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[RP]Le vent avant la tempeste

Zarathoustra
[Entre Pau et Tarbes, le 31 octobre]



Le temps n'était pas à s'armer de patience, mais de courage et de trucs coupants qui font mal. Il était écrit que le château ne serait pas pris en ce jour d'octobre.

Mais ça allait filocher dur, d'une manière ou d'une autre. Pendant que certains de ses frères allaient poser les placards, que d'autres allaient en taverne, Zarathoustra s'arma jusqu'aux dents.

Les Helvètes s'étaient groupés en lances resserrées, prêts à en découdre. Ils partirent nombreux, et nombreux furent ceux qui se regroupèrent à la vue de l'étendard ennemi. Mais Zarathoustra n'était pas de ceux-la.

Il avait aperçu ce qui croyait être une faille, il se sentait être un débordement à lui tout seul. Il aperçut deux bonnes femmes qui semblaient être un peu à l'écart, sur les flancs. En fait, il ne voyait pas grand chose, mais Deos était avec lui.

Il s'approcha dangereusement et aperçut une dame de la haute qui donnait certainement dans la particule –une victime de choix- accompagnée d'une donzelle en haillons plutôt chétive. Il n'en ferait qu'une bouchée.

Il embrassa son médaillon et s’avança vers les deux femmes, à découvert, prêt à les embrocher en comptant un peu sur l’effet de surprise et beaucoup sur l’aide de l’Unique.

_________________
Eins thut Noth.
Erel
[Armée Iunctis Viribus à Tarbes – Dans la nuit du 31 Octobre & du 1er Novembre 1457 – Où comment tomber le jour de la fête de Tous les Saints]

Un cauchemar, la sueur coule le long de la nuque légèrement tannée de l’homme. L’épée tranche, le sang gicle, la mort saisie… L’homme est frappé deux fois par son épée meurtrière dans cette nuit qui ne serait pas la plus sanglante des nuits, il le savait.
Deux coups d’épée, deux futures cicatrices qu’il laisserait à l’homme s’il avait survécu, ou deux marques sanglantes s’il était comme il l’avait laissé, mort.

Le Dénéré ouvre les yeux, assis, le torse musculeux qui se gonfle et se dégonfle sous la respiration saccadée et le visage fatigué trempe de transpiration, sa cicatrice qu’il avait au torse sous le cœur lui faisant étrangement mal ces derniers jours… Ce cauchemar… Les deux fois où Erel avait tenté de se reposer depuis la veille, il avait fait ce cauchemar où il revivait l’attaque de la veille, et où il avait tué, ou en tout cas laissé pour mort, cet homme.
Etrange sensation… Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il tuait. Ce n’était pas non plus la première guerre qu’il vivait, bien que cette dernière soit plutôt différente. Surréaliste presque.

Le Sergent de la Garnison de Tarbes se lève d’un bond dans sa tente d’officier placée vers le centre du campement. Il ne sert à rien de tenter de se reposer de toute manière, il savait bien, au fond de lui, qu’il n’y arriverait pas. La brise secoue le pan d’ouverture de sa tente d’officier qui laisse passé quelques rayon de lune, éclairant le corps nu du soldat. Celui-ci se regarda, se reconnaissant de moins en moins. Petit à petit, il maigrissait, perdait du poids, bien que ses muscles eux, ne s’amoindrissaient pas grâce à ses entrainements quotidiens. Le contraste avec lui-même qu’il était il y a encore lui faisait presque peur. Erel savait bien qu’il prenait maintenant davantage l’allure d’un squelette que celle d’un conseiller gras et pansu.
Et depuis cette… Non, ne pas y penser.

Le Connétable secoua vigoureusement la tête pour chasser ces pensées…

D’un geste nonchalant, il se saisit de ses affaires et s’habilla sans plus tarder. La nuit semblait avancée, il fallait qu’il rejoigne les autres. Le Vicomte soupira, déjà las à l’idée de devoir revêtir son armure. Pourtant, c’est bien ce qu’il devait faire s’il ne voulait pas finir en chair à pâtée par les Lions de Juda.
Et il se plia à cette nécessité durant les longues minutes qui suivirent.

[…]

Différents groupes de l’armée arpentaient l’extérieur de la ville, car les Lions n’arriveraient pas dans une seule et unique armée, mais plutôt par plusieurs groupes dispersés. Être tous rassemblés en un seul bloc alors devenait inutile.
Silencieux, sans se préoccuper si d’autres soldats ou civils le suivaient de près ou pas, le Maréchal de France foulait l’herbe gelée d’un pas lourd tout en surveillant du regard les alentours. Au loin un autre groupe armé qui défendait la ville, le calme du côté des remparts, et de l’autre côté, le calme aussi… Ou… ? Non, des mouvements, des ombres trop floues pour être identifiées, puis quelques secondes après, un nuage sort de devant l’astre lunaire, éclairant de manière presque théâtrale deux groupes qui avaient l’air armé, et sans nul doute, ne faisaient pas parti de la défense de la ville.

Le Dénéré ne chercha pas plus loin de certitude quant à leur identité, et cria d’une voix forte.


« Des Lions de Juda ! Il y a des Lions de Juda de ce côté ! Attaquez-les ! »

Tout en disant cela, il les pointait de son épée. Déjà des membres de l’armée Iunctis Viribus s’élançaient vers les deux groupes identifiés, ou en tout cas supposés de Lions de Juda.

Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Oce6, de Massiliaturonen, de Skiid, de Barbapounette, de Kirkwood, de Faebur, de Meliandulys, et de Mariposa.
01-11-2009 04:09 : Vous avez été attaqué par Krilyden.


Un premier groupe arriva à sa hauteur et attaqua. Le fer des épées se croisa.

