Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] "Aux plaisirs avant tout" maison aixoise de charme.

--Adalais


Un petit moment de répits pour Adalaïs qui réussit à faire comprendre à Claire qu'elle a besoin d'elle, sans l'avouer totalement. Se reposer sur quelqu'un elle en rêve, elle sait à présent qu'elle a la personne sur qui compter, d'ailleurs, elle s'occupe du client qui vient d'entrer. Adalaïs écoute vaguement ce qu'il dit lorsqu'on frappe à la porte. Il demande à passer plusieurs jours. Aurait-elle trouvé son portier ?

La tenancière ouvre la porte sur personne ... ah si une enfant. Une enfant avec une tourte de la part d'un admirateur amoureux. La môme est aussi crasseuse que celui qu'elle a délicatement raccompagné vers la sortie. Sa fille ? Peut être ... Adalaïs se méfie et fait une tentative. Elle prend la tourte des mains de l'enfant et lui désigne une petite table, non loin du comptoir, hors de vue de la fenêtre. Et puis elle se souvient, la môme de la taverne d'à côté, maltraité par l'ivrogne de patron ... Mais elle continue dans on idée sait on jamais.


Assied toi là gamine, tu as plus besoin de cette bonne tourte que nous. Si tu restes bien sage dans ce coin tu ne seras pas vue, personne n'en saura rien. Et si tu m'en dis plus sur celui qui te l'a confiée, tu auras une belle récompense. Alors ? Je t'écoute !

Tout en parlant, la tenancière est partie chercher de quoi couper la tourte ainsi qu'une tisane fumante pour la môme qui mérite bien un peu d'attention. Si Adalaïs pouvait s'occuper d'elle, elle serait même belle cette môme ... peut être, plus tard .. il va falloir l'amadouer et surtout lui rajouter un peut d'épaisseur entre la peau et les os ...
--Legenty


Ah non putraille de putraille, on avait jamais dit qu'elle rentrerait la morveuse !
Maintenant, il est là comme un con et il ne sait plus ce qui se passe là-dedans.
Arrgggrrrr... il sent que ça l'énerve là, et quand il est énervé ben... ça va pas quoi !
Ça va couiner dans les ruelles. Si elle ressort pas dans deux minutes, sûr il l'égorge sur place.
Et après, il rentre dans le gourbi et il bute tout le monde. Maintenant qu'il a un couteau, c'est comme s'il était invincible.
C'est qu'il est salement rapide avec un couteau. L'expérience !
Merdaille, il s'est coupé tiens ! Arrggrrrrrrr...
Il coupe bien ce couteau tout neuf.
--Cribla


Une envie de ce vidé l’esprit ou autre chose, surement les deux, non plus l’autre chose.
Un établissement ce dresser devant lui pourquoi en profiter, hummm il en avait déjà l’eau a la bouche.
Il était a quelque mètre de ces établissement et il avait trop hâte de voir a quoi pouvais bien ressembler toutes ces donzelles qui allait ce donnait a lui, mais une a la fois ca suffisait, le faite de pouvoir en choisir une qui allait être toute a lui, lui donnait un air supérieur.
Bon il espérait quelles avaient la forme les filles car lui il avait une forme olympique, il allait en croquer une tout cru.
Ca bourses était bien rempli, les autres aussi.
Devant la porte il frappa de ces gros doigts.
Poum poum poum…
--Claire_de_nuit
Avec plaisir avec plaisir ! Et tous les autres plaisirs qui sont possibles aussi. Dites moi, est-ce possible de passer ici plus qu'une nuit ?

Elle le regarde s’approcher d’elle, l’œil brillant de cet éclat qu’elle connaît si bien, qu’elle reconnaît chez ses clients, et pour stopper cette approche un peu trop rapide à son goût, elle prend son verre et trinque avec lui...il va attendre un peu le bougre, elle lui ferra même faire une petite toilette avant.

