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[RP] "Aux plaisirs avant tout" maison aixoise de charme.

--Claire.de.nuit
Capable ? bien sur que j'en suis capable ! Je suis l'homme de la situation jolie dame ! Celui qu'il vous faut pour pas vous faire ennuyer. Laissez moi essayer et j'vous montrerait !

Elle le regarde et voit bien la lueur dans ses yeux et les braies qui se tendent, elle a l’habitude Claire, elle sait l’effet qu’elle peut faire aux hommes, celui-ci n’est pas bien différent des autres…juste un peu plus sale, mais pas pour longtemps !

Claire, tu as raison, voyons ce que cet homme peut donner. Tu veux bien lui indiquer une des chambres libre et lui donner des instructions pour qu'il se décrasse ? on va avoir besoin de lui rapidement...

Bien Adalaïs puis se tournant vers la Capable un léger sourire ironique - Capable…nous verrons. Venez suivez moi.

Lui tournant le dos, elle se dirige vers l’escalier qu’elle remonte gracieusement, une main relevant le bas de sa robe, dévoilant légèrement ses mollets et laissant libre sa marche.
Nul besoin de se retourner pour savoir s’il la suit, elle l’entend derrière elle et elle le sent aussi. Elle s’arrête devant une chambre, l’une des rares non occupée étant trop petite pour en faire une chambre correcte pour recevoir leurs "hôtes", ça ferra très bien l’affaire pour la Crapule, elle ouvre la porte et se tourne vers elle.


Entrez vous trouverez ce qu’il vous faut pour vous laver… - en souriant, elle laisse ses yeux faire un mouvement de haut en bas sur celui qui lui fait face avant de revenir sur les yeux de la crapule, ça fait toujours leur effet sur les hommes... et n’hésitez pas à frotter sur toutes les parties de votre corps…je reviens avec des effets corrects.

Sur ce, elle lui tourne le dos et se dirige vers le grenier, elle sait ce qu’elle cherche, une vieille malle contenant des effets d’hommes, cadeaux oubliés de nombreux clients. Comme quoi ça sert de ne rien jeter ! Après avoir fouillé quelques temps, elle trouve ce qui lui semble correspondre à la carrure de la Crapule et se dirige vers la chambre qu’elle lui a assignée, ouvrant la porte sans frapper pour trouver une Crapule nue et lavée. Au moins, il a fait ça correctement pense-t-elle en tendant sans un mot les vêtements propres à la Crapule dont le corps réagit à sa présence...des hommes nus elle en a vu et en verra d’autre, pas de quoi s’émouvoir d’en voir un devant elle en cet instant, même si ces messieurs quel qu’ils soient, ont l'égo de penser être les plus beaux, les meilleurs…alors la Crapule qui s’habille la laisse encore plus sans réaction

Venez…non attendez, remettez moi bien votre chemise …oui là ça dépasse…voilà c’est mieux !

On est perfectionniste ou on ne l’est pas, l’escalier descendu, elle se dirige vers Adalaïs suivit de la Crapule.

Joli travail Claire. Si nous appelions cet homme Gontrand ? C'est un nom passe partout et mieux que La Crapule.

Merci. Gontrand …- elle laisse le mot résonner pour s’en faire une idée et ca lui plait…- oui Gontrand c’est bien, la Crapule ça aurait pu dissuader nos « hôtes » de rester . puis entendant le bruit au dehors Qu’est ce qui se passe ?
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--Benjamin.


Non, non, non ! Ce n'était pas ainsi qu'il imaginait les choses. Alors qu'il plane à cent pieds du sol, le voilà qui atterrit brusquement, s'écrase même lorsque son regard croise le sien. Elle n'aime pas ! Pire ! Elle semble avoir mal !
Est il si piètre amant qu'il fasse souffrir la première femme qu'il connait enfin ? Il n'ose bouger, il a peur que les larmes qu'il voit perler aux coins des yeux de la demoiselle ne s'écoulent s'il se meut. Et, au vu de la crispation de son visage, ce ne sont guère larmes de joie.