Malheureusement pour lui, le Béarnais ne voyait pas bien à cause de cette nuit souvent noire, ou seules des brèves apparitions Lunaires mettaient un peu de lumière dans ce monde de ténèbres qu’était à ce moment-là la campagne Béarnaiso-Pyrénéenne.
Les coups s’échangeaient, parfois l’épée ou d’autres armes mêmes ricochant sur un bout d’armure, ne blessant personne. Et pourtant, dans ce tourbillon de violence où le temps ne semblait plus être qu’une notion abstraite, ou chaque muscle se contractait pour soulever le poids d’une épée, d’un bouclier, ou s’esquissait au dernier moment afin de ne pas être déchiré, Erel sentit qu’avec sa vieille épée Artésienne, il avait lui, pénétré la chair de quelqu’un.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez frappé Oce6. Ce coup l'a probablement tué.


Ce qui lui semblait être un cri étouffé d’une femme se fraya un chemin jusqu’à ses oreilles, bien qu’il n’en soit pas sûr… De toute façon, il y a peu de chance qu’il sache qu’il avait tué, dans les mouvements de chacun, la danse de la guerre des corps rendait tout cela invisible à l’esprit. Et, à quoi bon tout ça ?
À nouveau le choc, les bruits de ferraille se mêlent aux cris de rage, de douleur, de colère de chacun des « héros » de cette brève histoire guerrière.
Combattait-il depuis longtemps, ou cela ne faisait-il que quelques instants au contraire ? Le Vicomte n’en savait foutrement rien. Il ne ressentait que l’effort et parfois la douleur de ses muscles.

Et pourtant, et pourtant… Et pourtant une nouvelle fois, la lame froide qui avait déjà goutté le sang, s’en étancha encore.

Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez frappé Mariposa. Vous l'avez sérieusement blessé.


L’avait-il tué ? Seulement blessée ? Etait-ce une femme ? Un homme ? Car après tout, les personnes contre lesquelles ils se battaient tous n’était pas que des Lions de Juda… Ils étaient là pourtant, opposés, s’offrant comme seul lien la violence et la souffrance. Liens brefs, et pourtant éternels…
Dans la chair, dans la mort, dans l’âme.

Mais alors que le combat ne s’interrompait pas et continuait sans répit, il s’intensifia alors qu’un autre groupe d’hérétiques se joignit au premier dans le combat.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Belgarath, de Sanctus, de Zarathoustra, de Andrew_largs, de Philodendron, de Petitfrere, de *phonya* et de Nicbur.


Erel ne savait s’ils étaient nombreux de son côté, mais ce dont il était sûr, c’est que si personne ne venait en renfort, ils allaient tomber sous le nombre.
Mais cette pensée déjà s’efface, rapidement futile sous les coups que les combattants, dont lui-même, s’assénaient… Et une nouvelle fois, sans vraiment comprendre comment, sa vision étant affaiblie par le noir ambiant et la sueur qui coule dans ses azurs clairs, il pénètre la chair de quelqu’un.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez frappé Belgarath. Ce coup l'a probablement tué.


Pour l’instant, ce soir, sa lame avait goutté le sang trois fois. Trois blessés ? Trois morts ? En tout cas, trois marques sanglantes.

Mais parfois, il vaut mieux agir avant de réfléchir.

Un premier coup, un étrange bruit. Et au reflet pâle de la Lune, il entrevoit son épée, brisée.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Votre arme a été détruite.


C’est qu’aurait pu en déduire le Dénéré, qu’il aurait dû plutôt agir que de penser, lorsqu’un froid glacial et une violente douleur s’inséra sèchement dans son abdomen. Ainsi donc, il serait lié, lui aussi.

La douleur lorsque l’épée quitta son corps meurtri lui fit échapper un cri rauque. Les jambes se plièrent. Les genoux touchèrent le sol, le torse encore droit. Des larmes de colère et de rage se mêlèrent à celles de la douleur, tandis que le sang chaud qui s’écoulait presque sans limite de plaie béante le réconfortait presque.

Ainsi donc, le Connétable du Béarn et le Maréchal de France qu’il était, tombait lui aussi. Les Lions de Juda pourraient en tirer une certaines satisfaction sans doute.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Philodendron vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Une drôle de sensation le prit lorsqu’il sentit un reflux de sang dans sa gorge, et qu’il s’échappa à l’image d'une vague, de sa bouche entrouverte. Une impression d’étouffement le prend. Au ventre, à la gorge ? Il ne sait pas. Il ne sent presque plus rien à vrai dire. Seule la douleur lancinante et froide lui provoque de réelles sensations, tandis qu’un manteau de glace le couvre.
Son regard brouillé tente de voir les contours du morceau d’épée brisée au sol. Sa main droite qui est libre le trouve et d’un geste ferme, saisit le morceau, sans se soucier de rien d’autre.

Mais résister est trop dur, et il tombe brutalement sur le dos, dans le bruit assourdissant de son armure. Le casque glisse de sa tête et roule au sol. Le bruit des combats autour le laisse indifférent.

Il préfère penser. Maintenant, il a tout le temps pour ça.

Penser à sa vie où il n’a fait que fuir, en fait. Penser à elle… À sa lettre… Annuler leur mariage… Avait-il fuis son couple ? Oui, sans doute… Ou peut-être ne l’aimait-elle plus ? Aussi…

Un spasme secoua son corps un instant.

Et surtout, il ne verrait peut-être jamais grandir ses deux filles... Etait-ce cela, la justice Divine ? Le faire mourir à l’aube de son seul bonheur, ses deux héritières ...?

Il tenta de rire ironiquement, mais il n’arriva qu’à exécuter un bête rictus qui lui rappela la douleur qui lui broyait les entrailles. Y avait-il seulement un médicastre parmi les soldats ou les civils ? Mais… la question était de trop pour son esprit désormais embrumé.
Ses muscles se détendirent, et il se sentit, malgré toute la résistance qu’il essayait d’imposer, se briser, irrésistiblement, comme attirer vers un sommeil inéluctable.

