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[RP]Le vent avant la tempeste

Hagden
[Camp Teutonique, le 29 Octobre 1457 ]

Le Seneschall en était à plier ses affaires... Quand il entendit son ami l'appeler.

"La Comtesse" ? répéta t-il. Avait-il bien entendu...

Il sortit et alla en toute discretion, au devant de la Dame qui s'annonçait comme telle, Comtesse.

Bien le bonjour, Dame, je me nomme Hagden, Seneschall de l'Ordre Teutonique... au service des plus humbles, et selon l'enseignement des Saintes Ecritures... Que me vaut cet honneur ?
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Bruder et Seneschall de l'Ordre Teutonique
Acar
[29 octobre, campement de l'Armée de l'Ost Béarnais, sous les murs de Lourdes]

Insouciant du dansger, certains civils observaient de loin les membres de l'Ost, presque avec une moue d'estonnement de les trousver autant affairés à leurs tasches... ceci faisait peine à voir.

Alors, il se dirisgea vers eux et desclara à haute voix :


Approchez donc, sachez que l'état de mobilisation générale est lancé, depuis moult temps, sachez aussi que nous avons besoin de forces vives, sachez également que mourir pour mourir, autant le faire espée à la main.
Car oui mes amis, ceux qui nous assiègent ne feront poinct de cadeau, ils sont plus que rompus au massacre organisé !


Se retournanct : Voyez donc ces hommes bardés de fer, prest à en descoudre, ceci ne vous touschent donc poinct?

Savoir qu'ils vont donner leurs vies pour desfendre vos terres, vos familles, ceci ne vous touchent-ils poinct ??

Sachez encore que de lointain, les forces des Sanctes Armées de Rome sont en route pour protéger nostre Béarn, certains sont desja sur plasce et le gros des troupes ne tardera pas, car la menace ne doist poinct estre prise à la légère, soyez en plus que certains, mais cela encore ne vous touchent-ils poinct ?

Peu importe mes amis, levez-vous, battez-vous, soyez digne de vous, de vos amis, de vos frères.

Ainsi, moi Acar de Ventoux, seigneur de Béost, je donne mon espée et mon sang à nostre pays et genou en terre, je desmande à tous les nobles, tous les paysans, tous les Béarnais, de venir dans les armées, lances, ou austres pour nous protéger de cette engeance, pour vous protéger, tous autant que nous sommes, soyons unis et mourons libres, s'il le faut !!

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Caro68130
[Camp Teutonique, le 29 Octobre 1457 ]

Effet de surprise, il fallait s'en douter, on ne s 'attendait probablement pas à ce que je vienne icelieu et encore moins en toute discretion. L'escuyer partait pour se diriger vers une tente.

Faisant quelques pas avant d'aller caresser le chanfrein de Kephris, quand un homme qui se présentait comme étant Messire Hagden le Seneschall arrivait


Bonjour Seneschall.....disons que j'ai profité de me changer un peu les idées petit mensonge.. impossible d'avouer que j'avais tout fairi pour prendre la poudre d'escampette sachant où je comptais me rendre on m'aurait sans doute interdit toute sortie par les temps qui courrent...pour venir vous saluer. Là était pour moi la moindre des choses....et faire votre connaissance.... Mais je ne vais pas prendre de votre temps que je sais précieux ...Vous êtes bien plus informés que moi sans doute sur ces ignobles personnages qui veulent nous envahir, mais sachez que d'ores et déjà le Bearn vous remercie d'estre à nos costés
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En cours de changements
Hagden
[ Camp Teutonique, le 30 Octobre 1457, Entrevue avec la Comtesse et Première Attaque ]

Hagden écouta la première Dame de Béarn, ne pouvant détacher son regard de ses yeux bleu azur...

Je remercie l'accueil chaleureux de tous les Béarnais, et le votre. Sachez que mon épée combattra pour défendre les enfants de Béarn, pour défendre leur avenir... Je viens ici combattre une hérésie qui sous couvert d'un idéologie tronquée sciemment, ment, massacre, et attaque quiconque n'est pas de son avis... Cette hérésie se croit...

Hagden ne put terminer sa phrase, il semblait y avoir un grand fracas à l'entrée du Campement...

Ce sont des bruits de lames qui s'entrechoquent... Restez à mes côtés...

ALERTE ! Nous sommes attaqués... Aux Armes... ! Protégez les plus faibles, que la Fraternité Aristotélicienne et Teutonique se dresse, plus forte que l'Hérésie et la Briganderie !


Puis il s'élança vers le bruit du combat, tirant son épée...
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Bruder et Seneschall de l'Ordre Teutonique
Mili_cia
(Teutonique, le 30 Octobre 1457,sur les murs première attaque)

Mili qui surveille les murs si personne approche, il y avait rien puis d’un coup un gros bruit Mili sorti son bâton des personnes, les armes a la main, Approché l alerte était donner c’était la premier bataille de Mili mais savais que Aristote était là pour la protégé, elle s’avança pour se batte blessent quelque s un et sur un coup son bâton cassa. La nuit était dure mais elle n’était pas touché son bouclier l avait protégé.
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Caro68130
[ Camp Teutonique, Première Attaque ]

Entretien des plus chaleureux et je n'en espérais pas moins mais soudain en pleine discussion des mouvements et bruits inhabituels se faisaient entendre non loin de nous. Un regard en la direction et le couperet tombait. Des bruits de lames... "restez à mes côtés" ... et quelques cris plus tard il filait....

