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[RP en attente] A l'heure ou tombe le masque...

Seleina
Héberluée, elle regarde l'amnésique débiter tout un tas de sornettes à en faire non pas rougir mais cramoisir n'importe quelle gourgandine passant par là. C'qui n'est ni son cas, ni celui de Marie. Et il était clair désormais que sa santé physique était loin d'être en péril... Sa santé mentale par contre...

Ne se démontant pas, elle arbore un sourire narquois, tentant le tout pour le tout, inspirée soudain.

J'ai jamais rien souligné moi m'ssieur. Ce s'rait trop d'honneur à vous faire. Une proposition vous dîtes ? J'en aurais bien une oui... Mais pour cela faut fermer les yeux et n'plus bouger... Votre nez m'semble en bon état du reste y a pas à s'inquiéter.

Se reculant quelque peu, elle attend qu'il veuille bien s'exécuter et s'approche de Marie, se penche vers elle afin de lui expliquer doucement l'idée qui vient de jaillir dans son cerveau quelque peu démuni face à une telle situation :


J'vois qu'une chose à faire et qui pourrait l'aider à se rappeler... Que tu l'embrasses. Parfois seules les réminiscences liées aux sensations peuvent aider à recouvrer la mémoire pour le peu que j'en sais.
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Maître troubadour à la confrérie.
Mariealice
C'était comme si, peu à peu, elle se détachait de ce qu'il se passait devant elle, comme si elle assistait à tout cela mais comme une spectatrice, détachée, froide, ailleurs.

Elle le regardait bondir, faire le tour de la pièce en se tenant le nez, parfait acteur du drame qui se déroulait ici.

Elle écoutait Seleina, la sentait bien aussi perdue qu'elle, voire plus puisque Marie avait déjà connu des pertes de mémoire chez Flaiche. Certes pas de se prendre pour un autre mais des oublis.

Aucune réaction. Rien. Pas même devant le numéro de séducteur de bas étage livré à l'instant devant elle. Non rien. Nul froncement de sourcil, nul haussement d'épaule, nul sentiment.

C'était trop à supporter à la suite, trop à envisager, trop à comprendre. Trop.

Son regard suivait le duo, passant du costumé au médicastre, vide, parfaitement impassible, une statue ou peu s'en fallait, chacun ses répliques, chacun parfaitement juste dans le ton.

Ce même regard se posa sur le maitre troubadour et lentement s'anima tandis que ses mots parvenaient plus loin que ses oreilles et qu'elle comprenait la demande.

Ce même regard se posa ensuite sur son mari, ou du moins le corps de celui-ci parce que son esprit l'avait quitté. Nul trace de Flaiche sous ce masque. Nul trait commun, même sa voix ne sonnait pas comme celle dont elle connaissait par coeur le timbre, du murmure au cri.

L'embrasser.

Un baiser comme un remède qui pourrait le guérir.

Un simple baiser, quatre lèvres se joignant, deux souffles se mêlant, preuve d'amour, don d'un bout de soi en échange d'un bout de l'autre.

Seulement voilà, en avait-elle envie de l'embrasser celui-là? A sentir les fourmillements dans sa main, cela aurait été plutôt de le gifler à tout prendre.

Soupir, poitrine se délestant de l'air comme pour mieux le faire d'un poids pesant bien trop lourd, regard sur Seleina, murmure disant qu'elle doute que cela soit efficace et que pour l'heure il semblait plus empressé d'en recevoir un d'elle, quelques pas, se pencher en avant, retenir ses jambes de faire demi-tour pour fuir, fermer les yeux et embrasser.

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Flaiche


Bouffon ? vous avez dit bouffon ?

La donzelle a du répondant. Effrontée ? Nan...piquante plutôt.
Une proposition....elle a une proposition. Sourire en coin du bariolé. Fermer les yeux ? Bouarf, je m'esclafferais bien si la circonstance s'y prêtait mieux. Mais la, le rôle se jouait toujours. Même si mon exagération n'était surement pas passée inaperçue, même si j'avais éventé l'affaire du sang en me laissant prendre au piège volontairement, il n'en restait as moins que la situation n'était toujours pas claire. Feindre donc, un peu plus subtilement cette fois cela dit. Sens en éveil, oreilles aux aguets du moindre bruits, pour combler le manque provoqué par mes yeux clos.....quoi que...

Me faire fermer les yeux ? A moi ? Mouarf ! Autant apprendre à un gardon a frétiller ! Et oui, vous l'avez dit, c'est inutile !
Yeux clos donc ?....totalement ? Naaaaaaaan un tout petit espace d'irréductible lumière résistait encore et toujours, laissant le bouffon un minimum au courant de ce qui se tramait.

Messes basses. Malheureusement pour ces dames, quand ont à l'esprit retors d'un dépravé congénital tel que moi, on a souvent de mise une très bonne audition. Bah oui, Toute parole est une musique qu'une oreille exercée sait tout a fait reconnaitre.
Un mot donc, un seul. ''Embrasse''. Petite pensée quand même, pointe d'anxiété à l'idée que le mot exact puisse être......."embarrasse".
Bah, de toute façon, si je suis entre les pattes de deux sorcières, j'ai fort peu de chance d'en réchapper. Bah oui, une sorcière, c'est une vieille radasse toute laide et toute fripée, donc vu les deux spécimen que j'avais sous le nez, pour sur leur magie était puissante. Autant ma foi donner une prestation du tonnerre si cela devait être la dernière séance.

