour d'une ombre et d'une lueur, il avait embrassé du regard cet improbable face à face entre un troubadour multicolore et un vigile d'ébène. Il avait donc stoppé sa route qui le menait imperceptiblement à l'écart de la vie parisienne pour mieux appréhender le potentiel artistique de la scène.

Reliure de parchemins et pinceau vivement extirpés de sa besace, Rucsbo, sent l'inspiration le saisir. Il plisse les yeux et laisse son esprit vagabonder, à voix basse.


L'aquarelle soumise au jugement du fusain!
Lui le saltimbanque aux couleurs chatoyantes ne pourra entrer et s'élever à un niveau supérieur de conscience artistique qu'à la condition de reconnaitre à la suprématie des arts primaires et structuraux... symbolisé par tel exotique à la peau noire, véritable esquisse au fusain qui sait déjà exprimer par le simple jeu des ombres et des lumières, sans s'encombrer d'un panel de couleurs complexes.
La pleine maitrise des bases et de l'essentialité des choses avant de tenter d'entrer dans la capture des détails et nuances chromatiques!


Tel un dément, l'homme marmonnait dans sa maigre barbichette tout en griffonnant sur la page faiblement éclairée par une nuit lunaire. Le travail était approximatif mais suffisamment précis pour reconnaitre la haute silhouette du gardien de Margency. Noir comme la nuit, bien qu'on eut pu encore discerner tant de détails dans ses traits. Comme quoi la nuit, les hommes d'ébène ne deviennent pas invisibles pour autant.

Inspiré tant et si bien, que pris dans son esquisse, le drôle de bonhomme s'était dangereusement mis à découvert pour tenter d'affiner son œuvre... détaché de toutes considérations bassement matérielles.

A mi chemin, à mi parcours et à mi tableau, il barra par le milieu mais de biais, le parchemin pour mieux accentuer la confrontation des deux styles. Le travail au fusain était achevé et il cherchait du bout des doigts dans sa sacoche, quelques pigments à délayer pour s'attaquer à la représentation de l'artiste bariolé. Mais le temps de s'organiser un peu et voici que son modèle s'enfonce plus avant dans les entrailles d'un château qui va l'engloutir et se refermer sur lui!


Non, non, je n'ai point fini!

Et l'homme s'enhardi, pris par la fougue créatrice et aiguillonné par la frustration de ne pouvoir parachever ce qui avait été commencé. Il part à vive allure, à la suite de ce modèle en fuite, négligeant toutes règles de bienséances et surtout tous risques potentiels pour sa personne. Il n'a que l'art en tête et toute autre considération ne lui est qu'étrangère depuis tant de temps... l'épée de Damoclès suspendue par son maestro au dessus de son crâne le poussant un peu plus encore vers la déraison.

Bravant la pesanteur, il se hissera in extremis sur un pont levant, perdant dans l'effort quelques précieux pigments qui finiront par colorer quelques nénuphars, un jour surement.

A peine s'il sursautera ensuite à la vue du géant noir tapis dans l'ombre des mécanismes grinçants. Le regard fou fixé sur un seul objectif.
--Preciosa
A la cuisine.Mais allez pas croire qu'elle va s'y éterniser..C'est C. Jane madame fourneaux...

La pièce était grande et la tablée suffisante pour tous les accueillir. La dame n'était pas dans le coin. Peut être aux étages où dans une chambre à délier ses mots sur des parchemins sans fin. A compter les modestes bien de sa propriété ? Enfin modeste..Rien que dans la cuisine il y aurait de quoi nourrir la Précieuse pour des jours et des jours.
Les couteaux enfilaient les viandes braisées et les miches de pain savoureuses faisaient déjà le tour accompagnées de quelques quolibets bien placés. A chahuter ils étaient pas les derniers et c'était au tour du Tuco d'apprendre les bonnes manières.
Parce qu'il s'agissait pas de lui rappeler une chose jamais entrevue. D'un autre coté c'était pas la Précieuse qui allait lui filer les paroles. Le bénédicité même avec un prompteur c'était pas gagné. El Bicho le superstitieux avec le crucifix sur le cœur ne plaisantait pas avec les croyances. Ni avec le reste non plus d'ailleurs.
Les sourires se faisaient jour sur les visages des compagnons qui le temps d'un festin retrouvaient un peu de cette tranquillité perdue à fuir sur les routes. Hospitalité de la dame n'est pas démentie.
A voir l'étranger au vocabulaire peu soigné tous sont la bienvenue ici. L'homme les interpelle avec l'assurance qu'ils vont lui faire une place.
Hellen l'invite à finir les restes ou du moins à se contenter de notre générosité. Quelques uns lui versent un regard investigateur. Faudrait quand même pas penser qu'ils ont la tronche à sympathiser avec le premier inconnu qui se pointe avec le contact familier un zeste trop appuyé pour une Préciosa en mode méfiance.


Donne ton nom l'inconnu avant de penser t'attabler avec nous. Puis assis toi entre les deux brutes la.

Pas la peine de lui indiquer les noms. Ceux-la seraient se présenter tout seuls et pour le moment ils avaient la bouche pleine.
La carrure qu'ils imposaient sur le banc ne laisserait pas beaucoup de place au nouvel arrivant mais au moins il se sentirait tout de suite à son aise et parmi les siens...Quoi de mieux que la proximité pour faire connaissance. Sauf que la proximité la pouvait être dangereuse pour un mal attentionné.
Ils n'avaient pas que l'appétit qui leur crevait le ventre. La fatigue du long voyage pesait sur les organismes et la patience allait pas être leur fort.