Pourtant, tout avait si bien commencé ! Et puis... il est si bien malgré la réaction de la catin. N'a t il pas payé pour cela ? N'est ce pas son emploi ? S'il est si mauvais, qu'elle lui apprenne ! Elle a choisi son métier ! Il est bien loin de s'imaginer qu'elle ne connait que la théorie... et encore, et qu'il n'est pour rien, en tous cas ses capacités, dans la grimace qu'elle lui offre. Après tout, il est homme, et homme engoncé jusqu'à la garde dans la donzelle, il serait bien difficile de lui faire changer d'endroit. D'ailleurs, il y reste. Un murmure, rauque, s'échappe de ses lèvres entre deux baisers censés la détendre, son bassin demeurant immobile, encore.


- Suis je si mauvais ? Détendez vous, je n'aime voir vos yeux embués.

Alors, sans se mouvoir toujours, il s'en vient gouter à nouveau ses lèvres, son cou, sa gorge... ses mains s'y perdent, il la veut... mais en joie. Ne dit on pas fille de joie ? Elle lui doit un sourire, du plaisir consentit, non subit. Il la veut, il veut qu'elle aime ce qu'il lui fait, il veut garder un véritable souvenir de ce moment, alors, il sera patient. Ou pas. Si vraiment elle ne se décide pas... Une lueur passe brièvement dans ses yeux au regard si doux. Regard qui revient bien vite à la normale, contemplant la douce Eponine. Il lui sourit, ses mains la parcourent tant et plus. Un léger grognement s'échappe de sa gorge alors que, imperceptiblement, son bassin se met en mouvement, légèrement tout d'abord...
--Eponine.


L’étonnement, elle voit l’étonnement dans les yeux de son premier client, il ne semble pas comprendre pourquoi elle a mal, ce qui la fait souffrir, n’a-t-il pas senti qu’il était le tout premier, ne sait-il pas rendu compte de ce qu’il venait de lui prendre, de lui faire perdre plus exactement ?

Suis je si mauvais ? Détendez vous, je n'aime voir vos yeux embués.

Deux baisers, ce murmure doux prononcé d’une voix plus rauque qu’au début …apparemment non, il ne sait pas, ne c’est pas rendu compte...il le découvrira plus tard lorsqu'il verra les draps, même si là, il est à milles lieux de les observer.

Je…non…c’est que…

Comment lui dire qu’il est le premier ? Que d’après Claire, il était normal qu’elle ait mal, même si elle ne pensait pas à ce point là, il est si grand et elle se sent si petite par rapport à lui, stupidement elle pense que c’est sans doute pour cela qu’elle a mal, et ça lui fait peur pour la suite…il a payé pour, il va continuer, même si là il, elle le sent il ne bouge plus.

Se détendre, il a peut être raison, surement que si elle se détend qu’elle aura moins mal…de nouveau des baisers, des caresses, qu’avec sa nouvelle expérience de la chose, elle sent plus pressantes, plus avides, plus affirmées qu’au début, mais qui l’enchantent toujours et font revenir les sensations délicieuses qui s’étaient envolées sous la douleur.
Il la regarde, lui sourit, ses mains…ohhh….oui, elle aime cette caresse, cette pression de sa main sur son sein…et sans s’en rendre compte, elle lui sourit timidement alors que doucement il entame une danse voluptueuse avec son bassin, elle n’a plus mal…elle n’a plus mal, mieux, elle a l’impression de s’envoler, les sensations sont…indéfinissables…elle ne trouve pas les mots.
Elle prend conscience alors de sa chance, il a fait attention à elle, à la douleur qu’elle ressentait, et fait ce qu’il fallait pour qu’elle disparaisse, elle prend encore plus conscience de sa chance, que Claire l’avait mise en garde « souvent les hommes ne font attention qu’à leur plaisir sans faire attention au tien… » et un vrai sourire éclaire son visage, alors qu’elle plonge à nouveau ses yeux dans les prunelles de Benjamin, le désir qu’il fait monter en elle, l’enflamme si bien, qu’elle se sent parcourue par la fièvre. Mieux que le vin, il lui fait perdre la tête, elle ne veut qu’une chose : lui, qu’il ressente ce qu’elle ressent , et pour cela, transporté par ce désir là, elle lui rend ses caresses, ses baisers, avide du désir d’en avoir plus aussi, alors
qu'il va et qu'il vient au creux de ses reins...
--Edwige


Elle est un peu décontenancée quand la patronne lui propose de manger la tarte. C'est si gentil de sa part, mais et si elle était empoisonnée cette tourte ?