L'autre donzelle approche. Yeux qui se ferment complètement cette fois. Ne pas éveiller les soupçons.
Attente qui semble interminable. bon sang mais qu'est ce qu'elle fiche, elle va pas mettre quinze ans à m'en rouler une !
Pardon, je m'égare....le stress...a n'en pas douter.

Lèvres chaudes qui se posent soudain. Goût sucré.....hum parfum de fleur...oui, la violette.
Haussement d'épaule tout intérieur. Si du poison y était dilué...autant le ramasser a pleine bouche non ?....bah, faut bien profiter aussi quand même...
Mise en pratique immédiate, mise en branle....si je puis dire ainsi, de mes lèvres enjôleuses. Réponse au baiser, avec ferveur et passion.. De quoi marqué la ptite dame ! Pas trop quand même, faudrait pas dépasser les bornes non plus. Pas farouche la donzelle, seulement faudrait pas la braquer....on sait jamais ce que réserve la suite...surtout avec un début si prometteur.

La suite.....héhé......la suite.....que pouvait elle bien réserver celle la....HEHE....la encore j'aurais bien une idée....mais bon......HEHEEEEEE

Tilt... !
Arf, la machine s'emballe.....faut croire que le petit programme a plus d'effet que prévu.
Hurlement de loup surement envie de voir la lune. Recommencer à courir partout, mais cette fois, pour de bon. Éteindre le feu que la brunette viens d'allumer en moi. Mais comment ? Regard qui se tourne vers le baquet...bah, depuis le temps qu'il attendait, l'eau ne devrait plus être très chaude..
Rejoindre le baquet à toute jambe y plonger ma tête, le torse...en se retenant que sur les bords de celui ci. Rafraichissement......attendre un peu, on en sait jamais.....ça rien viens vire ces choses la.....

Ressortir la tête une seconde, juste le temps de glisser un '' des idées comme celle la......j'en ai des tonnes". Imagination qui prend le relais.... Oulah, Replonger. la tête dans le baquet....y rester un peu plus cette, pour bien se rafraichir les idées cette fois...

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Seleina
'' des idées comme celle la......j'en ai des tonnes"


C'est qu'il a de l'humour le bougre.

Abasourdie par la réaction, Seleina ouvre une bouche béante. Pas vraiment l'effet escompté... A quoi s'était elle donc attendue ?
A ce qu'il embrasse la mariée, se redresse et dise dans un sourire à tomber... "Oh j'ai recouvré la mémoire, j'vous r'mercie, j'vous dois combien ?"

Ton grand-père en brouette sur un chemin communal...

Cependant, il semblait que l'expérience était loin de l'avoir laissé indifférent, comme lorsqu'on se brûle le doigt à la flamme d'une chandelle en fusion...

Et cette attente interminable soudain... Le voir immergé là, sans savoir ce qui allait suivre, les secondes s'égrennant dans une lenteur infernale.

Attendre... Qu'il veuille enfin cesser ses idioties... Voilà qu'elle commençait à imaginer qu'il jouait la comédie, sciemment.... Finissait par lui en vouloir de n'pas avoir les bonnes réactions... Non mais vraiment... Se mettre à prier ? Invoquer le tout puissant ? Se mettre à pleurer ? Non... Vociférer, se mettre dans une colère noire, liée à l'incompréhension ? Oh elle était à deux doigts d'y succomber. Pourquoi ? On n'avait pas idée d'oser perdre la mémoire... C'était pas une chose que l'on perdait ça, la mémoire... Par trop cartésienne, elle ne pouvait le concevoir clairement, même en sachant que cela pouvait arriver.

Jamais elle n'avait été confrontée à ce type de situation, se sentait démunie au plus haut point. Peut être que cela aussi contribuait à la rendre folle, laissant s'insinuer une peur panique, rendant le contexte grave, soudain.

Se triturant les mains, elle interrogea Marie du regard, prit une inspiration profonde pour se calmer, murmura d'une petite voix :

Et maintenant, on fait quoi ?
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Maître troubadour à la confrérie.
Mariealice
Réponse au baiser, visiblement apprécié mais savait-il seulement qu'il embrassait son épouse? Reconnaissait-il ses lèvres, son odeur, sa chaleur? Que ressentait-il à ce contact à part une envie sans doute animale? Des souvenirs s'éveillaient-ils? Ou bien n'était-ce rien de plus qu'un baiser qu'il aurait échangé avec n'importe qui?

En tout cas une fois les lèvres détachées, Marie elle, eut clairement l'impression d'avoir embrasser un autre homme. C'était... Etrange... Dérangeant... Perturbant.