Mais déjà, il ne voyait plus rien. Seul le noir, l’indéfini et infini noir s’imposait à son âme.

Le Dénéré était tombé.



[HRP : Il faudra l’intervention d’un autre perso - peu importe le perso - pour que je puisse annoncer dans le prochain RP la mort ou la survit d’Erel. Bon jeu !
Edit pour oubli d'un mot.]

_________________

~ RIP ~
Hagden
[ Tarbes, Teutoniques et Béarnais ensembles Unis face au Rugissement du Lion... le Premier Novembre 1457 ]

Hagden et son groupe avaient eu fort à faire cette nuit là encore...

Le Teutonique avait vu combien l'union faisait la force, quand cette union se battait pour une cause noble de coeur et d'esprit. Le jeune homme avait participé aux côtés de Tarbais et Béarnais à une bataille épique, sans précédent... Le Lion avait rugi aux abords de la cité pyrénéenne, mais son rugissement s'était transformé en miaulement, piaillement de chatte esseulée et meurtrie, blessé le Lion, il l'était dans sa chair corrompue par le Mal... de ces sbires.

Hagden avait fait face à l'un de leurs alliés, un perfide de la bande à Sancte, d'après ce qu'il avait compris. Sancte le lâche qui avait fui son Procès devant l'Inquisition en Guyenne. Car toute la bravoure du Lion était là, dans la fuite et l'attaque d'une Province innocente, par acte de vengeance...

Le Teutonique avec d'autres avaient claqué le bec et le flanc, et le reste à ce perfide allié du Lion... ainsi qu'à certaines têtes lionnesques... arrogantes... fières qu'elles étaient à venir massacrer le peuple de Béarn innocent, mais qui au petit matin sentaient leur douleur, bien palpable...

Le jeune homme salua la bravoure de ces hommes et femmes qui avaient combattus vaillamment, avec ardeur et une foi certaine, pour leur Liberté...

Le Très-Haut, même dans le fracas des armes, des mots et des idéaux, semblait avoir pris son parti, le même depuis la nuit des temps, celui des enfants, de Béarn, contre leur oppresseurs...

Hagden avait croisé le regard de cette *Phonya* qu'il connaissait bien, qui semblait se battre contre un moulin à vent, mais avec un certain courage. Il s'était souvenu l'espace d'un instant de ce mensonge qu'elle lui avait fait presque gobé dans une taverne de Rouergue. Elle lui avait dit avoir changé... La preuve en était qu'il n'en était rien... Son âme était toujours aussi corrompue par la Bête... et ce pseudo idéal de Réforme. Prétexte à tous les massacres... à tout les excès, même les pires... comme celui ci.

Le Teutonique avait féliciter tous ces hommes et ces femmes pour cette demi victoire, mais leur somma également de puiser encore dans leur coeur la force de continuer la défense, la lutte... Les corps étaient certes fatigués, et les armes brisées, ou souillées, mais elles devraient encore peut-être être levées contre l'ignominie qui frappait cette terre, jusque là paisible, sereine...

Hagden s'adressa à eux en ces termes, après la bataille, et être allé prié à la Cathédrale :


L'Ombre ce n'est pas l'Eglise, comme aiment à le dire ces infâmes ! L'Ombre ce sont eux qui la portent dans leur sillage ! Voyez vous même : Rome combat à votre côté, contre le mensonge du Lion, contre cet idéal tronqué et corrompu par la Bête Sans Nom qu'est la Réforme... Réforme que le Lion veut vous imposer par la Force des armes... Voyez cette affiche infâme placardée sur la Porte même de la Cathédrale. Non, ils n'auront pas cette terre, ni vos âmes... ! Leur propagande ne passera pas en Béarn, ni nulle par ailleurs !

Nous avons le Très-Haut, et sa mansuétude et miséricorde, avec nous ! Nous ne faillirons pas ! Nous nous battrons pour cet Idéal qu'il nous a transmis via les voix des Prophètes ! Un idéal de Paix, de Liberté... ! Et de Fraternité pour tous et entre tous les Hommes... !

L'Ordre Teutonique se bat à votre côté pour vous défendre, pour défendre ses Frère et Soeurs de Béarn !

Deus Manum Ducit !
hurla t-il et pour finir... ajouta :

Combattons encore et encore cette hérésie, unis ! Restons mobilisés. Le Lion certes met un genou à terre, mais il n'est jamais aussi dangereux que quand il est blessé dans son Orgueil... Montrons leur que son Orgueil ne vaut rien contre notre Amour de la Vie, de la Paix, de la Liberté et de la Fraternité qui peut unir ici Teutoniques Rouerguats et Béarnais... !


Puis Hagden donna les Ordre du jour, et s'éloigna. Chacun devait se préparer encore... se reposer aussi un peu. Si tant est que ce fut possible.
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Bruder et Seneschall de l'Ordre Teutonique
--Ntil
Les jours précédents n avaient été qu impatience ...mais au moment venu tout ne c était pas déroulé comme elle le pensait.
La foteresse Paloise n était pas tombée,mais encerclée par des Ours puants,elle avait due battre en retraite.

Déos en avait décidé ainsi ,tel était sa volonté.

L heure était au départ.En regroupant ses affaires elle chantonnait.....un,deux,trois le vilain Palois..........quatre,cinq,six.....j aime pas ta cerise.....sept,huit,neuf......

-On y va!La marche commença.

Armée jusqu aux dents,cheveux relevés,barda dans le dos,le petit groupe prit la route.Ce soir là,le ciel était dégagé et la lune pleine.L obscurité se faisait de plus en plus pesante,un vent frais souffla....un signe annonciateur....?
Sortant son épé en silence elle continuat d avancer.Un regard a ses compagnons,un sourire esquissé dans la pénombre,quelques mots à voix basses et le sort en était jeté.
En face des soldats se dressaient pour leur barrer la route,ni elle ni ses camarades ne se rendront ,seule la mort les emportera.
Caro68130
[Pau au retour de la nuit de défense]

Nuit mouvementée sur Pau et ailleurs dans le comté, une nuit de plus, une nuit de trop à ne pas fermer l'oeil encore et toujours pour les mêmes raisons. Satanés ennemis... non ils n'auraient pas le Bearn, pas tant que je serai en place...