A votre santé messire – œil charmeur lorsqu’elle le regarde – et aux nombreux plaisirs que vous trouverez ici à n’en pas douter.

Doucement, elle porte à ses lèvres son verre, tout en essayant d’évaluer l’homme qu’elle a face à elle, il souhaite rester plus qu’une nuit, en voilà un qui sait ce qu’il veut ! Les clients ne restent pas plus d’une nuit, ici ce n’est pas une auberge, mais un portier…elle en parlait juste à l’instant à Adalaïs et voilà qu’elles avaient une recrue possible…restait tout de même à savoir ce qu’il pouvait donner, une fois propre et bien habillé, parce que là en l’état actuel, il ferrait plus peur aux éventuels clients qu’autre chose !

Pour ce qui est de rester plus d’une nuit, ça pourrait être possible, mais ce n’est pas moi qui prend la décision regard qui se tourne vers Adalaïs dont elle croise le regard un instant, regard qui lui procure une légère hésitation quand à savoir si elle peut continuer de tester un peu cet homme…et après cette légère hésitation, elle continue, après tout, Adalaïs lui fait confiance…- Nous avons besoin d’un homme fort pour les éventuels… indésirables. Ce serait pour vous l’occasion de rester plus d’une nuit, mais reste à savoir si vous en êtes capable !

Elle le regarde de haut en bas, comme pour mettre en doute le fait qu’il en soit capable, puis porte à ses lèvres son verre, l’œil scrutateur toujours sur lui. Elle veut savoir s’il sait garder son calme, un portier qui s’énerve pour un oui ou un non, ce n’est pas bon…
______________
--Les.trois.bigotes


Dans la rue, trois ombres qui avancent. Trois vielles ridées, le dos légèrement courbé, non pas par le dur travail au champ, mais par les inlassables prières. Le but de ces trois vieilles : ramener le plus d’âmes perdues vers Dieu.
Vers ou se dirige ces trois vieilles, ces trois bigotes comme les appellent certains ? Vers un lieu de perdition, voyons ! A cette heure de la journée, alors que tout bon aristotélicien devrait être chez lui me direz-vous ! Et oui à cette heure, car il n’y a pas d’heure pour ramener les âmes perdues vers Dieu, et ça nos trois bigotes : Gertrude, Germaine et Geneviève, l’ont bien compris !

Trop de lieux de perdition, trop peu de personne à la messe dominicale, trop de fricotage, de laisser aller chez les jeunes et les moins jeunes, le monde tournait à la catastrophe, et elles allaient remédier à ça ! Gertrude la meneuse du groupe, l’instigatrice de ce grand projet menait la marche, elle menait la marche vers le lieu de perdition qui s’était crée récemment, vers ce lieu qui devait ouvrir.


Tu es sur que c’est par là ? *murmure dans la nuit !*
Bien sur que c’est par là, tu sais que je ne me perds jamais ! *regard vers Germaine et Geneviève qui lui semblent à la traine* Avancez donc plus vite, ça devait ouvrir ce soir, ça doit déjà être ouvert et en train de pervertir les hommes !*murmure autoritaire et impatient de Gertrude*
Oui, oui on avance, il faut les ramener sur le droit chemin !
Oui et les femmes aussi, ces pauvres créatures perverties par le Sans Nom!

Et nos trois bigotes à force d’avancer étaient presque arrivées, un passage à droite, une rue à gauche et les voilà à deux maisons de l’entrée de ce lieu de débauche ! Et que voient-elles nos trois bigotes ? Un homme, un homme devant la porte de ce lieu de débâcle, un homme qui attend pour pervertir son âme ! Et vous pensez bien que nos trois bigotes, en voyant cette future âme perdue et peut être déjà perdue n’allaient pas rester là sans rien faire ! En un quart de tour - de tour d’aiguille de l’horloge du clocher hein - et donc en un quart de tour, nos trois bigotes se précipitèrent sur le jeune homme, car vu leur âge avancé, il ne pouvait être que jeune.