Un cri. Un cri de loup poussé par l'Amuseur. Suivi d'une course en direction du baquet dans lequel il plongea la tête la première, restant quelques secondes sous l'eau, la ressortit en même temps qu'il expliquait avoir plein d'idées en tête pour la replonger aussitôt.

Un soupir.

Les bras le long du corps.

Epaules qui se voutaient un peu plus.

Regard se portant sur Seleina, croisant celui de l'autre brune du coin, pour y lire l'incrédulité, l'impuissance. Mots clairement énoncés des fois que le message n'ait pas été assez claire.

Qu'en savait-elle, elle, de ce qu'il fallait faire? Pourquoi la voyait-on toujours comme celle qui détenait toutes les réponses? Qui répondait aux siennes de questions?

Une folle envie de claquer la porte, de laisser tout en plan, de laisser tout un chacun se débrouillait, se dépatouiller, faire comme ils auraient dû faire sans sa présence.

Une folle envie de se mettre en colère. Une vraie colère. Une tempête. Une vraie. De celles qui laissaient derrière elles que désert et désolation.

Mais non. La gentille et bien élevée Marie ne pouvait faire cela. Non la 'je ferai mon devoir oui promis Père, toujours et sans rechigner même si j'en crève' Marie ne le pouvait pas. Seulement elle n'avait pas non plus de réponse au problème présent.


Je ne sais pas Seleina. Je n'en ai aucune idée. La dernière fois qu'il a perdu la mémoire il savait encore qui il était. Là... Je ne vois pas. Je suis impuissante. Complètement.

Il finit par sortir la tête de l'eau, faisant couler par la même le maquillage qui ruisselait en rigoles colorées sur le torse du parfait inconnu qui avait pris la place de son époux.

Il va falloir demander de l'aide, la question est à qui.

Un siège à portée de main, un siège l'accueillant avant qu'elle ne s'effondre pour de bon.
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Flaiche


Sortir la tête de l'eau....avant d'étouffer c'est quand même mieux.
De nouveau tout ouïe, certaines paroles prononcées derrière moi trouvent directement un écho dans ma petite cervelle.

"Il va falloir demander de l'aide, la question est à qui."

Après un baiser pareil, que pouvait bien dire cette question ? Celui ci aurait il du provoquer autre chose en moi qu'une.....élévation de ma personnalité intime ??? hum ?

A moins que....justement.....ma réaction aurait elle fait prendre conscience aux deux donzelles que le luron qu'elles avaient en face d'elle n'allait pas être rassasiable aussi aisément ?
Et elles pensaient aller chercher de l'aide !!! Mais quelles jeunes damoiselles somptueuses finalement. Je m'étais jeté dans la gueule du loup, maintenant c'était moi le loup. Et comme on dit chez moi, quand on parle du loup...........il sort du bois....vi....on dit aussi ça.
Affamé donc que j'étais, je ne pouvais manqué de répondre à telle question, même si évidement je n'étais pas celui à qui elle était destinée.
Il valait mieux de toute façon permettre à ces deux jeunes muses de me permettre de me sustenter convenablement puisqu'il me paraissait désormais logique que c'est ce qu'elles étaient en train de mettre au point.

N'écoutant donc que mon courage....je doute que courage soit le terme auquel vous penserez en premier lieu après avoir lu la suite mais bon, vous n'êtes pas vous même bouffon alors quoi ! laissez moi donc un peu rêver ma foi.....courage donc disais je, je me retournai vivement et pris la paroles d'une voix toute aussi vivace, à la limite du beuglement de par trop d'enthousiasme.


TOUUUUUUTE ! FAUT TOUTES LES FAIRE RAPPLIQUER !!!
De l'aide oui, de l'aide ouiiiiiiii, mais A L'AIDE !!!
Demander a vos sœurs, vos amies vos collègues....toutes ! Je sens que je vais avoir trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès faim.

MOUAHAHAHAHAHA


Mains mains passent devant moi, exprimant tout ce qu'il y avait à exprimer dans telle situation et tel discours.

Petite danse jubilatoire, tournant autour des donzelles en ponctuant celle ci de grands gestes et de "miam miam" aussi tonitruants que le rire paillard qui était sorti de ma bouche quelques instants plus tôt. Et d'en remettre un couche en beuglant:


Apollon gaffe a ton titre, ça va tomber !!!!

Nouvelles images qui emplissent la tête....somptueuses et tellement et détaillés.....comme si cela avait été déjà vécu.....rhaaaaa le baquet, vite !!!
Ruée vers la tempérance du bouffon, nouveau plongeon de ma tête dans le liquide devenu tout juste tiède avec le temps. Je ressors la tête de l'eau, soupirant. Reflet de mon visage dans l'eau, troublé par les ondes provoquées par les gouttes d'eau ruisselant et tombant de ma caboche. La vue se fait plus nette, petit à petit. Mon teint blanc apparait ici ou la, par petite parties changeantes aux gré des dernières vaguelettes.
Et puis plus de flou, mais un sourire qui disparait. Qu'est ce donc que ce visage qui semblent disparaitre.....le baiser était il un leurre ?
Que ce passait il donc pour que la couleur de ma peau, si blanche, si pure, semble se délayer dans un simple solution d'eau chaude et de vinasse bon marché ?
Sorcellerie ?....je n'en savais rien, cela dit, la fonte de ''mes neiges'' m'inquiétait au plus haut point.
Inquiétude?.....naaaaan. Panique, ça oui. Nouveau beuglement.