Retour au petit matin après une nuit de défense à laquelle j'avais participé une fois de plus en toute discrètion, je revenais vers le Castèth où une affiche attirait mon regard de par son sceau. Je m'avançais pour lire et au fur et à mesure de ma lecture sentais la colère monter.


Mais c'est pas possible ça ! invoquer encore et toujours le même motif qui ne tient plus ! Yohann par ci, Yohann par là... il y a belle lurette que ce Yohann n'est plus chez nous. Qu'on arrête de prendre les béarnais pour des benêts à la fin !

J'arrachais ce fichu parchemin et continuais mon chemin vers le castèth tout en maugréant.


Et Genève qui a fait la sourde oreille... mais bien sûr .... suffit de connaître leurs réelles intentions pour savoir que tout ceci n'a été que pretexte...

Respirant un grand coup je franchissais la garde, remontais l'allée tout en sentant cette colère ne pas me quitter. Mais là un bon bain et ensuite aller voir ma fille ..
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En cours de changements
Belgarath
La longue marche tranquille depuis sa chère Helvétie pour arriver enfin à ce moment.
Tandis qu’il vérifie une dernière fois son paquetage, le blondinet se souvient…
La Croisade contre Genève, l’assassinat de son Avoyer alors qu’il brandissait le drapeau blanc, la promesse faite, genou à terre et tête basse, devant le mémorial dans la cité phare…

Le temps est venu de payer pour tes crimes, Yohann.
Et malheur à ceux qui t’abritent et refusent de te livrer à nostre juste courroux !


La lance est au complet, silencieuse, consciente que l’assault de la veille contre le château avait largement mobilisé les Béarnais.
Mais rien ne saurait détourner les Sicaires de leur divine mission, pas même la promesse d’une mort certaine…
L’aube est claire et la troupe se met en route, tentant une sortie pour rallier Tarbes.
Mais ce n’est pas le chant des oiseaux qui s’éveillent qui résonne aux oreilles des Sicaires alors qu’ils franchissent la porte est de Pau…

[ Le début des combats… ]

Le cliquetis des armes, la lumière naissante, ambiance surréaliste pour celui qui, au fond, n’a qu’une piètre connaissance des arts guerriers…
Mais d’où sort ce pavillon qui flotte aux abords des remparts ?

La troupe ennemie se met en mouvement.

Bon sang ! Nostre second groupe est déjà au contact !

Bel force l’allure. Le combat fait déjà rage et il semble tourner à l’avantage des Béarnais !
Il distingue le capitaine Meliandulys et l’innénarrable Kirk…
Mais c’est un combattant vétu de noir et d’azur qui retient toute son attention.

L’homme est habile, visiblement rompu aux techniques de combat au corps à corps.
Tandis qu’il se dirige vers lui, Bel le voit se frayer un passage dans les rangs Helvètes.
Oce tombe sous sa lame et le blondinet sent la rage lui étreindre le coeur.

Contact !
Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Iunctis Viribus" dirigée par Lucasd.


Le blondinet se rue à son tour dans la mêlée. La clameur du combat est assourdissante, l’odeur âcre du sang commence à embaumer l’air qui à présent lui brûle les poumons.

Citation:
01-11-2009 04:09 : Anacron vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
01-11-2009 04:09 : Votre bouclier a été détruit.


Il a à peine le temps de distinguer l’homme qui vient de lui porter un coup d’une force incroyable.
Sous la violence du choc, son bouclier vole en éclats et une douleur fulgurante lui arrache un hurlement de douleur.
Etait-ce seulement le craquement du bois ou également celui des os ?

Mais l’homme de noir et d’azur vient d’estourbir un second combattant…
Ignorant la douleur et le reste des belligérants, Bel emploie toute sa volonté à parvenir jusqu’à ce diable de Béarnais !

Surprise !
Citation:
01-11-2009 04:09 : Shallimar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Elle se tient là, debout, devant lui…
Bel a juste le temps de croiser son regard flamboyant.
Quelle grâce, quelle férocité ! Digne d’une lionne…
Un instant d’hésitation qui sera fatal au Sicaire…
Trop tard pour parer le coup de taille que la belle lui porte au torse.

Un voile rouge lui passe devant les yeux. Le blondinet a soudain froid…
Mais l’objectif n’est pas atteint !
Donnant de l’épaule, le blondinet poursuit sa route.

La fin !
Citation:
01-11-2009 04:09 : Erel vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
01-11-2009 04:09 : Votre arme a été détruite.


L’homme de noir et d’azur est maintenant devant lui.
Il est en nage, le souffle court, tout comme le blondinet.
Etrange regard que le sien : férocité et détermination mais aussi nostalgie et lassitude…
L’échange des coups d’épées est violent, précis, quasi mécanique.
Son adversaire commence à montrer des signes de fatigue et le blondinet sent une sournoise faiblesse envahir son corps meurtri et ensanglanté.
Alors que le Sicaire tente de parer un coup d’estoc, le Béarnais rabat sa lame sur le plat de son épée.
Fracas métallique tandis que Bel regarde, incrédule, le pommeau de Grian dans sa main.
Brûlure intense lorsque que son regard se pose sur la lame Béarnaise qui vient de pénétrer son flanc droit…

Je savais bien qu’il me fallait une Sica !

Cette dernière pensée le fait sourire alors qu’il tombe à genou sur le sol.
Basculant sur le dos, Bel regarde le ciel et prie :

Deos, pardonnes-moi d’avoir échoué et acceptes de me recueillir aux Jardins des Délices.

