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[RP] "Aux plaisirs avant tout" maison aixoise de charme.

--Adalais


Ce que je pense des filles…Edwige est un peu tête en l’air, et très gourmande…quand à Eponine, elle est sentimentale, voir un peu trop…

Adalaïs hoche la tête. Claire a une bonne vision de la situation. Le temps seul pourra dire ce qu'il en est des filles. A présent, Adalaïs sait qu'elle peut compter sur Claire qui la respecte et se méfie d'elle en même temps. Juste la dose de ce qu'il faut des deux.

Sous le comptoir, elle sort une bouteille qu'elle garde pour les grandes occasions, remplit deux verres et en tend un à Claire.


Tu vois juste. Très juste même. Le temps nous dira si elles sont faites pour le métier ou pas. J'aimerai faire de toi mon associée. Tu plus jeune, plus belle, plus dynamique que moi. Prends le temps de réfléchir ... ou pas. En attendant trinquons et réfléchissons, je suis sure que notre premier hôte, que nous avons sorti avec peu de ménagement, n'en restera pas là ... Ca se venge ces bêtes là !
--Benjamin.

[Après le déballage, le goûter]

Le tissu lui échappe, glisse sur la juvénile créature, la laissant tremblante, de froid peut être, de lui un peu, beaucoup, sans doute. Et ces mots qu’elle prononce, il les a déjà entendus, d’habitude, ça l’aurait rendu rougissant, il aurait regardé ses pieds, balbutié un merci et serait resté ainsi, sans bouger. Mais là, de savoir qu’il lui plait, ça ne le rend que plus désireux encore. Il observe d’un œil curieux ce corps qui s’est dévoilé à lui. Son œil vierge de telles visions ne peut s’empêcher de quitter la gorge pour descendre détailler un lieu qu’il ne voit guère.

De ses bras il la plaque contre lui, et, après un langoureux baiser lors duquel sa virilité exacerbée deviendrait presque douloureuse, il la prend en ses bras, la porte, telle une épousée le plus grand jour de sa vie et la dépose délicatement sur le lit. S’il écoutait son corps, l’appel douloureux de ses tripes, il l’y aurait jetée, pétrissant cette jeune poitrine, et serait entré sans plus de ménagement. Mais le jeune homme garde l’envie de découvrir avant de goûter. Ou de goûter de la bouche avant de se faire engloutir. C’est qu’il a toujours eu goût des bonnes choses.

Ses mains, un peu calleuses des travaux des champs, de grosses mains d’un homme loin d’être fainéant, parcourent les jambes de la prostituée pas encore déflorée. Ça, par contre, il l’ignore, et cette douceur provisoire en ses gestes n’est qu’un répit pour elle. Les jambes, lui qui n’avait jamais aperçu plus loin qu’un mollet… et quelles jambes ! Le voilà en haut des cuisses, il n’ose s’attarder encore sur le duvet qu’il devine doux. Ses mains, donc, curieuses, remontent sur un ventre tendre et le jeune homme, de goût avons-nous dit, goûte donc. De ses lèvres, de sa langue, il goûte, remonte encore et, là, d’instinct, comme un nourrisson, il dévore, tête, mordille, laissant d’anciens réflexes prendre le dessus sur sa timidité.

Il observe quelques changements en la demoiselle, lève donc encore la tête l’observe. Lui fait-il mal ? Il ne sait, il attend observe, encore tandis que ses mains continuent l’œuvre de ses lèvres sur la gorge exacerbée. Il ne peut les arrêter, même s’il le voulait, elles continueraient d’agir ainsi, c’est plus fort que lui. Ses yeux ne quittent la bouche fardée, les joues rouges, le nez, et, tandis qu’il observe, une de ses mains échappe à son contrôle et redescend, inexorablement. Il a peur de ce qu’il va trouver, mais sa condition d’homme, enfin bientôt, fait qu’il ose se nicher dans un endroit doux, immobile, sa témérité n’allant pas plus loin. Et c’est déjà énorme !

