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[RP] "Aux plaisirs avant tout" maison aixoise de charme.

--Legenty


Il s'apprêtait à saisir son goûter quand il entendit les coups à la porte.
Aussitôt, il est sur le qui-vive.
La maréchaussée !
Il guette la patronne qui va ouvrir, prêt à foncer dans le tas pour déguerpir...

... mais non, hé hé, c'est qu'un p'tit puceau qui vient s'encanailler. Pas mal d'ailleurs.

Tiens, revoilà qu'il hésite du coup. La cochonne ou le p'tit tendron.
Oh, mais c'est qu'il a une jolie bourse bien pleine en plus !...

Allez, ni une ni deux, on hésite pas dans un cas pareil.
Il se rue sur le puceau, le bouscule et s'agrippe à la bourse... qui ne veut pas venir !
Oh tu vas voir, tu vas la lâcher cette maudite bourse !
Raaaagggggggggeeeeeeee...
--Adalais


Stupéfaite, Adalaïs regarde le crasseux se jeter sur le jouvenceau ! La surprise passée, elle attrape une bouteille de vin ... vide ... il faudrait pas gâcher ! et se précipite sur le crasseux. Mouvement de poignet rapide, le bras se lève pour abattre violemment la bouteille sur le crane de l'homme. Bouteille qui éclate, homme qui s'écroule. Adalaïs hors d'elle lance un grand coup de botte dans les côtes du crasseux.

Pas d'ça chez moi ! mon établissement est ... respectable ! on vole pas les clients ! Et puis quoi encore ! Claire vient m'aider à jeter celui ci dans un fossé !
--Legenty


Oh la vache, qu'est-ce qu'il a pris là ?...
Il... il... s'évanouit.


Oh, sont beaux les p'tits oiseaux !
--Benjamin.


Benjamin, qui d'ailleurs, aussi étonnant que ça puisse paraitre s'appelait ainsi car il était le benjamin de sa fratrie, Benjamin donc, tenta de balbutier, oui, tenta de balbutier un bonjour... ou un bonsoir... ou un mot poli. Mais, comme à son habitude, les mots refusèrent de prendre corps en sa bouche. En plus elle lui avait touché l'épaule !

Tel un automate (chose qu'il ne connaissait pas, à l'époque...), le puceau se laissa conduire dans la lumière. Ainsi, c'était Eponine qui allait s'occuper de lui. C'était joli Eponine, il le lui aurait bien dit, d'ailleurs, s'il avait été capable de parler. Les yeux fixés sur le bas de la robe, il la suit et s'installe, posant son chapeau sur la table. Son regard a accroché le bras de la demoiselle tandis qu'elle versait le vin.

Il leva timidement les yeux vers elle, tentant en une grimace maladroite de répondre à son sourire. Aux mots qu'elle prononça, le jeune homme devint pivoine. Satisfaire ses désirs... Il allait, ce soir, enfin connaitre... Il déglutit, le regard qui, malgré lui, descendait plus bas que les yeux et la bouche de la vendeuse de charmes.

Il fut soudainement interrompu dans sa délicieuse contemplation par une furie qu'il n'avait pas remarqué qui se pendait à sa bourse. Écarquillant les yeux, il n'eut pas le temps de réagir, ayant tout à coup retrouvé ses esprits, que le fou se trouvait assommé. La mère matrone ayant l'air de maitriser les choses, il se rassit (car oui, oui il s'était levé durant l'attaque^^). L'incident avait cela de bon qu'au moins, il était étonnamment détendu.

Réussissant enfin à accrocher un sourire à ses lèvres, il osa regarder Eponine, la détaillant, la frayeur passée ayant fait oublier sa frayeur à lui. Et puis, maintenant qu'il était là... autant en profiter. Cette dernière pensée n'était que bravade de sa part, sachant très bien que cette sensation d'être sûr de lui ne durerait pas. Mais pour l'instant, il comptait bien la mettre à son avantage.

Souriant, donc, il occulta de son esprit le voleur de bourses et les autres travailleuses et ce concentra sur celle qu'on lui avait... allouée.


- Et v-v-vous, de-de-demoiselle Epopoponine, V-vous n'anavez p-pas s-soif ? ça m-me f-ferait plai-plaisir qu-que v-vous pa-partagiez un v-verre av-vec m-moi. V-vraiment.