Elle hésite la roudouillarde et regarde la tourte avec des yeux remplis de gourmandise. On lui a toujours dit que la gourmandise la perdra, mais comme il faut bien mourir de quelque chose !


Merci madame.

Elle ne peut plus reculer Edwige, elle vient de dire merci donc il faut qu'elle croque. Elle se moque bien de ce qui se passe autour, elle est tout à son tête à tête avec cette magnifique gourmandise.

Elle coupe une première part et la croque doucement. Elle est délicieuse la tourte. Le jus lui coule dans la gorge et elle s'en repait avec délice. Elle est au bord de l'extase en croquant un deuxième morceau.

Si elle est ici pour prendre du plaisir, c'est bien celui là qu'elle préfère. Celui de la bouche. C'est pour la gourmande, aussi bon qu'un orgasme. Troisième morceau elle ne tient plus la gourmande et elle pousse des petits soupirs de plaisir.

Doucement, elle déguste, elle prend plaisir à ce met délicat. Le dernier morceau croqué elle est au bord de la pâmoison... décidément oui sa gourmandise la perdra mais elle s'en fou la gourmande, elle prend son pied comme ça...
--Adalais

Qu’est ce qui se passe ? Adalaïs se tourne vers Claire et sourit. La jeune femme n'aurait-elle pas l'habitude de ce genre de comportement ?

Rien que des frustrées qui jalousent notre mode de vie et se permettent de faire fuir le client. Vu la stature de l'homme ... c'est peut être mieux pour vous les filles.

Au loin, des échos différents, des rumeurs, des cris. Elle connait cela Adalaïs, elle l'a déjà vécu et s'imagine alors les profits que cette situation peut engendrer. Elle s'approche de la fenêtre, on ne voit rien encore. Et elle imagine déjà sa maison pleine de soldats prêts à venir se détendre et surtout vider des bourses en tout genre.

La patronne se détourne de la fenêtre, et s'approche de Claire.


Je te confie la maison ma belle, je crois, si je ne me trompe pas que bientôt nous aurons beaucoup de monde ici ! Mais je veux voir ce qu'il en est.

Adalaïs monte dans sa chambre pour aller récupérer un châle chaud et sort dans les rues à la recherche de renseignements. Si comme elle avait cru les rumeurs, une guerre se préparait, elle pourrait proposer aux soldats de venir se détendre entre ses murs ... et pas seulement entre les murs ... Un sourire aux lèvres, la patronne de la maison close resserre les pans de son châle, juste assez pour lui donner chaud, mais pas de trop afin de laisser transparaitre ses charmes, qui, malgré son âge mur sont encore tentant, elle s'aventure dans les rues d'Aix à la recherche de clients...

Rp bien entendu ouvert à tous n'hésitez pas à venir vous égayer ...avec ou sans PNJ ...
--La.crapule


GontrandComme ce nom sonne doux aux oreilles de la Crapule, c'est la première fois depuis des années qu'on lui donne un nom. Au final elle est heureuse de sa hardiesse la Crapule et d'avoir osé changé d'employeuse. Il regard son costume tout propre, et se souvient encore des douces mains de Claire qui ont arrangé sa chemise, de la douceur de l'eau parfumée du bain. Ici la Crapule, enfin Gontrand, sait qu'elle ... qu'il sera bien traité.

Et peut être ... peut être payé en nature ce qui était bien impossible avec l'autre furie. La seule chose qui angoissait la Crapule à cet instant, c'était que la furie en question tombe sur elle enfin lui ... Mais il ne voyait pas ce que quelqu'un comme elle viendrait faire ici.

Alors elle se rassure la Crapule, elle aurait voulu accompagner sa patronne dans les rues pour la protéger, mais comprit que sa place était là. Alors la Crapule s'adressa à Claire.


