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[RP] Cérémonie d'allégeance au Duc (27 mars 1458)

Theudbald
Ingeburge :

— J'ose espérer que vous avez cogné fort car je serai fort marrie, tant pour vous que pour moi, que cela ne fût point le cas. Pour le reste, je me réjouis de vous savoir en vie car j'aurais été assurément fâchée de devoir déposer une plainte héraldique à votre encontre pour abandon manifeste de votre si aimable suzeraine et donc manquement de votre part des plus criants.

Theudbald leva lentement un regard sans aucune lumière vers sa suzeraine. Après un instant de silence nécessaire à rassembler ses pensées, il entreprit de répondre.

Je crains avoir cogné bien moins fort que mon bourreau, hélàs. Mais les routiers placés sous mon ordonnance ont taillé en pièces ces indésirables avec un savoir-faire et une allégresse tels qu'ils en auraient fait pâlir de jalousie la Grande Boucherie* de Paris.
Quant à la plainte héraldique, gardez-vous en ! Je ne crois pas me tromper en présageant d'autres faits d'armes manqués et douloureux pour ma personne au nom d'Auxerre. S'il fallait vous plaindre, vous seriez rapidement ennuyée. Surtout avec deux vassaux sur le carreau...


A propos d'Auxerre, sachez que, depuis plusieurs semaines, l'aveu et le dénombrement d'Irancy sont fin prêts. Il faudra bien je vous soumette le document. Les quarante jours qui me sont légalement impartis sont déjà écoulés.

Il nota l'arrivée d'Olivier1er lorsque celui vint le chahuter. Il n'eût pas la force de répondre cette fois-ci. Il chercha à nouveau le regard de la Cardinale de Fer sa poursuivante d'armes, plus livide que jamais. La courte conversation l'avait épuisé malgré tout et le rapprochait de l'évanouissement.
Il lui demanda :


Pourriez-vous organiser l'affaire à ma place et faire commencer la cérémonie de passation de la Toison ?

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* corporation de bouchers pro-bourguignonne pendant la guerre contre le parti armagnac.
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Porte-Parole du Conseil Ducal
Wolfar
Le Baron, en armes, poussa sur le coté le freluquet qui gardait la porte puis, tout en se dirigeant vers l'avant de la grande salle salua tour à tour d'un signe de tête les nobles dames et seigneurs déjà présents. Il avait hâte de renouveller son allégeance à ce nouveau Duc. Il était presque sur qu'avec un couillu tel que lui, la Bourgogne retrouverait bien vite le lustre d'antan.
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Verbam
Le vicomte, entra une nouvelle fois dans la salle, le baron de Cudot le précédait et tout comme lui il saluait d’un geste de tête, la noblesse déjà présente, en se rendant a sa place.
Il regardait Eusaias et pensa a Enyz.

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Ingeburge
Fort heureusement pour les nerfs passablement sensibles d'Ingeburge, Theudbald finit par répondre et l'irascible Prinzessin en conçut même quelque satisfaction. Certes c'était toujours la même froideur qui lui était opposé, certes c'était toujours le même peu d'enthousiasme qui lui était servi mais au moins, elle pouvait là excuser l'Irancyçois en toute bonne foi. Après tout, il était blessé et souffrait manifestement, elle pouvait donc bien se montrer magnanime et elle le pouvait d'autant plus qu'elle se sentait tout de même responsable. Alors oui, il était fort possible qu'elle lui exprimerait sous peu son mécontentement de ne pas avoir été prévenue par lui et ce, d'une manière ou d'une autre, de ce qui lui était advenu mais pour l'heure, elle s'attachait surtout à ce que le dialogue existe. Et puis, comment ne pas réagir positivement à ce que la souris héraldiste lui contait de ses exploits? Elle apprécia la référence au passé glorieux de la Bourgogne même si elle grimaça néanmoins à l'évocation de l'indisponibilité de Ptolémée mais au final, elle s'accommoda de ce qu'elle entendit. Plus détendue mais toujours aussi narquoise, elle répondit :
— Ah ça, Irancy, je reconnais bien là votre permanent désir de m'éviter toute forme de contrariété. Tant de prévenance... je suis merveilleusement charmée. Et j'ai compris votre muet appel, je penserai à vous faire apporter morceaux de viande tendre et revigorante à vous ainsi qu'à votre voisin. Ainsi, les déconvenues s'amenuiseront à mesure que vous vous renforcerez et j'aurai la joie de pouvoir me plaindre de vous si l'envie m'en prend.


