Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Cérémonie d'allégeance au Duc (27 mars 1458)

Esyllt_catarina
Esyllt s'ennuyait. Depuis LE cri, rien d'intéressant n'était survenu. Pas même une petite blague sur l'Éminente Grasce, pas de rumeurs qui aient fait le chemin jusqu'à son oreille, rien ! Pour sûr cette cérémonie était excessivement ennuyeuse.
Son père vint la sortir ce ses rêveries.


Je ne sais guère. Avec le printemps, les jours sont plus longs, malheur à la nature, ce qui rend cette cérémonie potentiellement plus étalée dans la lourdeur.
Puis, comme pour le supplier d'acheter une nouvelle robe, un ruban ou autres accessoires qui trainaient ensuite dans l'un de ses nombreux coffres, Esyllt, les yeux préalablement rougis à force de frottements le fixa en demandant.

Ne serait-il pas possible que vous rédigiez votre allégeance. Je pense que chacun de nous trois a mieux à faire et puis ce n'est pas comme si c'était Auxerre sur le trône, il n'y a aucune honte à tirer de son absence, j'oserai même jusqu'à dire, presque un peu de gloire.
_________________
Sorane
Rassurée de voir que son amie semblait avoir retrouvé toutes ses facultés et reprenait le cours de la cérémonie, Sorane rejoignit donc l'assemblée, se demandant si elle avait pensé à emmener de quoi rendre cette cérémonie moins longue désormais...
Peut-être pourrait-elle s'éclipser discrètement, elle étudia alors les lieux et les possibilités qu'elle pourrait saisir.

_________________
Eusaias, incarné par Theudbald




Haha ! Le vicomte de Chamilly se présentait à son tour. Eusaias ne le lâche pas du regard, pas une seule seconde. D'abord, amis, puis devenus ennemis les deux hommes ne pouvaient se supporter. Cette animosité naissante avait évolué jusqu'au duel. Le Balbuzard, après de long moins à mâchouiller sa rancoeur, était allé défier le nivernais sur ses terres. Bonne ou mauvaise solution, ceci ne comptait pas à ce moment pour le Balbuzard. Trop souvent Verbam l'avait pris de haut, trop souvent le nivernais avait fait du tord au proche du sémurois... Trop souvent Verbam lui avait reproché la mort d'Enyz. La douanière sémuroise n'était plus, fauchée par le couteau d'un voyou. Eusaias se souvint encore les lèvres dans son cou et le « A ce soir » qui n'arriva jamais. Il avait découvert sa fiancée, gisant dans sa boulangerie.

Un ange passa et s'enfuit en courant...

Le Duc donna accolade et baiser à Virgile.

Au vicomte de Chamilly, bien que nos différents restent de taille, la Bourgogne promet : protection, justice et subsistance.

Bon Dieu que ces allégeances étaient longues, surtout quand sur trois baisers deux étaient pour des hommes. Eusaias d'un geste de la tête et d'un sourire en coin salua l'arrivée de Triducaillon.



Ingeburge
Finalement, la main tendue alla rejoindre l'autre posée en le giron de l'Auxerroise qui à force d'attendre une lettre dont Bourgogne ne voulait pas et qu'on ne voulait pas lui remettre à elle finirait par avoir une crampe. Le Vicomte de Chamilly de toute façon s'avançait et il convenait d'être attentive pour deux afin de vérifier la validité des serments.

Au salut de Virgile d'Herbamtour, elle répondit d'une légère inclinaison de la tête, là encore pour deux puisque son agonisant voisin pouvait à peine remuer. Indifférente, elle écouta la prestation d'allégeance. Aux mots prononcés par Verbam, elle tiqua un peu, n'étant pas sûre d'avoir entendu parler de fidélité – respect, c'était donc cela? – mais elle n'en dit rien, ce n'était pas son rôle et puis le duc, lui, d'une manière assez cavalière et dépouillée, répondait déjà. Un puissant antagonisme semblait régner entre le suzerain du moment et son vassal mais elle n'en avait cure car elle ne voulait qu'une seule chose : que cette cérémonie finisse.

Aussi, quand l'échange fut scellé par le baiser de paix, elle déclara aussitôt :

— Le Vicomte de Mellecey est invité à s'avancer jusqu'au trône.