Et soudain, le silence.
La torpeur qui l’envahit…

[ edit : complément narratif et conservation de la lisibilité ]
_________________
Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Melenia
[Fin de nuit du 31 octobre au 1er novembre1457, à Tarbes.]

Mélénia voyait enfin les premières lueurs du jour poindrent doucement. Elle était morte de fatigue, et pour la troisième fois elle rentrait au camps pour faire son rapport.. comme les deux jours précédents, elle avait sans doute pris une vie..
Laissant trainer son épée qui lui semblait peser très lourd, elle marchait..
Le jour était suffisamment clair pour qu’elle puisse entrevoir le carnage fait dans la nuit. Tous ces corps alentour la faisaient frémir jusqu’au plus profond de son âme.La jeune femme ne sentait plus ses pauvres membres mis à rude épreuve, et son esprit manquait de clarté par toutes ses heures sans repos.
La diplomate était effectivement plus allante à envoyer ou recevoir tranquillement dans son bureau les différents émissaires qu’elle connaissait.
Tout en marchant, elle vit un corps au sol.. un corps qu’elle semblait reconnaître, prise d’une grande peur, elle s’arrêta quelques secondes. Elle fit quelques pas pour se rapprocher de celui qu’elle avait reconnu. Erel… il était là, tombé au sol, gisant dans une marre de sang. La jeune femme s’agenouilla à côté de lui et lui tourna la tête vers elle. Son ami, inconscient, ne réagit pas à son appel :
Erel.. Erel…
Lui dégageant les cheveux de son visage ensanglanté, elle se mit à pleurer doucement. Son ami… au sol.. inconscient.. il lui fallait de l'aide, mais seule cela lui semblait impossible.
Mélénia redressa la tête doucement pour observer les environs et regarder si quelqu’un n’était pas en mesure de l’aider à le transporter à l’abri pour soigner si possible ses blessures profondes. Elle resterait là à côté de lui tant qu’il ne serait pas en sécurité.
Elle appela de toutes ses forces pour qu'on vienne l'aider.


Si ce RP convient je le laisse.. s'il ne convient pas n'hésitez pas à le dire.. je le supprime sans souci...

_________________
Sanctus
[En approche vers Tarbes]

Sa lance avait réussi à sortir de Pau sans encombre. Cette ville était un véritable moulin dans lequel on allait et venait à sa guise. Il y avait quelques oriflammes à l'extérieur de la ville mais plus pour amuser la galerie que pour faire la guerre.
Ils étaient censés rester grouper jusqu'à Tarbes mais l'obscurité fit que c'est en ordre dispersé qu'ils arrivèrent devant la cité. Et on les attendait. Des soldats béarnais, sortis d'on ne sait quel enfer sous-marin, leur tombèrent dessus en poussant des cris féroces dans un langage inconnu des sicaires venus des alpages.
Sanctus n'eut que le temps de tirer son épée. Une femme s'était positionnée aussitôt face à lui. Son regard trahissait ses sentiments. Elle n'était pas là pour conter fleurette.
Il se récita un passage du livre du Lion :

Citation:
Et le sabre est l’âme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. C’est par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il n’existe pas de plus grand bonheur que le martyr.


C'était un peu long à penser et cela gêna sa concentration. Ce fut sans doute la raison qui l'empêcha d'esquiver le coup que son adversaire venait de lui lancer.
_________________
Cromwell dict Sanctus, dit عبد الواحد
Le Vieux Lion.

Daviddu76
David qui entends la voix de Mél dans l'aube naissante cherchait d'où provenait cette supplice. Il l'a cherche et l'aperçoit au loin, tenant dans ses bras un corps inanimé. Il s'approche en boitant et voit Erel ensanglanté. Il déchire sa chemise pour panser sa plaie, regarde Mél et lui dit :

"Mél sa blessure est grave... il n'est pas prudent de le déplacer"...

Il se demandait si Erel allait s'en sortir mais ne pouvais l'avouer à Mél si fragile.
Nicbur
[Pau, le lendemain de l'assaut...]

L'assaut de la veille avait été un échec, et Nicbur, qui aurait du être Coms ce jour, se retrouve à devoir modifier son premier discours à ce poste. Et bien sur, aucun béarnais n'était la pour l'écouter, aussi avait il dû ruser pour transmettre le message à l'intérieur des remparts. Mais il y était parvenu, et son message avait été placardé un peu partout en ville.

Citation:
Béarnais, vous êtes nus, mal nourris ; le Gouvernement de la république de Genève vous doit beaucoup, il ne peut rien vous rendre que votre liberté. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces roches austères et belles sont admirables ; mais il ne vous a procuré jusqu'ici aucune gloire, aucun éclat ne rejaillit sur vous. La faute à qui ?

Le gouvernement de la république de Genève a énoncé humblement deux requêtes auxquelles la fière aristocratie du castel de Pau n'a répondu que par un méprisant silence. Varden, chancelier morgueilleux, a refusé de nous rendre justice. Il a intimé à votre Coms de conserver protégé chez vous, l'infâme égorgeur que nous pourchassions. Nous ne réclamions que le bannissement de l'assassin des terres des amis de Genève.

Les fins de races abâtardis et particulés qui vous gouvernaient sont en fuite. Je veux vous conduire, en homme libre de toute allégeance dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses. Béarnais manqueriez-vous de courage pour vous saisir pleinement de votre destin et de votre gouvernement ?