Les deux Auxerrois furent interrompus dans leur conversation par Olivier1er qui jugea bon, après avoir baisé son anneau cardinalice, de lui servir une réponse du berger à la bergère. Le Seigneur de Dennevy évoqua effectivement la question de ses armes de famille et de son blason qu'elle attendait... ou pas. Ce qu'elle lui fit bien comprendre par sa réponse dont elle détacha bien les syllabes :
— Oh, ne-vous-dé-ran-gez-sur-tout-pas! Notant votre peu d'empressement à me faire parvenir une réponse dont la rédaction ne vous aurait pris que quelques minutes, j'ai usé de mon temps d'attente pour m'atteler à la confection et au blasonnement de vos armes. Vous voilà donc bénéficiaire d'une économie en vélin, encre et cire.

L'homme s'éloignait déjà et fort heureusement pour lui car il aurait pu croiser le regard noir de la suzeraine mécontente de ce que l'on troublât la quiétude de son vassal. Vers ce dernier, elle put à nouveau se tourner et elle constata qu'il semblait davantage affecté. Alors qu'elle s'apprêtait à lui demander si elle pouvait lui être d'une quelconque utilité, il devança son interrogation en lui demandant d'ouvrir la cérémonie à sa place. Ses sourcils déliés prirent quelque peu d'altitude, elle s'attendait à vrai dire à tout sauf à une telle requête et il lui fallut quelques secondes pour retrouver une pensée cohérente. Finalement, elle glissa :
— Certes oui, je le puis. Mais...
Elle se tut, ne sachant trop si elle devait lui faire part de son sentiment sur ce qu'elle pensait de la présence du héraut ici. Docile, elle répéta :
— Oui.

Plus vite elle ouvrirait la cérémonie, plus vite elle pourrait retourner auprès de son maître et après une légère inclinaison de tête à destination de celui-ci, elle alla donc se poster face aux nobles ayant déjà pris place. Parmi ces derniers, de nouveaux visages, signe d'autres arrivées. Ayant avisé que Sorane, Eusaias et Olivier1er avaient rejoint le placement qui leur était échu, la Duchesse d'Auxerre déclara d'une voix ferme :
— Nobles de Bourgogne et curieux, sous le regard du Très-Haut et de Saint-Bynarr et sous l'œil vigilant et exercé de Theudbald de Malhuys, dit Bourgogne, Héraut Royal et témoin héraldique, je déclare ouverte la cérémonie d'allégeances au vingt-cinquième Duc de Bourgogne, Sa Grâce Eusaias de Blanc-Combaz.
Tout d'abord, Sa Grâce recevra des mains de la Duchesse de Bourgogne sortante, la Vicomtesse Sorane de Voiturienvenir, la Toison d'Or ducale sous le patronage du Grand Maître de l'Ordre de la Toison d'Or, le Seigneur Olivier1er.
Ensuite, Sa Grâce recevra les allégeances des nobles de Bourgogne, l'ordre de passage de ceux-ci devant le trône étant celui de l'ordre d'arrivée. La duchesse sortante s'avancera donc en premier pour faire part de son serment la liant au Grand Duché d'Occident.


Une fois sa courte introduction achevée, Ingeburge retourna vers le pupitre, c'était maintenant à la Vicomtesse de Couches de parler. Elle demanda à ce que l'on place son siège près de Theudbald, l'état du héraut l'inquiétant trop pour qu'elle reste en retrait. Tant pis pour son travail d'enluminure et de recherche, les délices promis n'étaient pas de poids face à ses inquiétudes de suzeraine.