Qu'est ce que je dois faire demoiselle Claire ?

La Crapule ne peut s'empêcher de lorgner sur le décolleté de la demoiselle. Il y plongerait bien ses lèvres affamées...
Enored
La rouquine avait passé la fin de la journée à écumer la campagne à la recherche d'Edonice. A la nuit tombée, elle s'était décidée à abandonner son cheval pour qu'il se repose mais avait continué à pied.

Des paysans semblaient avoir vu la môme dans la campagne en direction de la frontière. Cela n'avait rassuré la rouquine qu'à moitié, surtout qu'à mesure que le temps passait, elle se demandait si cette entêtée n'avait pas tout simplement rejoint Aix pour s'enrôler dans une armée.

Si jamais cette hypothèse se vérifiait, toute Rastignac qu'elle était cette petite peste se prendrait une bonne raclée. Même si elle se mettait en danger, la rouquine se dirigeait vers la ville, capuche remontée pour dissimuler tant sa chevelure de feu que son visage. Elle fouillait les rues, les tavernes, posant des questions mais personne n'avait vu la môme.

L'Irlandaise avait fini par faire le tour de la ville et, le regard fixé au sol marchait en direction de la sortie. Elle devait réussir à retourner à la Pioline avant que les portes de la ville ne se ferme. Elle ne fit pas attention à la femme qui marchait, venant à sa rencontre et la percuta. Grognement de la rouquine tirée de ses pensées ... elle leva la tête sans pour autant découvrir son visage.

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--Les.trois.bigotes


Elles étaient contente les trois vieilles, les trois bigotes inséparables, prêtent à en découdre avec quiconque se mettrait sur le chemin de la lumière, qu’elles s’étaient assigné…et oui rien que ça ! Malgré leur âge très avancé nos trois bigotes avaient se vaste projet pour la Provence…la rendre plus pratiquante, plus tournée vers Dieu…du fanatisme disaient certain, des vieilles folles disaient les autres…nos bigotes laissaient glisser les injures sur elle, comme glisse l’eau sur les plumes d’un canard, elles laissaient glisser et avançaient. Peut importe pour elles, qui se trouverait à la tête de la Provence demain les Français ou d’autres…elles s’en moquaient parfaitement, tout ce qui importait c’était l’Eglise, Dieu !

Recul, retourne sur tes pas et fait pénitence !

Tu seras peut être sauvé !
Prie pour que ton âme échappe aux flammes de l’enfer !

C’est qu’elles y croyaient en leur mission, les trois veilles, elles étaient contente ce soir, elles auraient au moins empêché une âme de se perdre, l'homme prenait la poudre d'escampette...tout occupée qu’elles étaient à sauver l’âme de cet homme, qu’elles n’en avaient pas vu la tenancière de l’établissement sortir, ce n’est qu’en se retournant pour chercher un moyen de forcer les lieux, qu’elles virent l’ombre d’une femme …et le sang de nos trois bigotes ne fit qu’un tour !

Catin ! Hurla Gertrude
Femme du Malin, quitte notre ville ! cria à son tour Geneviève
Vas griller en enfer ! Quitte la Provence ou les foudres de Dieu s’abattront sur toi !
Repentez-vous ! Faites pénitence de vos péchés et Dieu vous pardonnera !

Fichtre ! Elles étaient remontées les bigotes, elles y croyaient dur comme fer à leur mission, mais leur grand âge ne leur permettait pas de prendre en chasse cette femme souillée …
--Adalais


"- Catin !
- Femme du Malin, quitte notre ville !
- Vas griller en enfer ! Quitte la Provence ou les foudres de Dieu s’abattront sur toi !
- Repentez-vous ! Faites pénitence de vos péchés et Dieu vous pardonnera !"

Dans son dos, les frustrées hurlent et Adalaïs n'en a cure. Elle les pensait occupées avec l'improbable client. Sur elle, les insultes glissent. Au contraire, elle se redresse fièrement et laisse éclater un rire machiavélique pour toute réponse.

La patronne se moque bien de ce que ces vielles vont pouvoir ressentir. Effroi certainement et elle poursuit fièrement son chemin.