Il posa sa bourse sur la table, d'un geste qui se voulait fluide, tentant de démentir ses mots et sa phrase ridicule où, sans doute, pas un traitre mot n'était compréhensible. Il vida son verre de vin, attendant qu'elle le resserve, et, aussi, qu'elle se serve. Il guettait les mouvements des étoffes, du corps en dessous aussi. Ce soir... ce soir... Il n'en revenait toujours pas...
--Claire_de_nuit
Réaction rapide de la patronne, chapeau bas, c’est qu’elle est prompt à réagir la patronne pense à l’instant Claire, alors qu’elle s’avance vers l’homme écroulé au sol.

Claire vient m'aider à jeter celui ci dans un fossé !

Léger coup de pied dans les côtes pour bien vérifier qu’il soit plus dangereux, c’est qu’il faut être prudente avec ce genre de gus, et elle lui attrape une main tandis qu’Adalaïs chope l’autre.

C’est qu’il est pas léger c’te fou. Edwige tu peux ouvrir la porte ?

Elles tirent, tirent et se retrouvent devant la porte grande ouverte tenue par une Edwige encore un peu abasourdie par ce qui vient de se passer. Elles tirent, tirent encore ce corps inerte et crasseux dehors jusqu’au fossé du coin ou sans ménagement, elles l’y balancent.
Ca lui apprendra, pense Claire. C’est qu’elle en avait déjà vu des hommes ivres se bagarrant pour une femme, ou pour une quelconque raison, mais un client se jeter sur un autre dans le seul but de lui prendre sa bourse, ça c’était une première.


Bon débarras, ça se trouve il avait pas un sous sur lui.

Elle jette un dernier regard dans le fossé, et soulève ses jupons pour rattraper Adalaïs qui a déjà fait demi tour…

______________
--Eponine


- Et v-v-vous, de-de-demoiselle Epopoponine, V-vous n'anavez p-pas s-soif ? ça m-me f-ferait plai-plaisir qu-que v-vous pa-partagiez un v-verre av-vec m-moi. V-vraiment.

Reprendre ses esprits, elle devait reprendre ses esprits, le beau jeune homme dont elle ignorait le nom lui parlait, mais elle avait du mal à comprendre, peut être parce qu’elle état encore sous le coup de l’émotion, voir ce crasseux dégoutant pousser un cri inhumain en se jetant sur la bourse de son…client – elle avait encore du mal à se faire à cet idée et avait buté mentalement sur le mot – l’avait terrifié.

Reprendre ses esprits, elle devait absolument reprendre ses esprits surtout qu’Adalaïs était de retour accompagnée de Claire, vite un sourire pour faire bonne figure, et essayer de dissimuler ses yeux de biche agrandit de peur, sa respiration légèrement saccadée, sous l’effroi éprouvé, qui soulevait sa poitrine en rythme, vite avant qu'Adalaïs ne le remarque et qu'elle lui face des remontrances.


Partager…un verre avec vous ? Merci avec plaisir. Ce...ce fou ne vous a pas blessé au moins?

D’un geste qu’elle essaya contrôlé, elle lui rempli à nouveau son verre avant de s’en servir un à son tour, sa bienfaitrice ne dirait rien, s’il…s’il payait.

Partager…il avait dit partager...dans peu de temps, ils partageraient autre chose qu’un verre, le rouge lui monta subitement aux joues lorsque cette pensée ce fit dans son esprit, et elle porta doucement le verre à ses lèvres pour se donner contenance, tout en regardant ce beau jeune homme face à elle qui allait faire d’elle bientôt une vrai femme…
--Benjamin.


- Il v-vous a f-fait p-peur ? M-moi il n-ne m'ma p-pas f-fait m-mal.

Il vida son deuxième verre d'un trait. Il voulait boire pour ne plus être aussi gêné, espérant que peut être, il arriverait à aligner deux mots compréhensible. Sa timidité lui donnait l'air d'un grand niais alors qu'il savait avoir de l'esprit, lorsque nulle femme n'était dans le coin.

Il n'était pas manchot, non plus, mais là, il était tellement obnubilé par la demoiselle qu'il n'avait pas même pensé à réagir avant que le gêneur soit maitrisé. Il se leva. Bredouilla quelques mots d'excuse à Eponine, lui disant qu'il revenait très vite et lui demandant un autre verre de vin, et qu'elle boive, si elle le désirait.

Sa bourse récupérée, il se dirigea vers la mère matrone, il fit comme ses amis lui avaient dit de faire, il la lui tendit. Relevant les yeux sur ceux de la patronne, il lui dit d'une voix qu'il voulait assurée mais tout aussi bredouillant qu'avant qu'elle devait y prélever le montant nécessaire et la lui rendre au lendemain. C'était, d'après ses amis, le meilleur moyen de ne pas se faire voler, il en allait de la notoriété de l'établissement.