Ce jour, ordonnez que les titres de noblesse soient abolis en libre terre de Béarn. Ne restera que le folklore. Tout béarnais sera désormais éligible sans restriction au conseil comtal.
Ce jour, ordonnez tous les liens particuliers qui vassalisent la libre terre de Béarn à l'Église de Rome soient abolis. Il est désormais permis de s'unir en mariage devant Deos sans le consentement d'un curé.
Ce jour, ordonnez le bannissement de Varden, pour trois mois, de libre terre de Béarn. Sommez-le de livrer ses biens aux humbles, par des dons sur le marché, à 1 écu.
Ce jour, ordonnez que Yohann65, assassin jugé par contumace à Genève, voit sa peine exécutée en la libre terre de Béarn.
Ce jour, suivez moi! Je vous mènerai à la victoire, main dans la main avec Deos.

Pour la Paix, dans la gloire d'Aristote.


Nicbur, Reître de la Compagnie des Reîtres Suisses


Il espérait réussir à ouvrir les yeux du peuple béarnais, et que celui-ci se joigne à lui pour la suite de l'aventure
Sancte
[Les abords de Pau - Soir d'Halloween]

"Vénération des Saints n'est qu'infâme idolâtrie"



Il s'allongea sous la contingence pendant les moments abrégés qui l'abandonnèrent. Et c''est donc là qu'ils découvrirent dans un champ plusieurs dizaines de blutoirs abrités sous un vaste hangar, protégés par les inclémences du ciel mais demeurant en proie au souffle du Divin. Aussitôt que Sancte Iohannes les découvrit, il transmis cette révélation aux cavaliers qui l'accompagnaient.

...
Le hasard dirige les évènements de notre vie avec l'amendement et l'autorité que nous ne pouvions que vouloir.
...


Le Montalbanais n'évita pas autant les abords habités de la ville qu'il l'aurait fallu. Ainsi, face à l'apparence de l'altérité de ces poissards -ayant tout l'air de Béarnais- qui manipulaient consciencieusement ces engins du démon, il chuchota à ses cavaliers sur un ton affaibli.

Sont-ce des titans pour faire pareil vacarme une fois la nuit tombée ? Achevons donc leur vie misérable.

Après quoi, les adhérents, voir même les simples individus qui constituaient sa troupe portant étendard à croix rouge fourchée sur fond noir, dardèrent leur envie d'en découdre sur les deux pauvres types qui se différenciaient de la masse, que l'on pensait contremaitres de cette unité de production probablement destinée à alimenter les soldats mobilisés du Béarn qui de par leur simple présence de suppôts de Rome, souillaient cette belle terre Occitane.

Et sur-le-champ, il révéla ses aiguilles luisantes sous la semelle de ses bottes, dépourvu de tout chagrin vis-à-vis des avis de son entourage qui protestait que ceux vers qui sa monture marchait étaient des hommes bons humblement appliqués à leur blutoir et non des foudres de guerre.



Citation:
01-11-2009 04:011 : Vous avez été attaqué par deux bouseux en salopette bleues sales.
01-11-2009 04:011 : Vous avez frappé Pedro. Ce coup lui a probablement pété la mâchoire.
01-11-2009 04:011 : Vous avez frappé Manolo. Ce coup lui l'a probablement enfoncé la cage thoracique.
01-11-2009 04:011 : Vous avez été attaqué par la famille de Manolo et Pedro, comprenant Maria_de_Lourdès, Sergio_Sanchez, Lionel_Messi, Shakira_du_08, Enrique_Inglesias, Antonio_Banderas, Penelope_Cruz, et Serge_Lama.
01-11-2009 04:011 : Vous avez frappé Serge Lama. Ce coup l'a probablement tué.
01-11-2009 04:011 : Votre épée au fourreau a été subtilisée par Shakira_du_08
01-11-2009 04:011 : Shakira_du_08 vous a porté un coup d'épée. Vous avez démonté votre percheron comme une vieille merde.


Seulement, dans le calme et l'apaisement portés par les vétérans où l'époque semblait tout autant être une idée concrète, où chacune de ses forces s'allongeaient pour abaisser la futilité d'un poignard, d'une attaque perfide, ou accomplissaient devant l'échéance du temps un mouvement de repli pour ne pas être blessé, Iohannes perçut qu'à part sa Sica Andalouse, rien n'avait affleuré l'âme d'un quelconque personnage. En ces circonstances, une bise délicate souleva du sol quelques nuages de poussière entreprenants, ce qui conféra aux assaillis une protection pour le moins inattendue lorsqu'ils passèrent parmi eux. Sur ce, il demanda à sa belle amante Xenac -qui était également sa femme de temps en temps- de lui transmettre l'étendue de son courage, la suppliant de le secourir en ce grand danger. Seulement, les coups d'éclats des contes s'invitèrent à cette rixe de vauriens et le couteau accostant les jugulaires de ces fourbes, se refusa soudainement à exterminer toute leur race, se contentant alors de s'épancher sur les bons souvenirs sanglants d'autrefois. Mais une fois l'Amiral à terre, ses subordonnés accélérèrent le mouvement à la belle allure de leur bête pour aider leur meneur et ils le saisirent alors qu'il ne disposait plus de la moindre puissance pour s'agiter, tant la ruine où l'avait conduit son fidèle Bucéphale avait été dure. Cependant, donc, l'entente entre les belligérants ne s'accomplissait toujours pas, bien qu'elle s'acheva, avant de reprendre progressivement, pour se délaver une fois encore donc, jusqu'à ce que des individus identiques dépecèrent les morts principalement tombés à la bataille. Les mercenaires servirent leur meneur afin qu'il puisse se rehausser et se revigorer suffisamment pour reprendre place sur Bucéphale qui avait le derrière tout disloqué. Sancte Iohannes, maître de son risible empire, ne put se retenir de se tordre d'hilarité face à tant de simplicité de la part de ses ouailles et il leur confirma leur faculté de marchander le montant de leur solde chaque fois qu'ils auraient demoiselle à charmer, quelle qu'en soit la cause, car dans toute l'étendue de l'Histoire écrite mercenariale, il n'avait encore rien déchiffrer qui pu alléguer telle pratique vis à vis de soldats aussi dévoués et méritants. Et le bruit, en l'occurence vide de sens qu'il ne percevait artificiellement qu'en fond sonore, affermissait son aveuglement par l'ardeur environnante et l'exigence de son travail qui croupissait dans ses yeux d'un bleu abscons. La carcasse de sa propre personne devenait trop lourde à porter. Même monté sur un percheron. Une fois le massacre de ces laborieux achevé, les femmes forcées, les enfants jetés au fond des puits, et les hommes suspendus aux poutres le cou joliment cravaté d'une belle cordelette de chanvre, les gaillards de Guyenne lui produirent une remarque destinée à lui faire voir qu'il était temps de dévorer les vivres de ces bonnes gens si prompts à pousser leur dernier soupir.