Au fils des gens croisés, son intuition première se confirme. Le Comté est en guerre et la ville est en état de siège. D'ailleurs un soldat lourdement armé s'approche d'elle. Mais il ne la voit pas. Adalaïs continue, bravant cet homme impudent pour qui elle a l'air transparente et veut s'écarter au dernier moment mais elle bouge trop tard, il la percute en grognant manquant de la faire tomber. Il s'arrête et la regarde, mais elle ne distingue pas son visage. La seule chose que la tenancière voir c'est l'épée au côté, l'arc en bandoulière et regrette presque d'avoir été aussi hardie.


Holà soldat ! Un peu de tenue ! excusez vous tout de même. Vous venez de chahuter une dame ! Je connais un endroit où vos ardeurs pourront s'exprimer ! Si vous vous excusez votre première nuit sera offerte, vous pourrez ainsi venter le mérite de nos filles à vos compagnons d'armes.

Le ton enjoué, Adalaïs espéra ne pas finir égorgée dans un fossé pour avoir provoqué l'homme.
Enored
Sous sa capuche, la rouquine observait la femme qui lui faisait face. Un décolleté provocateur, un châle qui ne cachait rien ... et une espèce d'air hautain. Une file de joie ...

Holà soldat ! Un peu de tenue ! excusez vous tout de même. Vous venez de chahuter une dame ! Je connais un endroit où vos ardeurs pourront s'exprimer ! Si vous vous excusez votre première nuit sera offerte, vous pourrez ainsi venter le mérite de nos filles à vos compagnons d'armes.

S'excuser ? hors de question et puis ... La mercenaire écarquilla les yeux. Soldat ... un peu de tenue ... exprimer ses ardeurs ... compagnons d'armes ... cette folle la prenait pour ... un homme ! A cet instant, la rouquine ne su si elle devait en rire ou lui sauter au cou. Elle baissa le regard et se dit qu'effectivement, dissimulée sous sa cape elle pouvait ... ressembler à un homme. Elle releva la tête brusquement ce qui fit tomber sa capuche.


J'veux bien parler de vos filles d'joie à mes compagnons d'armes mais d'là à aller gouter leurs charmes ... Vous d'vez sur'ment être au courant de tout ou à peu près ... Z'auriez pas vu une mome, brune aux yeux bleus de 11 ans tenter de se faire embaucher par les soldats ? ou se balader en ville ?

Tentative quasi désespérée de la rouquine pour retrouver Edonice...
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--Adalais


Non d'Aristote ! Une femme, c'est une femme !

J'veux bien parler de vos filles d'joie à mes compagnons d'armes mais d'là à aller gouter leurs charmes ... Vous d'vez sur'ment être au courant de tout ou à peu près ... Z'auriez pas vu une mome, brune aux yeux bleus de 11 ans tenter de se faire embaucher par les soldats ? ou se balader en ville ?

Une femme avec un drôle d'accent. Cheveux roux, yeux verts ... La patronne de la maison de charme en avait vu du monde et sut reconnaitre immédiatement une mercenaire. Le coeur d'Adalaïs accélère. La femme a l'air nerveuse. Elle cherche une gamine, pour lui faire quoi à la gamine ?


Pour ce qui est des garnisons je ne sais damoiselle, je n'ai pas encore vu les soldats. Et je ne l'ai pas vue non plus dans les rues. C'est que j'ai ouvert mon établissement aujourd'hui alors j'étais fort occupée. Mais n'hésitez pas à venir me voir dans mon établissement, non pour exprimer vos ardeurs, je prendrais des renseignements auprès de mes clients, peut être qu'un d'entre eux l'aura croisée ...

[i] Adalaïs regarde la femme, la dureté de son visage, de son regard. Elle connait ces regards, quelqu'un qui a du voir des bien des choses difficiles. La maquerrelle la salue et poursuit sa route sans attendre la réponse, en sortant de son établissement, elle cherchait des clients pas des ennuis.
Enored
L'Irlandaise hoche la tête pour toute réponse. Passer à son établissement ... comment l'aurait elle ... ah oui ... "aux plaisirs avant tout" elle avait lu ça sur une enseigne, ce devait être là bas. La rouquine remonta sa capuche et s'écarta d'un pas sur le côté pour laisser passer la fille de joie, pivotant sur les talons pour regarder vers quel endroit la femme se dirige.