Il attendit la réaction, se dandinant d'un pied sur l'autre, gamin dans un corps d'homme. Non loin se trouvait celle qui ferait de lui un adulte pour de vrai, enfin. Rien qu'à cette pensée, il fut de nouveau pivoine. En plus, il avait de la chance, on lui en avait filé une fraiche et jolie. On lui avait parlé de bouges où les filles étaient laides et sales, là, ce n'était pas le cas.
--Legenty


Ah, bien dormi !

? ... mais qu'est-ce qu'il fout là ?... dans ce ruisseau odorant ?...
(Hum, l'odeur de la maison quand il était petit !)

A oui, c'est vrai, il se rappelle, on l'a sans doute assommé dans la maison de passes.
Les vaches, elles vont le payer.

Il se relève tant bien que mal et s'enquiert d'une taverne où aller boire un coup et réfléchir à sa vengeance.
--Adalais


La basse besogne accomplie, Adalaïs se relève et défroisse le bas de sa robe et regagne son établissement.

Bon débarras, ça se trouve il avait pas un sous sur lui.

Léger haussement de sourcil en entendant Claire dans son dos. Cette fille à du caractère, songe-t-elle, tant mieux pour moi. Mais il va falloir que je m'en méfie.

En regagnant le comptoir, Adalaïs jette un coup d'oeil au jouvenceau, il n'a pas l'air si affecté que cela et semble même avoir pris de l'aplomb. La patronne laisse trainer ses oreilles vers la conversation entre sa 'fille' pas dégourdie et le jouvenceau. Il l'invite à boire un verre, que va-t-elle décider ?

Partager…un verre avec vous ? Merci avec plaisir. Ce...ce fou ne vous a pas blessé au moins?

Bonne réponse petite dinde, il faudra que je t'apprenne à boire avec le client !

Pour se remettre de ses émotions, la patronne se sert un verre de Moretum et en remplit deux autres.


Claire, Edwige, venez donc par ici, il va vous falloir un petit remontant avec ce qui vient de se passer.

Le verre avaler, Adalaïs regarde le jouvenceau approcher, lui tendre sa bourse et lui expliquer qu'il la récupèrerait le lendemain matin. La patronne lui adresse un sourire poli. Elle le regarde un moment se dandiner et rougir avant de prendre la bourse. C'est amusant les puceaux... surtout les timides, et il allait permettre à Eponine de prendre un peu d'assurance. Enfin, il fallait l'espérer, parce que pour l'instant, elle n'était pas assez dégourdie pour ce métier.

Très bien jeune homme, vous la récupérerez demain matin. Je vous souhaite de passer une très belle nuit. Eponine, si tu lui faisais découvrir ta chambre ? Et monte donc la bouteille et les verres, vous aurez soif surement !

L'attention d'Adalaïs se porte sur Edwige, la gourmande tremble légèrement, en portant son verre à ses lèvres. Il faut trouver le moyen de se débarrasser d'elle un instant. La patronne attend que sa fille ait terminé avant d'annoncer

Edwige, après de telles émotions, tu devrais aller te reposer. Il faut que tu sois fraiche et dispose pour accomplir correctement ce que tu as à faire. Va dans ta chambre ! S'il y a quelqu'un je te fais appeler. C'est mieux si le client vous découvre une fois qu'il est installé. L'escalier est fait pour ça allez file !

De son regard inquisiteur, elle regarde la gourmande et les deux timide grimper à l'étage. Puis elle tourne les yeux vers Claire.

Reste avec moi toi, nous avons à parler. Cet incident ne me plait guère, vu le personnage, il n'en restera pas là. Il va falloir le signaler à la maréchaussée, je veux que mon établissement reste respectable. Tu t'en chargeras demain matin.Tu as retenu son visage et son allure pour en faire une description bien précise ?
--Edwige


Houalalalalalala ! mais qu'est ce que c'est que ce fou ! Voilà que sa gourmandise préfère une bourse bien remplie à ses formes bien arrondies ! Elle n'en croit pas ses yeux ! une bourse plus appétissante qu'elle. Elle aurait bien applaudit sa patronne assommant le gourmand mais déjà Claire lui demande d'ouvrir la porte, ce qu'elle s'empresse de faire. Le gourmand cupide n'a pas sa place ici.

Brrrr il fait nuit et froid dehors ! songe la gourmande. Aussi, dès que Claire et leur bienfaitrice ont franchit le seuil elle s'empresse de refermer derrière elles et de s'abriter non loin du comptoir. Ne sachant que faire, elle attend.

Claire, Edwige, venez donc par ici, il va vous falloir un petit remontant avec ce qui vient de se passer.

