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[RP]Le vent avant la tempeste

Nimgly
[Pau, au soir du Premier Novembre.]

A l'est de la ville, un petit groupe se préparait. Ceux là avaient, après la vaine opération que constituait l'assaut du château de Pau, trouvé refuge à quelques endroits, avant de se rassembler là, abrité par une lune montante, à quelques pas d'un sentier et à une distance suffisante des remparts de la cité qui les préservait d'éventuels vilains projectiles (tels qu'en usent généralement les lopettes). Du moins, c'est ce que supposait Nimgly ; il avait perdu son groupe dans la bataille, mais, ayant conservé armes, corps et esprit, il s'était retiré après l'échec et avait finalement croisé ces quelques alliés.

Sancte, un homme que le rouquin ne connaissait que de nom, paraissait être leurs chef ; il avait donc naturellement rejoins la troupe, sachant celui-ci combattant réformé, quoi que non genevois.

Un jour, une nuit et une pleine journée s'étaient écoulés depuis la décevante nuit qui avait vu les forces huguenotes repoussées. Assis sur une pierre, le rouquin astiquait inlassablement ses armes, qui n'avaient pourtant que si peu croisé la chaire depuis le départ de Genève ; à peine pensait-il avoir blessé légèrement un ou deux gardes au début des combats. Il s'occupait ainsi, entre deux prières et la relecture de quelques vieilles lettres ; regrettant de n'avoir emporté aucun livre saint, récitant de tête quelques divins versets. Ne parlant que peu, il ne connaissait pas singulièrement les hommes de Sancte ; simplement espérait-il batailler triomphalement en leurs compagnie, dans les heures qui venaient et dans l'obscurité qui s'installait.

D'autres s'étaient battus la nuit dernière, dans les environs de Tarbes, certains étaient revenus blessés, à des degrés divers. Les nouvelles étaient rares, on connaissaient toutefois le plus important : la position de l'ennemi et sa force approximative.

Lorsque le jour fut définitivement éteint, on se mis en route.
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Aristotélicien réformé.
Étudie l'Art de la Guerre.
Melenia
Mélénia toujours assise à côté d'Erel avait vu arriver Dav. Il avait essayer de panser la blessure comme il pouvait, mais ce qui faisait le plus peur à Mel c'était la phrase qu'il avait prononcée.

Citation:
"Mél sa blessure est grave... il n'est pas prudent de le déplacer"...


Elle le regardait sans vraiment comprendre quand une voiture arriva vers eux. Une dame en descendit et s'approcha doucement.
Citation:
Je suis Melian de Ventoux, médicastre de nostre Hospital Comtal. Puis-je vous aider ?

Ah dame.. je commençais à désespérer de trouver quelqu'un qui puisse aider mon ami. Je suis Mélénia et voici David qui a commencé à panser les blessures. Je vous en prie faites quelque chose pour lui.
La jeune femme se pencha vers Erel et le regarda.

Puis un Oh non... sortit de sa bouche..

Elle se mit aussitôt à l'ausculter et le soigner.


Que peut-on faire pour lui ? Ne pourriez-vous pas le transporter dans un endroit plus adéquat ? Ce n'est plus sa place ici.

Mélénia savait qu'elle devait quitter son ami pour aller se battre à nouveau cette nuit.


Avez-vous besoin de nous pour vous aider ?
J'avoue qu'Erel se trouve entre de bonnes mains maintenant et que nos compétences sont dépassées.
Si vous n'avez pas besoin, permettez-nous de rentrer chez nous.
J'aimerai me reposer car la nuit prochaine risque d'être encore très longue..

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Melian
[Aube du 1er novembre, Tarbes]


Elle écoutait la dame tout en faisant un inventaire mental des blessures d'Erel : bras gauche fracturé, mais surtout blessure béante à l'abdomen.

Je vais devoir cautériser cette plaie avant que nous le déplacions. Une fois que j'aurais terminé et que nous l'aurons mis en lieu sûr, vous pourrez aller vous reposer.

Elle sortit sa dague et son briquet de fer de sa fidèle besace, et se mit à chauffer la lame.

Vous devriez peut-estre ne pas regarder, ce ne sera pas très...
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Melenia
[Fin de nuit du 31 octobre au 1er novembre1457, à Tarbes.]

Mélénia prit la main de Dav et se poussa un peu.. Elle savait ce que cautériser voulait dire, et surtout se souvenait de l'odeur que l'acte dégageait.
Ils laissèrent donc la médicastre opérer et attendirent qu'elle ait fini pour en savoir plus sur leur sort.

