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[RP] - Që viôura, vëira

--Aurelh




D'un coup, le vieil homme se tut alors qu'une soldate ramassa sa hache et la lui donna. A ces paroles, il hocha la tête positivement plusieurs fois pour signifier que oui, il avait bien comprit... Enfin, ils étaient plutôt méfiants, et c'était compréhensible. Un vieil homme comme ça, pouvait faire croire tout et n'importe quoi du moment qu'il avait déjà vu les personnes - et pour ce cas, des nobles - et qu'ils parlaient de blessures.. et comme il ne semblait que peu atristé, cela faisait une nouvelle raison pour ne pas le croire.

Bref, sans broncher, il indiqua la route à suivre directement au maréchal d'Exat, en lui signifiant qu'ils ne devaient pas traîner. Une jeune femme avait besoin de revoir ses parents rapidement pour être vite rassurée...
Majda_eulalie


D'un regard, elle avait remercié la soldate Aeris. Entre femmes, peut-être un fond de sensibilité qui était partagé ?

Toute l'attention de la jeune maure était reportée sur le bûcheron, rien d'autre ne comptait. Son père devait se trouver dans le même état, voire pire que lorsque Lakhdar était revenu, arrivé ? Bref, lorsqu'on lui avait présenté son jeune frère. Son père avait alors été à l'article de la mort.

Les propos du bossu, parlant de sa mère qui aurait le teint couleur du linceul, comme si la mort allait déjà l'emporter, Majda imaginait le pire...

Tout se bousculait dans sa tête. Enfant chérie des barons, elle avait grandi dans l'ombre de son père, bien plus intéressée par le métier des armes que par la couture, au désespoir de ses parents, qui avaient fini par comprendre qu'ils n'en feraient pas si facilement une fille douce, aimable, du genre "soit belle et tais-toi", bonne à marier. Ses quinze ans, et le fait qu'elle ne soit pas nantie d'un époux était le résultat. Trop de caractère... Mais là, elle ne voyait rien d'autres que le dos du bucheron, juché comme il pouvait...

Majda n'avait rien suivi des propos de Aeris ou presque s'adressant à l'homme qui allait la conduire près de ses parents, s'ils étaient toujours en vie....

La peur et l'angoisse lui étreignaient le cœur, comme lorsque ses parents avaient du partir aider le Comté et qu'ils l'avaient laissé derrière.

Enfin, ils se mirent en route. Chemin faisant, presque machinalement, les morceaux du ruban allaient de la main de Majda qui semblait l'ombre d'elle-même aux branches des arbres pour que Ben et Aeris ramènent Kam au plus vite.

Pas un son ne sortait de sa bouche, pas un mot, son souffle se faisait imperceptible tandis que l'appréhension la rongeait. Les dents serrées, les yeux dans le vague, elle expira longuement par le nez dans le froid du matin, et resserra sa cape autour de ses épaules, puis mis un nouveau morceau de ruban sur une branche...

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Jack_daniel


Une fois hissé derrière Jack, le vieux bonhomme se mit à gigoter dans tous les sens et à commencer à se plaindre, heureusement Aéris avait réagit à temps avant que Jack , sans penser au conséquences, assomme le malheureux. La soldate murmura quelque chose qui fit se tenir coit le bucheron, l’alaisien n’avait pas tout saisi mais ce n’était pas trop son problème…

Une fois le nabot bien plus calme, ils purent se mettre en route dans la foret humide. Jack donna l’ordre d’avancer.


On y va!


Il s’élancèrent suivant les indications du vieil homme. Jack parla pour lui-même à voix basse…


La bannière d’Exat plus rapide que le tonnerre, plus que jamais…

Et ils s’enfoncèrent donc parmis les arbres. Le terrain était difficilement praticable à cause de la pluie et les chevaux peinaient à avancer. Le terrain en pente glissait, Jack et son paquets étaient bien secoués, s’il le maréchal n’avait pas eu l’habitude du cheval, il aurait eu les fesses en compote en arrivant à destination. Plus ils s’enfonçaient, plus la végétation devenait dense, personne à part deux solides boucherons n’emprunterait ces chemin et surtout pas à cheval. Les chevaux eux-même souffraient des ronces et autres plantes désagréables. Auteur des trois cavaliers, les bruits se faisaient de plus en plus impressionnant. L’eau ruisselante donnait à penser que ils étaient entourés de bêtes, au loin des animaux aboyaient, ou grognaient.

Heureusement, leur esprit n’était absolument pas à ces pensées. Retrouver les parents de Majda et les patron, enfin plus que des patrons, de Jack était leur seule préoccupation. Ils touchaient enfin au but pour lequel ils avaient voyagé de Montpellier. Les crieurs se tairaient sans que on doive les assommer cette fois-ci.