Non je n'allais pas me jeter dans la gueule du loup, mais je sortais l'épée de mon fourreau et restais sur mes gardes. Reculant lentement vers Képhris, je prenais les rênes en main.... il fallait prévenir le chateau et disparaitre rapidement.

Doucement alors que tout le monde courait dans tous les sens, j'en profitais pour reculer lentement dans la direction d'où j'étais venue. Si c'était les Lions, ce chemin il ne le connaissait pas, j'avais ainsi toutes mes chances pour repartir. Je montais donc en selle épée en main et lançais ma monture au galop pour retourner au Castèth

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En cours de changements
Dioscoride
[Tôt le matin du 31 octobre, pas de Pau ]

Au moins avait-il l'opportunité de poursuivre l'aventure... Pas son premier échec, et visiblement on lui donnait l'opportunité d'en connaitre d'autres. Tout avait été très rapide, les défenses tenaient, inutile de perdre des forces dans une vaine bataille.

C'est aux côtés de bourgeois en arme qu'il s'était lancé contre le château. Il avait douté de leurs motivations les considérant habituellement comme des pleutres identiques à ceux du Royaume. Mais ces derniers semblaient être d'une autre trempe, la seule bonne nouvelle de la nuit.

A l'exception d'un seul, c'était la première fois qu'il croisait ses employeurs, mais mercenaire il ne pouvait compter que sur les victoires pour gagner son pain et n'était pas protégé par les lettres de marque. Dioscoride devait être sur ses gardes...il quitta donc temporairement la compagnie afin de rester aussi discret que possible en attendant de nouveaux ordres..

Dans une vieille ruelle de Pau il s'appliquait à stopper le sang qui coulait d'une égratignure au bras gauche et qui salopait sa seule chemise. Manœuvre délicate quand la seule main qui possédait était justement la gauche. Il pestait, la haine, la rancœur battait ses tempes et les premiers rayons du soleil n'étaient pas pour l'apaiser, le dernier Écorcheur n'avait pas vraiment souhaité assister à ce spectacle...

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Ensomulv
[Une nuit froide sur les murs : Tarbes, le 29 octobre 1457]

L'alerte avait été donnée, les Lions de Juda se trouvait là, en Béarn, aux pieds des villes. Obéissant aux ordres du Sergent-Compagnon Liona, mais même si ça n'aurait pas été le cas, Ulv avait rejoint la milice Tarbaise et, sur les hautes murailles, ils observaient la danse des ombres de la nuit. Tout comme ceux à ces cotés, il pouvait sentir le mouvement de spectre dans l'obscurité. Il en était certain, aux pieds de la ville, les Lions se préparaient.

Le temps passât et bientôt se leva l'aurore aux doigts de rose. Ensomulv était fatigué par cette soirée à guetter la nuit sans lune. Fatigué et énervé, les nerfs étaient sous préssion. Tout le monde savait "qu'ils" étaient là, mais "ils" attendaient. L'attente, en temps de guerre, est toujours le plus difficile. Sachant qu'il lui serait certainement ordonné de continuer la nuit prochaine, Ulv allât se coucher.


[Le rugissement du lion, le 30 octobre 1457, à Tarbes]

Ulv était rentré chez lui, il s'était couché sans manger. Son sommeil avait été complet et paisible. Cela le surpris lorsqu'il se réveillât, un sommeil sans aucune agitation alors que la ville était en état de siège. Ne s'en inquiétait il pas ? Avait-il une fausse confiance ? Il aurait voulut... il aurait voulut être inconscient du danger, il aurait voulut être innocent. Mais il ne l'était pas, il ne pouvait pas. Au fond de lui, ce n'était pas de la peur qu'il ressentait... mais de l'excitation. Il mangea, honteux de se sentir ainsi, la miche de pain de sa solde. Il garderait l'autre pour se soir, avant que tout ne commence. Cela, il le savait, ne pouvait pas continuer éternellement, un moment ou un autre, l'attaque commencerait. Il serait prêt. Au fond de lui... il attendait ça avec impatience, une impatience cynique et dangereuse.

Après avoir mangé, Ensomulv eut la sage décision de se rendre à l'église. Il en avait besoin, il ne voulait pas redevenir celui qu'il avait été, il y avait si longtemps. Mais depuis... depuis... jamais il n'avait eu à se battre à nouveau. Jamais il n'avait connu à nouveau un siège, une bataille, le gout du sang... En son âme, il avait peur que son passé ne le rattrape. Il s'assit sur un banc et priât le Très-Haut.


"Seigneur Dieu, de durs moment attendent tes fidèles du Béarn. Des hérétiques, des allier du démon, menace de pays si paisible et si beau. Pose ta main sur nos défenseurs, Seigneur, pose ta main sur nous. Protège nous, permet nous de vaincre de l'ennemi.