Le jeune homme reste ainsi, collé contre le flanc de la belle, une main hésitante sur un nid de plumes, l’autre sur une source nourricière. Le regard explore le visage de la jeune Eponine, y cherchant quelque information quelque invite ou dégoût, quelque peur ou plaisir. Il ne sait lire sur les traits d’une femme. Elle lui plait, il est heureux, mais il se doute qu’il y a plus, sinon il ne serait pas aussi douloureux. Ses yeux la quittent alors que les siens se closent et que sa bouche vient goûter, encore, la tendre peau du cou, son souffle s’y nichant, il respire cette odeur de femme, il aime ça.

Le tout, sans une parole. Bien trop obnubilé par la découverte pour ce faire.
--L_gamin.
[Dans une auberge où la chaleur n'émane que d'un esprit bouillonnant]

Sa main se referme sur les piécettes et les envoie rejoindre leurs frangines. Elle va pouvoir manger, et bien. Son sourire se fait franc fasse au Genty. Elle hoche la tête puis s'arrête.

- C'est que... C'est que... on fait pas d'tartes nous aut'. Faudrait aller chez l'boulanger et lui en ach'ter une. Après j'peux l'faire s'vous voulez...


Elle lui sourit, encore, et puis, si elle peut encore garder la monnaie... elle a déjà bien plus d'argent qu'elle n'a jamais eu.

- D'accord ?
--Legenty


Pas d'tartes dans cette carrée ?... c'est quoi c'gourbi ?... Pire que les geoles !
Bon, tant pis, on f'ra avec. C'est pas la tarte l'important d'toute manière, herk, herk...


- Bon, c'est pas grave mioche, on va faire autrement. J'm'en vas chercher l'gâteau dès qu'j'ai fini d'grailler et j'reviens avec ici. T'auras plus qu'à l'porter et t'auras ta pièce. Un bel écu rien qu'pour toi.
Bien sûr, j'te suivrai de loin pour voir si tu m'fais pas une arnaque. C'est pas qu'j'ai pas confiance mais tu m'comprends, par les temps qui courent, y a trop d'gens malhonnêtes.


L'Genty, t'es vraiment un malin. Après avoir pourri la patronne, tu vas pouvoir coincer la môme dans un coin d'rue.
Ah, ça s'ra vraiment une belle journée !


- Allez, va, va, laisse moi bouffer maint'nant, j'ai les crocs. J'te f'rai app'ler quand ce s'ra prêt.
--L_gamin.
La gamine hoche la tête, elle est d’accord, bien sûr qu’elle est d’accord. L’homme lui fait toujours un peu peur, mais il est généreux, elle va pouvoir acheter de la soupe et du pain ! Un repas de fête, un repas… qu’elle n’a jamais eu en fait. Elle lui sourit, reconnaissante, d’un sourire d’animal qui a trouvé son maitre. Reconnaissant envers la main qui le nourrit. Et puis ce qu’il demande, c’est pas grand-chose, c’est des services qu’elle veut bien recommencer tous les jours, payée ainsi.

- Bien Messire.


Qu’elle dit. C’est que sous ses vêtements sales et son air patibulaire, finalement, il est grand seigneur. Elle se recule, l’observe manger, tant qu’il a besoin d’elle, elle obéira. Elle songe à son repas du soir, un sourire béat sur les lèvres, le visage illuminé. C’est la providence qui a mis cet homme sur sa route, c’est certain. Sa vie va changer.

- Je reviens, Mai… Messire. Un signe et je suis à votre disposition.


Son patron lui a fait signe, il y a un autre client à servir, elle s’y dirige, jetant des regards au Genty généreux, qu’il ne parte pas sans elle surtout, ou qu’il revienne vite alors, qu’il ne parte que pour la tarte et revienne la sortir de ce lieu. C’est peut être un prince charmant en fait ? Pas très charmant… mais… enfin, elle se comprend.
--Legenty


- Ouais, ouais, c'est ça môme.

Il attaque direct sa gamelle comme un porc se jette sur un nourrisson, déchiquetant et en foutant partout autour de lui.
Pas bouffé depuis la veille, ça commençait à creuser sévère.
En plus, avec l'alcool qu'il a ingurgité, fallait éponger.
Finalement, le coup sur la tronche, c'était pas si mal, ça l'a fait décuiter.
Faudra qu'il se réhabitue à la bibine quand même. On est jamais trop prudent.