Ils parcoururent donc les bois avec une bonne vitesse, le maréchal de Alais ne dut que très peu descendre de son cheval pour aider celui de Majda et le sien à passer certains endroits que le bûcheron lui indiquait, assez grand pour un homme mais non pour une monture et son cavalier, il se ramassa encore quelques écorchures pendant ces passage mais mieux valait que ce soit lui que la petite donà, enfermée dans un mutisme sans précédent elle semblait concentrée et ce ne serait pas Jack qui allait la troubler.

Ils arrivèrent au surplomb rocheux où se trouvaient le baron e la baronne. Jack y voyait comme un champs de bataille, il y avais les deux corps des barons et baronne immobiles, une odeur de chair brûlée flottait dans l’air, les deux chevaux semblaient malades sûrement à cause de l’état de leur maître, le calvaire augmentait encore plus la sensation désagréable du lieu de plus il y avait un énorme bûcheron était à coté de ses maîtres.. Sans lui adresser la parole, Jack sauta de son destrier et s’agenouilla devant le baron, le moins mal en point des deux. Il le secoua.


Senhèr, je suis là avec vostre fille… Nous avons envoyé chercher le senhèr Kamharley D’Avidson, il doit sûrement être en route… J’ai de l’eau propre, des linges, des provisions et des substance alcoolisées… Que conseillez-vous ? On vous transporte vers la route ou on vous garde ici pour être soigné ?Quels sont les ordres ?

Jack demandait l’avis du baron car celui-ci, médecin, saurait si les bouger était la meilleure chose à faire. L’état des deux nobles était ce que l’on pouvait appeler critique. Cela rappelait étrangement un certain confit à Jack… Il chassa ces visions infernales de sa tête et attendit que le baron lui réponde.

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Majda_eulalie


Oubliant tout les beaux principes d'éducation, faisant fi de la noblesse ou de quoi que ce soit en cet instant où ils arrivent près de ses parents, Majda saute de cheval, et se précipite pour s'agenouiller près de sa mère.

Maman... Ma petite mamounette... Je suis là ma maman... Me laisse pas...

Lui embrassant le front, laissant Jack s'occuper de son père et parler des mesures prises ou à prendre, la jeune fille pleure, des larmes de peine, de douleur de les voir ainsi. Le front de sa mère est bouillant, et sa paleur la fait presque paraître translucide, et l'état de son père n'est guère plus brillant...

Au bout de longues minutes à aller de l'un à l'autre, à genoux sur le sol, le visage inondé du chagrin de les voir, eux si forts, dans cet état de faiblesse, elle lève les yeux vers les bucherons ébahis, et tente de calmer les sanglots qui la secoue toute entière.

Merci pour votre secours. Votre geste ne sera pas oublié. Pourriez-vous regarder si les autres arrivent avec le médecin ?

Désemparée, elle regarde son père, et lui passe une main sur le front, moins chaud que celui de sa mère.


Papa, guide-nous, c'est d'un médecin qu'on a besoin. Dis-nous que faire... Doit-on vous bouger ? Kam va arriver, il t'a déjà soigné l'an passé... Tu es pale à faire peur mon papounet.


L'épée souillée que tient le bucheron, le carreau d'arbalète un peu plus loin, ce qui s'est passé n'est pas dur à deviner.


Mais qu'est-ce qui vous a pris de faire ce que vous m'interdisez de faire ? Partir sans escorte !


Essuyant ses yeux et son nez dans le revers de sa manche, elle prend son outre et verse un peu d'eau entre les lèvres de sa mère, tout doucement pour ne pas qu'elle s'étouffe... Goutte après goutte, le breuvage de vie glisse entre les lèvres de la baronne.

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--Aristide




Ils avaient décidés d'avoir sa peau. Pas moyen de dormir sur ce fouttu cheval. La boue, la pluie pendant la nuit. Ils n'avaient pas avancé autant que sa jeune maîtresse l'aurait souhaité. Elle décide d'une halte, et c'est avec un délice non dissimulé qu'il se laisse glisser à terre.

Les jambes arquées, du mal à tenir debout, ils regardent les soldats rompus à ce genre d'exercice. Arf, il a bien du mal quant à lui à mettre un pied devant l'autre.

Les imitant, il essaye de se sécher, et ne comprend pas trop ce qu'il se passe lorsqu'un homme des bois s'amène. Tous semblent énervés après lui, et Aristide s'approche, pour écouter, oreilles discrètes, il entend toujours tout, dans l'ombre de la jeune maure. héhé, c'est qu'il en sait des choses lui !

Arf, ils sont pas en colère, ils sont inquiets, l'homme hirsute leur donne des nouvelles des barons d'Exat et de Portes, et ces nouvelles ne sont pas bonnes. La halte se termine bien rapidement, alors que Lalock vient de les rejoindre, voilà qu'ils doivent repartir. Avec peine, il se hisse de nouveau sur la monture puis les suit.

Le sentier est étroit parfois, les branches et les ronces leur griffes les chairs, et leur passage sera bien visible pour qui sait regarder...