AAAAAAAHHHHHH ! JE FONDS !!!!

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Seleina
L'heure était grave.... Il fondait.

Levant les yeux au ciel, mi figue-mi raisin, elle ne savait plus trop quelle attitude adopter.

Tout de même, malgré la situation des plus étranges le fait que Floryan Altérac dict Flaiche, médicastre de son état s'imagine entrain de fondre avait de quoi provoquer une réaction nerveuse des plus naturelles qui se traduisit par la montée irrépréssible d'un rire qui enfla dans son larynx pour s'extraire douloureusement de sa gorge en une sorte de hoquet répétitif. Ca n'était pas vraiment le moment. Et puis l'homme qui s'en donnait à coeur joie, s'exhibant de la sorte n'était pas Flaiche.... Enfin si... Mais non... Il semblait vraiment avoir tout oublié...

Tout de même...

Fondre... Fondre... Mais oui ! Le maquillage.... Ce maquillage qui empêchait le jeune homme d'être confronté à sa propre image et qu'il assimilait à une fonte, ce maquillage qui quittait peu à peu ses pommettes, ses paupières, laissant place aux traits fins de son visage, ce maquillage par lequel il endossait cette personnalité de bouffon... Peut-être que si... Et si... S'il pouvait voir... S'il pouvait se voir ...


Fébrile, elle se mit à chercher quelque chose dans la pièce, avisa sur un mur l'objet de sa quête... En quelques enjambées elle s'arrêta droit devant, décrocha l'objet de son clou, s'en saisit triomphalement prenant grand soin de le tenir correctement.


S'adressant au troubadour sur un ton désinvolte elle lui fit part de son point de vue :

Je dirais que c'est l'eau qui vous fait fondre à n'en pas douter... Vite de quoi vous essuyer...

Se tournant vers Marie :

Y a t'il de quoi essuyer son visage ?
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Maître troubadour à la confrérie.
Mariealice
Marie suivait la scène, se détachant de l'ensemble un peu plus à chaque réaction de son époux.

Elle le regarda courir, appelant toutes les femmes qui pourraient passer aux alentours. Sans doute une nouvelle lubie de harem venait de germer dans le cerveau du grimé.

Fatiguée, elle ne bougeait pas, le laissant faire son numéro, réfléchissant à qui envoyer chercher dans cette situation. Dans la Confrérie à part Seleina qui serait à même de savoir quoi faire, au moins un minimum. Parce qu'elle rendait son tablier.

Un nouveau hurlement le sortit de ses réflexions, il fondait.... Elle se prit la tête entre les mains, impuissante. Sentiment qui plus que tous les autres, l'insupportait, la rendait dingue.

Le maquillage faisait place petit à petit à sa peau, celle qu'elle connaissait par coeur et n'arrivait pas à reconnaitre pourtant.

Un rire, celui de Seleina. Peut-être qu'en d'autres circonstances elle aurait fait de même, sans doute même. Une façon comme une autre de libérer la tension qu'elle ressentait. Mais là non...

Tel un automate, elle se leva pour aller chercher un linge qu'elle tendit à Flaiche, enfin à l'Amuseur sans même regarder s'il le prenait, le lâchant dans ce qu'elle espérait être sa main.

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Flaiche


Mains blanches, suintant cette couleur froide qui fait la beauté de mon teint.
Odeur particulière....mais pas inconnue....quelque chose.....qui me lie à ce monde.....qui me fait naitre. Nom sur le bout de la langue...qui échappe à tout contrôle. Pensée furtive, la saisir !
Du maquillage ! C'est bien cela. l'odeur, la couleur...tout.
Mais pourquoi cette impression, ce sentiment étrange que je ne vis que grâce à cela? Ne suis je pas homme de chair et de sang ? Ne suis je pas bouffon, amuseur et fripon, narguant les gueux et nobliaux bravache se croyant au dessus de tout ?
Se pourrait il que la donzelle ai raison....que ma mémoire troublée en cet instant.....ne le sois pas vraiment ?
Peut être que ce qui me manquait finalement ne m'appartenait pas.
Bah, mais qu'est ce que je raconte ! Pourquoi ce sérieux ? Ce n'est point mon style, et encore moins mon envie.
Frayeur....ne serais je qu'une marionnette ?

Ça s'active derrière. Que manigançait on encore contre moi ? Quelle part de responsabilité les deux donzelles prenaient dans tout cela. N'était ce qu'une farce, qu'un ensorcellement prompt a me confondre ? Etait ce vraiment des sorcières ?
L'eau qui me fait fondre. A nen point douter, mais je l'avais déjà bien compris. M'essuyer.....que cherchait elle à faire....à prouver ? Que je n'étais pas moi ? Que sous le masque de peinture, vivait un autre ?
Un homme, à coup sur, pas un bouffon.....ouiii....tout semblait clair maintenant.
Un homme marié, à la première des donzelles. Cherchait on a me le faire croire ou était ce la la vérité pure ? Si j'en crois mes goûts, la donzelle en question n'aurait pas eu beaucoup à me convaincre pour que je l'épousaille. Seulement encore fallait il accepter le principe du mariage. Celui qui se cachait en moi l'aurait il voulu ?