Sa poitrine se gonfla d'un soupir, il restait encore nombre de personnes qui ne s'étaient pas encore exprimées. La liste venait de lui être communiquée, après Maathis, ce serait au Duc d'Amboise de passer et le Duc consort d'Anjou venait d'être signalé. Ingeburge se mordilla la lèvre, elle-même n'était pas près de prêter serment , d'autant plus qu'elle se doutait bien qu'Angélyque et Vaxilart partis on ne sait où reviendraient. Et cela, ce n'était que la partie visible car si avant la cérémonie elle avait espéré échapper à la séance nocturne de réponses aux allégeances épistolaires, là, elle avait bel et bien compris qu'elle devrait s'y atteler également le héraut s'enfonçant de plus en plus dans, euh, le coma.

L'agacement commençait à poindre et elle détourna les yeux de sa liste. Ce fut à cet instant précis qu'elle croisa le regard du Seigneur de Dennevy. Elle soutint celui-ci, ne comprenant tout d'abord pas trop pourquoi il la fixait ainsi puis, se remémorant la scène précédente où il avait été sorti de son siège sans ménagement par Sorane, elle en conclut de bonne foi qu'il devait entretenir quelque rancœur à son endroit. Ce ne serait pas la première après tout, alors une de plus ou de moins... Mais cette constatation n'expliquait pas pourquoi il continuait de l'observer avec ce drôle d'air. Décidément, elle n'était pas au bout de ses surprises...

_________________
Angelyque
de retour aux allégeances

La Baronne n'en pouvait plus...autant habituellement faire des emplettes était son passe-temps favori...autant ce jour elle avait bien d'autres choses en tête.

Relevant ses jupons, dieu que c'était lourd, Angelyque tentait d'avancer tant bien que mal jusqu'à la salle du trône tout en marmonnant des paroles incompréhensibles...Vaxilart est un tyran...voilà la seule chose qu'une oreille avertie aurait pu décoder...la Baronne se jura de se remarier sitôt son époux enterré...son père adoptif serait bien capable de l'enfermer dans un couvent...ou même pire, de la marier de force à un vieux sagouin afin de conclure un traité diplomatique...

Elle laissa le Duc Vaxilart retourner auprès des autres vieux grigous et reprit sa place initiale, quelques perles de sueur sur les tempes, avec qu'une envie...que cette cérémonie cesse au plus vite..

Reprenant son souffle, elle observa l'assemblée, se demandant ce qui s'était passé en son absence...Olivier avait l'air d'un illuminé qui avait rencontré le messie, le duc Asdru avait l'air de s'ennuyer copieusement, sa fille par contre semblait ne rien louper de la cérémonie, et sa filleule regardait la porte, surement afin de s'échapper discrètement...bien apparemment les allégeances avaient suivi leur cours sans encombre...pas de heurts...pas de chicane apparemment...

_________________
Olivier1er
Olivier1er toujours dans ses Roses pensées, a croiser du regard cette Prinzess mysterieuse et somme toute envoutante, s'assit sur une chaire libre.

Il fit un signe à un Page portant le tabard de Dennevy.

Quand celui ci se fut approché, il se pencha pour lui murmurer à l'oreille.


- Va chercher un petit bouquet de coreopsis jaune et donne le discretement à la Duchesse d'Auxerre. Arrange toi pour qu'elle sache que cela vient de moi.
Olivier1er sourit. si tu fais cela avant la fin de la Cérémonie, tu seras recompensé.

Une fois le page tournée, il lança un regard tendre vers la Duchesse d'Auxerre et un petit sourire se dessina sur son visage.

_________________
Un Petit Page de Dennevy, incarné par Olivier1er
Il avait courut vers les herboristes, les vendeuses de 4 saisons sur la place du marché.

Les Coreopsis, n'étaient pas la fleur la plus repandues à Dijon...mais il en trouva un petit bouquet qu'il s'empressa de retourner dans la salle du trone pour le porter à la Duchesse d'Auxerre.

Entrant discretement dans la grand salle de cerémonie, un peu essoufflé, le jeune de page de 15 ans se dirigea vers la Duchesse Ingeburge et posant un genou à terre tendit le bouquet coreopsis jaune.


- Votre Majestée, le jeune page était fort impressionné par la Duchesse, de la part de mon Maitre le Seigneur de Dennevy.
Cardinal
le beau cardinal était ravi de savoir que son estimé ami, le légendaire eusaias, allait présider à la destinée de l'éternelle bourgogne ... malgré l'amitié qui le liait au fraîchement émoulu duc, le beau cardinal ne fera cette fois encore pas le déplacement pour assister à la cérémonie d'allégeance ... il prit donc papier, plume, encre et belle écriture pour écrire les suivantes lignes qu'il fera mander au légendaire eusaias :