Arrivés près du campement de fortune des barons, Aristide peut enfin mettre pied à terre pour un plus long moment. Bon vu leur étant, il est tranquille, et va pouvoir se détendre un peu. Pour le moment, donner un outre d'eau à Majda pour qu'elle cesse de pleurer. Il ne la jamais vue dans cet état, bien qu'il ait souvent soupçonné qu'elle avait un coeur sous sa carapace, c'est bien la première fois qu'il la voit pleurer sans retenue en public, et à genoux en plus ! Elle qui dit qu'un noble ne s'agenouille que devant son Dieu, Son Roy et son Suzerain, elle se traine à genoux allant de l'un à l'autre de ses parents. Elle est vraiment désespérée pour en arriver là...


Damoiselle, redressez-vous voyons.

Il se risque, sachant qu'elle lui en voudrait s'il ne lui conseillait pas de se reprendre, et sachant qu'il risque pour l'avoir osé, une réprimande. Tant pis, il faut qu'elle redresse la tête.
Bentich
Les événements prenait de l’ampleur, le vieillards fit mine de s’arrêter devant Max, mais fini par le contourner, Ben ordonna a son chien de ne pas bouger et de seulement suivre le boiteux du regard. Aeris se calma, Majda et Jack attrapèrent le vieux bûcheron et le firent parler. Une fois cela fait Jack le hissa sur son cheval. L’ancêtre piqua alors une crise comme un enfant car il avait laisse tombé sa hache.

Ho mon dieu, nous voila avec un vieux sénile qui pleure dès qu’il perd son jouet.

Aeris montra son côté féminin et alla ramasser cette foutue hache et la tendit au vieillard, mais la phrase qui s’en suivit, montra par contre son côté vindicative de soldat attaché à ses seigneurs.

Les ordres de Majda étaient clairs comme de l’eau de roche.


Pas de soucis, nous ramènerons l’apothicaire de service et si il le faut je le porterai sur mon dos pour qu’il ne se fatigue pas.

Ben fit signe à Lalock de le suivre, il regarda partout et finit par apercevoir son épouse déjà bien éloignée partant en direction de Narbonne.

Allez soldat on rattrape la fougueuse soldate d’Exat et on va chercher le docteur.

Une fois la troupe réunie, Ben prit la tête et mis son cheval au galop pour arriver le plus vite possible à Narbonne, car il savait qu’il perdrait plus de temps a trouver, puis bouger Kam de son lieu de villégiature. De longues minutes passèrent, de temps à autre il fallait freiner les chevaux, car les chemins étaient assez tortueux et remplis d’obstacles, arbres tombés, buisson touffus envahissent le chemin original.

Ils finirent par arriver devant les portes de la ville de Narbonne, les trois soldats d’Exat avancèrent dans la ville. Mais ou pouvait bien se cacher le doc. Ben apostropha un quidam


Dites moi mon ami, sauriez vous ou se trouve notre bon captaine Fracasse.

Devant la mine déconfite du passant, Ben se reprit.

Heu excusez moi, je voulais dire le Seigneur d’Anglés, chef du port de Narbonne et docteur en médecine, le sieur Kamharley.

Le narbonnais indiqua au maréchal d’Exat le lieu ou le bon docteur se trouvait. Ben remercia la personne et donna l’ordre à la petite troupe de le suivre. Après quelques minutes ils arrivèrent enfin devant la bâtisse où Ben s'imaginait bien le marin d'eau douce se prélasser, assit devant sa fenêtre les pieds sur une petite table, les yeux fermés et le ronflement assourdissant. Une bouteille d’un alcool dont seul le Doc pouvait connaître la provenance et la composition. Il cria sans descendre de cheval

Hola vieux chenapan, réveille toi et va vite chercher ta trousse, on a besoin de toi pour Mariedouce et Djahen Shaggash. Ben avait dit cela assez fort pour que son ami se réveille.

Ben se tourna vers Aeris et lui demanda d’aller préparer le cheval du Doc, au moins il pourrait sauter sur son cheval une fois qu’il serait prêt et ainsi filer en direction du lieu ou se trouvait les seigneurs d’Exat, en espérant que Majda ai bien marque le chemin

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Djahen


Réfléchissant, sur les issues possibles de la présente situation, le Maure n’avait pas prêté attention aux paroles du bûcheron quant au questionnement concernant ses capacités à tenir à cheval en l’état. De toute manière, Djahen aurait bien été incapable de répondre, n’ayant pas essayé de se relever depuis qu’il avait du cautériser sa blessure, et de plus, sa douce s’appuyant sur lui, il n’allait sûrement pas la bouger au risque de lui tomber dessus en surestimant ses forces…

Sortant de sa torpeur, le Baron regarda fixement l’inconnu avant de se remémorer ce que celui-ci avait dit. Visiblement, l’homme attendait une réponse et voulait les déplacer dès à présent, peut-être avait-il raison…


« Mon brave, j’ignore totalement si je puis tenir sur mes jambes, alors à cheval… Avant que d’essayer, déplaçons déjà mon épouse dans votre brancard… »

Et alors qu'il s'apprêtait à prier le Très-Haut d'accorder vie à son épouse si l'aide souhaitée arrivait dans les temps, après tout envoyer un bossu boiteux n’était pas ce qu’on peut qualifier un gage de célérité, improvisant une promesse tout en regardant le petit calvaire qui se trouvait non loin, le baron vit avec stupeur arriver la troupe d'Exat…

Ou tout du moins une partie…

De soulagement, tout simplement qu'il n'avait pas eu à promettre quoi que ce soit, c’est qu’il se préparait tout de même à concéder au Divin Créateur l’engagement de ne plus se montrer impulsif, Djahen poussa un long soupir.

