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[RP] Cérémonie d'allégeance au Duc (27 mars 1458)

Eusaias., incarné par Poupounet


Il salua Olivier1er et le remercia pour ses mots. Pas toujours en accord, les deux œuvraient dans un but commun, l’élévation de leur duché. Puis vint le temps du remue-ménage dans le fond de la salle d’où les gardes traînaient un homme vers l’extérieur. Le duc aurait bien lancé un magistral : « QU’ON LUI COUPE LA TETE ! », mais ce n’était pas très joli de donner l’honneur réservé aux nobles à un quidam. Le temps de se décider entre l’écarteler et pendre, le pauvre était déjà loin.

La Vicomtesse de Couche s’avança et dans une tirade, le collier passa de l’un à l’autre. Le balbuzard toisait Sorane du regard, la vicomtesse visiblement ne s’était toujours pas remis de sa BAFFE électoral et la gardait amère. De plus la rouquine l’attaquait sur un « votre Altesse » chose qui arracha sourire au Sémurois. Souvent il recevait des courriers de bourguignons, commencés par « Altesse », chose qui faisait rire son conseil. Elle l’interpella sur « dame sagesse », un pique comme un autre auquel il allait répondre avec autant de piquant quand une femme fort peu vêtue fit son entrée.


« Foutre dieu… »

Les seuls mots que put donner le Balbuzard. Angélique venait montrer ses charmes sans pudeur. La petite acceptait de jouer à un jeu dangereux, Eusaias en était ravi. Il resta là, bras ballant devant le spectacle. Son regard baladeur devait être repérable, la main douce de sa bonne « conscience » vint le rappeler à l’ordre. Regard de biais vers l’évêque et mots à mi-voix.

« Ne soyez donc pas jalouse, je vous ferai venir la même. »

Il dut réprimer un rire et se taire sur ses autres projets pour elle, afin de ne pas réveiller les curiosités. Il ne s’amusa pas non plus à lui rappeler ses derniers cadeaux pour elle, mais son regard à Aliénor en disait long. Une autre de ses amies fit son entrée. La belle Ethel était, elle aussi, très appétissante et le regard du balbuzard se perdit dans le décolleté de la gitane quand elle le salua. Il n’y avait pas à dire, il avait de loin, la meilleure place ce jour. Il profitera plus tard d’un temps calme pour aller embrasser l’autunoise. Il re-focalisa son attention sur Sorane, qu’il aurait bien volontiers gourmandée pour vouloir couvrir la baronne, mais il n’en fit rien. La journée s’annonçait vraiment bien !


Della
Nan mais des fois on se dit que ça va être long et barbant mais en fait non !
Ici, on semblait parti pour la gloire.
Un Héraut blessé et fatigué, des laquais qui se chamaillaient, une Duchesse qui ne devait pas avoir froid sous ses vêtements, une Baronne quasiment dévêtue, une Duduche sortie par une porte pour rentrer par une fenêtre, une Evêque avec charge d'âme et un Duc dont la langue pendait un peu trop bas.

Ce serait sans contexte la plus mémorable cérémonie des allégeances depuis...depuis...bah, depuis longtemps !

Certes non, je ne regrettais pas d'être venue. Et si un jour, il me venait des enfants, je pourrais leur raconter cette aventure et eux-mêmes la raconteraient à leurs enfants qui la raconteraient à leurs enfants qui la raconteraient à leurs enfants qui la raconteraient à leurs enfants qui la raconteraient à leurs enfants qui la raconteraient à leurs enfants...


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*** Fan de "pas de prépa au RP" ***
Ingeburge, incarné par Theudbald


Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi était-elle poursuivante d'Armes de Bourgogne, hein? Pourtant, après avoir postulé, elle s'était résolue pour des raisons parfaitement rationnelles – si, si – à retirer sa candidature. Bref, poursuivante, elle l'état bel et bien au final et si la tâche lui plaisait, pour le coup, elle s'estimait flouée. Et pourquoi, pourquoi, pourquoi, par-dessus le marché, était-elle l'assistante d'un héraut qui en ce jour n'était pas en pleine possession de ses moyens? C'était bien la peine de dépenser son revenu en une onéreuse et rutilante armure gothique si c'était pour finir dans un état pareila! C'est en substance, et en plus court et en moins véhément, la complainte qui défilait sans cesse dans l'esprit d'Ingeburge qui observait, tout à la fois alarmée et irritée, le profil de son vassal. Celui-ci n'en menait pas large, ne réagissant même pas à la présence de celle qui se tenait à ses côtés ou à ce qu'elle pouvait dire et la Duchesse d'Auxerre notait ainsi, contrariée, que décidément, elle jouait de malchance.