Va deretro satanas !

Nos trois bigotes venaient de crier cela à la face de l’homme, comme les guerriers hurlent leur cri de guerre en chargeant leur adversaire ! Trois vieilles, deux d'elles la canne à la main, le dos courbé qui avancent d'un pas décidé en criant leur cri de guerre, vous pensez bien que ça fait un drôle d'effet à qui ne s'y attend pas !

Allez vous en de ce lieu de perdition !

Retournez chez vous ! Partez !
Allez prier pour le salut de votre âme !

Nos trois bigotes n’étaient pas encore dans le lieu de perdition à proprement parler, juste devant sa porte mais déjà elles s’emportaient, s’échauffaient et parlaient presque toutes en même temps ! Allez savoir comment l’homme allait réagir face à ses trois vieilles qui débarquaient de nulle part, alors qu’il attendait simplement qu’on lui ouvre la porte afin de vider le contenu de toutes ses bourses ?
--La.crapule
Ah quelle beauté, c'est qu'elle est hypnotisée la Crapule. Elle s'installerait bien dans cet endroit à vie. Mais pour ça, elle doit faire ses preuves la Crapule. Elle avale une gorgée et tente de lisser ses habits qui un jour ont été neufs et à l'impression que cela empire les chose. Ha elle ferait tout pour la belle demoiselle qui la regarde la Crapule !

Capable ? bien sur que j'en suis capable ! Je suis l'homme de la situation jolie dame ! Celui qu'il vous faut pour pas vous faire ennuyer. Laissez moi essayer et j'vous montrerait !

Légère lueur de défi dans le regard lubrique de la Crapule qui ferait tout pour pouvoir tirer son coup là maintenant tout de suite. Légère bosse dans les braies et la Crapule espère que celles ci, usées par le temps vont tenir le choc ... C'est qu'elles ont pas l'habitude ses braies ...
--L_gamin.
Rentrer ? Rentrer ici ? La gamine ouvre grand les yeux, elle n'ose croire qu'on la fasse entrer, s'asseoir même, sur un des beaux fauteuils du salon. Elle n'ose, mais elle n'a guère le choix en fait. La dame Adalaïs l'impressionne. Mais... et Lui ? Lui qui est dehors ? Elle n'a pas droit à la tourte... ce n'est pas pour elle.

Et s'il se mettait en colère ? Elle ne veut pas risquer cela. Mais décevoir la dame ? Elle est tiraillée, la môme, elle ne sait pas, elle ne sait plus. Il a été vraiment gentil avec elle. Il serait déçu, elle ne veut pas le décevoir. Un regard désolé sur la tourte, c'est qu'elle en meurt d'envie, d'y planter les dents, un regard suppliant à la dame, elle ne voudrait pas la fâcher non plus, la gamine se lève.


- J'saurais vous dire quoiqu'c'soit sur c'messire. L'est gentil et généreux, m'a donné d'sous pour qu'j'vous apporte c'te tourte, vraiment, gentil. Mais là, j'dois y aller, l'patron va m'attendre sinon, j'risque d'me faire gronder. Ne m'ret'nez pas, s'vous plait...
--Adalais.


Oh ce regard, elle le connait ce regard Adalaïs. La gamine est affamée, mais elle a peur. Il faudra qu'un jour elle songe sérieusement à tirer la môme des griffes de son voisin.

- J'saurais vous dire quoiqu'c'soit sur c'messire. L'est gentil et généreux, m'a donné d'sous pour qu'j'vous apporte c'te tourte, vraiment, gentil. Mais là, j'dois y aller, l'patron va m'attendre sinon, j'risque d'me faire gronder. Ne m'ret'nez pas, s'vous plait...

Son intuition est donc confirmée, la môme à la trouille. Alors Adalaïs hoche la tête et la laisse sortir. Elle n'a rien raté de la conversation entre Claire et la 'chose puante' qui est entrée. Mais avec un habit et un bon bain il ferait peut être l'affaire. Dernier regard vers la môme.