Seigneur... protège moi, Seigneur, protège moi de moi même. Tu sais ce que je fus et tu sais ce que je suis. Permet moi de rester sur ton chemin, protège moi de mon passé.

Amen."

Puis il se signât et sortit de l'église où l'attendait un héraut de la caserne.

"Compagnon Ensomulv ? J'ai là une missive pour vous, un ordre direct du Sergent-Compagnon Liona. Elle vous demande de rejoindre le Seneschall Hagden au Campement Teutonique et l'armée du Sieur Lucasd."

"Merci Héraut, faites savoir au Chef que je vais suivre de suite ses ordres."

Puis, il sera son épée à son ceinturon, reprit son bouclier en mains et se rendit au Camp Teutonique. Il avait souvent entendu parler de cet ordre de chevalerie, sans jamais savoir exactement de quoi il s'agissait. Un ordre germanique disaient certains, un ordre au service de l'&église, disaient d'autre. Mais certains disaient aussi que c'était un ordre au service de lui même. Enfin, quoi qu'il en soit, ce Teutonique était là pour aider le Béarn, quoi qu'il puisse demander en échange, il était là pour aider. C'était donc un allier et il faudrait lui témoigner le respect et l'amitié qui lui est dut. Ulv, pourtant, sentait qu'il aurait du mal. C'était avant tout un étranger, comme les Lions. Puis, il devrait lui obéir alors qu'il n'avait aucune idée de qui ce pouvait être. Pourquoi la Chef l'avait placé sous les ordres d'une Teuton ? Il aurait put être sous les ordres de Dance, ou bien de n'importe qui, mais là c'était un étranger....

Sur le chemin vers le Camp, où il pouvait déjà voir qu'il y avait pas mal de monde, Ulv se dit que ce Teuton s'ennuyait peut-être et que c'était pour ça qu'il avait décidé de venir aider le Béarn. Ou sinon, peut-être, une vieille histoire d'inimitié entre les Teutons et les Lions. Dans ce cas, l'étranger était le bienvenu.

Puis Ulv arrivât finalement au Camp. Il fut tout d'abord surpris par le mixage des gens qui s'y trouvait. On pouvait voir, d'un coté des tentes avec les armes des Ours du Béarn cousue dessus, puis des tentes avec celle de l'Ordre Teutonique, des tentes aux armoiries nobles et, pour finir, des tentes comme celle que se trainait Ulv, sans aucune décoration. Pour celle d'Ulv, en occurrence, elle était comme ces habilles, brune et verte afin d'être facilement camouflé dans les broussailles.

Il commença par installer sa tente puis se rendit en centre du Campement où il aperçut la silhouette d'un homme certainement important vu qu’il était en face de la Comtesse et qu’il était entouré de gens qui couraient autour de lui, afféraient à quelques taches.


« Seneschall Hagden ? Je suis Ensomulv, Compagnon de Tarbes. J’ai été transféré sous vos ordres par le Sergent-Compagnon Liona… »

Mais Ulv ne terminât pas sa phrase, tout comme le Teuton lui-même, il avait entendu ce bruit du choc du fer contre le fer et des cris des guerriers.

Ce sont des bruits de lames qui s'entrechoquent... Restez à mes côtés...

ALERTE ! Nous sommes attaqués... Aux Armes... ! Protégez les plus faibles, que la Fraternité Aristotélicienne et Teutonique se dresse, plus forte que l'Hérésie et la Briganderie !
, dit le Teuton en sortant son arme et en s’élançant vers les bruits de la bataille.

Ulv alors, ne réfléchit que peu, dégainât aussi son épée et suivi le Teuton. Les Lions attaquaient le coté de l’armée Tarbaise, alors qu’il courait derrière Hagden, il put voir des Lions s’élancer contre Lucasd qui fut protéger par Liona. Celle-ci se battit comme une Lionne et fut blessé. Ulv n’en revenait, on venait d’attaquer son chef, ses chefs, son pays. Il enrageait et courut plus vite encore pour se plonger dans le combat. Il se battit contre le groupe qui attaquait, il fit vite de tuer quelques soldats sans force spécial (pnj). Les choses se compliquèrent lorsqu’il se retrouvât face aux vrais Lions, à ceux qui étaient comme lui (pj). Un groupe de pas loin d’une dizaine de Lions arrivèrent, ils étaient certainement un peu moins, mais il n’avait pas que ça à faire de les compter. Ainsi, il s’avançât contre un premier adversaire qu’il ne put que blesser légèrement avant de passer au second qui, lui, devait certainement être mort face à ces blessures.

La journée se terminât en ramenant les blessés. Certains Béarnais et Teutons, à la bonne âme, permettaient aux Lions de reprendre leur blessé et en soigné quelques uns. Face à ça, Ulv se sentait dégoutait. Si ça n’avait été qu’à lui, il aurait ordonné que les ennemis blessés soient mis en prison où même égorgé pour faire des exemples. Ils avaient attaqué le Béarn, ils devaient en subir les conséquences. Cette première défaite des Lions en était une. Ulv était décidé à ne rien céder, il était décidé au sacrifice de sa vie pour protéger le Béarn.