Citation:
bonjour l'ami,
comme vous pouvez l'imaginer, le beau cardinal est ravi de vous savoir duc de bourgogne et ne doute nullement que votre mandat sera fructueux ... malheureusement le beau cardinal craint qu'il ne puisse assister à la cérémonie d'allégeance et qu'il ne vous faille vous contenter de cette modeste missive ...

entendez donc que nous, cardinal, baron de nuits-saint-georges et duc de beaujeu, renouvelons aujourd'hui notre allégeance à l'éternelle bourgogne et reconnaissons en la personne du légendaire eusaias son duc légitime à qui en plus de notre amitié déjà acquise nous offrons aujourd'hui humblement nos conseils, notre fidélité et notre aide le cas échéant ...

longue vie au nouveau duc et vive la bourgogne ...

amicalement
cardinal, baron de nuits-saint-georges, duc de beaujeu et pair de france

_________________

ceterum censeo parvam britanniam delendam esse
Ingeburge
Tout était réuni pour qu'Ingeburge pique un somme : une cérémonie où il ne se passait rien – ou à peine – des nobles languissants, des courriers arrivant cahin-caha quand on daignait les transmettre, un héraut mourant, un Vicomte de Mellecey frappé de surdité ou de mutisme provoquant un retard que l'on pourrait qualifier d'Eyjafjöll-esque.

Fort heureusement pour le bon déroulement de la corvée, deux événements vinrent tirer la Duchesse d'Auxerre de ses soporifiques constatations : tout d'abord, l'apparition d'un page qui s'agenouilla devant elle et lui tendit des fleurs jaunes. Heurtée par cette débauche de couleurs, elle les prit tout de même, écoutant à peine les balbutiements du jouvenceau mais percevant tout de même le nom de celui qui se faisait fort de lui offrir cet échantillon de nature. Embarrassée tant par le bouquet, que par sa couleur que par le geste, elle murmura un inaudible remerciement et posa à nouveau les yeux sur le Seigneur de Dennevy – car c'était à lui qu'elle devait ce présent – songeuse. Mais elle n'eut pas le loisir de s'intéresser sur cette énième bizarrerie d'Olivier car un messager venait lui remettre un autre pli. Elle récupéra la lettre non sans avoir indiqué à l'homme qu'il trouverait de quoi se restaurer dans les cuisines et, bien éveillée, elle déclara, brisant un silence qui commençait à se faire pénible :

— Le Vicomte de Mellecey semblant être frappé d'un mal des plus terribles l'empêchant de s'approcher de son suzerain, j'invite le Duc d'Amboise à s'avancer jusqu'au trône ducal.

Sans un regard de plus pour l'assemblée, elle se replongea dans la contemplation des fleurs, ne sachant trop comment interpréter cette marque d'attention? Etait-ce pour s'excuser de lui avoir dérobé tantôt son siège? Etait-ce pour faire amende honorable tant pour leur rencontre imprévu que pour tous les événements du passé les ayant mis aux prises? Elle ne savait que penser et elle préféra se concentrer sur ce qu'elle ferait du bouquet. Les fleurs coupées faneraient, à coup sûr, il lui fallait trouver qu'en faire... Son regard accrocha son gobelet et elle se demanda, le plus sérieusement du monde, si les fleurs et le vin feraient bon ménage...
_________________
Ingeburge
Et puis non, zut à la fin, certains ayant décidé d'y mettre de la mauvaise volonté, elle n'allait pas se mettre davantage en frais. Elle en avait assez, plus qu'assez même et son maître quant à lui allait finir par passer de vie à trépas s'il ne se retirait pas au plus tôt.

Gardant toujours le bouquet en mains, Ingeburge se leva et se leva pour la dernière fois pour faire appel, la prochaine fois qu'elle le ferait, ce serait pour clore une cérémonie dont personne n'avait au final rien à faire, ou si peu, et elle déclara fortement, jetant à nouveau un coup d'œil à sa liste des nobles s'étant déplacés :

— Doivent encore passer : les Ducs d'Amboise, de Corbigny et de Saint-Fargeau, le Vicomte de Mellecey et la Baronne de Cruzy-le-Châtel. Que chacun s'avance à son tour, en prenant bien évidemment soin de ne pas bousculer celui qui l'a précédé et de laisser le duc faire réponse.