Arf, arf, il est bien content de son plan. Sûr que ça va marcher à fond, elle va en tirer une gueule la rombière quand elle va pisser le sang comme une truie qu'elle est.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il a torché son écuelle et s'essuie avec sa manche. Enfin, avec ce qui ressemble à une manche.
Il pète un bon coup sur le banc avant de se lever et de sortir dans la rue.
Petite halte sur le pas de la porte, le temps de roter et de jeter un coup d'oeil.
Pas de soldatesque à l'horizon, il a bien fait de faire une pause.
Bon, trouver une boulangerie maintenant...


... Ben voilà, c'est pas tout à fait une tarte, plutôt une tourte, mais c'est beaucoup mieux.
Il a trouvé où s'acheter un couteau aussi. Hé hé, il a encore bien failli oublier mais heureusement, ça lui est revenu juste à temps. C'est bien d'être intelligent !
Il a été reboire un coup dans un rade et mine de rien, il en a profité pour piquer un verre et découper la tourte dans l'épaisseur aussi, bien soigneusement.
Un peu planqué dans une porte, maintenant, il pète le verre et installe tous ces merveilleux petits éclats bien coupants délicieusement à l'intérieur de la tourte qu'il referme ensuite bien délicatement avec ses grosses pattes.
On voit que dalle !

Allez, on va chercher la gosse maintenant.
Qu'est-ce qu'il va en faire de celle-là au fait ?... la buter ce soir ?... oh, putain, encore réfléchir...
Bon, il fera à l'instinct, on verra bien. Des fois, c'est bien les surprises.
... mais quand même, il a une forte envie de lécher sa crasse. La morve, il aime bien aussi.
--Eponine


Oh Mon Dieu ! Telles sont les pensées de la jeune Eponine sous l’afflux de sensations qui la parcourent…le baiser langoureux, la sensation de la virilité dressée tout contre sa toison, les bras qui l’emportent pour la poser délicatement sur le lit, les mains qui la parcourent, et cette bouche… Oh Mon Dieu ! Elle n’aurait jamais cru de telles sensations possibles, sensations qu’elle n’arrive pas à définir, sur lesquelles elle n’arrive pas à mettre un nom. Elle frisonne, sa respiration se fait plus courte et sans s’en rendre compte elle pose ses mains sur les épaules du jeune homme, s’y accroche, alors que de sa bouche il titille, lèche, goute…hooo... son corps se tend légèrement. Cette bouche, et ces mains lui font découvrir les prémisses du plaisir, lui faisant oublier tout, tout ce qui fait qu’elle est là, prête à se donner à cet inconnu pour de l’argent, prête à renoncer à ses rêves d’amour, de mariage…

Claire avait donc raison, c’était agréable et même plus ! Elle n’aurait jamais cru ressentir ça, et elle est loin encore d’avoir atteint les sommets du plaisir, mais ça elle ne le sait, elle se laisse juste porter par l’afflux des sensations intenses et agréables qui la parcourent alors que la bouche de ce bel apollon la dévore.
Il s’arrête ! Pourquoi ? Elle ne lui plait plus ? A-t-elle fait quelque chose qu’il ne faut pas ? Le doute terrible s’insinue en elle, elle veut lui plaire, elle veut qu’il continue encore, elle ouvre ses yeux et rencontrent ceux du jeune homme qui semblent la fixer avec une intensité dévorante. Soulagement et frisson lorsqu’elle sent sa main continuer l’œuvre que sa bouche vient d’arrêter, lui tirant un léger gémissement. Elle lui plait toujours, elle n’a rien fait de mal.

Comment lui faire comprendre, lui dire que ce qu’il fait lui procure du plaisir, que tout peur en elle c’est envolée, qu’elle ne veut pas qu’il s’arrête ? Comment ? Elle en oublie qu’il n’est pas là pour s’arrêter, qu’il est venue justement pour ça, qu’il paye pour ça, elle se comporte comme une jeune femme amoureuse qui se donne à l’être aimé plus que comme une catin qu’elle est sur le point de devenir en se donnant à lui.
« Pas de mots, mais des actes », voilà ce que Claire leur avait dit, « si tu ne sais quoi dire, caresse, embrasse », alors elle suit les conseils de Claire, laissant glisser ses mains sur le dos du jeune homme, sur son torse, dans ses cheveux, le parcourant du bout des doigts, dessinant chaque parcelle de corps à sa portée, sans plus de réserves, alors que son corps se tend de manière involontaire vers lui, comme un appel pressant .