Il rentrât alors aux camps avec les autres, prit une miche de pain et terminât sa soirée entre courtes siestes et tour de garde.


[Un matin de sueur et de sang, le 31 octobre 1457, Camp Teutonique]

Ulv avait réfléchit toute la nuit à ce qui s’était passé. Il savait qu’il était entouré de guerrier. Combien de temps se passerait il avant que l’on devine son passé ? Les mercenaires avaient toujours été mal vus. Pourtant ce n’était que des guerriers professionnels. C’était grâce aux Grandes Compagnies que la France avait vaincu l’Anglais et l’avait bouté hors de ses terres. Pourtant, être ou avoir été mercenaire, c’était comme être brigand pour certain… Ulv sortit de sa tente tôt se matin là, il partit affuter son épée. Forgeron, c’était quelque chose qu’il savait faire et qu’il aimait. Le campement était encore calme. Il n’avait pas revu le Teuton depuis la bataille. Finalement c’était un bon combattant et un bon chef. Liona avait certainement transférer Ulv sous son commandement en sachant cela.

La brume avait envahit l’ensemble du campement. Ulv aimait cette atmosphère. Atmosphère mystique et mystérieuse. Qui pouvait savoir quelles démons et fantômes se trouvaient dans le brouillard ? Droit et fier, Ulv se tenait devant sa tente. Il restait là, immobile, montrant qu’il n’était pas un spectre mais qu’il était bien réel par sa présence constante et solide. Puis après plusieurs minutes d’inactivités, il se mit en route. Il allât au niveau des tentes de Tarbes, il voulait savoir comment allait son sergent. Mais quelque chose n’allait pas…

Instinctivement, il sortit son épée de son fourreau de cuir et s’avançât. Mais il n’allait pas vers les tentes des blessés, il partait vers celle du Chef d’Armée Lucasd.


« Alerte ! Alerte ! Les Lions sont dans le Campement ! Diuz aïe !!!! »

C’était sous cet ancien cri de guerre témoignant de ses origines Normandes, qu’Ulv se jeta sur les Lions. Un commando de deux Lions avaient pénétré le campement et s’était attaquer à Lucasd. Ulv se précipitât alors sur eux. Il se déchainât sur l’un plus que l’autre, mais le sang qui coulait sur sa lame témoignait des dégâts qu’il leur infligé. La brume eut le temps de se dissiper avant que le combat ne se termine. Encore une foi, les Lions furent défait.

Ulv regardât son épée rougeoyante du sang des Lions. Il était heureux de voir ça. Son cœur belliqueux était heureux du conflit et de la bataille. Il se l’était promis, il ne laisserait rien aux Lions, ils n’auraient rien. Sauf leur perte.

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Hagden
[ Tarbes, le 31 Octobre 1457 ]

Hagden venait de passer deux jours assez éprouvants. POur les nerfs, sa lame, aussi...

La Comtesse était partie aussi vite qu'elle était venue, il ne s'en rendit compte que ce dernier jour d'Octobre. L'Escuyer l'avait escorté de loin hors du Campement assiégé à ce moment là.

Le Teutonique espérait qu'elle fut en sécurité où qu'elle fusse.

La nuit et les premières heures de cette journée avaient été de nouveau emplie d'un bruit de fer contre fer. Sa filleule avait combattu vaillamment une nouvelle fois. Elle savait manier le bâton comme une épée. Il était fier de la voir servir ainsi les valeurs qu'ils étaient tout deux venu défendre loin de leur province d'adoption...

Le jeune homme avait aussi remarqué la bravoure des Béarnais, sans faille, une bravoure digne. Ils défendaient leur terre et leur honneur avec une telle conviction et une telle force !

Le Teutonique essuya sa Lame encore souillée du sang de l' Hérésie du Lion. Ses mains aussi étaient rouge... Au moins ça serait un ou deux Lions de moins sur cette Terre.

Il se dirigea ensuite pour voir si il n'y avait pas de blessés ou d'armes abîmées ou à changer. Le combat avait été rude. Et les corps et les aciers avaient été mis à grande épreuve...

Certes ils n'étaient point à Pau, capitale du Béarn, la plus assiégée des cités, mais ils empêcheraient le Lion d'avoir du renfort qui voudrait passer par Tarbes. Non, le Béarn ne deviendrait pas une nouvelle Genève... !

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Bruder et Seneschall de l'Ordre Teutonique
Acar
[30 octobre, dans la nuistée, campement de l'Ost Béarnais, sous les murs de Lourdes]

Un soir encore à veiller alentour... La brusme avaict lesvée son voile et ainsi la lune pouvaict briller de mille feux.

Le venst avaict stoppé son asvancée, tout estaict au repos, les feuilles des arbres comme les hommes d'armes.

Se grattant le menston, il asvanca devers les hauts feuillus et alors, observa un esclat de fer, renvoyé par la clarté de la lune... Esclat qui se dissipa. Surement un lance, pensa t'il.