File jeune fille, tu remercieras l'homme à l'a tourte. Dépêche toi je ne veux pas que tu prennes des coups à cause de moi.

Regard qui se tourne vers la porte, des cris à l'extérieur. Adalaïs se dirige vers la fenêtre et vois trois bigotes s'approcher en poussant des cris contre son établissement. Elle en a l'habitude la patronne. Elle pousse un soupir et décide de laisser ces folles s'égosiller avant de tourner son attention vers la Crapule. Oui, elle va avoir besoin de ses services.

Claire, tu as raison, voyons ce que cet homme peut donner. Tu veux bien lui indiquer une des chambres libre et lui donner des instructions pour qu'il se décrasse ? on va avoir besoin de lui rapidement...
--L_gamin.
Un sourire empli de reconnaissance adressé à la maquerelle et la gamine saute à bas de son siège, sortant de ce lieu dédié aux plaisirs. Elle dévore des yeux Claire, les tentures, les boissons, au moment de sortir, elle se goinfre le regard de la vision d'Adalaïs... Elle adorerait vivre ici, mais elle sait bien qu'une gamine de la rue comme elle, pouilleuse qui plus est, n'a aucune chance d'y parvenir.

Elle ouvre la porte, s'extrait du lieu à la chaleur accueillante. Un sourire encore aux lèvres, rêveuse. Elle cherche son maitre du regard, pas le patron, non, son maitre. Un sursaut lui échappe alors que les bigotes passent. Un petit cri aussi.

Enfin, elle l'aperçoit. Elle court à lui, vite, de toutes ses jambes. Il semble mécontent. Elle a envie de lui conter ce qu'elle a vu, mais se retient. Elle baisse les yeux, piteuse, elle a été longue. Son regard se pose sur la coupure qu'il a au doigt, elle s'empare de sa main et, n'ayant nul guenille propre pour le panser, le porte à sa bouche, pour nettoyer et en voir l'état.
Beaucoup de sang pour pas grand chose. Elle lui sourit, rassurée, elle avait peur qu'il ne souffre. Libère la main blessée, le sang a l'air calmé.


- La grande dame vous r'mercie. Elle voulait m'n'offrir, mais j'sais que c'n'est pas pour moi, alors j'ai r'fusé. L'est gentille hein ! Et pis L'est belle, j'comprends qu'vous êtes amoureux.

Et maint'nant, 'fait quoi ?


Et ses yeux d'oser se relever pour regarder cet homme qui, entre ses mains, tient sa vie.
--Benjamin..


[ Là où le temps s'est arrêté ]


Oh mon Dieu... Il reprend avec elle, ses doigts se perdent en découverte, il ose, il embrasse, il embrase, il goute, partout, il ne se gêne, elle est à lui, il a payé ! Le jeune homme, désinhibé oublie qu'il ne connait rien, là, il se sent mâle, viril et... impatient. Sa bouche la parcourt toute, enfin, de la taille au front, il ignore encore quels plaisirs il pourrait donner autrement. Il lape, mord, pince, caresse, frôle et étire. Il découvre en fait.

Puis, d'un geste un peu brusque, n'y tenant plus, il se place d'autorité entre ses cuisses, cuisses qu'il imagine habituées, et, vaillant, il se sent mâle, nous l'avons dit, brusque, ignorant de la chose, il s'introduit. Loin, de suite. Il sent bien quelque résistance interne, mais ne s'en inquiète guère, il est rustre un peu.

D'attentif à la demoiselle, il est devenu homme pressé de découvrir. A force de goûter, cela lui en était devenu douloureux. Mais là... Enfermé dans un étau de douceur jusqu'à la garde, il ne bouge plus, écrasant quelque peu la donzelle. Enfin, cette première vague de sensations lui laissant enfin la capacité de bouger en elle, il la regarde, guettant, voulant savoir s'il est bon amant.