Et foutrement en colère – au point que son visage d'ordinaire indifférent commençait à montrer son irritation grandissante – elle se rassit, ses doigts se mettant à ôter convulsivement les pétales des fleurs posées en son giron. Entre cette cérémonie et l'Armorial sur lequel elle passait tant d'heures, les nobles de Bourgogne, elle les aimait à ce moment précis un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... PAS DU TOUT!
_________________
Maathis
Le vicomte de Mellecey semblait s'être assoupi dans le coin où il s'était assis. Le voyage... ou l'âge ? Il n'aurait pu le dire lui-même ! Toujours est-il qu'arrivant son tour, le héraut ayant appelé une demi-douzaine de fois, il n'avait pas même levé un cil. Ah ! Que ne le laissait-on sommeiller en paix ! Il avait appris à dormir n'importe où n'importe quand, de ses nombreux voyages. Cette habitude de jeunesse, fort utile à cette époque, ne l'était plus guère, sauf pour éviter d'écouter une trop longue cérémonie...

Ouvrant un œil, puis deux, le vicomte se rappela. Ah oui, Eusias duc, cérémonie, allégeance tout ça... Maathis se dressa, puis s'avança devant l'assemblée noble, prit son air sérieux, ne voulant ni par sa nonchalance blesser le duc en qui il avait confiance, ni paraître un brin agacé par la vingtième cérémonie d'allégeances qu'il avait eu à vivre en répétant la même chose comme si jamais les dix-neuf autres fois, personne ne l'eût écouté.

Il tira donc au clair son épée et la prenant, comme le voulait la coutume qu'il suivait depuis si longtemps dans ses phalanges nues en s'avançant debout devant le trône et fixant son nouveau suzerain solennellement, et reprit le serment auquel il s'était attaché, mot pour mot :


Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Vingt !
_________________
Eusaias, incarné par Theudbald


Ah la patience, le balbuzard n’en était guère doté, mais pour cette journée il dût faire comme si. Il entendit puis attendit… un long moment… un très long moment… avant de voir le Brave Maathis se diriger vers lui afin de renouveler son serment. Le vieillissant mais toujours fameux, présentait arme en se répétant. Eusaias souriait et en prenant soin de ne pas se blesser donna le baiser de paix à l’Autunois.

Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, la Bourgogne à toujours été fière de vous et vos travaux. C’est pourquoi, avec joie, nous 25eme Duc de Bourgogne renouvelons ce lien qui vous uni à la couronne de Bourgogne. En ce jour de Mars, nous Eusaias Blanc-Combaz, Riche Duc, vous jurons protection, justice et subsistance.

Maathis avait été un exemple pour beaucoup de monde et le fraichement duc de Bourgogne ne pouvait que se réjouir de le voir toujours fidèle à leur Terre.

Poupounet
Depuis sa BAFFE elle resta sur le côté de l'estrade, le surveillant. Elle restait là non pas pour lui mais parce qu'elle se devait d'assister à la cérémonie. Elle se devait d'être présente afin d'avoir un même retour de la part du conseil et des gens en général. Sans compter qu'elle n'avait jamais assisté à des allégeances et voir celle d'Eusaias allait surement être assez comique.

Aussi elle s'installa au final sur le coté afin d'observer le vas et viens des nobles.
Asdrubaelvect
C'était son tour... Mais quelle cacophonie !
Si sa jeune fille ne l'y avait pas -presque- contraint, il aurait fait allégeance par lettre, voilà qui lui aurait évité une longue journée d'inutilité à affirmer par des mots ce qu'il avait mis en œuvre depuis plusieurs années dans les faits.
Il s'avança devant le Duc et récita d'un ton tout aussi monocorde que monotone :


Nous vous prêtons allégeance pour nos terres d'Avallon et de Sombernon. Nous vous jurons donc conseil, soutien et aide pour votre mandat.

La rapidité du serment traduisant la forte envie de s'en retourner chez lui, loin de l'inutilité ambiante et de ces cérémonies d'allégeances devenues aseptiques avec le temps.
_________________
Ingeburge
Qui faisait quoi? Allez savoir, tout ce que constatait Ingeburge, c'était que tout avançait lentement et que depuis son appel collectif, seuls le Vicomte de Mellecey et le Duc d'Amboise avaient pu faire entendre leurs voix. Devaient donc encore s'exprimer, en dehors d'elle-même, trois nobles.

Ce fut à ce moment qu'il y eut du mouvement – mais à peine, tout était en retenue – à ses côtés et son maître lui signifia* qu'il était temps de procéder à la fermeture des portes. Souriant à demi car elle reconnaissait bien là le sens du devoir du héraut – seule la mort pourrait le faire cesser d'agir – la docile poursuivante appela Aubin et lui répéta, en murmurant, la consigne. Puis, elle posa son regard indifférent sur le duc, attendant la suite des événements.


------
* Accord du JD Theudbald pour faire agir son personnage.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)