Puis ce fut le bordel…

Majda, visiblement affectée par une forte émotion, passait de l’un à l’autre, vérifiant leur état, s’inquiétant, posant des questions sans laisser le temps de répondre, tandis que Jack venait s’enquérir des ordres et de la marche à suivre. D’un geste appelant le silence, le Baron essaya de calmer tout le monde avant de répondre…

« Paix… Les raisons de notre état ne sont pas la priorité, il nous faut quitter ces lieux car nous ne pouvons y être soignés correctement. La voix du Maure était basse, pleine de lassitude et, marquant une pause pour reprendre son souffle, il continua. Non loin de Narbonne se trouve l’abbaye de Fontfroide, nous y serons en sécurité, et un médecin pourra y venir… »

S’interrompant un moment, les mâchoires bloquées et la main crispée sur le cœur suite à une subite douleur, Djahen, reprit en soufflant…

« Par contre, il vous faudra nous y mener avec force attention car je crains que la blessure de ma douce ne s’ouvre de nouveau. Nous pourrons y être avant le soir, malgré un marche ralentie… Emmenez ces deux bûcherons avec nous, j’aurais à leur parler… »

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Majda_eulalie


Son père avait parlé. La jeune maure se tut net, écoutant respectueusement son géniteur, comme à ses ordres. Il est avec son promis le seul homme à pouvoir la faire taire de quelques mots, voir d'un geste. Là, elle était aux aguets, guettant et buvant ses paroles.

« Paix… Les raisons de notre état ne sont pas la priorité, il nous faut quitter ces lieux car nous ne pouvons y être soignés correctement. Non loin de Narbonne se trouve l’abbaye de Fontfroide, nous y serons en sécurité, et un médecin pourra y venir… »

Oui, les transporter, les mettre en lieu sûr et que quelqu'un puisse leur apporter médecine. Les moines sauront y faire, ils ont toujours pris soin de sons père depuis sa chute de cheval, qui se rappelle encore à lui de temps à autre.

« Par contre, il vous faudra nous y mener avec force attention car je crains que la blessure de ma douce ne s’ouvre de nouveau. Nous pourrons y être avant le soir, malgré un marche ralentie… Emmenez ces deux bûcherons avec nous, j’aurais à leur parler… »

Majda ferme les yeux, calmant la tempête intérieur qui fait rage en elle, ou plutôt, disons le clairement, la panique qui s'est emparée d'elle lorsqu'elle les a vu ainsi, blessés, allongés, presque morts. Inspirant profondément, elle rouvre les yeux, puis regarde autour d'elle, plus question de traîner, impossible de savoir depuis combien de temps ils sont là, mais trop longtemps sans doute.

Elle regarde le brancard préparé par le bûcheron qu'elle avait bousculé sans même s'en rendre compte, alors qu'elle s'était agenouillée près de ses parents.


Joli travail. Quel est ton nom ?

Puis, elle se lève doucement, réfléchit, et s'enquiert du nom de celui qui les a accompagné.

Et toi, le bossu ? Tu t'appelles comment ?

Il faut que vous sachiez que vous venez sans trop de doute possible de sauver la vie des barons d'Exat et de Portes, mais ils ne sont pas sortis d'affaire pour autant.

Je suis Damoiselle Majda, leur fille aînée, et voici le maréchal Jack, et Aristide, mon servant.


Les brèves présentations faites, Majda retrousse ses manches.

Tederic, je vais encore avoir besoin de toi, si tu veux bien. Evidemment, comme l'a dit le baron sur lequel tu as veillé, cela vaudra récompense.

Qu'elle soit honorifique ou pécuniaire, cette récompense, Majda n'en sait fichtre rien, peut-être les deux ? Après tout, ses parents leur doivent sans aucun doute possible, la vie.

Réfléchissant, elle regarde autour d'elle. Il faut pouvoir transporter sa mère sur le brancard, mais le chemin risque de fort la secouer, et lui provoquer des douleurs atroces. Le mieux... ce serait... de trouver un moyen pour que le brancard ne touche pas le sol... Ca y est ! La voilà l'idée.