Tu es qui toi ? Un serviteur de la dame ?
Cuisinière amène nous de ton vin que nos panses puissent se saouler avec autre chose que les paroles du sieur


Elle se retourna vers l'homme et lui glissa un léger sourire en coin. Pour Sur que le bonhomme devait étudier l'emplacement où poser son fessier. A voir la place que lui laissaient les deux apôtres il vaudrait mieux pas qu'il mange de trop...

Tu as une tête à trop parler toi. Chez nous les Sarrasins disent que celui qui chante trop voit ses mots se perdre au vent et son âme s'égarer..

L'os du poulet entre les deux poignes féminines elle porta l'aliment à sa bouche et le mordit à pleine dent. Laissant un temps le regard de braise se défaire d'une image qu'on pourrait croire sincère. Attendant patiemment...Mais pas trop...Que l'inconnu fasse connaître son identité....se demandant si il connaissait son bénédicité celui-la...

--Rosalina

[De la bibliothèque aux écuries, vlà l'Intendante.]

13 invités attendus un Vendredi 13. Frissons de l'espagnole. L'intendante de l'Ordre des Plumes est superstitieuse et retrousse son nez, en signe de désapprobation. Elle avait d'abord songer à une blague de mauvais gout, et s'était signé rapidamente. Mais l'air sérieux et enchanté de Wiatt la firent déchanter. Qu'on en laisse un dehors du castel ! Dormir aux pieds de la herse, s'il le faut...Ou qu'on rajoute un nouveau venu. Peu importe, du moment qu'ils ne soient pas 13. Elle en a parlé avec la Comtesse, mais elle n'en a cure.

Se faisant une raison, Rosalina emploie aux grands maux les grands remèdes. Une salière en main, elle s'escrime à en lancer dans son dos, avec la main gauche, à chaque fois que le mot treize est prononcé, pour conjurer le mauvais sort.
Car il ne faut pas la prendre pour une cruche, la Rosa. Oh que non. L'intendante est lucide. Jouer avec le feu est dangereux, et la Comtesse se brulera tôt ou tard. La considérant comme de la famille, l'espagnole a toujours pris soin d'elle, et continuera ad eternam cela.. A sa façon. Aristotélicienne jusqu'aux bouts des ongles, certaines coutumes restent imprégnées en elle. Et le ciel qui s'assombrissait n'était pas pour rassurer la brune.
Tirée de ses pensées par la demande de la Comtesse, Rosalina fit une courte référence.

Bueno, señorita. L'aile Ouest... Yé vais chercher Marinette.


S'éclipsant de la bibliothèque, Rosalina s'empresse de trouver quelques domestiques, au détour d'un couloir, et de les sonder. Marinette est introuvable, encore entrain de buller celle là. Baste, elle sera de corvée de lessive pour les nouveaux venus.
La cuisine est ravitaillée, les courses ont été faites ce matin même. Perfecto. Reste à voir si le nouveau cuistot saura préparé les plats en quantité monstrueuse.
L'Aile Ouest est elle propre ? Mhm ? Menaçant de les fouetter si les dires étaient faux, l'intendante hausse les épaules. Première fois que la brune, si méticuleuse, ne grimpe pas dans les chambres pour faire un tour d'inspection. Non. Cette fois ci, elle décide de faire plus ou moins confiance aux domestiques. Sont qu'à pas être 13. Chiffre maudit, ils vont ramener el Diablo avec eux.

Trainant des pieds, l'intendante est obéissante. Et se dirige vers les écuries... Vides ? Hein ?! Les chevaux sont là, mais reste plus grand monde dehors.

Peste. On l'avait doublé, et en beauté.
Où est ce que l'on a pu les emmener ? Rebroussant chemin, Rosalina s'arrêta devant la porte de la cocina, où il lui semblait bien entendre des voix étrangères. Entrant dans la salle, l'espagnole du se retenir devant le carnage. Non mais ils se prennent pour une vulgaire taverne, ou quoi ? Un poulet embroché dans une épée! Ici ! A Margency... Caramba, elle en perd son francais, la pov' intendanté. Et la servante qui s'empresse de répondre à leurs attentes... La bouteille de vin est sorti selon les désidérata d'une dame...


Mala Suerte...


Prenant sur elle, Rosalina tente au maximum de cacher son courroux naissant devant ses vils malotrus. Ne pas fusiller du regard les invités, rester polie.. Ne pas céder à son impulsion. Attrapant une louche, l'espagnole donne un bon coup dans une poêle, afin que les invités cessent de parler, et qu'ils portent son attention sur elle. Ptit toussotement, en attendant le silence... Place au français de l'española.

Bonsoir y bienvenoue. Yé mé nomme Rosalina. Yé suis l'Intendenté dou chateau. La Comtesse vous attends.
Si vous voulez bien me souivre...


Yé vais vous empêcher de comer...
Le ton n'attends pas de réponses, l'ordre est donné. Joignant le geste à la parole, elle entre-ouvre la porte et les laisse passer devant. 'fin. S'ils daignent lui obéir, ce dont elle doute fortement. Madre de Dios, Wiatt, qué passa ?
Remarquant un homme différent de la troupe, le sourire de Rosa s'éclaircit largement. 14 ! Son 14 ! Y no 13... La malediction est donc écartée. Bueno, elle va donc s'adoucir avec les gens, par la suite. 'fin ca dépendra de son humeur. Peu de monde pourrait le remarquer, mais derrière le visage impassible de l'espagnole, un énorme soulagement la rendit euphorique, légère..
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