De nouveau leurs regards se croisent intenses, brillants de cet éclat du désir, promesse du plaisir qui va venir bientôt les emporter. Envoutée par cet éclat, emportée par le plaisir qui se fait grandissant en elle, elle s’approche, se pressant un peu plus contre ce corps d’homme, avant de joindre ses lèvres aux siennes pour un baiser intense.
--L_gamin.
La gamine ressentit un violent pincement au cœur quand elle vit son Client sortir. Et il mettait du temps à revenir en plus. Elle ne cessait de regarder vers la porte. Un peu de mauvais vin échappa du pichet qu’elle tenait et se répandit sur la table, au lieu du gobelet tendu. Le client lésé lui mit une gifle, le patron un coup de latte. La chiarde fut envoyée à deux pas de la porte, de nouveau chialeuse et morveuse.

Le Genty entra à ce moment, elle lui emboita le pas sans un regard pour son patron. Elle crèverait ou pas, mais elle avait choisi son destin. Elle n’appartenait pas à celui qui se considérait comme son propriétaire. Il l’avait nourrie, elle avait bien remboursé sa dette, chaque soir elle remboursait, elle avait même pris de l’avance…

D’un revers de manche elle s’essuya les yeux, d’un autre, le nez, quelques reniflements plus loin, elle avait cessé de pleurer. Elle prit la tourte des mains du Genty, délicatement, et lui souriant, elle lui demanda ce qu’elle devait dire à la patronne lorsqu’elle l’apporterait.
--Claire_de_nuit
C’est en silence que Claire prend le verre que lui tend Adalaïs, avant de le porter doucement à ses lèvres. La patronne ne lui a pas servie n’importe quoi en plus, c’est que c’est bon ce qu’elle déguste, mais là, elle a du mal à profiter à fond du nectar savoureux qui glisse doucement sur sa langue, dans sa gorge, la proposition d’Adalaïs de faire d’elle son associé l’a surprise, elle ne s’attendait pas à ça, du moins pas si vite ! Elle avait bien sur eu comme projet un jour d’avoir son propre établissement, d’être indépendante, mais cela n’avait été toujours qu’un rêve, là Adalaïs lui faisait faire un bon en avant énorme en lui proposant d’être son associée, elle lui faisait presque toucher du doigt son rêve…

La mention du premier hôte la fit revenir à la réalité présente. Elle a raison la patronne, elle le sait, le crasseux de tout à l’heure est du style à revenir ce venger, reste à savoir comment il s’y prendrait, s’il est assez intelligent et rusé pour les prendre aux dépourvues, car c’est bien connue, prendre au dépourvu une femme avertie c’est difficile, mais deux c’est presque irréalisable !


En parlant de notre premier hôte…ce serait pas mal de trouver un homme costaud pour le cas ou…

Elle hésite quand même à en dire plus, Adalaïs a beau vouloir faire d’elle son associé, il n’en reste pas moins qu’elle reste la patronne, et elle ne voudrait aller trop loin…d’un autre coté, autant dire les choses comme elle les pense comme une vraie associée…

Là on a pu se débrouiller seules, il était pas bien costaud et légèrement imbibé…mais ils seront pas tous comme ça et certains voudront p’etre s’en prendre à la caisse, quand l’établissement aura du succès !

Car c’est certain, un tel établissement aura toujours du succès peut importe ce qu’en pense les bigotes du coin…reste à savoir ce qu’en pense Adalaïs et pour ce donner contenance en attendant la réaction de la patronne, elle porte doucement son verre à ses lèvres pour en déguster pleinement le nectar
______________
--Legenty


A peine passé la porte, la voilà déjà dans ses pompes. C'est bien ça les chiards. Certains les trouvent "mignons", quelle idiotie, alors que c'est surtout collant, pire que les morbacs.
Et v'là qu'elle attend même pas et qu'elle lui chope la tourte des mains ! Ben dis donc, elle est rapide à la comprenette, on peut pas dire.


- T'es bien pressée d'aller bosser toi ! T'aurais pas une idée derrière la tête au moins ?...
Enfin bon, cours pas trop vite quand même, on a dit que j'te suivais et j'aime pas courir.