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Melian
[Aube du 1er novembre, Tarbes]


Elle attendit que les deux personnes se soient écartées, et eut un regard triste pour le Vicomte, avant de se ressaisir.

Heureusement qu'il est inconscient... se dit-elle.

Puis elle agit vite et bien, le geste rôdé pour avoir été tant pratiqué. Le saignement cessa enfin. Elle prit son pouls pour s'assurer qu'il vivait toujours, du moins pour le moment. Dieu seul déciderait de ce qui l'attendrait...

Elle se retourna vers les deux compères d'arme et d'infortune.

Aidez-moi s'il vous plaist, nous allons le transporter dans le campement de l'armée. Je terminerai les soins là-bas. Vous, vous pourrez prendre un repos largement mérité.

Elle eut un sourire doux, puis se retourna et essaya de se relever avant de retomber lourdement à genoux. Premier essai manqué... Elle avait sous estimé sa fatigue, la future maman... Elle dut donc faire une seconde tentative pour lever sa carcasse épuisée et sa grosse bedaine, réussie cette fois.

Allons-y. dit-elle simplement en se penchant comme elle pouvait pour aider à porter le Vicomte.
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Melenia
[Aube du 1er novembre, Tarbes]

David et Mélénia avancèrent vers Melian quand celle-ci eut fini.

Citation:
Aidez-moi s'il vous plaist, nous allons le transporter dans le campement de l'armée. Je terminerai les soins là-bas. Vous, vous pourrez prendre un repos largement mérité.


Laissez-nous faire, nous allons l'emmener jusqu'au campement.

Mélénia ne sentait plus ses membres et elle rassemblait ses dernières forces pour aider Dav sur le chemin.

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Mariposa
(Entre Pau et Tarbes, trente-et-unième jour d’octobre.)

Sous la lune pleine, l’ambiance nocturne était exaltante, le vent, juste assez mordant, éveillait la moindre fibre endormit de l’aventurier de nuit. Les têtes éventées par cet air frisquet d’automne se rassemblaient discrètement. Disciple de la Vrai Foy, la jeune helvète se tenait parmi les audacieux.

Le départ fut bientôt annoncé et le convoi parti en direction indiqué. Les sens en alertes mais l’esprit calme et le coeur confiant, elle avança aux côtés de ses comparses, en main son épée acérée et reluisante, sur le chemin périlleux. Bientôt, ils rencontrèrent l’armée de Lucasd, scintillante d’acier sous les flambeaux enflammés. L’affrontement fut instantané, les groupes fusionnèrent.


Un soldat prit en charge la jeune helvète. Mariposa encaissa le coup sous le craquement de son bouclier de bois, s’en suivi un échange à l’épée se terminant par la chute du soldat. À ce moment un colosse arriva vers elle et l’asséna puissamment d’un coup d’estoc, sans même se retourner. Elle réussit à esquiver l’arme en abaissant vivement son bouclier pour ne pas être touchée. La lame atteignit superficiellement son flanc. La violence du coup lui fit tout de même perdre l’équilibre et elle se retrouva le séant par terre, la tête au sol.

Tournant lentement le visage vers le corps inerte à ses côtés, ses yeux s’écarquillèrent. Son ex-capitaine était allongée là, les yeux ouverts, le regard vers l’infini. Océ ?! Mariposa se releva d’un bond et la saisit vivement pour la réveiller, la ramener avec eux. Océ !! Elle râlait, c’était déjà ça !

Maripo releva la tête vers le champ de bataille. Il n’y avait déjà plus beaucoup de combattants debout, quelques valeureux, plusieurs soldats encore, elle ne voulait pas être prise comme prisonnière et surtout, elle ne pouvait pas laisser son amie ainsi. Sa fille n’était certes pas très loin, terrifiée, sans aucun doute. Elle regarda une fraction de seconde vers la lune luminescente et conclut que sa mission pour la nuit était celle-ci; sauver Océ, pour sauver l’âme d’une jeune fillette, sauver deux vie.


Quelle idée t’as eu d’amener Alye dans cette pagaille!
grogna-t-elle
Scrutant l’horizon, elle repéra une voie de sortie.

Allez, j’te sors d’ici!