EDIT = Relecture
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Le fauteur de trouble, incarné par Sirantonio
Marre des cérémonies traditionnelles ? Banales ? Ennuyeuses ? Faîtes appel au fauteur de trouble ! Il est beau, il est grand, il est drôle et même intelligent, n'hésitez pas à le contacter pour faire d'une cérémonie routinière, La cérémonie de l'année.
Vêtu simplement mais proprement de braies marron; d'une chemise blanche dont les trois derniers boutons étaient volontairement laissés ouverts, de chausses noires sous lesquelles il portait des chaussettes blanches. Pour compléter sa tenue, un foulard blanc recouvrant ses courts cheveux bruns.
Il savait qu'aujourd'hui avait lieu la « fameuse » cérémonie d'allégeance du « fameux gigantesque grand magnifique sublime beau unique » Duc Eusaias. Certes il n'avait pas été contacté, et encore moins invité, mais il avait tellement envie de s'amuser qu'il ne pu résister à l'idée de s'y faufiler.

C'est donc depuis plus de deux heures, qu'il était posté devant l'entrée du Palais des Ducs de Bourgogne, à regarder les invités entrer, tous aussi beaux, grandioses, et classes qu'ils fussent. Une fois qu'il jugea qu'assez de célébrités étaient arrivées, il s'approcha des grandes portes du Palais qui étaient pour lui la première étape à franchir. La plus facile sans aucun doute, une simple phrase suffisait, ainsi qu'un légère fouille. Ce qui ne le dérangeait en aucun cas puisque son but était seulement de détendre l'atmosphère de la cérémonie et non de porter atteinte à la vie de qui que ce soit.

Il s'avança donc vers la porte comme si de rien n'était et glissa au garde lorsque celui-ci planta son regard sur lui.

« Je viens m'inscrire à la charmante Assemblée de notre beau Duché qu'est la Bourgogne. »
Le garde du haut de son mètre quatre-vingt dix tata à peine son corps puis répondit par un simple hochement de tête et un détournement de son regard.
Et voilà, premier passage réussit.
Il se dirigea maintenant vers la grande salle, la fameuse salle de réception où avait lieu tous les deux mois la cérémonie d'allégeance du nouveau Duc ou de la nouvelle Duchesse.
Il longea les couloirs, se fit le plus discret possible et ne fut pas une seule fois dérangé... ou presque... Un jeune dijonnais un peu perdu lui avait à un moment demandé son chemin, il cherchait le bureau des plaintes... Ayant autre chose à faire que le guide touristique du Palais, il ne prit pas le temps de détourner son regard, et encore moins de s'arrêter.

Il se trouvait à quelques pas seulement de la salle de réception, c'était maintenant l'étape la plus difficile... deux gardes à occuper. Mais il avait déjà une idée en tête, un classique en matière de diversion. Il s'approcha des deux colosse un air inquiet et effrayé...

« M'sieurs l's gardes, y a un homme très grand et armé qui saccage le, le … vite une pièce assez éloignée d'ici... le bureau du Hérault ! »
Quel abrutit ! Le Hérault était dans la salle puisque c'était lui qui animait la cérémonie... Mais encore plus stupide que lui, les deux taureaux partirent en courant vers le lieu soit disant attaqué. Le proverbe était donc vrai, tout dans les muscles, rien dans la tête...
Enfin bon, le principal était là, étape deux terminée ! Il ne restait plus maintenant qu'à mettre le plus d'ambiance possible pendant la durée de l'absence des gardes.
Il n'y avait pas une seconde à perdre, il s'infiltra donc discrètement dans la grande salle et regarda rapidement les nobles personnes présentes. Que de grands noms ! Tant mieux pour lui.
Du regard, il fit le tour de la pièce, et décida de se faufiler sous la grande table située près de lui afin de s'y cacher quelques temps pour intervenir dans un moment plus propice et surtout plus inattendu.
Une fois sous la table, il en profita pour observer les belles jambes des jolies femmes présentes, ce qui le divertirait pendant un bon moment...