Il observe sur son visage, avant tout mouvement. Il veut savoir si ce premier contact lui a plu autant qu'à lui. Quand bien même elle simule, il parait que c'est habitude chez les femmes de ce métier. Il guette, immobile.
--Legenty


Il s'apprêtait à entrer dans la taule juste quand les trois vieilles ont débarqué.
Il aime pas les vieilles. Des cafardeuses. Même quand on leur fait rien, sont toujours prêtes à gueuler au s'cours et à rameuter la garde. Préfère attendre qu'elles soient barrées. Et puis son doigt qui pisse le sang. Rien que ça, elles vont crier comme des poules.
Adieu l'effet de surprise.

Ah ben tiens, la r'voilà la môme. Ça va, elle a eu du bol, il est un peu calmé du coup. Vite, remettre le couteau dans la poche. Pas effaroucher la viande à l'avance.


- Hé hé gamine, ça va, t'as bien accompli ta mission ?... hey, qu'est-ce tu fous ???... P'tain, v'là qu'tu suces le sang maint'nant ?... t'as si faim qu'ça ?
Y t'nourrit donc pas ton vieux ?


Il est presque attendri, merdaille de merdaille, c'est quoi c'affaire ? Elle va quand même pas l'faire tourner aristo la gamine.

- Bon allez, ça suffit, rends moi ma pogne, t'as assez bouffé.
Alors, qu'est-ce qu'elle a dit la morue... euh, la dame ?


... ouais, amoureux tu sais, p'têt pas quand même, faut pas exagérer. Disons juste que j'l'aime bien, juste suffisamment pour y faire une farce gentouilette.
Maint'nant, on va attendre peinards, m'étonnerait pas qu'ça couine d'ici peu d'temps.
Tu vas voir, on va bien rigoler. Hé hé.
Mais prépare toi à courir quand même. Après, on ira bouffer.
Tiens, planque toi là, qu'elle te voit pas si elle sort. Sinon, la surprise s'ra pourrie.


Il la cale dans l'encoignure de la porte et se colle devant. Elle a l'air toute coincée comme ça et d'un coup, ça lui revient, il met la main sur son couteau.

- Bouge pas.
--L_gamin
Elle rit, non fort, habituée à se faire discrète. Un rien de confiance en elle arrivait à force de côtoyer cet homme. Elle ignorait totalement ses pensées contradictoire, simplement, la gamine, elle se sentait bien près de lui.

- Manger ? Non pas Mai..Messire ! J'vérifiais qu'z'aviez pas trop d'malheur à vot'doigt ! Et pour c'qu'est d'm'nourrir, j'attends l'soir, si j'suis bien sage, j'ai l'droit aux restes... Mais là grâce à vous, j'va bien manger !

Elle se planque à l'ordre donné, nulle envie de lui déplaire, elle l'aime bien, vraiment. Il se plaque, fort quand même, il est tout bizarre. Elle ne bouge pas, bien sûr, vu qu'il le lui a ordonné. Elle lève les yeux vers lui, elle le regarde, un regard mouillé de chien triste. Du genre qui attend sa caresse sur la tête.
--Legenty
Crénom d'merdaille, avec son r'gard d'misère, elle lui rappelle son frère.
Enfin, c'était pas vraiment son frère mais il l'a longtemps cru qu'c'était son frère puisqu'y dormaient dans la même cabane.
C'est quand y sont v'nus pour l' tuer qui z'y ont dit qu'c'était qu'un cochon.
P'tain, il l'aimait bien son frère, c'est même le seul qu'il ait jamais aimé sûrement.
Y z'ont payé pour ça les vieux après. Il les a crevés pendus au plafond, tout pareil. Et p'têt même qui z'ont geulé plus fort que son frère. En tout cas, y z'ont bien gueulé, ça, c'est sûr. Des fois, la nuit, il les entend encore.