La gourmande écarquille les yeux. Un remontant chouette ! Elle ne dira jamais non pour se genre de choses. Mazette, c'est qu'elle a eu peur la gourmande, ses mains tremblent sur le verre, elle essaie de se maitriser mais n'y arrive pas. Tant et si bien qu'Adalaïs ne tarde pas à le remarquer.

Edwige, après de telles émotions, tu devrais aller te reposer. Il faut que tu sois fraiche et dispose pour accomplir correctement ce que tu as à faire. Va dans ta chambre ! S'il y a quelqu'un je te fais appeler. C'est mieux si le client vous découvre une fois qu'il est installé. L'escalier est fait pour ça allez file !


La gourmande hoche la tête.


Bien madame, oui madame. Je monte attendre en haut.

Edwige se dirige vers les escaliers et remonte bien le bas de sa robe comme Claire le lui a appris. Il faut qu'on voit les mollets et beaucoup plus qu'elle lui avait dit. Alors Edwige découvre ses petites jambes boudinées et grimpe les escaliers.

Arrivée dans sa chambre, la gourmande s'installe lascivement sur son lit, attendant qu'on l'appelle avec plus ou moins d'impatience.
--Eponine

- Il v-vous a f-fait p-peur ? M-moi il n-ne m'ma p-pas f-fait m-mal.

Léger sourire intimidé, il lui a fait peur bien sur, mais ce qui lui fait le plus peur ce n’est pas cet homme crasseux qui en veut à une bourse mais plutôt ce qui allait se passer dans sa chambre avec ce jeune homme, ce qu’elle s’apprêtait à faire, ce saut vers l’inconnu.

Oui un peu.

Rouge aux joues qui monte lorsqu’elle le voit se diriger après quelques mots d’excuse vers Adalaïs, le moment approche et avec lui le stress qui augmente. Elle en est toute retournée que sans bien faire attention, elle en vide le reste de son verre d’un trait.

Eponine, si tu lui faisais découvrir ta chambre ? Et monte donc la bouteille et les verres, vous aurez soif surement !

Oui…oui Madame.

D’une main légèrement tremblante, et d’un sourire qu’elle essaye naturel, elle s’empare du plateau ou se trouve les deux verres et la bouteille, tandis que son autre main saisi le bas de sa robe, dévoilant ses délicats mollets, avant de monter les escaliers doucement jusqu’à sa chambre.

Son cœur bat si fort qu’elle à l’impression que tout le monde peut l’entendre et constater le trouble qui s’est emparé d’elle. D’une main, elle saisie la poigné de la porte de sa chambre qu’elle ouvre doucement avant d’entrer et de poser le plateau sur la table de nuit.
Se souvenir des conseils de Claire, elle doit s’en souvenir et les appliquer si elle ne veut pas qu’Adalaïs ne la jette à la rue.


Vous…voulez bien fermer la porte, pendant que je nous serre un verre.

Voix qui tremble légèrement, main peu assurée lorsqu’elle serre les verres puis se retourne les verres à la main, vers l’homme qui lui fait face et qui soudainement se trouve bien près d’elle.
D’un léger sourire, elle lui tend son verre et trinque doucement en le regardant dans les yeux, comme Claire le lui a appris, le vin commençait à la détendre un peu…
--Claire_de_nuit
Un petit verre, c’est pas de refus, sans se faire prier, elle approche du comptoir et s’empare de son verre. Pour l’ouverture, elles ont eu des émotions mais pas de celles qu’elles attendaient.

Pour le moment, seule Eponine allait avoir des émotions plaisantes, mais cela en espérant qu'elle se souvienne des conseils qu’elle lui avait donnés. D’après ce qu’elle a pu voir jusque là, ça n’avait pas l’air trop mal, la jeunette avait accepté le verre de mignon, et lui faisait voir avec délicatesse ses mollets en montant l’escalier vers la chambre, elle aurait pu remonter un peu plus ses jupons. Pour une première ce n’était pas si mal, restait plus qu’à espérer qu’elle suive le reste de ses conseils. Avec un léger sourire, elle observe Edwige monter les escaliers en remontant franchement ses jupons, même elle essaye de suivre ses conseils, et pourtant elle présent qu’avec elle rien n’est gagné, car celle là est du genre tête en l’air !

Se détournant, des trois jeunets qui montent l’escalier, elle termine son verre et le repose sur le comptoir, prête à regagner elle aussi sa chambre.


Reste avec moi toi, nous avons à parler. Cet incident ne me plait guère, vu le personnage, il n'en restera pas là. Il va falloir le signaler à la maréchaussée, je veux que mon établissement reste respectable. Tu t'en chargeras demain matin. Tu as retenu son visage et son allure pour en faire une description bien précise ?