Désappointée, elle posa ensuite son regard froid sur l'assemblée, juste au moment où la Baronne de Cruzy-le-Châtel faisait un clin d'œil dans sa direction. Elle haussa un sourcil perplexe, ne comprenant pas pourquoi Angelyque se permettait de lui adresser une telle œillade et ce ne fut donc pas tout de suite qu'elle avisa les vêtements ... ou plutôt l'absence de vêtements de la Joinvilloise. Mais elle avisa et bien trop à son goût comme elle comprit qu'Angelyque regardait en fait vers ses gardes. Dégageant précipitamment son mouchoir parfumé de sa manche, elle plongea le nez dedans afin de reprendre ses esprits : le monde avait manifestement décidé de se liguer contre elle pour lui faire vivre une journée d'enfer. Elle qui avait cru qu'elle resterait dans son coin à enluminer et blasonner, elle se trouvait là bien attrapée! La cérémonie traînait en longueur, peu de nobles avaient fait le déplacement, parmi ceux présents, certains avaient oublié ce qu'était le savoir-vivre noblement et le héraut faisait malgré lui de la figuration.

Le précieux carré d'étoffe regagna finalement sa place initiale, la Prinzessin après cet intermède aux effluves de Lys de Florence se sentant presque rassérénée. Tournant légèrement la tête vers Aubin et levant ses yeux opalins sur lui, elle déclara simplement :

— J'ai soif, apporte-moi de quoi boire et pense aussi à servir Bourgogne.
De l'alcool, c'était ce qu'il lui fallait et en envoyant auprès des tables celui qui parmi ses Morvandiaux pourrait se laisser troubler, elle éloignait celui-ci du spectacle qu'il avait sous les yeux.

Ce qu'elle avait commandé revint et elle but à petites gorgées tout en réfléchissant à ce qu'elle devait faire. Theudbald ne disait plus rien et il fallait bien que la cérémonie continue. Il avait bien parlé de la toison mais quant au reste. Persuadée que quoiqu'elle fasse, cela n'irait pas, elle décida tout de même de se lever afin de reprendre la parole :

— La Toison d'Or ducale ayant quitté les épaules de la duchesse sortante pour rejoindre celles du duc régnant, les nobles de Bourgogne peuvent désormais venir jusqu'au trône pour prêter allégeance.
Sa Grâce Eusaias commencera d'abord par octroyer à la duchesse sortante Sorane son fief de retraite, celui de Couches, élevé en vicomté, domaine viticole situé à environ huit lieues de la bonne ville d'Autun, en recevant le serment de celle-ci.

Dame Sorane, veuillez avancer je vous prie afin de prêter allégeance à la Couronne de Bourgogne.


Ingeburge se tut et se rassit, peu convaincue mais tout de même sûre de sa décision. Après tout, quitte à ce qu'elle risque une réprimande, au moins, elle aurait agi en faveur de l'avancement de la cérémonie.
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Vaxilart
Le Duc suivait la cérémonie d’un œil distrait par… rien, si ce n’est que des pensées tout autre. C’était après tout assez inintéressant, des chuchotements, on n’entendait rien, et il ne s’agissait que de remettre un collier – et ces colliers, il en avait déjà remis toute une fournée! Il était saturé à vie pour dire vrai.

Cependant, son esprit en quête d’aventure plus intéressante se fixa sur une idée bien fixe. Le regard suivit la forme, la main tremblota. Clignant des yeux quelques fois, il s’assura qu’il avait vu juste. Oui.

Discrètement, ou pas tant, il se leva. Dans une ligne droite et sans détour, il avança, avança encore. Si près de sa proie, il leva la main avant de la poser sur l’épaule de celle qu’il avait pris en chasse. Et d’un ton, relativement courroucé, il prononça un nom.


-Angelique!