Derechef, tous de l'Ost, firent posément la lesvée des corps et armes aux poings, asvancèrent, comme il se devaict, l'assaut estaict fin proche.

Queslques cousdées après, la charge se confirma et le fracas du fer commensca son oeuvre... Les cors de chasse résonnaient au lointain, informant la bonne cité de Lourdes qu'une attaque se jouait, icelieu.

Relesvanct son ventail et accompagné du tocsin Lourdais, Acar chargea, dextre vers l'asvanct et boutant ce qui estaict devers lui, sans aucuns remords car tous estaient vile engeance, plaie de ce monde.

A grands coups de taille, puis finissant d'estoc, les heurts se faisaient de plus en plus forts, fracas et hurlements s'entrechoquaient, le tout sous une lune sans venct.

Un austre groupe chargea sur la sénestre et son espousée, d'estoc, occis d'un coup un assaillant, créant une bresche offensive... Son bouclier frasppa alors un austre homme bardé de fer, brisant son allonge et le stoppant net... Celui-ci essaya alors d'occire sa personne par le couteau qu'il serrait fortement, mais la malchance estaict de mise et la Rebelle d'Acar s'enfonça entre les omoplates du porteur de couteau.

Ceci faict, le seigneur de Béost se prescipita vers son aismée et combattit à ses costés mais icelle maitrisait le combat et un austre attaquant tomba, inexorablement.

La sueur ruisselaict sur son front, chaleur estaict de plus en plus forte sous son mantel de mailles ferrées, couvertes par un lourd gambisson.

Sa lame s'enfonça par deux austres fois, supprimant deux austres vies... Qu'Aristote lui pardonne cesla.

Alentour, tous nos frères et sœurs donnaient de leurs personnes et le Mal fuct brisé quand les troupes d'assaillants durent resculer, tant la presse estaict forte, vers Jaca, laissanct leurs morts errer sur les terres Béarnaises.

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Melian
[Nuit du 30 au 31 octobre, campement de l'Ost Béarnais, sous les remparts de Lourdes]


La ronde se poursuivait, comme chaque nuit depuis plus de quinze jours à présent. Nuit sombre, froide et silencieuse. Un peu trop d'ailleurs. La chevêche qui accompagnait les rondes de son hululement s'était tue. Fallait-il voir un présage dans le silence obstiné de l'animal fétiche d'Athéna, déesse païenne de la Guerre au temps d'Aristote ? A n'en pas douter...

C'est ainsi qu'elle devina la silhouette de son aimé disparaître dans les buissons. Elle dégaina immédiatement, à l'unisson de leurs frères d'armes de l'Ost Béarnais. Et chacun de se jeter sur les assaillants qui se présentèrent. Conscients ou inconscients, peu importait, loi martiale déclarée signifie pas de quartier.

Melian frappait, en bonne élève de son maître chevalier. Les coups se succédaient, et les adversaires tombaient. Un, puis deux, puis trois. Méthodique, elle utilisait autant ses connaissances de soldat que de médecin pour frapper. Chacun de ses coups fit chuter un ennemi, excepté un qui en nécessita deux.

Elle entendit vaguement les jurons du Caporal Aknail, à en juger par la voix, qui avait cassé sa hache toute neuve sur un maraud à la tête particulièrement dure. Et enfin, alors que son époux la rejoignait, ils combattirent ensemble un duo singulier qui finit à terre, comme les autres.

Le cor avait résonné, et alors que se taisait le fracas des armes, des clameurs venant de l'intérieur des murs de Lourdes se faisaient entendre. Un garde fut dépêché à toute vitesse, pour voir ce qu'il se passait et si les autres défenseurs avaient besoin d'aide. Il revint bien vite, expliquant que la mairie avait subi une révolte qui avait échoué, et qu'il n'y avait pas de blessé grave en les rangs de la cité.

De tout costé bon sang. marmonna-t-elle.

Un regard las à son aimé, et un sourire pour lui dire combien elle est heureuse qu'il aille bien. Puis elle fit le tour pour voir si un soldat avait besoin de ses soins, avant d'aller finalement dans la tente de l'OCF. Elle y alla pour se rafraîchir un peu, et retourna sur le champ de bataille, sens aux aguets, prête à se battre encore, fixant néanmoins par intermittence le sang qui couvrait sa lame.

Au matin, elle retourna à la tente. Sa servante l'aida à se défaire de son armure et autres protections, libérant le corps fragile au ventre si lourd dont les articulations portaient les marques des jointures des plaques de métal. Elle l'aida également à se laver, puis à s'allonger dans la paillasse. Dans les yeux de la domestique se lisait toute l'inquiétude et la compassion du monde. Melian lui sourit sans s'en offusquer. Comment ne pas avoir de peine en voyant une femme à la grossesse avancée, engoncée dans une armure à devoir combattre ?


Il faut savoir faire son devoir, quoi qu'il en couste. Le Béarn, la France, l'Eglise, voilà le plus important.

Puis le sommeil la prit bien vite, agité de soubresauts, reflets de cette nuit sinistre.
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Melenia
[Nuit du 29 au 30 octobre 1457, à Tarbes.]