Jetons donc un œil à la frimousse de ce gaillard, peut être que finallement cela pourrait m'aider à savoir. Les tentatives des deux donzelles paraissaient toujours plus logique, alors que je n'étais moi incompréhension et trou de mémoire. Si je n'étais cependant pas prêt à tout accepter sans en avoir une certitude totale, il me fallait bien admettre que pour ne pas changer, j'avais une fois de plus le rôle du bouffon.
Loin d'être déplaisant bien sur, on est ce qu'on est....mais à la lumière de évènements récents et de mon trouble....pouvais je vraiment dire que je l'étais ?

Prise de la serviette, frottement vigoureux. Il ma fallait tout enlever ce qui ornait mon visage. Que la vérité apparaisse, totale. Grande respiration, l'heure du loup arrivait à grand pas.poser la serviette sur le bord du baquet, et se retourner.
Ce dont je pensais devoir m'attendre me donna raison sans tarder. La deuxième donzelle tenait en ses mains un miroir, suffisamment proche de moi pour que je ne loupe rien du spectacle. Que pouvait elle donc espérer de cela, à part de me voir retrouver mes esprits à la vue de mon véritable faciès, vidé de toutes fariboles, de tout chichis propres au bouffon?

Yeux qui descendent enfin sur le reflet. Huuuuummmm pas mal ! Pour l'instant, je restais bouffon, les deux femmes attendant surement une réaction de ma part, elles allaient être servie.


Yeaaaaahhhh, mais je suis à tomber !!!
Pas étonnant que j'attire les belles donzelles !


Faitre le pitre, encore un peu....on ne sait jamais, des fois que je sois un acariâtre pince sans rire une fois mes esprits retrouvés. Pose de tombeur, contemplation. Manquait plus que la petite touche de parfum et la rose rouge dans la bouche pour faire l'homme, le vrai, avec un grand H, comme Herectus sanservellus...bon allez, rajoutons une couche.

Rhaaa et cette couleur de cheveux ! Crinière de feu !
Huuummmm, on peut dire que je suis....brulant comme mec !
Regard de braise à mon reflet.


Mouais, j'avais la désagréable impression que tous ne voyaient pas cela du même oeil que moi, et que les esprits tordus y verraient signe du diable.....et comme tout tordu qui se respecte, ne se priverait pas de m'en faire part.....
...enfant de démon...
M'aurait on appelé ainsi de par le passé ? Bribes de souvenirs ou
affabulation de mon cerveau en constante ébullition ?
Allez savoir.
...Le démon et les flammes....
...
...
...le démon et les flammes...
...
...
était ce mon imagination ou une odeur de fumée m'enveloppait soudain ?
Que faisait donc les donzelles ? je ne les entendaient plus....n'arrivait plus a les voir....d'ailleurs.....où étais je donc ?
Respiration qui se fait plus difficile, fumée qui semble s'épaissir à mesure du temps. Le doute n'était plus permit, le feu prenait quelque part. Mais où ? Appeler, prévenir.....mais qui ? Une présence. Une peur...non, une terreur....comme irréelle comme....incontrôlable. Mains qui tremblent plus que de raison.
Où était il ? Où était l'ombre ? Ne pas s'en approcher....fuir, fuir loin, le combat ne servirait à rien, trop inégal.
Suffocation. Sortir...chercher de l'air. Crier, crier plus fort. Mais aucun son ne sort, trop de fumée, manque d'air...tête qui tourne, panique.
Respirer....Respirer....de l'air.....de l'air......vite......Chute. Froid contact du sol. Ombre qui surgit, enveloppe toute chose. Hurlement.


AAAAAAHHHHHHHHH

Le noir....des voix qui appellent, au loin. Se sentir secoué, petites claques sur le visage. Grimace.
Où suis je ? Ouvrir les yeux.
Incompréhension. Visages familiers, rassurant dans tout ce flou. Voix faible.


Marie?....Seleina ?...Où est ce qu'on est ? Qu'est ce....qui se passe ? Qu'est ce qui m'arrive ?

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Mariealice
Elle ne regardait pas, s'était approchée pour regarder dehors à nouveau, esprit au loin alors au corps de l'être aussi. Besoin de prendre du recul, de se fermer. Elle savait fort bien que les sentiments ne faisaient pas bon ménage avec les soins, qu'il fallait avoir l'esprit clair pour prendre les bonnes décisions, faire les bons gestes. Parfois la vie du patient dépendait cela.

La jeune femme entendait bien des bruits derrière elle, bien que sans y prêter plus d'attention que cela. Il aurait pu se passer tout et n'importe quoi qu'elle n'aurait, sans doute, pas plus réagi.