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Vaxilart
BEURK! Un mâtin comme il les détestait : un mâtin d’allégeance. Bah si, à quoi ça servait d’aller dire bonjour au Duc tous les deux mois et refaire une allégeance? Les gestes ne parlaient-ils donc jamais pour eux même – après tout, ce n’était pas si surprenant depuis que les mots avaient définitivement pris plus de place que les sentiments. Depuis que le vélin revêtait une valeur plus grande aux cours des fonctionnaires que l’honneur.

À quoi bon? Seule explication logique : montrer son charme. Las! À quoi bon?

Le Duc revêtu les vêtements noirs offerts par la Duchesse Ingeburge – fallait bien les étrainer un jour – déjeuna prestement et pris le coche. Direction Dijon.

Sur place, il entra dans la salle de réception – encore. Sur place, il observa le décors – rien de nouveau. Sur place, il observa les nobles déjà arrivé – encore les mêmes? Mais eux ils étaient charmants et adorables – enfin presque tous!

S’asseoir, attendre son tour, attendre la fin… Attendre! Quoi que… L’allégeance des Baronnes, des Vicomtesses et des Duchesse allait sans doute en valoir la peine. Dommage, le Baron Theognis n’était pas là pour tenir les paris de nombre de claque.

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--Lambert_harserieux
Lambert aperçut un drôle passer sous une table. Il se dirigea dans sa direction, accompagné de deux autres soudards en tabard argent-azur à croix de Bourgogne.

Au même instant, deux gardes revenaient en courant de l'office héraldique, alarmés.


D'accord... I voiès. se dit Lambert.

Il s'approcha de la table, l'air de rien, se pencha et saisit les pieds de l'intrus. Celui-ci glissa sur le dallage et fut empoigné sans ménagement par les autres gardes. Il décola du sol.

De la salle du Trône, il ne toucha plus terre jusqu'à ce qu'il retombe très lourdement, voir avec un élan certain, cul par dessus tête sur le pavé de la place d'armes, devant le Palais des Ducs.


I connoièssons ta vilaine trogne, l'manant ! Rviens-y don' et t'fras brisai l'groin à coup d'pavé ! T'comprinds-t-y ?
Sorane
Assistant le Héraut, la poursuiveuse d'armes, Ingeburge, venait d'annoncer le début des... festivités. Sorane s'avança donc vers le Duc. Il y eut un peu de remue-ménage dans l'assistance, mais elle ne se laissa pas déconcentrer.
Elle dégrafa avec soin le collier aux béliers d'or qu'elle portait, puis le passa autour du cou du nouveau Duc Eusaias.


"Par ce geste et dans le respect de la tradition, Votre Alt... Grâce, je vous remet cette Toison d'Or qui appartient à la Couronne de Bourgogne et restera vôtre, tout au long de votre mandat de Duc. Elle symbolise pour tous l'excellence et le dévouement pour la Bourgogne, elle vient récompenser l'amour loyal et sincère des Bourguignons envers leur patrie, il est donc juste que celui que les Bourguignons ont élu comme souverain, la porte avec fierté et honneur !"

Elle eut du mal à retenir un rire lorsqu'elle bafouilla sur le titre, ayant trop pris l'habitude de taquiner leur Duc à ce propos, suite à un courrier reçu où l'auteur lui avait attribué ce titre... Depuis, il lui était resté, par taquinerie et par jeu, vu qu'il prétendait vouloir tous les faire plier et se présentait comme un despote...

Sorane recula et reprit la parole :


" Je connais vos goûts pour la conquête, aussi puissiez-vous durant votre règne courtiser et conquérir Dame Sagesse, qu'elle accepte de venir l'éclairer et qu'elle vous guide, pour le bien de tous."


Elle accompagna ses paroles d'un large sourire ingénu.

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Angelyque
La Baronne se sentait étouffer dans ses vêtements bien trop sages...de plus le hérault lui avait assuré que le baiser vassalique était réservé aux hommes...une simple accolade pour les femmes...la Baronne était assez facétieuse finalement ...le Duc la trouvait prude...coincée...il en aurait pour son argent...elle profiterait de cette cérémonie pour lui donner une belle leçon...