Ainsi, quand le noir fut complet et que leur ventre fut plein, ils retinrent l'axe de leur avancée. Sancte Iohannes enleva un rameau à un rouvre dur qui muant habilement la pauvreté en domination, pouvait l'aider à se constituer une pique en y plaçant un poignard en baïonnette au cas où sa lance viendrait à se briser suite à une charge mal menée. Au chatoiement de la lune brillante, il aperçut l'éclat sinistre mais rassurant de la lame courbe de sa Sica. Ils en étaient là de leur agréable contemplation lorsqu'ils comprirent que provenaient du chemin adjacent deux religieux bénédictins couverts par leur apparence d'hommes de vertu qui ne faisaient qu'un tour au clair de lune, déambulant d'abris en abris pour échapper aux bienfaits de l'astre de nuit cités par Averroës. Ils étaient montés sur des mulets si hauts qu'on ne doutait pas que ce fut là d'admirables bêtes de somme. Non loin de leur fessier, allait un coche accompagné de quelques jeunes désinvoltes et d'une paire de domestiques. De braves traîtres eux aussi, dont l'impossibilité de prendre les armes abîmait en eux une affliction accidentelle. Sans prononcer la moindre parole, il alla se mettre au beau milieu de la route par où devaient apparaître les dits religieux, qui, dévoilant leur silhouette au bout d'un court instant, furent stupéfait par la tournure quelque peu sordide de cette rencontre.

"Juste ciel des Guyen... des pauvres ! Et Réformés avec ça !"
D'quoi tomber horizontal en pâmoison.

Cette nuit, deux bénédictins se firent donc bouffer par une bande de prédateurs à crinière. Car sans prévoir la moindre riposte, Sancte Iohannes attisa la nervosité de Bucéphale, et pique basse, toucha les bénédictins l'un après l'autre avec tant de coeur et de chaleur que si les individus qui se croyaient sacrés ne s'étaient lancés avec vilénie par dessus leur mulet, ils auraient été salement remués au sol à coups de sabots, gravement ulcérés ou autrement anéantis en toute simplicité.

Les paillards et leur escorte prirent la fuite en tous sens sous le déchainement moqueur des mercenaires que plus rien ne séparait à présent de Tarbes-l'Impie ...

Hinhinhinhinhin !

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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Nicbur
[Sur les routes entre Pau et Tarbes, face à l'armée]

L'armée face à eux semblait hostile. Ces hommes n'avaient ils pas eu vent de sa demande de ralliement, ou le nicburissime n'avait il pas réussi à les convaincre?

Quoi qu'il en était, il était trop tard pour palabrer. Ce soir, un affrontement aurait lieu, CRS, sicaires et mercenaires d'un côté, armée à la solde de l'irrespectueuse noblesse béarnaise de l'autre. Le sang allait couler et des hommes allaient tomber.

Nicbur lui, ne s'en faisait pas pour lui. Aristote avait toujours pris soin de l'épargner, et il serait une nouvelle fois à ses côtés ce soir, commandant son bras, punissant l'infidèle par son intermédiaire.

L'assaut était lancé, les deux camps s'approchant l'un de l'autre. Les chefs de lance hurlant leurs consignes à leurs hommes. Il fallait vaincre.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Iunctis Viribus" dirigée par Lucasd.


Ca y est, les deux groupes s'étaient rejoints, les coups pleuvaient des deux côtés. Nicbur frappait, esquivait, tentant de terrasser son adversaire avant que lui ne le fasse. Des hurlements jaillissaient tout autour de lui, mais il ne parvenait à savoir de quel camp ils provenaient...
Melian
[31 octobre – 1er novembre, sous les remparts de Lourdes]


Les troupes se renforçaient dans chaque ville, la détermination des Béarnais à bouter cette vermine vociférante et menteuse hors de ses terres, ou à l'y enterrer pour mieux lui cracher dessus, entre autres idées, c'était selon, allant croissant. Manquent pas d'imagination dans l'coin faut dire.

Au soleil couchant, un homme seul, espagnol à son accent, ne trouva rien de mieux à faire que se jeter sur la ligne de défense pour mieux s'y faire embrocher. Le nombre de défenseurs était suffisant, mais pas celui de médicastres. Et Tarbes était harcelée, avec des blessés. Melian alla donc trouver son époux et lui demanda l'autorisation d'aller à Tarbes, finir la nuit auprès de leurs frères d'armes a à peine un peu plus d'une heure de cheval au nord de là.

Une fois qu'elle l'eut elle prépara son matériel et monta dans la voiture qui l'attendait déjà. Il n'y avait pas de temps à perdre.




[Tarbes, cette même nuit]


La voiture avait failli se renverser plus d'une fois dans les virages, mais elle était arrivée entière. La nuit était bien avancée à présent, l'aube ne tarderait plus à poindre. Elle prit une torche, sa besace, toute armée, et s'avança sur le lieu des combats. Elle passait d'un soldat protégeant le Béarn à un défenseur, s'enquérant de la santé de chacun. Elle finit par tomber sur deux personnes agenouillées auprès d'un corps. Elle s'approcha donc.

Je suis Melian de Ventoux, médicastre de nostre Hospital Comtal. Puis-je vous aider ?