L'est maline cette merdeuse, elle arrive toujours à s'en tirer, comme par miracle.
P'tain, ça s'rait y pas comme l'aut' Jehane là, la pucelle, celle qu'était protégée par Aristote en personne à c'qui parait ?...
Bah, en tout cas, il a dû raté un moment le vieux, pace que les Anglois, y z'ont bien fini par la rôtir.
Dommage, il y était pas à cette fête. Y parait qu'la viande elle éclate au bout d'un moment. Il a essayé d'imaginer des fois, quand il était en prison et qu'y fallait passer l'temps, mais il a jamais vraiment pu y arriver. Pas trop son truc la rôtisserie.

Tiens, on aurait pas entendu comme un cri du côté du taudis ?
--Adalais

Après avoir refermé la porte derrière l'enfant, Adalais déposa la tourte sur le comptoir. Elle trouverait bien un moment pour la déguster. Elle devait avant tout s'occuper de leur futur probable portier.

Dehors, les trois bigotes hurlent après un improbable client. Le regard dans le vague, tentant de percer les rideaux qui masquent tant bien l'extérieur que l'intérieur, Adalais hausse les épaules, elle l'a entraperçu et est bien contente que ses filles n'aient pas affaire tout de suite à un tel lourdeau... Alors qu'elle détourne les yeux elle tombe sur une Edwige en train de faire honneur à la tourte. Elle lève la main pour la frapper mais se retient, si jamais la tourte est empoisonnée, ce ne sera pas une grande perte.

Claire redescend les escaliers, suivie du portier. La patronne le toise. Il va falloir lui trouver un autre nom que la crapule. Propre et bien habillé il fait tout a fait l'affaire. Pour le reste, l'avenir dira qu'il fait vraiment l'affaire ou pas. Elle hoche la tête montrant à Claire son approbation quand à sa transformation opérée sur la Crapule.


Joli travail Claire. Si nous appelions cet homme Gontrand ? C'est un nom passe partout et mieux que La Crapule.
--Eponine.


Les yeux fermés, allongée sur le dos, elle se laisse emporter par les sensations délicieuses, voluptueuses qui font frissonner son corps par vagues, l’instant lui semble délicieux, presque irréel surtout après ce que Claire avait pu dire sur certains clients. Et soudain, la volupté, les agréables sensations laissent place à la pression d’un corps suivi d’une douleur intense et brusque. Larmes au coin des yeux brusquement ouverts sous la douleur, et léger gémissement qui pourrait passer pour celui ressenti sous le plaisir, mais qui là, est tout le contraire.

Elle a mal, il lui fait mal….pourquoi a-t-elle mal alors que jusqu’à maintenant tout n’était que plaisir ? La panique commence à gagner la jeune femme, elle n’est pas préparer à ça. La douleur la dégrise, la fait revenir d’un doux rêve à la brusque réalité, mais elle ne peut plus revenir en arrière, elle le sait.
Figée sur le lit, qu’il fasse ce qu’il veut mais qu’il se dépêche qu’elle ne ressente plus la douleur, voilà tout ce qu'elle veut maintenant, alors qu'il y a encore peut elle aurait souhaiter encore plus de ces agréables et intenses sensations qu'il lui procurait, et pourtant contre toute attente, il s’arrête. Elle le sent toujours en elle avec cette douleur qui s’atténue doucement mais dont elle n'a pas conscience, trop crispée sur l’attente d’une autre qu’elle est certaine de ressentir au prochain de ces mouvements.

Elle le regarde alors que ces prunelles l’observent, ses yeux, son visage doivent trahir sa douleur, sa peur d’avoir mal, elle le sait mais malgré tous les conseils avisés de Claire qui lui reviennent, elle n’arrive pas à sourire, effrayée qu’elle est.
Pourtant cela avait si bien commencé, il était si délicat, il lui procurait de si agréables et nouvelles sensations…
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)