Elle ressortit de la salle de réception afin de se changer, dieu merci, elle se déplaçait toujours avec plusieurs malles, afin de ne jamais être prise au dépourvu...

Une fois dans son carosse, elle se contorsionna pour retirer cette robe de malheur qui l'empêchait de respirer et en enfila une autre...qui la laissait plus libre dans ses mouvements...

Le hérault était blessé et semblait prêt à tourner de l'oeil, il ne se rendrait même pas compte du changement, donc ne pourrait encore une fois trouver quelque chose à redire sur la bienséance et sur son comportement...

Elle déboula à nouveau dans la salle et reprit place près du trône, un sourire malicieux sur les lèvres...



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Aubin Fichot, incarné par Ingeburge
Aubi Fichot aimait deux choses dans la vie : ne rien faire et trousser les filles, et cette première passion de son existence n'était nullement battue en brèche par la seconde car si le travail de guet au Châtelet d'Auxerre n'était pas le meilleur emploi pour bailler aux corneilles, c'était en revanche une fonction de choix pour croiser nombre de jeunes filles à qui compter fleurette : le castel auxerrois était un castel urbain et il lui était possible, depuis le portail ou bien la courtine de voir passer plus de jeunes filles qu'il ne l'aurait pu si la Duchesse d'Auxerre avait décidé de s'enterrer dans un quelconque château sis en rase campagne. Oui, la vie du nonchalant Aubin Fichot était des plus agréables : pitance de qualité, solde correcte, maison prestigieuse et tant de donzelles qu'il n'avait même plus besoin de faire d'effort.

Présentement, Aubin Fichot s'abandonnait à sa première passion, il ne faisait donc rien, enfin, il se tenait debout derrière sa maîtresse en compagnie des autres Morvandiaux et rester planté là exigeait de lui des sacrifices infinis. Quand le Capitaine d'Auxerre fut dérangé par deux gardes ducaux, il ne réagit pas, ne se sentant pas concerné, d'ailleurs, les autres gars ne bougèrent pas plus, ils étaient là pour la duchesse, non? Pourtant, il daigna remuer un peu quand le Lambert se mit à gueuler, les " r " roulant furieusement sur sa langue. Bordel, même en salle du Trône de Bourgogne le Lambert il se permettait de beugler – en même temps, il beuglait bien à Auxerre où la maîtresse des lieux était pourtant des plus coriaces. Histoire d'avoir l'air de faire quelque chose, Aubin Fichot porta la main sur le pommeau de son épée mais ne remua pas d'un pouce. Pour une fois que Harserieux ne le houspillait pas lui, il pouvait bien rester peinard. Et puis le Lambert, il connaissait son affaire et se débrouillait très bien tout seul.

Aubin Fichot, sourire en coin, suivit donc le spectacle de cet intrus qui avait la joie de tomber sur le plus fameux gueulard du Morvan et put ainsi voir la Baronne de Cruzy-le-Châtel faire une entrée des plus curieuses. Le garde d'Auxerre eut une moue dégoûtée, les nobles, il cherchait pas à comprendre et là, celle-là... Non mais c'est vrai, il aimait les filles faciles mais quand même pas qu'elles se présentaient à lui aussi nues qu'un morceau de barbaque posé sur un étal de la foire, faire glisser sa cotte à une galante, c'était quand même un des petits plaisirs de l'existence!

Et la Duchesse d'Auxerre, elle allait pas apprécier, autant donc pas se faire remarquer en reluquant avec insistance la peu farouche baronne.

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Ethel
Ethel se rendait à la fameuse cérémonie.
Pour rien au monde, elle n'aurait louper ça.
Eusaias Duc de chez Duc, élu par le peuple et reconnu en ce jour par les grands de Bourgogne qui allaient lui promettre tout un tas de choses.
Ça, ça ne se loupait pas !