Légère hésitation ... allait elle voir les troupes pour poser des questions sur la môme ? Malgré sa sieste de l'après midi, la fatigue se faisait sentir ... aussi, la rouquine décida de rejoindre le campement des Trévières. Remontant sa capuche pour dissimuler son visage, le regard fixé aux pavés pour éviter de crotter ses bottes, la rouquine reprit sa route. En passant, elle vit trois vieilles furies. Elle invectivaient la ruelle vide. L'Irlandaise leva le regard et revit la fameuse enseigne. Étrangement elle eu envie de d'entrer pour se détendre un instant ... hochement de tête ... elle connaissait un autre endroit où se détendre. Elle regarda les trois vieilles, à leurs tenues et leurs propos, elle était contente de se cacher sous sa capuche et ne pas entendre le mot infamant qu'elles n'auraient pas hésité à prononcer.

Par réflexe, elle posa une main sur sa tempe, trace d'un très vieux 'chatiment' de la part du premier qui avait prononcé le fameux mot ... la rouquine secoua la tête et poursuivit sa route vers le campement de son ami.

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--Claire_de_nuit
Rien que des frustrées qui jalousent notre mode de vie et se permettent de faire fuir le client. Vu la stature de l'homme ... c'est peut être mieux pour vous les filles.

Claire hocha la tête, ainsi c’était donc ca, elle s’en doutait un peu mais bon on ne savait jamais, avec les bruits qui courraient en ce moment sur la possibilité d’une guerre, ça aurait pu être tout autre chose.
Et Adalaïs pensait que c’était mieux pour elles que le client ait fuit, et bien ça donnait un aperçu du client, il devait être sérieusement rustre, parce que elle imaginait mal Adalaïs refuser un client et l’argent qui pouvait aller avec !


Je te confie la maison ma belle, je crois, si je ne me trompe pas que bientôt nous aurons beaucoup de monde ici ! Mais je veux voir ce qu'il en est.

Et ben, quand Adalaïs disait vouloir lui faire confiance et faire d’elle son « bras droit » ce n’était pas des paroles en l’air…Claire saisissait bien toute la confiance et les responsabilités qu’Adalaïs venait de lui confier et le fait qu’elle n’avait pas intérêt à faire un faux pas pendant son absence.

Bien Adalaïs. Faites attention ...

Elle regarda la patronne monter dans sa chambre un instant et reporta son regard dans la taverne : Edwidge s’empiffrait dans un coin, toujours aussi gourmande...mais bon vu qu’Adalaïs le lui avait permis ; La Crapule se trouvait à ses cotés, enfin plutôt le désormais Gontrand, et en y regardant de plus près, il était nettement mieux qu’avant, lavé et habillé il était presque intéressant, presque.

Qu'est ce que je dois faire demoiselle Claire ?

Sourire de Claire au demoiselle et au regard qui plonge dans son décolleté…les hommes sont bien tous les mêmes, attirés par les rondeurs, les charmes, si prévisibles et si facilement influençables…un pas pour se rapprocher de Gontrand, juste assez près pour l’obliger à la regarder dans les yeux plutôt que dans le décolleté …

Ce que tu dois faire ? Dans un premier temps, tu nous débarrasses des gêneurs qui se trouvent dehors et qui vont faire fuir la clientèle -main de Claire qui se pose de manière délibérée sur le bras de Gontrand une fois fait, tu reviens te mettre au chaud à l’intérieur et tu restes près à mettre tout éventuel gêneur et rustre dehors si je te le demande…

Confiante. Claire était confiante, pour le moment tout se passait bien pour elle, elle avait bien fait de suivre Adalaïs quand celle-ci le lui avait proposé. Sans plus faire attention à Gontrand, elle dirigea son regard vers l’étage ou Eponine était avec son premier client en se demandant si cette dernière avait suivi tous ses conseils pour sa première fois….
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