Etonnant, elle aurait pensé qu’Adalaïs s’en serait chargé elle-même, mais si elle voulait qu’elle le fasse, elle le ferrait.

Oui..Ad… Madame, je pense pouvoir faire une description assez précise à la maréchaussée. Je m’en occuperais demain matin comme vous le voulez.

Ca lui fait bizarre à Claire, d’appeler Adalaïs, Madame, mais elle s’est rendu compte que cette femme a nettement plus de caractère et de poigne que l’ancienne tenancière pour qui elle travaillait. Avec Adalaïs, c’est : elle commande, les autres obeissent, d’où le fait que contrairement à toutes ses habitudes Claire donne du Madame à la patronne et il allait lui falloir faire attention, elle avait failli manquer l’appeler par son prénom…

______________
--Benjamin.


D-dé-déjà ? Voilà que ses pensées elles-même se mettent à bredouiller. Il avait pensé payer et prendre son temps encore un peu avant de monter, mais la madame patronne avait dit que... alors... ben alors il lui sourit, un poil crispé le sourire, rien qu'un poil, mais long, le poil, et se tourne vers Eponine.

La demoiselle a déjà le plateau en mains et découvre un joli mollet qui le met dans tous ses états, il la suit, obnubilé par ce carré de peau dénudé. A un moment, tout de même, il pense à refermer sa bouche. Un sourire niais s'affiche sur ses lèvres, bientôt... bientôt...

- F-fermer la p-porte ? B-bien s-sûr !

C'est qu'ils sont déjà arrivés en haut. Déjà... Il déglutit et obtempère, fermant la porte d'une main tremblante. Il se tourne et se retrouve près, bien trop près... quoique pour faire ce qu'il est venu faire, il leur faudra être bien plus près encore. Il prend le verre qu'elle lui tend, se perd dans les yeux de la catin et vide son verre, d'un trait.

Un autre verre, ensuite, il se sert seul, finit la bouteille sur le suivant d'ailleurs, rapidement. Son sourire s'étire sur ses lèvres. L'alcool débute son office, il ignore certes tout de la procédure à suivre mais sait que pour la suite, sa chemise est de trop. Il l'ôte donc ainsi que ses bottes, ne garde que ses braies. Ça, il n'ose pas.Ainsi accoutré, il s'avance vers la dénommée Eponine et, pataud, reste là sans bouger. L'effet alcoolisé n'est pas encore à son paroxysme, c'est qu'il n'est pas tout petit le bestiau.
--L_gamin
[Dans une taverne, non loin de là]

Le môme se prit un coup de pied au derche qui l'envoya bouler au milieu de la pièce. Le tenancier pointa sur lui un doigt menaçant, l'assaisonnant d'insultes en tous genres. Il finit sa diatribe par une promesse de nourriture lorsqu'il aurait fini son boulot, à savoir, servir l'client et faire ses quat'volontés.

C'est donc un gamin, ou plutôt une gamine pleurnicharde qui n'est plus si jeune, une quinzaine d'années bien tassées, mais si peu nourrie qu'elle en est restée bien petite et bien maigre, qui s'avance vers un homme fort peu avenant.


- B'soir m'sieur. Z'vez soif ? Qu'voulez boire ? C'du sang là sur vot'tête ? Envie d'aut'chose ?


Un sourire qui se voulait vendeur, au milieu des larmes et de la crasse, c'est bien les larmes, ça lave un peu. La gamine attendait le bon vouloir du client, rajustant ses haillons.
--Adalais


Adalaïs reste attentive à la réaction de Claire. Elle la teste. Elle veut voir en elle quelqu'un sur qui compter.

Oui..Ad… Madame, je pense pouvoir faire une description assez précise à la maréchaussée. Je m’en occuperais demain matin comme vous le voulez.

Adalaïs sourit. Bonne réaction jeune fille ! A cet instant la patronne su qu'elle pourrait compter sur 'sa' fille quoi qui se passe.


Toi ! mais seulement toi ! tu peux m'appeler par mon prénom. Pour les deux autres on verra plus tard. Maintenant qu'elles sont plus ou moins occupées dis moi ce que tu penses d'elle ? Je veux pouvoir me reposer sur toi.

Elle avait eu l'habitude de se reposer sur Adalbéron, mais voilà, celui ci s'était fait prendre et Adalaïs veut pouvoir compter sur quelqu'un. Elle ne sait si Claire l'a deviné, mais à cet instant, elle teste la jeune femme pour être totalement sure d'elle.
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