Bon pour faire ça, il faut maintenant aller faire l'inventaire de ce qu'ils ont entre ce que Majda, Jack et Aristide ont, cela fait pas mal de matériel. Réflexion... 5 chevaux, 2 maréchaux dont une jeune femme, un servant déguisé en soldat pour l'empêcher d'avoir froid, deux bûcherons et deux blessés... Quoi d'autre ? Des armes... Mouais, mais là, il s'agit pas de tuer, mais de sauver. Sinon... sa houppelande rouge et or retirée lorsqu'ils ont fait une pause près de Narbonne, envoyant Ben et Aeris avec Lalock quérir Kam...

Son père déjà... en selle avec Jack, ça pourrait le faire. Aristide tiendrait le licol du cheval de Jack, et ce dernier pourrait tenir son père devant lui, le ceinturant à la taille d'un bras, et tenant les rênes de l'autre.

Reste 4 chevaux, 2 bûcherons, 1 gamine, et une blessée mal en point...
Que faire ? Elle ferme les yeux et soudain se revoit sur un poney, enfant, attachée au cheval de son maître d'Equitation. Ben voilà, suffit d'attacher les chevaux les uns aux autres. Reste le problème du brancard... Entre les chevaux de son père et de sa mère, obligé... Les chevaux l'un derrière l'autre, le brancard entre les deux. Elle en parle avec le maréchal d'Exat, et après quelques mises au point entre eux, se tourne vers les bûcherons.
Les deux bûcherons pourraient aller à pied près des chevaux, les tenant par les licols, et Majda pourrait veiller sur sa mère, marchant près d'elle.

Rapidement, elle fait part à Tederic et Aurelh de son idée, leur demandant s'ils peuvent allonger les "bras" du brancard, et de combien, laissant Aristide et Jack près de ses parents, pour donner un peu d'eau à sa mère, et rassurer les blessés, elle retourne près des chevaux.

Expliquant aux bûcherons son idée avec quelques détails, elle joint le geste à la parole, ôtant les filets de son canasson et de celui d'Aristide, réservant les liens de cuir pour le brancard.

Rapidement, elle remet un filet au cheval de sa mère, et dénoue les rênes qui serviront à tenir le brancard en hauteur, et explique qu'il faudrait l'attacher au pommeau. Sortant sa dague, elle la leur prête, se disant que s'ils étaient méchants, ils auraient tuer ses parents plutôt que d'aller chercher du secours.


Coupant de longues bandes de tissus de son épée dans sa houppelande rouge et or de Couffoulens, elle les tresse pour faire des longes, puis attache le cheval d'Aristide à l'arrière de sa selle, et fait de même pour attacher son cheval à la selle de sa mère. Bon, plus qu'à voir comment on peut faire pour le cheval de tête. Pas question de laisser le cheval de son père déféquer sur la tête de sa mère juste en dessous ! Elle prend ses rênes, les attache à la selle de sa mère. Voilà où il faudra suspendre le brancard : entre les deux chevaux les plus frais semble-t-il.

Tressant la queue du cheval de son père, elle l'attache haut pour ne pas que les crins giflent sa mère lors du transport. Glissant un reste de sa houppelande entre les lanières de cuir et le fondement du canasson, elle se dit qu'au moins, les déjections seront conduites au sol.

Attrapant le cheval de son père par le licol, elle leur montre comment claquer de la langue pour se faire obéir des équidés, et comment les guider, tout en venant près de ses parents pour pouvoir attacher le brancard au premier cheval. Demandant une nouvelle fois l'aide des deux hommes des bois, elle s'agenouille près de sa mère, et fait glisser le brancard avec leur aide contre le dos de Mariedouce, tout en légèreté. Pour le moment, sa mère est contre son père, et le brancard tenu sur le champs. Plus qu'à réussir à tourner sa mère en douceur, lui éviter les secousses, et tout ça dans un temps rapide pour ne pas prolonger la souffrance qui en résultera certainement.

La jeune maure inspire profondément, sachant qu'elle va faire mal à sa mère, et la maintient au niveau de la poitrine et de la tête, alors que des bras musclés aident à renverser le brancard pour le mettre à plat sur le sol.



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Jack_daniel


Jack attendait que le baron reprenne ses esprits et lui donne ses ordres quand ils furent interrompus par Majda qui posait des question des plus inutiles, en temps de guerre. Si un soldat lambda avait agis comme cela, Jack lui en aurait mis une pour lui faire revenir ses esprits et il était en train de penser à cela malgré le fait que ce soit la fille de ses patrons, quand le baron appela au calme.

« Paix… Les raisons de notre état ne sont pas la priorité, il nous faut quitter ces lieux car nous ne pouvons y être soignés correctement. Non loin de Narbonne se trouve l’abbaye de Fontfroide, nous y serons en sécurité, et un médecin pourra y venir… »


Le souffle du maure était bas, il semblait souffrir. Jack, attristé de ne pouvoir rien faire mais content que Majda se soit calmé, écoutait avec attention mémorisant ces ordres avec attention, ce serait peut-être les derniers…


« Par contre, il vous faudra nous y mener avec force attention car je crains que la blessure de ma douce ne s’ouvre de nouveau. Nous pourrons y être avant le soir, malgré un marche ralentie… Emmenez ces deux bûcherons avec nous, j’aurais à leur parler… »


Jack hocha la tête, signe d’assentiment, en train de réfléchir au moyen de transporter les malades.