Alors voilà c'que tu vas dire : c'est un cadeau d'un admirateur trop timide pour le porter lui-même.
Tu t'souviendras ?...
Et cherche pas, c'est rien qu'la vérité. J'l'aime bien c'te bonne femme mais j'ose pas rentrer dans cette maison.
Et dis y bien qui faut la manger tout d'suite, qu'après ça s'ra moins bon.

Allez, va, j'te suis à distance. J'veux pas qu'elle me voit avant d'être amoureuse eud'moi.


Pour faire gentil, il lui ouvre la porte.
Dans sa poche, il a déjà la main sur son couteau.
--La.crapule


La crapule avait fini par quitter son fossé. Il y avait passé une nuit pas trop mauvaise et erré un moment dans les rues d'Aix. Pas de trace de Jean-jean en ville, ni du fameux mercenaire Guillaume.

Au cours de ses divagations dans les rues aixoises il vit un panneau qui lui plu. Une maison de charme ! Il avait plus fait ça depuis ... houla ... longtemps que soulager ses bourses avec une femme et plus une chèvre lui ferait du bien.

Alors, sans toquer, la Crapule poussa la porte de la maison close, entra et salua la douce compagnie présente. L'endroit était chaleureux et c'est avec des yeux d'enfant gourmand qu'il découvrait l'établissement. Il s'avança vers le comptoir où se trouvaient deux plantureuses créatures bien à son goût.

S'il avait du choisir entre la plus mure et la plus verte ... à cet instant il n'aurait pu, même si ses préférences allaient à la plus jeune des deux.
--L_gamin.
Il est revenu ! et il lui dit ce qu'elle a à faire. Elle va tout bien faire... parce qu'elle ne veut pas le décevoir. Même qu'elle est sûre qu'il est beau sous sa crasse. Enfin, un genre de beauté quoi.

Elle hume l'odeur de la tourte, elle en baverait, la môme, mais elle ravale bien vite sa salive, ça serait du plus mauvais effet. Elle a bien écouté ses instructions, elle hoche la tête, lui sourit, d'un revers de manche, elle s'essuie le nez, les yeux, histoire de. elle étale plus qu'elle ne nettoie, mais c'est mieux tout de même.

Elle voit quelqu'un entrer, elle ne fera pas ainsi, elle, elle toque. Un coup. Timide. Puis un autre. Plus fort. La porte s'ouvre et la gamine, comme chaque fois qu'elle voit ces dames trop bien vêtues, elle ouvre de grands yeux, rosit des joues, elle en deviendrait presque jolie. L'envie l'embellit.


- B'jour m'dame. C'est un admirateur qu'est trop timide qu'pour vous d'nner ça d'lui même alors m'a d'mandé d'vous l'donner. C'est qu'il est amoureux, oui, m'dame, c'est ce qu'il m'a dit. Et pis l'est gentil... T'nez m'dames, c'pour vous qu'il a dit. Elle sent bon, pis l'est encore chaude, faut pas attendre qu'c'est froid il a dit, parce qu'après c'moins bon.

Elle attend, sourire aux lèvres, que la belle dame prenne la tourte des mains. Elle est fière de pouvoir la leur offrir elle même, fière, heureuse, la dernière fois elles n'étaient pas encore dans leurs belles tenues, c'était l'installation, mais là... La gamine n'en croit pas ses yeux, elles sont si belles !
--Legenty


Du coin de la rue, il la guette, elle a l'air de bien faire son boulot.
Bien sûr, il n'entend pas ce qu'elle raconte et il ne voit pas l'autre à l'intérieur mais il imagine et c'est tout juste s'il n'en pisse pas dans ses braies tellement il est fier de son plan machiavélique.
Ça sert bien quand même d'être rusé comme un renard.

N'empêche qu'il ne sait toujours pas ce qu'il va en faire de cette morveuse après coup.
La laisser rentrer dans sa turne ?... Sûrement pas. Maintenant qu'il la tient à portée de main, il ne va pas laisser filer le poisson.
Mais d'un coup, juste avant, il n'a plus eu envie de la tuer. En tout cas, pas tout de suite.