Mélénia qui attendait les ordres sursauta en entendant hurler non loin d'elle.
C'était Hagden qui rassemblait les troupes pour le oombat.

Citation:
ALERTE ! Nous sommes attaqués... Aux Armes... ! Protégez les plus faibles, que la Fraternité Aristotélicienne et Teutonique se dresse, plus forte que l'Hérésie et la Briganderie !


Son sang ne fit qu'un tour, et la jeune femme allant au combat pour la première fois sortit son épée et avança protégée par son bouclier.
Le bruit horrible des lames et des cris l'effrayait au plus profond d'elle même... mais ça y était il fallait y aller.

Dans un sursaut de courage, elle se jeta dans la mêlée. Arrivée dans la tourmente elle frappait, le plus fort qu'elle put pour repousser l'assaillant. Une femme tomba sous ses coups... et elle eut une seconde d'hésitation.. mais il fallait continuer, continuer toujours jusqu'à ce que les ordres de se replier soient donnés.



[Nuit du 30 au 31 octobre 1457, à Tarbes.]

Mélénia avait passé sa journée à tourner en rond chez elle, sans pouvoir trouver le repos..
L'ordre de retourner à nouveau au combat était arrivé.
La jeune femme avait retrouvé ceux de la nuit passée et avait frappé encore avec courage dans les rangs des ennemis. Se défendant avec force elle avait pris à nouveau une vie. L'odeur du sang partout.. lui donnait des hauts le coeur. Elle termina sa nuit exténuée, remplie d'un sentiment de mal-être.
Malgré cela, elle décidait de continuer à défendre sa belle ville de Tarbes aussi longtemps qu'il le faudrait.

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Harlem...s
Le 29 ou 30 (je sais plus)

Ce vent...

Harlem n'avait pas trop compris la scène qui venait de se dérouler. D'ailleurs elle doutait même un bref instant avoir pris le départ la veille.
Note : Elle avait relativement bien dormi. Révant de marché, d'affaires juteuses, le Paradis quoi!

La seule fausse note furent ces éclats de voix et d'épées qui brutalement assombrirent le décor et ptêt bien qu'un orage éclata,( tadaam! bruit de tonnerre pour l'ambiance) dardant ses éclairs sur le décor de foire animalière qui se tenait là...
Quel rève étrange...

Elle voyait des gens en armes affolés, aux allures d'ours, charger un troupeau de Lions qu'Harlem ne parvint pas à distinguer malgré une bonne volonté évidente.

Je rève ? J'allais à Tarbes là...Ils font quoi ? Ils nous chargent là non ?

Honnetement dans l'instant Harlem qui n'était pas cigale fut quand même un peu prise au dépourvu et dû se rendre à l'évidence...Une armée fondait droit, lames levées...Hurlant au Lion ( qu'elle ne voyait toujours pas ceci dit).

C'est une blague ? Ca doit être l'alcool de cailloux...

Le reste se joua en plusieurs temps.

* Dressage de cheveux et sang qui se liquéfie, avec évidement le saisissement pétrifiée du voyageur ainsi chargé

* Refus et déni de la réalité * battements de cils interloqués*

Nan..

* Et l'admission pénible d'une réalité sur le tard

Ben si.. Hey oh! Je suis pas...Y a mépriseuuuuuuuuuuuuuh!


L'écho porta loin... Et le troupeau d'Ours poursuivit sa charge vers l'infini et l'au delà...Grognant après des Lions invisibles, faudra qu'on lui explique. Trou noir. Ou l'inexplicable retour en arrière, poussée par un vent d'enfer dans le fracas des bris d'acier (cling cling), des râles d'agonie et tout le tintouin.

C'est ainsi qu'elle se réveilla brutalement précisément à l'endroit d'où elle était partie queques heures auparavant...

Indemne, pas un pli de travers, l'épée propre, le bouclier intact étincelant de quelques rayons matinaux.
Comme si elle s'était assoupie la veille en fait...Autour d'elle elle découvrit deux rescapés plein de sang.

Ca craint...

Sourire mitigé. Plus aussi dupe. Mais parfois il vaut mieux se persuader du contraire. Jamais elle n'avait croisé hystériques pareils, fauchant de nuit un groupe qui n'avait rien demandé.
Moralité ?

Les Bearnais sont fous, ils voient des Lions partout même quand il n'y a pas. Ils font élévage d'Ours sanguinaires. Dangereux pays.

On serait pas tombés dans la réserve animalière du coin par hazard...

Pince sans rire après tant d'émotions. Quoiqu'il en soit elle était vivante, c'était un signe ça.
C'est pour cette raison qu'elle s'encouru vers un lieu plus tranquille et isolé afin de méditer sur la question.
Et demander au Très Haut quelques explications et son avis sur la question.

Avec son Livre intitulé :


Citation:
La tempérance.


Vrai quoi, quand on fauche, on fauche, faut pas avoir honte de le dire, on n'est pas le campement assiégé par un groupe.

Dingue ça. Pour le décousu du récit excusez Ô lecteur mais la fulgurance surréaliste du fait en est le parfait reflet. Dur d'expliquer un brutal retour sur case départ, sans toucher ving mille en plus. Et pas de marché à vue. La vache...Puisqu'on est dans le genre animalier.