La voix de Flaiche ne lui fit pas tourner la tête, pas plus que ses propos, enfin ceux de l'Amuseur, jamais il n'aurait parlé ainsi lui. Trop... Trop quoi d'ailleurs? Peu sûr de lui malgré sa façon de faire le pitre? Oui. Bien ce qui faisait qu'il se grimait ainsi, une façon de prendre de l'assurance, de faire ce que lui, seul, n'aurait pas fait.

Non, il n'était pas lui. Et elle n'avait pas l'envie de s'occuper de celui qu'il était pour l'heure. Rien à faire de ce masque qui ne la faisait pas rire du tout. Plutôt une énorme envie de le gifler oui. De le secouer comme on secoue un prunier lorsque les fruits sont mûrs. Ou bien de le planter là. Dans sa Confrérie. Là où elle était venue pour lui faire plaisir mais où elle ne sentait et ne sentirait jamais à sa place. Elle n'avait pas le talent des autres, quoi qu'il en dise. Ne se mêlait pas à eux d'ailleurs. Ils devaient sans doute penser qu'elle était froide, distante... Elle ne savait juste pas quoi dire. Leurs jeux n'étaient pas les siens, leurs discussions su r les mots, leurs musiques, non plus. Elle serait alors restée dans un coin à regarder le bout de ses bottes, fermée. Quel intérêt à se montrer si c'était pour faire pâle figure?

Par contre le boum la fit se retourner pour découvrir Flaiche par terre, allongé de tout son long et blanc comme neige mais sans maquillage.


Mais que.....

Regard vers Seleina alors qu'elle s'agenouillait et appelait son époux.

Aucune réaction.

Elle recommença, plus fort, accompagnant sa voix de petites tapes sur les joues, en augmentant la force jusqu'à ce qu'il se réveillât.

Haussement de sourcils. Leurs prénoms. Il les reconnaissait et semblait revenir pour de bon à lui.


Regardes-moi. Comment t'appelles-tu? Qui suis-je? Et qui est à côté de moi?

Questions qu'il ne comprendrait sans doute pas mais il fallait savoir si c'était une comédie de l'Amuseur, si un quelconque choc lui avait fait retrouver la mémoire ou si tout ceci n'était qu'une facétie depuis le début. Ce qu'elle n'espérait pas pour lui. Vraiment pas.
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Seleina
Tout s'était accéléré... Les tempes en feu elle avait vu un Flaiche survolté et puis soudain cette impression fugace que quelque chose d'essentiel se tramait devant ses yeux... Et il était tombé...

Marie à ses côtés... Le regard voilé

Sa voix s'était élevée... Il les avait nommées...
Et sa douce incertaine de l'avoir entendu, qui cherchait certitude, voulait être bien sûre qu'enfin il se souvenait.
Dans ses questions posée une note d'angoisse quant au dénouement.

Seleina s'approcha, lui sourit à son tour, posa deux doigts à l'endroit de son pouls. Légèrement affolé comme sous le coup d'une émotion intense mais cela n'était guère étonnant aux vues des gestes virulents qu'il avait exprimés.

Elle posa une main rassurante sur l'épaule de son amie en guise de réconfort. Elle la savait fragile, quelque peu fatiguée.

Je ne crois pas qu'il mente... Je crois qu'il se souvient.
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Maître troubadour à la confrérie.
Flaiche
Que se passait il donc ici? Que m'était il arrivé pour que je me retrouve, allongé au sol, dans ce qui semblait être une pièce de la confrérie.
Explorer du regard, mettre en suspens les questions. Un bureau, des tentures familières, un fauteuil qui ne l'est pas moins. Un tas de parchemins entassés. Une banquette confortable.
Sans aucun doute possible, ils étaient dans son bureau d'architroubadour.
Pourquoi ? Et pourquoi ainsi allongé ? Sa mémoire lui faisait défaut, pourtant des impressions fugaces, mais contradictoires, l'assaillaient de temps à autre, faibles cependant, telles des réminiscences d'un passé qui revenait, fugaces images depuis longtemps oubliées.
Envie de rire, de sauter partout, de faire le pitre sans retenue....ce qu'il faisait parfois quand il enfilait son costume de lamuseur...mais avec un but précis et une certaines retenue tout de même, ce qui semblait manquer cette fois.
Impression désagréable d'avoir manquer d'air, d'avoir étouffer. Odeur de fumée qui reste en lui. Une partie de la confrérie avait elle brulée, était elle encore en proie aux flammes ?
Mais alors pourquoi cette euphorie, celle ci contredisant totalement cette possibilité ? Riait il avant de se retrouver prisonnier de l'incendie?
A voir les têtes des deux femmes, nulle trace de chaleur, de calcination laissant sur les gens ces taches noires de désespoir.