Le regard ne disait finalement rien qui vaille!
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Angelyque
La Baronne s'amusait intérieurement...voir tous ces regards choqués, courroucés, envieux la divertissait au plus haut point, elle, habituellement si sage...et son époux était parti au monastère depuis si longtemps qu'elle avait fini par s'ennuyer.

Ses yeux restaient fixés sur le Duc, il avait d'abord eu un air ahuri en la reconnaissant et avait lacher un « Foutre dieu… » , qu'elle avait clairement entendu de là où elle était, puis avait eu l'air d'apprécier sa tenue..

La poursuivante d'armes n'avait pas l'air de s'en remettre par contre... Angelyque comptait bien s'excuser un peu plus tard...elle lui expliquerait comment le Duc l'avait qualifiée de prude et de coincée un peu plus tôt alors qu'elle avait refusé pour la enième fois de céder à ses avances...elle comprendrait pour sûr... et la féliciterait d'avoir réagi de la sorte pour duper ...

Elle cessa ses reflexion quand elle ressentit une pression sur son épaule et se sentit pâlir quand elle reconnu une voix


-Angelique!

Elle se retourna lentement, priant que ce ne soit qu'un rêve dont elle se réveillerait bien assez tôt

- Père!
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Sorane
Angelyque : "Ma chère filleule, crois-en mon expérience, les deux dames qui craignent le plus ici pour leur vertu, c'est toi et Sa Grâce Ingeburge, plus vous serez couvertes, plus vous donnerez au Duc Eusaias l'envie de vous arracher vos vêtements, tiens d'ailleurs tu n'as qu'à voir de quelle façon il lorgne les jupons de la poursuivante d'armes...un conseil ma filleule adorée, retire tout ce qui entrave ta respiration, tu me remercieras plus tard...concernant les hommes présents ici...bah...ils s'en remettront!! la seule chose que je te demande, c'est de ne pas dire un mot à Stam de tout ça...tu le connais...il n'a jamais confiance dans mes raisonnements, et ce serait un coup à lui retourner le sang!!"

Sorane lâcha tout de même sa cape sur les épaules de sa marraine et se plaça face à elle pour mieux refermer la cape et la nouer, tout en rétorquant à sa marraine :

"Marraine, je m'en voudrais de vous laisser prendre froid et de risquer de devenir poitrinaire. Je tiens bien trop à vous ! Et pourquoi entrer ainsi dans son jeu ? Et vous dévoiler ainsi ? Pour ma part, je resterai couverte et je sais très bien me défendre. Je ne dirais rien à vous époux, mais de grâce, gardez ma cape !"


Elle vit Vaxilart s'approcher d'elles à grands pas, elle sut que sa marraine allait être en de bonnes mains, elle s'éloigna donc pour aller reprendre sa place devant le Duc, trop occupé à gérer une de ses... femmes et ses désirs.

C'est à ce moment là que la poursuivante d'Armes de Bourgogne l'appela à s'avancer pour prêter allégeance à la Couronne de Bourgogne. Sorane en fut émue, ce serait la première fois qu'elle le ferait, dommage de devoir le faire avec un Duc plus occupé à trousser les jupons et à gérer sa cour de Femmes, plutôt que le Duché. Elle s'avança donc et prit place face au Duc, ainsi que la parole :


"Sous le regard du Très-Haut, moi, Sorane de Voiturienvenir, je m'engage en ce jour et pour la première fois, à servir loyalement, avec dévouement, et le coeur joyeux, la Couronne de Bourgogne. Par conséquent, je promet fidélité, aide et conseil, au Duc Eusaias, son représentant élu."


Voilà, elle l'avait fait. Sa première allégeance à la Couronne de Bourgogne ! Ce moment conserverait malgré tout dans son souvenir la saveur incomparable et délicate des premières fois.
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Olivier1er
Olivier1er toujours troublé par la vision féérico-demoniaco-tentatrice de la Baronne en tenue....légère, vit l'ex Duchesse Sorane bourelettée par sa couche se devetir au profit de la Baronne. Sa premiere reflexion interieure c'est qu'on perdait aux changes et il ne put reprimer un froncement de sourcils désapprobateur.

Soudain, Sorane s'éloigne pour laisser la place au Duc Vaxilart au visage au bord de la crise d'apoplexie.

Le Rubicon Duc posa sa main sur l'épaule de la Baronne lui arrachant un "Père" de surprise.