Alors qu'elle finissait sa question, les flammes de sa torche lui permirent d'entrapercevoir les traits du blessé, couvert de sang.


Oh non...

Elle vint alors prendre place auprès du Vicomte et commença à l'ausculter pour juger de son état et des soins à apporter.
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Acar
[Nuistée du 31 octobre au 1er novembre, sous les remparts de Lourdes]

Nuist fuct passée avec une seule asttaque frontale qui finalement s'ébranla pour finalement faire machine arrière, laissant l'Ost Béarnais se reposer de l'effort fourni la veille.

Acar en profista pour envoyer missive à son suzerain, qui, il avaict apprict partait sous peu avec son espousée vers Pau... Hors, il devaict les presvenir que moult lances estaient encore introuvables, encerclant surement Pau et, que chevaucher par les chemins, à deux, estait pure folie.
Néanmoins, il connaissait la vaillance du coms d'Ossau et savait qu'il irait malgré tout sur la capitale, quitte à mourir.

Contrarié, Il se mict à polir le plat de sa Rebelle, qui avaict donnée pleine mesure de sa large transche... Alentour, une rumeur circulait dans le camp, celle que certains des réformés placardait affiches en place de Pau, folie de ces hommes...

Que le défroqué Yohann seraict encore en Béarn et que ce comté devaict payer pour cesla.
Chose qui le fict crascher à l'escoute, car lui mesme, après descision du conseil comtal, avaict rascompagné Yohann hors du Béarn et cesci depuis un bon mosment.

Par ailleurs, il en avaict presvenu le chancelier Izaac, mais ceci n'avaict suffit, l'excuse devaict tenir, à savoir le défroqué Yohaan en terre Béarnaise...

Néanmoins, quelsques soldatesques affirmaient que Sanctus, lui mesme, avaict rescu une bonne longueur de main de fer en son venstru, chose qui lui apporta grand sourire... Aristote est grand, pensa t'il, tout en frosttant le fer de l'espée.

Céans, son espousée arrisva et lui manda permission de resjoindre la bonne cisté de Tarbes pour aider le personnel de soins... Chose qu'il ne puct lui refuser.

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--Escuyer_teutonique
[ Du côté de Tarbes, Armée, Teutoniques et Béarnais... soir du Premier Jour de Novembre, Jour des Morts... et des encore vivants ]

L'Escuyer n'en revenait pas. Lui qui ne connaissait que la quiétude de ses montagne des Alpes. Ca le changeait les Pyrénées !

L'homme restait à l'arrière des hommes d'armes, et se tenait prêt à s'avancer en cas de blessures, vers le combattant qui tomberait, pour lui prêter assistance et soins.

Certes, si les choses tournaient en vinaigre, il lui faudrait prendre épée, ou arme qui lui tomberait sous la main. Mais la perspective de participer à un combat ne l'enchantait guère.

Il voyait les combats, le sang versé, l'acharnement des hérétiques à vouloir à tout prix se venger d'un homme depuis longtemps parti de ces terres. Ils voulaient aussi se venger de ceux qui l'avaient hébergé. Mais pourquoi ? Tout homme était libre d'aller et venir où il l'entendait. Les Lions n'étaient pas Dieu, pour décider de la vie ou de la mort d'un homme quel qu'il soit, quoi qu'il fusse, quoi qu'il eut fait.

A moins que ce ne fut pour quelque autre raison obscure que le Lion agissait de la sorte. Le Lion clamait haut et fort que la Réforme suivait les préceptes écrits dans les Saintes Ecritures. Hors ils agissaient contrairement à ces préceptes. AH oui, il en faisaient de beaux discours, de belles affiches, contre l'Eglise, les Nobles et tout le tralala corrompu. Il s'annonçaient en Sauveurs ! IL croyait savoir ce qu'était la corruption alors qu'eux même l'étaient corrompus, jusqu'à l'os et jusqu'au plus profond de leurs pupilles dilatées, avides de petit Pouvoir et de petite Gloire ! Pour agir de la sorte ils devaient l'être, pour sûr, corrompus, jusqu'au plus tréfond de leurs âmes... !

Blasphèmes ! Hérétiques ! Fous ! Ca oui ils l'étaient ! Mais pas Sauveurs !

Tueurs, Pilleurs, Sanguinaires, Imbus d'eux mêmes et de leur maigres et vils agissements ! Oui, aussi, ils l'étaient ! Pas des Sauveurs, ça non !

L'Escuyer regarda cette terre de Béarn souillée par ces soi disant hommes et femmes qui venaient pour la détruire, la purifier de leur bras armé, la purifier de leur mots abjects, qui ne trompait aucun Béarnais sur leur veritable sens et but, inavouable, terrible.

Le sang coulerait encore cette nuit, fusse t-il d'un côté ou de l'autre, l'homme qui avait suivi les Teutoniques depuis Thorens, le spectateur qu'il était, avait prié pour que celà n'arrive pas, que celà cesse enfin. Mais le Lion était ainsi. On ne pouvait discuter avec lui, l'omniscient, l'omnipotent Lion, petits dieux et petits prophètes de pacotilles se prenant pour Dieu lui-même et les vrais et uniques Prophètes !

L'Escuyer pria pour toutes ces âmes égarées, pour que cesse un jour cette guerre inutile. Cette guerre que la Bête attisait d'un côté. Il pria pour que le Très-Haut protège les Combattants de la LIberté, pour Hagden et Mili_cia. Il pria en somme pour que chacun reprenne enfin Raison !

Mais il se tint près, déjà devant il y avait une agitation, une agitation qu'il ne connaissait que trop bien. Mais il espérait que ce fut autre chose. Il chercha du regard les Teutoniques et les Béarnais qui combattaient à leurs côtés. Il ne fallait pas qu'il les perde de vue, et se tienne prêt, au cas où...
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