Elle n'avait mis une robe de la plus belle facture parce qu'elle n'en avait pas.
Mais le jour était beau alors elle avait enfilé des jupons de tissus légers et ajouté quelques breloques à ses poignets.

Elle entra et jeta un regard curieux sur l'assemblée.
Son amie Sorane était là.
Dame Della qu'elle avait rencontrée à plusieurs reprises.
Poupounet, égale à elle même, d'une grande distinction et la tête haute.
Et Ingeburge qu'elle avait rencontré aussi à Autun et pour qui elle gardait un excellent souvenir.
Et puis tous les autres qu'elle ne connaissait pas.

Bref, les grands étaient là et chacun y allait de son mot du jour et sa verve.
Ethel les écouta sans les écouter d'ailleurs et sourit.
Bel article en perspective pour l'Autuntamarre.

Puis elle aperçut le Duc.
Ethel aimait bien Eusaias.
Elle se dit même que s'il frappait à la porte de sa roulotte pour lui demander l'hébergement, c'est sur qu'elle n'irait pas dormir dans la grange du voisin.
Elle se signa aussitôt pour écarter ses terribles pensées et se promit d'aller se confesser en rentrant auprès de son chéri de diacre.


Allait elle aller saluer le Duc ?
Non...
Que lui dirait elle d'ailleurs qu'il ne sache déjà ?
A part quelques niaiseries du genre.


Bien le bonjour Eusaias.
Que Sainte Sara te guide et te garde tel que tu es...


Arfff... non ça ne se faisait pas, ça ne se faisait vraiment pas !
Alors elle choisit simplement de s'incliner et de lui sourire.


Nouveau regard circulaire sur l'assemblée et une question à peine dessinée sur ses lèvres.

Qui fourrait qui ici ?

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Olivier1er
Le Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or s'était approché du trone Ducal tout en restant à 2 pas des Deux Ducs.

Il surveillait la conformité de la passation du Collier de la Toison d'Or faisant par ce geste, Du Duc Eusaias le protecteur de l'Ordre de la Toison d'Or pour la durée de son Mandat.

Il sourit à Sorane qui s'en était tres bien sortit, et il faillit s'etrangler en voyant entrer une appetissante Baronne de Cruzy le Castel, qu'il devorait des yeux...

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Sorane
Elle venait de finir la transmission de la Toison et attendait la suite pour prêter allégeance quand elle remarqua que le regard du Grand Maitre semblait étrangement fixe comme s'il avait vu une apparition, de même que celui du Duc d'ailleurs... et des autres membres masculins de l'assemblée, ce qu'elle ne manqua pas de constater en se retournant pour savoir quelle était l'origine de ce phénomène...

L'origine ? Sa marraine... à peine vêtue ! Quel phénomène vraiment ! Une apparition... Évidemment que son entrée ne pouvait passer inaperçue ! Sorane songea que Stam devrait décidément sortir de sa retraite car sa marraine semblait ne plus tenir sans son mari pour la cajoler ou la surveiller... Lorsque le mari fait retraite, les Dames se dévêtent !

Elle songea qu'elle avait toujours plusieurs couches de vêtements sur elle... pour donner encore l'impression d'un embonpoint dû à des excès de gourmandises. Réapparaitre subitement presque aussi svelte qu'avant, tout en ayant recueilli un bébé récemment, n'aurait pas échappé aux esprits vifs de son entourage. Alors, elle continuait à porter coussins et à multiplier les couches de vêtements amples pour dissimuler sa silhouette. Progressivement, elle se délesterait de cet embonpoint pour l'instant bienvenu !

Elle songea que, là elle pourra commencer par se délester d'une grande et large cape... Et l'offrir à sa marraine pour que les hommes cessent de la dévisager... enfin de la détailler, tel un enfant devant une confiserie qu'on lui refuse !