Connaissant le Duc, Le Grand Maitre s'attendait maintenant a une féssée.

A croire que la Baronne s'était meme preparée pour cela : la féssée serait - faute de tissus - cul-nu...

Il attendait la suite avec un demi sourire dessiné et une curiosité...grandissante...

Sous le masque de Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or, sommeil...euh...est légerement assoupit, plutot...un homme.

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Vaxilart
Père? Le mot résonna dans la tête du Duc. Il n’y était certes pas encore habitué, et lorsqu’ils s’entendirent sur les termes de l’adoption, il n’avait pas prévu devenir « père » pour sa vieille amie – qui n’était quand même pas de prime jeunesse!

Malgré cette saveur étrange, c’était bien en tant que père qu’il se précipitait vers Angelyque.


-Suivez moi.

La directive fut donnée d’un ton autoritaire. Mais, il fallait quand même sauver les meubles malgré le désastre déjà confirmé. C’est ainsi qu’il s’exprima à ceux assez proche pour être spectateur direct de la scène.

-Pardonnez nous, la Baronne et moi serons de retour sous peu…

Avant de filer par la grande porte de la salle de réception. Une fois seul, ou presque – mais peu l’importait. Le Duc se retourna vers sa nouvelle fille, tapant du pied.

-…Des explications?
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Angelyque
La Baronne ferma les yeux, remerciant le ciel d'avoir une filleule si sage et si perspicace, elle venait de la couvrir à point nommé...

Elle suivit ou plutôt fut trainée à l'abri des regards indiscrets par un Duc qui n'avait pas l'air d'une humeur enjouée...et c'était peu de le dire...elle prit son air le plus innocent...celui qui arrivait à calmer Stam quand elle allait trop loin...


J'ai eu un coup de chaud...d'un coup...et comme Sorane avait froid...je lui ai proposé ma cape un petit moment...mais à présent tout est rentré dans l'ordre..et hum...cette robe m'a couté une petite fortune...c'est une jeune tisserande qui vient de s'installer..je voulais juste lui donner un coup de pouce pour lancer son affaire...vous savez à quelle point je peux me montrer généreuse..

Angélyque en bégayait presque, elle papillona des yeux un instant, incertaine que cela aurait l'effet escompté...le Vaxou était un vrai renard parfois et elle ne savait si elle parviendrait à le rouler dans la farine.
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Olivier1er
Olivier1er regardait le Pere et la Fille s'éloigner...Une féssée en privée ?

Le Voile sombre de la frustration de ne point assister a la scene passa sur le regard du Grand Maitre. Si des éclairs auraient pu sortir de ses yeux, nul doute que le Duc serait roti...comme à Bresse.

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Maathis
Le vicomte de Mellecey arriva monté sur son magnifique cheval arage, contrairement à la coutume qui voulait que les nobles se rendent au château en voiture... Il était vêtu simplement, mais aux couleurs de Mellecey, d'azur et d'argent. Deux broches en forme de fleur de lys, d'azur elles aussi, rappelant aussi les couleurs du vicomte, retenaient la cape qu'il portait.

Il donna son palefroi aux garçons d'écuries du château ducal, et se dirigea vers la salle du trône. Cette fois se trouvait un homme ceint de la couronne, un militaire, tout comme le précédent, le duc de Saint-Fargeau. Espérons qu'il conduise la Bourgogne à la prospérité plutôt qu'au combat...

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Eusaias, incarné par Armand.


Eusaias souriait et s'efforçait à ne point rire en voyant la Baronne se faire entrainer vers l'extérieur. Les allégeances étaient bine plus divertissantes qu'on ne lui avait dit. Ses yeux de rapaces balayaient la salle afin de lire les expressions sur les visages. Une myriade de petites pensées traversaient son esprit. Le reste de la journée s'annonçait fort bien. Il se leva et rejoint Sorane afin de prendre ses mains dans les siennes. Il se souvint de son anoblissement à Eymoutiers, sa première rencontre avec elle... La fille de sa suzeraine, celle qui deviendrait « son tendre amour ». Le fou la cherchait du regard dans la salle, une forte envie de hurler son nom se fit sentir. Elle n'était pas là, elle l'avait rejeté, s'était enfuie après leur nuit d'ivresse à Mâcon. Il grinça des dents, elle n'était pas là pour le couvrir de son regard, pour l'accompagner. Il inspira et força un sourire avant de regarder Sorane dans les yeux.