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Sancte
Friday Night Fever ou la frustration post-rébellion.



A vous, valeureux mercenaires portés par le souffle de Dieu ! put-on admettre à ce moment là que Sancte Iohannes s'était mis à aboyer. Il était aveuglé par le calme apparent du petit monde doté de boucliers qui courait en tous lieux autour de la barbacane du Castel Palois. Des types aux airs de sauvages qui attendaient de se faire alléger la conscience par une troupe de braves qu'Iohannes ne pouvait échouer de rallier attendu qu'il était le patron bienveillant d'une des divisions cachées de la CRS. La quatrième, pour être tout à fait exact.

Ces grouillots n'espèrent tout de même pas nous alléger de notre âme, si ? Assurément, hommes métropolites, c'est là grosse ignominie pour nous autres mercenaires vus aux quatre coins du Sud-Ouest sous le nom d'Advocatus Diaboli que de quitter sans opposition le succès de cette compétition à des miliciens ruraux alors que nous avions obtenu le prix d'exemplarité de l'infiltration sous la lumière du jour. énonça-t-il en chuchotant à ses braves qui eux, n'étaient pas le moins du monde aveuglés par une quelconque spécificité de ce ramdam. Les lecturatineurs et les différents gaillards affluèrent au tapage, abandonnant là les listes qu'ils constituaient à l'abri de leurs cabinets improvisés, et il est possible que dans tout le recueil de noms qui demeurèrent et qui ne souffrirent pas le chagrin des ardeurs du bûcher sans avoir été ni vu ni exposés, se trouvaient l'Ingenue, l'Acar, et le Feignant du Béarn, auxquels le chef mercenaire, s'il avait pu les examiner, les aurait probablement abstenu d'un blâme aussi sévère en soulignant leur nom avec son propre sang si les circonstances l'avaient exigé.

Eau-de-vie de St Pierre ! Restez donc tranquilles mes bons camarades ! Si la Divinité le désire, le hasard passera, et ce que vous verrez disparaître actuellement, vous le retrouverez bientôt.

Quelques remous des poils épidermiques de la plupart des hommes suffisaient à témoigner de leurs airs stupéfaits. Car lorsqu'ils pénétrèrent dans la pièce, Sancte Iohannes se tenait droit et, plus vif que s'il avait quelquefois sommeillé durant l'assaut, il persévérait à protester des extravagances en révélant sa danse faites de grosse torgnoles, d'arrachage de souche et de moulinets à dimension extra-large.

D'accord ! Prenez assez de votre tempérament, car vos obligations vous poussent à être, c'est là chose évidente, très rompus et probablement, ou du moins semblablement, considérablement, même, déchirés.

Ou l'ajournement agréable d'une abstraction. Quand ? Hé bien maintenant. Ses soldats qui commencèrent à le connaître lorsqu'il était dans cet état, se manièrent fissa de se soumettre à ses caprices délirants et ils lui produisirent un repas ; où ensuite, il demeura vivement calme, les abandonnant à la surprise de son extraordinaire aliénation.

Il y a eu erreur dans nos calculs. Pour ma part, déchiré je ne suis pas. Mais broyé et rompu, il n'y a nulle incertitude à ce sujet.

Ses alentours immédiats abritèrent deux victimes ajourées de toute leur race. Ce borgnon-là, les défenseurs de Pau consumèrent et diminuèrent les vivants d'en dessous en les transformant en ossements. Tel fut le sort de ceux qui avaient pu pénétrer dans la cour du Castel ainsi que tous ceux qui avaient été découverts assemblés dans la basse-cour.

On affronte. Cette mâtinée de Clemenceii m'a rompu de ses volées avec la tige d'un brun, et tout cela par pure rivalité, car elle a bien examiné que j'étais isolé et le seul à même de réduire à néant l'action qui était sienne.

Aux yeux des Béarnais, les Guyennois étaient des étrangers anodins. D'ailleurs, ils le leur rendaient plutôt bien. Sur la nécessité de batailler envers le trouble qui s'était emparé de tous ces amoureux de la probité et de la vertu, le Primus et les Sicaires eurent la pensée de barrer et de faire enfermer dans les mémoires les morceaux et les divers fascicules de ce désastre pour qu'ils ne les découvrissent pas quand ils soulèveraient leurs corps meurtris au petit matin. Comptant bien en détruisant ces principes, en détruire du même coup leurs effets. Ce serait comme révéler qu'un jeune charmant leur avait tout enlevé: et le bureau du Conseil Comtal, et le précieux livret de la Victoire pour les Nuls.

Nous nous sommes faits bouffer par l'audace artistique de ce lieu placé sous l'égide généreuse de la chance, en vérité. A quoi peut bien ressembler leur bureau pour que ces pécores le défendent avec une telle hargne ?