Enlaçant le corps, elle attrapa le bras du sergent pour le passer sur ses épaules puis, d’une force d’adrénaline, elle souleva et traina son amie jusque dans les fourrés. Elle devait maintenant retrouver la petite et faire demi tour pour les crécher en lieu sûr…



Désolée pour le décalage, j’suis sur un autre fuseau horaire…
Sanctus
[Sous les murs de Tarbes]

Autour de lui, les lames s'entrechoquaient, les cris fusaient. Il avait senti la lame s'enfoncer dans le gras de son ventre. Elle avait transpercé la cotte de maille. Il faut dire que Sanctus l'avait un peu aidé en trébuchant en avant sur une souche dissimulée dans l'obscurité. Il avait alors vu sa vie défiler rapidement devant lui... Le vieil ermite dans les montagnes des Alpes, le pape, la reconstitution du Lion de Juda, l'attaque de Solothurn, la prise de Dijon, les attaques sur les chemins, la mort de Thorin, grand maître de l'ordre des chevaliers francs, les disparitions de ses compagnons, les femmes et les fraises. Il crut apercevoir à peu de distance son chat Platon.
Il tomba à genoux en tendant le bras dans une direction invisible. Et il vit soudain le Lion ailé, grandiose et majestueux entouré d'une nuée ardente. Il perdit connaissance.

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Cromwell dict Sanctus, dit عبد الواحد
Le Vieux Lion.

Zarathoustra
[Entre Pau et Tarbes le 31 octobre]

Zarathoustra se dirigea vers la femme aux apprêts rouges, un digne trophée pour son tableau de chasse. Il se chargerait de la petite péronnelle en chiffons plus tard, d'un revers de main.

Ce fut pourtant elle, avec son pauvre bâton, qui tapa le plus fort.


Citation:
01-11-2009 04:09 : Mili_cia vous a frappé Vous avez été grièvement blessé.
01-11-2009 04:09 : Shallimar vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Toujours se méfier de l'eau qui dort. Surpris, il ne put que reculer derrière les coups redoublés de la jeune femme, pendant que l'autre s'en prenait non loin de là à Belgarath.

Désarmé, déshonoré, désorienté, Zarathoustra n'eut d'autre recours que de faire le mort, solution fort peu honorable mais qui présentait une issue intéressante, celle ou Zarathoustra pourrait garder -peut-être- la vie sauve. Et de fait, les deux furies semblèrent le laisser pour tel.

L'intensité des combats semblait décliner. De ce qu'il avait compris, un haut officier ennemi avait été gravement touché. Il en profita pour ouvrir un oeil, puis l'autre, pour apercevoir son frère Belgarath étendu sur le sol. Ces deux soldates pourraient se vanter d'avoir fait du dégât.

Il se tâta et constata que ses blessures, pour être profondes, n'étaient pas létales. Son bras gauche, de la main à l'épaule, était inutilisable, pour une demi-lune tout au plus.

Ce qui n'était pas le cas de son frère qui gisait la bouche ouverte. Comme il put, il le traina à l'écart, où de nombreuses lamentations émanaient de nombreux corps blessés. En serrant les dents, il commença de fabriquer un brancard de fortune à l'aide de quelques branchages, pendant que la nuit blanchissait doucement.

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Eins thut Noth.
Dioscoride
[2 novembre, la percée ou sa tentative sous les murs de Tarbes]

Las de voir des ordres aussi peu cohérents, le borgne avait rejoint la quatrième compagnie, celle de Sancte Iohannes et de ses mercenaires. Il espérait bien trouver en lui un chef de guerre...et il ne fut pas déçu. Le soir même il lui annonçait qu'une brèche dans l'armée qui défendait Tarbes allait être forcée.

Sous les remparts leur avenir allait donc se jouer et enfin, Discoride allait faire parler le fer, la haine et la rage. Seule ombre au tableau, le canasson qui lui était fourni semblait avoir passé plus de temps sur les chemins à tirer un chariot que dans une écurie à manger de l'avoine bien grasse.
"Je te souhaite plus de chance qu'à son ancien propriétaire" lui déclara l'Amiral.

Belle perspective, d'autant que le brigand n'aimait les chevaux, in'ayant qu'une main pour les guider et se battre et n'ayant jamais trouvé l'étincelle d'intelligence que certains leur prêtaient. Ce bourrin n'était pas fait pour le rassurer, l'encolure sur le déclin, les reins qui semblaient labourer et les genoux cagneux lui rappelaient une donzelle qu'il avait côtoyé au détour d'une ruelle de Auch. Comme elle, il n'avait rien pour le monter sinon un mord de fortune et une tresse de chanvre.

A l'approche de Tarbes, la campagne si paisible s'anima soudain pour se parer de multiples crocs, prête à dévorer ses proies.