Òc senhèr, tout cela sera fait… Tenez cela va vous réchauffer. Alcool, fabrication maison…

Il tendit au baron une flasque d’alcool pour qu’il boive un peu ; Au mieux cela calmera la douleur. Jack se mit ensuite à ouvrir sa besace et en sortit l’outre remplie d’eau et des linges.

Aristide, pour la baronne, faite lui des compresse fraïche à mettre sur le front…

Il lui lança le tout. Avant de se relever et de regarder autour de lui qu’elle était la situation. Un brancard avait été confectionné pour MarieDouce, ce problème là était réglé, il fallait voir maintenant comment transporter le baron sans que celui-ci en souffre trop. Un second brancard prendrais trop de temps. Il fallait donc faire avec ce qu’ils avaient, la solution lui vint naturellement, prendre le baron sur son cheval. Il était le seul a avoir la force physique pour faire cela, cette tache lui reviendrait donc… Tandis qu’il réfléchissait à cela, Majda faisait des relation publique avec les bûcherons. Jack ne leur avait pas adressé la parole et quand Majda le présenta, il se contenta de grogner d’assentiment en hochant une fois la tête. La bannière leur devait beaucoup mais le moment n’était guère au civilité d’usage et puis quoi, un banquet aussi ? Il se tourna vers la maréchale et lui expliqua son idée.

Donà, je vais prendre vostre père sur mon cheval, devant ma selle histoire de le maintenir. On l’attachera comme on le pourra et d’un bras je le stabiliserai. Il faudra d’abord lui faire une écharpe pour son bras histoire qu’il ne bouge pas trop…

Elle avait acquiescé à l’idée, parfait maintenant c’était au tour de Mariedouce à qui trouver un moyen de locomotion. Le transport en brancard tel quel ne serait pas facile et elle souffrirait beaucoup trop, à l’avis de Jack elle en mourrait même. Heureusement la jeune Shaggash eut une idée pour le brancard. Elle lui expliqua et l’Alaisien hocha la tête avant d elui soumettre quelques correction, il avait déjà vu cela pour des choses très lourdes et le trajet serait moins cahoteux pour la baronne.

Une fois l’accord donné, chacuns alla faire ce qu’il avait à faire pour rendre le sauvetage possible. Jack coupait des lanière, préparait son cheval,… Finalement, ils purent passer à la partie la plus dure du plan, c’est à dire charger les seigneurs. Le brancard fut conduit près de Mariedouce. Jack porte le brancard avec les bucherons, Majda aide sa mère. Ils sont en place…

Une fois Mariedouce transportée sur le brancards Jack donne un ordre.


Majda, maintenant, il faut attacher vostre mère au brancards pour éviter qu’elle bascule à cause du terrain. Après vous viendrez m’aider avec vostre père.


Le maréchal de Alais se tourna vers les bucherons pendant que Majda s’occupait de sa mère.

S’il vou plait, venez m’aider, il faut porter le seigneur sur mon cheval. Nous le mettrons devant la selle. Vous le maintiendrez pendant que je monte et puis nous nous mettrons en place et la donà majda viendra le sangler à moi de manière à ce qu’il bouge le moins possible.

Bien allons-y…


Aidé des forts bûcherons, le baron fu installée et peu de temps après Jack fut derrière lui à le soutenir. La position ne devait pa être confortable mais le temps jouait contre eux… Jack regarda Majda pour lui signifier qu’elle pouvait les sangler ensemble…

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Majda_eulalie


Son Mestre d'Armes la rassure quelque peu, savoir qu'elle peut compter sur lui pour lui montrer ses erreurs, et recevoir les leçons méritées est un soutien fort. La jeune maure l'écoute, hoche la tête, et récupérant sa dague des mains des bûcherons, coupe sa cape. Tant pis, elle en achètera une autre à Narbonne. En faisant des liens aussi doux que possible, elle sangle sa mère.

Puis, voyant que Jack est prêt, vu qu'il est bien plus fort qu'elle, il est logique qu'il prenne devant lui en selle son père. Se hissant sur un rocher près duquel Jack a eu la bonne idée de conduire son cheval, Majda sangle les deux hommes l'un à l'autre avec une bande de tissus, nouant dans le dos de Jack.


Allons-y, doucement, oui.

Redescendant du rocher, elle invite les bûcherons à les suivre, tandis qu'Aristide ouvre la marche. Les deux chevaux de ses parents portent un drôle de convoi, un brancard sur lequel sa mère est sanglée... Elle risque d'avoir la bave du second cheval sur les jupes. Tenant le cheval de son père par le licol, elle claque la langue contre son palais.


Tout doux, le beau. Ton chargement est précieux.