Il fallait désormais rassembler les survivants. Et plutôt que d'aller les chercher parmi les cadavres et les membres sanguinolents, l'Amiral préférait attendre sagement que ces derniers se pointent d'eux mêmes, pour mieux parcourir son livre fétiche du moment: "20.000 Gueux sous les fers". Mais il ne pouvait attendre plus avant sans la moindre perspective. Ainsi, quand Sancte Iohannes put abandonner sa pièce, le fait primordial qu'il forma dans son esprit fut de marcher dans les parages et en profiter pour examiner ses cahiers - sorte de journal intime de l'officier. Et ainsi, les ayant brûlés la veille au soir en pestant de ne point avoir percé le blindage de ce bureau chimérique, il ne put les découvrir bien qu'il les rechercha avec opiniâtreté. Finalement, dans un morceau du temps, il revendiqua à l'un de ses gars le rapport qu'il avait à faire de la bataille, s'il avait pu s'approcher du bureau du Conseil et surtout, s'il avait aperçu ses cahiers dans lesquels il consignait toutes ses mésaventures. Ce type en question, du genre gros et bon, avait parfaite connaissance de leur destruction par le feu mais affirma son obligation de s'écarter des emmerdes en feignant la stupéfaction. Même si son étonnement vis à vis de la constante singularité de son supérieur était elle, bien réelle.

Comprenant cependant que l'Amiral se plaça dans une posture propre aux accès d'irritation il conserva de côté son irrésistible envie d'appuyer sur la plaie et avoua tout.

Ainsi, les annales de l'A.D. concernant la prise de Pau avaient été fichues en l'air. Ce qui n'était pas forcément plus mal, d'ailleurs. On se demandait bien ce que leurs descendants auraient bien pu y trouver de glorieux concernant leurs aînés. Et puis, en Guyenne, ils ont déjà connu tellement de déroutes, qu'une de plus, une de moins, franchement, on va pas se mettre à chicaner.

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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Sanctus
[RP ouvert à tous dans le respect de la cohérence. Amusez-vous bien.]


[Pau]

Ils étaient venus pour Yohann le curé défroqué que le Bearn abritait en son sein. Ils avaient marché des jours et des jours à travers tout le sud du royaume de France.
Dans le plus grand secret, ils s’étaient retrouvés à Pau et avaient lancé un assaut nocturne aussi rapide qu’inefficace. Quelque chose avait cloché. La défense avait été renforcée. Les béarnais avaient tenu bon.
Un groupe de sicaires dont la mission était de parcourir la ville pour annoncer la venue du Lion de Juda, avait réussi à placarder ça et là quelques parchemins pour qu’il soit connu de tous les Palois les raisons de cette attaque.


Citation:
Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Nous, Sicaires du Lion de Juda, déclarons hautement ce qui suit !

Qu’il soit su et connu que Deos a armé notre bras pour incarner Sa colère face aux impies, tenants de Rome, la nouvelle Oanylone qui a perverti le Verbe divin qu’avaient commenté Ses trois prophètes, Aristote, Christos et Averroes, bénis soient ces derniers, mille et mille fois.

Le Seigneur Deos, ivre de colère, a brisé les Sceaux. Il a lâché la bête immonde que les Ecritures nomment Léviathan. Face au déferlement de l’impiété encouragé par les autorités du Béarn, qui ouvrent ainsi la porte aux créatures du Sans-Nom, à la fin de notre monde, notre foi aristotélicienne se révolte et nous fait devoir d’agir.
Car chacun est comptable de ses actes. Et quand nous nous présenterons face à notre Créateur et qu’il nous demandera ce que nous avons fait de nos vies, la vertu sera d’avoir agi quand il était temps, pour sauver le plus d’âmes possibles !

Quand nous avons entendu que le gouvernement du Béarn avait accueilli et honoré Yohann, le pervers monstre meurtrier adepte du Diable, nous avons frappé une première fois pour avertir des risques encourus par le comté.
Nous n’avons pas été écoutés, les impies se sont drapés de fausse dignité en recourant aux artifices indignes du Sans-Nom ! Genève la cité sanctuaire a été humiliée !

Que se repentent les dirigeants de ce duché, et que les remords les assaillent ! Ils sont responsables de ce qui arrive ! Peut-être Deos leur pardonnera-t-Il et leur évitera-t-Il l’enfer dans la Montagne de la Désolation, sise au fond des mers, car Il est toute miséricorde ! Mais Ses serviteurs doivent punir en cette vie ceux qui L’ont méprisé !
Seront jugés pour leur inconduite notoire et criminelle ceux qui ont protégé l’impiété et le vice, et écouté les faux prophètes. Curés et évêques, nobles et seigneurs, l’heure de rendre des comptes est venue. Le pal est sans doute une mort trop douce par rapport aux souffrances qui vous attendent dans l’au-delà. Priez pour le salut de vos âmes !

Fait à Pau, ce 31 octobre de l’an 1547 de l’Ère de la réformation de la Foi




Mais l’heure n’était plus au beaux discours. Il fallait agir et vite. Le lendemain, les lances avaient été formées pour quitter la capitale. Direction Tarbes. Il leur fallait en découdre. Sanctus était dans l’une de celle-là, au milieu de ses compagnons.

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Cromwell dict Sanctus, dit عبد الواحد
Le Vieux Lion.

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