Même pas le temps d'échanger un mot avec ses nouveaux compagnons, la troupe s'élança sus aux troupes béarnaises, dans la fureur, les cris, les bruits du métal des armures et des armes et le piétinement des chevaux.
Le galop des mercenaires bien qu'en rangs serrés fût stoppé net par l'ennemi, opposant plus qu'une ultime résistance. Du coin de son unique œil il aperçu les armes du Lion flotter sur la mêlée, et la première compagnie, où ce qu'il en restait, livrer bataille plus en avant.

A ses côtés des mercenaires tombaient, continuant à se battre au sol, enragés par la proximité des richesse pécuniaires et charnelles de Tarbes. Miraculeusement Dioscoride arrivait à tenir en équilibre sur sa monture, une corde enroulée autour du moignon de son poignet. Sa lame fendait l'air brisant les pics, heurtant les heaumes.

Il ne saurait dire si ses coups avaient porté quand son cheval se cabra sans raison apparente, pour fuir le combat. Le borgne désarçonné se retrouva trainé par le bras au travers du champ de bataille.

Ce n'est que dans un aube bien installée, libéré de sa monture et à sa recherche qu'il retrouva Phonya , si perdue dans ses pensée qu'elle faillit l'occire.

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*phonya*
[le 2 Novembre ... encore une tentative ]

Ce matin avait le même goût que la veille
Ce goût amer qui reste dans la bouche jusqu'à pourrir les moindres pensées.
Elle a croisé l'armée … oui … comme la veille.
Juchée sur Girouette lancée au galop, galvanisée par les appels à la mort. Elle n'avait réussi qu'à effleurer une femme sans avoir le temps de parfaire ce qu'elle avait commencé. Ensuite dans le fracas des armes elle s'était trouvée entourée de grands bonhommes bardés de fer qui lui empêchaient tout passage. Elle avait tenté de forcer Girouette qui ruait de peur, mais elle n'avait rien pu faire d'autre que de rester derrière ces montagnes.
Goût amer de se sentir inutile et comme déplacée.
Goût amer d'avoir vu certaines de ces montagnes s'affaisser sans avoir pu les venger.
Les troupes béarnaises se sont retirées comme un seul homme emmenant les blessés, laissant les morts à la terre.
Le silence enveloppe le jour qui se lève.
Si elle en avait le courage elle irait fouiller le champ de bataille pour y chercher une fiole d'alcool. Une eau de vie … à boire à la santé de ceux qui sont morts ou qui paient de leur chair la gloire de Déos et la trahison de Yohann, encore.

Mais elle ne bouge pas, statue immobile esseulée, scrutant les ombres qui raccourcissent, espérant une silhouette, un compagnon qui serait encore en vie …
Et puis une voix qui la fait sursauter, son épée qui se tend au bout de sa main crispée alors qu'elle se tourne vers la voix, la peur au ventre. Son arme se baisse vite en reconnaissant le borgne.
Son soulagement est si intense qu'elle sent ses jambes flageoler sous elle. Heureusement qu'il lui parle, elle s'accroche à ses mots pour faire taire la terreur qu'elle a éprouvée.
Elle ne peut répondre à toutes ses questions. La seule chose qu'elle peut lui dire, c'est qu'elle espère le savoir combattre auprès d'elle cette nuit, si combat il doit y avoir.

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Xenac
Ils n'avaient pa eu le chateau, restaient à rejoindre Tarbes...une brêche qu'il leur avait dit, restait l'espoir de la trouver, s'y faufiler dans la nuit noire, belle chevauchée dans la campagne béarnaise de la troupe gyuennoise, visages noirs de charbon, l'oeil sombre aux aguets, de nouveaux mercenaires s'étaient joints à eux avec le même espoir, rejoindre Tarbes.

La brêche, où était -elle ? Pas sur leur route visiblement, une armée béarnaise hurlante avançait droit sur eux, fini l'espoir de rejoindre Tarbes.A peine le temps d'en prendre conscience que les fers déjà s'entrechoquaient, la belle rousse fermait la marche, comme à son habitude, voyait les hommes tomber de leur monture pour finir la lutte à terre. Elle gardait un oeil sur les siens tout en esquivant les coups, le sang battant dans ses tempes, la rage l'animait pourtant aucun de ses coups ne portaient.

Son canasson se cabra dans un hénissement déchirant pour retomber soudainement au sol, une lame froide vint effleurer le flanc de la rouquine pour finir sa course sur sa cuisse et l'entailler profondément. La chute brutale du cheval désarçonna sa cavalière dont la tête vint percuter brutalement le sol la laissant sans connaissance ...