Pourquoi cet interrogatoire ? Qu'avait elle demandé d'ailleurs ? Qui il était, qui elle était, qui était sa voisine ?
Ne venait il pas de les nommer toutes deux ? Pourquoi ses questions n'avaient elles d'autres but apparent que de savoir s'il avait toute sa mémoires et ses facultés mentales ?
Remarque de Seleina qui ne fait que confirmer ses appréhensions.
"je ne crois pas qu'il mente" ? Que c'était il passé pour que l'on croit ça de lui ? La franchise était l'un de ses principes fondamentaux. Rien ne l'insupportait plus que le mensonge, la tromperie, à part peut être la méchanceté gratuite et la supériorité clairement affichée de certains.

"Je crois qu'il se souvient" Son intuition avait apparemment été la bonne. Il avait perdu la mémoire, et si celle ci lui faisait encore défaut sur les évènements récents qui l'avaient conduit ici, il était clair de par les paroles des deux femmes qu'il avait a première vue plus touché que cela. Qu'est ce qui avait pu provoquer un tel choc en lui pour qu'il en oublie le nom de son épouse, se Seleina ?

Ces questions restaient en suspens, cependant il fallait désormais répondre à celles qui lui étaient posées s'il ne voulait pas laisser planer le doute sur son retour à un état déjà bien plus normal. Tournant la tête, il fixa Marie comme elle lui aait demandé. Elle saurait lire dans son regard. si quelqu'un le pouvait s'était bien elle. Elle saurait de part ses réponses qu'il ne lui cachait rien, et surtout que l'incompréhension l'entourait tel le manteau noir de la nuit, le recouvrant sans permettre la moindre zone de lumière. Reprenant les questions une à une, il prit soin d'y répondre avec un luxe de détails, propre à éviter tout doute.


Je me nomme Floryan Alterac, mais l'on me nomme plus souvent Flaiche, ou par quelques surnoms dont je ne tiens pas à faire la liste maintenant. Tu t'appelles Aella Jagellon, mais toi aussi on te nomme plus couramment sous un autre nom. Mariealice, ma petite perce neige. Quand à la personne qui se tiens près de toi, c'est Seleina Romans, Maitre troubadour en cette confrérie dans laquelle il me semble que nous nous trouvons....sans pour cela que j'en saches la raison, et pour en revenir à Seleina, c'est sans aucun doute une grande amie pour nous deux, même si les conditions de notre rencontre ne furent pas....optimales.

Pourriez vous maintenant s'il vous plait me dire ce que je fais là, allongé sur le sol, avec ces impressions contradictoires en moi, et avec le désagréable sentiment que ma situation était bien pire qu'elle ne l'est désormais il y a de cela.....quelque temps, a vrai dire je n'en sais rien, je n'ai plus trop la notion du temps.

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Mariealice
Seleina avait beau tenter de la rassurer, elle avait par trop encaissé pour baisser la garde aussi vite. Les coups elle ne les comptait plus, et là, pas en état d'en prendre encore sinon c'était elle qu'il faudrait ranimer à coups de torgnoles dans la tronche.

Alors elle ne le quittait pas des yeux, le sondant en faisant fi des sentiments contradictoires qui l'agitaient, ne faisant confiance qu'à ce qu'elle verrait là, ce qu'elle entendrait.

Et ce qu'elle voyait ressemblait plus à son époux, retrouvant son regard, sa voix, ses gestes. Ce qu'elle entendait aussi, il se souvenait, réellement. Enfin pas de tout. De qui il était oui, mais pas du tout de ce qu'il s'était passé.

Marie fronça le nez, c'était déjà une bonne chose, certes, mais n'expliquait en rien le pourquoi du comment. Un soupir, elle lui tendit la main pour qu'il se lève, le soutenant du mieux qu'elle pouvait et l'aida à s'asseoir sur son fauteuil.


Bien...Alors j'ai reçu un mot voici quelques heures, amené par un gamin affolé.

Elle lui tendit le bout de parchemin, le laissant lire alors qu'elle continuait ses explications.

Je t'ai alors trouvé dans une ruelle, grimé en Amuseur, couché à terre, puant la vinasse et je dois dire qu'au premier coup d'oeil je t'ai cru mort....

Des valets m'ont aidée à te ramener ici, j'ai fait chercher Seleina ensuite parce qu'à ton réveil tu.... Et bien tu te prenais pour l'Amuseur. Ce que je veux dire c'est que tu ne m'as pas reconnue, que tu étais persuadé d'être lui, que....


Que pouvait-elle dire d'autre à part...


J'étais démunie...

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Flaiche

Flaiche écouta avec attention les explications données par son épouse. Rien de tout cela ne lui parlait, pas la moindre petite image, pas le moindre souvenir.
Un gamin affolé, un mot, une ruelle, son costume.....jusque la rien ne pouvait l'aider.
La lecture du mot ne lui donna que des questions supplémentaires.
si Marie parlait de puer la vinasse, c'est qu'il devait effectivement s'agir d'un breuvage de fort mauvais goût, il ne pouvait donc lui même en avoir abuser. De plus, il ne buvait jamais durant l'une de ses péripéties de l'Amuseur.
La vinasse donc, l'inconscience, les valets qui aident, Seleina. Non, rien ne ressortait de cette histoire, ni un indice sur ce qui s'était passé, ni la moindre bribe de sensation.