Une fois le cheval en route, elle regarde sa mère qui garde les yeux désespérément clos.

Maman... ma douce maman... Tu seras bientôt au couvent...

Elle remet un linge sur le front, et l'étrange convoi prend la route. L'essentiel a été ramassé par Aristide, les épées de ses parents ont rejoint les sacoches de la monture de Majda, et tranquillement, ils se dirigent en direction de Narbonne.

Chaque pas, dans la boue, coûte à Majda qui est épuisée, après une nuit sans sommeil et trop d'émotions, mais elle doit tenir, tenir encore... Conduire ses parents en lieu sûr... Sa houppelande aux couleurs d'Exat est couverte de boue jusq'aux genoux, la rendant lourde, ses mains lui font mal, avec le froid et l'humidité, mais elle ne se plaint pas, elle regarde sa mère puis le dos de Jack, devinant le crâne noir de son père par moment. Elle ne pense qu'à eux, marchant aux côtés de la civière pour la tenir en équilibre, manquant de tomber à chaque pas. Un pied, puis un autre, avancer et tenir le brancard...

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Mariedouce


MarieDouce passait d'un état d'éveil à un autre d'inconscience. Tout ce qu'elle savait, c'était que son époux était près d'elle. Son état empirait. Secouée de longs frissons, les lèvres craquelées et bleuies, son rythme cardiaque qui s'accélérait de minutes en minutes, elle fut de retour dans le tunnel mais cette fois-ci en direction opposée au Paradis Solaire ? C'était ce que MarieDouce se demandait lorsqu'elle entendit des voix. Hallucinations auditives ? Sûrement ... Pourquoi donc entendrait-elle la voix de sa fille ? " Impossible ..." se dit-elle. " Je suis certainement en route pour les Enfers Lunaires car il n'y a point de lumière tout au bout ..." . Elle délirait, c'était certain ...

Soudain, une atroce douleur lui traversa l'épaule. Mais l'intensité de cette souffrance lui fit reprendre pied dans la réalité et elle entrouvrit les yeux, gémissant faiblement, trop épuisée qu'elle était. Et le sol qui se mouvait !!! et de là, elle vit au travers des brumes du sommeil, la cime des arbres, son regard levé vers le ciel. Elle tourna légèrement la tête et le temps que sa vision redevienne normale, elle aperçu un visage connu. C'est alors qu'elle réalisa que sa Majda-, sa fille chérie, marchait à ses côtés. Dans un effort suprême, la baronne leva la main et la tendit vers sa fille.
" Ma douce ... " ne put-elle que murmurer dans un souffle.

Ainsi donc, on la transportait. Puis, réalisant qu'elle ne voyait pas son époux, elle tenta de soulever sa tête pour le chercher du regard, mais impossible de le faire, l'insupportable supplice recommençait. Au bord de la panique et de l'évanouissement, le coeur battant à vouloir sortir de sa poitrine, elle demanda tout en sentant la terreur viscérale s'emparer d'elle, de peur de se voir annoncer la mort de Djahen.


" Ton père, il est où ? " gémit-elle...

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~ Baronne d'Exat et de Portes ~
Heraldique Europeenne
--Tederic




Tout était allé vite. Trop vite pour le bucheron habitué au calme tranquille de sa solitude. Battant des paupières, il s'était écarté du couple devant l'approche de la troupe armée, craignant d'abord qu'on ne l'accuse. Puis il avait vu le vieil Aurelh sur l'un des chevaux et n'avait pu retenir un sourire à cette vue improbable qui le rassurait à la fois sur son sort et celui de son compagnon.
Puis il obéit, répondant aux questions de la jeune Dame - la fille du couple apparemment - lorsqu'elle exigea qu'il se présente puis écoutant ses plans.

Il haussa les sourcils et voulu s'exclamer mais déjà tout se montait, sans qu'il pu dire quoique ce soit... Ce fut lorsque tout fut monté qu'il fit tonner sa voix.

Mais ...! Mais pourrrrquoi diable ne pouvons-nous pas porrrrter la Dame à deux ? Je suis costaud, votrrre homme est costaud, fit-il en désignant Jack, et nous sommes plus doux que des chevaux, tudieu !

Mais il aurait pu aussi bien parler au vent ou à la pluie... Résigné et dépité par ce qui lui semblait absolument dénué de bon sens, il suivi la troupe comme on le lui ordonna en gromellant dans sa barbe... Ces nobles n'étaient vraiment pas communs. Et de le traiter comme s'il n'était qu'un bodet dépourvu de parole...
Vivement que ça se termine, parce qu'il en avait par dessus la tête de tous ces rebondissements.


Edit : rajoutage de "rrrr" manquants
Majda_eulalie



Le bûcheron bougonnant la fait sourire, il ressemble à un vieux bourru militaire, supportant difficilement le changement. En d'autres temps et d'autres lieux, elle l'aurait taquiné à le rendre dingue, comme elle aime à le faire parfois. Mais l'heure n'est pas à l'amusement, et elle se contente d'un simple clin d'oeil, l'air de dire, "tu ne perds rien pour attendre quand ils seront en lieu sûr".