C'est qu'elle a l'air maline finalement et elle pourrait peut-être lui être encore utile.
C'est qu'il en a encore toute une liste des gens qui méritent de belles souffrances.
Pas sûr qu'il arrivera à toujours tout imaginer tout seul.

Des fois, il a des absences et quand ça lui revient, il s'est passé plusieurs jours des fois. C'est un peu chiant ça.
En prison, c'était pas grave, les matons étaient habitués et ils lui foutaient la paix.
Mais dehors, ça lui fout un peu la trouille.

Avoir cette gamine qui veillerait au grain pendant ce temps là, ça serait bien.
Sûrement qu'elle serait d'accord même, y a qu'à voir, c'est tout juste si elle l'appelle pas déjà papa cette merdeuse.
Mais y a peu de chances que ça soit possible. Il arrivera jamais à résister et il va la buter, c'est sûr.

Ah, la vie est bien cruelle avec les malheureux.
--Claire_de_nuit
Elle aurait quand même bien voulu avoir l’avis d’Adalaïs sur ce qu’elle venait de dire, mais à peine le temps de déguster la délicieuse boisson qu’un courant d’air vient caresser ses délicats mollets, signe de l’ouverture et de la fermeture de la porte, signe de l’entrée d’un nouveau client.
Est-ce le courant d’air remontant le long de ses longues jambes galbées, cachées sous sa longue robe ou l’allure pas très nette de ce nouveau client qui lui tira un frisson ? Pour être honnête avec elle-même la seconde solution était la bonne, foie de Claire, elle préférait quand même les hommes bien fait de leur personne, propre sur eux, rien à voir avec celui qui s’approchait d’Adalaïs et d’elle ! Décidemment pour l’ouverture de l’établissement, elles étaient gâtées : un crasseux complètement malade préférant se jeter sur une bourse plutôt que d’apprécier les charmes d’Edwige, et maintenant un autre du même genre, p’être un peu plus propre lui ! A part le jeune puceau, car il était puceau ça ne faisait aucun doute devant la timidité dont il avait fait preuve, donc à part lui, les autres clients …beurk comme aurait dit Edwige devant une pomme pourrie !

Mais elle est une professionnelle jusqu’au bout des ongles, aussi l’accueille-t-elle avec un sourire aux lèvres, elle sait très bien que dans son métier on trouve de tout mais elle espère que bientôt ce type de clients elles n’en auront plus.


Bonsoir messire, bienvenue.

Léger le sourire et déjà un coup discret à la porte puis un autre plus fort, décidément leur établissement semble avoir du succès ce soir, un regard vers Adalaïs qui lui fait signe de s’occuper du client tandis qu’elle va ouvrir. Elle se tourne vers leur nouveau client toujours en gardant un œil sur ce qui se passe à la porte, on ne sait jamais avec le premier crasseux de tout à l’heure il fallait s’attendre à tout.

Messire puis je vous offrir à boire ?

Pas besoin d’attendre la réponse, elle ne connaît aucun client qui ne résiste à une offre si généreuse. Un léger sourire ironique se désigne sur ses lèvres alors qu’elle sert un verre à leur nouvel hôte, ce qu’il ne sait pas par contre, c’est que le verre, il n’est pas si gratuit que ça, il est compté en plus du tarif…

Regard rapide sur la porte, elle se détend légèrement, ce n’est que la gamine de la taverne d’à coté…


______________
--La.crapule


Accueillit comme un roi, c'est la pensée qui effleure l'esprit de la Crapule à cet instant. Elle tente un sourire en évitant de montrer ses dents jaunies. Elle imagine bien la Crapule que le verre sera compté mais qu'importe elle a une bourse bien rebondie et deux autres qui demandent à être vidées. Alors la Crapule se prête au jeu.

Avec plaisir avec plaisir ! Et tous les autres plaisirs qui sont possibles aussi. Dites moi, est-ce possible de passer ici plus qu'une nuit ?

La Crapule a une idée en tête, le dernier établissement qu'il avait visité avait un homme à tout faire. Tant pour les tâches un peu compliquées pour les femmes que pour s'occuper des clients indésirables. Et là il n'avait pas vu d'homme à tout faire. La Crapule se rapprocha encore un peu du comptoir, détaillant la silhouette de celle qui l'avait accueillie avec un regard plus lubrique que gourmand.
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