Plissement d'yeux dans le silence du petit matin, elle était vivante...sa tête tambourinait mais ce n'était que le début. Elle tenta de se relever, mais une douleur fulgurante dans la cuisse freina sa tentative alors qu'elle serrait les dents pour ne pas laisser échapper un cri.
La brume automnale recouvrait ce qui fut le champ de bataille, recouvrait aussi les corps sans âmes ou agonisants.

Les souvenirs affluèrent, l'attaque, la lame de l'épée, sa chute de cheval, puis le noir, les ténèbres...Les mains noires de terre et de sang sêché recouvrirent sa bouche pour étouffer le cri qui ne demandait qu'à sortir, ils étaient là ses compagnons au sol... Oubliant sa douleur elle se précipita près du corps inerte, son fidèle cheval, était près de lui, museau sur le visage de l'homme.

Elle s'agenouilla,impuissante, les mains au dessus de lui, n'osant le toucher, cherchant la blessure, s'approchant au plus près, elle vit ce torse si souvent caressé se soulever légèrement, ou espérait-elle le voir encore.

"Non pas toi ! Iohannes Sancte ! Je t'interdis de me laisser!" Levant le visage vers le ciel, des rivières coulant de ses yeux " Deos, ne me le prends pas ! Pas lui ...".

La colère d'avoir failli à sa promesse, la peur de voir la vie l'abandonner, la rouquine, dans un état second, réussit à hisser l'homme sans conscience sur le dos de Bucéphale.
Elle s'apprêtait à enfourcher le premier canasson à sa porter lorsque ses yeux se posèrent sur un autre corps au sol, celui de la belle Naïade.
" Maddys !" Elle hissa à son tour la brunette sur l'autre canasson, saisit les rênes de Bucéphale l'entrainant à sa suite sur la route de Pau.
Surement le trajet le plus interminable que la rouquine aura vécu, la terruer de perdre ses deux êtres la tenaillait, seul l'espoir de les sauver lui permit de garder son sang froid et de ne pas céder à l'angoisse.

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Petitfrere
Shting!

Le géant regarda la dent en or au bout de sa pince d'un air satisfait. Il la jeta au fond de sa poche et passa au cadavre suivant. Il continue son sinistre manège pendant encore une petite demi heure avant de revenir au camp des Genevois, quelque part entre Tarbes et Dax. Une nuit de combat encore ou il avait distribué maints soufflets et autre coups d'épées sans occire le moindre ennemi. Cela ne lui ressemblait pas, étant d'ordinaire grand pourvoyeur de mort lors des combats.

Il s'approcha de Phonya, lui bailla un grand baiser volant et lui demanda d'un ton guilleret.

Comment ça va ma garce? Tu te débrouilles comme un chef dis moi! On ferait de toi une rude lionne![/b]
Acar
[Dans la nuistée du 1 au 2 novembre, Ost Béarnais, Lourdes]

Encore une fois, des mercenaires cherchèrent à forcer le passage et encore une fois, l'ost les bouta hors du comté...

Pendant les heurts, il avaict du retirer la vie encore une fois de plus et cesla s'aggraverait, mais tant qu'Aristote veillerait sur lui, il donnerait le meilleur de sa tranchante.

Novelle fois donc, troisième attaque... Prestement, le corps d'armée avaict esvacué les blessés, les morts gisaient à mesme la terre, dernier refuge de leurs corps tourmentés et d'un dernier bond, ils allèrent sur une charrette ou moult d'entre eux s'entremêlaient, pour le dernier voyage avant le charnier.

Alentour, les corbeaux venaient chercher quelques restes de chair éparpillée ou de viscères, encore chaude.

Céans, la zone d'horizon avait l'air dégagée et ils avaient devant eux quelques heures pour souffler, avant le novel assaut...

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Mili_cia
(teutonique entre le 1 et 2 novembre au mur de tarbe)

Le combat était rude mon entrainement avec avais porté s’est fruit, je manier mon bâton comme personne, il y avait beaucoup de mort et de blessé ce n’était pas beau avoir le combat avec un messire et asses ardu mais j ai

Code:
01-11-2009 04:09 : Vous avez frappé Zarathoustra. Vous l'avez grièvement blessé.


réussi a la blessé mon bâton en avais encore fait s’est frais, car il avait encore cassé la fatigue commencé a se sentir se battre comme ça plusieurs fois en suivent ,mais Mili va tenir jusque au bout avec tous , la personne que j avais blessé était tombé parterre ainsi que d autr,e mais que faire que ce battre pour défendre.

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