Tu ne peux pas la porter parce que c'est loin, et le brancard est parfait.


Soudain...


" Ma douce ... "

Majda esquisse un sourire à sa mère, les yeux montrant la joie d'entendre enfin un son de la part de celle qui l'a mise au monde.

Maman, chuuuut, doucement, ne te fatigue pas, la route va être longue, garde tes forces...


Elle lui remet d'autorité le linge humide sur le front, et ouvrant l'outre qui a été posée près de sa tête sur le brancard, en glisse quelques gouttes entre les lèvres de sa maman adorée.


" Ton père, il est où ? "

Elle lui répond doucement, lentement pour que sa mère, qu'elle devine délirante puisse comprendre ce qu'elle dit.

Papa va bien. Il est à cheval devant, Jack le tient. Papa va bien, maman.

Il a donné des ordres, nous vous conduisons à l’abbaye de Fontfroide. Ben et Aeris sont partis chercher le Senher Kamharley.

Papa va bien.


Elle le répète encore et encore essayant de calmer les appréhensions de sa mère autant que les siennes. Sa voix se fait douce pour celle qu'elle vénère, faisant taire ses angoisses, il ne faut pas que sa mère s'inquiète.

Doucement maman, garde tes forces. On y est presque.


Oh le pieux mensonge ! Surtout qu'elle vient de dire le contraire à tederic... Elle prie Aristote de la pardonner, levant discrètement les yeux au ciel. Ils y seraient presque si tous pouvaient aller à cheval, mais là, ils en auront pour la journée à patauger dans la boue, et reprend la litière improvisée pour qu'elle ne chavire pas d'un côté ou de l'autre...

Ne t'inquiète pas Maman, nous sommes là, et Jack tient papa. Ils sont en selle tous les deux devant.

Un regard vers Tederic.

Tu pourras me remplacer dans quelques temps ? Je tiendrais le licol du cheval de papa...


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Stronghold
Simple partie de chasse en forêt
Stronghold était parti ce matin jugeant le temps assez bon pour une petite partie de chasse.. Ayant proposé a jf de l'acompagner, les deux amis pénètrèrent ensemble dans les sombres forêtsprès de carcassonne .Le terrain était glissant et les animaux peux enclins a sortir de leur tanière ...Stronghold en combinaison de cuir avait bfait un bien maigre butin: Une chaussure , deux dés et un moineau bien maigre hélas..Sortant triomphalement des fourrés une poupée de cire ,il dit déçu:

Encore une prise comme ça et on rentre a carcassonne , en plus il commence a faire froid ...

Ils prirent alors un sentier lorsque des traces de sang attirèrent leurs attentions , mélangés a des lambeaux de cape et de la boue ..Inquiet les deux amis échangèrentb un regard et continuèrent en direction de la venue du combat ...Ils débouchèrent sur une clairrière ou un triste spectacle les attendait une mare de sang mais l'homme qui semblait avoir subi cette blessure avait disparu en par contre un jeune garçon au visage enfoui dans les braises ...On ne pouvait qu penser a une attaque de brigand...Pensant peut être a l'homme quil il y a une semaine l'avait dépouillé d'une vaste somme d'argent.. Le yeux de stronghold étincelèrent ...Le courage l'emportant sur le dégout , Stronghold s'approcha de jeune homme au visage brulé et le retourna , s'empèchant de vomir a la vue du visage calciné , il dut tout demême détourner le regard..Impossible de savoir qui s'était.................

On fait quoi Jf ? On y va tout de suite ou on va prévenir les autres a carcassonne en tout ca ce soir y'aura un brigand en moins je te le jure !

Attendant la réponse de son ami indécis il commença une sépulture décente pour le jeune garçon
--Tederic




Le bucheron surprit le coup d'oeil de la jeune fille et s'en étonnait encore lorsqu'elle lui parla. Son tempéramment débonnaire reprenait déjà le dessus et il accepta la situation avec un haussement d'épaules : de toute façon, il était dépassé alors autant laisser faire les choses et suivre le courant.

Il se prit à repenser aux circonstances de cette chasse qui avait tourné court, ressassant les évènements qui avaient conduit deux simples et modestes bucherons en si noble et étrange escorte, marchant de concert dans la gadoue. Un sourire amusé se camouffla sous sa barbe.

Il en était là de ses réflexions lorsque la Dame l'interpela.


Bien sûrrr, Dònaisela. Allez-y donc, rrreposez-vous un peu, je veillerrrai surrr la Dòna...

Le voyage n'était plus bien long, et le bucheron avait confiance : le Très-Haut avait jugé bon de les rassembler, ce n'était pas pour que tout cela finisse mal, Il ne le permettrait surement pas. C'est donc l'esprit serein qu'il avançait jusqu'à ce que la troupe soit enfin en vue de la destination tant attendue.
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