Oh.....L'amuseur....c'était donc cela. Démunie....pour sur elle devait l'être. Le personnage n'avait ni tabou, ni morale, et seul son envie de faire le pitre rivalisait avec son manque total de raison. Du moins c'est ainsi que Flaiche s'amusait le jouer, pour vilipender ceux dont il estimait avoir besoin d'être remis à leur place quelle qu'en soit la raison. Il détestait ceux qui, de quelque manière que ce soit, se croyait et se montrait d'une supériorité totale aux autres.

Bref malgré sa science de la médecine, rien ne pouvait tenter de lui redonner sa mémoire. Après tout, cela ne concernait surement pas le corps mais plutôt l'âme des êtres, du moins a son avis. Il était clair cependant qu'il n'allait pas pour autant faire un passage à l'église. Il doutait fortement que cela changerait quelque chose.

Il devrait donc s'appuyer sur peu de choses pour tenter de comprendre cette histoire farfelue. S'il avait son costume de l'Amuseur, il avait du jouer un mauvais tour à quelqu'un, cela dit il s'arrangeait toujours pour ne pas être prit. Avait il pour une fois rater son coup ? Retourner dans la ruelle pourrait il l'aider à se souvenir.
Marie saurait l'y reconduire puisqu'elle l'y avait trouvé sur les indications du gamin apportant le mot.

Euréka ! L'indice était là ! Relisant le mot, il se mit à réfléchir en parlant à voix haute.

Quelque chose cloche dans cette histoire. On veut nous faire croire à une version...mais elle n'est pas claire. Trop de choses sont illogiques.
Tu m'as cru mort......sans doute n'es tu pas la seule alors.
Je ne bois jamais d'alcool lorsque je me grime en l'Amuseur, il est donc totalement impossible que j'ai trop bu comme semble l'indiquer le mot.

Par contre, si je me suis cru lui pendant un moment, et la légère douleur que je ressens derrière le crâne ne fera que corroborer cette théorie, c'est que j'ai reçu un choc à la tête. Un choc assez fort pour me faire perdre raison....et me laisser dans un était d'inanition telle qu'il portait à croire au moment où il a eu lieu et même lors de ton arrivée que j'étais mort ou en passe de le devenir. Le ou Les responsables ont du alors tenter de trouver un moyen rapide mais au final peu fiable pour que l'on viennent me porter assistance au cas ou je puisse être sauvé.

Cependant la raison m'échappe. Pourquoi aurait on prit cette peine ? Celui qui m'a assommé avait surement une bonne raison de le faire....sauf si cela est accidentel bien entendu. Mais alors pourquoi t'envoyer ce..........
Hééééé mais c'est ça !!!
Comment celui qui a écrit ce mot pouvait il me connaitre assez pour savoir qu'il fallait te l'envoyer directement à toi ce message ?
Il sait donc qui je suis, qui tu es, et que nous sommes mariés.

Hummm....Nous cherchons donc quelqu'un dont la façon d'écrire n'a d'égal que son sens inné de l'orthographe....autant dire quelqu'un de pas du tout instruit, mais qui nous connais tout deux. Quelqu'un aimant la mauvaise boisson si l'on estime qu'il a du agir rapidement comme je le pense.

Aurais tu une idée de qui cela pourrait être Marie?

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Mariealice
Il était clairement revenu à lui, retrouvant sa mémoire et ses facultés. Facultés qu'il mettait d'ailleurs à contribution en réfléchissant devant elles pour dénouer cette étrange affaire.

Et autant elle avait la tête trop pleine et n'arrivait à rien, autant lui, le coup sur la tête ne lui avait laissé aucune séquelle.

Machinalement elle l'écoutait parler, tentant de voir où il voulait en venir, le regardant faire les cent pas tandis qu'il déroulait le fil de ses pensées devant elles.


J'ignorais que tu ne buvais jamais en tant qu'Amuseur je l'avoue, par contre la vinasse m'étonnait par contre. Ceci dit, pour ce que je connais du maquillé, rien ne devrait m'étonner.

Un soupir à peine perceptible, écoutant toujours, pensive à son tour.

Et bien à dire vrai je vois deux personnes qui pourraient correspondre à cette description: Gerfaut et Gontrand mais pourquoi t'auraient-ils assommé?

Enfin l'Amuseur plus que toi en fait. Tu les aurais pris pour cible? Il faudrait qu'ils aient fait quelque chose qui te déplaisent. Certes ils sont habitués aux stupidités, aux énormités même mais quand même....

Le reste colle, parfaitement, mais ça...

A son tour de faire les cent pas.

Ils sont habitués aux tripots, aux bouges en tout genre, aux ennuis également je te l'accorde. Abonnés même aux derniers devrais-je dire.


Grimace en pensant à l'état de sa demeure à Ventadour à leur retour de Touraine, de la peur qui l'avait saisie en songeant que les enfants étaient peut-être à l'intérieur, qu'elle allait passer la porte et les trouver baignant dans leur sang.

Elle se retourna et les regarda tous les deux.


En plus , Gerfaut sait ce qu'il encourt s'il recommence ses idioties.
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