Sorane de Voiturienvenir, La Bourgogne vous remercie pour votre dévouement, votre travail et vos bonnes intentions. De ce fait, notre sainte Bourgogne vous confie le vicomté de Couches. Quand à nous, Riche Duc apporterons Protection, Justice et Subsistance. Afin de sceller ce serment recevez, Vicomtesse, cette accolade ainsi que ce baiser de paix.

Ses gestes précédèrent ses paroles et le Balbuzard dut se contenir pour ne pas appuyer de trop le baiser. Il aurait bien volontiers fait courir ses mains sur les courbes de la Vicomtesse, mais l'émoi de la salle aurait été sans doute de trop. Puis être giflé par une vassale n'était pas de son gout. Il porta alors son attention sur le Héraut afin que celui-ci veille à ce que tout soit en ordre. Le pauvre Theudbald semblait dans tous ses états et le duc ne put que lui lancer un :

Theudbald de grâce, si votre poursuivante est capable de tenir la cérémonie, courez donc chercher soins afin de ne pas vous éteindre ce jour.

Theudbald
Bourgogne, les yeux baissés sur le sol, fixant le vague, avait écouté les échanges de serments et avait de même entendu la prière du Riche Duc.

Que croyait-il donc ? Qu'il avait le choix ? Qu'il n'était pas conscient de son état ?

Il leva son regard las et maladif vers Eusaias. "Pas de débat."

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Porte-Parole du Conseil Ducal
Vaxilart
À ce genre de pression, le Duc était désormais infaillible. C’était après tout pour avoir trop fait confiance que sa vierge cousine avait été prise et enfanté par un rustre Vicomte sans classe. Sans fléchir, il répondit :

-Généreuse, certes vous l’êtes du partage que vous faites ainsi en public de vos formes.

Et si vous croyez que tout est rentré dans l’ordre, détrompez-vous! Un coup de vent, un geste brusque, une main tendue ou une fouineuse, et vous voilà à nouveau à moitié nue devant le Duc.

Je vous le rappelle, vous êtes mariée, et la réputation du Duc le précède; autant ne pas le tenter.


Ce disant, le Duc ordonnait à un valet de faire venir son coche.

Maintenant, je ne vous ai pas adopté pour vous voir vêtue en catin attirer tous les regards! Ciel non!

Alors, vous allez faire digne fille de vous et vous vêtir correctement. Nous trouverons bien un couturier capable à Dijon.


Ce disant, il ouvrit le porte du coche fraichement arrivé faisant signe du bras à Angelyque. Shopping!
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Ingeburge, incarné par Theudbald


Ingeburge s'était désintéressée de la suite des événements, son attention étant entièrement fixée sur son vassal-maître. Elle écoutait sa respiration heurtée, l'analysait, étudiait la couleur de son visage et était prête à éponger son front, craignant à tout moment qu'il en se trouve plus mal encore. N'avait-on pas idée de venir à une cérémonie officielle à peine pansé! La Prinzessin ne savait pas pourquoi Theudbald s'était risqué à apparaître en public au lieu de rester alité et elle ne lui en ferait pas reproche mais elle trouvait cela tout de même fichtrement curieux, cela ne lui ressemblait pas du tout.

Et c'est parce qu'elle était toute tournée vers Theudbald, observant le moindre de ses gestes et expressions, qu'elle remarqua que le duc s'adressait à lui. En poursuivante docile, elle écouta aussi et put donc constater que le héraut était dans l'incapacité de répondre. Et c'est cette impossibilité couplée à l'image qu'elle se faisait de ses devoirs de suzeraine et de poursuivante qu'elle se leva et indiqua simplement :

— J'invite le Baron de Cudot à s'avancer jusqu'au trône.

D'après la règle arrêtée, ordre de passage, la Poursuivante d'Armes de Bourgogne aurait dû appeler la Baronne de Cruzy-le-Châtel mais celle-ci ayant été alpaguée et traînée on ne sait où par un Duc de Saint-Fargeau plutôt furibard, la Duchesse d'Auxerre avait donc dû s'en remettre au suivant sur la liste des arrivées. Elle se rassit aussitôt son appel lancé et reprit son observation de l'état de Theudbald, se mordilla légèrement la lèvre.
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