Elle quitta donc sa position momentanément, de toute façon le Duc semblait bien peu enclin à poursuivre pour le moment, il avait même du en oublier où il était !
Elle alla rejoindre sa marraine en quelques pas rapides tout en dégrafant sa cape, qu'elle posa sur les épaules de sa marraine.
Elle lui glissa à l'oreille :


"Marraine, je crois qu'il n'est guère salutaire pour la gente masculine réunie ici de vous voir ainsi vêtue. Songez à ces coeurs brisés, à ces frustrations que vous ne manquerez de provoquer, peut-être même aurons nous droit à des malaises et devrons nous faire appel à nos meilleurs médecins. Au mieux, ils seront divertis et ne pourront se rappeler quel est leur devoir, aujourd'hui, et la raison de leur présence ! Pour la santé de nos hommes et surtout pour ne faire durer plus que nécessaire cette cérémonie, je vous conjure de vous couvrir !"
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Angelyque
Alors qu'elle était occupée à lancer une oeillade au Duc de Bourgogne, Angelyque vit s'approcher d'elle sa filleule qui lui tint ce langage discrètement

"Marraine, je crois qu'il n'est guère salutaire pour la gente masculine réunie ici de vous voir ainsi vêtue. Songez à ces coeurs brisés, à ces frustrations que vous ne manquerez de provoquer, peut-être même aurons nous droit à des malaises et devrons nous faire appel à nos meilleurs médecins. Au mieux, ils seront divertis et ne pourront se rappeler quel est leur devoir, aujourd'hui, et la raison de leur présence ! Pour la santé de nos hommes et surtout pour ne faire durer plus que nécessaire cette cérémonie, je vous conjure de vous couvrir !"

Le visage de la Baronne se fendit d'un large sourire mutin

Ma chère filleule, crois-en mon expérience, les deux dames qui craignent le plus ici pour leur vertu, c'est toi et Sa Grâce Ingeburge, plus vous serez couvertes, plus vous donnerez au Duc Eusaias l'envie de vous arracher vos vêtements, tiens d'ailleurs tu n'as qu'à voir de quelle façon il lorgne les jupons de la poursuivante d'armes...un conseil ma filleule adorée, retire tout ce qui entrave ta respiration, tu me remercieras plus tard...concernant les hommes présents ici...bah...ils s'en remettront!! la seule chose que je te demande, c'est de ne pas dire un mot à Stam de tout ça...tu le connais...il n'a jamais confiance dans mes raisonnements, et ce serait un coup à lui retourner le sang!!

Angélique se tourna et fit un petit sourire assorti d'un clin d'oeil à l'homme qui se tenait près de la Duchesse d'Auxerre et qui ne la quittait pas d'un regard outré
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Poupounet
Poup toujours aux côtés du Duc se demandait pourquoi il ne lui répondait pas. Elle vit son regard et elle comprit de suite, Angélyque ... Ça elle ne risquait pas d'avoir chaud dans cette tenue, faudra pas se plaindre après que le Duc la reluque hein. Et si elle glissait deux mots à Guiguil concernant la Jonvilloise. Une petite pénitence, après tout c'est dans l'air du temps, les pénitences. Ce qui la fit revenir au Duc. Bras croisés sur la poitrine, pieds qui tapote (ah oui poup est une pro du tapotage de pieds, c'est tout un art mes bonnes dames, et oui ^^) et saphirs qui pourraient tuer tant ils étaient froids et durs. Elle siffla son nom entre ses dents comme un rappel à l'ordre, et puis non pas comme, c'est un rappel à l'ordre.

EUSAIAS !!!

Visiblement rien n'y faisait, le mâle ne s'occupait même plus de ses paroles. C'est toute la cathédrale qu'il allait devoir nettoyer si ça continuait ainsi ! Non mais je vous jure, le duc en train de reluquer une baronne. Ah il était beau le duc. Et bien ni une ni deux, elle lui remis les idées en place par une belle BAFFE, parce que une BAFFE et ça repart !


Ça t'apprendra à te tenir en public !

La brune fulminait, elle hésitait entre le planter là devant tout le monde ou rester et lui dire sa façon de penser. Il voulait jouer au joli cœur il allait comprendre ce que c'était de la mettre en colère. Elle le toisa.
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